Publié le 27 Mars 2011

Soirée électorale sans grand intérêt si ce n’est ce que nous avait indiqué le premier tour, une abstention significative, un vote blanc et nul  non révélateur pour ceux qui au lendemain des régionales espérer un rassemblement politique des votes blancs.

Quelques chiffres des votes blancs ou nul pour les cantonales sur le premier tour depuis 2001, 614 499 ; 2004, 526 532 ; 2008, 55 938 ; 2001, 278 463.

 

C’est au premier tour, que les électeurs expriment leurs préférences, et ce sont seulement ces résultats qui sont indicatifs de la progression des partis.

c’est dans ce premier tour que chacun peut trouver un représentant à sa convenance, et choisit donc son affinité ou son désintérêts.

Le deuxième tour est celui de l’élimination, le choix du moindre mal pour ceux qui en sont exclus, l’on comprend parfaitement que s’ils se prononcent pour un des deux candidats resté en lice, ce n’est pas parce qu’ils s’en sentent partisan, mais seulement proche par grande famille ou par opposant.

C’est donc à tord qu’au deuxième tour l’on attribut les votes exprimés en vers un candidat à son parti.

L’on ne peut donc tirer du deuxième tour la représentativité d’un parti en fonction de la représentation nationale du vote des électeurs. Les classer dans un des deux partis restés en lice nous conduit à cette bipolarisation fausse, et induit en erreur.

Par contre l’on peut en retirer toutes  significations sur les alliances entre les uns et les autres, et les tendances des différentes régions ou département, bref tout le travail d’analyse des reports.

 

Loin de l’immédiateté j’ai comparé les résultats des cantonales depuis 2001, car c’est dans la durée que l’on apprécie la valeur d’un parti.

Durant toute cette élection il n’a été de cesse de parler de la progression du FN nouveau tiré par sa nouvelle présidente.

 

Effet médiatique par excellence, mais réalité d’une tendance de pensé d’extrême droite semble à celle qui caractérisait le FN chez les électeurs de l’UMP, ce qui m’avait fais écrire dans mon dernier article qu’il en était le dindon de la farce.

 

Une analyse de tendance se doit de tenir compte des votes exprimés au premier tour, l’on ne peut donc tirer du deuxième une quelconque progression d’un des deux partis restant en lisse, ce deuxième tour n’étant fait que pour attribuer les sièges.

 

Et c’est de cela dont nous entretiennent les médias, alors que les résultats comparés depuis 2001 sur les grandes partis et le FN qui fait la une depuis quelques semaines disent autre chose.

                   2001                    2204               2008                2010

Votant.         13 889 701          12 816 940      13 889 701     9 439 097

Abstention.    7 519 012            7 237 016         7 519 012   11 856 841

Socialiste.      2 706 319             3 226 000        3 565 597    2 284 967

UMP.             1 529 072             2 574 000        3 143 259    1 554 744

FN.                 1 208 948             1 490 000            644 239   1 379 902

 

Ces quelques chiffres en disent plus long que tous les discours médiatiques.

L’on y voit une stabilité du FN, et un électorat qui l’avait abandonné pour l’UMP en 2008 dans la suite de l’élection présidentielle de 2007 qui les avait courtisait, et une mobilisation certaine malgré une abstention élevé, ce qui a fait le jeu de sa présence dans beaucoup de duel du deuxième tour et non pas du à une forte poussé de son électorat comme cela se rapporte.

L’échec de l’UMP est patent, tandis que le PS retrouve un score de 2001.

 

S’il n’y a pas de progression du FN l’on peut dire que le retour de ses électeurs au bercail a été moins érodé par l’abstention que les autres partis.

Il n’y a donc pas lieu de privilégier les thèmes qui leur sont chers, puisqu’il n’y a guère plus 1 500 000 de citoyens qui y sont sensibles alors que 11 856 841 ne les considèrent pas plus crédibles que les autres.

Alors du deuxième tour il ne peut en être retiré que la satisfaction politicienne de la langue de bois et les sempiternels bavardages et extrapolation qui nourrir le vide de la pensé politique.

 

Une fois de plus l’UMP pense que les abstentionnistes sont obnubilés par le débat sur la laïcité ou la place de l’islam et la sécurité, s’en est ahurissant ils reçoivent après les régionales une deuxième gifle et nous ressorte le même discourt d’après les régionales, ce discours qu’ils ont appliqué et qui est la cause de leur nouvel échec, docteur c’est quoi une obsession ?

Il serait temps que la droite social démocrate retrouve de la voix et des voix

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 27 Mars 2011

Ce fut un événement que notre président ait viré MAM, d’habitude il s’accroche, d’ailleurs il en fait une fois de plus la démonstration avec le débat de la place de l’islam en France.

Il avait essuyé un échec avec le débat sur l’identité française, qu’a cela ne tienne, il remet l’ouvrage sur le métier, sans autres considérations, alors qu’un événement heureux pour les populations du Maghreb génère pour 75% des français une crainte, et porte le FN en haut des sondages présidentiel, à la seule pensé d’une l’invasion par un flux migratoire, et cerise sur le gâteau l’affaire guerrière libyenne devient dans la bouche de quelques malheureux une croisade. Allons-nous à l’exemple de son roi le plus emblématique (ST LOUIS) rétablir la rouelle

Les propos populistes (dans leur acception péjorative que ne définie pas le dictionnaire) vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent sur la vague porteuse, et ils s’y glissent inconsciemment comme y glisse notre pays en toute bonne foi. 

 Si nous avons besoins de lois protectrice, c’est que certains d’entre nous sont racistes, qu’ils considèrent que leur morphologie est un signe de supériorité par rapport à d’autres ou parce qu’ils n’ont pu ou su socialiser notre naturel xénophobes. Hortefeu et Zemmour démontrent à différentes échelles les problèmes d’expression que cela soulève, sans omettre de rappeler ceux du regretté G. Frêche.

À moins d’hypocrisie nous ne pouvons pas ignorer, la difficulté d’un certains nombres de français d’accepter la nationalisation et l’immigration des ex français de nos colonies qui ont recouvraient leur indépendance, comme symptômes de maux compréhensibles.

Nous n’ignorons pas non plus qu’il devinrent par l’amalgame le fond de commerce du FN, faire à mesure que progressaient nos difficultés économiques faisant d’eux les boucs émissaires de nos maux.

Phénomène qui s’amplifia avec le 11 septembre en désignant insidieusement le musulman comme ennemie, et, la rumeur suivit de l’amalgame acheva de désigner cette religion persona non gratta, comme s’il s’agissait d’une nouveauté, comme si nous avions du attendre le 11 septembre pour connaitre les dangers des communautés religieuses, pour  savoir que des mythes fondateurs déterministes se transforment toujours en dogme doctrinaire sclérosant.

Plus sournoisement certains d’entre nous ne se sont pas débarrassés du syndrome de la nation supérieure, et ne voit en l’islamisme des valeurs et attachement ritualistes rétrogrades parce qu’ils ne se réforment pas à la vitesse de la circulation de l’information occidentale. Un occident populaire qui croient que l’on change de culture comme l’on change de mode vestimentaire, inconscient qu’ils se livrent eux-mêmes par leur rituel économique déterministe et tout aussi dogmatique à d’identiques attachement.

La loi de dieu ou la loi du marché sont tout autant l’une que l’autre dénué de réalité absolue pour n’être que des concepts humains qui placent « le père » au dessus, dans un lieu externalisé inaccessible à l’humain, exigeant de lui soumission et sacrifice.

S’il n’est pas contestable que le multiculturalisme est source d’incompréhensions, de peurs, ce n’est que par choix que les cultures se mélanges. A ce jour tous les mélanges culturels se sont faits par les invasions, les famines et la colonisation. Sauf depuis l’après guerre, où c’est le développement économique des pays européens qui a ouvert la porte à l’immigration des pays frontaliers limitrophes, puis du pourtour de la méditerranée pour disposer de mains d’œuvre.

Et aujourd’hui ce n’est pas parce que la croissance n’est plus au rendez-vous en Europe que les rêves d’eldorado exportés par l’occident vont se tarir pour ces populations d’Afrique et d’Asie mineure chez lesquelles le développement économique n’a jamais pu dégager le plein emploi, ni élever un niveau social comparable à celui qu’ils viennent rechercher en Europe.

Alors toutes les acrimonies, toutes les raisons, toutes les différences, en fait tous les motifs historiques et actualisés (11/9/2001), cachés, retenus, resurgissent pour stigmatiser ceux que l’on considère comme en trop.

Sauf que la culture musulmane sur laquelle certains finissent par faire une fixation, est partagée par beaucoup de ceux devenus français par colonisation, acquisition ou droit du sol dans le respect de notre constitution.

Ainsi, dans un pays qui n’est plus en mesure d’intégrer par le travail les autres cultures, la plus grande confusion par l’amalgame c’est installée dans la population, alors cette appartenance musulmane devient un refuge salvateur d’identité face la stigmatisation et le rejet larvé contenu par la loi sur la discrimination.

 Après quoi nous avons vu apparaître des stratégies de contournement, l’immigration positive, le débat sur l’identité, et maintenant la place de l’islam en France manière de focaliser les discriminations sans tomber sous le coût de la loi.

L’amalgame et la confusion construite sur de réels comportements xénophobes ont généré des lois anti discriminantes, (se rappeler des ratonades, les discriminations sociale au faciès, ou racistes, tel que les populations d’Afriques seraient viscéralement fainéantes par nature), qui, tout en protégeant ces populations de réelles discriminations, paralysent le débat laïque sur des événements mesurables, car les différences sont l’objets, non de complémentarité et de syncrétisme, mais de classification ethnique pour justifier de justes réminiscences, voire de détestations, au pire de confrontations meurtrières comme celles que nous avons connu dans certains états Africains (rouanda), au minimum un glissement fascisant.

C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de la critique mais qui n’en sont pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu, Frêche et d’autres

 

C’est ainsi que les déclarations et discours qui péjorent les diversités, caché sous l’aspect d’une critique, exigent une distinction subtile et discutable, quand vient même ceux qui s’y livrent ne s’y reconnaissent pas.

S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la politique qui conduit à cette élimination des individus, et les autres ne l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée est une analyse fascisante.

A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat délétère propice à la xénophobie.

Tous les pays ont de telles histoires les uns envers les autres, certaines ne sont plus xénophobes pour autant, tant elles s’inscrivent dans une historicité qui les a réhabilité et elles ne sont plus forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté d’appréciation nous n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité (heureusement) offrira l’espace indispensable au glissement fascisant (malheureusement).

Mais c’est seulement le temps qui le dira quand d’autres événements viendront s’ajouter à ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors permis de maintenir un état d’esprit xénophobe ou raciste. C’est aussi difficile que cela, c’est la parabole biblique du trie du bon grain et de l’ivraie, ce que nous qualifions aujourd’hui de capacité de discernement acquise par le savoir.

 

Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, tel la recherche d’un chef charismatique, le replie identitaire, le nationalisme, la remise en cause du libre échange, le contrôle de l’opposition, le contrôle de la vie civile, le contrôle du parlementarisme, l’opposition au capitalisme, au socialisme, l’embrigadement des masses (manipulation), dans un monde ou les moyens d’informations ne sont jamais été aussi important.

 

Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce nous mêmes, qui sommes des citoyens respectables, en sommes porteurs, et donc à partir de là, nous élisons ceux en qui, nous retrouvons nos perceptions.

 

Dans le même temps, démocratie électorale oblige, certains de ceux qui veulent nos votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme péjoratif est avancé comme signe avant coureur, lui même le fruit de l’ignorance). Il ne faut donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus, (qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons porter.

 

C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité d’acteurs déterminants), se trouvent être les propagateurs de ce glissement vers la "fascisation". Rares sont ceux parmi les faiseurs d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir qu’ils font le lit du fascisme, ou, tel n’est pas leur souci si cela rapporte du profit.

 

Comment y contribuent ils, lorsque un individu est sollicité par les médias pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les médias (l’environement), et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale, il sera sollicité à nouveau, son cerveau fera un copier coller. C’est ainsi que la compassion sert à déterminer des comportements et que l’apprentissage de l’histoire est essentielle pour composer la mémoire comparative.

M. Sarkozy risque d’être réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres, il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera tinter la clochette pavlovienne sur un ou des événements émotionnels et chacun ira chercher dans sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.

 

L’acteur de propagation de tout cela est la presse journalistique et la téloche à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, et le choix intentionnel de l’information rend le mode de pensé, qui s’y fie ou s’y puise, tyrannique.

Pour exemple, c’est ainsi que la télé et la presse furent à l’origine d’un drame dans l’affaire Grégory, comme elles furent à l’origine de l’affaire Outreau par son l’influence sur l’opinion publique, (c’est elle qui devrait répondre des suicides dans l’affaire Outreau et non les magistrats), c’est la presse qui est encore à l’origine de l’affaire de la coupe du monde de football, en appelant quasiment au lynchage des joueurs  et entraineur.

Elle sera à l’origine de la propagation du fascisme qui s’installe lentement car elle n’a plus guère de déontologie et vend de l’information comme l’on vend un produit, en le rendant attractif par son impact émotionnel, nous avons vu comment elle a vendu la guerre en IRAK. Le fascisme se développera sur la bonne foi des citoyens, jusqu’à en trouver les moyens d’expression que lui donneront la science dans la recherche de l’homme parfait grâce à la génétique sombrant dans l’eugénisme.

Il faut se rappeler la stigmatisation des criminels et délinquants de droit commun qu’il faut éradiquer, la stigmatisation récente des Roms, deux traits qui ont caractérisé l’avènement du nazisme, sauf que nous nous ne construirons pas des camps, car chacun d’entre nous les reconnaitraient comme tel, bien que ceux de rétentions préparent le terrain quand nous n’aurons plus assez de bateaux ni d’avions pour le retour.

Un petit rappel historique pour mémoire, source wikipédia.

L’influence du mouvement eugéniste sur la législation s’est traduite dans trois domaines principaux : la mise en place de programmes de stérilisations contraintes, le durcissement de l’encadrement juridique du mariage et la restriction de l’immigration, qui constitue un de ses principaux champs d’intervention aux États-Unis.

Le premier pays à adopter une législation eugéniste fut les États-Unis où ce type de dispositions relève de la compétence des états. En 1907, l’État d’Indiana autorise la stérilisation de certains types de criminels et de malades. Il est suivi en 1909 par la Californie, le Connecticut et l’État de Washington. En 1917, quinze États avaient voté des dispositifs de ce type ; ils étaient trente-trois en 1950. Les criminels récidivistes, les violeurs, divers types de malades — les épileptiques, les malades mentaux, les idiots — et parfois les alcooliques et les toxicomanes étaient visés par ces lois de stérilisation.

Pendant l’entre-deux-guerres, plusieurs États européens votent à leur tour des textes similaires : la Suisse en 1928, le Danemark en 1929, la Norvège et l’Allemagne en 1934, la Finlande et la Suède en 1935, l’Estonie en 1937. La plupart des pays protestants furent touchés, à l’exception notable de la Grande-Bretagne, où cette revendication fut toutefois portée par une partie du mouvement eugéniste.

Avant même l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, une majorité de scientifiques et une large partie de la classe politique allemande étaient favorables à l’eugénisme. Une politique eugéniste propre à l’Allemagne nazie, qui s’insère dans un programme plus vaste que l’on peut qualifier d’ « eugénico-raciste » est mise en place dès 1933. Basée sur des techniques à prétention scientifiques et organisée par l’administration, elle est définie par un ensemble de lois et de décrets dont les objectifs consistent :

  • d’une part à favoriser la fécondité des humains considérés comme supérieurs (politique nataliste, soutien familial, pouponnières, lebensborn, ...)
  • d’autre part à prévenir la reproduction des humains considérés comme génétiquement déficients (diabétiques, myopes, etc.), comme inférieurs et socialement indésirables (les criminels, arriérés mentaux, homosexuels, etc.) ou racialement « impurs » (Juifs, Tziganes, Noirs).

Le comte Georges Vacher de Lapouge, né le 12 décembre 1854 à Neuville-de-Poitou (Vienne) et mort le 20 février 1936 à Poitiers (Vienne), est un anthropologue français. Magistrat, puis bibliothécaire, il est un théoricien de l’eugénisme et une figure de l’anthroposociologie.

Darwiniste convaincu et persuadé que le sort du monde repose sur la victoire des aryens sur les juifs, il publie en 1899 le texte de ses cours sous le titre : L’Aryen, son rôle social, sous-titré « cours libre de science politique, professé à l’Université de Montpellier (1889-1890) », qui a fourni les éléments fondateurs de l’antisémitisme nazi.

À partir de ses travaux d’anthropologie, il a théorisé scientifiquement sa vision raciale et raciste du monde. Il oppose la race blanche, aryenne, dolichocéphale, porteuse de grandeur, à la race brachycéphale, « inerte et médiocre ». Classant et hiérarchisant les races humaines, il détermine plusieurs types en Europe :

  • l’Homo europeus, grand blond (anglo-saxon ou nordique), protestant, dominateur et créateur ;
  • l’Homo alpinus, représenté par l’Auvergnat et le Turc, « parfait esclave craignant le progrès » ;
  • l’Homo contractus, ou méditerranéen, enfin, incarné par le Napolitain et l’Andalou, appartenant aux races inférieures[11].

 

Les médias, en faisant seulement leur travail de rapporter plus ou moins bien, intentionnellement ou non, une seule opinion, un seul mode de pensé concourent à l’extension d’une « vérité officielle », « une vérité ambiante ».

 

L’initiation, de comportements fascisants rénovés, peut être attribuée au FN, mais eux ne sont pas les plus dangereux, ils sont visibles. Ce sont ceux qui épousent inconsciemment leurs thèses (indépendamment de leur appartenance politique) qui petit à petit construisent les procédures de désignation de l’ennemi intérieur et les moyens de l’éliminer. Ils se trouvent dans toutes les strates de la société, ce peut être moi ou vous.

 

Ceci a commencé de la même manière qu’a commencée le nazisme (toute proportion gardé), par ce qui est le moins contestable dans l’opinion, afin que ces derniers s’acclimatent aux procédures d’éliminations qu’on leur assure être nécessaire pour leur sécurité.

 

Rappelle vous la tentative du FN de créer des centre Sidaïque, elle à échoué grâce à un certain nombre d’intellectuels « Le Front National prône l’enfermement des séropositifs dans des camps : les « sidatoriums ». Le Pen fait le tri entre « les victimes innocentes et les malades de la sodomie » (France Inter, 3 mars 95).

 

Nous étions en 95 aujourd’hui son projet passerait. La lutte pour la protection de l’enfance à débouché chez nous par des faits incontestables, sur la diabolisation du pédophile au travers de l’affaire Dutrou, c’est poursuivit jusqu’à l’affaire Outreau, c’est calmé devant ce pavé dans la marre, et est reparti avec l’affaire du récidiviste dont j’ai oublié le nom.

 

Entre les deux les citoyens ont accepté pour les pédophiles ce qu’ils avaient refusé pour les Sidaïque. C’est-à-dire, entre un danger diabolisé peut probable et un danger bien plus grand par la contamination, ils se sont laissés porter par l’irrationalité développé par les médias en attribuant leurs peurs à l’événement le moins probable, mais le plus émotionnel, objet sur et certains d’un copier coller, phénomène bien connu avec l’insécurité, et comme nous l’avons vécu avec le sondage de Marine le Pen.

Et ils n’ont pas fait preuve de lucidité devant la présentation de l’ennemi criminogène, comme d’autres l’avaient faite pour le Sida.  

Donc nous avons légiféré des centres spécifiques (camps) où l’on pratiquera l’ablation virtuelle de la verge, la castration.

 Ainsi cet ennemi là est bien défini. Ceux qui ont été les suivant, furent les délinquants et criminels de tous horizons, à qui il a été appliqué des mesures de contrôles et de fichages indiquées aux citoyens comme spécifiques pour la lutte contre la pédophilie ou le terrorisme, et qui descendent de catégories à risque certains, vers d’autres catégories à risques urbains, puis contestataires, puis d’opinion d’internaute etc. etc. toujours avec de justes raisons reprisent par les médias sans contre poids.

J’ai pris ces faits car ils sont en mémoire de tous pour avoir défiés la chronique durant des années, et rebondissent régulièrement comme vaccination préventive.

Pourtant ce qui est intéressant, ce sont moins les faits que le processus de glissement provoqué par la baisse du seuil de tolérance, qui réclame toujours plus de sévérité, et quand la sévérité deviendra à son tour inopérante, il réclamera l’élimination.

En disant cela je ne fais pas de procès d’intention, j’essaie de décrire un processus d’enchaînement inéluctable qui se déroule sous nos yeux aveugles parce qu’il trouve ses justifications.

 

Le citoyen s’est il offusqué de cela non, car une forte médiatisation de la délinquance dans les banlieues et autres faits divers ont été rapportée par la presse et la télé, et la large majorité de nos concitoyens qui ne sont pas concernés de fait par cela, mais par les incivilités courantes de la vie (les mêmes que l’on trouve rapportés par les grecs anciens), on fait encore un copier coller.

Cela parce que chaque fois le caractère émotionnel a été mis en évidence, et pour une même émotion ils ont accepté une même sévérité. Ce n’est donc pas l’analyse du fait qui l’emporte mais bien l’émotion soulevée. Et cela est de la responsabilité des médias, des faiseurs d’opinions qui ne vendent plus de l’information mais de l’émotion, comme un parfum vend de l’érotisme pour placer son produit.

 

Voici dont d’écrit un peu longuement le processus enclenché, je pourrais expliquer le même processus avec le monde syndical, ces empêcheurs d’aller au travail, avec les immigrés, et maintenant nous sommes entrain de définir l’ennemi de l’identité français, c’est-à-dire le musulman.

Le risque est que tout parti politique qui prendra fait et cause pour eux deviendra de fait aussi un ennemi intérieur de la France à éliminer. Même si dans le processus islamiste il y a trois seuils à distinguer, l’intégré, le nouvel arrivant culturel ou le converti et celui dont sa religion est le prétexte d’un combat politique « prosélytiste ».

 Une des caractéristiques du fascisme est la recherche de la création d’un groupe uni et solidaire, qui ait une identité forte. Pour cela, il faut que cette collectivité partage une histoire et un destin commun, et qu’elle se construise sur la volonté de perpétuer son ciment culturel. Il est donc primordial pour les fascistes de préserver l’homogénéité éthique, religieuse ou de classe de cette collectivité nationale. Le débat sur l’identité et celui sur la place de l’islam s’en rapproche bougrement.

Ce processus n’est pas le fait d’un homme chacun l’a bien compris, il n’est pas à mettre sur le dos de Sarkozy parce qu’il en est un des acteurs qui a émergé pour le mettre en œuvre, ni hier contre Besson qui n’en a même pas la perception, sûr d’œuvrer pour la réélection de son poulain qui le nourri, ni aujourd’hui sur celui de Copé qui l’exploite.

Dans l’histoire nous lions souvent les événements qui se produisent à l’acteur qui les met en œuvre, ce n’est pas faux, car il faut des repères, et leur personnalité compte, mais si l’on ne tient pas compte du fait qu’ils n’en sont pas responsables autrement qu’en tant qu’acteurs, nous n’irons donc pas rechercher là où se trouvent l’ensemble des événements (la cause) qui a généré l’acteur(l’effet).

Dans cette rechercher les modèles systémiques économiques ont une large place (et nous tous avec), car c’est pour conserver la rareté de la prospérité qu’ils nous procurent que nous recherchons de justes justifications pour désigner nos ennemis, et éliminer ceux qui se présentent au partage, ou les boucs émissaires désignés de nos maux.

 

Tous ceux qui tiennent des propos fascisant même inconsciemment sont les moins dangereux car ils ne mettent pas en œuvre la politique qui y conduit, puisqu’ils en n’ont été que les copier coller, mais ils confortent tout de même l’orientation d’où surgira le maitre d’œuvre.

Entre temps les citoyens se comportent normalement, comme le faisaient les populations de l’Europe avant le grand jour de l’apocalypse, nous n’avons pas le don d’ultra lucide, alors il faut comparait ce qui peut l’être, non pas l’événement en lui-même mais la structure qui le développe, pas l’effet, mais la cause qui le nourri. La question reste donc de savoir si nous sommes capable de comprendre que quand nous tuons propres nous tuons quand même, et quand nous éliminerons par la génétiques l’homme imparfait, nous éliminerons plus proprement que dans des camps de tous genres. Nous n’avons pas le privilège du fascisme qui sévit dans d’autres états, mais ce n’est pas ne raison pour y souscrire.

Le processus et lent mais il est engagé, seul l’apparition, l’émergence d’une autre source de richesse abondante pourra nous en préserver, car face à l’augmentation de la population mondiale, les tensions ne vont que s’exacerber.

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Mars 2011

 

 

Chacun connait ce filet long qui se termine par un cul de sac, prisonnier du suivisme, victime d’une voie directionnelle, le poisson qui l’emprunte fini sur l’étal du poissonnier.

 

Nous vivons exactement cela en politique, la loi du marché est la nasse dans laquelle tous les hommes politiques sont, qu’ils y soient opposés ou non, et en son fond ils tournent en rond, se disputant la recherche d’une sortie, incapable par leur réflexion insuffisante devant un temps qui ne permet aucun retour en arrière, de trouver une solution.

 

Ils finiront donc sur l’étal des oligarchies cooptés par les modèles systémiques dominants (les dominants systémiques).

 

Dans le résultat de ces cantonales il n’y a donc pas de surprises, l’abstention se situe au-delà de 50%, confirmant en cela une constance du comportement des français déjà exprimé lors des dernières régionales.

Ainsi contrairement à l’affirmation de notre président qui en avait retirait un désir de plus de sécurité, la direction des affaires publiques en ce sens par le gouvernement s’avère avoir été en son temps une interprétation circonstancielle en direction du FN, et non un désir majoritaire des abstentionnistes des régionales.

Il aura perdu sur les deux tableaux.

De son coté le FN avec une abstention aussi importante ne peut aucunement se prévaloir de la manipulation du sondage qui avait mis la France en émoi, en situant  le FN entre 23 et 25%.

Il semble donc que ce nouveau record d’abstention, qui se confirmera au 2° tour, réaffirme à titre indicatif, l’étude d’opinion des Français au travers du « baromètre de leur confiance politique » réalisé par le CEVIPOF.

 

J’avais en 2010 écrit plusieurs articles sur ses résultats qui confirmaient l’abstention des régionale par la perte de confiance des Français dans leurs élites, leurs hommes politiques, certaines institutions, et leur volonté de réformer à plus de 90% le capitalisme.

 

En 2011 le CEVIPOF refait la même étude barométrique et  le résultat est semblable, il demeure stable à quelques variantes prés.

L’article que j’avais rédigé n’est pas sorti de la modération  mais à sa lecture il n’était pas possible de croire qu’aux cantonales le comportement électoral serait différent que celui des régionales.

Mais il semble que les médias et les faiseurs d’opinions comme les staffs politiques sont aveugles ou sourds.

J’ai bien entendu un responsable de l’UMP reconnaître leur échec en constatant le taux élevé d’abstention, et un représentant du front de gauche s’en inquiéter, tandis que les politologues les ramener à discuter de victoire ou d’échec, de pole position ou de recul, bref de bavardages qui meublent les émissions politiques.

 

Il est juste que les interrogations de fond, si certains partis sont capables de s’en poser, ce sera pour le WE prochain, mais dore et déjà, chacun peut considérer que ses propositions politiques pour 2012 sont caduques.

C’est absolument inquiétant, l’on ne peut diriger démocratiquement un pays en ayant des électeurs et des citoyens qui n’ont plus une confiance permettant d’élire leurs représentants avec légitimité, et pas confiance dans leurs propositions politiques. Nous sommes donc dans la nasse

Il n’est plus possible d’accepter que des élus puissent l’être avec un quotient électoral inférieur à 50% sans transférer en définitive le pouvoir à d’autres.

 

Nous pouvons même dire que c’est parce que nous avons abandonné notre pouvoir à d’autres que l’abstention en est le résultat car les français ne croient plus dans la capacité de leurs hommes politiques, les mettant, sans distinction tous, dans la même nasse, y compris le FN qui s’imaginait sortir du lot, ou le Front de Gauche dont chacun sait que je lui imagine une destiner civisilationnelle, car la vie nous poussera à en sortir, et peut être que cette abstention servira d’aiguillon, ou nous deviendrons des indifférents comme aux USA.

 

 

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Publié le 16 Mars 2011

Depuis le début du double drame que vit le Japon j’ai lu et écouté beaucoup, et il y a eu  beaucoup de bavardages comme nous savons en faire pour nous solidariser autour d’un drame, bien au delà du nécessaire, être informé et l’aide que l’on peu apporter à ceux qui le vivent.

 

Exister autour d’un drame est devenu un fait de société, nous nous fédérons autour d’eux et cela depuis trente ans.

 Si je n’ai rien contre la compassion et l’empathie suscité parle tsunami, je doute qu’elle soit dirigé vers les Japonais comme nous le démontre les réactions qui en ont découlé.

 

J’ai entendu la communauté politique et notre gouvernement dire qu’il compter bien tirer tous les enseignements de la catastrophe nucléaire qui en a découlé pour nous en protéger.

 

Alors essayez de trouver les articles qui expliquent pourquoi et comment les turbines de refroidissement se sont arrêtés, et quels dommages elles ont eu, de manière que seul le circuit de secours fonctionne, et pourquoi il n‘a pas été suffisant, autant de questions qui me semblent essentielle, puisqu’elles sont la conséquence du séisme et la cause de la surchauffe des réacteurs, et je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’utilisent pas des pompes extérieures.

 

Je ne vais pas m’appesantir sur tout le théâtre qui en a découlé, pour m’attarder sur le phénomène de séisme politique qu’il a engendré comme une vague déferlante dans toute l’Europe et en France.

 

En France le drame du Japon déclenche une réunion ministérielle de crise. C’est devenu une pratique depuis quelques années synonyme d’efficacité. Etrangement des événements qui ne nous touchent pas ou si peu déclenchent des réunions de crise, ce fut le H1N1, les prises d’otages, les événements du Maghreb, maintenant le drame Japonais, et j’ai certainement du en oublier.

 

En fait depuis que notre société n’a plus de projet politique pour se fédérer, ceux sont les drames ou le foot qui remplissent ce rôle.

Se rappeler le discourt du président avant la débâcle de l’équipe de France de foot au dernier mondial. Nous pourrions nous fédérer derrières les handballeurs depuis huit ans ils sont champion du monde, mais non, ce n’est pas un spectacle « théâtralisable » pouvant divertir l’opinion et la distraire, au-delà de l’intérêt que l’on peu y porter.

Pour les drames nous faisons pareil, au delà de la nécessité, c’est du pain béni, et chacun s’engouffre dedans de peur d’être largué par l’actualité immédiate, pour exister.

 

Les politiques n’y manquent pas, et le gouvernement doit ajouter la couche supplémentaire qui indique qu’il est efficace qu’il fait mieux que mieux, et mieux que ceux qui ne sont pas aux commandes, ceux sont donc les réunions de crise.

 

Pour ceux qui suivent par la lecture de revus où des blogs spécialisés la vie de notre pays et du monde, l’événement n’est pas dans le tsunami, ou les risques nucléaires, car dans ses revus ou ces sites ils sont passés au crible, et nous y apprenons aujourd’hui qu’il est possible de faire des forages à prés de 7000 m de profondeur pour mieux connaître tous nos risques liés aux plaques tectoniques.

 

Mais dans la fracture intellectuelle qui sépare les populations de la rapidité avec lesquelles les technologies progressent, de la rapidité avec laquelle des savoirs ne sont qu’à disposition de quelques uns, tandis qu’eux n’en connaissent que les utilisations qu’ils monnaient tandis qu’ils bavardent de ce qui leur est intellectuellement accessible, quand ils ne sont pas poussés à l’abêtissement par une télévision commerciale.

 

Hors série de Science et Vie de mars 2011 rappelle qu’en 2010 de par le monde les catastrophes naturelles ont causé 295 000 morts et 130 milliard de dollar de dégâts, et de passer en revu, tempêtes, séismes, déluges, sécheresses, volcans et orages.

 

Mais dans d’autres l’on y apprend que nos centrales nucléaires ont pour la moitié du parc dépassé la durée initiale prévu pour leur fonctionnement, quelles rencontrent des problèmes auxquels nous faisons face, que la génération future au travers du projet ITER présente un pari sur la maitrise d’énergie qui sont dantesques et que nous ne sommes pas certain de réaliser, que la recherche d’extraire de l’énergie à partir de l’eau pour remplacer le pétrole par la fusion du deutérium et tritium  dans un réacteur tokamak où la métrise due la stabilité du plasma est le défi, qu’à la suite de cela il est envisagé d’abandonner le principe de fusion pour se tourner vers la fission, en repassant tous ses numéraux l’on y retrouve toutes les idées et projets qui ont été développés pour remplacer l’énergie nucléaire.

 

Non le monde de la recherche ne dort pas sur ses lauriers et pense un futur moins dangereux que le présent que nous avons construit.

Mais voilà cela ne fait jamais un sujet d’actualité, sauf s’il y a un drame ce qui est le cas.

Alors tous ceux qui dormaient paisiblement dans le confort moelleux d’une technologie à risque se réveillent, qui pour demander un référendum, qui un audit, qui pour s’insurger, qui pour exister politiquement, qui pour faire le buzz, qui pour vendre ses bavardages.

 

Ne prenez pas ombrage de mes propos, ceux qui me lisent savent que je milite pour que les adultes suivent un enseignement permanent et soient rémunéré pour cela. Mais mes propos indiquent que la majorité des citoyens sont coupés des réalités des grands événements, ils sont infantilisés sur des événement dispersifs et ne vivent qu’au rythme des médias, 88% d’entre nous.

 

Il devient donc facile de les abuser de les manipuler de leur faire peur, et chacun transpose le risque que vivent d’autres chez eux.

C’est ce qui se passe avec ce drame nucléaire, je ne dis pas que je peux assurer que nos centrales sont sures, ce n’est pas dans mes compétences, mais ce que je sais c’est qu’elles rejettent d’infime partie de radio activité.

Un jour je discutais avec une scientifique des courants océaniques, et je lui demandais comment ils faisaient pour suivre les courants, simple, ils isolent et identifient une particule radio active source d’un rejet et ils la suivent.

 

Souvent j’ai reproché au président et au gouvernement d’instrumentaliser les drames et de prendre à chaud des mesures liberticides après avoir construit l’événement, là c’est tout le monde qui s’y met, à en croire tous les médias l’on penserait que le danger est éminent, que nos centrales vont exploser demain.

Çà devient délirant ce suivisme, un sondage sur le FN sort, toute la classe politique est en émoi, le Maghreb se révolte, le gouvernement chancelle, mais où va t’on ainsi en se mettant en état de crise en permanence, ou plus exactement que faut-il en comprendre, quelque chose de simple, qu’en fait il n’y a pas de gouvernement digne de ce non, mais seulement des communicants qui surfent sur l’actualité.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 16 Mars 2011

 

Nous naissons unique mais dépendant.

 

Être un sujet unique porteur de notre individualité ne s’acquiert pas, nous naissons comme cela grâce à la dépendance, l’attraction de deux Êtres dont nous allons être culturellement dépendants.

Nous qui tenons tant à notre individualité, imaginons-nous seul dans un espace ou tout serait uniforme, quelle que soit notre capacité individuelle : nous en mourrions.

Pour vivre, il suffirait que dans cet espace uniforme il y ait une chose qui dénote, quelque chose avec laquelle il peut y avoir un échange d’information qui créerait un mouvement, qui attirerait notre attention comme nous le disons. Alors cette chose deviendrait le centre de notre existence non pas parce qu’elle a une quelconque, valeur mais parce que l’information que nous captons d’elle nous donne un repère auquel nous allons nous associer pour nous mettre en mouvement.

Dans l’uniformité d’un ciel bleu, ce serait un tout petit nuage et dans une uniformité nuageuse ce serait un coin de ciel bleu.

Ainsi s’il y a vie et mouvement, ce n’est pas parce que nous avons une existence unique, avec son tempérament, mais parce que nous pouvons « nous regarder, nous percevoir, nous sentir » les uns les autres et acquérir un caractère.

S’il y a vie et mouvement, c’est parce qu’il y a le monde, un miroir gigantesque dont nous deviendrons le reflet.

Ainsi, dès que l’on naît, on est dépendant de la matrice maternelle, puis des tiers que l’on côtoie. Et quand l’on est enfin à l’âge de comprendre que l’on est qu’un sujet unique il est trop tard, parce que le Moi a déjà été en partie façonné par les autres et l’environnement. 

Peut-il en être autrement ? 

 

Aussi, affirmer son indépendance vis à vis d’autrui cela conduirait à s’isoler et ne plus avoir conscience d’exister ; à ne plus rechercher de lien avec l’autre (qui est toujours une entrave à sa « liberté arbitraire ») ; exercer une tyrannie irréductible, ce qui s’avérerait impossible (dans le sens où le tyran doit toujours être en état de vigilance donc tenir compte des autres). 

 

L’individualisme n’est donc qu’un état d’être. L’individualisme c’est le commencement, c’est la naissance sans cesse recommencée. A l’inverse se réaliser en tant que personne, individu, sujet unique (se personnaliser) en partant de tout ce que nous ont apporté les autres ajouté à notre tempérament, pour forger notre caractère, notre singularité dont découlera notre existence : c’est un autre discours.

Ce n’est pas être indépendant des autres, mais être dépendant de toutes leurs histoires. De plus les nouveaux venus, en fonction de l’apprentissage et du savoir qu’ils auront accumulé, seront en mesure de faire évoluer la relation de dépendance de l’Homme à l’Homme et à son environnement.

Non pour en être indépendant, mais pour s’y développer et améliorer si possible sa condition humaine en prenant en compte ses différences et ses singularités. Mais pour cela encore faut-il comprendre ce discours.

Si bien qu’avoir une association d’idées que d’autres n’ont pas eue, n’est pas être indépendant d’eux. C’est simplement faire une analyse à partir de ce qui est notre existence unique à laquelle nous associons les informations d’événements que nous vivons, ainsi que les informations sur la vie des autres que nous avons emmagasinées dans notre mémoire.

Sauf que ceci inclut quelque chose d’important la reconnaissance due à autrui d’être ce que chacun devient, tout en affirmant sa propre personnalité source de créativité qui est pondéré par le groupe.

Ce dernier point n’est pas une décision concertée du groupe, mais plutôt une obligation immanente (obligation de se rencontrer, conscience collective ou loi des probabilités) pour atteindre des objectifs collectifs qui dépassent la seule capacité d’un individu et exigent la durée. Le tout dans une convergence de buts au travers d’enchaînements d’événements associatifs et dispersifs. Dans ce cas affirmer son indépendance revient à nouer de nouveaux liens d’interdépendances dans la permanence d’une sociabilité qui bien que variable, n’en reste pas moins incontournable.

 

 à la recherche d'un paradoxe irréalisable

Toutefois, ce n’est pas dans l’optique de la reconnaissance de cette sociabilité que l’on s’éduque. Elle est le plus souvent regardée comme le moyen de se garantir la recherche d’une indépendance et d’une autonomie individuelle par l’Independence économique.

En fait les individus veulent une sociabilité qui leur garantisse « la liberté arbitraire » au travers de l’individualisme qui génère en fait une désocialisation par la disparition des phénomènes de solidarité qui lient inévitablement les individus entre eux, au prétexte de la nécessité de se livrer à la compétition sans foi ni lois.

Cela pour maintenir une activité basée sur la croissance de la consommation qui, pour être attractive, doit être désirée et donc, dans nos pays riches, « individualisante ».

Ceci renforce notre perception de sujet unique qui finit par considérer qu’il peut exister tout seul, et qu’en disposant des moyens financiers il peut tout obtenir des autres dans un meilleur rapport coût/avantage compétitif qui forcément exclut des tiers.

Ces derniers deviennent alors sources de problèmes et engendrent une désocialisation qui se révèlent par un accroissement de désenchantement (mal être), de la délinquance et de ce que nous appelons aussi les incivilités.

Et curieusement au lieu de faire face à ce problème, les individus réclament une protection isolationniste pour étouffer le problème. Problème qui ne pourra que croître puisque les individus réclament une sociabilité « désocialisante » et « désolidarisatrice ».

 

Par certains côtés cela ressemble à du suicide psychique, parce que par idéologie dogmatique les individus sont à la recherche d’une indépendance et d’une autonomie individuelle qui en fait ne dépendent que des autres et de la place que l’on a dans une communauté humaine que l’on s’évertue à juger trop pesante.

 

Ceci sans se rendre compte que ce sont des Autres que l’on parle ainsi, de l’Autre sans lequel on n’aurait pas conscience de sa propre existence.

 

Et non content de parler ainsi, l’on agit ainsi, car dans notre organisation économique l’Autre est devenu un coût. Si bien que la vie est devenue un coût qui se marchande.

 

Si nous devions donner le symbole de l’échec de la contestation de Mai 68 qui se voulait nourrir de nouvelles espérances émancipatrices, ce serait l’individualisme qui s’est retourné contre ses promoteurs dans la recherche d’une autonomie devenue castratrice de la liberté positive.

Ceci parce que l’idée a été reprise et réorientée par une économie « rationalisante » qui emploie un langage ambivalent tendu vers un seul objectif, faire le meilleur rapport coût/avantage qui conduit à ce que Gérard Mermet a appelé « l’égologie ».

De plus, le mode de vie urbanisé « concentrationnaire » n’est pas étranger à cette recherche d’autonomie qui est une réponse à la promiscuité, et à tous les petits problèmes qui en découlent, et qui demandent un effort permanent de civilités.

Dans cet univers l’autonomie se rapproche plus de la recherche d’un havre de paix où l’on peut souffler sans devoir en permanence composer avec l’autre (les trois quarts des français vivent dans des zones urbaines).

Généralement ce besoin d’évasion se compense par une consommation dont les grands magasins, centre commerciaux et autres ont su en faire l’analyse psychologique pour offrir la possibilité de jouer, se promener et rêver.

 

Les individus compensent l’ennuie, le désœuvrement par une consommation presque compulsive, ou se fédère par les drames ce que nous vivons depuis trente ans, et dont l’actualité le démontre encore.

 

Ceci et la conséquence des cités urbaines où les citadins ne disposent d’aucun horizon, d’aucune perception apaisante mais où l’autre est toujours présent grâce à la télévision notamment.

 

Nous nous trouvons ainsi devant une situation étrange, celle d’un univers aussi « concentrationnaire » que les cités urbaines qui devrait pousser les individus à rechercher l’évasion dans de grands espaces pour se régénérer, en clair de disposer de plus temps pour une retraite ou de congés apaisant.

Au lieu de cela ils se « ré agglutinent » la plus part dans des espaces tout aussi concentrationnaires pour consommer des produits ou du tourisme. Ce phénomène est connu dans l’étude des comportements des animaux dans les zoos, des individus dans des établissements d’aliénés et dans celui des prisons. Les animaux libérés retournent vers leur cage, certains aliénés retombent malade quand on leur dit qu’ils sont guéris, des détenus craignent leur libération et compensent l’incarcération par une boulimie nutritionnelle.

 

Chaque individu tient de son existence unique la capacité d’analyser les informations qu’il perçoit à l’aide d’une structure cérébrale identique à chacun.

Les différenciations ne viendront que par l’apprentissage du traitement des informations qu’il ramènera à soi de manière immanente, pour ensuite les restituer et donner un mouvement à son existence.

Mais nous savons aussi que les informations partent des cités urbaines pour se répercuter dans les « campagnes » (la dernière campagne électorale sur l’insécurité en a été le parfait exemple).

Ainsi, chaque vie s’exerce dans un milieu restreint dû à notre condition humaine et nous ne traitons que des informations partielles.

De telle manière que plus nous nous écartons d’une qualité des relations humaines plus nous réduisons la quantité et la qualité d’informations perceptibles ; plus nous n’écoutons qu’un type d’informations ciblées, moins nous disposons d’une appréciation globale. On comprend mieux que s’affirmer indépendant des autres, affirmer son individualité en ce sens n’est qu’un processus régressif qui conduit à la désintégration de toute communauté humaine ou société si l’individu ne veut exister que pour « soi-même ».

De fait l’individu génère un surcroît de violence car celui-ci ne peut avoir conscience de son individualisme que par l’existence des Autres qu’il veut paradoxalement ramener à son image, niant par-là leur propre individualité, alors que l’Autre n’est là que comme repère et complément.

La perception de ce phénomène que l’on cultive est rendue possible par le fait que chacun perçoit qu’il a une existence unique, mais qu’il ne perçoit pas que c’est l’Autre qui y donne vie.

L’Autre lorsqu’il est le pendule, le nuage ou le coin de ciel bleu.

 

En conséquence la contrainte exercée par un discours d’autonomie laisse supposer qu’en son nom on acquiert l’indépendance et la « liberté arbitraire ». Cette autonomie rejette le contrôle interne et, par l’impossibilité de son exercice toujours interféré par l’Autre, pousse l’individu à se sentir « agressé » dans son indépendance, et à réclamer pour les Autres l’autoritarisme répressif d’un contrôle externe dans le but de faire face aux conséquences d’une anomie issue d’une individuation trop faible.

Existence unique et désir de voir l’Autre identique à notre image, constituent un paradoxe irréalisable

Ainsi nous vivons en permanence dans cette dichotomie. Cette dernière ne semble alors ne pouvoir être surmonté que par une uniformisation négatrice de toute individuation.

Ce sont les débats dans lesquels nous sommes entrés ou vers lesquels l’on nous pousse.

Alors que l’individuation permet à l’individu de vivre en harmonie avec le groupe.

 

Donc, l’individuation reste la seule solution civilisatrice au paradoxe, tandis que l’individualisme le nourrit dans un retour aux sources animalières.

 

Nous voyons donc que l’autonomie n’est pas seulement posséder un moyen économique ; ce n’est pas seulement dire « j’existe » ; ni retirer un usage exclusivement personnel de l’acquis. C’est plutôt une intégration socialisante dans une solidarité « organico/mécanique » « capitalisatrice » des énergies et compétences, dans laquelle chacun devrait être un partenaire nanti d’une capacité « transgressive » de jugement, sans laquelle aucune évolution ne peut être accompagnée et aucune créativité ne peu naître.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Mars 2011

 

 « Toi, père de l’information, tu lui attribues une efficacité contraire à celle dont elle est capable ; car elle produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire ; confiants dans l’information, c’est du dehors, par des caractères étrangers, et non plus du dedans, du fond d’eux-mêmes, que ceux qui écoutent ou lisent chercherons à susciter leurs souvenirs ; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir ; et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même ; car, quand ils auront beaucoup écouté et lu sans apprendre, ils se croiront très savants, et ils ne seront le plus souvent que des ignorants de commerce incommode, parce qu’ils se croiront savant sans l’être ».

 

 

Si j’ai rappelé ce discours de Socrate à Phèdre que j’ai actualisé en caractère gras, c’est pour souligner, que l’ensemble comportements humains forme un système adaptatif complexe. C’est à dire une organisation en mouvement difficile à cerner, dont la compréhension nécessite une accumulation de connaissances, qui croissent, au fur et à mesure que l’Homme répond à ses besoins et interrogations.

L’Homme n’est qu’un «animal » en stage d’apprentissage, et qu’il n’y a que notre suffisance qui nous empêche de le comprendre. C’est à dire que notre apprentissage consiste à prendre la mesure de notre capacité intellectuelle et psychique. Pour cela l’Homme doit se regarder comme il regarde les autres espèces, locataire passager de notre planète. Il ne doit pas avoir honte de n’être qu’un mammifère parmi tant d’autres.

Certes un mammifère intelligent, mais un mammifère intelligent qui s’est fabriqué pour l’instant l’arme la plus meurtrière «La Vérité», la vérité absolue, pour ne pas sombrer dans la folie, l’angoisse, la peur de l’incertitude en découvrant la conscience de «Soi ».

Une Vérité plus meurtrière que nos instincts primitifs, mais il est plus facile de le comprendre aujourd’hui.

 

Même si nous retenons l’idée que l’homme a été créé par le divin ou qu’il est venu d’ailleurs, la communication avec le divin ou «l’ailleurs » doit être difficile ou incompréhensible, pour que ses prophètes inspirés du divin ou ses théoriciens de «l’ailleurs » aient traduit et dicté tant de «Vérité » qui assassinent ?

 

Ainsi, l’Homme devra se débarrasser de la vérité absolue, comme Newton nous a délivrés de l’idée de position absolue dans l’espace et Einstein du temps absolu, cela pour mieux comprendre ce que ces absolus nous empêchaient de voir.

C’est à dire que les vérités absolues sont comme des verrous qui ferment des portes et empêchent d’aller au-delà. La vérité absolue, c’est aussi celle que détiennent les psychiques clos attachés, aux modèles théoriques comptables, aux « dominants systémiques », aux dogmes, au-delà de leurs constructions nécessaires, incapables de se corréler, de se réformer. De sorte qu’ayant refoulé l’animal dans son cerveau primitif, il développe ce qui fait sa fragilité pour survivre et sa force pour évoluer, son intelligence.

Ceci en gardant à l’esprit, que les mathématiques qui ont fait sauter tant de verrous, ne pouvant calculer de nombres infinis, il y a forcément un point où tout cela s’effondre ; et également tout raisonnement a un point où tout s’effondre, un point ou il y a une place aussi pour ceux qui ont besoin d’une « Vérité », une place où l’on peut mettre un Dieu, un abri où l’homme peut reposer sa vigilance et poser ses secrets.

 

De telle manière que l’animal que nous sommes qui a besoin de vérité, et qui se croit, civilisé parce qu’il se dit « bonjour », ne s’ouvre aux autres que de manière hégémonique, et il laisse le travail de corrélation, d’acculturation au « temps », parce qu’il n’a pas de contrôle sur lui.

 

Dans ce système adaptatif complexe qu’est notre monde, ce qui est le plus intéressant à mes yeux et de savoir comment y intégrer le développement de l’intelligence comme source de revenu direct, en clair rémunérer les hommes pour apprendre.

 

Certaines formes de financements existent actuellement suivant les États : les prestations versées par les allocations familiales, le versement de bourses, la rémunération de stages professionnels etc. Dans l’organisation codifiée par la comptabilité nationale, les sommes dépensées à cet effet, suivant leurs provenances, sont qualifiées de charges, d’investissements ou de dépenses ; et cette codification n’est pas plus absolue, que ne l’est notre place dans l’espace.

Enfin nous pouvons observer que l’enseignement est d’autant mieux perçu que ceux qui le reçoivent y trouvent une utilité immédiate ; mais nous pouvons aussi observer qu’il n’a pas suffit à éradiquer la violence et la pauvreté ; certainement peut être parce que les personnes de ces milieux difficiles font le lien direct et immédiat, entre ce que leur apporte l’enseignement et son inutilité pour les sortir de leurs situations présentes. S’ils percevaient une rémunération pour apprendre, il en irait peut-être autrement du moins pour une partie d’entre eux.

 

Il y a donc une place pour l’imagination pour s’interroger du dedans. Je peux même dire qu’il n’y a que cela, mais à une condition, que nous libérions du temps pour cela, avec un espace de réflexion dans ce champ clos qu’est notre cerveau.

Tout ceci commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s’écroule, Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne peut développer que la mort qu’il porte.

Nous comprenons alors le danger de la pensé unique et l’utilisation de « caractères étrangers » que sont les médias dont leur fonction se borne à rappeler des souvenirs et empêcher de s’interroger, car ils font plus de l’information qu’un commerce incommode.

Ils n’aident plus à s’informer, mais vendent de l’émotion et du spectacle pour obtenir de l’audimat, comme un parfumeur vend de l’érotisme pour placer son parfum. Ce ne sont plus des médias d’information mais des Buzzeurs.

 

Note, chaque fois qu’un Etre se trouve en situation de réflexe de survie, c’est le cerveau primitif qui intervient sans contrôle du cerveau cognitif. Ensuite des scientifiques estiment que l’évolution de notre boîte crânienne a entraîné, une naissance prématurée qui expliquerait qu’un enfant, contrairement à l’exemple des autres mammifères, ne survivrait pas sans aide prolongé, et que sa construction se prolonge en dehors de la protection utérine.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Mars 2011

Quand j’écoute les commentateurs et les médias, je lis les articles et commentaires j’ai l’impression de ne pas regarder le même monde. J’ai souvent l’impression que beaucoup de faiseurs d’opinions construisent des pièces de théâtre toujours dramatiques.

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Texte

  Nous vivons dans une économie capitaliste depuis l’avènement de l’industrialisation, et l’histoire des événements que nous avons compilés nous expliquent clairement que les possédants n’ont, sauf charité, jamais redistribué sans y être obligés. Ce n’est pas insultant que de faire état de cette réalité des comportements humains.

Si les tenants du capitalisme continuent de nous expliquer que c’est grâce à eux qu’a pu se développer la prospérité de nos peuples, la réalité de la mondialisation qui s’accompagne du triomphe du capitalisme dans les nouveaux pays nous en donne une preuve inverse.

 Vivant donc dans un pays capitaliste nous perpétuons par notre réglementation économique sa prégnance et avons même, en reconnaissant la loi du marché réduit le rôle de l’ÉTAT, même s’il intervient toujours, mais il ne dispose plus de la puissance que donne la capacité d’émettre de la monnaie.

Faire donc ce constat c’est admettre que la majorité (y compris ceux qui sont clairement opposés au libéralisme) de la population vit suivant des principes capitalistes et est devenue favorable à la loi du marché du moins jusqu’à ce retour de manivelle du libéralisme (la crise financière) qui peut-être modifiera un temps soit peu la donne, mais pas dans le fond.

Ainsi s’opposer actuellement au système dominant sans avoir un projet de société comme le fut en son temps le communisme, rend impossible la gouvernance du pays et laisse obligatoirement ses pourfendeurs dans l’opposition jusqu’à ce que se dégage de nos intrications un projet fiable nourrissant une nouvelle espérance.

Nous avons vu nettement avec l’accession au pouvoir des socialistes en 82 que les comportements de consommation capitaliste et libérale des français ont eu raison de sa philosophie socialisante.

L’on ne transforme pas le capitalisme sans transformer les comportements qui le renforcent. Ce n’est donc pas en changeant de leader que l’on peut socialiser le capitalisme si je puis m’exprimer ainsi, mais en ayant un projet de culture sociétale (elle est en marche par la force des choses et non de par la volonté des hommes, mais cela sera long).

Avec le développement de la social-utopie grâce à des intellectuels sont nées des aspirations qui en donnant corps à une classe ont permis à ceux qui la composaient d’établir un rapport de force avec le capitalisme et le contraindre à la redistribution même si ce capitalisme par ses acteurs a su en tirer le meilleur profits par le consumérisme et le crédit, dont aucun citoyen aujourd’hui ne saurait se passer.

Si nous avons encore dans notre pays ce que nous appelons l’exception française, c’est que les conquêtes sociales et la solidarité sont encore maintenues par des institutions sociales (syndicats) et une culture socialisante dans le principe, de citoyens d’après guerre qui ont formé le gros des troupes de la Gauche, et qui, si certains l’on quittée, restent attachés aux systèmes de solidarité (SS, mutuelle, caisse de retraite) que les libéraux voudraient voir se fondre dans un système d’assurance concurrentiel.

Il y a donc un paradoxe entre des citoyens dans leur majorité aux comportements je vais dire libéral capitaliste et leurs attachements à des acquis socialisants.

La fin du communisme soviétique a mis un terme au débat d’idéologie politique qui c’est focalisé exclusivement sur les luttes de pouvoir des uns et des autres, donnant un large écho aux thématiques populaires et à la recherche du chef suprême salvateur, et à la quasi idéalisation de l’Entreprise au point que certain expliquaient que l’ÉTAT devaient se conduire comme tel. Ainsi s’entretenait une confusion entre entreprise et capitalisme au point que qui conteste le capitalisme se voit attribué la contestation de l’entreprise.

Or l’entreprise n’est qu’un lieu où se réalise le travail productif tandis que l’exploitation des individus en son sein est organisée par des lois et règlements que font et qu’appliquent des hommes.

Dans l’ensemble de cette situation le PS a suivi une évolution qui l’a conduit au pouvoir sans être en mesure de s’opposer au capitalisme dont il est devenu par réalisme un « protecteur » en essayant de le contraindre à quelques mesures de redistributions devant la quasi disparition du rapport de force en faveur de la classe la plus exploitée qui s’est fortement désyndicalisée (pour un ensemble de raisons qui seraient trop longues à développer).

Le PS continuerait paisiblement s’il n’y avait eu le paradoxe du vote de la constitution où la majorité des Français qui sont « libéral-capitalistes » votent contre une constitution libérale, alors qu’ils élisent majoritairement des assemblées et des présidents qui s’y réfèrent, et ainsi les militants du PS devenus « libéraux » votent majoritairement pour cette constitution qui institutionnalisait la loi du marché.

A cette occasion les nonistes se font entendre au sein du PS et débute l’épopée qui se poursuit aujourd’hui. Ce vote négatif de la constitution fait espérer un renouveau de la Gauche socialisante qui essaie d’imposer ses orientations à la candidate aux élections présidentielles, qui elle considère qu’elles sont la cause de son échec. Et sur cet échec au présidentielle se met en tête de conquérir la direction du PS pour prolonger l’espoir de changement qu’elle a fait naître. Nous sommes là dans le discours rhétorique car sur le fond rien n’a changé, nous nous comportons toujours comme des « libéral-capitalistes », si ce n’est que le président élu prépare l’adaptation de la société à la compétition des salaires et niveaux de vie découlant de la mondialisation.

Nouvelle donne, la crise vient bousculer les prévisions de la candidate, car cette déconfiture, passagère des vertus du libéralisme, redonne un coup de fouet aux valeurs socialisantes et alors commence au PS le positionnement des tendances qui détermineront le futur rang des présidentiables.

L’espoir qu’a fait naître cette crise d’un renouveau de la gauche ne pourra pas conduire ses acteurs aux commandes de l’ÉTAT. Parce qu’ils n’ont pas de projet Socialisant opposable au capitalisme et en auraient ils un qu’une fois au commande ceux qui les auraient élus ne les suivraient pas car ils seraient toujours acteurs de comportements « libéral-capitalistes ». C’est pour cette raison que sans débat d’idéologie de longue durée la Gauche ne pourra occuper qu’un statut d’opposition profitable en réactualisant un rapport de force dans le présent.

Reste aux autres socialistes à se positionner clairement pour ce qu’ils sont, des libéraux capitalistiques qui veulent faire faire du social au capitalisme sans le réformer, comme si l’exemple des subprimes n’était pas édifiant de cette impossibilité.

Alors l’on peut les mettre au centre, mais pas au centre gauche car en se moment dans la rhétorique le président est le centre gauche à lui tout seul.

Ainsi souvent nous oublions ce qu’est la réalité de nos comportement qui conditionnent notre existence pour tenir des discours d’à propos et parfois relayer seulement les faiseurs d’opinion au point que nous en arrivons à nous plaindre d’un processus démocratique du PS qui donne lieu à des railleries, alors que la compétition est partout dans notre monde et l’on trouve déplacé celle que se livrent des postulants à un poste de dirigeant pour un futur présidentiable. Cela en dit long sur l’évolution de l’image que nous pouvons avoir de la démocratie qui de plus en plus s’apparente pour certain à la désignation d’un dominant ce qui nous conduira inévitablement vers la dictature avec l’aval du peuple.

La lutte pour la dominance est inscrite dans nos gènes il n’y a donc aucune honte à en parler sauf que nous avons estimé à un moment de notre histoire que les dominés avaient aussi le droit à la parole et au respect en tant qu’humain, ce fut un pas important vers l’hominisation, et aujourd’hui il nous faut presque accepter devant la complexité de notre monde un retour vers la dictature des plus forts et la recherche du chef père du peuple.

C’est une bonne chose que le PS se querelle car la situation intérieure de ce parti le justifie et c’est aux militants de trancher quitte à se séparer s’ils ne peuvent plus vivre ensemble, mais certainement pas à demander à la justice de trancher leur différend.

Je comprends aussi que les français sont de plus en plus habitués à fermer leurs gueules, la fermer dans l’entreprise, la fermer dans la rue, et maintenant la fermer sur le net pour insurrection d’opinion, alors quand certains se querellent comme au PS cela fait désordre. Mais il faut bien reconnaître que le phénomène anormal est que les français la ferment.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Mars 2011

 

Je soutien Mélenchon dans sa volonté "réunificatrice". Je vais m’en expliquer brièvement.
Depuis 1989 le monde politique à vu la victoire du capitalisme, caché sous le vocable emblématique de libéralisme, ce qui me fait écrire souvent que je suis opposant au "libéralisme capitalistique", car je suis un libéral qui reconnait à chacun le droit d’entreprendre, de rester propriétaire de son investissement, mais s’il doit se faire aider pour atteindre son but, ceux qui l’aident doivent rester propriétaire du fruit de leur participation.

Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.

Nous franchissons donc là  un pas vers la civilisation de l’économie, un pas qu’avait initié De Gaule avec la participation, non comme un pas civisilationnelle mais comme une régulation des profits.
Nous changerions alors de relation économique par rapport, à celle d’aujourd’hui qui repose sur un rapport de dominant à dominé dont ce dernier accepte, et réclame cette contrainte volontaire que l’on appelle le salariat. cette relation permet aux possédant de transformer le travail de ceux qui l’aident, dans la réalisation d’un projet de production, en capital qu’il s’approprie légalement dans une acceptation reposant sur la base de rapport instinctifs animalier que nous avons modélisé par toutes nos théories économiques et comptables.

Nous croyons par elles avoir museler nos instincts alors que par le capitalisme nous les avons exacerbé, justifiant en cela que le possédant domine comme s’il s’agissait d’un pas en avant vers la civilisation de nos relations économiques, alors qu’il ne s’agissait que d’un changement de paradigme introduit par le christianisme qui limitait les possédants aux droit des naisses pour faire court, se devant d’être charitable.


L’opposition au capitalisme vers une recherche d’équité à donné le socialisme avec ses différentes variantes, et une tentative de moralisation de la vie économique par toutes les législations qui en sont sorties démontrant à contrario l’immoralité du système capitaliste justifié par l’appropriation du concept du libéralisme par les seuls possédant soumettant à ses conditions de compétition "sauvage" ceux qui travaillaient à leurs services, et que le libéralisme historique ne visaient pas.
La chute du mur de Berlin a valorisé cette représentation du libéralisme, qui démontre aujourd’hui ce que nous savions de son développement par l’analyse de notre histoire sociale.

Nous savions qu’il justifiait la concentration des moyens financiers, économiques, et du pouvoir politique qui en découle en oligarchie ou ploutocratie, donnant naissance à la contestation par le socialisme qui en découla par l’émancipation des travailleurs avec ces deux branches, révolutionnaire et réformiste.

La disparition de l’idéologie communiste, et de sa représentation dogmatique par certains états, a libéré le comportement hégémonique du "libéralisme capitalistique", jusqu’à la reconnaissance par le PS de sa suprématie par l’acceptation de la loi du marché, qui cache non pas le libéralisme dont il se prévaut, mais la loi des plus forts, soit le capitalisme organisé en société anonyme morale fondatrice d’un mode de vie

Le PS concrétisa sa transformation en parti social démocrate se donnant pour volonté la gestion de cette relation économique victorieuse, avec ses paradoxes, car chez lui cohabite des fidèles du socialisme historique réformistes et les nouveaux gestionnaires de la "financiarisation" de la vie, dont certains dénoncent les méfaits aujourd’hui.

Situation qu’ils ont en commun avec la droite l’UMP qui a suivit un parcours similaire car ceux qui étaient favorables à la régulation des excès du "libéralisme capitalistique (les keynésiens) ont perdu la partie au bénéfice de ceux qui étaient partisan de la "financiarisation" de la vie.

Dans ce schéma les autres partis ont été réduits à des portions congrues, pour la gauche, ce sont le NPA, le MPTT, les Communistes. Ce sont ceux que j’appelle les restes du mur de Berlin, rien de péjoratif en cela, comme à droite il y a les restes de la régulation Keynésienne.

Avec ces vestiges du socialisme, et un socialisme inféodé dans le PS à la logique de la loi du marché par la pensé social démocratie, les perspectives semblaient bouché, jusqu’à ce que Mélenchon fonde le parti de gauche, et se lance dans une refondation des vestiges de la gauche historique.
C’est cette action que je soutiens, mais avec une ambition qui dépasse de loin celle que beaucoup attendent de ce parti de gauche.
Pour le moment, il est accolé aux réalités actuelles de l’existence car il se doit de prospérer et offrir des espérances, mais il pose dans celles-ci quelques marques d’un futur qui va s’écarter du communisme, car le communisme est mort et il ne sert à rien de le ressusciter.


Ceci ne signifie pas que l’analyse marxiste du capitalisme soit fausse, mais elle doit s’ajuster à aujourd’hui, il faut en reconstituer une autre idéologie ou utopie en rapport avec notre monde qui par la technologie est devenu ultra rapide, universaliste (mondialisation, globalisation), qui par cette même technologie est devenu polluant, destructeur et suicidaire face à l’augmentation de la population engendré par le bien être, issus de la compétition politique et sociale capitalisme/socialisme, que chaque pays réclame et qui ne pourra pas être satisfaite.
Il y a donc une autre évolution "civilisationnelle" à mettre en route, et je pense qu’il en a la capacité, pour cela il faudra qu’il refonde tous les restes de la gauche, quitte à changer d’acronyme.

 Alors ceux qui vivent les affres de leur attachement paradoxal au socialisme historique dans le PS pourront le rejoindre, et ceux qui dans UMP vivent leur paradoxe keynésien pourront aussi se regrouper dans une social démocratie régulatrice des excès du "libéralisme capitalistique" (la moralisation du capitalisme) tandis que Mélenchon essaiera de définir un nouvel avenir au delà du capitalisme égoïste.
Il faut comprendre que si le capital peut être un outil nécessaire, il n’est écrit nulle part qu’il n’est efficace que dans les mains de quelques uns, mais surtout c’est envisager une autre forme de croissance qui est à inventer en la retirant, en la faisant émerger de nos difficultés, et dans ce domaine les verts ont toute leur place. Nous pouvons donc penser si nous ne sommes pas trop mauvais (ce qui n’est pas le cas actuellement) que nos difficultés engendreront des révoltes qui réorganiseront nos comportement et déterminerons de nouveaux modèles théoriques autre que la refondation du paradigme du dominant animalier, même s’il ne nous abandonnera jamais (les taoïstes l’appellent le vieil homme qui nous habite), que sont le capitalisme et son corolaire la loi du marché qui se sont appropriés le libéralisme pour justifier de leur hégémonie..


Je crois que 2012 va être un tournant, si DSK est élu à la présidentielle il y aura une scission dans le PS car les miracles ne se produisent pas à l’Elysée mais à Lourdes, et les primaires démontrent toutes les divergences de pensé qui ne cohabiteront pas avec un parlement aux ordres.

Si Sarkozy est élu l’on fera un pas de plus vers le renforcement d’une dictature molle.

Quand à Mélenchon je ne vois pas son action se concrétiser par la conquête du pouvoir, il demeurerait, comme tout autre, prisonnier de ceux qui détiennent le pouvoir économique et financier, et les difficultés pour affronter ceux-ci  seraient telles que ceux mêmes qui l’auraient élu l’abandonneraient, pour une raison simple, chacun ne réclame que du travail afin d’obtenir un revenu pour consommer un peu plus, c’est à dire accroitre les problèmes qui sont issus de cette seule vision consumériste du monde, et comme la notion de classe à disparu au profit de l’individualisme, presque tous quitteraient le bateau. Nous avons déjà eu cet exemple avec la gauche en 1983.

Ceci est la conséquence de l’abandon du débat d’idée pour la recherche de l’homme salvateur qui s’occupe du quotidien des français (l’infantilisation) auquel à conduit la présidentialisation de notre politique, ancré par l’inversion du calendrier électoral, alors que les français peuvent peser sur les choix politiques par leur représentation parlementaire.

Nous avons donc besoin d’un parti qui lise et traduise le présent dans la perspective d’un futur plus civilisateur de nos relations économiques qui n‘ont pour tout horizon qu’un affrontement pour le partage des richesses.

La politique à abandonné l’idéologie pour le pragmatisme financier, et très vite le dogme de la loi du marché démontré sa dictature en annihilant la liberté de penser autrement, mais surtout en entretenant une fracture intellectuelle, dans un monde où le savoir se multiplie à la vitesse des découvertes et des  technologies alors que l’enseignement pour la plupart des français s’arrêtent avec leur scolarité qui ne leur donne plus les moyens de lire le monde.

Tenu de s’informer politiquement (88% par la télé) sur des médias médiocres qui ne véhiculent que des polémiques et des ragots, ils s’éloignent de ce qui devrait les rapprocher comme en témoigne cette enquête d’opinion.

69% des français se méfient des autres.

29% des français ont confiance en leur président,

31% en leur député européen

38% en leur député (parlement)

43% en leur conseil général

52% en leur maire.

Cela s’appelle un replie sur soi, car il faut attendre le niveau le plus étroit pour dépasser les 50%.

 

83% des français pensent que les hommes politiques ne se préoccupent pas des gens comme eux.

57% pensent que la démocratie ne fonctionne pas bien

56% n’ont confiance ni dans la gauche ni dans la droite

 

C’est pire pour les organisations sociales économiques

13% ont confiance dans les partis politiques 81% s’en méfient

20% ont confiance dans les banques 74% s’en méfient

22% ont confiance dans le G20 72% s’en méfient

27% ont confiance dans les médias 67% s’en méfient

29% ont confiance dans l’OMC 65% s’en méfient

33% ont confiance dans les syndicats 61% s’en méfient

37% ont confiance dans les grandes entreprises privés 57% s’en méfient

40% ont confiance dans l’Union Européenne 54% s’en méfient

43% ont confiance dans les grandes entreprises publiques 51% s’en méfient

64% ont confiance en leur police 30% s’en méfient

78% ont confiance dans les hôpitaux 16% s’en méfient.

Nous voyons dans ce champ d’opinions que c’est la peur et la crainte qui prédomine.

 

27% des français sont pour l’ouverture au monde, 40% estime qu’aujourd’hui l’on doit s’en protéger, 32% ni l’un ni l’autre.

 

96% sont pour la réforme du capitalisme

69% estiment que leurs enfants auront moins de chance de s’en sortir

29% estime qu’il y a plus de corruption, 64% autant mais l’on n’en parle plus, 6% moins.

74% ont de la méfiance envers la politique au sens générique.

59% estime qu’il y a trop d’immigré en France.

 


 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 9 Mars 2011

 

Un sondage et voila la sphère politique en émoi, certes ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de la levé du voile de l’hypocrisie.

Je suis un des rares, d’avoir déclaré depuis 1999 le glissement vers des comportements fascisant. Pour m’en être expliqué souvent, il ne faut y trouver  pas chez moi une notion péjorative vexatoire envers qui que ce soit, mais bien le constat de la mise en application de caractéristiques du fascisme. Par exemple la recherche d’un chef charismatique, le replie identitaire, le nationalisme, la remise en cause du libre échange, le contrôle de l’opposition, le contrôle de la vie civile, le contrôle du parlementarisme, l’opposition au capitalisme, au socialisme, l’embrigadement des masses (manipulation).

Cet ensemble de critères s’apprécient difficilements, car il faut placer une limite entre la nécessaire  organisation de la liberté de chacun et le contrôle autocrate.

Pourtant les deux points qui sont essentiels pour y arriver sont : la désignation de boucs émissaires et la détermination d’un ennemi de l’intérieur.

Ce sont les deux éléments qui se nourricent des processus inégalitaires, et poussent les masses à se trouver des responsables à leurs maux, voie dans laquelle c'est spécialisé notre président depuis son élection. Sa stratégie et que quoi qui se passe il désigne des responsables pour apaiser les craintes ou satisfaire le besoin de « vengeance », de récrimination, de mesquinerie, de jalousie etc.

Etant dans l’incapacité de maitriser le développement des inégalités, leurs accroissements, que nous vérifions par ce que nous appelons les fractures, sociales, intellectuelles, communautaires, entretiennent par un phénomène d’inter réaction la recherche permanente de responsables jusqu’au point culminant de « catharsis » dans lequel nous sommes entrés.

 

Je rappelle avoir écrit la défiance des français en 2010 dans  un article le capitalisme en question. http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=68577.

Où n’en sommes-nous en 2011, guère mieux.

 

69% des français se méfient des autres.

29% des français ont confiance en leur président,

31% en leur député européen

38% en leur député (parlement)

43% en leur conseil général

52% en leur maire.

Cela s’appelle un replie sur soi, car il faut attendre le niveau le plus étroit pour dépasser les 50%.

 

83% des français pensent que les hommes politiques ne se préoccupent pas des gens comme eux.

57% pensent que la démocratie ne fonctionne pas bien

56% n’ont confiance ni dans la gauche ni dans la droite

 

C’est pire pour les organisations sociales économiques

13% ont confiance dans les partis politiques 81% s’en méfient

20% ont confiance dans les banques 74% s’en méfient

22% ont confiance dans le G20 72% s’en méfient

27% ont confiance dans les médias 67% s’en méfient

29% ont confiance dans l’OMC 65% s’en méfient

33% ont confiance dans les syndicats 61% s’en méfient

37% ont confiance dans les grandes entreprises privés 57% s’en méfient

40% ont confiance dans l’Union Européenne 54% s’en méfient

43% ont confiance dans les grandes entreprises publiques 51% s’en méfient

64% ont confiance en leur police 30% s’en méfient

78% ont confiance dans les hôpitaux 16% s’en méfient.

Nous voyons dans ce champ d’opinions que c’est la peur et la crainte qui prédomine.

 

27% des français sont pour l’ouverture au monde, 40% estime qu’aujourd’hui l’on doit s’en protéger, 32% ni l’un ni l’autre.

 

96% sont pour la réforme du capitalisme

69% estiment que leurs enfants auront moins de chance de s’en sortir

29% estime qu’il y a plus de corruption, 64% autant mais l’on n’en parle plus, 6% moins.

74% ont de la méfiance envers la politique au sens générique.

59% estime qu’il y a trop d’immigré en France.

 

Je vous laisse le soin d’apprécier les opinions qui renforcent la marche en avant vers le fascisme.

 

J’aurais souhaité que l’information concernant cet état dramatique de perte de confiance des français, fasse plutôt la une que le dérisoire score du FN, car avec une telle situation le FN devrait être élu au premier tour.

Mais voila, cette étude d’opinions démontre qu’il est placé par les français au même rang que les autres, et qu’en définitive tout le débat autour de ce sondage n’est que du Buzz médiatique, ou de la stratégie politique, mais indique assurément une chose, c’est que le sondage dans son extrapolation par les correctifs est faux, sans pour autant évacuer le risque, à le répéter,  qu’il fasse franchir à certains le pas qu’ils n’auraient pas fait. Ce fameux seuil invisible qui fait que les opinions basculent.

 

Et pendant que nous dissertons du futile, car le glissement vers la fascisation aura lieu avec ou sans le FN, les prix du pétrole augmentent; et de manière tout à fait indigne, mais caractéristique de ce gouvernement, Madame Lagarde désigne comme responsable de l'augmentation du prix de l’essence les pompistes, boucs émissaires tout désigné.

Pourtant la production de la Lybies ne représente que1 578 000 millions de barils jour sur les 69 930 000 millions de barils jour de tous les producteurs, où est donc la raison pour que les marchés aient peurs, où est la raison  pour que nous payions plus cher ce produit à la pompe.

Où est notre président grand chantre de la régulation du marché, il a là l'occasion de joindre le geste à la parole, car il ne faut pas oublier que plus de 70% de nos produit sont issus du pétrole, et que ce n’est pas seulement l’augmentation à la pompes que nous paierons, et là, quels boucs émissaires ce gouvernement va nous désigner ?

En fait si j’ai compris nous sommes de beaux Dindons, et une fois de plus l’on nous a gavés de farce, pendant que l’on se distrait sur des faits divers et des sondages de diversion d’autres se remplissent les poches, et nous fermons nos gueules.

Et comment ne pas trouver normal que 67% des français se méfient des médias. Lien de l’enquête d’opinion. CEVIPOF / CNRS

 

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Rédigé par ddacoudre

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