Publié le 26 Décembre 2011
En cette période de fin d’année je ne formule qu’un seul veux pour 2012
Virer le président actuel de la république
Non que j’aie une quelconque dent contre lui, il a fait des choix auxquels il se tient avec sa propre construction psychique et les moyens qu’offrent la technologie de l’information et de l’image pour y parvenir.
Plus personne ne doute qu’il fut l’homme des oligarchies et des ploutocrates, ceci ne signifient pas que ceux qui composent ces oligarchies ou ses ploutocraties, n’aient pas un rôle économique à jouer ou ne possèdent pas les talent et les intelligences compatibles avec notre évolution mondialiste et technologiques, qu’ils retirent des hommes et des femmes qu’ils emploient, mais ils n’ont pas à prendre le pouvoir politique.
Ainsi lorsqu’ils se réunissent pour fixer des orientations compatibles avec leurs projections de profitabilités, ils devront nécessairement croiser le pouvoir politique sur lequel ils pèsent par les emplois que génèrent leurs activités.
En cela il n’y arien de corrompu, il y a même une complémentarité indispensable.
Mais, car il y a toujours un mais, ils n’ont pas tendance à répartir leur gains, pas seulement comme nous le disons parce que ils sont thésauriseur, bien au contraire, parce qu’ils investissent en permanence y compris ceux qui en reçoivent des revenus astronomiques que ce soient par leurs salaires ou dividendes.
Le choix de l’investissement est crucial, soit en production de biens et services créateurs d’emplois ou en placement financiers destructeurs d’emplois qui échappe à notre regard car nous ne pouvons jamais englober son cheminement jusqu'à son terme.
L’utilisation de la monnaie comme produit marchand est une virtualité qui ne repose que sur le désir d’une possession d’un produit rare (les taux d’intérêts) indispensable pour croitre, et d’une masse de liquidité qui ne trouvent pas un investissement dans l’économie réelle.
Notre problème repose aujourd’hui comme toujours sur la répartition de la richesse produite, mais également sur les moyens humains et matériels pour y parvenir, et les théories pour la comptabiliser vers une finalité humaine du bien commun toujours évolutif. .
Notre problème repose donc sur le développement d’une pensé politique en berne depuis l’entré de la loi du marché avec une information médiatique qui en fut sont fossoyeur et un président qui à emmené la pensé politique à un niveau zéro.
Nous sommes donc dans une société qui privé de pensé c’est mise à la remorque de l’économie.
Actuellement nous sommes intellectuellement incapables d’envisager une autre organisation sociale économique, les ancrages culturels, éducationnels sont autant fondateurs que castrateurs.
Ce sont donc les événements qui surgissent qu’il nous faut examiner pour comprendre la voie qu’ils indiquent. Pour cela nous devons savoir qu’une action engagée subit d’inter-rétro-action dans l’environnement « géohistorique » où elle se déroule, qui peut la faire dévier de sa voie, voire déclencher des forces adverses plus puissantes que celles qui l’ont initié et se retourner de fait contre leurs concepteurs.
Plus simple le choix de voter Sarkozy, c’est retourné contre le peuple, puisque de gagner plus nous en sommes arrivés à gagner moins.
Sauf qu’aujourd’hui, ceux d’y hier ont élaboré des constructions systémiques (les dominants systémiques) qui déroulent leurs propres synergies dont nous avons compris que l’effet est « suicidaire » de notre présent.
Il semblerait que pour trouver un autre paradigme à notre modèle social économique nous devions en passer par là, simplement parce que ce sont nos sens qui nous dirigent, et pas notre intelligence.
Parce que nos sens ont la limite du cerveau reptilien, tandis que le cortex frontal ou s’organise la réflexion possède une capacité infini limité que par 100 milliards de cellules.
Il n’y a pas à rechercher la maitrise du cortex frontal, où trouver chez lui une vérité à imposer au cerveau reptilien, mais comprendre le reptilien pour construire avec le frontal un paradigme viable réformable en fonction des résultats de nos propres interactions.
Nous, nous procédons inversement car la plupart d’entre nous n’ont jamais appris comment fonctionne un cerveau avec lequel ils vont devoir passer leur existence, et c’est en toute intelligence qu’ils ignorent faire usage essentiellement du reptilien, en considérant que le passage de la solidarité à l’égoïsme est une avancé civilisatrice.
C’est l’usage essentiel qu’en a fait notre président durant son mandat, le sexe, la peur, et le pouvoir. L’action politique se fonde toujours sur une conception de l’homme du monde de la société, de l’histoire, c'est-à-dire une pensé qui fut absente chez notre président pour qui tout se traduisait et se construisait autour des critères de Maastricht, et d’une gestion entrepreneuriale issus d’un monde d’experts.
L’orientation des pulsions reptiliennes nécessitent le recours à la frustration et à la souffrance qui en découle, les deux sont également des agents fondateurs dont nous utilisons des termes qui les désignes, solidarité, partage, tolérance, capabilité liberté fraternité égalité, éthique altruisme envers l’espèce humaine (humanisme) etc. Tout le contraire de ce que nous proposera le reptilien, égoïsme, dominance, compétition altruisme maternel etc.
Mais ce ne sont pas les seuls agents la sexualité est toujours la voie caché que nous n’importons dans notre économie que par la prostitution, mais elle est fondatrice de notre économie (je mange pour être le plus fort afin de grossir pour rassurée la femelle avec laquelle je m’accouplerai, rien de plus animalier).
Ainsi quand nous lisons notre monde nous en excluons tout un ensemble de raisonnement intellectuel capable de permettre à notre cortex de trouver dans les milliards de cellules une réponse approprié, et choisissons toujours la désignation de boucs émissaires qui correspondent à nos perceptions immédiates sans modifier le fond qui génère les maux dont ils sont l’exutoire.
Ayant mis la pensé à la remorque de l’économie nous sommes comme un unijambiste, handicapés, car nous n’avançons que sur une jambe.
Ainsi ceux que nous désignons pour occuper des responsabilités politiques correspondent à notre organisation cérébrale, et sont le résultat de notre état de pensé, n’en ayant pas nous avons élu un président qui n’en a pas. Nous aurions élu Ségolène Royal c’était la même chose.
Le problématique ne dépend pas de ces personnes, mais de l’absence de pensé politique qui nous habite et que nous traduisons dans nos choix. Pour le dire différemment nous n’avons plus de projet d’avenir que d’être la nourriture du dominant qui s’installe dans la recherche d’une gouvernance mondiale.
Aujourd’hui nous sommes à un tournant, les citoyens sans en comprendre réellement les fondements rejettent dans leur majorité par un bons sens (reptilien) toutes les constructions organisationnelles égoïstes de la Richesse des Nations, de l’unijambiste comptable, financier.
Mais ils ont le cerveau vide et se réfugient dans le vide, l’abstention, le vote blanc, le vote éliminatoire.
Nous sommes donc au bord du vide, et j’ignore quel sera le pas qui nous entrainera vers la fascisation, la dictature, la guerre.
Mais il y a une chose de sure nous sommes certains d’y arriver en réélisant notre reptilien en chef, notre président actuel qui n’utilise son frontal que pour conquérir le pouvoir.
Je n’écris pas cela pour l’accablé si chacun a compris le rôle du cerveau c’est nous qui l’avons construit, c’est nous qui l’avons fait émergé, et c’est nous qui risquons d’en faire celui qui nous emportera vers le vide.
Alors en cette nouvelle année que j’ai déjà nommé le 22 décembre 2010 l’année du choix d’une dictature, j’invite les citoyens à faire un choix politique lors de ces élections, mais surtout d’éviter de réélire notre président, non parce qu’il s’appelle Sarkozy, mais parce qu’il est le propre reflet du « totalitarisme égoïste » qui nous habite et auquel nous avons donné son image.
Pour les français de droite ils ont d’autres choix en Villepin et les autres, la problématiques des députés UMP se posera tant ils se sont vassalisés.
Pour les français de « gauches » c’est un peu plus simple car le revirement partiel du PS vers le keynésianisme et des bribes d’une pensé politique en association avec les EELVerts offre d’autres perspectives mais avec des ??.
Avec Sarkozy la pensé politique en est arrivé à son niveau zéro, la classe politique ne pense plus le monde qu’au travers de rapports d’experts, de statistiques, de sondages, de lobbies.
Edgard Morin a écrit, de même que la chouette fuit le soleil, la classe politique se détourne de toute pensé qui pourrait éclairer le bien commun.
Faisons de 2012 l’année de cette recherche.