C'est au pied du mur que l'on voit le maçon.

Publié le 20 Novembre 2016

 

 

Dans bon nombre de mes articles j’essaie de faire toucher du doigt, que ce n’est ni le libéralisme, ni la mondialisation, ni même la globalisation qui sont le problème, notre problème0 Mais l’organisation capitaliste de la production. Je dis souvent que ce n’est pas un gros mot, et que si dans son développement les ego y trouvent leur compte, ce n’est pas lui qui est la source de notre richesse. Au lieu de s’attacher à l’or les hommes s’attachaient à une merde, les égotiques les capitaliseraient pour toutes les posséder, car par là il détiendrait tout ce que les autres désirent. Les capitalistes construiraient alors des usines pour en fabriquer toujours plus par le travail des autres. Aujourd’hui il n’a échappé à personne que ce qu’ils cumulent c’est l’argent virtuel, et les banques en "fabrique", en créaient, et des hommes travaillent pour le rembourser, tandis que les capitalistes amassent les intérêts qui sont autan d'argent qu'il peuvent prêter en plus.

Naturellement, les "égotiques" « capitalisateurs » ne partagent rien et ne rendent rien, sauf la charité. Aussi dire que notre développement est du au capitalisme n’est que du bourrage de cerveau. Cela n’a rien avoir avec le fait de devoir produire et de se doter des outils nécessaire, comme une entreprise par exemple. Le capitaliste utilise les moyens qui se développent ou les concepts qui se créaient pour tout ramener à lui. Et généralement sans opposition il en meurt. Les cycles de Kondratieff sont bien connus même si aujourd’hui nous disposons d’outils informatiques pour y pallier. Le capitalisme est un comportement naturel primaire, il n’est pas fait pour une vie en collectivité. . Je vais l’illustrer par une analogie. Dans les forêts tropicale les sols sont fertiles, l’humidité et la chaleur propice à l’éclosion de la vie. Tant et si bien que devant la prolifération de vie, accéder à la lumière du soleil pousse des espèces à une compétition pour s’élever au dessus des autres dans leur seul intérêt, tel les arbres. C’est à celui qui exposera son feuillage à la lumière, dont il a besoin, le plus rapidement. Cela, sans aucune considération pour ce qui le porte et le nourrit, le tronc, les ramures. Il y a donc beaucoup d’arbres très hauts avec des troncs sveltes, parce que toute l’énergie fournit par le sol concours à l’élévation et non au renforcement de la structure, et ceci sans autre limite que sa chute programmé. Tout va pour le mieux tant que sa hauteur ne le fragilise pas face aux éléments. Sauf que l’existence est parcouru de vicissitudes, et il arrive toujours un moment où, il c’est tant élevé, qu’à la moindre tempête ou coup de vent, les racines et le tronc ne sont plus assez forts pour le maintenir droit, et il se couche. Fin de la compétition, Un autre accède à la lumière pour subir le même sort tandis que l'ego du précédent sert de compost aux autres.

Chacun, d’entre nous apprend cela à l’école, pas comme je viens de le narrer, mais par les gloires que l’on retire de notre mort au travers des guerres.

Si bien que nous avons dit stop, cela suffit de s’entre-tuer pour être le plus grand, rédigeons de quoi vivre paisiblement.  Ce fut les droit de l’homme de 1948, les droits de « l’hommiste » comme disent les nostalgiques des combats chevaleresques, des camps de concentration et des chambres à gaz. Ce fut le début de la communauté européenne. Cela n’a pas duré très long temps chacun c’est arrangé des droits de l’homme, puisqu’il n’y a pas de contrainte. Et l’idée d’unir l’Europe par les relations économique est devenu un grand marché capitaliste où chaque états cherchent le soleil pour les siens à grand renfort de terminologies avant-gardistes de la nove langue d’une pensée unique. Nous pouvons comparer cela au feuillage qui s’étend et empêche tout autre d’espérer voir la lumière. Chacun a pu noter que le capitalisme utilise le libéralisme pour empêcher les autres de s’organiser au sein de leur propre pouvoir, qui est l’état à 68 millions de têtes. Et beaucoup au nom de leur ego n’ont pas de mots assez dur pour fustiger l’état, fustiger leur propre pouvoir, plus bête que ça tu meurs.

Ce n’est pas parce que ceux que nous y avons élus se montrent mauvais ou ne plaisent pas, ou l’affaiblissent qu’il faille rejeter l’état. Si nous rejetons notre propre pouvoir qu’allons nous mettre à la place si ce n’est un dictateur, est-ce compliqué à comprendre. Alors je suis pour une 6iéme république, la monarchie de la Viéme s’en est assez, mais je ne rejette pas l’état, je considère même que les citoyens devraient à travers lui se donner des perspectives. Bien souvent nous râlons après les employeurs qui sans vergognes exploitent les salariés. Il ne faut pas se tromper de cible, ce n’est pas les employeurs qu’il faut rejeter, la plupart du temps se sont des citoyens plein de capacités créatives et compétant, il faut seulement leur assigner un autre but que d’empiler du pognon.

J’ai pris cet exemple de la forêt tropicale, car l’arbre est un "individu" unique qui ne se souci pas des autres pour s’élever jusqu'à sa mort programmé du fait même de son environnement d’existence. Le capitalisme c’est la même chose, sauf que nous ne sommes pas des arbres et disposons d’une intelligence qui pour les mêmes fins, survivre et se valoriser, développons une d'une capacité d'organisation culturelle, ce que ne peuvent pas faire les arbres qui sont condamné à vivre de la sorte. Pas nous, des traces du passé nous pouvons retirer un futur qui ne soit pas un remake de comportement naturel primaire, le capitalisme. Le seul fait de pouvoir penser qui peut en être autrement sous tend que cela est possible sinon nous ne pourrions même pas le penser.

Certains idéologues, dit libéraux, nous ont vendu la loi du marché, il nous aurait vendu la loi de la forêt c’eût été pareil. La civilisation implique que par notre capacité d’innovation culturelle nous puissions aller de choses simples, tel le capitalisme, vers des ensembles plus complexes, comme la coopération entre individus, ou l’ego trouve dans ce développement la valorisation qui lui est nécessaire par sa contribution. Cela les idéologues libéraux capitalistiques l’interdisent, chaque individu doit être en compétition pour le soleil, c'est-à-dire qu’il a sa mort d’assuré.

Dans ce cadre les USA sont entrain de « mourir » lentement je l’accorde. Trump n’en est que l’annonciateur, comme le FN chez nous, tout deux sont des capitalistes.  Il disent le tronc et les ramures ne supportent plus les ego surdimensionnés des élites du feuillages qui ne pensent qu’a s’exposer toutes seules au soleil, sans aucun soucis de l’énergie qui est nécessaire au tronc et au ramures, ceux qui véhiculent l’énergie jusqu’au feuillage. La Chine et d’autre états l’Inde et plus tard l’Afrique n’attendent que de se nourrir de son compost.

Face à cela la population depuis 2005 ne cesse de se défier des élites et de toutes leurs visions économiques qui prônent le même mensonge depuis tant d’année. Bien des citoyens se sont réfugiés dans l’abstention, le vote blanc, vers d’autres partis, mais toujours en se plaignant de ne pas être écoutés ou entendus par la classe politique. Est-ce vrai ou de pure forme. Je l’ai écris et cela déplait. beaucoup voudraient être capitaliste à la place des capitalistes (visir à la place du visir), comme tous les arbres qui vivent à l’hombre des grands attendant la tempête pour prendre leurs places au soleil. Pourtant cette fois-ci un parti le FG avec l’équipe de Mélenchon ont relevé un défit. Les citoyens veulent être entendu alors qu’ils viennent dans les réunions citoyens, viennent dans le mouvement des insoumis pour dire ce  qu’ils veulent faire entendre et voir se réaliser. Certains y sont allés des citoyens sans étiquette, des militants engagés. Ils sont allés participer à la création d’un projet autre que celui de la seule culture de l’ego. Si ce fut pour une initiative atypique un succès, comparativement aux nombres de beaux parleurs qui veulent refaire le monde pour eux et se réfugient dans l’abstention et le vote blanc, l’équipe de Mélenchon aurait du être inondé de demandes de participation.

Là, il ne s’agissait pas de choisir un candidat pour un programme, mais de réaliser un programme pour un candidat, c’est un peu plus difficile que la pratique du dénigrement, il est plus facile d’aller à la curée de hollande avec la meute que d’aller participer à la rédaction d’un programme politique.

Tous nous connaissons ce dicton : c’est au pied du mur que l’on voit le maçon, et a suivre la vie politique il y a beaucoup plus de citoyens qui jettent des briques que de ceux qui les empilent pour construire une nouvelle société.

 

 

 

Rédigé par ddacoudre

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