Publié le 27 Décembre 2010


La réalité du monde repose sur des comportements grégaires et innés que nous avons "civilisés" à grand renfort de dominants systémiques (les dieux, les tabous et les totems, toutes nos théories fondatrices quelles soient idéologiques ou mathématiques comme le plan comptable), ils sont des systèmes fermés déterministes façonnant nos esprits, déterminant toutes émancipations et toutes réformes comme une intrusion à combattre.

Pour rester sur le plan comptable vous n’arriverons jamais à y inscrire que les salaires, les cotisations et autres sont des éléments de croissance, puisqu’ils figurent dans les comptes de charges. Vous m’objecterais que je raconte n’importe quoi car il est la base d’un modèle comptable fait pour déterminer un profit personnel qui rejettera toutes inscriptions qui ne conduira pas à son objectif,. Il est donc un système clos non réformable comptable de nos relations économiques dans une lutte de comptes qui s’opposent.

 

Il est le paradigme de notre activité sociale relationnelle, structuré pour produire et échanger dont nous dépendons, source d’apparition de comportements dominateurs que nous sacralisons au travers de la compétition.

Dans le même temps nous déterminons des concepts égalitaristes et humanistes, dit républicain, liberté égalité fraternité, à large spectres source de régulation, et paradoxaux des systèmes clos ou déterministes.


Si nous ne pourrons jamais museler, taire définitivement nos comportements immanents, nous pouvons par le contrôle de soi et l'accumulation du savoir sur nous mêmes les encadrer, sans toute fois s’en assurer la totale maitrise.

Ceci est indispensable pour pouvoir, par la connaissance ou l’émotion, disposer d'une capacité de transgression sage ou impulsive de tous les « dominants systémiques » fondateurs transitoires.

 

La seule raison en est, qu’ils ne sont que solutions passagères, aux risques suicidaires s’ils se transforment en des dogmes déterministes de vérités absolues irréfutables.

Nous tenons de l’observation du monde qu’il est aléatoire dans sa permanence d’actions déterministes, correspondant à notre ignorance de tout saisir et maitriser.

C’est ce que j’ai nommé le « déterminisme aléatoire ».

Ainsi, quand nous traduisons nos relations commerciales, à l'aide des mathématiques, nous élaborons un processus de comptabilisation de nos échanges et de notre activité productrice à l’aide d'un plan comptable qui, s’il ne constitue aucune vérité, a matérialisé une relation sociale basé sur des rapports de « maitre à esclaves » devenu depuis 1804 propriétaires des moyens de production à serviteurs salariés louant leur force de travail, en application du droit à la propriété privé.

Le maitre reçoit le résultat, et le serviteur est la partie ajustable.

 

Tout deux paradigmes du dominant et dominé, dont l’aporie serait qu’un seul devienne propriétaire du territoire français. Ce qui laisse comprendre qu’au nom de la propriété privé l’on ne peut tout faire.

Depuis l'antiquité fondamentalement nous avons progressé que techniquement grâce au Savoir accumulé sans que dans le fond elle ne change nos structurations sociales.

L’usage des technologies, de la science et des transgressions ont permis l'évolution de relations moins agressives et plus libérales, en développant de nouveaux paradigmes de confrontations, pour lesquels il a fallut que des hommes luttes au prix de leur vie pour y parvenir, tout en étant beaucoup plus meurtrières dans les confrontations

Notre histoire relate tous les dogmes fondateurs er les transgressions progressives.

Il a fallut transgresser des fondements devenus dogmes, avec le risques de voir ces mêmes transgressions devenir dogmes à leur tour (c'est ce qui c'est produit avec l'ex URSS).

Si nos relations actuelles de maitres à esclaves libéralisés, permettent l'affranchissement de tous, ce n'est que dans le principe.

Cette liberté est limité par un processus d’endogamie naturel, recomposé en permanence, source des inégalités sociales structurés au travers des actions de production devenues une valeur sociétale fondatrice, dans laquelle l'estime de soi trouve sa place, c'est la valeur travail.

Capacité culturelle  immanente de notre être développé au fil des âges par notre faculté de nous transmettre nos Savoirs par l'apprentissage, depuis l’âge de pierre par exemple.

De manière les plus diverses nous savons, cela Marx en dénonça  certaines formes en analysant nos rapports économiques.

Au travers des ses analyses les hommes se sentant exploités ont fondé une espérance morte écrasé par le mur de Berlin sans remettre en cause pour autant la réalité des observations de Marx.

Ses solutions ne furent pas sans opposition dans le développement de ce qui sait appelé le socialisme dont l’émergence est né dans la violence développé autour de l’anarchisme pour donner ce que nous avons classer en deux tendances, le réformisme et le révolutionnaire.

 

 La disparition de l’un a renvoyé l’autre aux ténèbres, si je peux le dire ainsi,
et la dialectique du libéralisme capitalistique, toujours illustré par l'axiome d'Adam Smith a laisser miroiter que tous pouvaient au travers de la compétition s'assoir dans le fauteuil du roi.


Il en a découlé une vision destructrice des derniers en considérant que leurs existences représentaient un coût imputable sur la richesse des nantis, dont l'activité créatrice par leurs investissements, était l'assurance du devenir des derniers, de leurs « employabilités ».

C’est ainsi que sur ce mythe libéral nous avons assisté au creusement de la fracture sociale et au développement d'une sous culture populaire faite d'envie et de cupidité empreinte d'illusions avec en parallèle un développement sans précédant d’une société hédoniste né des contradictions du système, source de débats d’idées productifs disparu avec la pensé unique.

Mes ex amis socialistes ont concouru à cela, contraint par le développement de la loi du marché, devenu après l'écroulement du bloc soviétique le nouveau « dominant systémique » référentiel, caractéristique du formatage d’une élite sorti des mêmes écoles, quelque soit leurs choix politiques.

Il n’a pas fallut trente ans pour que les méfaits de ce libéralisme mondialisé sans  opposition ne produise ses crises. Ce que n’ignoraient pas ces élites, car les crises cycliques du libéralisme capitalistiques sont connus depuis longtemps.

 

Ceci ne les a pas empêchés de poser cette activité cyclique comme base de la construction européenne pensant en éviter les écueils, dans la poursuite du traité de Rome, et enfin ne devenir qu’un immense marché, dont toutes autres solutions, comme principe d'une alternative à la poursuite d’une seule croissance de biens épuisables, n’a pas le droit de citer. Si ce comportement est parfaitement humain comme je l’indiquais, il est destructeur à long terme

C’est donc une chose que de réajuster les inégalités en redonnant aux travailleurs une capacité de consommer le produit de leur activité, par la croissance, mais ceci ne fera qu'emballer un peu plus rapidement la confrontation économique pour l'appropriation des produits épuisables.

Il y a un paradoxe à surmonter. Si les nouveaux pays émergeant développent leur consommation intérieure à notre exemple, en l'espace d'une année une bonne parties de nos ressources seraient épuisés.

Si nous voulions que tous ces pays adoptent nos modes alimentaires, nous serions incapables de nourrir les 9 milliards d'individus qui se profilent.
Il nous est donc impossible d'espérer une croissance qui assiérait tout le monde dans le fauteuil du roi.

Or c'est ce que propose la mondialisation et inévitablement la capacité productive se réparti entre les hommes en fonction d'un coût toujours plus bas que nous appelons par notre désir permanent de vouloir toujours moins cher les choses, parce que nous avons notre pouvoir d'achat amenuisé compensé par un crédit croissant.
Le paradoxe observable conduit au constat que nous avons besoin de moins en moins de main d'œuvre, puisque nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous inscrire dans la valeur travail, universalisé dans sa forme capitalistique.

Ceci ne signifie pas qu'il faille renoncer au bien être, seulement qu'il faut revenir à une notion de biens durables.

Elle réduira de fait le volume d'emploi et il faudra bien pour les personnes mises à l’écart sur des critères de « capabilité » trouver une source de revenu pour qu'elles vivent au niveau des autres, même si notre surcapacité de production les écarte.

 

Il ne faut donc pas compter sur la morale pour que les moins dotés par la nature se laissent mourir de faim. S’ils ont une capacité de transgression que ce soit pour migrer ou utiliser des moyens proscrits ou s’organiser dans des luttes sociales.

Notre choix est, choisir de les éliminer par un conflit guerrier ou trouver une nouvelle source de richesse qui soit inépuisable.
Or cette source est à notre disposition, c'est le Savoir, le socle sur lequel repose notre futur, mais pour le moment nous ne développons que celui qui s'ajuste à favoriser l'outil productif humain, Marx avait aussi compris cela.


Pourtant aussi utile qu’il soit, ce n'est pas des robots humains que nous sommes devenus qu'il faut attendre le salut.


C'est cependant  possible si nous distribuons le Savoir disponible en émancipant les populations et en faisant de cette émancipation un facteur de croissance économique complémentaire aux besoins vitaux et superfétatoires.


Il reste bien entendu que personne ne définira quels sont les biens que l'on abandonne au profit d'autres, c'est seulement au pied du mur que l'on réagit, comme avec les plastiques.

C'est du constat de leur pollution que nous avons trouvé une parade.

 

Si donc plus personne n'est capable, à cause de la sous culture et du dogme, de faire des constats, des analyses transgressives, alors nous périrons sous nos déchets liés à notre incapacité à poser les problèmes parce qu'ils nous gênent ou remettent en cause la distribution de la puissance.


Il devient alors intéressant d'imaginer des universités accueillant et rémunérant les adultes pour dispenser le Savoir disponible.

Nous nous y rendrions de la même manière que nous nous rendons au travail.

La nécessité d’ajuster les deux activités se posera, mais ce ne sera qu’un ajustement structurel, et nous pourrons supporter de fait une réduction des emplois productifs sans que les derniers ne soient pas exclus de la vie sociale et trouve dans cette activité l'estime de soi et une place sociale, plutôt que de la trouver dans les comportements anti sociaux.


Enfin l'histoire nous démontre que c'est dans le cerveau de ceux qui étaient instruits et cultivés que sont sortis les transgressions aux dogmes religieux, et c'est de ces mêmes cerveaux que sortirons les transgressions au dogme néo libéral qui conduit l'humanité à un risque majeur par une guerre où la pollution destructive de la diversité du vivant.

 

Difficile de douter qu’une guerre soit catastrophique compte tenu des moyens dont nous disposons. Notre histoire a démontré qu’il y a toujours un doigt pour appuyer sur le bouton et si la guerre froide nous a épargné de ce geste, le futur le rend prévisible.

Avons nous des hommes politiques capable de s’inscrire dans cette perspective oui,  Mélenchon en est un, et d’autres se feront jour.

Dans l’action il a raison d'être proche du quotidien des gens qui souffrent et sont exploités, mais ce n'est pas sur eux qu'il doit compter pour trouver un projet futuriste, car ils sont recroquevillés sur leurs désirs immédiats, auquel les convie le consumérisme ambiant, pour lequel ils sont tour à tour la poule aux œufs d or, ou la charge insupportable.


Recroquevillés sur leurs maux, ils ne peuvent s'ouvrir au monde que l'on ne reçoit que par la possession du Savoir, car il n'est pas accessible à nos sens fait pour une perception environnementale proche et essentiellement émotionnelle.

Pour terminer, si l'analyse Marxiste est toujours actuelle cela démontre que nous n'avons pas évolué d'un iota, sauf dans les produits sources de profits, ce qui nous conduit à parler de financiarisation du capitalisme.

 

Pour autant nous ne retrouverons pas l'ancienne forme du socialisme révolutionnaire.

Alors il faut réunir les restes du mur de Berlin afin de les sortir d'une espérance passéiste fondée au regard des injustices sociales, pour nous diriger vers l’espérance dans un projet dont seules quelques brides se développent, non comme un anti capitalisme, mais comme une nouvelle civilisation qui ne fera plus de la transformation de la matière une source de pollution et d'inégalité.


Nous avons les capacités de cela, grâce à la technologie et la science, mais il faut réformer les dogmes déterministes sans développer des doutes mortels, ou d’autres « dominants systémiques », tel le plan comptable, qui quoi que nous fassions, comptabilise une notion de profitabilité qui impose de s'exploiter.

 

Nous serions donc amené à disposer de deux modes de comptabilisation, voir plus, de manière que les coûts de la dépollution ne se répercute pas par la loi du marché, que l'activité cérébrale développe une croissance productive intelligente.

Tous les partis ont diversement compris cela, mais ils ne peuvent à la fois vouloir réformer le capitalisme sans toucher aux « dominants systémiques » qui le réglemente.

 Néanmoins ceci suppose un débat d'idées.

Difficile à tenir avec une classe dirigeante détentrice de l'info, adepte d’illusionnisme et de réactivité émotionnelle xénophobe, fasse à de réelles difficultés qu'elle génère, dont la solution réside toujours à désigner des boucs émissaires à éliminer.

Modifier le plan comptable serait plus efficace que de croire au changement par l’élection de présidents qui l'appliqueront de quelque tendance qu’ils soient.

en 1999 j'avais dans un essai écrit ceci :

Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du «louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un seul conflit d’intérêt.

 

Cela naturellement nécessite une approche plus éducative de ce que j’ai appelé le «collectivisme fractal », ou entreprendre avec les autres.

 

Pour autant je ne pense pas que ce soit la raison qui nous pousse à cela, ou nous y ferons appel lorsque la bulle explosera indiquant que nous avons atteint une limite perceptible par nos émotions, ou ce sera l’apogée d’une civilisation qui redémarrera sur les restes comme ce fut si souvent le cas.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 24 Décembre 2010

 

 

 

Tous les systèmes clos conduisent au suicide altruiste, ils ne survivent que tant qu’ils détruisent les autres modèles. Nous connaissons cela avec une maladie qui s’appelle le cancer. Mais nous savons aussi que cette capacité de régénérescence est une porte vers l’avenir.

Cette capacité de régénérescence  peut permettre à tous les divers organismes de retarder leur vieillissement.

Etrange parallèle entre la biologie et l’économie dont je veux parler.

 

Qu’en disait Durkheim, il stipule que tout individu trop fortement intégré dans un groupe, peut être amené au suicide altruiste s’il considère que la vie du groupe est plus importante que sa propre existence.

 

C’est quoi un modèle clos, c’est un modèle qui se mort la queue pour rester fermé, et rejette toutes hypothèses qui altéreraient sa circonvolution si ce n’est d’avoir la souplesse d’un ressort.

 Le système capitaliste est un système clos, son élasticité n’est dû qu’aux différentes applications du « libertarien » au communisme.

Ce n’est pas une philosophie c’est la seule application du désir de posséder pour être soi, édifié sur la valeur travail.

Il s’est construit autour de cela des modèles mathématiques dont les livres d’économies regorgent, et dont le plan comptable est le meilleur exemple.

Il explique que pour satisfaire au désir de possession, toute distribution est une charge, et toute réception une ressource.

Le salaire, la taxe, l’impôt sont des charges et le paiement du client une ressource. Les plus futés ont établi une carte de la circulation de la monnaie qui change d’appellation suivant son usage. Démontre si besoin était que nous tournons en rond, et que la quantité de monnaie disponible permet sa souplesse, ce circuit acquiert ainsi des valeurs différentes et forme un effet ressort.

Nous savons aussi que sa souplesse comporte des limites et parfois il casse, ce sont les crises.

A la cassure, nous appliquons une « soudure », et le ressort retrouve son élasticité.

Mais nous sommes bien d’accord, c’est toujours un ressort, nous ne l’avons pas transformé en un élastique

Ce modèle s’applique au monde industrialisé, y compris dans les pays communistes.

 Il a, on peut le noter au passage, atomisé le don, qui lui-même est devenu source d’exonération.

Avec ce système nous pouvons dire que la gratuité a disparu.

 

Nous pouvons comprendre que pour développer notre activité sociale, il faut compter notre activité économique, afin ne pas échanger un yacht contre une sucette par une appréciation subjective.

Mais nous pouvons aussi comprendre que cette comptabilisation modifiera notre appréciation subjective et la normalisera sur une échelle standard, résultat d’un modèle clos qui est le plan comptable, avec sa litanie de mesures analytiques ; nécessité me direz-vous certes, mais

modèle clos tout de même, modèle cancérigène car si vous avez une appréciation subjective il la standardisera, il la formatera à son image.

 

 

 

 

Nous pouvons comprendre que si de nos contacts avec le monde nous en retirons une perception et une vision singulière, si ceux-ci ne sont pas compatibles avec le modèle standard, nous serons rejetés jusqu'à ce que celles-ci soient standardisées par lui.

Pire nous instruisons ses propres gardiens, qui une fois formés deviennent ses meilleurs agents. Nous les choisissons même pour leurs compétences, tel DSK.

C’et un peu comme si un prisonnier instruisait son gardien et qu’ensuite il lui demande la liberté.

 

Toute notre activité cérébrale, bâti les raisonnements dont la preuve de leur exactitude ne dépend que de la «raison ». Une raison qui nous fait considérer la vérité comme la non-contradiction d’un système de jugement, comme la contradiction des opinions, comme la régression à l’infini «prouve ta preuve », comme postulat invérifiable, comme «un cercle vicieux » (le di’allêlôn : Les uns par les autres), comme opinion relative, comme vérité expérimentale, comme herméneutique (sens caché). Toutes formes de vérité que nous utilisons à notre convenance pour justifier nos innovations.

 

Les modèles clos sont le fruit de nos sens que la raison structure comme reflet inexact de ce que nous pensons vrai, applicable à tous.

 

Tous ceux qui s’en feront le guide de leur existence sont condamnés au suicide altruiste, car individuellement ils formeront un groupe uniforme qu’ils maintiendront, inconscients et incapables de comprendre que ce qu’ils prennent pour leur propre existence n’est que leur formatage au groupe.

L’avenir nous apprendra peut être à faire cohabiter différents modèles, comptables économiques, fruit de la diversité qui nous habite suivant les territoires où nous naissons.

Pour le moment nous avons à solutionner les oscillations de notre ressort qui absorbe tous les modèles.

Journaux et médias nous disent comment penser et les marchés dirigent les états, il ne nous reste que le choix d’élire nos « tyrans » ou de s’abstenir.

 

Je pourrais résumer notre difficulté comme cela.

Avec une monnaie forte, l’on achète tout à l’extérieur. Avec une monnaie faible, nous produisons tout, le ressort est la déclinaison entre les deux.


La question est comment trouver une source de revenu si j’achète tout à l’extérieur, ou si je produis tout.

 Réponse modifier la notion de valeur travail sur laquelle repose nos existences.
Ce n’est donc pas une question de mécanismes économiques, mais une question philosophique.
Tous les systèmes clos conduisent au suicide altruiste, qu’ils soient économique, politique, religieux. Pouvons-nous y échapper, l’éternelle question.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 21 Décembre 2010

 

 


 

Parfois surgissent des informations surprenantes dont j’aimerais connaître le fil de leur apparition.

Au JT de ce soir 20 12 2010, un reportage rappelait que les employeurs utilisaient le service de médecins généralistes pour effectuer des contrôles d’arrêts maladies dans la chasse contre les abus.

La démonstration d’un médecin en action chez un salarié en arrêt maladie d’un an,en été donné, montage ou réalité ?

Il ne me viendrait pas à l’esprit de faire entrer la télé pour cela, la suite du reportage expliquait par la bouche d’un chef du personnel l’utilité de cette pratique et le phénomène dissuasif chez les salariés sans réelles maladies, et énumérait ensuite quelques entreprises y faisant appel telle la SNCF, AREVA.

 

Sous l’aspect d’authenticité il ne peut y avoir discours plus nauséabond.

 

Le reportage précisait que les caisses d’assurances voyaient cela d’un œil favorable et qu’un décret prévoyait qu’elles pouvaient tenir compte de l’avis d’un médecin au service de l’employeur pour suspendre les indemnités journalières. Là est effectivement le point essentiel.

 

Les temps changent et les discours abusifs répétitifs portent leur fruit, ils s'encrent et ouvrent la porte à l’arbitraire patronal.

 

Ce sujet n’est pas une nouveauté, j’ai même dans les années 78 pu en mesurer la nocivité.

Mon entreprise avait mis en placer un système d’incitation financier visant à diminuer le taux d’absentéisme maladie et d’accident du travail.une prime basée sur les cotisations AT récompensait les ateliers et le personnel se la répartissait.

Très rapidement l’ensemble des salariés commencèrent à regarder d’un mauvais œil ceux qui avec juste raison était en arrêt de travail ; très rapidement des gens malades au travail se distinguaient, je ne parle pas d’un coup de fatigue passagère ou de petits bobos, et les cahiers de déclarations d’accidents se boudaient.

 

Nous étions rapidement passés d’une lutte contre les abus estimés et les accidents du travail à une chasse aux arrêts de travail perçus comme des tires au flanc.

Je dus alors avec les services de la caisse primaire et de la CRAM, faire abandonner ce mode d’incitation financière, sur le principe que l’accès aux soins sous tendait que l’on ne pouvait par un moyen d’incitation financière empêcher ou dissuader un salarié de se faire soigner.

 

Nous savons que sans cesse  circule un certain nombre d’appréciation sur les abus existants, mais nous savons aussi que la part de subjectivité est plus grande que la réalité observée.

Même parfois que la rumeur, comme l’effet loupe télévisuel, amplifie la réalité, et que la dénonciation en ce domaine ne fait pas défaut.

 

Naturellement l’organisme veille par ses agents de contrôle et ses convocations devant les médecins contrôleurs. Bien entendu le résultat est à la hauteur des personnels disponibles, mais surtout il ne tient pas compte de l’abus subjectif, dont nous faisons gorge chaude car il fournit d’excellents boucs émissaires sur des réalités factuelles, et explique toujours les trous de la sécu.

Ceci ne serait pas plus grave si nous ne débouchions pas sur des organisations arbitraires au service des seuls employeurs, et que l’employeur ne veuille substituer son estimation subjective à l’appréciation du médecin traitant, pariculièrement sur les affections psychologiques

Dans le reportage, le cas de ce salarié travaillant dans une société de sécurité, société qui ne se caractérisent pas par le respect de la législation dans leur ensemble, ne constituait pas une gène pour son employeur compte tenu de la facilité donc disposent ceux-ci pour palier à leur remplacement et même en faire une cause de licenciement.

 

Il faut tout de même avoir à l’esprit que les employeurs et les salariés siègent à parité dans tous les organismes de sécurité sociale, et de tout temps ils sont tombés d’accord, malgré des oppositions de ne pas confier à des organismes arbitraires ses contrôles.

 

Ceci n’a pas empêché des employeurs d’en mettre en place, mais cela n’avait pas force d’opposition dans les caisses.

 

Dans les caisses si un contrôleur vous considérait comme consolidé, l’assuré pouvait faire appel de la décision et bénéficier d’un autre contrôle.

 

Dans le cas d’un contrôle par un généraliste payé par l’employeur rien de cela.

Le reportage retransmet les conclusions du docteur : « ce monsieur a subit une intervention ombilicale depuis un an, son ventre est souple il peut reprendre le travail, s’il ne veut pas il n’a qu’à donner sa démission ».

La messe est dite. En une phrase il a dévoilé sa mission. Pas de place au doute, pas de place pour le diagnostic de son confrère, voila quelqu’un de bien, il chasse les abus, et par décret le gouvernement étend sa validité aux caisses.

 

nous ne pouvons nier qu'en cette époque délétère où l’on chasse le boucs en lavant plus blanc pour épurer tous les profiteurs réels ou imaginaires, le discours passe et est même applaudi avec un crachat d’opprobre sur l’organisme de sécurité sociale.

Serait-ce le point départ de la remise en cause de cet organisme, maintenant que les salariés sont encore sous l’éteignoir de l’échec sur les retraites.

 Le reportage interrogeait les représentants de l’ordre des médecins désapprouvant le principe de ces contrôles arbitraires.

Je regrette que nous n’ayons pu avoir l’avis des salariés par une organisation syndicale les représentants, il est vrai que ce qu’ils veulent n’intéressent pas le gouvernement.

 

 

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Publié le 15 Décembre 2010

 

 

 

 

 

 

Dans ce soir ou jamais consacré à la rigueur, y était invité Bernard Stiegler philosophe et directeur de l’institue de recherche et d’innovation.

 

Dans une discussion parfois cacophonique, il a pu à deux reprises poser clairement et succinctement la problématique face à laquelle nous sommes, la fin du capitalisme construit sur le consumérisme, dans la ligne de ce que nous avons appelé le fordisme.

Nous somme passé de la notion de consommation facteur d’un développement de bien être produit d’une demande à une consommation de production source d’emploi et de ressource exigeant la production de  bien jetable et renouvelable.

Pour lui son incidence se répercute dans le champ des relations sociales  transformant celles-ci sous sa pression en relation jetable.

Ce fut la valse des divorces par exemple, le développement de la précarité et de la flexibilité ce sont les interactions inévitables.

Arrivé à son apogée, c'est-à-dire en surcapacité de production dans les états riches, le capitalisme qui concentre les capitaux grâce au plan comptable dans quelques structures et fonds financiers, se cherchent par ses capitaux disponibles une consommation virtuelle au travers de l’endettement et des placements financiers. Ces masses de monnaies importantes, faute de grands projets d’investissements capables de maintenir une croissance sur des activités durables, se jette dans la spéculation.

Et nous savons que l’excès de monnaie se détruit par l’explosion de bulles, et que la paralysie de l’économie se cherche des zones d’expansions par la colonisation et la guerre.

 

Ceci dit, le plus surprenant était le décalage entre Stiegler et les autres intervenants, particulièrement avec Philippe Manière consultant, Stiegler tourné vers l’avenir, Manière penché sur son présent.

 

Il est naturel que de leur activité en découle une vue du monde divergente, mais à l’évidence seul Stiegler avait la capacité d’entendre les autres, et s’il ne déniait pas la nécessité de s’occuper du présent, il en disait que celui-ci représentait une catastrophe future si nous n’avions pas compris que le consumérisme ne représentait plus le futur, et peine perdu de lutter contre la spéculation si nous n’étions pas capable de trouver à ces masses financières un investissement social (j’entends le travail qui débouche sur une activité sociale) par de grands projets, au-delà de nos classiques, qui exigerait d’être monétisé.

 

Je rejoins totalement Stiegler dans son analyse, pour ceux qui lisent mes articles, j’ai souvent évoqué la nécessaire transformation du capitalisme, le choix d’une activité durable et le développement de nouvelles sources de revenus, comme l’enseignement pour adulte rémunéré.

Manière lui en est encore resté à l’axiome d’Adam Smith qui est devenu obsolète pour tracer le futur.

 

 

Dans un essai de 1999 après avoir indiqué que nous retirions les biens faits de notre existence du Savoir, je fais le constat qu’il est en panne dans sa distribution en créant une fracture entre ceux qui en disposent pour être capable de lire la complexité du monde et ceux qui n’attendent de lui que le moyen de produire et de consommer le consumérisme.

 

Or tout système trouve un terme, nous sommes dans celui du consumérisme, certes ce n’est pas pour demain, car avant ils nous faut épuiser toutes les ressources, mais nous allons être assez nombreux pour cela.

Par contre les cerveaux disponibles pour sortir de cette fin programmée sont l’apanage que de quelques uns. Nous les trouvons surtout chez nos élites, mais dans tous les niveaux de la classe sociale, ce sont ceux qui poursuivent leur enseignement soit par des systèmes de formation soit de manière autodidacte.

Parmi c’est cerveaux, certains essaient de trouver dans les systèmes qu’ils ont mis en place, leurs pérennisations parce que leurs pouvoirs se sont élaborés autour, et proposent des solutions par les modèles qui ont créé les maux dont nous nous plaignons, fracture sociale, chômage, délinquances, inégalité des revenus, dettes exorbitantes, insécurité.

Ils s’enferment de fait, dans une organisation déterministe par une immensité de réglementations qui les asphyxiera, et ils en mourront ou cela explosera, car il y a dans ce domaine comme ailleurs, non une vérité, mais un seuil de tolérance qui ne se décrète pas.

 

D’autre essaient d’innover, et il y en a sauf que personne ne les écoute. Ils n’ont que peu d’audiences, si ce n’est que ponctuellement ou en lisant des revues spécialisés à hauteur de tout juste 3% des citoyens

La démocratisation de l’enseignement interrompu depuis une quinzaine d’années constitue un handicap majeur, car elle est une clé pour comprendre le monde, qui véhicule une quantité d’informations exponentielles. Ne pas en disposer nous exclu de l’évolution et fait de nous des freins réactionnaires et conservateurs. Ne pas à confondre ceci avec ceux qui considèrent que l’évolution est renoncer à des avantages sociaux et de bien être acquis, parce que les masses monétaires considèrent que ce n’est pas un secteur rentable mais une charge, sauf pour ceux qui en vivent à titre privé. Souvent cet amalgame est fait pour inciter a la rigueur et d’ailleurs Manier la parfaitement utilisé avec des justifications valables que nous lisons et entendons tous les jours, mais elles ne sont valables qu’au regard du modèle capitaliste.

 

Alors de fil en aiguille par une succession d’observations m’a germé l’idée de faire du développement et de l’acquisition du Savoir une source de revenu pour atteindre deux objectifs. Accrocher les populations à la complexité du monde présent, et nourrir d’information les cerveaux humains, parce que nous savons que toutes information recueillies réorganise la penser et qu’il germera forcément dans le cerveau de certain l’imaginaire de demain.

La mise en place de ce que j’ai appelé un enseignement rémunéré pour adulte actif ou non complémentaire de l’activité productive ne présente aucune difficulté particulière que nous ne soyons capable de réaliser.

Nous sommes capables de bien plus difficile que cela.

Sans m’étendre sur l’aspect psychique, l’aspect industriel, entre la construction d’universités pour adulte, la formation d’animateurs enseignants, les fournitures de fonctionnements, l’estimation minimale s’élevait à 1500 milliards d’Euros.

Sur le plan des rémunérations l’inscription à ces enseignements ouvrerait droit à une rémunération permettant à un adulte sans revenu de vivre décemment. Sans aller plus loin.

C’est une porte ouverte aux investissements et une solution partielle à la délinquance

Ceci est un exemple de rupture avec le consumérisme.

Un autre, la lutte contre la pollution dans le circuit marchand traditionnel se trouve confrontée, non à notre savoir faire, mais au surcout de sa mise en place revendu à une clientèle toujours à la recherches de prix bas. Ce paradoxe que nous connaissons est certes un moteur d’innovation, mais aussi un frein aux situations d’urgences, or nous sommes dans l’urgence, tant au niveau de la production des énergies à partir du nucléaire, à parti du pétrole, à partir de toutes les particules en suspension, et de la pollution chimique.

Impossible de faire face à cela à temps sur la base de nos structures de comptabilisation actuelle. Il faut donc sortir un certains nombre d’activité dépolluante de ce modèle  et y adjoindre un modèle comptable parallèle et complémentaire en comptabilisant une activité économique de sauvegarde de la vie non commercialisable, mais source de consommation créatrice d’emplois et de revenus injectables dans l’économie

 

Pour réaliser cela il nous faut sortir du schéma capitaliste, en sortir n’est pas le détruire, n’est pas détruire les aspects positifs, paradigmes de nos propres comportements, car en le détruisant nous détruirions également l’homme.

Aussitôt il reconstruirait les mêmes modèles sous une autres appellation, mais le compléter pour que les « vices » qu’il développe ne soient pas suicidaires.

 

Ceci ne peut pas venir du marché, mais d’une décision politique, cela ne peut venir que d’une vue à long terme d’une vision du monde basé sur la perception de la réalité présente et de notre imaginaire en quête d’Eden.

 

C’est deux exemples ne sont pas des utopies nous avons les moyens techniques et humains pour les réaliser. Leur seul handicap est leur monétisation que refuseront tous ceux à qui nous avons confié le pouvoir, car ils le retirent du consumérisme y compris les citoyens qui le réclament à grand cris car ils y sont accros.

 

La subsidiarité de cette absence de projet est que devant le consumérisme qui change de place pour continuer ses excès ailleurs plutôt que de s’encrer dans la consommation des populations, nous nous ne vivons qu’autour du risque, c’est lui qui rythme nôtre existence et c’est lui qui perdra la démocratie, car nous en avons fait un substitue au consumérisme dont il est en parti la conséquence.

Alors devant tout cela j’ai trouvé Stiegler un peu seul comme un homme d’un autre monde.

Nous sommes loins des harangues de Marine le Pen et du commerce de la mort del’UMP.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Décembre 2010

 

 

En ce moment de part ses prises de position et ses déclarations, la potentielle présidente du front national se montre une digne héritière.

S’il est regrettable de voir toute la presse en faire ses choux gras, comme si nous étions devant une déclaration exceptionnelle, qui n’est qu’une harangue de plus à destination de tous les xénophobes et racistes, qui commencent à se faire nombreux y compris en l’Europe..

 

Ceci devrait mettre en alerte tous les démocrates. Non les déclarations de Marine le Pen ou autres, il n’y a aucune nouveauté, ci ce n’est le fait qu’après les événements que nous avions vécu en 2002, nous nous retrouvions devant la même situation, comme si depuis rien ne c’était rien produit.

 

Il en ressort au moins une indication c’est que la politique des gouvernants depuis lors n’ont rien changé à la condition des citoyens.

Cela démontre  l’erreur de l’UMP et l’incurie de ses parlementaires qui ont cherché leur salut sur le terrain miné de la xénophobie qui élève des boucs émissaires en ennemie de l’intérieur et ouvre la voix au fascisme.

 Il ne s’agit pas de dire que l’UMP est devenu l’égale du FN, mais ce qui les unis et d’avoir ciblé le même électorat. Nous devons bien reconnaître à ce jour, qu’après avoir perdu sur le terrain économique, après avoir perdu sur le terrain financier, ils sont entrain de perdre sur le terrain sécuritaire.

Terrain qu’avait privilégié notre président depuis qu’il était ministre de l’intérieur pour asseoir son élection. Comme l’écrit Koustouzis ils ont semé et le FN récolte.

 

Dire que nous glissons vers la fascisation n’est pas surfait, qu’elle ressemblera à celles que nous connaissions, certainement pas, et c’est cela le point difficile, car l’on peut être attaché a sa nation sans être un nationaliste, l’on peut être attaché à son identité sans vouloir qu’il n’y ait que des copies conformes, et ainsi de suite.

Un des critères essentiels est de rechercher comment nous construisons des ennemies de l’intérieur qui deviendront les futures victimes.

Il se construise par un long processus qu’il n’est pas donner de saisir car l’on ne porte pas un regard de l’extérieur sur nos comportements qui y conduiront.

La nation et l’identité en sont le ciment, car ils exigent l’homogénéité des citoyens et rejette de fait toute autre culture, ce rejet peu se formaliser par la xénophobie et le racisme.

C’est à ce titre que nous les pénalisons.

 Or en ces périodes de difficultés économiques, ce qui c’est appelé la préférence nationale, n’est qu’une hiérarchie sociale  qui reçoit un écho, et l’étranger et l’ethnique ne sont pas les biens venus avec tous ce qui se rattache à eux de prêt et de loin.

Alors c’est par là, que s’obtenir l’adhésion populaire par des techniques démagogiques, (comme celle qui fait la une), et le populisme dans son acception négative qui consiste à abuser de la peur et de l’ignorance des populations.

Dans le même temps il s'agit autour de cette adhésion de mobiliser autour de valeurs comme le patriotisme, les idéaux de « rénovation » nationale et de pureté qui rejette les autres, croire, obéir, combattre deviennent des valeurs.

Analyser et critiquer devient de l'insubordination, les difficultés de la vie de la dangerosité. Il est donc nécessaire de faire naître un sentiment d'urgence, de désigner un ennemi commun cherchant à détruire le collectif et contre lequel le groupe tout entier doit se mobiliser.

 

Une fois qu’il est désigné la mobilisation s’organise autour de lui, et permet de réprimer sévèrement sans perdre la caution populaire.

Alors si vous remémorer notre vie depuis 2000, il serait bien curieux de ne pas y retrouvé cela mis en œuvre par l’UMP.

Mais pour ceux qui ont les moyens de faire des analyses plus pointu, la disparition de la gauche socialisante et son poids sur la vie politique à laissé la place libre à ce développement et ses substitues y ont concouru en ne pouvant pas apporter de solutions durables aux difficultés économiques qui est aussi le terreau des inquiétudes.

Mais il serait injuste de laisser de côté le concours qu’apportent les médias en recherchant au travers de cette évolution des buzz qui démultiplient la réalité, par vénalité ou collusion politique.

 

 

  

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Décembre 2010

 

 

2012 cela promet de royales empoignades sur la sécurité, déjà certains marquent leur territoire.

Rien de bien nouveau d’y retrouver ceux qui travaillent sur la peur des français qu’il s’agisse du FN ou de l’UMP, et j’ai bien peur que dans l’escalade du verbe et de la joute verbale le PS n’y soit entrainé.

La nouveauté dans notre pays est que sous l’effet d’une augmentation des crimes et délits, je rappelle quelques chiffres :

 Les crimes et délit sont passés de 1.136 millions en 1970 à 3.579 millions en 1985 soit une évolution de 310%. Ensuite le nombre se stabilise autour de 3.600 millions, avec un pic en 2000, à 3.772millions, et une inflexion en1990 à 3.494 millions.

Maintenant regardons l’évolution du chômage

Le nombre de chômeurs, 502 milliers en 1970 à 2.500 millions, soit une évolution de 100.4%. Ensuite leur nombre oscille autour de 2.600 millions plus ou moins avec deux pics à 3.000 millions en 1993 et 2004, et deux inflexions en 2001, 2.110 millions et 2008, 2.200 millions. 

Il saute au regard sans être un grand analyste la corrélation qu’il y a entre les deux.

s’il n’est pas anormal que ce fsoit un sujet de préoccupation pour les gouvernants, l’on ne peut pas dire que son traitement fut empreint de sagesse et de clarté.

Bien au contraire ce fut le sujet d’une escalade de mesures liberticides qui ne se justifient pas à la vu des chiffres, mais qui correspondent à un sentiment d’insécurité amplifié par deux phénomènes, le traitement médiatique et la perception des actes d’incivilités  propre à la couleur ou l’identité marquée de leur auteurs.

De ce phénomène en a surgit un amalgame dù au 11 septembre 2000, qui fut un accélérateur, du genre, Ben Laden est un terroriste barbu et musulman, tous les barbus et les musulmans sont des terroristes. De cet  excès il en est ressorti une crispation qui a enlevé toute sérénité au traitement social et judiciaire des comportements asociaux, car c’est comme cela qu’il faut les appeler, car ce que nous condamnons aujourd’hui demain ne peuvent plus l’être, tel l’IVG qui n’est plus punissable.

Si c’est comportement asociaux donnent lieu, à ce que nous appelons des organisations mafieuses ou criminelles structurées pour assurer leur pérennité, elles représentent une permanence dans toute société, qui en se réglementant, construit des interdits qui seront inévitablement transgressés, volontairement ou non à tord ou à raison. Déterminant des seuils qui vont de l’incivilité, à la délinquance et au crime.

Jusqu’aux années 2000 n’était pas apparue une notion qui a fait son chemin grâce à la peur, qui est la dangerosité. Difficile dans notre droit de séparer la dangerosité du fait, mais petit à petit par une action concerté des pouvoirs publics, et de la presse volontaire ou non, notre vie c’est vu rythmé par le fait divers.

Produit d’une réalité socio économique, comme l’indique la comparaison de l’évolution des crimes et délits et du chômage, qui en se répétant quotidiennement constitue une véritable manipulation et un conditionnement collectif de la population, et a assis la notion de dangerosité

Dire ceci ne signifie pas vouloir laisser les actes asociaux se pérenniser, mais observer que cette pratique vise au traitement émotionnel de ces actes qui ne sont plus de nature à offrir l’équité nécessaire à l’application du droit et à l’acceptation des punitions, et engendre des rancœurs et des désirs de vengeance.

Alors nous nous définissons des ennemies de l’intérieur, nous ne cherchons plus une justice mais leur élimination, et compte tenu de la composition sociologique de notre pays se développe la recherche de boucs émissaires représentant la dangerosité dont il faut s’absoudre.

Ainsi notre droit a évolué en faisant entrer la notion de dangerosité détaché du fait. Il y a là un délire incommensurable. La vie sur notre planète est une chaîne de prédation et quand nous naissons nous naissons avec cette capacité d’aller prendre ce dont l’on a besoin pour vivre, c’est seulement notre éducation qui fait de nous un être qui refoule ses pulsions pour développer la sociabilité, et construit le citoyen honnête.

Naturellement suivant les conditions dans lesquelles il vit et comment il s’insère au groupe par l’activité sociale qui offre une indépendance économique, et utilise ses pulsions pour le bien être de la collectivité, ses atavismes ne ressurgiront pas plus que ce que l’on peut attendre d’une perfection qui n’existe pas.

Nous pouvons donc comprendre que soumettre en permanence les citoyens à une pression médiatique par stratégie politique posera à cour terme de graves problèmes puisque la perception dépasse la réalité.

Alors se pose deux approches du traitement des actes asociaux la prévention et la sanction, les deux ne peuvent être séparé, mais le plus important demeure de comprendre la source des actes asociaux faute de ne pouvoir les tarir.

Et là les approches divergent d’une manière générale, les politiques de « droite » ont tendance à pratiquer la politique de l’ennemie public et pratiquer l’élimination par la dissuasion en augmentant les peines. Nous sommes assuré de la réalité dissuasive de la peine, mais également qu’elle ne peut être une assurance d’efficacité, les chiffres que je donne le démontre. Sans faire appel à eux notre histoire démontre que ce n’est pas seulement l’organisation punitive qui fut la source de la diminution des crimes et délits, mais la capacité d’individuation pour s’incérer dans le groupe sans disparaître sous un communautarisme.

Or cette individuation est devenue individualisme et le ciment de liaison qu’est la république c’est vu supplanté par le besoin de consommation autour duquel s’organise notre vie et qui nous donne un but.

Nous ne pouvons donc être surpris de voir la délinquance croitre entre 1970 et 1985, car ce fut en ces années que c’est développé la société de consommation construite sur l’individualisme.

Les citoyens ne sont pas subitement devenus asociaux, et les immigrés que nous avions  été chercher devenus fous, et tous ceux qui immigrent depuis, ne viennent pas pour commettre des crimes et délits, mais pour fuir la misère comme nous l’avons fait en son temps en immigrant aux Amériques.

Alors quid de tous ceux qui vous présentent tous ces humains qui tombent dans l’illégalité comme de dangereux ennemies dont il faut se défaire.

Si la réalité nous dit qu’il y en a plus de violence, le discourt pour y apporter une solution est suicidaire.

Je m'en explique.

Nos impulsions sont présentes et ne sont pas toutes criminelles puisque ce sont elles qui définissent ce qui l’est ou non en motivant nos désirs définis comme convenables. Ainsi nos compulsions d’achats  qui reposent sur le développement de l’individualisme privent ceux qui n’en auront pas les moyens d’y accéder, alors qu’en permanence pour nous assurer des emplois et les ressources qui vont avec, nous incistons sur la place sociale que donne la capacité de consommer, et corrélativement, elle développe des frustrations chez ceux qui ne le pourront pas.

Nous savons aussi que les frustrations sont fondatrices, mais aussi que tous n’y résistent pas, d’autant plus, s’ils ont reçu une éducation ou une absence d'éducation qui n’en font pas des individus soumis.

Nous savons que 70 à 80% des citoyens permettent par leur acceptation de la contrainte volontaire de stabiliser la société.

Mais nous savons aussi que la capacité de transgression en assure son évolution.

Aussi cette capacité de transgression nous la retrouvons sous deux aspects.

Celle organisé en droit d’opposition, les partis, les organisations syndicales, après qu’elles fussent criminalisés, et celles des francs tireurs qui se démerdent dans des organisations mafieuses, individuelles ou structurés comme le commerce de la drogue.

Nous pouvons donc comprendre qu’il nous sera impossible même avec les pires peines avec les pires supplices, qui souvenons nous ont existé,  d’empêcher la Nature, ou Dieu (par provocation) de générer des hommes ayant la capacité de transgression, puis qu’elle est une condition essentielle, dans tous les domaines, à l’évolution.

Ceci ne signifie pas qu’il faut laisser faire les actes qui nuisent à autrui, qui lui cause du tord ou le tue. Cela signifie qui ne faut pas croire que la pratique de l’élimination est Là solution, elle n’est qu’un moyen transitoire qui doit être suivit d’un traitement des sources qui l’ont engendré.

Or c’est seulement sur la pratique de l’élimination que se situe le pouvoir actuel en ayant accru les mesures prisent à partir de 2000, sans avoir fait reculer les actes asociaux développés depuis 1985.

Sauf en ayant fait essentiellement de la communication, tant pour ceux qui se ventent de l’avoir faite reculer, souvent d’une année sur l’autre de quelques milliers ou centaine de milliers sans que pour autant la population ne le perçoitve, car la permanence de la litanie journalière des faits divers leur rappelle le contraire et développe un sentiment d’inefficacité des services de police et de la justice.

Que ceux qui le fustigent se recul sur l’accroissement des actes asociaux autour du même moyen par d’identiques pourcentages de variations. Dans les fait nous sommes installer dans une permanence d’actes asociaux que j’ai situé autour de 3600000 qui indiquent la conséquence de deux fractures une sociale une aggravation de la pauvreté, (pas de la misère, même si certains y sont), l’autre intellectuelle.

Naturellement les deux se cumulent et multiplie les effets.

L’immigration et ceux qui dégringolent dans l’échelle sociale par la perte de leurs emplois de manière durable se retrouvent rejetés dans les banlieues des villes dans les quelles s’assemblent déjà les derniers arrivant en quête de prendre une place libre qu’ils trouveront, pour peu, qu’ils ne soient pas trop exigent, et se glissent dans tout les activités précaires qui ne les sortirons pas des ghettos où ils se trouvent. Nous avons vu ce problème se développer, tous entendu tous nos dirigeant dire s’y attaquer par des politiques d’investissements sans aucun résultat que le maintient du statuquo qui ont donnés lieu comme pour les actes asociaux à des débats sur les variations de quelques pourcent.

Durant toute cette période dans ces ghettos des enfants sont nés et aujourd’hui ils sont les acteurs de nombreux actes asociaux qui vont des incivilités aux délits et aux crimes.

Naturellement dans ces millions d’actes asociaux nous y trouvons aussi ceux commis par des cols blancs. La litanie de ceux-ci ne fait que rarement la une s’ils ne touchent pas des hommes politiques, mais ils développent le sentiment d’être toujours blousé, et dans nos achats pour nous protéger nous avons élaboré une quantité incroyable de règlementations.

Politiquement ceci c’est traduit par une abondante suspicion permanente de connivences, de collusions d’intérêt entre des groupes et des hommes politiques minant la confiance nécessaire, nous l’avons vu avec le H1N1.

Le choix du pouvoir de construire son action politique sur l’efficacité de la lutte contre l’insécurité, leur a fait ressortir régulièrement une affaire émotionnelle et donner parfois à la loi le nom de la victime, ce choix a créer une focalisation dangereuse en ne permettant jamais un débat d’information sur le fond, si ce n’est régulièrement de ressortir au cours de certains débats des spécialistes toujours partisans de l’élimination, manière de rendre illégitimes ou angéliques toutes autres approches.

 

Pourtant toutes les analyses démontreraient l’échec de la méthode éliminatoire, voire même sont danger dont l’eugénisme et les camps de la mort furent deux applications incidentes, et n’écarte pas qu’à notre tour nous y refaisions appel.

L’impact politique que nous pouvons mettre au crédit de ce pouvoir, c’est que le PS souvent enclin à une approche sociologique du traitement des méfaits, semble se rapprocher du principe de l’élimination pour ne pas à coup sur être éliminé, sans combat, du jeu politique.

Ou peut-être la lucidité qu’ils n’arriveront pas eux aussi à faire reculer les crimes et délits car ils n’ont plus d’actions sur les conditions qui ont prévalu à leurs développements, un ne pas pouvoir faire reculer le chômage, deux ne pas pouvoir arrêter l’appel de l’immigration, trois ne pas pouvoir relacer la croissance.

Effectivement toutes les actions en ce domaine sont vouées à l’échec.

L’espérance que portait l’UE est parti en fumé, la capacité de production des pays du Bric détruit des emplois chez nous, et dans le même temps la population croit, avec elle la capacité de consommation des ces états, (mêmes si elle est heureusement limité), alors que la pauvreté  et là la misère des états d’Afrique sont nos pourvoyeurs de l’immigration et font grossir le nombre de personnes qui se pressent à nos frontières. Il est illusoire de pouvoir arrêter ces phénomènes engendrant la compétition pour la rareté, qui fera donc exploser la recherche de solutions illégales, ou accroitre les états policiers, en risquant le glissement vers la dictature qui en découle toujours.

Souvent le canada est donnée en exemple de contrôle du flux migratoire, avec les mêmes frontières tout le monde en ferait autant, traverser la mer et l’océan sont deux choses différentes et c’est dans ce se genre de comparaison que nous pouvons mesurer la fracture intellectuelle qui sépare les citoyens en bonne partie par une information émotionnelle qui limite leur capacité à s’informer et disposer de discernement, non pour choisir forcément le candidat du parti opposé à leur conviction, mais pour ne pas élire dans leurs partis des hommes qui surfent sur la manipulation des informations.

Les conséquences de l’évolution de la situation économique et intellectuelle, que j’ai essayé de résumer par grand trait, à eu l’incidence de créer la troisième fracture celle des citoyens envers les politiques et les élites. Ce fut le constat des élections régionales.

Loin d’en retirer une leçon le gouvernement  renforce sa ligne de conduite, et continu de développer le terrain se l’insécurité en chassant sur les terre du FN seul moyen de pouvoir se refaire réélire en reconduisant la situation qui a battu Jospin.

Nous n’aurons donc d’ici 2012 qu’un accroissement des débats et événements sécuritaires qui feront oublier les déconvenues sociales, car aucun parti n’a les moyens de l’imposer.

Biologiquement mous éliminons par une molécule les souvenirs qui s’encrent le moins pour laisser la place à d’autres.

Les souvenirs s’encrent par l’émotion ou la répétitivité, nous lisons cent fois un texte nous le saurons par cœur.

 donc cela fait des années que tous les jours la télé nous répètent que les faits divers sont synonymes d’insécurités, et de temps en temps nous avons un débat politique et une information importante, tous les jours nous avons la météo, le zodiaque.

Il ne faut donc pas être surpris de voir l’intérêt que nous portons à une chute de neige, nous rebondissons instantanément et suivons avec intérêt le conte que l’on nous élabore.

Par contre une intervention comme celle de Brice Hortefeu dernièrement n’a aucun rebondissement chez beaucoup de citoyens que celui correspondant à la récurrence d’information des faits divers.

C’est ainsi que ce qui est le plus grave, la remise en cause de l’indépendance de notre justice, passe inaperçu.

Essayer donc d’imaginer ce qu’il peu advenir d’un pays qui n’a plus confiance en ses élites, qui n’a plus confiance en ces hommes politiques qui n’a plus confiance en sa justice.

Je ne vais pas définir des responsabilités, nous sommes tous des acteurs de cette dérive, par le maintient d’une capacité d’ignorance qui n’est plus compatible avec l’évolution d’un monde ouvert, plus compatible avec les technologies de tous les dangers et de tous les « miracles », plus compatible avec les exigences de la res publique, avec les difficultés à venir.

Cela peut paraître anodin mais l’abandon de la notion d’imputabilité de notre droit qui est passé à la notion de dangerosité qui a envahi tous les domaines, nous conduira sur la voie de la fascisation et du totalitarisme par les plus honnêtes des citoyens.

Nous avons des barrières morales à franchir pour apporter des solution à l’insécurité, la lutte contre les réseaux de drogue sera toujours un coup d’épée dans l’eau car ils ne feront que se reconstituer.

L’on peu se faire de la pub sur des prises pour flatter l’action et l’efficacité de la police comme Solution, j’ai essayé d’expliquer  qu’au-delà de sa nécessite l’on ne peu attendre d’elle là Solution. Donc c’est en faisant cesser ce trafic que l’on peu y parvenir.

C’est donc de lever l’interdit, mais en réalité nous n’aurons fait que déplacer le problème ce trafic génère des ressources de consommation pour ceux qui s’y abandonnent.

S’ils sont privés de ressources et qu’ils n’en reçoivent pas par le travail, ils n’en conserveront pas moins leurs capacités de transgression et trouveront d’autres sources.

Si nous voulons résorber les crimes et les morts qui en découlent, il faut lever l’interdit au risque de créer d’autres dépendances.

Mais la solution ne peut pas, ne pas tenir compte de la réalité sociale.

Ainsi si nous faisons de ce sujet un choix politique, nous nous serons lamentablement plantés, puisque sa solution ne se trouve pas dans la répression policière, mais dans l’indépendance économique. Et tous ceux qui nous aurons expliqué que cette orientation est une vue angélique nous conduiront dans l’impasse et une frustration permanente, dont j’ai dit qu’elle était fondatrice et en l’espèce elle tuera la démocratie pour la dictature.

Elle tuera la démocratie avec l’aide de ceux qui sont chargés de nous protéger, la police ou les force de police à qui l’on confit la mission d’éradiquer la violence et qui constate qu’elle ne fait que se renouveler, pas de quoi être motivé alors l’on peut comprendre qu’elle s’en prend à la justice qui en appliquant le droit, libère des flagrants délits ou incarcère préventivement devant chaque situation tandis, que la population réclame une anticipation du jugement au nom de la dangerosité.

Elle fait fit des lois qui préservent notre liberté et la situation anormale, est que ceux qui sont chargéss de sa garantie, le pouvoir, pour assurer leurs réélections sont prêt à perdre la république.

Je conclurai avec ce que disait le professeur Giudicelli-Delage lors d’un colloque au collège de France.

« Le droit pénal est rongé de l’intérieur comme à ses confins dans une identité incertaine qui le délimite mal d’autres branches. Le droit pénal de l’ennemi  vise tous les individus perçus comme dangereux. La contrainte porte sur une dépersonnalisation plus ou moins forte car la culpabilité est réservée aux citoyens susceptibles de s’amender. La dangerosité quant à elle interdit toute attente de rétribution. Le droit pénal de l’ennemi est un droit d’exception, le procès équitable étant un droit du citoyen, pas de l’ennemi. Les arguments en faveur de tels procédés sont connus : l’Etat qui veut assurer sa protection ne peut se priver de tels moyens ! Vouloir protéger ainsi l’Etat de droit en vient à autoriser des actes contraires à l’Etat de droit. La notion d’ennemi appelle celles de lutte, de guerre, impropres à un processus judiciaire et perturbatrices des garanties judiciaires. Ce droit pénal de l’ennemi à été présenté parfois comme une ligne Maginot et le Professeur Giudicelli-Delage remarque fort à propos que c’est sans doute bien le cas : on se protège derrière un leurre semblant de manière trompeuse offrir une sécurité absolue alors que les atteintes aux libertés fondamentales sont bien réelles. Il y a une contradiction permanente, fondamentale, entre l’Etat de droit et l’Etat policier et ce dernier tend à une dérive totalitaire. »

Une année pour gommer les fractures c’est trop court.

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Décembre 2010

Aurions nous peur de ce qui tombe du ciel comme nos ancêtres les Gaulois. Depuis une semaine la neige fait la une et envahi la télé.

Mon fils qui vit au canada circule avec 30cm de neige et n’a pas encore entendu le premier ministre venir condamner le ciel d’avoir eu l’audace d’enneiger la terre.

Honteuse période d’hiver qui ose venir perturber l’économie occidentale. Incapables météorologues qui ne peuvent prévoir les chutes au centimètre devant la porte de chacun.

 

Je crois bien qu’à certains le ciel leur est effectivement tombé sur la tête, je pense qu’en tenant compte de notre absolu intolérance qui va jusqu’à se plaindre des caprices du temps, nous devrions non consulter nos météorologistes, mais des devins.

Je crois même que notre gouvernement devrait instruire une plainte contre dieu ou la nature, pour imprévoyance et mise en danger de la vie d’autrui.

 

C’est ce que j’aurais pensé, mais non, notre ministre a incriminé les météorologues, d’être responsable de l’imprévision du gouivernement. J’ignorais que nous avions un sous ministère de la neige qui était dévolue au ministère de l’intérieur charger de déblayer les routes et de se substituer aux préfets qui disposent de cette capacité au nom de l’état….

 

Je sens comme une opportunité de buzz pour le gouvernement. Faut-il qu’il soit fébrile pour qu’une chute de neige le mobilise. Serait-ce la première fois que la France subirait une chute de neige.

A oui elle n’est pas tombée à la date où le calendrier l’indique.

Merde à la fin, l’hiver c’est le 21 décembre comment les cieux peuvent ignorer le déterminisme humain, comment peuvent il ignorer le principe constitutionnel de précaution.

Ils doivent nous dire quand où et combien. La tolérance zéro implique de tout savoir sans erreur possible au risque de prendre des mesures de coercitions et emprisonner les cieux.

 

Pourquoi pas ? Une terre sans cieux, nous serions comme la lune, sans vent, sans pluie, sans neige et sans vie. Le mode rêvé pour un gouvernement aucune décision à prendre, aucun risque d’avoir des citoyens qui vous rendent responsable de tout.

 

Fini la terre des lamentations, les juifs retrouveraient leur mur que nous leur avons dérobé pour remplir les pages des journaux et couvrir les antennes de télévision.

 

Mais à y réfléchir ce trop d’eau et de neige quand il fait froid, ce ne sont peut-être pas autre chose que les larmes que nous versons sur nous. Mais alors les coups de chaud en été c’est quoi, la colère, çà échauffe.

 

P.-S.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Décembre 2010

La démocratie exige de s’assumer, c’est à dire de trouver ou créer les lieux ou nous puissions faire état de nos points de vue sur la conduite des affaires du pays.

Il en résulte qu’il y a autant d’opinions que de citoyens, mais pas de moyen audible d’entendre 63 millions de personnes qui parleraient ensemble. Nous les invitons donc à élire la personne qui se pense à un titre ou un autre devoir postuler à la conduite des affaires de l’état, de la cité etc.

De la volonté de donner son avis ou d’attendre quelque chose pour soi de la société, nous pousse à avoir un avis.

La démocratie a doucement ouvert la porte à sa formulation, même si cela a commencé par les plus riches avec le vote censitaire.

 

Mais ce qui deviendra la formation des partis à commencé plutôt sur les bancs du tiers état et la formation des factions.

 

La nécessiter de se regrouper par conviction, puis par le développement de l’industrialisation déterminant des aspirations sociales et de classe à permis à des hommes qui avaient le même élan de se regrouper dans une association politique après l’abolition de la loi Chapelier.

Le premier parti de France était le parti radical.

 

Le parti politique était né, ils permettaient au français qui s’y reconnaissaient dans les idées de s’y associer en votant pour ou en devenant membre pour participer à la vie et a l’évolution de ses orientations.

Ainsi le parti politique est devenu le lieu ou les citoyens peuvent prendre la parole pour y défendre avec les autres leurs vues de la gestion du pays, (en passant cela s’oppose au socle du libéralisme qui impose de rester seul pour œuvrer dans son seul intérêt suivant en cela la nature de l’homme).

 

Ainsi le parti et un ensemble de citoyens qui débattent de leur conviction et se trouvent un terrain de réunification qui devient un projet partiel ou complet qu’ils soumettent aux autres citoyens lors d’échéances électorales et choisissent parmi leurs membres, ceux qui les représenterons.

Mais une telle organisation exige que des membres de cette association veuillent bien se charger de son développement, et du bénévolat nous sommes passés à la structure que nous appelons l’appareil dont la composition c’est structuré autour d’une élite de plus en plus spécialisé autour d’une activité politique qui les occupent parfois à plein temps.

Nous avons ainsi construit une classe politique à plein temps qui se renouvelle peu, et se formalise autour de la personnalité de celui de ses membres qui sera choisit pour le représenter dans son unicité, même si a l’intérieur les débats d’idées peuvent ne pas converger, voire parfois conduire à des scissions ou des exclusions.

 

Si des hommes peuvent être des catalyseurs, il est nécessaire qu’il partage les projets définis par l’ensemble des adhérents, faute de ne pouvoir se sentir solidaire du projet qu’il doit porter. C’est sur ce point que je ne suis pas d’accord avec les primaires.

La procédure consiste à avoir des personnes qui acceptent que leur point de vue personnel soit érodé par celui des autres afin de trouver sur l’essentiel ce qui les réunis, et cela achevé, d’autres se proposeront d’être retenu comme candidat pour développer et représenter ce projet ou le programme arrêté par tous, sur la base des convictions sur lesquelles ils se retrouvent.

 

Ceci ne signifie pas que le candidat retenu ne pèsera pas par sa personnalité, ni par la tentation de quelques différences, mais s’il doit disposer d’une capacité d’adaptation et d’une marge de manœuvre personnelle, qui de toutes les façons si ont ne les lui accorde pas apparaitront toutes seules, porte un projet, et non un nom, même si l’histoire retiendra son nom comme acteur de la mise en oeuvre d’un projet qu’il colorera.

Ce n’est donc pas sur ce point que j’achoppe.

 

L’ouverture du choix du candidat en l’occurrence celui du parti socialiste qui portera son projet avec sa personnalité doit être choisit par, à leur dire, le peuple de gauche.

Déjà pour avoir été socialiste cette notion de peuple de gauche ne me plait pas. Ce peuple n’existe pas et il ne s’oppose pas à un peuple qui lui serait de droite. S’il y a un peuple c’est celui de la France quelque soit la pensé politique de chacun de ces membres, et peut-être un jour un peuple d’Europe, mais certainement jamais un peuple du monde, car il existe déjà c’est l’espèce humaine.

Je pense que d’autres partis se situent à gauche, et d’après ce que je lis, pas de la même gauche que celle du PS, puisqu’ils pensent l’avoir vu glisser sur sa droite dans ses choix économiques et Européen.

Il me semble donc important qu’avant de choisir un candidat du PS, il faille savoir quel projet politique il va porter.

Déjà des deux candidatures qui se sont manifestés nous pouvons en retirer qu’ils roulent pour leur projet personnel, c’est-à-dire pour leur différence par rapport à un projet global.

Il ne s’agit pas en l’espèce d’une marque de personnalisation ou d’une marge de manœuvre, quand l’on soutient comme M Montebourg d’aspirer à une VI république.

Que je sache cela n’est pas encore inscrit dans le projet commun. Je n’ignore pas qu’il en a débattu dans son parti, mais sa proposition jusqu’à aujourd’hui ne figure pas dans l’ébauche du projet, à moins que je l’aie mal consulté.

Imaginons qu’il soit choisit, que fait le PS, il dément le projet qui a été élaboré par ses adhérents, pareil pour DSK, idem pour Vals dont l’on connaît les différences qu’il cultive.

Que devient le PS un parti politique ou une écurie présidentielle.

 

En fait il devient semblable à UMP, que voulez vous qu’aillent alors faire des adhérents dans ce parti, sil n’ont même plus à faire état de ce droit qu’ils ont acquis avec la démocratie d’aller dire dans un lieu qui les rapproches comment ils veulent que l’état guide leur existence.

Nous sommes dans un glissement, une dérive qui a conduit des états à se choisir, non un projet avec un homme pour le porter, mais le projet d’un homme que soutient un appareil pour forger une dictature démocratique, parce que tous les cinq ans elle se choisira son tyran.

 

Cet abandon de la vie politique par les citoyens pose un véritable problème à la démocratie.

Je me souviens qu’avant son décès M Frèche voulait créer un parti à la ressemblance de ce bi « partisme » qui existe aux USA en disant que le PS était en retard sur son temps.

Ils sont entrain de gagner du terrain.

Enfin moi si j’étais un opposant au PS je m’inscrirais et je voterai pour celui que mon poulain serait à même de battre.

 

Cela me rappelle des copains qui me reprochaient de tenir des réunions d’entreprises qu’avec mes adhérents et sympathisants connus, si je les avais ouverts à tout le personnel, compte tenu qu’ils étaient majoritaires, j’aurai été le porteur de leur choix. Dans ce cas il aurait mieux valu que j’adhère directement à leur mouvement.

 

Je ne crois pas que ces primaires seront de nature à solutionner la fuite des citoyens des partis et du PS en l’espèce. Les régionales ont démontré qu’il s’agissait d’une rupture profonde, et ce ne sont pas les manipulations autour de la popularité des uns et des autres, qui va les rapprocher, il y a une fracture intellectuelle qui c’est créé entre une partie du peuple et sa classe dirigeante doublé d’une crise de confiance que des primaire ne combleront pas, si ce n’est d’apporter un débat de stratégies politiciennes dont raffole les journalistes pour faire leur une.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Décembre 2010

 

 

« Comme quoi, ce vieux pays d’un vieux continent qui a tant donné à la culture universelle est frappé d’imbécillité » B. Dugué.

 

D’une certaine manière ceci est juste, ce qui ne signifie pas que nous soyons des imbéciles au sens premier du mot, mais en retard d’un ½ siècle sur l’évolution du savoir à connaître pour être de son temps.

Si à tous, il nous est possible de mesurer la fracture sociale, au travers d’indicateurs que sème la misère et la pauvreté en comparaison d’autres qui définissent le bien être suivit de ceux qui situent le luxe, il est moins évident de mesurer la fracture intellectuelle.

 

Pourtant nous avons pour cela aussi des indicateurs.

Je ne veux pas dire par là qu’il y a des personnes moins dotés de capacité de réflexion que d’autres, mais seulement que pour de mêmes moyens cérébraux, c’est  le contenu de ceux-ci qui fera la différence.

C’est ce que nous aurons les uns et les autres été capable d’apprendre, tant pour survivre que comprendre le monde qui nous porte, et nous lire parmi  nos milliards d’actions, même s’il ne nous en parvient que des fragments sur la totalité.

 

La fonction productiviste dans laquelle nous nous inscrivons sélectionne de fait le savoir à acquérir pour « construire » des individus capables de s’inscrire dans la production des biens et services dont ils tirent leur existence, par la socialisation.

Cet accès et un long un processus d’éveil qui formate nos psychismes tant par la famille que par l’école, et tendent à faire de chacun de nous un être stable pouvant devenir un citoyen honnête capable de se situer dans le temps et l’espace et disposer de relation sociale.

 

Mais à tout cela se réalise en fonction d’un temps disponible, et nous pouvons observer que si le savoir est devenu exponentiel, le temps de la scolarité est resté sensiblement le même, imposant donc la spécialisation, et par là même sa répartition inégale.

 

Il ne faut donc pas être surpris de voir surgir de toutes part sur nos écrans, journaux et radios des spécialistes de toutes choses venir nous dire ce que nous devons faire ou penser. Ils deviennent des références dont nous discutons ou non les affirmations sans disposer des capacités nécessaires. C’est ce qu’il vient de se produire avec M Cantona, et c’est là le lot de tout un chacun à divers degrés.

 

Ceci est tellement encré dans nos habitudes que nous n’y voyons aucun inconvénient, appelé si souvent à faire appel à tel ou tel spécialiste, et parfois étant nous même spécialiste saisi par d’autres.

Serions nous donc incapables d’apprendre ce que savent les autres ?

Certainement pas, même si le désir, la sensibilité ou l’endogamie nous prédisposent à des choix structurels

Globalement nous n’aimons pas apprendre, pas plus que nous n’aimons travailler. Nous apprécions les loisirs, (le droit à la fainéantise) mêmes quand ils se composent de travail (le non travail) ou d’accès au cumul de savoirs par tout un ensemble de moyens.

 

Donc si nous sommes des imbéciles, ce n’est pas tant que nous serions sots, ou pas prédisposer à apprendre quand la nécessité se fait jour, c’est tout simplement que nous ne nous sommes pas structurés pour réorganiser l’enseignement du savoir pour rester accrocher à une activité productrice et de loisir consumériste, comme si la distribution du savoir ne pouvait pas l’être.

Mais surtout nous considérons que le statut d’adulte confirme que nous en savons assez à partir du moment ou nous acquérons une indépendance économique qui succède à cette période d’enseignement scolaire, professionnel ou universitaire.

 

A tout âge, à compter de l’âge de raison départ de l’adolescence nous pensons en savoir toujours assez, cette perception naturelle est un frein à la recherche d’un enseignement dont l’on ne perçoit pas l’utilité.

Seule la place sociale et l’activité économique sera de nature à fixer les choix vers l’enseignement auxquels nous nous contraindrons inégalement les uns les autres face au moyens financiers disponibles et à l’attrait de l’existence.

L’estime de soi et un facteur important qui s’accommode mal de la perception de ses propres insuffisances

Ce sont donc les conditions environnementales qui nous incitent ou nom à accumuler du savoir, et non le fait d’être des imbéciles. Pour autant l’absence ou l’ignorance d’un savoir peu nous conduire à avoir des choix « imbéciles », voire suicidaire, voire meurtrier.

 

Ainsi depuis l’après guerre et la création de grands corps d’administration de l’état et autres grandes écoles publiques ou privés, nous avons concentré le savoir nécessaire entre leur mains, pour en recevoir les services que nous en attendions et d’autre part parce que nous ne pouvions le dispenser à tous en l’état de notre système éducatif et économique.

 

Cette spécialisation de personnes qui ont une connaissance approfondi des rouages de l’état ou de la vie économique, et qui son indispensable à son fonctionnement, sont ceux qui rythment notre existence et remplissent les sphères de décision, tant publique que privé.

 

Ils ont appris les mêmes choses à tel point que leurs choix politiques ne les distinguent plus, mais le plus important est que les citoyens lambdas n’ont pas les capacités d’apprécier le bien fondé de leurs affirmations qui s’égrainent souvent de manière péremptoire en termes édulcoré de toute précision qui nuirait au slogan qu’ils déversent dans leurs discours.

Et pour juger ils ne leur restent que l’observation de leurs conditions sociales.

 

Pourtant le plus important n’est pas là. Le plus important et la véritable conséquence de la fracture du savoir entre ceux qui le possèdent et ceux qui y mettre un terme en se limitant à celui nécessaire à leur vie professionnelle, qui par la suite ne se nourrissent que de celui que véhicule une sous culture médiatiques, que ce soit par l’information ou la filmographie en vigueur, accessible à la majorité  de la population source d’une nécessaire rétro action sous le contrôle d’une rentabilité ‘audimatique » aux conséquences publicitaires.

Ainsi l’un fait l’autre et vice versa, or ceci ne résistera pas aux conséquences qui découleront des nouvelles technologies, elles vont exiger des citoyens de disposer d’un discernement exempt de peurs et d’émotions irrationnelles, devant les potentialités extrahumaines sur lesquelles elles déboucheront.

 

Deux d’entre elles vont poser des problèmes éthiques qui me paraissent fondamentaux pour l’humain.

Ce sont d’une part la manipulation génétique, et les nanotechnologies.

 

La modification des gênes d’animaux ou de végétaux se pratique depuis longtemps, mais existe aujourd’hui la possibilité de modifier ceux des humains, comme moyen thérapeutique, mais aussi comme possibilité de choisir la texture de ses enfants.

 

Dans un livre La Science est le défi du XXIe siècle, Bernard Allègre c’est largement étendu dessus, pour en signaler les bénéfices et les risques.

Nous mettons là le pied dans l’eugénisme et il me semble évident de comprendre que devant de tels moyens à notre disposition nous ne puissions souffrir d’une sous culture basé sur la peur, le spectacle, la confusion, la manipulation, le mensonge, l’irrationalité émotive.

 

Si je soutiens toujours que ce n’est pas la raison qui commande, par le savoir nous modifions l’environnement qui influencera nos perceptions émotionnelles et dictera à notre cerveaux nos choix.

Imaginé donc ce qu’il en aurait été si les défenseurs de la race supérieure, si les chasseurs de sorcières et sorcelleries en tout genre du moyen âge ou d’aujourd’hui en avaient disposé.

 

Dans le présent notre activité politique est largement accaparée par les soucis de sécurisation depuis le 11 09 2000 qui ont rebondi dans tous les pays occidentaux, bien au-delà des réels risques encourus. Ils ont glissé par voix de conséquence compte tenu des protagonistes incriminés sur les problèmes d’immigrations et ses effets.

Dans le même temps, la vie des citoyens  c’est vu rythmé par les faits divers (réels bien sur) qui focalisent  un sentiment d’insécurité qui perdure et perdurera quel que soit les moyens de rétorsion mis en place, puisque nous savons que malgré des moyens bien plus cruels que les nôtres, tous nos prédécesseurs, y compris dans les siècles passés n’y sont pas parvenus.

Si bien qu’en l’état de la situation générale d’un monde occidental qui est entré en récession et dont la population croit, il n’y a aucune chance d’y parvenir par les moyens courants dont nous faisons usages.

 

Alors peu germer dans les esprits délirants que l’utilisation des techniques de manipulation génétique constituerait un bon outil pour élaborer des sociétés dociles, conforme à la moralisation sociale en vigueur.

Ainsi à chaque acte jugé asocial nous modifierions la base « génétique » des futures naissances pour qu’elles n’en soient pas atteintes, comme à chaque fait divers nous avons élaboré une loi.

Nous entrerions alors dans un système eugénique sans précédant laissant loin derrières les atrocités de la shoah.

Pour le moment nous n’envisageons que la surveillance des enfants en maternelle pour déceler une tendance « criminogène », n’est ce pas merveilleux. Le meilleur des mondes se profile, mais il y a de grande chance qu’il soit un auto-suicide programmé par la Nature.

 

Pour résumer par une analogie, devant notre capacité destructrice, nous avons renvoyé dans l’imaginaire à Satan nos penchants asociaux. Ceci au point d’en illustrer sa réalité.

Nous l’avons décrit et dépeint comme un humain portant des cornes de boucs couvert de ses poils et juché sur des sabots.

Et bien aujourd’hui nous pourrions le réaliser.

 

Ceci ne dépend, donc que de l’éthique qui habite ceux qui disposent de cette capacité scientifique, avec une interrogation double, savoir si elle résisterait au système marchand et aux fabricants de peurs.

Il y a donc un risque certain dans nos sociétés à jouer avec la peur comme moyen d’élection politique, car nous disposons de moyens qui pourraient être sollicités pour éliminer des boucs émissaires dont nous faisons un grand usage. Je crains malheureusement que nous vérifions cela en 2012.

 

La seconde technologie qui ne pourra souffrir cette fracture intellectuelle est la nanotechnologie. Elle fait l’objet d’une nouvelle course à l’armement, et l’armement retombe toujours dans des applications civiles, tel internet ou le Taser.

Mais toutes ne sont pas sans innocuité ou d’un usage facilitant la démocratie permanente en ayant connaissance des opinions des citoyens.

 

 Le 4 et 5 décembre 2005 c’est tenu au Caltech (institut de technologie de Californie créé par Gell man) une des réunions de l’association Humanité + créé en 1998 par deux philosophes, un suédois et l’autre anglais, avec pour objectif d’élargir le potentiel humain en maitrisant le vieillissement, les disfonctionnements cognitifs, la souffrance volontaire et notre confinement à la planète terre.

Ils considèrent que le potentiel de l’humanité reste pour l’essentiel à réaliser et que les nanotechnologies fourniraient ce potentiel pour fabriquer des ressources abondantes au plus grand nombre et nous donner le contrôle des processus biologique du corps.

 

Ils escomptent, grâce aux nanocapteurs, maitriser tout le processus physico-chimique utile à la description du cerveau humain et partant de là ils espèrent grâce à des puces nanométriques mettre au point des ordinateurs dépassant la capacité du cerveau humain.

 

Imaginez ce moyen entre les mains de dirigeant qui ne peuvent souffrir la divulgation de secrets, comme dans l’affaire wikileaks, ou qui pensent que les populations doivent être sous une gouvernance mondiale. Cette gouvernance exige les moyens de sa tyrannie qui dépassent de loin le seul cerveau humain (la tour de Babel).

 

Il y a certes l’aspect humaniste que défendent tous les chercheurs qui espèrent une réalisation concrète d’ici 2018 pour les assembleurs et 2045 pour les post humains.

 

Déjà en 1999 j’écrivais : Rien ne nous empêche aujourd’hui d’imaginer une nourriture moléculaire, parce que nos connaissances biologiques et autres le permettent, et demain entrer dans un appareil de «nano fréquences nucléaires » pour nous revitaliser.

Alors il faut penser que l’armement utilise toutes les applications possibles que les nanotechnologies offrent pour se protéger, infiltrer, surveiller  disparaître (être invisible).

 

Avec ces deux technologies fonctionnelles qui découlent sur des applications explicites je crains que la monté d’une xénophobie et la désignation permanente de boucs émissaires pour calmer les clameurs, de la masse d’ignorance instruite que représente la population, ne soient en mesure de disposer d’un discernement devant la crispation qui en résulte.

Pareillement devant l’échec assuré d’apporter une solution aux problèmes économiques et sécuritaires que nous rencontrons, nous aurons certainement la fâcheuse faiblesse, par certitude et conviction que donne l’ignorance qui forge les dogmes, de chercher et trouver notre salut dans le contrôle permanant de chacun de nous, voire d’élaborer pour nous soumettre en tout bien des humanoïdes qui nous soit supérieure.

 

Chacun comprend que de telles avancés scientifiques ne souffrirons pas d’avoir des dirigeants colériques ou névrosés sans suivit psychiatrique, et encore moins d’avoir une population ignorante.

Alors quand je vois le fascisme rampant se développer, dans les analyses et comportements des citoyens à la recherche d’un chef charismatique, se sentant en permanence agressé par toute chose, en rupture avec sa classe politique et ses élites, en recherche de probités intransigeantes, en condamnation permanentes de boucs émissaires sources de leurs maux, prêt à vivre par peur entouré de police privé, prêt à se refermer sur eux-mêmes, toujours à l’écoute de spectacles d’illusionnistes de la consommation, je me dis que si un illuminé leur proposerait de soulager leur angoisse grâce à la génétique sous surveillance d’humanoïdes ils  ne disposeraient pas du .savoir nécessaire pour trouver raisons à leurs peurs et protéger leur propre humanité.

 

 Il demeure une question qui fut celle que se posèrent les concepteurs de la bombe atomique, quel est donc le plan de la Nature pour permettre la réalisation d’une telle potentialité.

 

A vrai dire c’est moins cette potentialité qui m’effraie que celle de confectionner un Satan comme je le disais. Alors parfois je me dis que c’est peut-être la guerre qui nous affranchira de tout cela si nous ne savons pas écarter le Satan qui nous habite parce que nous ne le voyons que chez les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Décembre 2010

 

 

Les deux faits les plus commentés de cette semaine que ce soit wikileaks ou l’appel de Cantona génèrent leur rétro action.

Pour M Assange la procédure judiciaire c’est précipité et il a été particulièrement maladroit de se présenter à la police britannique, alors qu’il est devenu l’ennemie n°1 des USA. Mais il n’y a bien sur aucune raison qu’il échappe a la nécessité d’affronter la plainte dont il fait l’objet indépendamment de l’affaire devenu celle de Wikileaks.

 

Mais tous ne l’entendent pas de cette manière et semble organisé pour abattre ce site, nous savions que ses ancien hébergeurs sans fondement légal l’avaient rejeté, nous savons que le dernies hébergeurs français à saisi la justice pour trancher sur le fond, et en cas de refus je ne pense pas que cela créera un problème au site qui trouvera toujours un hébergeur a sa disposition même en dehors des pays occidentaux qui semble unanimement en avoir fait leur bête noire.

 

Bête noire au point que des organismes de paiement, se liguent sous des motifs fallacieux de priver le cite des moyens de paiement qu’utilisent les financeurs du site. Que ce soit Mastercard et visa ou Paypal, je m’arrête à ces trois que cite la presse.

 S’il était encore pour certain possible de douter des liens étroits entre politique et finance ceci nous convaincrait.

 

En fait il faut être inquiet de toutes les volontés gouvernementale qui se liguent toutes avec une bonne raison de faire taire wikileaks.

 

Cette affaire ne doit pas être étouffé, comme cela semble se présenter, par l’affaire personnelle de son dirigeant, il y aura certainement des tentatives de déverser l’une sur l’autre pour justifier d’atteindre la liberté de l’information avec tous les filtres de ceux qui y concourent.

 

Certains ont la clairvoyance de saisir qu’il n’y a pas que des informations inoffensives comme l’évolution de la météo dont l’on nous abreuve par le storystelling.

Il se peut que certaines informations causent des difficultés même graves à des gens. Serait-ce une nouveauté, n’avons-nous pas connu des suicides d’hommes politiques à cause de cela. Nous n’avons pas interdit le droit et la liberté de diffusion d’écrit et d’images pour cela, alors comment du jour au lendemain la divulgation d’information caché doit entrainer la volonté de faire disparaître un site informatif.

 

Que je sache ce site n’est pas l’ennemie déclaré des USA ou autre, il n’a pas la volonté de conquérir le monde, ni ne possède de bombe atomique. Alors pourquoi se trompe t-il d’ennemie si ce n’est pas de légiférer plus tard pour réduire la liberté d’information qui échapperait a leur contrôle comme n’importe lequel des états totalitaire.

 

La liberté et un mythe subjectif qui permet à tout un chacun d’y faire appel quand il trouve qu’une situation le soumet ou l’écrase.

Si l’info n’était pas manipulable de tels sites ne verraient pas le jour, et les dirigeants n’auraient rien à craindre du net. Il n’y a pas d’un coté le bon et de l’autre la brute, l’un fait l’autre, la victime est attachée à son agresseur, car il n’y a que des événements interdépendants.

Et si nous pouvons, heureusement, poser sur eux un regard moralisateur, il ne doit pas nous empêcher d’allez voir derrière ce qui s’y cache.

 

L’autre événement soulevé par M Cantona fait se lever des interrogations du genre «  son appel fut un échecs ».

 Si je n’en avais plus l’âge j’en pleurerai. Quand l’on confie l’information à des personnes qui sont plus apte à être des faiseurs de spectacle que de l’analyse socio politique nous ne pouvons pas nous attendre à plus.

Ceci n’a pas empêché quelques sociologues d’y trouver le sens caché, car tous les actes que nous faisons sont induits par des événements passés qu’il faut aller rechercher pour comprendre ce que nous faisons.

Il est bien évident que nous ne pouvons pas vivre en faisant cela, mais ceux qui on accepter le travail de commenter l’événement doivent y souscrire sous peine d’invalider leur analyse. Même si elle peut être contredite car personne n’a les moyens de disposer de toute l’information utile a cela, et moi comme nous tous qui commentons l’actualité et les commentaires de nos commentaire nous n’y échappons pas….

 

Alors quel est l’événement le plus important est ce que personne  n’ai été retirer son argent ou qu’un parti, les verts pour ne pas les citer proposent qu’à l’avenir les citoyens déposent leur argent dans des banques « citoyennes ».

 

Nous nous trouvons là devant le développement d’un événement par rétro action. La personnalité et l’origine familiale humble de Cantona n’a pas été effacé par ses succès professionnels et il en a conservé ses « racines », je pourrais dire « prolétarienne », et c’est donc en débattant sur l’échec de la contestation concernant la modification des retraites qu’il proposa un moyen gratuit et sans heurt de faire une révolution paisible.

Il est bien évident que si les auteurs du blog paru sur face book n’avait pas rebondi et élargi le champ d’action de la position de Cantona, les verts ne seraient pas allés chercher ses propos et nous n’aurions pas commenté les commentaires des commentateurs.

 

Ainsi deux affaires distinctes sont liés par un même moyen le net, et je comprendrais mal que la banque de M Cantona viennent lui signifier la fermeture de son compte parce qu’il soutient, non la disparition des banques mais l’utilisation des dépôts comme moyen de pression sur les gouvernants.

Le pouvoir par M Lagarde a tenté sa discréditation, mais il semble après avoir fait donner sur les antennes ses économistes comme Minc, qu’il n’aille pas plus loin.

Chose qui serait bien inutile car le mal est déjà fait avec le site des verts.

Et rien ne nous assure que ceci ne deviendra pas un moyen réel de pression, si les esprits mûrissent en prenant conscience que leurs dépôts se retournent contre eux et ont creusé le déficit national qui va les accabler de plus en plus si nous n’y apportons pas une solution politique.

 

Il serait grave que ce soit le net qui devienne le garant de la liberté d’expression devant le contrôle de l’information par les états comme au plus beau temps de la censure, cela signifierait que la démocratie touche à son terme, ce qui est en cours malheureusement.

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Rédigé par ddacoudre

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