Publié le 28 Janvier 2011

 

 

Les élections en perspectives offrent l’occasion de s’adresser aux postulants, et eux de faire connaitre leurs projets.

En la demeure les  primaires, même si j’étais contre, engagent un débats d’idées si longtemps absent  de notre pays. Certes il y a peu d’innovations tant chacun circulent dans les mêmes sentiers, et tant nos difficultés sont récurrentes d’un système capitaliste tricentenaires modifiant son paradigme. Je m’en suis expliqué dans un article « les aveugle de Breugle ».

Ce n’est pas un reproche en l’espèce, nous sommes instruits dans un même moule, donc difficile par la réflexion de sortir d’un seul modèle de pensé. C’est l’Être bloqué et nos élites n’y échappent pas.

Il nous faut donc des électrochocs pour sortir de notre ronronnement. Souvent des conflits ou des difficultés nous obligent à nous retourner sur nous même et en émergent des audaces.

C’est le débat d’idées qui devrait si substituer, pour ne pas être obligé de passer par des conflits militaires, car il est mobilisateur de conflits moins meurtriers.

Or les oligarchies au pouvoir imposent par le marché leurs pouvoirs aux états, ne laissant aux hommes politiques que celui du contrôle de la pensé, des populations et de la maitrise de la contestation. Aussi en muselant toutes tentatives de « conflictualisassions » des relations sociaux-économiques par la répression policière, meurent dans l’œuf toutes possibilités d’innovations.

 

La situation est à ce point grave qu’au niveau de la communauté européenne il est envisagé une définition du terrorisme économique qui enterrerait définitivement toutes formes de contestation par le boycott et à cour terme y ferait entrer le droit de grève.

Ainsi toutes les portes de possibles innovations se ferment.

Il faut comprendre en cela quelque chose de fort simple.

Par la comptabilisation de l’existence humaine  nous avons fabriqué et élaboré des outils mécaniques traitant de milliards de données, dont le service n’est pas contestable, mais nous avons également formé des milliers d’hommes à leur utilisation, à tel point qu’ils sont devenue eux aussi des outils performants que nous avons portés en toute logique aux commandes de toutes les oligarchies.

Il devient donc peu probable que d’elles viennent des nouveautés ou des audaces, car elles les mesureront avant toute chose à des outils mécaniques prés programmés qui ne pourront rien déterminer d’autre que ceux pourquoi ils ont été construit.

En résumé si chacun comprend que dans une entreprise l’on ne donne pas le pouvoir aux machines, il serait temps que nous comprenions que celui du monde nous l’avons confié aussi à des machines, ou des modèles, ou des systèmes qui cooptent tous, des hommes pour les gérer, et auxquels ils retirent toutes créativités ou innovations autres que celles qui leurs sont consubstantielles et musellent toutes critiques de leurs imperfections.

Ce sont ce que j’appelle les « dominants systémiques » au sein desquels l’humain disparait.

 

 

 

 

A l’écoute des propositions, nous entendons toujours les mêmes, le partage de la richesse, une meilleure répartition la lutte contre ceci ou cela etc.

Si cela est déjà une bonne chose, et n’est pas négligeable, ce ne sera pas suffisant pour innover dans les relations économiques d’une économie capitaliste qui a conquis le monde en restant sur la base d’un truisme animalier, dominant dominé, qui n’a vécu qu’une courte évolution en 1804.

C’est le passage passé de la servitude contrainte de l’antiquité à la contrainte volontaire par le louage de sa force de travail à partir de 1804.

Nous sommes donc toujours sous l’égide du dominant et dominé, nous sommes toujours dans l’ordre des comportements animaliers que nous imaginons par outrecuidance avoir laissé derrière nous, comme si cela était possible.

Nous n’avons pas franchie le seuil de partenariat économique, étape indispensable pour ériger un nouvel âge économique que nous pouvons définir ainsi : 

Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans l’aides des tiers, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.

 

C’est déjà un peu ce qui se pratique dans les scops, leur structure n’empêche nullement la formation de capital, seulement il n’est plus entre les mains de quelques particuliers.

Cette forme d’organisation productive est reprise dans certaine proposition sans être pour autant une innovation. Elle change le rapport dominant à dominé et offre une nouvelle forme de relations économiques dans l’entreprise, qui dans le cadre d’un mode de production répandu influencerait à n’en pas douter les relations humaines dans la « coresponsabilisation », contrairement à l’esprit d’entreprise, qui vassalise les salariés et par extension les états par le jeu de la démocratie, car ils votent pour ceux dont ils se sentent solidaires. Existent autour de cela des difficultés que je n’aborderais pas.

 

D’autres proposent des renationalisations de certains secteurs, bien, c’est un choix politique, il n’y a aucune contre indication technique, seulement un débat public privé essentiellement dogmatique.

Tous n’ont pas encore compris que l’axiome d’Adam Smith et mort sous la pollution que n’a pas perçut le seul intérêt particulier.

 

Pourtant croire que tout ceci suffira pour le futur n’est pas suffisant, cela résoudrait un certain nombre d’inégalités, nouerait de nouvelles relations économiques, sans nous rendre plus compétitif sur les marchés des moins disant qui se réalisent sur la base d’une exploitation de la main d’œuvre des pays d’Asie, dont l’on nous propose d’adopter leur conditions pour être à égalité de compétition.

Certes les tenant de cette option ne le disent pas clairement, mais réunissent les conditions de son exécution, et prônent un seuil social universel, dont l’on voit mal qu’il soit sur la base du mieux disant. Pour ceux qui ont de la mémoire M Chirac parlait de « moyennisation » d’un seuil social.

 

L’équation à solutionner est la suivante, la population mondiale augmente, heureusement pas exponentiellement, elle se regroupe essentiellement dans les métropoles engendrant une concentration humaine source de difficultés, d’autant plus que l’empilement est vertical.

Corrélativement la circulation de l’information fait se propager une aspiration des populations au bien être occidental basé sur le consumérisme et les solidarités.

Dans ce même temps les productions basées sur l’extraction du pétrole représentant environ 70% des productions aux quelles aspirent les populations ne pourront pas être remplacées à hauteur égale par leur substitue, d’où l’intérêt que nous avons pour la récupération etc. malgré la recherche de nouvelles sources de gisement que rentabilise le prix de vente du baril qui couvre les coûts.

Brièvement la possession de la rareté source de motivation est à se répartir entre plus de personnes, et forcément dans cette compétition certains restent et resteront sur le pavé, et tous les pays se battent pour que ce ne soit pas eux, y compris dans l’UE.

En fait une redistribution des rôles et des productions c’est réalisé et de nouvelles puissances prennent leurs essors ayant aspirées ou importées le Savoir et savoir faire occidental, et les oligarchies multinationales occidentales ont trouvé dans ces pays les conditions d’exploitation digne du  19 ième siècle pour y réaliser leurs marges, il nous est quasiment devenu impossible d’arrêter cela, car toutes les innovation qui critique la Machine sont tués dans l’œuf par les forces du maintient de l’ordre, que ce soit dans les démocraties ou les dictatures.

 

Je ne veux pas dire par là qu’il serait impossible que par la résistance des populations se développes des conflits, mais ceux-ci ne rempliraient pas les puits de pétrole ni les mines de matières premières.

Au contraire ils accéléreraient leur épuisement et accroitraient la rareté et toutes les dérives et déviances qui en découlent pour se l’approprier, d’autant plus que les populations seront concentrées sur des espaces restreints (mégalopoles et urbanisations verticales).

Simultanément la recherche, si elle innove dans les productions de substitution n’offrent pas les moyens d’une relève à la hauteur de la consommation, ni l’orientation des productions vertes étranglés par la profitabilité.

Nous consommerons donc toutes nos ressources et accroitrons de ce faits les rejets polluants, même s’ils constitueront une activité de remplacement, sous réserve de les sortir de la loi du marché qui ne favorise que les innovations lucratives.

Il faut comprendre simplement que les détenteurs de capitaux, duquel les populations participent par leurs placements de l’épargne, n’investissent que dans des projets rentables à leurs intérêts particuliers pour couvrir des frais et distribuer des dividendes.

Ce n’est donc pas sur leurs fonds qu’il faut conter pour mener des politiques d’intérêts collectifs, comme celui de la dépollution de la lutte contre la délinquance etc., sauf à leur emprunter cet argent contre remboursement.

C’est ce que nous faisons depuis 1973 et la crise de l’endettement montre ses limites.

Aujourd’hui face à la crise de l’endettement  désarmant tous les états dans leur logique entrepreneuriale, il n’y a que deux alternatives soit organiser la régression des moyens d’intervention de l’états et l’austérité sociale, soit recouvrer le pouvoir régalien de battre monnaie, que ce soit dans chaque états ou au niveau de la BCE, parce que la croissance qui permettrait d’alléger la dette de reviendra pas, d’autant moins que nous restons dans la poursuite du consumérisme que réclament les exclus et les classes moyennes au nom de l’égalité et de la répartition des richesses, et cela accroitra la rareté.

 

Tous les états se trouvent devant cette situation sans disposer des moyens d’en inverser le cours, d’autant plus, que tous, conscients de cette impasse ont développé la lutte contre toutes les initiatives alternatives qui pourraient se faire jour en développant la policiarisation de leur société, en faisant naitre ce désir chez leurs concitoyens, sur les deux bases les plus connues, la lutte contre le terrorisme et l’insécurité.

Le fait que tous les états aient développé la même structuration, dans le contrôle de leurs populations, démontre une stratégie d’acteurs, démontre une organicité volontaire consubstantielle des « dominants systémiques » (même si elle est complexe) afin de museler toutes contestations en l’encadrant par les forces de police et en criminalisant toutes agitations belliqueuses.

Enfin un dernier élément en l’état, la croissance permanente d’une immigration ne se jugulera pas, même par un replie sur soi ou quelque politique d’immigration que ce soit.

 

J’ai essayé de résumer l’équation complexe que nous avons à solutionner, et nous pouvons la résumer en une phrase : où trouver une nouvelle source de richesse capable de maintenir une croissance source d’emploi et de socialisation afin de redonner une consommation de biens durables renouvelables, assurer une promotion sociale, rompre la spirale sociale de la délinquance, et permettre aux états de garder chez eux leurs populations.

 

Cette source existe, nous l’utilisons depuis la naissance de l’homo-sapiens, c’est notre intelligence, elle s’est développé difficilement par l’empilement de savoirs réfutables toujours laissés au bon vouloir des nécessités nourricière et sociétale dont elle est indivisible.

 

Si l’industrialisation à fait exploser les Savoirs, nous demeurons accrochés à la valeur travail et attendons du savoir qu’il débouche sur un emploi.

Mais nous ne nous sommes jamais interrogés s’il pouvait être en lui-même une source d’activité rémunératrice. Nous n’avons jamais imaginé si l’éducation permanente de la société de Delors et Chaban Delmas pouvaient devenir une activité à part entière au même titre que les services le sont devenus, que les emplois tertiaires le sont devenus élargissant la notion du travail à toutes activités rémunérés en dehors de la seule acception marxiste.

 

De quoi imaginer que permettre un enseignement permanant rémunéré des populations, actives ou non, pourrait être un élément moteur de la croissance générant son propre dynamisme comme l’on été les congés payés, la réduction du travail, générant les loisirs et le bricolage (le faire soi même). En quoi cette activité serait moins porteuse de croissance que le football par exemple, ou tous les championnats du monde.

 

Quelle est la ville qui n’a pas son ou ses stades, son ou ses gymnases, qui les empêcheraient d’avoir des centres d’enseignement pour adultes.

Imaginer la masse d’emploi mobilisable en matière de travaux public et du bâtiment, en formation de formateurs, en création de fournitures pour la construction de ces centres d’enseignements pour adultes.

 

Dans une estimation rapide en 1999 j’avais évalué l’engagement financier à auteur de 1400 milliard d’euros, et le revenu distribué pour un enseignement à mi-temps sur la base du smic en complément au revenu du travail  ou en remplacement suivant les situations à 772 milliard d’euros.

Nous avons là à la fois les moyens de développer l’intelligence des populations, et celui d’accroitre la possibilité que surgisse dans les cerveaux des uns où des autres, la ou les innovations qui demain seront peut-être notre futur.

 

Occuper les populations à une activité éducative dans des lieux réservés à cet effet créera forcément une émulation et une compétition reléguant à l’archaïsme le paraitre consumériste. 

Encore aujourd’hui beaucoup ont du mal à comprendre que le « libéralisme capitalistique» dont certains nous assurent les mérites, en référence à son historicité distordue, n’est que de l’archaïsme animalier.

Certes ils ont la certitude de savoir que nos comportements grégaires enfouis seront prompts à ressurgir, mais delà à expliquer qu’il s’agit d’une modernité il y a un pas qu’ils ont allégrement franchi, niant sans cesse que c’est du conflit et de l’émancipation que sont sortis toutes nos réalisations grâce à des découvreurs, et non à un dogme.

Ou alors il faut accepter que les imperfections du dogme génère du sens, d’où le comportement régressif de la pensé unique.

 

Une telle perspective d’enseignement rémunéré pour adultes rencontrera inévitablement des handicaps. Le premier et celui du permanant refus de s’instruire, il nous affecte déjà enfant, il repose sur un comportement biologique qui fait que nous pensons à toutes les étapes de l’existence disposer du savoir nécessaire pour comprendre notre environnement. Je l’ai dit nous ne pouvons pas nous extraire de l’animal humain, mais nous pouvons le guider.

Nous pouvons lui expliquer que les éléments constituant la compréhension du monde d’aujourd’hui n’est plus à la porté de nos seuls sens, je l’ai écrit, ils sont si limités que nous utilisons des machines, alors ces centres serait un moyen de refaire ce retard.

Ensuite les populations considèrent l’enseignement des savoirs seulement comme un moyen d’accession au travail concernant une période classé comme adaptation au monde adulte.

Or il est plus que cela il est la substance qui a nourri notre évolution pour sortir de l’âge de pierre. C’est pour cela qu’il est nécessaire de disposer d’un savoir faire correspondant aux nécessités et d’un enseignement général à poursuivre tout au long de l’existence, assuré que nous n’en viendront jamais à bout et qu’il sera une source de croissance limitée que par notre propre existence.

La période de construction des centres d’enseignement constitueront un investissement productif pour les entreprises, donc permettrait des investissements et fournirait des placements aux fonds qui nourrissent la spéculation.

Mais nous pouvons comprendre deux chose, l’une que ce n’est pas un projet à la porté des individus, deux qu’il ne peut que poursuivre un intérêt collectif dont les individus retireront diversement leur intérêt.

Toute fois à terme le financement d’un revenu pour un enseignement rémunéré ne peut se réaliser que par l’investissement de l’état dans un projet d’intérêt collectif se mariant aux intérêts individuels représenté par le capitalisme qui s’en réformera de fait mieux que si nous avions voulu le faire.

Ajuster les deux ne présente pas de difficultés particulières qui soient en dehors de nos moyens.

Certainement cela fera bouger les lignes des pouvoirs comme celles de l’offre et de la demande, bien sur notre relation au travail évoluera, il en découlera forcément l’abandon d’activités ostentatoires que nous développons pour maintenir l’emploi et d’autres naîtrons.

Dans un tel scénario la relation du travail deviendra une relation partenariale, genre scops (mais ce n’est pas limitatif tout le monde ne souhaitera pas partager les profits et les pertes), ce qui n’empêchera nullement la formation de capital, sauf qu’il ne sera plus dépositaire de quelques oligarchies, de fait elles se dissoudront sans qu’ils besoin de lois anti trust, redonnant ainsi le pouvoir aux politiques et de ce fait à la démocratie.

Les stratifications sociales qui en découleront en fonction du mérité seront moins contestables, même si nous savons ne pas pouvoir supprimer les distensions humaines car le monde idyllique n’existe pas.

La compétition demeurera une émulation et non un moyen d’élimination  des plus faibles en les renvoyant dans des ghettos d’où émanent les dérives et les déviances pour survivre.

Importé dans les états, l’immigration s’inversera les populations les moins prolifiques la réclamerons où délocaliseront leurs productions (désolé pour ceux qui font leur commerce sur ce thème)

 

Est-ce une innovation de se diriger dans cette voie, pas tout à fait, nous y sommes en permanence depuis des siècles, c’est une des capacités essentielles des facultés humaines, nôtre aptitude à l’apprentissage et à l’inventivité qu’il en émane.

C’est d’elle que sont sortis toutes nos réalisations, même les pires chez ceux qui croyaient détenir la vérité.

Nous y avons pensé, c’était le « capital humain », l’association en dit long sur la restriction quelle emporte.

 

En fait nous ne ferions que démocratiser les savoirs tout au long de l’existence en franchissant une étape supplémentaire, un saut dans la civilisation que nous mesurons en possessions, dont nous savons qu’elle est productive, car c’est au savoir des élites d’antan et à la scolarisation obligatoire des populations que nous devons notre prospérité d’aujourd’hui.

Si nous ne détruisons pas tout dans une troisième guerre mondiale qui se dessine, nous seront obligé de nous engager dans cette voie, ce n’est pas celle des hommes aux esprits bloqués qui hantent les instances de décision fier de réduire l’existence à une mesure comptable, et sans projet humain autre que s’auto-éliminer.

 

Je ne pense pas un seul instant que nos élites ne soient pas consciente de cette impasse, sauf qu’elles se tiennent par le revers de la veste comme les aveugles de Bruegel, ou ne sortent pas de l’autoroute que leur trace la loi du marché.

 Donc ils n’auront jamais connaissance qu’en dehors d’eux ils puissent exister des sentiers différents, ou d’autres paysages au delà des barrières de sécurité de leurs autoroutes.

 Certes ils vont vite, arrivent à destination, surveille tout le trajet, mais en définitive quand survient un incident il devient dramatique car elles ne vivent que dans un couloir.

Fort de leurs faits (machine), imbus de leur Être, ils sont pour beaucoup entrés en religion, c’est pour cela qu’au travers de la gouvernance mondiale ils en appellent à un Pape.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 26 Janvier 2011

 

 

 

 

 

L’indécrottable Sarkozy, il est en addiction aux drames humains comme d’autres le sont à l’alcool.

N’imaginez pas qu’il ait une quelconque compassion ou empathie, compte tenu du nombre de drames qui se déroulent dans une année, ils n’y survivraient pas, aucun humain n’y survivrait, ils sombreraient dans la névrose et finiraient par ce suicidé. Je sais que cela ferait plaisir à certains, mais je n’en suis pas là.

Il nous joue donc sa partition, une partition rodée que jouent tous les chefs d’états, dont le dernier en date fut avant Medvédieff et l’attentat de l’aéroport Ben Ali, le dictateur qui s’était rendu au chevet de jeune marocain immolé par le feu.

Nous sommes là dans des stratégies de comportements, pour répondre à une attente des populations désirent l’intervention du « père », qu’il soit président, premier ministre, guide du peuple, führer, duce, dictateur, se répandant en commisération et assurant son soutient la victime, la famille ou les proches.

C’est le fruit d’un choix lucide et calculateur organisé par les staffs de tous les président, car eux ne se tiennent pas au courant des faits divers (ils ont d’autres préoccupations), c’est une posture de circonstance.

 

Il faut savoir qu’il y a environ presque trois drames de mort violente par jour qui endeuillent des familles.

Forcément il faut faire un choix politique en fonction de l’actualité des événements, choisir celui qui aura le plus grand taux émotionnel, et il se comptabilisera en efficacité politique et en voix, et en coefficient de prestation.

 

Voilà ce qu’est la compassion de ces personnages. N’en déduisez pas ce que je n’ai pas dit, ils sont aussi humains que vous ou moi, et en ont de réelles compassions, mais compte tenu de la durée de ce processus politique intervenant sur des fais réels, choisit les plus douloureux ou perçus comme tel, nous tombons inévitablement dans le spectacle, la stratégie d’acteur et la manipulation, car personne n’y survivrait.

 

L’histoire du développement de ces stratégies est aussi veille que le monde, sauf que par le développement de la connaissance des processus de cognitions par les spécialistes de la psychologie humaine, en ont fait un art mis au service des dirigeants.

Cet art est devenu celui des spécialiste en communication, les premiers stages que j’ai suivi à ce titre se sont mis en place dans la fin des années 1973, ils ont servit à former toutes la nouvelle génération de DRH remplaçant dans la nove langue, le chef du personnel et tous les personnels d’encadrement, c’est le hasard du militantisme si j’en ai  bénéficié.

Aujourd’hui ces formations sont très rependues, mais pas les nouvelles approches de la cognition, issue de la recherche neuronale, qui demeurent l’utilisation de quelques professionnels de la santé et d’un usage de la manipulation des populations dans les services spécialisés des états.

Quand ces personnes disposeront d’une recherche plus pointue, dont l’on peut envisager le terme vers 2040 2045, alors celle d’aujourd’hui se démocratisera. C’est comme cela, le premier est toujours devant et il n’y a rien à y faire, les découvreurs disposent d’une longueur d’avance. Mais face à cela l’on n’est pas obligé d’être sot et comprendre par la durée et la répétitivité quand et comment l’on se fait manipuler.

Ceci parce que l’existence est aléatoire et que tout déterminisme nécessite une action organisée.

 

Lorsque l’on se rend compte que les structures misent en place chez nous, sont les mêmes dans tous les pays de même obédience (les pays occidentaux et leur satellites), alors qu’ils devraient par leur géographie et leur histoires (leur existence « géohistorique ») avoir des cultures différentes et des approches plus singulières, il y a lieu de s’interroger sur les raisons de ceci, car le cerveau humain et le même pour tous où que nous soyons, et il réagit à son environnement.

C’est comportements qui sont des « meme » réagissent à des stimuli organisés.

Je copie si dessous une analyse du processus de manipulation des populations.

La stratégie de la diversion

Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.

 
« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

 

Créer des problèmes, puis offrir des solutions. 

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

La stratégie du dégradé

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du
FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi?
"Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans."  
(cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles

 

Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion 

Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...

Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise 

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures."
Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte

Remplacer la révolte par la culpabilité 

Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...

Ceci est connu de tous les hommes politiques, de tous les dirigeants de ce monde, sauf de la majeure partie des populations, et quand ils en seront informés, eux seront passés à autre chose. Alors pour en revenir à notre indécrottable président, sur la base de cela et sur la connaissance que nous connaissons de son action dans ce domaine, croyez-vous encore à sa sincérité.

Cette pratique est effective, à la demande de la population qui en a manifesté le désir dans une étude réalisé en 1999  par le CCA : (enquête CCA, 1999),  les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen.

C’est ce que fait notre président depuis 2002, à chaque drames sélectionnés, il fait exécuter un battage médiatique, sollicite à la suite de l’événement une demande formulé par les micros trottoir l’interview des intervenants public, et propose une loi.

C’est comme cela, en ayant développé la peur chez tous nos concitoyens que nous perdons notre liberté, et notre démocratie devient un antre semblable à celui des Ben Ali et consort.

Alors depuis le temps des voix commencent à s’élever sur les bancs même de sa majorité, cela fais des années que je trouve ignoble, ce type de comportement compassionnel hypocrite, fallacieux qui consiste à aller s’inviter dans la vie privé des familles, dans leur drame pour assurer sa notoriété. Cette exploitation, car il faut l’appeler comme cela, il serait temps qu’elle cesse, les drames demeureront, mais nous avons assez de moyens et d’intelligence pour y faire face sans légiférait dans l’escalade permanente dont nous savons depuis des millénaires, qu’elle n’apporte pas de solutions car le crime n’est que social, et c’est socialement qu’il doit être traité.

Imaginer un instant que nous soyons des bonobos, et que nous les apaisions nos violences et conflits en faisant l’amour, le criminel serait celui qui refuserait cela.

Il serait temps que les familles victimes de ces drames ne se prêtent pas à cette comédie, elles ont plus à attendre de leur proches que d’un étalage de la victimisation. C’est certainement beaucoup leur demander car elles nourrissent à juste titre de la vengeance et un besoin de la crier et d’être entendu du monde, mais cela nous coutera la liberté sans rien changer au fond.

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 22 Janvier 2011

 

 

 Si Je suis heureux qu’une partie de la population, la jeunesse en l’occurrence, ait servi d’attracteur au reste de la population à la suite de plusieurs drames liés à la désespérance, j’aurai aimé que la notre soit dans les rues lors des manifestations contre la loi sur les retraites. Mais voila tandis que les vieux et les enfants défilaient eux ils étaient au boulot où dans les super marchés suivant les jours, pourtant ils ne risquaient qu’un flash ball ou un Tasser. Assurément  comme le dit MAM nous avons une police qui a du savoir faire, et qui a su criminaliser toutes protestations turbulentes ou agités.

Chacun a pu comprendre que seule sont autorisés les manifestations encadrées par les forces de polices, genre de défilée carnavalesque, grand défouloir dont se moque éperdument le pouvoir, sachant ses forces anti émeutes capables d’éparpiller toutes velléités, en dehors des escarmouches traditionnelles reprises en cœur par les médias comme épouvantail.

Aujourd’hui à écouter les médias et commentateurs, l’on pourrait croire que le peuple tunisien qui subit l’autocratie de son président c’est révolté spontanément, ou que c’est la corruption de son entourage qui serait la cause de cette insurrection, pire en suivant la bourde de Jupé, que la jeunesse serait trop instruite.

Ne compter pas sur moi pour vous dire quelles en sont les causes réelles je ne vis pas en Tunisie. Mais ce que je peux comprendre, c’est que BEN ALI n’est pas un dictateur, est cela pose une interrogation.

Il a été élu démocratiquement, par le même peuple qui le vire aujourd’hui, et tout les lois liberticides pour encadrer la pensé unique et la surveillance de la population, il les a faite voter régulièrement sur proposition de son gouvernement, car ce pays est un état de droit.

Cela va peut-être en gêner beaucoup mais c’est ainsi, ce n’est pas une dictature, tout au plus un régime présidentiel autocrate à l’excès.

Dans notre pays ou les mots sont de plus en plus galvaudés, puisque dorénavant ne pas présenter son titre de transport au contrôleur de train devient une grève, il est à craindre que la grève devienne du terrorisme économique, comme le boycott, et c’est ainsi que sur nos médias la fronde ou l’insurrection de la population tunisienne est devenue une révolution, qu’est ce donc que va illustrer la révolution.

Non il n’y a pas de révolution en Tunisie, il demeure sous le même régime présidentiel où règne l’état de droit d’une démocratie galvaudé par son président. Dans la constitution tunisienne nous trouvons son homologue à la notre.

Article 5 (Les paragraphes 1, 2, et 3 sont ajoutés par l’article 2 de la loi constitutionnelle n° 2002-51 du 1er juin 2002).

La République Tunisienne garantit les libertés fondamentales et les droits de l'Homme dans leur acception universelle, globale, complémentaire et interdépendante. La République Tunisienne a pour fondements les principes de l'Etat de droit et du pluralisme et œuvre pour la dignité de l'Homme et le développement de sa personnalité. L'Etat et la société œuvrent à ancrer les valeurs de solidarité, d'entraide et de tolérance entre les individus, les groupes et les générations.

La République Tunisienne garantit l’inviolabilité de la personne humaine et la liberté de conscience, et protège le libre exercice des cultes, sous réserve qu’il ne trouble pas l’ordre public.

 

Nous pouvons donc déjà affirmer que l’état de droit ne constitue en rien une garantie de la protection de la liberté économique, de la liberté d’expression, de la liberté judiciaire puisque pour préserver ces droits il peut être légiféré comme le rappelle l’article 29 de la déclaration des droits de l’homme, mais l’on peut légiférer des lois liberticides.

2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

Ben ALI n’est donc pas dictateur, mais un autocrate  ayant fait un usage intensif de l’acception « tant qu’il ne trouble pas l’ordre public » tout comme nous dans l’article 29, « de l’ordre public » qui est la porte ouverte à tous les arbitraires quand règne l’unité de pensé.

C’est donc au nom de l’ordre public que les manifestations sont encadrés par les forces de l’ordre, et que MAM a proposé au président Ben Ali ses services.

Il faut comprendre également qu’une révolution aurait pour objectif de remettre en cause la constitution tunisienne se référant également au droit de l’homme, je vois mal une révolution revendiquer une royauté ou une organisation anti démocratie.

Les journalistes et les commentateurs seraient donc bien inspiré d’utiliser les termes appropriés.

Où alors nous pouvons supposer qu’il y a un intérêt bien senti à éviter l’utilisation du terme de fronde ou d’insurrection et d’autocrate. Ne serait-ce pas parce que cela pourrait alimenter des comparaisons avec notre propre présidence qui ne manque pas d’avoir usé et abusé de la notion d’ordre public pour criminaliser jusqu’aux citoyens normaux, et légiféré en matière de contrôle de la vie citoyenne comme jamais vu, les lois ADOPI 1 et 2 et j’en passe, avec les tentatives de contrôle des sources de certains journaux, la récente affaire wikileards.

Ennuyeux d’établir un parallèle, et pourtant dans tous les pays du pourtour de la méditerranée ouvert à l’économie de marché, nous trouvons dans chacun les mêmes problèmes liés aux chômages, particulièrement dans le Maghreb à forte natalité.

Les jeunes, les plus touchés par le chômage ont de nature moins peur du risque, et la répression policière mise en place pour lutter contre la poussé de l’islamisme politique trouvant dans ce vivier construit par l’économie libérale des adhérant, ne fait plus peur.

Sauf chez nous car nous ne sommes pas encore assez pauvre ou avons trop de vieux craintifs adeptes de la tolérance zéro qui justifie toutes les dérives liberticides à l’encontre de notre propre constitution, les gardes à vu en sont le symbole d’une évidence.

 Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé.

Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

 

Voila au moins deux articles avec lesquels sous le couvert de la lutte contre le terrorisme et l’islamisme politique tous les états, nous compris, avons pris des distances.

L’histoire nous trace l’origine de cette dérive depuis la chute de l’ex union soviétique.

L’effondrement de cette opposition a laissé le champ libre au libéralisme capitalistique qui a conquis le monde et c’est imposé en maitre, créant obligatoirement ses inégalités, dont la corruption de certains chefs d’états n’est qu’une conséquence, et non la source du chômage comme nos journaleux le raconte.

De fait les exclus du travail ont cherchés des appuis, certains ont proposés leurs services, le FIS en Algérie comme nous l’avons connu.

 Devant la monté de cet islamisme politique, qui prônait la lutte contre l’injustice de l’économie occidentale par un retour à la source de l’islam, les états du pourtour de la méditerranée se sont protègent, le tout envenimé par une guerre israélo-palestinienne et le développement d’un rejet de l’islam en occident

Si dans les pays européens l’usage de cette peur immodéré muselle les ardeurs revendicatives par la présence de forces de police du bord des routes aux super marchés (police privé), l’islam politique ne fait plus peur aux jeunesses des pays du Maghreb.

En fait en sortant de la guerre froide le vainqueur loin de développer le plein emploi dans les pays de libre échange à cultivé ce qu’il sait faire la concurrence du moins disant dont les exclus en l’absence de soutient en ont trouvé un en l’islam, que certains chef de guerres ont radicalisé, servant ainsi de fédérateur aux pays occidentaux et à leurs satellites pour, au lieu de créer des emplois, maitriser ce nouvel ennemi qui fourni un excellent prétexte pour contrôler les populations et une parti non négligeable des ressources pétrolières.

Dans ce jeux d’échecs, les vainqueurs sont ceux qui ont le contrôle de l’approvisionnement des ressources, aux autres la jouissance de contrôler leur population que ces vainqueurs appauvrissent par l’augmentation des prix

Nous en étions là avant l’insurrection de la Tunisie sans ignorer sa propres histoire depuis l’indépendance, sauront nous nous reconnaître en partie dans ce miroir, ou allons attendre leur effondrement, car je ne vois pas comment une économie qui jusqu'à présent n’a pu donner le l’emploi à tous, le ferait en changeant seulement de dirigeant ou en amendant sa constitution.

Nous sommes bien placé pour le savoir cela fait trente ans que nous jouons à cela sans succès, si un, à force d’avoir une peur démesuré de l’islam et de tout nous perdons notre liberté.

Les tunisiens au moins en ont recouvrait un peu en virant leur autocrate, reste à savoir si c’est contagieux dans ce cas cela pourrait nous atteindre, mais le savoir faire de MAM veille.

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Janvier 2011

Notre Monde dans lequel, pour sortir d’une existence passée que nous avons appréciée cruelle, nous avons aussi construit des organisations « eugéniques ».en développant nos « cultures sociétales ».

Je fais volontairement une extension de l’usage traditionnel de ce mot, en l’ayant préféré au terme d’hégémonie, non pour créer une confusion, mais parce que, au travers de leurs jugements de valeur les hommes ont toujours recherché d’une manière plus ou moins indicible de ne vouloir retenir que les caractères qu’ils reconnaissaient être ceux correspondants au fait majoritaire reconnu.

 

Or jusqu’à présent c’est l’accès à la technologie qui les en a empêché, ceux qui s’y sont livrées, ont utilisé des moyens barbares ou subtil dans le domaine de l’extermination en utilisant des termes aussi anodin que développement de la culture ou de la pensée à la recherche de l’homme parfait.

 

La découverte du génome nous a ouvrer la porte de toutes les espérances et de toutes les craintes, et nous n’échapperons pas à la redéfinition de certains termes, et à la création de nouveaux, pour être le plus précis afin de ne pas utiliser le multiple sens de certains pour nous tromper, dans ce que nous appelons l’évolution, et dont nous connaissons si peu.

 

Et pour aller jusqu’au bout de ma pensée, lorsque par culture commerciale nous vendons des images de top modèle type, et que par chirurgie aujourd’hui certains les copient pour supprimer leurs caractères spécifiques innés, la limite est subtile.

 

Pour un cas individuel nous pouvons encore parler de soin d’un mal être d’une personne dans sa peau, de dopage dans le cas de sportifs, mais dans le cas d’un phénomène de masse, si la génétique vulgarise cette possibilité de changer ses caractères, si la génétique favorise cet effet de mode, à partir de quel nombre entrerons-nous dans l’eugénisme.

 

Pourtant, l’Homme n’a jamais eu autant de moyens à sa disposition pour le comprendre, étudier, et nous restons sur la défensive, et nous ne faisons pas dans l’ensemble la démarche de nous ouvrir au monde à l’univers, pour rester dans notre « mensonge culturel ».

 

A ceux qui opposent la certitude de la pleine et entière responsabilité personnelle comme auteur des choix que nous effectuons, il est bon de rappeler qu’il n’existe aujourd’hui aucun espace disponible, pour qu’un être puisse se développer en dehors du groupe.

 

Et dire d’une décision qu’elle a été prise librement signifierait qu’elle n’est pas strictement « aléatoirement déterminée » par ce qui l’a précédée, or vivant dans le groupe cela est impossible, ce qui réduit d’autant cette responsabilité personnelle qui nous plaît tant, parce qu’elle nous dispense de nous interroger sur la nôtre, que nous reportons sur l’autre, l’Homme ne s’est jamais bâti une aussi belle excuse collective.

 

En conséquence, si quand nous naissons nous héritons malgré nous, de la responsabilité d’acteur d’assumer l’évolution de notre espèce, il en est de même du phénomène d’exclusion que nous construisons, et auquel il nous appartient d’apporter une solution.

 

Solution sans laquelle, les exclus, étant en parfaite harmonie avec les « lois naturelles » si chères au libéralisme, peuvent aller se servir pour survivre, même par la violence, là où se trouvent les richesses, parce que leur innée génétique a été faite pour cela, pour qu’ils survivent.

 

Sauf à pratiquer l’eugénisme, à leur retirer les gènes qui les motivent à survivre, il n’y a pas de solution en dehors de la coopération.

 

Je ne dis pas cela pour inciter à la violence, mais seulement pour indiquer, et faire comprendre que nous ne pouvons tout à la fois nous approprier, et les territoires, et les richesses qu’ils fournissent au bénéfice de quelques particuliers et collectivités, afin d’en interdire l’accès à ceux qui ne possèdent pas un moyen d’échange, et se plaindre que les exclus ont tort d’avoir faim, sous prétexte que « les assister » représente une charge qui réduit les profits.

 

En conséquence le système capitaliste et son vecteur la monnaie sont bien devenus des déterminants de notre évolution car ce système capitaliste se comporte comme un organisme « vivant » puisqu’il est nous. Organisme dont nous constituons les éléments contrôlés qui le nourrissent, organisme capable par ses réalisations d’engendrer une évolution de notre espèce.

 

 

Comment ?

En modifiant l’écosystème au-delà de celui qui est déjà déterminé du fait même de l’évolution de notre planète et qui a donné naissance aux espèces qui nous ont précédées.

Ainsi, le système capitaliste est en passe d’anticiper la venue du successeur de l’homo sapiens sapiens.

 

D’une part, par les modifications environnementales qu’il engendre, par la technologie mise en œuvre, par les tensions nerveuses auquel il soumet ses acteurs, par sa mutation postindustrielle, par les nourritures à effet irréversible dans laquelle c’est lui qui définit et vend les besoins.

 

Et d’autre part ce que je voulais surtout souligner, la tendance à l’eugénisme, à la capacité de pouvoir modifier les caractères innés, or nous savons que lors de cette modification il n’y a pas de retour en arrière, c’est l’essentiel du défi du 21 siècle.

 

Cela pour obtenir le maximum d’un symbole de richesse, la monnaie, bien qu’il lui manque quelque chose que nous lui avons abandonné, la conscience de soi, d’appartenir à une espèce. Conscience d’appartenir à une espèce qui s’acquiert par une structure épuisante auto régulatrice, l’éducation de l’incertitude de la raison, laquelle impose d’apprendre sans cesse pour vivre les réalités de notre image.

 

 Nous assistons donc à un phénomène de rétroaction auto régulateur d’un système abstrait qui se gargarise de vérité, parce qu’il théorise des systèmes mathématiques dont il tire sa fiabilité par une tromperie, une duperie celle de faire croire par les mathématiques dont il fait l’usage que ses systèmes modélisés équivalent à des sciences dures qui en font l’utilisation pour déterminer des faits réfutables (vérité), ce que n’est pas l’économie, et s’il doit y avoir un débat d’idée, ce n’est pas : « allons-nous utiliser une organisation individuelle ou collective pour nous enrichir grâce au leurre d’un langage mathématique qui fait croire que nous ne parlons pas de nous, mais où voulons nous aller, et comment ? ».

Ceci est important car la surpopulation dans un espace restreint (l’étude de Calhoum) a été, et est un des moteurs de notre économie et non les mathématiques qui ne sont qu’un outil normatif pour ne pas se perdre et non une fin au service de quelque uns.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Janvier 2011

 

l'idéolLes idéologiques sont nos propres limites « d’Être perdu » car elles exigent le nécessaire besoin de disposer de repères visibles préhensiles. C’est l’objet de toutes les vérités, de tous les idéaux, de tous les projets de société. C’est le but de tous nos rêves, de toutes nos études scientifiques et interprétatives. Cet amas de déterminants, nous le censurons et nous y choisissons ceux qui nous paraissent fondamentaux, sous l’influence de notre nature émotionnelle dépourvue du libre-arbitre.

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D’une part, parce que nous n’avons pas les moyens intellectuels de tous les connecter entre eux, et d’autre part parce que nous nous éduquons en censeur. De telle manière qu’en systématisant un certain nombre de déterminants qui suscitera l’adhésion individuelle ou collective, nous aurons élaboré une idéologie, un concept.

Idéologie, ce mot définissant une notion s’appréciant de diverses manières. Avec Marx son sens est négatif, il désigne les fausses idées que se font les hommes de la réalité sociale. Chez les politiques, il désigne des systèmes d’idées.

Aujourd’hui, les sociologues considèrent qu’il désigne un ensemble d’idées relatives au politique et au social sans préjuger de leur validité. Cela parce que s’interroger sur leur validité nous conduit à deux analyses : une où, mus par leurs sentiments et leurs intérêts, les hommes se laissent facilement aveugler par des idées ou croyances douteuses, voire fausses, pour peu qu’elles s’enchaînent logiquement ; l’autre met en évidence le fait qu’un homme en tant qu’acteur social ne peut, de manière certaine et affirmative, pénétrer, traduire son environnement sans devoir l’interpréter à l’aide d’idées, de représentations, de conjectures, de théories et de jugements dont la détermination de leur validité est toujours incertaine et partielle. Et ce, quel que soit le poids de la science et de la raison.

Mais leur poids peut nous aider à réduire l’incertitude, à fixer des voies. Des voies jalonnées pour bifurquer sans se perdre, et permettre l’émergence de nouvelles idéologies.

Nous ne devons pas oublier que notre intelligence ne découvre que ce qu’elle peut comprendre et, à partir de là, nous ne devons pas faire comme nos prédécesseurs, croire avoir atteint des sommets alors que nous venons peut-être que de franchir un seuil.

Pourtant, rien n’est écrit d’avance, d’autant plus que les sociétés laïques porteuses d’un idéal républicain sont en déclin. Elles ont trop cru qu’une économie libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se développer ; qu’il suffisait, d’une part, d’aboutir à une « employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité socialisante syndicale des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de la République ; qu’il suffisait d’autre part de respecter les confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail, définie comme charge.

D’une certaine manière, la laïcité républicaine est attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, que par celles confessionnelles. Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, incapables de reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements. Et leur rôle de guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son expansionnisme.

Y a-t-il alors déviation, reformulation ou transformation idéologique ?

C’est à chacun d’en avoir une idée. En dehors de cela, il n’y a aucune raison que l’idéal républicain reste intangible. Pourquoi échapperait-il à l’évolution ?

L’histoire humaine nous démontre que rien n’est spontané, que tout s’élabore dans le creuset des prédécesseurs, même les religions qui déclament la vérité se sont construites au cours des siècles à partir de fragments de celles qui les ont précédées. Ce n’est pas pour autant mécaniste. Cela repose sur la transmission générationnelle du « message » et aucune civilisation n’a disposé d’autant de données que la nôtre sur ce qu’était son existence, et de ce que nous pensions être.

Toutes les idéologies que nous élaborons sont des idéaux éculés, transfigurés par la technologie et les nouvelles s’élaborent sans que nous n’en ayons conscience, quels que soient les efforts déployés pour les maintenir dans le creuset du passé.

Je m’en explique. Je n’aime pas particulièrement les comparaisons avec le monde animal, mais je vais me servir pour l’exemple d’une étude réalisée sur une population de scarabées parue dans Science et vie n° 112 de janvier 2002.

Une équipe de chercheurs, biologistes et mathématiciens ont étudié pendant six ans une centaine de scarabées. Pour modéliser cette dynamique, ils doivent faire un choix. Soit ils considèrent les scarabées comme un ensemble d’entités "discrètes" définies chacune par des probabilités de mortalité et de reproduction, soit ils les voient comme un ensemble continu, dont les variations ne sont plus individuelles, mais globales.

Problème : les prévisions sur la dynamique des populations peuvent être radicalement différentes selon le modèle utilisé. Leur modèle discret (individuel) produit une population régulière (cyclique) ; leur modèle continu, une dynamique chaotique… Pis encore, les variations de la population observée ne correspondent à aucun de ces deux modèles, mais un peu des deux à la fois… Les chercheurs suggèrent qu’un « mélange des deux modèles, continu et discret, sera sans doute nécessaire pour avoir une compréhension complète des systèmes de populations ».

Ainsi, vu la difficulté que représente la compréhension de l’évolution d’un système simple (évolution d’une population de cent scarabées), il est aisé d’imaginer, et c’est là le parallèle que je voulais faire, qu’avoir une idée d’une idéologie future d’un être qui pense, ne peut venir d’une étude discrète (individualiste) ou continue (collective ou holisme) du comportement des hommes, d’où, à partir de là, la nécessité de regarder nos idéologies comme des étapes réformables.

Problème : une idéologie doit faire rêver en une espérance pour être convaincante, et c’est là nos limites momentanées.

Nous aimons tellement rêver, et le libéralisme y contribue si fort et si bien par l’illusion de l’expression de nos émotions, que toutes les autres idéologies d’approches commerciales apparaissent déviantes, et que nous sommes dans une régression sociologique dynamique violente, d’agrégations d’effets pervers.

Mais, il ne faut pas se tromper de cible…

Ce n’est pas le rôle d’échange de la monnaie que je mets en cause, mais les névroses qu’elle développe au travers des critères d’obtention, particulièrement celui de culpabilité, d’infériorité et de libération de désirs violents.

Si ce n’est pas une maladie que d’être riche, tous ceux qui ne peuvent l’être deviennent malades, et c’est ce mal là qu’il faut soigner. Comme je ne suis pas docteur en économie ce n’est pas de moi que viendra la solution, mais de nous tous, quand nous aurons cessé de croire que chacun d’entre nous est un petit roi.

Quand nous appréhenderons, le fait que ceux qui nous le font croire se nourrissent de notre espérance ; quand nous aurons assimilé que la monnaie est notre reflet  ; quand nous comprendrons et changerons nos comportements, alors nous modifierons son rôle, tout comme celui de la loi du marché.

La monnaie n’a jamais tué personne, et si des êtres se sont donnés la mort à son sujet ce sont leurs projections névrotiques qui les ont tués, et non une ligne de chiffres sur un bout de papier.

Il en est de même pour la Bible, le Coran et autres écrits qui, posés sur une même table, se couvrent de poussière, et jaunissent à la lumière.

Il ne faut donc pas se tromper de cible.

Je dis souvent à des amis toujours en activité qu’il faut qu’ils investissent les médias et la télé par la force pour s’octroyer un droit d’antenne afin de donner un espace d’expression à toutes les idées qui se développent on the grounds, il leur faut redonner une place aux débats d’idées.

Pourtant, il y a une richesse quasi éternelle, celle qui naît avec nous, notre « intelligence » et, quand dans 250 ans il n’y aura plus un seul minerai à exploiter pour produire un bien, c’est elle qui nous sauvera, si nous avons su la développer et non l’assujettir au néolibéralisme capitalistique comme le propose notre président dans la suite de bien d’autres.

Ne vaut-il pas mieux payer des hommes à s’instruire plutôt qu’à produire des biens inutiles.

Est-il si difficile de comprendre que l’on n’a pas besoin (par bonheur) du travail de tous et qu’une décroissance sélective anticipera ce qui se produira de fait.

Est-il si difficile de comprendre que l’opposition idéologique est à la vie politique ce que les minéraux sont à l’eau indispensable au bien-être d’une démocratie républicaine.

P.-S.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 19 Janvier 2011

 

 

Envers la Tunisie nous avons un enthousiasme « Obamaniaque ». Lors de son élection les français ont fait un véritable transfert sur lui, au bout de deux ans les américains qui l’ont élu, l’on abandonné en portant l’opposition au congrès.

 

Tous les médias à l’unisson se gargarisent de la destitution de celui qu’ils appellent le dictateur, curieuse appellation pour un personnage qui a été élu démocratiquement.

Je préfère de loin la notion d’autocrate, car à mon sens nous n’élisons pas un dictateur.

Mais peut-être me donne ton raison avant l’heure quand j’explique que la « jusdiciarisation » et la « policiciarisation » de notre société nous conduira à élire tous les cinq ans notre tyran, nous aurons inventé une nouvelle forme de démocratie.

 

Incapable de voir que la peur nous conduira à nous priver de liberté nous prenons fait et cause pour ceux qui ont le courage de se révolter contre leur tyran nominatif comme Ben Ali, alors que hier c’était l’ami de la France.

C’est ainsi que les français vivent par procuration la fronde ou la révolution d’une population qui subissait comme tous les pays soumis aux règles de l’économie mondiale les affres du capitalisme.

Aussi soudainement la fortune de son épouse devient crapuleuse, alors que celles des nôtres se glorifient d’être au CAC 40 et autres, l’on se retrouve dans un schéma bien connu, où les autocrates qui règnent dans ces pays s’enrichissent, c’est le même reproche que l’on faisait il n’y a pas si longtemps à la Grèce pour ne pas lui venir en aide, mais parfois j’ai l’impression que nos commentateurs sont atteints d’amnésie

 

C’est toujours le même discourt rodé sur la base de faits réels dénonçant une frange de la classe dirigeante « crapuleuse » servant de boucs émissaires pour justifier la crise économique que subit ce pays, qui ne tient qu’à la loi du marché, plus qu’a celle de ses dirigeants qui n’ont pas plus de moyens d’actions sur les marchés que nous.

A un moment il faut comprendre que même si nous distribuions la richesse de ces gens à tout le peuple cela ne changerait en rien le fond du problème ayant conduit à leur révolte, tant que l’on ne modifie pas les règles de la formation du capital qui régit le système capitaliste dans lequel nous vivons tous.

Aucun chef d’état de dispose des capacités à gérer seul sont pays, ils sont comme nous, tous ont des conseillés et des spécialistes en tout ce que vous voulez. Ils prennent seulement les décisions politiques et les assumes, les génies ne sont pas de ce monde.

Mais la presse peu construire les histoires et  encenser l’un ou l’autre car il nous faut personnaliser les événements pour qu’ils tracent l’histoire.

Si je dis cela, c’est qu’il n’y aura pas d’homme miracle qui donnera du travail à tous les tunisiens, ils gagneront en démocratie en ayant viré leur autocrates, et ils devront vivre avec tous ceux qui ont durant toutes ces années soutenaient le pouvoir déchu.

 

Nous entendons ce discours s’étendre à l’Algérie dans de noble explication dénonçant la captation de la manne pétrolière par quelques privilégiés, et nous qu’en est-il 10% des ménages disposent de 46% de l’ensemble de la richesse totale, dont 63% du patrimoine financier, ce n’est pas scandaleux.

 

Alors nos commentateurs et faiseurs d’opinion de 88% des français voient en ce mouvement une espérance vers un eldorado économique par une libéralisation de la presse, de l’opposition, de la liberté d’expression, de la suppression de la surveillance policière, tout ce qui est entrain de disparaître chez nous, incapable d’en établir un parallèle.

Alors est-ce que nous sommes contents pour eux sincèrement ou parce que ils vont gagner ce que nous nous allons perdre, incapables, paralysé par la peur de défendre nos libertés.

 

Certes ils vont gagner, je l’espère un gouvernement vraiment démocratique, mais je vous parie mon billet qu’il leur expliquera que la crise financière est la responsable du chômage, car je ne vois pas comment d’un coup de baguette magique ils vont assurer le plein emploi, alors que nous, avec tous nos donneurs de leçons nous n’y parvenons pas depuis trente ans.

D’autres espèrent que derrière cette fondre s’élèverait une espérance faisant basculer ceux qui, réfugiés dans l’islam « politique » depuis l’effondrement du bloc soviétique iraient vers une société nouvelle qui émergerait d’où ?

 

En fait ce sera pour les révoltés du chômage qui les soumettait, une impasse, et seul l’avenir dira ce qu’ils auront réellement économiquement, gagné et je ne leur souhaite pas le sort d’OBAMA.

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 16 Janvier 2011

 

 

 

La fronde du peuple tunisien serait partie suivant les commentaires que j’écoute ou lit de l’augmentation du prix des produits de première nécessité et de l’immolation d’un jeune homme qui essayait de s’en sortir par un étal sauvage.

 

S’il est bien connu qu’il faut toujours une goutte pour faire déborder le verre, il demeure important de savoir ce qui le rempli d’un breuvage amer.

Beaucoup, dans des articles se sont appesantis dessus et l’on fait mieux que je n’aurais pu le faire.

Mais je suis plus intéressé par le parallèle que l’on peut faire entre l’autocratie tunisienne d’un dirigent élu démocratiquement, dont les uns et les autres signalent le contrôle de la presse, la répression policière, les cousinages et les corruptions, et l’action de notre autocrate.

 

Deux réactions sont indicatives, celle de DSK qui avait venté l’exemplarité économique de la Tunisie, et MAM qui propose le savoir faire des brigades antiémeutes françaises pour rétablir l’ordre.

 

Si nous suivons la vie politique française depuis l’élection de notre président, nous avons eu la criminalisation du citoyen normal (augmentation de garde à vue, prison pour accident de la route mortel et d’autres, contrôle vidéo amplifié, création de fichier ADN, loi ADOPI, etc.) soit un contrôle accru de la population

 

Nous avons régulièrement des affaires des cousinages, des affaires de prise illégales d’intérêts, une « sur-médiatisation » du président (Ben Ali érigeait ses portraits, nous le sien parcours la presse), une omni présence  dans la gouvernance du pays laissant ses ministres jouer le rôle de potiche et de fan, un parlement le doigt sur la couture de pantalon, la maitrise des médias par cousinage et collision d’intérêts, soumission au marché comme la Tunisie l’est au FMI, une tentative de main mise sur la justice, bref à y regarder de prêt rien qui ne le distingue d’un Ben Ali.

 

Et pourtant chez nous tout ceci n’a donné lieu qu’à une abstention massive au régionale, et une manifestation carnavalesque durant un mois pour s’opposer au projet de retraite, la jeunesse, hors estudiantine, était au boulot.

 

En clair nous n’avons eu que des réactions d’un peuple peureux et servile.

 

Alors à quoi devons nous cela, et bien à notre distraction favorite, nous faire peur avec l’islam, d’épouvantail sécuritaire agité en permanence par le pouvoir et la presse aux ordres qui aujourd’hui apeure prés de 62% de la population autour d’un mythe médiatiquement entretenu.

Nous le voyons encore avec la journée de deuil organisé à la suite de la mort des deux otages (indépendamment de la réalité du drame)

A quoi devons nous cela à une désinformation permanente anesthésiante n’oublions pas que 88% des français s’informent aux  JT qui passent en boucle les fais divers, et théâtralise la politique.

A quoi devons nous cela, à notre nouveau mode de fédération, la population se fédère autour des drames collectifs ou individuels faisant appel à l’émotion.

La population a abandonné le foot depuis la dernière coupe du monde, etne sait plus ce qu’est un projet politique utopique.

A quoi devons nous cette passivité affligeante, aux publicistes communicants qui disposent de toutes les connaissances de la psychologie humaine, tandis que la population dispose de plus en plus de l’ignorance qui façonne la graine d’esclave, mais pas de sensibilité, car parfois elle vit ses désirs par procuration.

Tel fut le cas lors de l’élection de Barack Obama transférant sur lui leurs espoirs qu’ils nourrissaient pour eux mêmes.

Aujourd’hui avec la fronde tunisienne nous avons le même scénario, après une hésitation du pouvoir pour soutenir Ben Ali tous applaudissent à l’effondrement de son organisation autocratique alors que depuis l’élection de Sarkozy nous vivons dans une.

 

En fait nous nous félicitons du courage qu’on les autres.

 

Alors s’il ne tient qu’a l’augmentation des prix pour le retrouver, je vous en donne quelques unes.

 

                              2000                     2010               écart

 

La baguette          3f (0.46€)               0.85€              + 85%

Choux                  4f (0.69€)               1.50€              +118%

Café                     6f (0.91€)               1.50€              + 64%

Gaz butane          130f (19.82€)         30€                  +51%

Lait                     1.30 (0.20€)            0.56€               +183%

Brie                     2.60f (0.40€)          0.94€               +137%

Coulommiers      5.20f (0.79€)          2.07€               + 161%

Pomme de terre  1.50f  (0.23€)         3.30 €               +4135%

Beurre                3.75f (0.57€)          0.95 €                +66%

Baril de brut       30€                         119€                  +396%

Fuel domestique 0.35€                      0.85€                 + 145%

 

Salaire moyen   16875 €                  16792 €               - 0.5%

 

Salaire mensuel du président

                            6075.89€              19331 €               + 218%

 

J’arrête la liste. Ces chiffres sont à prendre à titre indicatif car je n’ai pas vérifié leur exactitude.

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Publié le 13 Janvier 2011

 

 

Nous assistons actuellement à une dérive inquiétante du Droit pénal. Plusieurs nouvelles lois visent un même but: condamner le citoyen ordinaire à des peines d'emprisonnement, même lorsqu'il n'a commis aucun crime... la dernière qui sera examiné par le parlement vise a l’internement d’un citoyen sur simple avis d’un psychiatre.

 
La criminalisation de la vie quotidienne

Alors que le "monde d'en-haut" bénéficie d'une impunité sans limite pour ses crimes financiers, économiques, écologiques ou sociaux, le "monde d'en-bas" est soumis à un contrôle incessant et à une répression disproportionnée par rapports aux actes.

Depuis 2 ans, des lois nouvelles sont apparues simultanément dans les pays occidentaux: leur but est que le citoyen ordinaire devienne condamnable à la prison pour des actes de la vie quotidienne.

Prison pour les parents dont les enfants ne sont pas allés à l'école.

Prison pour ceux qui n'ont pas acheté leur billet de train.

Prison pour les exclus du système économique, mendiants ou squatters.

Prison pour excès de vitesse. (Au début du mois de Décembre , un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un simple excès de vitesse, sans avoir causé d'accident)

Prison si l'un de vos proches qui vous accompagnait est mort à cause de votre erreur de conduite.

Prison si l'un de vos amis a causé un accident de voiture après être parti ivre de chez vous.
(en décembre 2003, un couple a été inculpé pour ce motif en France - voir les
archives des "brèves nouvelles du monde" pour les détails)

Prison si vous causez la mort d'un tiers dans un accident de la route. (10 ans de prison, soit davantage que certaines condamnations prononcées -ou réellement exécutées- dans des cas de violences préméditées, viols, actes de torture, ou assassinats)

Causer la mort d'une personne dans un accident routier est un drame, mais ce n'est pas un crime intentionnel et cela ne doit pas être puni comme tel. Vouloir éliminer tout risque d'accident est un but illusoire, car les risques d'accident existeront tant qu'il y aura des voitures. Une société doit être capable d'accepter une part de risque, car le risque est inhérent à la vie. Dès lors qu'on est vivant, on risque de mourir. Quand il n'y a plus de risque, c'est qu'on est mort. Et il en est de même pour une société. Une société qui a éliminé tout risque est une société morte.

 
Dans l'ordre nouveau qui s'instaure actuellement sans susciter d'opposition réelle, le citoyen ordinaire du monde d'en-bas sera soumis à une oppression permanente, une
surveillance électronique constante, et une peur omniprésente. Car qui sème la peur récolte la soumission.

 

L'invention du concept de "dangerosité"

Depuis une dizaine d'années, les médias ont introduit progressivement un mot et un concept qui n'existaient pas précédemment: la "dangerosité". Comme George Orwell l'avait prévu dans "1984", l'introduction de mots nouveaux ou la suppression de mots anciens dans le langage sont un puissant moyen de manipulation des esprits.

Plutôt que de parler tout simplement de "danger", les médias ont donc inventé (ou plutôt "relayé") ce concept de "dangerosité". L'idée est que même si quelque chose ou quelqu'un n'est pas réellement et objectivement dangereux, il pourrait l'être potentiellement. L'appréciation du danger potentiel étant d'ordre subjectif, tout innocent devient potentiellement coupable.

 

Une dérive inquiétante du Droit

Une fois que les médias ont préparé le terrain et introduit ce nouveau concept, les gouvernements ont créé des nouvelles lois et des nouveaux délits basés sur des notions juridiques floues. On a ainsi créé des peines de prison pour la "mise en danger d'autrui". En vertu cette loi, une personne peut être emprisonnée même si elle n'a causé aucun dommage réel à autrui.

Grâce au prétexte du 11 Septembre, une étape supplémentaire a été franchie aux Etats-Unis, avec le principe des "arrestations préventives". En matière de terrorisme, vous pouvez désormais être emprisonné pour une durée illimitée (sans jugement et sans limite de délai pour votre jugement), si on pense que vous "pourriez" commettre un acte de terrorisme. Par exemple, posséder des livres sur l'écologie peut faire supposer que vous "pourriez" commettre des actes de terrorisme écologique. La notion d'acte terroriste peut être ainsi étendue à des faits qui n'ont rien à voir avec le terrorisme.

Cette dérive inquiétante du Droit consiste en la pénalisation des INTENTIONS et non des ACTES.

Elle est absolument contraire à l'état de droit, à la démocratie, et aux droits de l'homme les plus élémentaires. La pénalisation des actes ou des intentions est exactement ce qui différentie la démocratie du fascisme.

La pénalisation des intentions est l'outil juridique qui va permettre aux Maitres du Monde de passer à la prochaine étape de leur plan: emprisonner des personnes pour leurs opinions.
 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Janvier 2011

 

Un chercheur Canadien, M. Tremblay, va jusqu’à dire que l’on peut prédire l’avènement d’un futur délinquant, dès que certaines adolescentes sont enceintes. Ce même chercheur, voyage et propage sa théorie dans le monde entier avec la bonne foi la plus totale, et il est manifestement entendu dans tous les pays. D’ailleurs, en France, pendant la campagne électorale des présidentielles, le 25 mars 2002, sur la chaîne de télévision France 2, le candidat Lionel Jospin a parlé d’impliquer l’école dans le processus de sécurité, notamment en surveillant les comportements déviants et asociaux de certains enfants. A cela il faudrait ajouter les recherches qui sont faites sur les causes éventuellement génétiques de divers crimes.

 

Déterminer des populations d’enfants de deux à trois ans, voire de fœtus criminogènes, pourquoi pas. Mais pour quoi faire ? D’autant que ces méthodes ne sont vérifiées qu’à 75%, et qu’ainsi il y a 25% de «faux positifs ». Il y a donc le risque de se tromper pour un quart de la population déterminée, pour ne pas dire stigmatisée, mais ce risque n’est pas perçu comme dangereux par la population. La question que l’on peut se poser alors est : « Que faire de ces populations ainsi désignées ? Appliquer le fameux principe de précaution ? Comment ? Traitement préventif ? Mise à l’écart ? Éradication préventive ? »

Ce mode de contrôle et à la fois subtil et pernicieux. Il n’est pas appliqué par les institutions d’ordre, comme la police. Non. Il est administré par des scientifiques, des universitaires, indiscutables aux yeux d’une opinion publique qui ne cherche qu’à se rassurer avec ce genre de certitudes, et qui est prête à laisser le champ libre à ceux qui promettent de supprimer leurs angoisses et leurs peurs, aux marchands d’illusions.

 

L’analyse de ces scientifiques devrait plutôt inciter les politiques à prendre des mesures économiques visant à la résorption des inégalités sociales qui sont à l’origine de la délinquance, en parallèle avec les mesures coercitives indispensables pour ceux qui sont réfractaires à ce type de traitement.

Au lieu de cela ils organisent dès l’enfance un système inquisitorial, pour satisfaire d’une part leur stratégie d’acteur, cacher leurs échecs successifs depuis plus de 35 ans dans un choix politique dont ils connaissaient les conséquences. De telle manière que les citoyens sont à la fois, victimes, complices, dupes et dupés, et leur absence de vue globale stigmatisée par le local et l’individualisme leur enlève toute vision événementielle.

 

Nous sommes là dans un schéma de déjà vu. Pourtant, le reconnaître n’est pas chose aisée. Compte tenu des moyens technologiques dont nous disposons dans le domaine de la génétique, la tentation va être grande de recourir à l’Eugénisme.

Le terme d’eugénisme a été employé pour la première fois par le physiologiste britannique Francis Galton (1822-1911). Il le définissait comme l’étude des facteurs socialement contrôlables qui peuvent élever ou abaisser les qualités raciales des générations futures, aussi bien physiquement que mentalement.

Galton ne disposait pas alors des connaissances qui sont les nôtres aujourd’hui sur la génétique, et s’appuyait sur des connaissances biologiques suffisamment précises. Le fruit de ses travaux trouva leurs applications légales et réglementaires qui relevaient du scandale pur et simple en imposant, au nom d’une fausse science des mesures radicales de castrations et de stérilisations à des êtres sans défenses.

C’est dans ce cadre que les travaux de monsieur Tremblay par exemple pourraient faire l’objet d’une manipulation proche ou identique.

Ces dans ce cadre que ces pratiques servirent de référence aux idéologies racistes, dans la voie des travaux de Linné (1707-1778) et de Buffon (1707-1788), poursuivie par Gobineau (1816-1882). A la fin du XIX ième siècle, l’Europe cultivée est convaincue que le genre Humain se partage en races inférieures et en races supérieures. C’est surtout en Allemagne que ces idées, conjuguées aux conceptions du monde de Vacher de Lapouge et H. S. Chamberlain, vont jeter les bases de l’aryanisme historique. Dans l’Allemagne de Guillaume II ces idées étaient très largement vulgarisées dans la population. Et naturellement lorsqu’Hitler traduira le Mythe en réalité, il ne trouvera que très peu d’opposants.

Ainsi, quelques théories qui se voulaient scientifiques, sans avoir fait la preuve quelles étaient réfutables, ont conduit tout doucement au plus grand drame de l’histoire Européenne, car, tout aussi naturellement, des parties de populations d’autres États partageaient ces conceptions. Nous ne sommes jamais à l’abri de rouvrir des camps de déportations, de concentrations, pour aller vers un génocide «labellisé » par la science, pour cacher à notre miroir personnel tous les crimes que nous nous sentons capables de commettre.

Sauf qu’aujourd’hui les camps ont changé de nom et les moyens dont nous disposons ne brûleront que les cerveaux sans laisser de traces extérieures, modifierons des caractères génétiques pour coller à une civilisation devenue narcissique et paranoïaque.

De telle sorte que pour apporter une solution à l’accroissement de la violence et de la délinquance, nous ferons le même chemin, en attendant qu’un personnage, pour ne pas dire un nouvel Hitler, transforme le mythe de la notion de risque Zéro en réalité.

 

En cela la notion de dangerosité est la porte ouverte à l’arbitraire car nous savons que cette perception de la dangerosité ne dépend que du caractère et du tempérament des individus et est irréfutable. Elle a déjà entrainé la criminalisation de l’individu normal et a remplie les gardes à vue.

Demain elle nazifiera la société car s’en nous en rendre compte nous sommes à la recherche de l’homme parfait, qui n’est rien d’autres qu’un « criminel » potentiel, et cela nous le savons.

Aujourd’hui nous nous apprêtons à donner le pouvoir d’internement à des psychiatres, demain ce seront des machines qui seront plus intelligent que nous qui en déciderons. Nous deviendrons les esclaves de nos propres inventions.

Et ce ne sera pas elles qui le demanderont mais nous toujours prisonniers de nos peurs.

Nous avons mis le doigt dans un engrenage sans fin qui nous conduit vers le délire.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Janvier 2011

 


Le besoin d’inquisition s’est toujours manifesté dans toutes les sociétés, car il est sous-jacent du fait social qui semble toujours découvrir avec horreur les délits et crimes dont il est porteur dans l’unité de ses membres (les individus), et qui surgissent plus facilement suivant le type d’organisation que l’on se choisit, bien qu’il soit plus difficile à discerner dans les démocraties.

Au moyen âge l’on exposait les délinquants et les criminels au pilori, et l’on brûlait sorcières et hérétiques.

Aujourd’hui on les expose dans la presse populaire et autre, et les bûchers sont des fagots de mots qui remplacent le juge et le bourreau et font de l’opinion publique un «assassin » en liberté. Le plus souvent cela se fait au nom de la liberté de la presse qui ne cache que la jouissance du pouvoir qu’elle c’est octroyée grâce à l’angoisse et aux peurs qui paralysent la capacité de réflexion des individus, entretenues par la permanence d’une régression sociale qui se cherche des boucs émissaires.

On ne peut tout à la fois demander qu’un individu soit mis à nu au nom de la vérité, qu’il soit donc fragile et vulnérable, et ensuite une fois qu’il est devenu faible, se jeter sur lui pour le «dévorer », et par-là se considérer comme des êtres civilisés. Tous les jours nous avons dans nos médias cet appel à la curée. Il n’y a en cela aucun du hasard si nous sommes passés de la chasse au criminel à la criminalisation du citoyen ordinaire, en cela chacun d’entre nous en est responsable.

 

 

Devant le confort et l’abondance d’une très large majorité de la population des pays riches, le risque devient intolérable, et la notion de risque zéro fait recette.

Cette notion de sécurité absolue touche tous les secteurs de la société ; au principe républicain de la sécurité des personnes et des biens, viennent s’ajouter la sécurité dans le domaine de la santé, des transports, sécurité dans le domaine de l’énergie, sécurité alimentaire, etc. Tout doit être sécurisé, et il en va de la responsabilité politique.

Avec cette demande de la société, le politique a introduit un concept dans le but de s’exonérer de la responsabilité : le principe de précaution. Ce principe qui fait, par exemple, qu’au moindre signe de maladie de la vache folle, on abat tout le troupeau. Principe qui conduit les citoyens devant une catastrophe naturelle à faire à l’État le reproche de l’imprévision. Principe de précaution qui pousse à fermer des sites industriels, naturels, publics, simplement présumés dangereux. Principe qui a guidé la lutte contre le H1N1.

Principe de précaution qui en introduit dans le droit pénal la notion de dangerosité qui en modifie sont fondement basé sur le fait, et offre une entrée à la subjectivité, là ou seul le fait doit faire loi.

A quand l’idée de nous empêcher de naître pour ne pas prendre le risque de mourir ?

Pour l’instant il semblerait que nous transformons les réalités des périls de l’existence en phobie.

Il existe de nombreux exemples encore. Mais ce qui semble intéressant, c’est qu’au nom de la sécurité, ce principe de précaution, qui peut paraître comme une émanation d’un bon sens populaire, peut avoir des «effets retards » sur l’organisation et la gestion de la société, par sa généralisation et donc sa banalisation, au point qu’il menace de devenir un principe de gestion accepté de tous, car demandé par la majorité.

En tant que principe général de gestion du risque, il sera alors applicable face à tout problème identifié comme susceptible de présenter un risque potentiel pour la société ; application faite au nom du peuple par la légitimité élective, et au nom de l’intérêt général.

 

Aujourd’hui, le principal problème des pays riches est de faire face à ce que l’on a désigné sous le vocable de violences urbaines et d’insécurité.

La répression ayant montré ses limites, certains se penchent sur la prévention du risque. En l’espèce, il ne s’agit pas d’une prévention de type social, par la réduction des inégalités, la réduction de la misère etc., autant de facteurs qui sont connus depuis le XIX ième siècle comme criminogènes, grâce aux travaux de Le Play. Il s’agit d’une prévention fondée sur la prévision du risque de manière à l’étouffer si possible dans l’œuf

Les Nord-américains, dans leur légendaire souci d’efficacité, ont cherché à mettre en œuvre un processus d’évaluation des populations à risque. Ceci a été mis en place dans les prisons pour prévoir les risques de récidives. Cette méthode «scientiste », basée sur des tables actuarielles comportant plusieurs critères, est censée mettre fin à des décisions prises sur la base d’examens cliniques et suspectés d’arbitraire. Le décideur se trouve donc épaulé par le scientifique, qui par ce biais, rend sa décision quasi indiscutable et l’exonère de la responsabilité. De plus, la caution et le label des scientifiques rassurent un public toujours plus sécuritaire, répressif, et en quête perpétuelle de solutions miracles.

 

Les scientifiques se sont donc lancés dans des études longitudinales portant sur trois générations de délinquants, pendant une quarantaine d’années. Ils en ont retiré un ensemble de données empiriques qui leur ont permis d’affiner le caractère culturellement transmissible de la délinquance.

C'est-à-dire que dés l’enfance nous développons un ensemble de névroses par les contraintes sociétales qui définissent nos identités en maitrisant un certains nombres de comportements instinctifs. Dans différentes situations particulières ils ressurgiront et se développeront d’autant plus facilement face aux inégalités et à la pauvreté. La peur de cette réalité nous conduit à supputer une dangerosité potentialité chez tous et nous conduit vers la phobie.

 Et la phobie nous entrainera vers une autre escalade, dont je parlerais dans un autre article.

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Rédigé par ddacoudre

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