Les vestiges de la monarchie.

Publié le 29 Mars 2019

Parfois l'on peut avoir l'impression que les citoyens, tenus par leurs instincts ont toujours besoin d'un dominant vers lequel se tourner, alors que chacun d'eux dans une démocratie est de plein droit decisionnaire. 

Il n'y a pas d'Etat, ce n'est qu'un concept que nous avons conserve d'un temps révolu. Nous nous en sommes accommodés pour saisir le lieu où se centralise le pouvoir de décision confié par le peuple a une organisation statutaire. Se centralise par ce choix statutaire l'ensemble des aspirations de la population au travers un débat sélectif de représentation.

Ces représentations par délégation se chargent de la gestion du pays et leurs actions indifférenciées nous les qualifions ou nous y substituons l'Etat. Nous finissons par perdre de vue que ceux qui gèrent les services que nous lui confions et mes aspirations sont celles du peuple avec aspirations divergentes.

Sauf que la nécessitée de produire génère des inégalités d'où se dégagent des gestionnaires publics dont celui qui représente la gestion omnipotente de l'état a une tendance jacobine autocratique. Lentement la complexité du monde d'après-guerre a distendu les écarts entre classes sociales dans la compétition mondiale économique et socio-politique. Les moins instruits, les biens moins nes confient leurs sorts a ceux qui s'engagent a les guider.

S'en suis sous de nouveaux paradigmes la recherche de l'être salvateur celui qui fera a notre place que nous devrions faire ou comprendre. C'est un peu comme une course ou les distances se creuses entre les compétiteurs. 

Ce sont donc les premiers qui rythment la marche tandis que les autres suivent ou se font exclure. Pour autant ils n'en sont pas moins vivants et les premiers doivent les aider sans devoir ralentir. C'est même dans cette course en avant qu'ils y trouverons les moyens de réduire les écarts pour que les trainards ne soient pas exclus, faute de voir le second devenir dernier et d'en mourrir en demeurant seul.

Ainsi aujourd'hui des écarts sont tel que nous parlons de fractures en très les classes sociales. De ce fait faute de pouvoir se faire entendre des premiers (l'élite oligarchique), ceux qui prennent quelle qu'en soit la raison, se tournent vers l'Etat par le bruit de la force faute d'avoir été écoute au son des manifestations paisibles. Malgré cela ils doivent faire face a une contradiction de taille, celle de réclamer la réduction de leurs prélèvements obligatoires  tout en réclamant plus de services qu'ils devront financer compte tenu de leur choix politiques antérieurs, entaillant renonce a la création monétaire par l'Etat pour disposer des moyens de leurs choix politiques.

A quoi cela tient, peut être au fait historique que l'impôt et taxe sont le vestige d'un prélèvement monarchique qui ne laisse pas voir d'où viennent les sources financières. D'aucuns pensent que mes riches devraient être plus soumis aux prélèvements, mais eux soutiennent que leur capital est créateur d'emplois. En y regardant de plus près il n'y a pas de richesse en dehors du travail de l'humain. Avec celui-ci il s'échange toute chose avec une référence monétaire virtuelle.

Là où une difficulté de fait jour c'est qu'en imposant l'entreprise d'aucun pensait équilibrer la charge de l'impôt et taxes, c'était sans compter que ceux-ci étaient payés par le client lors de ces achats. Si bien qu'il en résulte que seul le client paie les impôts et taxes au titre de citoyen soit sur ses revenus du travail pour les salariés ou des revenus du capital pour les employeurs.

Compte tenu qu'il y a 6 millions d'employeurs et 22millions de salariés il n'est pas compliqué de comprendre qui finance le plus les sevices confiés a lEtat. Ne serait-il alors pas plus simple de lever cette hypocrisie afin que chacun sache se que lui coûte réellement les services dont ils chargent l'Etat.

Ou se situe la difficulté, l'employeur qui rémunéré un salarié pour un travail doit vendre ce salaire plus son bénéfice. Delors avec son seul salaire le salarié ne pourra pas acheter le produit de son travail, puisque celui-ci coûte son salaire plus le bénéfice de l'employeur. Soit il devra moins consommer, c'est comme si pour une heure de travail nous ne pouvions acheter que demi-heure puisque l'autre est au bénéfice de l'employeur. De la sorte pour consommer a auteur de son travail il faut s'endetter, il faut donc créé de la monnaie a hauteur de l'endettement.

De fait quand l'organisation monétaire propose que l'endettement soit règle par lac mise a disposition des fonds d'épargnes ou de placement, en les achetant au prix du crédit nous enrichissons un peu plus le fruit du capital. Pour l'Etat qui fait appel aux fonds disponibles nous enrichissons toujours plus le capital qui est supposé creer des emplois, alors que l'entreprise recherche a réduire le coût du travail qui ne peut être atteint que si l'humain ne consomme pas. C'est le point de l'absurdité auquel nous conduit notre organisation quand nous y regardons de plus près. S'il n'est pas stupide de se faire remplacer au travail pour produire il nous faudra trouver une nouvelle source de référence monétaire que celle qui suggestivement rémunéré le travail sur la base du conflit permanant.

 Si donc les gilets jaunes veulent voir aboutir leurs demander comme celles des écologistes il faudrait recouvrer le droit d'émettre de la monnaie pour planifier l'avenir avec de grands projets et redonner au salarié le fruit de leur travail sous un autre paradigme que celui du communisme.

La monarchie se situait dans un rapport de maître a sujet avec une classe de privilégiés il me semble que ce soit ce que nous avons reconstruit sous une autre appellation. L'Etat c'est le peuple s'il n'a pas forcément raison, c'est lui qui aura a financer d'une manière ou d'une autre ce qu'il réclame. Suivant, non la monnaie disponible, mais suivant les ressources renouvelables qu'il saura imaginer.

 

 

 

 

 

Rédigé par ddacoudre

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