Publié le 30 Novembre 2011

 

 

Le 21 janvier 2010, j’écrivais un article intitulé « qui sont ces fous qui nous commandent ».

Aujourd’hui je trouve globalement que leur état de santé ne c’est guère amélioré, depuis les primaires la campagne électorale est lancée, quoi qu’en disent les uns et les autres, il suffit d’écouter les commentaires politiques, d’analyser les déplacements  des hommes politique.

 

Le président, ou son staff envoie le gouvernement au charbon, et comme cela l’on peut écouter des interventions explicatives de la politique du président, même s’il n’est plus comme par le passé au avant poste, se limitant de donner la mesure dans un certain nombre d’interventions, avec sa psychologie pour les « nuls » (n’y voyait pas d’offenses, car il s’agit d’une stratégie bien élaboré) qui ne vise pas comme les ouvrages ainsi titrés de simplifications pédagogiques en direction des ignorants, (de ceux qui pour toutes sortes de raisons ont été écartés de la possession du savoir nécessaire à la compréhension de la complexité du monde).

 

Pour nos gouvernants et d’autres il ne s’agit que d’être convaincant en touchant le système émotionnel régit essentiellement par le désir et la peur qui fait peut cas de la capacité de critique, de réflexions, d’analyse. Or  les citoyens ou l’humain de manière générale, perçois par ces mêmes capteurs émotionnels son environnement, de sorte que s’il n’accroit pas l’apprentissage qui lui donne les codes de décryptages sociaux politiques, il entre dans la méfiance, le doute, il perd la confiance nécessaire à toute démocratie, et met en danger l’organisation qui donne aux peuples le droit à la parole.

 

Nous sommes dans ce processus depuis une vingtaine d’années au minimum par une lente et perceptible dégradation que tous les sociologues mesurent qui se répercutent dans l’élaboration de nos actes sociaux économiques. Sans faire de publicité, tous les deux ans Gérard Mermet sort son ouvrage Francoscopie où il donne sa lecture de l’évolution du comportement de français que chacun peut librement apprécier. Mais au moins il y a là une grille de lecture plus précise que les sondages spéculatifs.

 

C’est donc dance cadre que j’écoutais Valérie Precresse dire : le travail ne se partage pas, les heures supplémentaires offrent un pouvoir d’achat moyen de 450 € ans, il faut travailler plus et mieux.

Voilà un exemple d’intervention creuse d’un membre du gouvernement, c’est ainsi que 450€ représente 2.7% d’un smic annuel, et  c’est heures supplémentaires ne seront bien évidemment pas accomplies par un demandeur d’emploi.

 

En fait la problématique soulevée est l’organisation du temps de travail. En 1985 un auteur dont je n’ai plus l’ouvrage en mémoire écrivait que 2 heures de travail jours suffiraient à réaliser notre production.

Il est bien évident que dans le bâtiment ou le temps de transport est partagé, arrivé sur le chantier, les salariés repartiraient dans la majorité des cas.

 

Une réduction du temps de travail ou sa répartition impose suivant sa proportion une réorganisation de ce même temps suivant les branches professionnelles.

Mais qui donc va écouter Valérie Precresse entrer dans des explications techniques, quasiment personne au-delà de trente seconde sur le même sujet.

 

Il faut travailler plus et mieux, diantre serions-nous des fainéants. Une étude américaine nous apprend ainsi  que si la France est l'un des pays du monde ou il y a le plus de vacances surtout quand on rajoute les RTT, (réduction du temps de travail) les Français sont aussi les plus productifs du monde.

Un Français rapporte 25,15 dollars par heure, voici la suite du classement:

2 - États-Unis -> 24,64 dollars par heure.
3 - Royaume-Unis -> 23,22 dollars par heure.
4 - Canada -> 22,37 dollars par heure.
5 - Australie -> 20,63 dollars par heure.
6 - Italie -> 19,79 dollars par heure.
7 - Japon -> 18,89 dollars par heure.

Des chiffres qui montrent que les Français sont loin d'être des fainéants.

 

Alors que veut dire notre ministre, qui sera allé chercher les études sur les taux de productivités, les yeux et oreilles rivés sur TF1 et autres organes de non information.

 

Que cache cet argumentaire si ce n’est une mise à niveau de la compétition économique avec les pays  à faible coût.

Hier soir j’écoutais Laurent Wauquiez, expliquez qu’il était indécent de laisser une telle Dette à nos enfants, voilà l’argumentaire émotionnel par excellence.

 

J’ai eu la chance d’être un enfant d’après la guerre 39/45, alors que nos ascendants venaient de laisser à leurs enfants un pays remplie de déchirement (collaboration), de destruction.

Ce sont donc tous ces enfants qui ont tout reconstruisent, et c’était autre chose que d’avoir à pleurer sur des lignes comptables virtuelles, sur des bouts de papiers imprimés qui ne font que des pauvres virtuels, ignorant qu’ils disposent d’une richesse que personne ne peut leur prendre l’intelligence.

 

C’est ainsi que de cheminement émotionnel en cheminement émotionnel nous finissons par entrer dans la recherche de solutions qui sont de plus en plus drastiques, de plus en plus inquisitrices, de plus en plus autocratique, moins en moins démocratique, pour en arriver à une espèce de folie collective de nos dirigeants qui envisagent une gouvernance européenne désignée qui viendrait sanctionner la souveraineté populaire d’un état qui dérogerait aux critères de la règle d’or.

 

Durkheim a appelé cela le suicide communautariste, lorsqu’une organisation intègre uniformément ses membres elle supprime sa capacité de respiration que constitue la diversité des genres des opinons, et se suicide.

 

C’est ce que nous propose l’Allemagne pour sauver l’Euro.

 

Plus catastrophique est le dogmatisme intégriste qu’entraine irrationalité émotionnelle, devant l’échec d’un idéal salvateur, le néolibéralisme.

 

 Leurs « prêtres », dans l’esprit font exactement comme les soviétiques du temps de Staline, Ils  dénient leurs échecs, resserrent tous les mouvements respiratoires, et renient les identifications souveraine qui caractérisent les nations.

La souveraineté se caractérise par l’organisation de la cité par ses membres sans exclusive, politique économique, monétaire, culturelle.

 

Sa capacité à la souveraineté se distingue par le respect qu’elle obtient face aux autres par sa force armée, et la capacité à se doter des moyens de permettre à ces membres de disposer de l’égalité et de la liberté.

En économie cette égalité et liberté s’obtient par la capacité d’un état d’émettre de la monnaie sans passer par des banques privés qui ne peuvent être les garantes de l’intérêt collectifs.

 

Cette capacité et un moyen d’équilibrer de réguler le capitalisme, de ne pas soumettre les citoyens au pouvoir de ceux qui dans le jeu actuel des rapports au travail accumulent de la monnaie et asservissent à leur désirs les autres en les privant du moyen d’égalité et de liberté que garantie une banque centrale, en faisant peser un aléa sur ceux qui par déterminisme systémique et technologique étouffent les populations.

 

Un homme ou une femme se différencie par leurs corpulences et leur sexe (pour faire court), une nation par son armée et sa capacité d’émettre de la monnaie ; protéger son territoire et réguler sa capacité de production et d’échange.

C’est ainsi que nous avons une Europe asexuée dont tous les responsables se sont soumis à un pouvoir spéculatif multiformes auquel nous participons tous sans même parfois le savoir, que j’ai depuis longtemps qualifié de « dominant systémique ».

 

Un pouvoir déstructurant que l’on nomme impersonnellement le marché, la mondialisation, la globalisation, où l’on en désigne des hommes responsables, qui en fait n’on aucun pouvoir, tandis que dans le même temps l’on retire au peuple (par la « décitoyennisation » et l’accroissement de l’ignorance social-économique) le pouvoir qu’il détient de peser sur son destin, même dans le cadre d’une Europe.

 

L’Europe n’est pas le diable, l’obscurantisme dont font preuve aux moins deux de ses dirigeants  le deviendra si nous ne les virons pas.

Les drames ne sont pas spontanés, ils s’édifient lentement, sans que nous soyons capables de relier entre eux les éléments qui seront détonnant.

 

C’est pour cela qu’ils nous sautent à la figure, qu’ils soient naturels ou sociologiques, et l’hystérie à laquelle conduit la peur, est qu’en voulant absolument sans protéger dans l’absolu, l’on en accélère l’avènement de certains. C’est exactement ce qui se passe avec la folie collective autour de la Dette.

 

 

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Publié le 24 Novembre 2011

 

 

C’est fabuleux que nous ne puissions pas avoir de débat sensé sur le nucléaire sans qu’à l’image de tous les sujets qui se traitent par l’audio visuel cela se termine par des diatribes émotionnelles qui ferment les portes à la réflexion et a une information éclairé des citoyens pour qu’ils puissent faire des choix en toute intelligence.

 

La mise en place des centrales nucléaires d’aujourd’hui n’ont pas été sélectionné à l’époque (il y a 50 ans)sur des critères de sécurité, au fil des déboires, Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima, plus tous les incalculable efforts des ingénieur pour rénover les cœurs des réacteurs qui s’affaiblissent sous l’effet des bombardements neutroniques.

En France nous avons la moitié du parc qui a dépassé sont temps de fonctionnement (30 années) et réclame une escalade de mesure de sécurité.

 

En 1944 Alvin Weinberg défend toute sa carrière l’ l’usage de centrale de Thorium à sel fondu dont les avantages en matière de risque par la fabrication de U233 sont quasi nul.

Mais voila les chercheurs d’Oak RIGE qui élaborent deux petits prototypes de centrale à sels fondus et en 1962 Kennedy présente la solution comme celle de l’avenir par excellence, et  en 1965 le Molten Salt Réactor Experiment va fonctionner durant 13 000 heures, en 1969 les chercheurs dessinent un véritable réacteur de 1000 MégaWatt.

Mais voila que la toute puissante Atomic  Energy Commision (AEC) sans fournir la moindre explication leur coupe tout financement pour soutenir les réacteurs classique de refroidissement à eau et ce à sodium qui présentent incontestablement les risques que nous connaissons.

 

Murray Rosenthal chargé du programme du réacteur à sels fondus, explique qu’à son avis le projet à été victime de la susceptibilité des membres de la commission AEC à laquelle ils réclamaient sans cesse des financements pour réaliser leur réacteur.

 

Pourtant en 1973 des chimistes du CEA auxquels se joignent des chercheurs d’EDF décident de poursuivre les travaux relisant le rêve de tout concepteur, de toute autorité de sécurité de tout exploitant de centrale nucléaire, un réacteur docile et presque sans risque. Les laboratoires au Japon en Russie aux Etats Unis et en république Tchèque ainsi qu’en France continuent de faire évoluer le projet.

 

Actuellement les chercheurs du CNRS à Grenoble viennent de tracer le dessin d’un réacteur à sel fondu de 1500 MWatts plus abouti que celui initial de Oak-Ridg, Daniel Heuer du LPSC de Grenoble, explique : en raison de la place occupée par le Thorium dans le tableau périodique des éléments, il est beaucoup moins susceptible de former par capture neutronique les fameux éléments transuraniens » dangereux pour des dizaines de milliers d’années, il recycle de toute façon sans cesse son combustible.

 

Si au fil des déboires nucléaires le discours de l’industrie nucléaire à changer, cela n’a pas fait changer la structure fondamentale de l’architecture des centrales.

 

 C’est en cela que nous nous laissons ici comme ailleurs emporter devant notre ignorance sur ce sujet comme sur d’autres par l’adresse des communicants sans apporter une réponse aux problèmes de fond.

Daniel Ingersoll : au début du nucléaire nous faisions peu cas des risques potentiels et donc de sûreté intrinsèque des différents réacteurs envisagés parce qu’il régnait alors un sentiment d’urgence pour commencer la bombe atomique, et les choix des réacteur ont été guidé par leur capacité à produire rapidement du Plutonium et le choix du réacteur sous pression (REP) dont nous possédons  58 spécimens en France, parce qu’il est compact, rustique rapide à mettre en œuvre est idéal pour un sou marin à propulsion nucléaire, Analyse Charle Forsberg.

Bénéficiant d’aucune restriction de financement pour les réalisations de la Navy, à l’heure de la production de réacteur civil producteur d’électricité, l’Atomic Energy Commission à choisit le REP car il est fin prêt, et coupé les vivres au réacteur à sels fondus, nous sommes loin de l’avis de susceptibilité émis par M.Rosenthal.

Aujourd’hui face à l’industrie du nucléaire les scientifiques n’ont plus voix au chapitre, alors que les chercheurs de Oak Ridge avait la conviction à cette époque qu’il parviendrait à rendre n’importe quel réacteur aussi sur que désiré. Or a partir de 1980 certain états (l’Autriche, la Suède, les pays bas, et même la commission AEG appellent à repartir sur de nouvelles bases, à s’éloignent des REP à risques pour entrer dans la sureté intrinsèque d’autres utilisations du nucléaire telle les centrales à sels fondus.

 

Mais elle est rejeté  par l’industrie du nucléaire, comme aujourd’hui celui-ci rejette  le remplacement progressif des REP par des énergies renouvelables, peu polluante,( nous l’entendons dans les débats actuels les tenants des REP en sont même au chantage à l’emploi) car venter des réacteurs à la sûreté intrinsèque, risquait selon les industriel de renvoyer une image négative des installations existantes se rappelle Jack Barkenbus.

J’écris régulièrement que les politiques (à l’exception d’un ou deux) n’ont plus de pouvoir économique, ni financier et font leur commerce électoral en exploitant l’insécurité et les crimes et délits.

Le poids des marchés et des groupes est tel qu’il met un frein à toutes alternatives et exerce un véritable monopole écartant des alternatives valables.

 

Comme nous le voyons au travers de ce bref exposé, nous avons dépendu directement d’un choix guerrier car à l’époque c’était la course à l’armement entre l’Occident et l’Urss.

Aujourd’hui ce n’est plus le cas, mais la puissance des industries et des marchés que nous avons élaborés est comme un tanker difficile à faire changer de cap d’autant plus si nous élisons leurs défenseurs.

Epine supplémentaire la disponibilité des financements, au niveau du nucléaire passer d’un concept à un autre demandes des investissements à long terme que nous ne pouvons trouver sur le marché financier qui travaille sur une plus value à court terme si ce n’est sur du spéculatif.

 

C’est ainsi que l’impossibilité créé par les point de convergence des critères de Maastricht enlèvent toutes possibilités aux états de financer des projets de grandes envergures comme le réclame la sortir progressive du nucléaire (d’ici 2040 plus ou moins) en fonction de l’épuisement des ressources.

 

 Alors que le thorium est disponible pour 10000 ans, entre les deux la cherté de l’uranium permettra de juteux profit, comme pour le pétrole, comme pour l’agroalimentaire avec 9 milliard d’humains en perspectives.

Nous assistons donc aujourd’hui à un débat médiocre sur le sujet, un débat, comme nous le disons, politicien, et ceux chargés de l’information, comme sur tous les autres sujets en font un spectacle réjouissant, un théâtre dans lequel nous sommes les marionnettes.

 

Le net regorge d’information sur le thorium et Science et Vie dans son numéro 1130 de novembre 2011 en fait un historique très complet avec lequel j’ai rédigé cet article.

L’information existe mais il faut aller la chercher ailleurs que sur les chaînes TF1, A2, FR3 qu’écoutent 92% des français.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 22 Novembre 2011

 

Seule les protagonistes du drame changent, mais les acteurs médiatico-politique restent les même et nous construisent la même soupe d’hypocrisie compatissante pour faire s’apitoyer dans les familles et prendre une fois de plus en otage une famille dans la souffrance pour l’exposer publiquement.

 

«  La prévention de la récidive doit être une priorité absolue de tous les services de l’Etat et, en particulier, de tous ceux qui ont à gérer les questions liées aux viols et aux crimes sexuels.  » Soucieux de « tirer au clair les éventuels dysfonctionnements de la chaîne pénale  » dans l’affaire Agnès, le Premier ministre.

 

Une fois de plus certains politiques à l’aube des élections s’invitent comme passage médiatique obligé dans ce drame personnel, en promettant pour la énième fois une surenchère de mesures, qui ne seront que des leurres destinés à faire la démonstration de leur préoccupation.

 

Les professionnels savent qu’ils soient psychiatres, psychologues que l’exercice de la connaissance des émotions d’autrui à des limites, et que tous leurs diagnostics à es siennes également.

 

Il est donc inutile d’imaginer pouvoir s’en préserver en multipliant des examens qui ne sont fait que pour rassurer.

Lorsque se construit un passage à l’acte il est indéniable que l’environnement en est un facteur le favorisant, mais dans la construction psychique de l’acte il est quasi impossible de déterminer le détonateur qui peut même ne pas apparaitre anormal à la conscience de celui qui va être l’auteur d’un drame sinon il n’y en aurait jamais.

Il n’y a pas de moyens absolus de se préserver de cela, mais ce type de comportement dans le cas présent n’était pas envisageable autrement qu’a postériori comme le font tous les commentateurs spécialisés ou non.

 

Trop souvent c’est l’expression d’une pensée magique qui s’exprime, il a dit, fait, donc il était prévisible d’un passage à l’acte. Voila une analyse gratuite, une analyse de dangerosité présumé, qui pour quelques individus mettraient ou priveraient d’autres de recouvraient l’estime de soi sans laquelle l’on ne peut vivre, après avoir été l’auteur d’un drame.

Cette affaire ne pose pas le problème de la récidive, ni d’un quelconque manquement des services de prévention, d’insertion de suivit etc.

 

J’ai sous les yeux encore dans ma bibliothèque un mémoire de 600 pages traitant de la récidive, tous les pays y ont planché, certains ont même posé le problème de la gravité des sanctions comme facteur d’aggravation des risques pour la victime.

C’est le cas type de ce drame, il tue pour ne pas être pris, comme d’autres brulent les voitures de leurs délits pour ne pas laisser de traces.

Comme dés l’enfance nous apprenons à mentir pour ne pas être puni, comme dans les entreprises certains cachent leurs malfaçons erreurs pour éviter la sanction du règlement intérieur etc.

Certes il n’y a aucune comparaisons quand aux conséquences, mais dans la construction mentale cet ado à hérité de nos pratiques.

Cela ne rend pas la société responsable, mais souligne que nos conventions construisent des facteurs de risques. Nous pouvons bien naturellement nous protéger de certains ou d’un très grand nombre, mais il nous sera toujours impossible d’en arriver au risque zéro puisque c’est nous qui les construisons.

 

Ainsi ce type de drame ou d’autres fluctueront en fonction des histoires individuelles plus ou moins bien inséré dans la société, dans le milieu familial, en fonction de déficiences mentales, ou de la prise en charge par la société.

Ainsi de quelques bords politiques que l’on soit, à moins d’être le saint esprit, il nous faudra toujours faire face à divers types de drames, et celui-ci est bien un moindre risque, sauf qu'il est malvenu de le dire. Et bien tant pis je l’écris, car 130 enfants de moins de 15 ans meurent d’un accident de la route, et 6418 sont blessé, et dans le monde. Statistiques écologiques.

 

Alors où le bas blesse, comment en sommes nous arrivés à faire de drames auxquels l’on a peu de chance de succomber  une focalisation, je m’en suis déjà expliqué dans un article http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=88485.

Nous observons depuis le développement des droits de l’enfance et de la protection de la femme une exploitation commerciale de la sensibilisation des citoyens à ces thèmes.

C’est par une régularité journalière de fais divers s’y rapportant, c’est une cinématographie qui en instrumentalise l’émotion par des films, des feuilletons télévisés, c’est l’entrée sur toutes les chaînes d’émissions d’histoires criminelles reconstruites,   bref notre quotidien en est rempli.

 

Ceci pose un double problème. Le premier et la contribution à la nécessaire sensibilisation socioogiques des risques que notre organisation sociale construit dans tous les domaines y compris celui ayant trait à la sexualité. Rien à redire c’est un moyen d’information des citoyens qu’ils sachent ce dont ils sont capables dans leur plus petite unité l’individu.

Le second est l’enjeu qu’est devenue cette information, nous avons franchit une étape qui se rapproche non plus de l’information mais du voyeurisme et de la télé réalité, pour certain, annihilant toute distance et recul nécessaire en faisant de ces thèmes une distraction, qui pour être attractifs se doivent d’être émotionnel, et sortent du réel pour bâtir une histoire qui envahira l’esprit et l’imaginaire de ceux qui la regarde.

 

L’on ne peut éviter ce phénomène, mais l’on peut prendre du recul avec, particulièrement en invitant des professionnels, qu’ils soient psychiatres, sociologues, psychologues ou criminologues, comme celui que j’ai écouté, expliquant que cet ado avait prémédité sont assassinat pour que sa victime le dénonce pas. Remarque évacué par le commentateur, certainement plus par incompétence que par le sens caché problématique de cette remarque.

En 1999 j’ai écrit ceci, car s’il était possible pour moi de lire cette orientation c’est qu’elle était devenue lisible par sa factualité

 

Nous ne sommes plus au fait des mutations ou évolutions, à cause de la diffusion d’un savoir sociologique trop pauvre, face à une évolution technologique trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un code complexe d’initiés. Mais également parce que nous croulons sous une information dantesque, que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter dans son ensemble. Cela conduit à rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique ; et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information. Ceci, alors que des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, afin que par « l’intelligence » nous soyons aptes à les reconnaître.

 

Pourtant, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délecter de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas par-là ignorer la violence, ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognards, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part.

 

Nous nous sommes effectivement égaré quelques part, et cet égarement va nous conduire sur une voie inquisitoriale, voire sur celle du lynchage, en passant de celui médiatique au réel, comme ce fut le cas dans la triste histoire de Grégory, où la passion entretenu par la presse à conduit a la mort d’un innocent et celui qui en cru au médias de se retrouver dans la peau d’un assassin.

 

Cela ouvre la porte aux retours du pilori comme certaines propositions le suggèrent, il est net que l’exploitation de tel drame nous entraine dans l’hystérie collective. Elle construit des pratiques d’empathie de posture comme toutes ces marches blanches en tout genres,  Nous entrons dans la symbolique qui n’est pas sans poser de grave interrogations, quant l’empathie devient une posture qui suit l’événement médiatique sciemment construit. L’instrumentalise de la douleur d’une famille spécifiquement choisit au milieu d’autres, devient un enjeu politique, en tient à l’écart certains drames bien plus cruel.

 

Imaginer le drame des enfants mourant de faim dans une lente agonie, c’est diablement plus cruel que le drame de cet enfant.

 

 Je ne compare pas des drames, je renvoie à sa place celui d’Agnès et de cet ado, une place ou ils auraient du rester dans le drame et le deuil des familles concernées, car il n’apporte rien que nous ne sachions déjà, sinon de maintenir un voyeurisme  de nous donner bonne conscience nous humain qui sommes et avons été et sommes capable des comportements les plus abjects.

 

Il serait tant qu’il y ait une réaction salutaire. Pour les plus âgés, qu’ils se souviennent des informations sur le Biafra de 1967 à 1970, tous les jours aux infos au moment du repas nous avions droit à des squelettes d’enfants agonisants, qu’en est-il aujourd’hui, un enfant meurt de faim toutes les cinq secondes.

 

Alors jusqu’où irons-nous dans l’escalade, si ce n’est pour atteindre le risque zéro en ce domaine de pratiquer le principe de précaution, et donc comme pour la vache folle décimer tout le troupeau.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 21 Novembre 2011


 

Avec les petites phrases lâchées lors de la convention de l’UMP pour répondre aux primaires socialistes, et celle qui circulent sur le compte de Holland ; cette campagne promet d’être des plus Odieuses que nous n’ayons jamais eu, quoi qu’en dise Lemaire délégué général au projet.

Le président revient vers ses penchants « populistes » en se choisissant les thèmes les plus aptes à semer la discorde parmi les citoyens,  fraudeurs égale voleurs.

Nous allons assister je l’espère à un flop magistral, sinon le premier qui n’a pas triché, fraudé, volé se lève.

Pour le moment il semble faire échos dans l’agglo de Montpellier qui vient de mettre en place une prime de présentéisme qui n’est pas versé à ceux qui ont des arrêts maladies. D’autres l’avaient précédé, Béziers ou l’entreprise Casino.

J’ai connu en son temps l’existence de la prime d’absentéisme qui poursuivait le même but, je me souviens l’avoir faites supprimé et incorporer dans le salaire, au motif que l’on ne peut encourager des salariés à ne pas bénéficier de soins que leur état de santé nécessite.

J’ai toujours entendu des commentaires de médecins de comptoir trouvant toujours que l’autre n’avait pas la mine d’un mourant pour arrêter le travaille.

L’on peut difficilement arrêter la rumeur de l’opinion des autres, de ceux qui sont tout, docteur politicien, juge, économiste etc.,  construit sur des approximations, sur des malentendus, bref notre lot quotidien à tous sinon il faudrait se taire.

 

Mais quant le gouvernement entretienne cela à des fins stratégiques, c’est de la désinformation.

Il faut savoir que le président ne recueille d’après l’étude du cevipof d’octobre 2011 que 22% de confiance tandis que 74% ne l’ont plus.

Voila un handicap qui ne préfigure pas des débats entre gentlemen. Je ne vois pas comment par les seuls accents Gaullien du Sarkozy nouveau il va, en défendant sa politique économique, pouvoir combler un  pareil écart sans chercher à discréditer ses adversaires.

Déjà il donne le ton en désignant ses adversaires comme des irresponsables, où des hommes n’ayant aucune compétence pour gérer le pays. Au regard de ses résultats économiques  pour les classes moyenne et pauvres, l’on ne peut dire que seule la crise en fut responsable, même s’il a hérité du passé de son prédécesseur avec lequel il voulait rompre pour cause de mollesse.

Notre président imbu de lui-même dans la première année n’avait pas de mot assez fort pour exiger de son gouvernement des résultats, le mot d’ordre était le président aux avant poste, glorifié par son gouvernement n’agissant qu’en son nom, rompant ainsi avec un usage qui faisait du premier ministre un fusible susceptible de sauter pour permettre au président de réorienter sa politique.

Sauf que nous avons eu à faire à un teigneux qui contre vent et marais a déstructuré notre société (non que ce soit interdit) pour la calquer sur son mentor Américain, en laissant croire aux français que les travers de ce pays s’arrêteraient aux rives de l’atlantique comme le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière allemande.

 La récente auto congratulation des deux présidents au G20 en témoigne encore, même s’il s’agit d’une posture.

Nous nous trouvons avec un président qui voulait rompre avec la tradition Éliséenne et qui achève son quinquennat, en expliquant que la tradition veut que le candidat sortant se représente à sa succession.

Je sais bien que les études ou les sondages ne sont pas la réalité de demain, mais il me semble que cet l’écart colossal ne soit compatible avec la candidature d’un président qui assure poursuivre dans une voie, pour laquelle 74% des citoyens ne lui font pas confiance, au prétexte qu’un quinquennat n’est pas suffisant pour mettre œuvre les réformes qui doivent nous assurer la prospérité de la France.

Il est hallucinant que les militants de l’UMP, ne tirent pas les conséquences d’une dégringolade de l’action du président que confirment les études en profondeurs sur la durée comparative d’une année sur l’autre sans changer les questions, comme celles du CVFIPOF.

Si le président maintient sa candidature suivant l’usage, nous devons nous attendre à tout, à tout en dehors des clous de la joute politique, car sur ce terrain il à perdu d’avance, même s’il n’y a qu’une minorité de français qui se prononcent dans les urnes.

 

Ce que je craint plus que les comportements odieux, c’est un coup dur construit de toute pièce ,à l’occasion d’un événement en fournissant le prétexte.

Car il ne faut pas oublier que dans les premières années toutes ses modifications législatives en matière de sécurité par exemple ont été intelligemment amenées au travers de faits divers adroitement sélectionnés pour leur teneur émotionnelle qui empotent le projet envisagé sans aucun recul ou réflexion d’une partie des citoyens.

Cette stratégie à encore été utilisé pour faire passer la réduction des prestations sociales. Un rapport de constat explicitant la réalité et l’étendu de la fraude, qui imposent une réaction de correction ou l’on appliquera une loi générale qui contraindrons tous les citoyens salariés, en l’espèce, pour supposer toucher les fraudeurs.

 

Je n’ai pas d’indicateur qui peuvent dire si cela à réussi à duper les salariés, mais visiblement il ne renonce pas à ce qui a été une de ses stratégies dont le résultat se solde par une confiance de 22%.

Nous devons donc nous attendre à une escalade de stratégie plus choquante de nature à développer la peur chez nos concitoyens et emporter un réflexe Pavlovien du choix du bulletin Sarkozy.

 

 43% des Français estiment que le président est le plus capable dans la lutter contre l’insécurité, et il faudrait que je crois qu’il n’utilisera pas se créneaux pour sauver son mandat.

 

La seule question que je me pose est de savoir s’il aura cette audace, cette manipulation de dernière heure d’un agonisant, car depuis le début de son mandat il n’a construit son succès que sur la sécurité y associant son nom et contraignant même tous les autres candidats d’enfourcher ce cheval, comme nous l’avons vu avec Valls au PS.

Je pense que les stratèges des partis ont du, tout comme moi, pesé cette possibilité, mais ceux qu’ils n’ont pas, ce sont les moyens dont dispose le président.


Il ne faut pas oublier que les forces de police sont dotées dorénavant d’un fusil d’assaut type snippers avec possibilité de sont usage pour l’auto défense et la libération de la voie publique ou d’espaces occupés.

Les résultats : Vague 3 - octobre 2011 - Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF - CEVIPOF

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 19 Novembre 2011


 

Une vraie interrogation.

C'est le fait que la participation des électeurs aux différents scrutins concrétise l’installation d’un refus d’un grand nombre d’électeurs de choisir parmi les candidats se présentant à leurs suffrages.

La persistance d’une forte abstention aurait du et devrait faire l’objet d’un intérêt tout particulier car il représente une véritable signification bien difficile à évalué. Une tentative entreprise par Alain Lancelot dans un essai L’abstentionnisme électoral en France, mais ce n’est pas de ses écrits que je veux m’entretenir. 

Dans la publication des différents sondages qui suivent les chances des divers postulants, ce phénomène bien installé de l’abstention, est totalement ignoré, comme s’ils n’avaient aucune signification, assuré que les candidats sont d’être élus. Suivant le code électoral, même s’il n’y avait que 10% des suffrages exprimés et d'au moins 12.5% des inscrits, donc excluant toutes les autres formes d’expression de volonté politique.

Ainsi les pourcentages d’intentions de vote attribués aux uns et aux autres sont à relativiser par rapport au corps électoral appelé aux urnes.

Il me semble donc à l’heure actuelle que pour les sondages n’en font pas mention, cela constitue pour le moins, une manipulation car ceci doivent rendre compte de l’opinion des citoyens, et devant le phénomène de l’abstention l’ignorer, pour des professionnels, est tromper ceux qui les lisent et les exploitent sur la réalité politique.

Ce fut le cas avec l’envolé supposée de Marine le Pen qui avait mise en émoi la classe politique, alors qu’il fallait diviser ses résultats par deux, ce qui en change l’impact, idem en l’état pour les autres. Ce qui à contrario amplifie le succès des primaires socialistes, même si avec mes raisons j’y étais opposé, car c’est seulement la moitié du corps électoral qui c’est senti concerné et non la totalité comme le soutenait l’UMP pour dévaloriser ce succès.

Depuis les dernières études de l’opinion des français paru dans le baromètre politique du CEVIPOF, aucun événement n’est intervenu pour laisser croire que les citoyens se sont réconciliés avec les politiques, les syndicats et autres.

Si pour ma part je peux le regretter, comme je l’ai exprimé dans divers articles, cela ne supprime pas une réalité des résultats qui risquent d’engendrer un président de la république non représentatif.

 Dans la mesure où nous sommes obliger de convenir que l’actuelle abstention n’est pas un désintéressement des citoyens mais la manifestation d’une défiance ou d’un rejet de la classe politique et plus généralement des acteurs sociaux économiques. Que cela soit fondé ou non puisque pour une bonne part ceci repose sur le sentiment que, chaque corps politique ou civil ne sont pas en mesure de changer l’existence, d’au moins la moitié des citoyens ou de tenir compte de leur avis.

Cette évolution qui nous a explosé au visage et veut s’encrer dans la reconnaissance du vote blanc et le résultat d’un mécanisme de désignations de boucs émissaires qui se poursuit et que je pourrais caricaturer par les « patrons voyous » de Me Chirac aux « fraudeurs voleurs » de l’actuel président.

Bien-sur ils ne sont pas les seuls à utiliser les petites phrases bien senties, mais elles signifient au moins deux choses.

 Une, que les citoyens auxquels elles s’adressent ne disposent pas des connaissances suffisantes pour analyser des situations complexes, et vont sans plus de réflexions flatter la grogne perçut. Cela donne n’en déplaise à Mélenchon une acception péjorative du populisme, loin d’une réponse éclairée qui tiendrait compte de l’expression populaire.

Pour rester sur la comparaison, l’arrange des « patrons voyous » n’ont aboutis à aucune décisions satisfaisantes pour les salariés qui l’exprimaient. Pire les conséquences en sont reprises par l’actuel président pour les retourner contre les salariés et justifier de rigueurs sociales en désignant les « Fraudeurs Voleurs ».

Mais cette fois pas en écoutants le monde du travail salarié, mais tous les courants « populistes » constructeurs de boucs émissaires et de généralisation de malveillance de certains que l’on trouve dans les thématiques du FN et des mails du FN qui envahissent le net. Ils auront ainsi fournis un excellent alibi au présent gouvernement.

Pourtant tout ceci se retrouve dans l’expression des blancs et non sur le vote du FN ou autres comme l’UMP qui enfourche le cheval.

C’est ainsi que l’expression d’une nécessaire moralisation emporte tout le monde politique et civil sans discernement.

Alors que le premier qui n’a pas triché, volé,  fraudé, se lève, nous vivons donc dans un monde assis, et il faut savoir prendre la mesure de toute chose en ce domaine.

Celui qui fraude pour se nourrir n’a pas la même valeur que celui qui fraude pour amasser toujours plus de richesse, en cela le choix politicien de notre président est honteux.

Pour autant ceci ne justifie pas la prise en compte du vote blanc, j’y reviendrais.

Deux l’information sans information ne facilite pas l’intérêt d’une implication citoyenne, contrairement à ce qu’a soutenu le PS au cours des primaires.

L’instrumentalisation de l’émotion, l’exploitation de tout événement nourrissant les acrimonies en vers les hommes politiques ou civils, vers les institutions politiques ou civiles reposants sur des faits réels qui par les médias prennent une place démesurée sans donner les moyens d’une compréhension éclairante, car l’information délivre des flashs minutés pour tenir compte que le télé spectateur zappe au bout d’un certains laps de temps, sauf quand il s’agit d’un faits divers bien odieux qui permet d’élaborer une histoire très lucrative, et maintenir l’opinion dans l’inquiétude et un sentiment d’insécurité démultiplié, bien au delà de l'intérêt sociologique.

Pris à leur propre piège les politiques qui surfaient sur cela  n’imaginaient pas que ceci se retournerait contre eux par l’expression d’abstention et un appel au vote blanc qui indique l’insatisfaction,

Pourtant les français n’ont confiance qu’en deux choses les hôpitaux à 80% et la police à65%, sinon 96%  veulent réformer le capitalisme 4% de plus qu’à la dernière estimation de janvier 2011, tandis que la confiance dans les partis continue de descendre.

La confiance dans les organisations civiles politiques baisse de 3à6% suivant les organismes, et pire pour les personnalités politiques occupant des fonctions institutionnelles, la chute va jusqu’à 10% depuis 2009. Compte tenu que cette dégringolade dure depuis la première vague d’estimation en 2006.

Il est peut probable que l’abstention diminue et que la persistance de celle-ci emporte que les abstentionnistes veuillent être entendus comme message politique et non comme acteurs indifférent à la vie politique.

Ce en quoi, l’on peut comprendre la prise en compte du vote blanc pour éviter une candidature "illégitime". Nous ne sommes pas devant un épie phénomène mais devant un rejet des choix économiques et de ceux qui les conduisent sans distinctions. Pour la bonne raison que les français disent ne pas trouver chaussure à leur pied, un homme politique en qui ils auraient confiance.

Ce qui promet un futur chaotique pour ne pas dire plus.

Comment cela à pu arriver qu’une expression négative devienne un enjeu politique.

Contrairement aux affirmations énoncées çà et là, la confiance des français envers leur semblable se situe négativement à 70%, tandis que la prise en compte de leur avis par les hommes politiques continue sa dégringolade en passant de 81% en 2009 à 83% en octobre 2011.

Je ne vois là rien d’encourageant pour les prochaines échéances électorales. Je ne vois pas quel homme politique d’un coup de baguette magique pourrait inverser une lassitude qui croit de 35%, la méfiance de 34%, la morosité de 30%  et la peur de 12%.

Pourtant devant des résultats aussi catastrophiques, il n’y a aucune information qui filtre, aucun débat qui l’aborde, la tête dans le sable, nous continuons notre bonhomme de chemin guidé par les scoops gouvernementaux qui monopolisent l’info populiste et reste sourd à 96% des français qui veulent réformer le capitalisme, même s’ils n’ont pas la conscience de le soutenir par leurs actions quotidiennes.

Le vote blanc un faux problème.

Comme je viens succinctement d’en donner quelques explications générales s’il est le résultat d’une réalité, sa prise en compte est le faux problème, elle n’aboutirait qu’à un blocage ou dans le cas d’un quorum à atteindre, à retourner sans cesse aux urnes jusqu'à ce que les candidats prennent en compte les volontés inconnus de ceux qui s’exprimeraient par le vote blanc.

C’est en cela que j’y suis opposé, c’est une impasse. Pour autant la réalité de la nécessité d’entendre la volonté des citoyens démontre qu’un apparatchik politique c’est installé, et qu’il fonctionne indépendamment de la volonté des citoyens.

Or comment tenir compte de la volonté des citoyens quand ceux ci ne fréquentent plus les lieux où elle doit être entendue, ce sont toutes les associations syndicales, politiques, et autres groupements marginaux de contestations ou de propositions.

Cela parce qu’ils jugent à tors ou raisons que les nécessaires structures d’appareil ne les écoutent plus.

Or écouter les autres implique que chacun abandonne une fraction de sa vue personnelle dictée par son existence pour trouver un pot commun soutenable.

Ecouter implique un débat qui est de plus en plus qualifié par les commentateurs de cacophonie quand ils ne s’étonnent pas que des partis différents n’aient pas les mêmes objectifs ou programmes, parce que soutenir cela est d’un bon apport médiatique et flatte leur égo, nous les trouvons dans pléthore d’émissions, sauf quand il s’agit d’évoquer le sujet que je traite.

Egalement, quand la diversité des candidatures des opinions émissent sont aussi une justification à l’abstention ou à un non choix, car devenu trop complexe.

Il convient de s’interroger sur la nature de l’information divulgué par les médias afin de répandre les positions des uns et des autres, de les clarifier pour éclairer les citoyens qui ne s’investissent pas dans les diverses associations ou groupements car nous disposons encore de cette liberté.

Pareillement  il est nécessaire de s’interroger sur le contenu d’un enseignement scolaire qui conduit les citoyens qui l’on reçut, et sont de plus en plus bachelier, à une abstention massive, et à ne plus avoir confiance dans leur société.

Le vote blanc en définitive cache ce que certains dénoncent, un affaiblissement dramatique de la démocratie et les tenant du vote blanc proposent si nous l’acception un pas plus rapide vers une « dictature démocratique », car il ne pourrait plus être reproché aux élus minoritaires leur représentativité.

Il ne fait pas bon être dans la peau d’un homme politique surtout pour ceux qui n’y sont pour rien et supportent les conséquences d’une bipolarisation qu’une majorité des français encore 52% rejette sans pour autant se reporter sur les autres.

Tout se passe comme si les citoyens ne considéraient que seul le PS et L’UMP sont aptes à gérer et voudraient que ceci adoptent leur avis sans pour autant les avoir émis dans les lieux fait pour cela hormis les radios trottoir et les comptoirs de café, et cela malgré la clarté avec laquelle certains, dont le gouvernement en place, a dit et exprimé clairement qu’ils n’en tenaient pas compte, qu’ils s’exprime par la rue (manifestations), ou par le vote (abstention).

Peut-être alors faut-il avoir la volonté d’aller vers ceux qui proposent une rupture claire avec le capitalisme, mais je n’y crois pas car les citoyens l’abandonneraient en route.

Il me semble que nous soyons dans une sacrée impasse.

 

Les résultats : Vague 3 - octobre 2011 - Le Baromètre de la confiance politique du

 

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Publié le 16 Novembre 2011


 

Chacun trouve sa gloire où il peut, nul doute qu’en cela le choix des  mots pour les communicants de l’Élysée devient un casse tête, car il faut transformer un échec en choix responsable et courageux.

Cette nuit les députés de la majorité s’y sont employés, et j’espère qu’au prochaine l’législative ils feront celui de laisser leur place à des candidats un peu plus courageux qu’eux.

Des candidats qui ont de l’espoir pour ce pays autrement qu’avec des mots pour bercer d’illusions les citoyens, pour endormir l’animal que l’on va abattre.

Ce doit être dur de se lever en 2007 en étant l’homme du renouveau et d’aboutir en fin de mandat valet des marchés financiers, du moins pour ceux qui y croyaient, mais nous savons qu’au fond  nous il y à toujours cette lueur d’espoir qui nous dénie la réalité de ce que nous voyons.

Qu’il plus est, avec la rapidité de l’information et sa quantité, il y a un jeu d’oublie où l’une chasse l’autre, et on en oublie effectivement d’en faire l’analyse.

« Frauder la sécurité sociale, c'est voler » a déclaré notre président, c’est à coup sur l’analyse d’un grand sociologue comme laver au karcher, il a le sens des petites phrases en direction des intégristes de droite, et des plus ignorants, des moins aguerries, de ceux qui se cherches des boucs émissaires, de ceux qui voient toujours la solution chez les autres.

De ceux qui auront oublié que le gouvernement à imposé à la sécurité sociale en 2009 une campagne de vaccination dont le coût a été estimé par la cour des comptes entre 680 et 760 millions € pour 5.4 millions de français soit prés de 140€ le vaccin. L’état espère 440 millions €, et la fraude est estimé à 156 millions €. Sur la tête de qui l’on pose le bonnet d’âne ??

De plus le rapport note : « Du fait d'une coordination européenne à peine esquissée, les laboratoires pharmaceutiques sont parvenus à mettre les Etats en concurrence et se sont placés en position favorable pour contracter »,

Zut notre grand moraliste c’est fait rouler par ses copains.

Je pense que les français qui se félicitaient tant de ce qu’ils ont appelé le printemps arabe, espéraient qu’en conséquence par une pensée magique il en découlerait chez nous une réaction à la tyrannie comptable qu’ils subissent, et bien non.

Aujourd’hui avoir du courage aujourd’hui c’est s’en prendre au plus faible, car les salariés n’ont jamais était aussi faible et aussi peureux.

Parfois il faut nommer les choses par leur nom : avec de tels citoyens il n’y aurait jamais eu de conquêtes sociales, ce n’est pas en mendiant que l’on relève la tête, tout juste l’on survie, quand l’on n’est pas jeté en prison parce que l’on gène la vision esthétique du monde aux riches.

Je ne pleure pas sur le sort de mes concitoyens, ils sont le produit des choix que les événements les ont poussés à faire, ils sont le choix de leur vision hédoniste et oisive du monde, le choix de ceux qui n’ont pas eux à lutter pour obtenir se qu’ils sont entrain d’abandonner.

Ils ont abandonné le syndicalisme et en supportent les conséquences.

Si je n’aime pas les choix du président et de ce gouvernement qui enfonce des portes ouvertes, ils ont au moins la constance de leur vision du monde et poursuivent leur but en faisant fie du peuple et des partenaires sociaux qu’ils ne consultent que pour la galerie démocratique.

Et ces derniers jouent le jeu pour se donner une raison d’exister puisque les salariés la leur refusent.

Je crois qu’il serait mal venu de descendre dans la rue aujourd’hui à quelques mois des élections.

Le faire serait donner un moyen formidable à notre démagogique président qui, il faut le lui reconnaitre à le sens des mots pour faire tinter la clochette de Pavlov qu’il a entretenu depuis son arrivé à la présidence. Je m’en suis expliqué dans maints articles.

Se serai l’occasion de lui fournir le prétexte de qualifier les manifestants de délinquants quitte à faire organiser par ses services les dérapages souhaités.

Il va falloir être patient, pour ceux qui veulent en découdre, et placer le combat sur le terrain de l’information.

D’ici les élections il y a une lutte médiatique à conduire. Certes le mieux placé est le président, mais cela à toujours était le cas de ceux qui détenait le pouvoir.

Je me souviens avoir écrit un article «  cherche désespérément avenir », ne le chercher pas dans les comptes financiers il ne s’y trouve pas, nous sommes entrain de le vivre.

Reprenez plutôt le chemin du syndicalisme, car entre deux élections c’est lui qui vous donne le moyen de vous faire entendre.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 15 Novembre 2011


Depuis le début des années 80 nous avons poursuivit un paradoxe commencé en 1977 ave R Barre accroitre la consommation pour créer des emplois et réduire le chômage structurel conséquence d’une redistribution des productions et de l’évolution des technologies qui engendreraient une course à la productivité, une course à la réduction des coûts

Face à une population grandissante, vieillissante, consommatrice de bien être, et de loisir favorisé par le choix politique de l’endettement qui contrasté avec les populations des pays limitrophes dont nous retirions une parties de nos ressources, anciennes colonies pour certaines, qui en accédant à la circulation de l’information et voyant en la France et l’Europe une terre d’eldorado, nourrissant l’immigration.

Dans le même temps se développaient des pays en voie de développement, dont certains devinrent les nouveaux pays industrialisés, marché privilégier pour les entreprises et affairistes des pays occidentaux qui y assirent certaines productions peu rentable en occident où ils vinrent capter la richesse redistribué, le tout encouragé par un changement de paradigme politique qui suivit l’effondrement des pays de l’est, offrant aux financiers un espace sans frontières avec des outils informatiques qui rendent les décisions politiques quasi caduques.

 

Depuis nous n’en sommes pas sorti, et vivons dans ce conteste brièvement posé, et naturellement depuis 40 ans nous recherchons vainement le président salvateur.

Depuis 40 ans nous clamons, que les charges sont trop lourdes, que l’impôt grève l’investissement.

Après 40 ans d’exonérations de charges pour relancer l’emploi, d’exonération fiscales pour relancer la croissance créatrice d’emploi, nous sommes sur le point de détruire, ce qui à construit la cohésion sociale,et fait passer les crises boursières mieux que d’autres états, l’accès une régulation sociale par la Sécurité Sociale, et les services de l’état et des collectivités locales grandes pourvoyeuses d’emplois de transferts.

 

Et voilà que les deux piliers qui ont permis la circulation monétaires sur notre sol et permis de conserver des emplois deviennent la cible des "financiers" de ce gouvernement, cela dans la poursuite d’un marasme commencé bien avant lui avec un chômage constant, une croissance en berne qui plombe tout progrès et oblige à la récession.

 

Notre manière d’y répondre fut à la hauteur des connaissances et du niveau de citoyenneté de la population. Nous nous sommes installés dans la recherche permanente de boucs émissaires de tout ordre, dans la recherche de responsabilité chez l’autre, et voilà que nous sommes entrées dans la chasse aux fraudeurs après avoir désignés ceux-ci comme moyen de faire des économies.

Il ne peut pas y avoir raisonnement plus débile, je pèse bien mon mots plus débile, car si je disais absurde se serait trop peu.

 

Ce choix indique deux choses.

 

Un qui fait que la population à été lobotomisé par cela aux fils des ans par tous les boucs émissaires qui ont été montré du doigt dans quelques secteurs que ce soit et font régulièrement l’objet d’émissions spécialisés (au passage je fais le lien entre le rapport soumis à l’assemblé sur les fraudes à la sécu en août, l’émission récente sur antenne 2 consacré à ses fraudes et l’annonce du gouvernement de réduire les prestation pour lutter contre elles. Si les citoyens n’ont pas compris c’est que j’ai bien choisit mon terme), c’est la stratégie classique de ce gouvernement et du président, il prépare l’opinion à accepter la mesure qu’il a envisager de mettre en place.

 

Il y a donc une distinction à faire entre se poser un problème de moralité d'éthique et se poser un problème d’économie, en sachant que la moralité n’est pas faite pour faire accepter la pauvreté.

 

Toute société vie sur des conventions qui contraignent nos comportements innés, et si nous ne sommes pas suffisamment socialisé nous transgresseront en fonction des situations et des désirs soulevés, ceux-ci est le BABA de toute existence culturelle.

Il en découle la nécessité de mettre en place des agents de surveillances et de contrôles, c’est ce que nous faisons, mais en aucun cas ils ne peuvent régler le problème de fond qui est celui des situations créaient par la désocialisation.

Ainsi dans toutes sociétés il y a un pourcentage de malveillance de criminalité et de fraude « sociétalement » variable, en fonction d’un seuil de tolérance des individus, et ce seuil varie en fonction du plein emploi, suivant un vieux concept rappelé par un économiste Jean Marie Albertini, qu’il est nécessaire que l’homme s’occupe à poursuivre l’acquisition de la rareté, (trop l’on d’expliquer).

Donc si l’on constate un accroissement des fraudes il y a lieu de s’interroger. Et pour ce qui concerne la sécurité sociale les fraudeurs les plus importants ne sont pas ce que l’on croit, ce sont les professionnels de santé qui fraudent le plus. En 2010, le montant de leur facturation de prestations fictives ou de falsifications d'ordonnances aurait couté environ 120 millions d'euros, soit les deux tiers des arnaques détectées sur 156,3 millions d'euros repérés comme fraude, selon le rapport soumis aux députés.

Deuxièmement, économiquement les sommes fraudées ne représentent un handicap que pour la répartissions de la charge des aides, car elles sont consommés par le fraudeur et nourrissent ceux qui les encaissent s’en regarder la provenance de la monnaie qu’ils reçoivent.

L’impact économique est donc nul, les 156 millions€ circulent dans le circuit économique français, sauf pour les évasions fiscales.

C’est ainsi que tous ceux qui ouvrent un compte à l’étranger pour y placer la monnaie qu’ils gagnent sur le territoire, a plus d’impact économique, que ce soient des particuliers comme quelques stars ou des entreprises.

L’évasion fiscale en France est estimé à 50 milliards € (le montant des intérêts de la dette) rien de comparable avec la fraude à la sécu, est c’est aux salariés que l’on veut réduire les prestations.

Mais jusqu'à quand allons-nous nous faire rouler dans la farine.

 

La demande des citoyens devant cette lobotomisation permanente qui, autour de la malveillance, des fraudeurs, des crimes, des boucs émissaires, dure depuis 40 ans les poussent à l’exigence d’un accroissement des forces de l’ordre des systèmes de contrôle des systèmes punitifs, auxquels souscrivent hypocritement les politiques qui savent qu’une fois l’effet psychologique passé son impact dissuasif disparaîtra.

 

Ils entraînent par couardise politique les citoyens dans une escalade répressive qui les poussera à demander des mesures inquisitoires, car la délinquance (accomplissement de délits répétés, considéré sous son aspect social) n’est pas le produit d’un jeu de rôle mais la conséquence d’une désocialisation due en partie aux problèmes d’inégalités sociales non résolues.

Tout comme les incivilités sont aussi la marque d’individus qui font état d’irrespect envers ceux qui les méprisent, les marginalisent où les parques, leur renvoyant à tort ou à raison ce qu’ils ressentent.

 

De ce fait, ils sont accessibles aux informations médiatiques et qu’ils endossent par mimétisme. Si l’on y ajoute l’ostracisme et la xénophobie, tous ces éléments concourent au sentiment d’insécurité.

 

Alors ensuite, ce que l’on réclame à la justice de l’État, ce n’est plus une justice « équitable », mais d’expurger le mal, de venger les victimes, de surveiller ses citoyens.

 

On lui demande d’entreprendre une campagne de purification au bout de laquelle l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas grand monde de propre y compris ceux qui le demandaient.

 

Ce besoin d’inquisition s’est toujours manifesté dans toutes les sociétés, car il est sous-jacent du fait social qui semble toujours découvrir avec horreur les délits et crimes dont il est porteur dans l’unité de ses membres (les individus), et qui surgissent plus facilement suivant le type d’organisation que l’on se choisit, bien qu’il soit plus difficile à discerner dans les démocraties.

Le notre est clairement le produit d’une politique néolibérale qui a sacrifié le coût de la cohésion sociale aux intérêts financiers et dont ils font payer le prix aux populations salariales d’Europe et des français en ce qui nous concerne.

et il est clair que l'abandon de la politique de ressocialisation aux prétextes que la répresion est plus adapté et l'aveu depuis de longues années de la conscience d'une impasse inconnomique, que dogmatiquement, les tenant de la loi du marché refusent d'admettre

  

Trop de français ne s’informent que par les trois grandes chaines télévisuelle 92% d’entre nous et ne reçoivent qu’un regard, ou sont l’objet d’habiles manipulations comme je l’ai expliqué avec les fraudes à la sécu, les journalistes dans leurs majorités sont les vassaux des maitres de l’information et de ceux qui font les choix des lignes éditoriales.

 

La conséquence en est qu’ils perçoivent parfaitement dans leur quotidien toutes ces difficultés qui sont bien-sur réelles, mais n’ont pas les moyens d’en prendre la juste mesure tant la théâtralisation, l’appel à l’émotion et l’irrationnel dans tous les secteurs à pris le pas sur l’information.

Il n’est donc pas anormal de nous voir faire ou accepter des choix débiles, mais le plus grave est que nous ne serons pas en mesure de défendre et de soutenir une autre politique, tant notre cerveau a été « lavé » durant ces 40 années, tant nous avons peur, et cette peur nous précipitera un peu plus vers ce que j’appele la dictature démocratique. 

 

L’on ne peut pas impunément abandonner les lieux où s’exercent les contrepoids au pouvoir, comme le syndicalisme et penser résister au pouvoir financier en étant NU.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Novembre 2011

 

Créé le 27 octobre 1998, le MEDEF remplace le Conseil national du patronat français (CNP). Son but est de représenter les entrepreneurs français auprès de l'État et des organisations syndicales,

 

 

En 1999 j'écrivais cela:

 

Ainsi le CNPF (acronyme) est devenu MEDEF. Le Conseil du Patronat français, terminologie dans laquelle s’affirme le poids de l’autorité de celui qui commande dans son seul intérêt (image péjorative du profit), a opté pour une image plus fluide et moderne : Le Mouvement des Entreprises de France.

Cette idée de mouvement signifie : nous sommes agissants, nous faisons vivre les entreprises qui vous emploient (sous-entendu ses dirigeants), les entreprises agissent (sous-entendu la structure collective), mais elle signifie également beaucoup plus que cela.

En effet, la captation par l’entreprise du mot mouvement a une connotation sociologiquement importante, celle d’entreprise collective visant à établir un nouvel ordre de vie ou y résister pour maintenir un ordre de vie existant,  Ce changement signifie cela.

Cette vision de l’entreprise beaucoup plus dynamique dilue, dans l’intérêt collectif de l’entreprise qu’affirment les caractéristiques de la Société Anonyme, la notion de profit personnel.

Ainsi, à partir du sigle CNPF, qui est le reflet d’une organisation corporatiste, défendant ses intérêts particuliers, nous passons au sigle MEDEF qui affiche une volonté de développer son ordre de vie. Dans cette logique des candidats du MEDEF se présenteront un jour au suffrage universel.

 

Chacun se souvient de la transition qui nous a conduite à entrer dans la loi du marché, et même la tentative d'en faire une condition institutionnelle de l'Europe soumise au référendum qui se solda par un non,

Cela avait commencé bien avant en y préparant les esprits par ce qu'est aujourd'hui la pensé unique et la redéfinition des tâches des salariés, dans quasi toutes les branches professionnelles en suppriment les définitions claires pour les remplacer par de plus larges, dites modernes, devant assurer un enrichissement professionnel des salariés,

Je me souviens ne pas avoir signé la CCN dans ma branche tant le marché de dupe était visible en mettent à disposition des employeurs les salariés, sans recours clairs et précis, la négociation avait durée 4 ans de 1974 à 1978,

Ignorant du futur et de la conséquence de l'effondrement du bloc de l'est, et fort de leur puissance syndicale ces CCN modifiées furent signés, et même certaines jamais appliqués,

10 plus tard le CNPF est prêt pour la transition et chacun se souviens des techniciens de surface plus estimable que femmes ou hommes de ménages, les communicants étaient là., Formés dans tous les centres de formation du patronat à partir de 1973, dans la ligne de grandes entreprises qui s'y consacraient depuis longtemps, et le chef du personnel devint DRH,

Le MEDEF n'a jamais caché ses intentions, envahir l'éducation.

Organisations patronales (MEDEF) et Éducation nationale œuvrent pour un rapprochement des mondes économiques et éducatifs. Parmi les dispositifs existants, une « mallette numérique » a été créée, à destination des collégiens, enseignants et chefs d’entreprises. Que nous livre, sur l’entreprise et le travail, l’analyse iconographique et textuelle de ces supports pédagogiques ? Quels acteurs, métiers, secteurs sont représentés ? Quelle en est la part informative, promotionnelle et normative ? L’analyse des représentations sociales fait état d’une mise en ordre du monde, qui reproduit les rapports sociaux de domination existant et traduit une démarche de normalisation des comportements.

Nous pouvons traduire mise au pas, Cela ne m'ôte pas de l'esprit que l'entreprise est un fabuleux outil à préserver et non un mode de vie qui doit détenir un pouvoir politique,

Alors ce soir j'écoutais Marine Le Pen fustigé la nomination des grands argentiers qui remplacent les hommes politiques,

À la même date j'écrivais aussi cela: Nous rejetons ce qui est essentiel à notre existence le Mouvement. Je ne veux pas dire par-là que l’appréciation de l’existence ne doit être que cognitive (la raison), et qu’il ne faut pas se référer à nos sens, mais seulement qu’ils ne doivent pas conduire à créer de nouveaux Dieux.

La conséquence en est qu’à l’exception de quelques idéalistes, nous n’élisons plus dans toutes les instances politiques que des hommes à notre ressemblance, de grands chefs argentiers,

il est bien évident que tout avait été réaliser pour aboutir à cela, chacun se souvient d'alors et constate aujourd'hui que seul les financiers sont détenteurs d'une espèce de aura supérieure au pouvoir populaire, les chiffres, seul les chiffres comptes, et tous les jours nous avons le cerveau lobotomisé par cela, alors nous élisons ceux qui nous promettent de l'argent, (ne pas confondre avec la régulation d'une justice sociale),

Tous ceux qui ont fait ces promesses sans s'en donner les moyens ont été balayé, la lutte est claire c'est celle des peuples contre les marchés, même quand c'est nous où les institutions à laquelle nous confions notre épargne contre intérêts qui nous soumet,

Nous avons des atouts technologiques pour réorienter la consommation les innovations sont fabuleuses, il faut faire des choix humain et non comptable,

La désignation de grands argentiers à la tête du Portugal, de la Grèce, de l'Italie, ou d'hommes qui ont des liens étroits avec, n'est pas de bonne augure,

Nous ne sommes pas « cons », du moins je l'espère, pour comprendre qu'avec toutes les compétences qui existent et l'intelligence dont certains sont détenteurs, s'il y avait une solution comptable nous l'aurions trouvée,

La confrontation est bien la volonté du peuple contre les marchés financiers, et je ne m’étends pas sur la manipulation autour de Moody's,

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Novembre 2011


 

Et nous voilà partie avec le plan annoncé par le premier ministre en campagne électorale.

L’objectif est de ne pas perdre le triple A afin de contraindre le candidat hollande de devoir ajuster ses promesses électorales sur la rigueur mise en place, ceci de sorte que toutes les propositions qui n’entreraient pas dans un cadre de rigueur, limiteraient ses chance d’élection, car elles seront qualifiés de mesures à risques capables d’affaiblir la France en lui faisant perdre son triple A.

 

Aucune des mesures qu’il m’est en place ne sont susceptibles de porter une réponse à l’endettement français et celui plus général de l’Europe, mais tout n’est pas négatif dans cette crise de la dette, car l’euro fort profite le plus à l’Allemagne qui récupère les aides quelles consent pour sauver l’Euro, et en crédibilisant les remboursements de sa dette, ce retrouve avec des taux d’intérêts des plus bas.

 

Nous pourrions le résumer ainsi elle pousse les autres états à mettre en place des plans de rigueurs, et tire les marrons du feu.

 Ce nouveau plan ne fait que déplacer des masses financières avec un certain nombre d’incidences suivant les secteurs concernés.

 

Dans le secteur privé il n’y a pas d’illusion à se faire, ce ne sont pas les entreprises ou artisans concernés qui en supporterons les conséquences car ils répercuteront la TVA ou l’impôt sur les marges malléables que sont les salaires, les emploies, et les clients.

Dans le public ce sont les moyens d’actions qui se réduiront.

 

En clair la situation va rester semblable à ce que nous connaissons voire s’aggraver, car aucune intervention ne se réalise sur les causes de cet endettement qui ne sont pas à attribuer à ce seul président, mais au dogme néolibéral.

 

Mais sans être un grand économiste l’on peut tout de même constater que tous les plans de relance mis en œuvre par le premier ministre n’ont pas produit les résultats espérés, alors par quel bonheur, ce plan à la suite des précédents apporterait-il une solution.

 

La croissance ne se produit pas seulement en « rebrassant » la même monnaie.

Uune fois que l’on a fait circuler la monnaie que l’on à des gains de productivité qui réduisent les coûts, que les avancées technologiques réduisent les emplois, que la réduction des emplois réduisent la consommation qui génère la croissance, alors il ne reste devant une population qui croit qu’à créer de la monnaie.

Mais si créer de la monnaie, c’est récupérer seulement une épargne qui croit par l’intérêt c’est insuffisant, pour relancer une économie qui se fait supplanter par les états du BRIC.

 

Enfin dans cette prestation ministérielle nous avons entendu l’éternel crédo de Mr Fillion, sans plan de rigueur nous risquons de nous retrouver en faillite.

L’on ne peut pas dire qu’il n’est pas tenace, déjà au début de son ministère il avait fait ce lapsus, aujourd’hui il l’affiche clairement comme étant un risque certain. En fait le but affiché n’est pas la réalité de ce qu’il avance mais de maintenir un climat de crainte favorable au président candidat face à son postulant socialiste. Y aura-t-il un trouble fête ??

 

Ils ont décidé de geler les émoluments des ministres mesure symboliquement s’il en est, mais, compte tenu des propos du président en début de mandat, qui jugerais ces ministres résultats ce sont des indemnités de départ qu’il faudrait leur verser.

 

Ils ont écrit

L'obligation d'état
http://www.linternaute.com/0_newsletter/argent/008/image/action.jpgUne obligation d'Etat est un titre de créance sur le Trésor public, une part de la dette nationale négociable en Bourse. Le Trésor public pour se financer fait ainsi régulièrement appel à l'apport de fonds privés via le marché obligataire. Pour cela, l'Etat emprunte grâce aux obligations. Gestion la plus courante de la dette à long terme, l'Etat émet principalement des obligations que l'on nomme OAT, (obligation assimilable à un titre du Trésor). L'OAT consiste à rattacher une nouvelle émission d'obligation à une tranche d'émission émise antérieurement. En bref, l'Etat rachète une dette par une autre dette. L'Etat peut également émettre des obligations dans une autre monnaie sur d'autre marché, on parle alors d'obligations souveraines.

Concrètement, un particulier qui achète une obligation prête de l'argent à l‘Etat pour une somme égale à la valeur nominale de l'obligation et touche chaque année des intérêts sur cet emprunt, ce que l‘on nomme le « coupon » . L'Etat s'engage à rembourser à une date préçise la valeur nominale de l‘obligation et à payer chaque année des intérêts sur cette valeur nominale. L'emprunt d'Etat peut être de court, moyen ou long terme. Par exemple, se négocie actuellement à la Bourse de Paris une OAT de l'Etat français à 4 % 25 octobre 2014. Cela signifie que pour une valeur nominale de 1 euro, l'Etat s'engage à rembourser cet euro le 25 octobre 2014, plus l'intérêt de 4 % d'un euro tous les ans le 25 octobre.

A la différence de l'action, les obligations n'apportent pas vraiment de plus values. L'OAT de 4% 15 octobre 2014 a perdu 0,27 % en 2005. Le véritable intérêt des obligations d'Etat est d'être un actif sans risque. Il est en effet quasi certain que l'Etat pourra honorer sa dette, quitte à se refinancer par d'autres obligations. De plus, les intérêts annuels sont certains. L'Etat est le plus sûr des emprunteurs car il ne peut être en faillite. Annika Breidthardt

 

BERLIN (Reuters) - Même si une partie de ses habitants regrettent le Deutschemark et si leurs dirigeants bataillent pour sauver l'euro, l'Allemagne reste le principal bénéficiaire de la création de la monnaie unique. Une excellente raison pour en financer le sauvetage.

"Nous continuons de récupérer plusieurs fois ce que nous dépensons pour l'Europe et pour l'euro", dit régulièrement la chancelière Angela Merkel depuis le début de la crise. Et elle ajoute que l'Allemagne bénéficie plus que tout autre pays de la zone euro de l'existence de la monnaie unique.

Rares sont ceux qui contestent le fait que l'Allemagne, très dépendante de son commerce extérieur et qui écoule 40% de ses exportations à l'intérieur de la zone euro, tire avantage du fait qu'elle partage la même monnaie que 16 autres pays.

L'existence de la monnaie unique la met en effet en grande partie à l'abri du risque de change, lui garantit l'accès à un vaste marché unique et lui assure des prix plus stables encore qu'à l'époque du Mark.

Si elle avait conservé sa propre monnaie, l'économie allemande souffrirait probablement aujourd'hui face à ses partenaires commerciaux d'un taux de change supérieur de 20% à celui de l'euro aujourd'hui, estime la banque publique KfW.

L'EURO, DEUX POINTS DE CROISSANCE EN 2010

KfW a calculé que, sans l'euro, l'activité économique globale en Allemagne aurait été amputée de 50 à 60 milliards d'euro en 2009 et en 2010. La croissance 2010 aurait ainsi été de 3,6% seulement contre 5,6%.

Malgré cela, 54% des Allemands disent souhaiter un retour du Mark, selon un récent sondage de l'institut Forsa auprès de 1.001 personnes. Ils ne sont toutefois que 43% à juger que l'économie du pays se porterait mieux sans la monnaie unique.

Les entreprises allemandes, elles, craignent de perdre les avantages que l'euro leur a apportés et plaident donc pour que les responsables politiques trouvent une issue rapide à la crise.

"Dans la situation actuelle (...), les avantages de l'euro ne compensent pas les inconvénients, mais si nous parvenons à répondre aux risques de court terme, nos entreprises seront très contentes de garder l'euro", explique Brun-Hagen Hennerkes, qui dirige une fédération d'entreprises familiales exportatrices.

Première économie d'Europe, l'Allemagne est aussi le premier payeur de la facture de la crise : sur les 440 milliards de financements et garanties du Fonds européen de stabilité financière (FESF), Berlin en assume 221 milliards et beaucoup d'Allemands redoutent de voir ce montant s'alourdir encore.

UNE DETTE PUBLIQUE MOINS COÛTEUSE

Le cabinet de conseil McKinsey estime quant à lui que l'Allemagne doit à l'euro un tiers environ de la croissance économique engrangée depuis 1999, contre 20% seulement pour l'ensemble de la zone euro, selon une étude pas encore publiée que s'est procurée Reuters.

La disparition des coûts de transactions et de couverture de change représente à elle seule une contribution de 11 milliards d'euros au PIB allemand 2010, soit un tiers du montant total pour l'ensemble de la zone, selon cette étude.

La hausse des échanges a représenté 30 milliards de plus et les gains de compétitivité 113 milliards, poursuit McKinsey.

La crise de l'euro a apporté à l'Allemagne un avantage supplémentaire : le repli des investisseurs sur les actifs financiers jugés les moins risqués lui permet de se refinancer meilleur marché.

Les rendements des obligations allemandes, considérées comme les plus sûres de la zone euro, sont tombés à des plus bas record, sur 10 ans passant sous le seuil de 2%.

Des rendements en baisse sur le marché secondaire permettent à Berlin de réduire les coupons sur les nouvelles émissions, donc de limiter le coût de ses emprunts.

Alors que les rendements moyens avoisinaient 3,5% sur les 10 dernières années, une baisse à environ 1% pourrait réduire les intérêts payés par l'Etat sur les nouvelles émissions de 12,5 milliards d'euros par an, ou de 60 milliards d'ici fin 2015, selon une récente étude d'UniCredit.

Tous ces éléments n'empêchent pas l'Allemagne de commencer à ressentir douloureusement l'impact de la crise : les prévisions de croissance ont déjà été revues à la baisse et certains économistes n'excluent plus une récession.

"L'Allemagne bénéficie de l'existence de l'euro mais doit payer le prix de la crise de la dette", résume Oliver Holtemöller, responsable des études macroéconomiques de l'institut IWH. "Nous nous attendons à un passage à vide économique, et il sera à mettre au compte de la crise de la dette."

Marc Angrand pour le service français, édité par Dominique Rodriguez

 

Guido Westerwelle

Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle a proposé samedi de traduire à l'avenir devant la Cour de justice européenne les pays trop laxistes sur le plan budgétaire dans la zone euro, via un changement du traité de l'UE. "Cela ne suffit plus que nous nous contentions de gérer la crise actuelle" de la dette, "nous devons aussi nous assurer que ce que nous avons vécu ces derniers mois ne se reproduise pas sans arrêt", a-t-il déclaré à la presse à Bruxelles à propos du débat en cours sur la réforme de la gouvernance de l'Union monétaire.

http://tempsreel.nouvelobs.com/scripts/stats.php?mod=read&key=914915&media=nobstrM. Westerwelle a aussi appelé dans la même veine à ce que les pays trop laxistes soient placés sous tutelle budgétaire à l'avenir. "Les pays qui demandent ou doivent être placés de manière prolongée sous la protection du Fonds de secours de la zone euro doivent aussi être prêts à renoncer à certains pans de leur souveraineté, notamment à ce que l'on puisse intervenir dans leurs budgets nationaux", a jugé le ministre libéral des Affaires étrangères. 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 6 Novembre 2011


 

Dans divers article je m’appesantis sur la place de la monnaie et son rôle politique, sur la place de l’individu, du culturel, et leur place dans un univers «non objectif ».

 

Si j’insiste sur le critère «infinitésimal » de ce qui nous compose, c’est pour faire comprendre que l’évolution s’effectue à une échelle qui échappe à notre regard sensible, et cela, échappe aussi à l’intelligent de la plus grande majorité d’entre nous. Et si je me sers du plus grand de nos bagages intellectuels, l’ignorance, la méconnaissance, c’est pour nous inciter à ne pas avoir peur d’eux en s’illusionnant de disposer du libre arbitre.

.

On dirait même, que «l’ordre sous-jacent » (que nous ignorons) attend que soient réunies les conditions de son instant pour apparaître à notre compréhension, c’est à dire la réunion de conditions événementielles.

Heureusement, car nous sommes tellement imbus de nous même, de nos certitudes peureuses, que si nous percevions les critères de notre évolution nous les détruirions pour demeurer dans nos certitudes et conformes à nous même.

 

Nous tuerions «DIEU sans distinction de nom » pour rester ce que nous sommes, parce que nous sommes incapables de le reconnaître. C’est aussi vrai pour ceux qui croient en la Vérité de la forme de leur dieu, car ils s’accultureront séculairement, comme ces mêmes dieux sont le résultat d’une acculturation. Tuer dieu, c’est peut-être ce que nous faisons lorsque nous tuons un seul d’entre nous.

 

Ceci permet aussi de comprendre que tout montage financier n’a aucune importance pour moi, hormis le fait de satisfaire à l’importance que nous lui accordons, et cela est un débat exclusif depuis quelques années qui annihile toutes autres pensées. Pour moi il n’est qu’un moyen de générer de la monnaie pour atteindre un but, et non pas de croire que je vais découvrir un « mécanisme caché » qui me conduira à mon but. En effet ce but, c’est un choix de société, et il doit être celui des citoyens, et non celui de la monnaie, il doit être le choix de l’ADN pas de l’ARN (si l’on peut soutenir la comparaison).

 

C’est facile à résumer beaucoup moins à réaliser. Il faut pour cela résoudre le paradoxe de devoir apprendre, et ensuite désapprendre.

 

Apprendre, car il nous faut structurer notre intelligence cognitive de connaissances crédibles et rassurantes, jusqu'à sa maturation. Savoir que toute organisation qu’elle générera en sera le reflet s’auto confirmant par la recherche de régularités réfutables ou sceptiques.

 

Ensuite, désapprendre, pour savoir que tout ce que nous avons appris est relatif, et n’est qu’une construction intellectuelle. Une construction dans laquelle, il nous faut faire des choix restreints «non objectifs », des choix du monde sensible sans libre arbitre, hormis le sentiment d’en posséder un, pour se libérer l’intelligence et se donner des buts qui ne sont que les nôtres.

 

Il ne s’agit pas de déstructurer le psychique, mais de le soustraire aux fantasmes générés par les interdits culturels et les certitudes absolues, afin de les regarder pour ceux qu’ils sont, des voies jalonnées devant nous permettre de déterminer les régularités de notre « réalité objective » et non celles de son image ; image aux effets somatiques concrets qui égare souvent notre raisonnement et notre affect, et qui exigent également la définition de repères de sociabilité.

 

Il convient dont de facilité une construction malléable ordonnée adaptée à l’évolution qui ne peut se passer de suivre une voie ouverte, pour des Etres intelligents.

 

Je défends toujours l’idée que le social crée l’économie, et je dis que pour moi l’économie n’était que la «qualification mesurable » de notre activité sociale.

 

Il faut en comprendre que toute activité humaine sous tous ses aspects peut être traduite en temps de travail, et de là, en monnaie.

Mais aussi en énergie (en joule) dont le futur en verra peut-être l’usage comme monnaie de référence universelle car cela repose sur une réalité de besoin calorifique de chacun d’entre nous, moins suggestifs et émotionnels que la formation d’un prix.

 

Cela, parce qu’il n’y a pas une once de notre existence qui ne demande l’usage d’une production énergétique.

 

J’écris en homo-sociabilis, et par l’utilisation des mathématiques je peux tout traduire en homo oeconomicus.

 

Cependant, tout traduire dans un langage mathématisé et commercialisable ne signifie pas se laisser diriger par lui, et si je dis que un et un font deux (http://ddacoudre.over-blog.com/), c’est aussi bien pour pouvoir mesurer quand un et un font plus ou moins de deux, suivant que nous additionnons de la matière tel l’or (l’univers physique) ou des valeurs suggestives et émotionnelles (l’univers interprétable) le tout issu de notre univers sensible.

 

Définir par les mathématiques tout notre univers, nous y compris, permet d’avoir trouvé un langage universel qui peut nous permettre de comprendre les interactions des forces, de la matière, de la vie organique, et de définir des théories

 

C’est autre chose que de s’en servir pour dire : «Que les hommes ne peuvent pas produire plus que ce que les masses monétaires en circulation le leur permettent ».

 

C’est là que se situe la confusion que nous faisons avec l’usage des mathématiques. Une confusion qui ne cache que l’absurdité à laquelle nous avons abouti, en faisant du travail qui est une nécessité, qui est le lien de l’homme avec sa source nourricière, une source de souffrance.

 

Non dans le sens où le travail demande un effort qui justifie que nous y substituions des machines, mais dans le sens où, par les relations sociales qui se sont développées autour de lui, nous le rejetons pour y substituer la monnaie, à condition qu’il n’y en ait pas trop, de manière que d’autres se sentent obligés d’aller faire le travail auquel nous voulons nous soustraire.

C’est là que je considère qu’il y a une anomalie, car nous sommes arrivés à rejeter ce qui est le fondement de notre existence, la Communauté humaine.

 

Sans remettre en cause le droit d’être riche, de se répartir toutes les tâches (de l’agriculteur au poète), de disposer du droit à la propriété individuelle (de disposer d’un habitat, le lieu ou l’on se sent à labrit, le lieu à soi d’où l’on ne peut pas être délogé et y reposer sa vigilance).

Mais alors il faut savoir  dans ce cas, lorsque nous devenons propriétaire part le droit à la propriété économique dans notre seul intérêt, nous assumons la responsabilité de l’existence de tous ceux que l’acquisition de notre titre de propriété a exclu.

 

Et les justifications comptables ne pourront pas éternellement nous servir de prétexte pour nous dispenser de cette responsabilité, mais nous pouvons aussi nous en servir toujours pour redéfinir de nouvelles relations de travail.

 

Ainsi, si l’axiome de Smith indique «que chacun à titre individuel doit pouvoir concourir à la recherche de son intérêt personnel », je pense que lorsqu’il accède à ce titre (un titre de propriété économique), il acquiert sans le savoir la charge (fonction) de concourir à l’existence de ceux qu’il en exclut ; et confier ce rôle à l’État (la communauté) n’est pas s’en dispenser.

 

Ai-je raison ?

Certainement pas !

J’ai seulement raison, parce que dans la course de Zéro à l’infini j’ai posé une borne différente de celle des autres, en prenant pour référence des lois de certaines sciences que j’ai apprise, afin d’atteindre le BUT que je poursuis.

 

Il serait aussi sot d’essayer de démontrer scientifiquement que j’ai tort, que moi de vouloir faire la démonstration scientifique que j’ai raison.

Cela, parce que je ne cherche pas à établir des Vérités, là où il ne s’agit que de trouver des références durables et crédibles que je désire convaincantes, et qui peuvent être contestées.

 

Les questions restent toujours les mêmes : L’économie est-elle une science ?

Non ! Parce que nous ne pouvons pas la réfuter expérimentalement.

Est-ce de l’idéologie ?

Non ! Car c’est une capacité à produire et une activité d’échange.

 

Est-ce une quasi-science ?

Oui ! Si nous démontrons que l’économie est une science par elle-même, après avoir postulé que c’était une science (raisonnement en cercles vicieux, je postule que A est vrai en supposant que B l’est, et réciproquement).

 

Est-ce une quasi- idéologie ?

Oui ! Si la pensée et la raison s’y soumettent comme nous le vivons.

 

Ainsi, la pensée symbolique qui passe par tous les instruments réfutables (la science, l’observable), et les instruments interprétables (nos valeurs, le subjectif), doit se parfaire et non pas se conditionner, parce que rien n’est achevé et nous sommes une partie active de cet iachèvement.

 

Aussi en quoi les critères de Maastricht et les spéculations des marchés seraient un achèvement.

Dans le débat politique qui va se dérouler il serait de bonne augure que se pose aussi des questionnements philosophiques.

 

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Rédigé par ddacoudre

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