Publié le 26 Décembre 2011

 

 

En cette période de fin d’année je ne formule qu’un seul veux pour 2012

Virer le président actuel de la république

Non que j’aie une quelconque dent contre lui, il a fait des choix auxquels il se tient avec sa propre construction psychique et les moyens qu’offrent la technologie de l’information et de l’image pour y parvenir.

 

Plus personne ne doute qu’il fut l’homme des oligarchies et des ploutocrates, ceci ne signifient pas que ceux qui composent ces oligarchies ou ses ploutocraties, n’aient pas un rôle économique à jouer ou ne possèdent pas les talent et les intelligences compatibles avec notre évolution mondialiste et technologiques, qu’ils retirent des hommes et des femmes qu’ils emploient, mais ils n’ont pas à prendre le pouvoir politique.

Ainsi lorsqu’ils se réunissent pour fixer des orientations compatibles avec leurs projections de profitabilités, ils devront nécessairement croiser le pouvoir politique sur lequel ils pèsent par les emplois que génèrent leurs activités.

En cela il n’y arien de corrompu, il y a même une complémentarité indispensable.

Mais, car il y a toujours un mais, ils n’ont pas tendance à répartir leur gains, pas seulement comme nous le disons parce que ils sont thésauriseur, bien au contraire, parce qu’ils investissent en permanence y compris ceux qui en reçoivent des revenus astronomiques que ce soient par leurs salaires ou dividendes.

Le choix de l’investissement est crucial, soit en production de biens et services créateurs d’emplois ou en placement financiers destructeurs d’emplois qui échappe à notre regard car nous ne pouvons jamais englober son cheminement jusqu'à son terme.

 

L’utilisation de la monnaie comme produit marchand est une virtualité qui ne repose que sur le désir d’une possession d’un produit rare (les taux d’intérêts) indispensable pour croitre, et d’une masse de liquidité qui ne trouvent pas un investissement dans l’économie réelle.

 

Notre problème repose aujourd’hui comme toujours sur la répartition de la richesse produite, mais également sur les moyens humains et matériels pour y parvenir, et les théories pour la comptabiliser vers une finalité humaine du bien commun toujours évolutif. .

Notre problème repose donc sur le développement d’une pensé politique en berne depuis l’entré de la loi du marché avec une information médiatique qui en fut sont fossoyeur et un président qui à emmené la pensé politique à un niveau zéro.

 

Nous sommes donc dans une société qui privé de pensé c’est mise à la remorque de l’économie.

 

Actuellement nous sommes intellectuellement incapables d’envisager une autre organisation sociale économique, les ancrages culturels, éducationnels sont autant fondateurs que castrateurs.

Ce sont donc les événements qui surgissent qu’il nous faut examiner pour comprendre la voie qu’ils indiquent. Pour cela nous devons savoir qu’une action engagée subit d’inter-rétro-action dans l’environnement « géohistorique » où elle se déroule, qui peut la faire dévier de sa voie, voire déclencher des forces adverses plus puissantes que celles qui l’ont initié et se retourner de fait contre leurs concepteurs.

Plus simple le choix de voter Sarkozy, c’est retourné contre le peuple, puisque de gagner plus nous en sommes arrivés à gagner moins.

 

 

Sauf qu’aujourd’hui, ceux d’y hier ont élaboré des constructions systémiques (les dominants systémiques) qui déroulent leurs propres synergies dont nous avons compris que l’effet est « suicidaire » de notre présent.

Il semblerait que pour trouver un autre paradigme à notre modèle social économique nous devions en passer par là, simplement parce que ce sont nos sens qui nous dirigent, et pas notre intelligence.

Parce que nos sens ont la limite du cerveau reptilien, tandis que le cortex frontal ou s’organise la réflexion possède une capacité infini limité que par 100 milliards de cellules.

 Il n’y a pas à rechercher la maitrise du cortex frontal, où trouver chez lui une vérité à imposer au cerveau reptilien, mais comprendre le reptilien pour construire avec le frontal un paradigme viable réformable en fonction des résultats de nos propres interactions.

 

Nous, nous procédons inversement car la plupart d’entre nous n’ont jamais appris comment fonctionne un cerveau avec lequel ils vont devoir passer leur existence, et c’est en toute intelligence qu’ils ignorent faire usage essentiellement du reptilien, en considérant que le passage de la solidarité à l’égoïsme est une avancé civilisatrice.

 

C’est l’usage essentiel qu’en a fait notre président durant son mandat, le sexe, la peur, et le pouvoir. L’action politique se fonde toujours sur une conception de l’homme du monde de la société, de l’histoire, c'est-à-dire une pensé qui fut absente chez notre président pour qui tout se traduisait et se construisait autour des critères de Maastricht, et d’une gestion entrepreneuriale issus d’un monde d’experts.

 

L’orientation des pulsions reptiliennes nécessitent le recours à la frustration et à la souffrance qui en découle, les deux sont également des agents fondateurs dont nous utilisons des termes qui les désignes, solidarité, partage, tolérance, capabilité liberté fraternité égalité, éthique altruisme envers l’espèce humaine (humanisme) etc. Tout le contraire de ce que nous proposera le reptilien, égoïsme, dominance, compétition altruisme maternel etc.

Mais ce ne sont pas les seuls agents  la sexualité est toujours la voie caché que nous n’importons dans notre économie que par la prostitution, mais elle est fondatrice de notre économie (je mange pour être le plus fort afin de grossir pour rassurée la femelle avec laquelle je m’accouplerai, rien de plus animalier).

 

Ainsi quand nous lisons notre monde nous en excluons tout un ensemble de raisonnement intellectuel capable de permettre à notre cortex de trouver dans les milliards de cellules une réponse approprié, et choisissons toujours la désignation de boucs émissaires qui correspondent à nos perceptions immédiates sans modifier le fond qui génère les maux dont ils sont l’exutoire.

Ayant mis la pensé à la remorque de l’économie nous sommes comme un unijambiste, handicapés, car nous n’avançons que sur une jambe.

Ainsi ceux que nous désignons pour occuper des responsabilités politiques correspondent à notre organisation cérébrale, et sont le résultat de notre état de pensé, n’en ayant pas nous avons élu un président qui n’en a pas. Nous aurions élu Ségolène Royal c’était la même chose.

Le problématique ne dépend pas de ces personnes, mais de l’absence de pensé politique qui nous habite et que nous traduisons dans nos choix. Pour le dire différemment nous n’avons plus de projet d’avenir que d’être la nourriture du dominant qui s’installe dans la recherche d’une gouvernance mondiale.  

 

Aujourd’hui nous sommes à un tournant, les citoyens sans en comprendre réellement les fondements rejettent dans leur majorité par un bons sens (reptilien) toutes les constructions organisationnelles égoïstes de la Richesse des Nations, de l’unijambiste comptable, financier.

Mais ils ont le cerveau vide et se réfugient dans le vide, l’abstention, le vote blanc, le vote éliminatoire.

Nous sommes donc au bord du vide, et j’ignore quel sera le pas qui nous entrainera vers la fascisation, la dictature, la guerre.

Mais il y a une chose de sure nous sommes certains d’y arriver en réélisant notre reptilien en chef, notre président actuel qui n’utilise son frontal que pour conquérir le pouvoir.

 

Je n’écris pas cela pour l’accablé si chacun a compris le rôle du cerveau c’est nous qui l’avons construit, c’est nous qui l’avons fait émergé, et c’est nous qui risquons d’en faire celui qui nous emportera vers le vide.

 

Alors en cette nouvelle année que j’ai déjà nommé le 22 décembre 2010 l’année du choix d’une dictature, j’invite les citoyens à faire un choix politique lors de ces élections, mais surtout d’éviter de réélire notre président, non parce qu’il s’appelle Sarkozy, mais parce qu’il est le propre reflet du « totalitarisme égoïste » qui nous habite et auquel nous avons donné son image.

Pour les français de droite ils ont d’autres choix en Villepin et les autres, la problématiques des députés UMP se posera tant ils se sont vassalisés.

Pour les français de « gauches » c’est un peu plus simple car le revirement partiel du PS vers le keynésianisme et des bribes d’une pensé politique en association avec les EELVerts offre d’autres perspectives mais avec des ??.

 

Avec Sarkozy la pensé politique en est arrivé à son niveau zéro, la classe politique ne pense plus le monde qu’au travers de rapports d’experts, de statistiques, de sondages, de lobbies.

Edgard Morin a écrit, de même que la chouette fuit le soleil, la classe politique se détourne de toute pensé qui pourrait éclairer le bien commun.

 

Faisons de 2012 l’année de cette recherche.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 23 Décembre 2011


La loi sur la négation du génocide est  une démence en soit digne des plus grandes heures de l’inquisition des consciences.

La papoté a nié la rotondité de la terre,  l’héliocentrisme et reconnu ses erreurs qu’en 1992, si les scientifiques avaient fait voté une loi en ce sens, aurions-nous  mis le pape en prison.

De tout les temps il y a eu des négationnistes, j’ai encore le souvenir de ceux qui nié que l’on ait pu poser les pieds sur la lune, d’autres nient l’extermination des populations amérindiennes et parlent de conquête. Qu’elle est donc cette folie de vouloir imposer notre lecture sélective de l’histoire au monde, et punir les négationnistes. Dans 100 ans il y aura peut-être encore plus d’hommes pour ne pas croire en l’histoire, faudra t-il les mettre en prison si la loi n’est pas abrogé, faut-il mettre en prison ceux qui nie des pans d’histoires, je nie que jeanne d’arc fut pucelle et brûler, faudra-il m’emprisonner pour cela aussi. Faudra t-il emprisonner tous ceux qui n’acceptent pas une vérité officielle.

 

En quoi un génocide serait plus criminel plus odieux qu’une guerre, il distingue seulement une forme de massacre ciblé point barre. Il appartient à ceux qui portent un regard sur des événements d’en juger en leur âme et conscience.

Quel intérêt y a-t-il de faire une loi pour punir ceux qui nient, ce que d’autres peuvent penser librement et interpréter l’histoire avec leur filtre, est-ce que les turc vont faire une loi pour punir tous ceux qui disent que ce sont des génocidaires.

Allons nous après avoir développé la pensé unique, imposer la pensé officielle, il y a des marches vers la dictature qui ne trompent pas, et elles se parent toujours des prétextes les plus fondamentaux, et des événements les plus émotionnels.

 

Mais en l’espèce je n’y vois  qu’un calcul politicien de notre président.

Il peut bien faire dire qu’il tient une promesse électorale, il faut vraiment prendre les citoyens pour des cons, ces prédécesseurs Chirac et Jospin avaient enterre ce dossier pour politiquement ne pas détériorer les relations avec la Turquie qui frappait aux portes de l’Europe.

Et voila que Zorro qui clame la nécessité d’équilibrer la balance commerciale par des exportations se prive des relations économiques avec cet état, laïque de surcroit. Que nous reconnaissions le génocide est notre droit le plus strict, que nous punitions les négationnistes quand nous savons que la Turquie en fait partie, laisse interrogatif.

Il n’y a pas dessous une problématique lié aux droits de l’homme, sinon qu’irions nous faire en chine, pourquoi accepterions nous alors ses financements pour sauver l’euro.

 

Y a-t-il une raison d’état supérieure que nous ne puissions différer cette loi, cette obstination à vouloir punir les négationnistes va causer un trouble certain.

 Imaginer un ambassadeur turc en France, dans son ambassade il est protégé, dehors il devient un délinquant, imaginer les turc vivant en France, nous allons devoir les juger pour négationnisme et les emprisonner,  allons nous organiser une rafle et leur demander de se rétracter.

Si ceci n’est pas folie je ne mis connais pas, mais folie ne veut pas dire fou, il faut donc en rechercher les véritables motivations.

Nous pouvons penser que c’est une manière définitive d’exclure la Turquie de l’entrée dans l’union Européenne,  et plaire à l’électorat opposé à cette ouverture.

Mais je crois que le pouvoir tient là un moyen de tension facteur d’angoisse et de peur dans l’imaginaire et la fantasmagorie d’un électorat potentiel, notre président n’est obsédé que par cela.

Depuis qu’il est en campagne il a repris l’exploitation des événements, il est dans la panade jusqu’au cou et il va engager un conflit avec la turquie. Je ne peux penser qu’il s’agisse d’une erreur de jugement, d’autant plus que c’est avec le plus Européen des pays musulman, le seul qui soit laïque, une laïcité qui l’aurait tôt ou tard amené à la reconnaissance du génocide, comme nous, nous avons finis par reconnaitre notre collaboration avec l’Allemagne nazie.

 

Il faut alors peut être creuser plus loin, c’est mon analyse et elle n’engage que moi.

L’échec de Jospin en 2002 mais en évidence l’impact des thèmes du FN, sur l’insécurité l’immigration, la nation. Le 28 novembre 2004 Sarkozy s’assoit dans le fauteuil du présidentiable à la tête de l’UMP, il se fait désigner en mars 2005 au ministère de l’intérieur car ce sont là que se joue et se déroule les thèmes d’actualités. Durant son ministère à chaque mort il sera là, à chaque événement dramatique il interviendra, durant tout ce ministère il a associé son action, son nom et son image à ces thèmes.

Quand survient l’élection de 2007, c’est au FN qu’il prendra une partie de l’électorat assurant son élection. Elu il continue d’occuper le terrain médiatique people, parle comme le peuple, se porte au secours du peuple, choisit les thèmes qui divise les français, et associe toujours son nom à la sécurité, un fait divers, une instrumentalisation émotionnelle et une loi.

Seulement une pose durant la présidence à l’UE. Ainsi quand l’on interroge les français sur l’homme politique le plus efficace en matière de sécurité, à 43% les français répondent Sarkozy.

Il dispose donc en la matière d’un potentiel électoral important, alors donnez-moi une bonne raison pour qu’il y renonce. D’autre part son impopularité à engendrai plus de votes blancs ou abstentionnistes que de transfert vers d’autres partis.

 

En conséquence les votes blancs ou l’abstention éliminent les bulletins défavorables des mécontents, il n’a donc pas de raisons de changer de stratégie puisque les mécontents ne bénéficient pas aux autres partis (je ne parviens pas trouver une étude sur les intentions d’abstention ou de vote blanc).

 Avec la grève des aérogares nous voyons qu’il n’a pas renoncé à diviser les français, et que ses interventions ou celles de ses ministres sont des interventions de candidat en campagne, car un républicain démocrate n’utiliserait pas le mot otage pour designer les voyageurs privé de transport dans un conflit salarial.

 

Chaque division est un éparpillement de voie, un potentiel qu’il retire à ses adversaires de gauche.

Cette grève une opportunité inespéré, j’avais déjà écrit qu’un conflit du travail serait contre productif. Il n’a pas manqué l’occasion pour montrer sa détermination musclé, la police remplacera les grévistes, c’est anti constitutionnel, mais il s’en fou a partir du moment où il a émotionnellement joué les pères salvateur au prés de l’opinion sensible à cette période de fête. Tempi pour ceux qui ne réfléchissent pas. Si cette grève n’avait pas été un objet sécuritaire il ne s’y serait pas impliqué on retrouve là son terrain favori.

 

Il en est donc de même avec la Turquie, c’est un facteur angoissant qui éveille également le besoin de sécurité.

Nous voyons donc notre président allumer des feux, et je pense que d’ici l’élection il prendra toutes les opportunités qui se présenterons pour jouer sur la peur car c’est là qu’est son potentiel de voix en réserve. Je pense donc que nous aurons un coup dur d’ici les élections, je l’ai déjà écrit et je persiste, car sans cela il est perdant.

Il ne peut en principe pas compter sur les voix du FN qui n’envisage pas d’alliance avec lui, même  si secrètement beaucoup le souhaiteraient pour conserver leurs sièges de député, car il y a peu de chance que Bayrou se désiste pour lui, il est donc isolé.

 

Donc plus les voix seront dispersées plus il a de chance en se serrant les coudes avec ses députés au aboie de fédérer son potentiel traditionnel, si en plus il peut s’approprier ceux qui ne voteraient pour lui que par sécurité (43%), il peut encore espérer être élu.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 21 Décembre 2011

 

J’espère que les Villevénistes auront regardé l’émission ART sur notre président, un illusionniste n’ayant pas de compétences pour  diriger un pays, mais qui sait conquérir le pouvoir, voilà ses concurrents prévenus et les français aussi. C’est le résumé de dix journalistes de la presse internationale en poste à Paris. Le film est visible à ce lien http://videos.arte.tv/fr/do_search/videos/recherche?q=Nicolas+Sarkozy

 

Dans un article je m’interrogais de savoir ce que faisait encore de Villepin dans le giron de Sarkozy, même si certains de se amis qui le soutenaient ont rejoint la cour du roi que nous a présenté cette émission. Ma question est encore plus d’acuité après ce film tant il y a urgence à refonder la droite dont certains pronostiqueurs l’allient, dans le futur, au FN auquel elle a  puisé des thèmes pour exister et gagner l’élection de 2007.

 

Mais je crains que ce soit plutôt, car les législatives risquent d’être une banqueroute pour les députés « umpistes », ainsi une alliance politicienne semblerait être une bouée de secours, car je ne vois pas Bayrou  apporter ses voies.

Certains s’interrogeaient d’un possible renoncement à la candidature, il en serait bien inspiré, mais je ne crois pas, il a renoué avec ses défauts et envoyer des hameçonnages, la grève et le génocide arménien, il sera donc assurément candidat

 

Alain Duhamel avait déjà bien analysé le personnage en le comparant à un premier consul.

Le Consulat est de retour. Il y a chez Nicolas Sarkozy bien des aspects d'un Premier consul contemporain. Certes, il n'est pas Bonaparte mais c'est un bonapartiste grand teint. Lui comme le Corse à ses débuts ont tendance à tout vouloir réinventer eux-mêmes. Ils avancent sur tous les terrains à la fois. Leur ambition est immense. Issus l'un et l'autre d'une petite noblesse fraîchement établie en France après des épreuves, ils tiennent à démontrer leur supériorité. Dominateurs et sujets à de brusques anxiétés, ils ne doutent pas de leurs qualités mais ils craignent souvent que le destin ne se dérobe. Ils ont de grands espoirs et de sombres pressentiments. Ils ne résistent pas à l'ostentation. Ils aiment aussi beaucoup les femmes, avec emportement, non sans de cruelles déconvenues, non sans d'enviables succès. Là encore, la discrétion n'est pas leur fort. Ils ont de l'orgueil à revendre, une impressionnante promptitude d'esprit. Ils aiment décider, ils n'ont pas peur d'imposer. Ils attachent semblablement le plus grand prix à la mise en scène publique de leur action. Le nouveau président de la République se vit comme un cousin de Bonaparte à une époque aussi tourmentée, à sa manière, que le Consulat. Apparaîtra-t-il comme un nouveau Premier consul plus civil, plus démocrate, moins génial bien sûr, moins chimérique, moins submergé par le mythe de sa propre gloire mais aussi avide de marquer et de rompre ? C'est son rêve. Ce serait un miracle. Faut-il prier pour cela ?


Prier certainement, mais pour qu’il parte. Le portrait tracé par la presse internationale est, écrasant et incriminant, j’avais déjà écris que nous avions le plus mauvais président de la république, en plus il est imbus de sa personne inconscient qu’il puisse se tromper, ce qui est impardonnable dans un monde qui ne progresse que sur le mode échec.

 

Ainsi, hormis d’être reconnu pour ses talent de conquérant du pouvoir et une bonne prestation dans la crise de Tchétchénie en politique extérieure, à la présidence de l’Europe  et dans la crise Grecque, rien d’autre n’a trouvé grâce aux yeux des correspondant étranger, j’ai même pas aimé du tout le rejet physique qu’il inspirait à Angela Merkel, mais je ne boude pas cette petite touche émotionnelle comme lui-même sait si bien en jouer.

Finalement Je ne me suis pas délecté de ce constat « misérabiliste », j’ai eu une certaine gêne, et j’ai pensé à un article ou j’écrivais, comment ceux qui l’entourent peuvent accepter tout cela, d’où ma déception  à l’époque de voir Jupé rejoindre ses rangs, comment des parlementaires ont pu laisser passer tout cela. Ecouter sur ART, qu’ils sont vus par ces correspondants comme hommes de paille ne relève pas la démocratie.  L’on peut penser qu’un se trompe mais quand ils sont quasi unanimes, difficile de douter de leur analyse.

 

 En fait ce malaise tient au fait qu’il a augmenté encore plus le désamour du peuple avec ce qui est l’essence de la démocratie,  la classe politique.

Iil ne peut y avoir de démocratie sans cet exercice, ce n’est donc pas avec 27% de satisfait du président et 44% des députés que la charnière de l’institution de la cinquième république se porte bien, c’est en ce sens que les français disent pour 60% d’entre eux qu’elle va mal.

 

 Ce film est du pain bénit pour ses adversaires, mais un handicap pour celui qui sera élu derrière Sarkozy, car Sarkozy a tellement dévalorisé la fonction présidentiel que sont successeur le trainera comme un boulet un certain temps.

 

 Nous devions avoir un napoléon, nous n’avons eu qu’un narcissique vertueux fabuliste.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 21 Décembre 2011


Interrogé par ART sur la grève dans les aéroports,  MAM affirme qu’elle est Gaulliste, à force de se retourner dans sa tombe depuis son décès, il ne peut pas vivre sa mort tranquille.

Donc dans le crédo bien huilé connu depuis la RATP et la SNCF, les clients deviennent subitement des usagés, çà fait plus républicain, clients faisant entrepreneurial, faisant riche, et comme au Sahel en Afghanistan au Yémen et ailleurs ils sont prie en otage, et de rappeler que les aéroports sont depuis le 11 septembre des lieux sensibles.

En quelques minutes elle a fait le tour, les grévistes sont des islamistes, il est donc normal que pour libérer les otages nous fassions intervenir la police.

 

Si cela n’est pas l’art de la communication je me les......, non finalement ce gouvernement ne mérite pas que je les sacrifie.

 

Depuis que la population se détache du monde syndical le, le patronat demande donc de voir  le rapport des force, car il sait que seul 35% de français ont confiance dans les organisations syndicales, c’est trop peu pour engendrer un effet de masse derrière un préavis de grève, il veut donc voir, mesurer la réalité, et attend que les syndicats passent de la menace à l’action, il partage donc la responsabilité de la situation.

 

Dans toutes les entreprises au-delà de 50 salariés il y a des représentants du personnel, délégués du personnel, comité d’entreprise et délégué syndical. Enfin le pouvoir socialiste a fait voter une loi rendant obligatoire la négociation annuelle sur les salaires.

Ainsi l’on ne peut douter surtout dans ces grandes entreprises qu’il n’y ait pas eu des concertations et des négociations, et ceux qui racontent qu’il faut cesser la grève pour négocier ont un temps de retard ou s’adresse aux incrédules.

 

Le préavis de grève est un moyen de pression anticipé sur l’employeur et un avertisseur pour les usagés, il appartenait donc à l’entreprise, si elle a, comme elle l’affirme le souci de ses otages, pardon, clients, décidément je n’arrive pas à écrire usagés tellement ce terme est d’une utilisation hypocrite chez MAM et d’autres, eux qui liquident les services de l’état, et exigent d’appeler les usagés clients, de prévenir ses voyageurs.

Je reprends, dans toutes les négociations qui n’aboutissent pas les représentant du personnel menacent toujours d’en arriver éventuellement à la grève c’est le préavis informel.

 

Ainsi donc l’employeur ne peut pas ignorer les enjeux. Il est libre de ne pas y croire, d’imaginer qu’il ne durera pas, bref d’extrapoler au regard des informations dont il dispose le cours des choses.

Mais une chose qu’il ne peut pas faire, c’est se dégager de sa responsabilité d’employeur, même s’il est en droit d’imaginer comptes tenus des réalités syndicales, que le mouvement ne fédèrera pas.

 

Que l’employeur se plante c’est humain, mais que le gouvernement se souci subitement des otages dû a la légèreté de l’employeur pour salir l’action syndicale et le syndicalisme en les assimilant à des fauteurs de troubles nous sommes là dans la énième manipulation qui fait dire à l’étranger que notre président et un surfeur d’événements.

Sauf qu’a chacune de ses actions il dresse les français les uns contre les autres, loin d’être mal conseillé, il pose des pierres, car il sait qu’un désappointement dû aux syndicats se retournera électoralement contre la gauche au moment du vote, auquel s’ajoute l’opportunité d’une loi liberticide.

Dans notre société l’appel au Père permanent ou le Père qui s’invite comme c’est le cas pour prendre en charge les otages et un signe d’infantilisation. Les voyageurs sont des adultes, informés ils ont à prendre leurs responsabilités et se retourner ultérieurement contre le voyagiste ou l’aéroport mais en aucune façon contre des salariés qui défendent leurs revenus.

 

Les voyageurs ont fait comme les spéculateurs, ils ont joué et perdu. Les spéculateurs espèrent un gain toujours supérieur, le seul seuil qui les arrête est l’éclatement de la bulle.

MAM à, comme le fait le pouvoir auquel elle a été instruite, joué sur la fibre émotionnelle de ces familles qui se retrouvent pour les fêtes de Noël, et le gouvernement doit faciliter ces retrouvailles, c’est en cela que se justifie l’appel à la police, qui, elle, considère qu’elle n’a pas à être un casseur de grève. C’est crade, d’habitude je dis populiste, mais la c’est vraiment crade.si les citoyens se laissent embarquer par cela, la démocratie à un avenir bouché.

 

Au-delà de ce que nous savons de la stratégie présidentielle pour surfer sur les événements, sur sa capacité à l’hameçonnage, le fait que cela dure depuis prés de10 ans sans qu’il change de ligne de conduite laisse interrogateur, d’autant quand un conflit du travail devient une crise et une prise d’otage.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Décembre 2011

 


Depuis le 17 ième siècle nous appliquons des théories sur le libéralisme qui furent fondatrice de toutes les adaptations que nous avons élaboré. C’est ainsi que pour les principaux Locke pose la base de certaines applications moderne, droits naturel qui déboucherons par bien des méandres sur les droits  universel de l’homme, l’état de droit, la liberté de conscience et la désobéissance civile, et sa lettre sur la tolérance, combat les dogmes religieux intolérant, et fait entrer la juxtaposition de libéralisme et de tolérance, ce qui implique que le libéralisme inclus la tolérance.

 

C’est loin du discourt sur la tolérance zéro.

 

Nous retrouverons les mêmes préoccupations dans la théorie des sentiments (affirmation contre les théories de l'égoïsme et de l'intérêt, le caractère désintéressé de certains de nos jugements) d’Adam Smith qui est régulièrement passé sous silence pour ne retenir que la richesse des nations, alors qu’il a traité , pour se rapporter à notre temps, de l’aspect humain, et non des ressources humaines.

 

Nous attribuons donc le libéralisme économique à A. Smith, et l’école autrichienne à Richard Cantillon ceci n’a aucune espèce d’importance pour mon développement car tous deux n’ont rien inventé qui ne soit le fruit de ceux qui les ont précédés, seulement pour les exégètes de ces questions.


Nous attribuons à A. Smith l’idée d’un marché « autorégulateur » guidé par une main invisible, et il ne s’agit pas d’une liberté de faire économiquement ce que l’on veut, mais de suivre le marché, sinon c’est l’échec ou la ruine. Le hic est que le principe du marché d’A.Smith s’applique à une économie artisanale.


Dans le déroulement de l’évolution du commerce et des productions industrielles ces idées ont fait écoles,  il y en a eu beaucoup, et elles ont fini, en partant d’un libéralisme tolérant et créateur de richesses qui ne visait pas les travailleurs de l’époque, en un libéralisme dogmatique et exploiteur de ces mêmes travailleurs au travers de l’organisation capitaliste des productions et des finances.


Ainsi donc l’idée d’un état  protecteur de la main invisible nous sommes passés à celui de la loi du marché s’autorégulant, avec son lot d’intolérance dogmatique y soumettant les hommes par là pensé unique.

Donc depuis richard Cantillon ou Adam Smith, il c’est écoulé, je vais prendre 1700, 311 ans de formes diverses d’application du libéralisme perturbé par la révolution et la prise lente de conscience de la classe ouvrière, pour engendrer le socialisme.


En quelque sorte l’opposition permanente entre la théorie des sentiments et la richesse des nations, a donné la lutte de classe et le socialisme, et non l’autorégulation du marché, à moins d’affirmer que la lutte des classe est le produit de la main invisible ce qui serait une absurdité absolue car cela écarterait la biologie de l’humain.

Souvent j’écris que l’on ne peut réduire l’existence à une comptabilisation de la vie, car c’est en exclure l’humain pour le contenir dans une aliénation par le travail, de laquelle il c’est éloigné depuis 1936 par le pouvoir de classe permit par les développements technologiques, et aujourd’hui par une aliénation financière (la dette), certains nous proposent d’y revenir, pour des richesses qui ne sont plus celles des nations mais d’oligarchies ou ploutocraties sous diverse formes.


Dans notre présent la loi du marché autorégulateur c’est installé depuis 1984 environs sans contestation sérieuse capable d’une alternative économique après l’éviction progressive du keynésianisme le décès du communisme remplacé par le passage à la monétarisation, et l’on nous explique, comme A. Smith le faisait en son temps, qu’en dehors de ce choix c’est la ruine.  Nous sommes donc passés de l’appropriation de l’autorégulation par le capitalisme à une appropriation de la loi du marché par la finance avec le même absolutisme que combattait le libéralisme de Locke, même si celui-ci est capitaliste plutôt que religieux.

C’est ainsi que la richesse des nations est devenue la justification de l’enrichissement  sans mesure, sans jamais prendre en compte « la théorie des sentiments », qui est la régulation de la richesse car nous ne sommes pas obligé de vivre nos égoïsmes, contrairement à ce que n’ont pas cessé de développé les protagonistes de l’individualisme détruisant la « nation » et la « solidarité ».


Ainsi de 1984 à aujourd’hui soit en 27 ans l’appropriation du libéralisme par le marché financier a conduit le pays ou va le conduire dans une impasse. Il aura eu la construction la plus éphémère de toutes les expressions du libéralisme en ayant conduit à la crise de la dette, car pour en sortir il faudra  retrouver une nouvelle croissance, il faudra faire appel au pouvoir régalien et régulateur de l’état.


L’état pour qu’il fasse le pont entre la théorie des sentiments puisque les citoyens n’ont plus de classe pour se solidariser et la richesse des nations dont ils ont été exclus.


Régulièrement nous entendons dire que la crise de la dette est liée à la crise bancaire de 2008, il faut savoir que la SFEF a émis pour environ 80 milliards d’euros sur les marchés, et reprêté 77 milliards aux banques. Le dispositif est aujourd’hui en veille, compte tenu de l’amélioration de la situation des banques françaises. Alors qu’en nous comparons ce prêt au 1646 milliard de la dette, le compte n’y est pas, et l’excuse est foireuse.

La dette va imposer d’abandonner  malgré bon gré la monétarisation et revenir au bon vieux Keynes, avec pour objectif une nouvelle « écoéconomie ».

Cela va dépendre de cette élection de 2012, ou nous entrons dans la dictature démocratique, ou nous affrontons l’Europe pour imposer le keynésianisme régulateur, puisque la main invisible est aveugle, après ce sera un autres temps et moi je fumerais des mauves.

 

Ainsi A.Smith à implosé sous les égoïsmes, chez tous ceux qui de lui n’ont voulu ne se souvenir que de la richesse des nations qu’ils se sont appropriés, comme tous ceux qui aujourd’hui ne proposent que des solutions financières à une évolution nécessaire de la société, comme je m’en suis expliqué dans un article précédent. http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=106428.

 

Chacun aura pu lire dans cet historique le rôle important du socialisme réformateur représenté pas le PS qui n'a plus fait le lien indispensable, et à même contribué à supprimer la notion lutte des classes dont il été issu, j’ai encore le discourt de Mitterrand dans les oreilles. 

 

 

 

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Publié le 18 Décembre 2011

 

Nous ne sommes pas dans une crise, le monde est devenu tout petit, par les technologies nous nous y déplaçons d’un bout à l’autre sans bouger ou en quelques heures, nos désirs se sont parés d’immédiateté, et la vie sociale est devenu une agrégation d’égoïsmes tribaux au travers de repères de reconnaissance que ce soit par la famille les amis les groupes de ceci ou cela, ont exclus les anciens repères de classe et fait éclaté la notion de nation.

 

Cela ne peut pas ne pas être sans incidence sur l’évolution notre évolution et celle monde puisque il y a une onde de répercussion qui c’est propagé en Asie et en Amérique du sud et à atteint ce que nos appelons le Maghreb, certainement avant de descendre en Afrique centrale.

 Nous ne pouvons pas considérer par là que cela soit une crise parce que nous en mesurons ses effets.

Peu importe par quelles expressions cette évolution se manifestera, il  s’agira de ne pas se tromper sur l’analyse, du moins faute d’être des génies de la déduction, d’en être au plus prêt.

 

Il ne faut donc pas confondre les symptômes et la maladie. J’ai déjà expliqué cela pour le vote blanc, le vote blanc n’est pas la maladie, il est que l’éruption de boutons qui indiquent que l’on a attrapé la rougeole, et il ne faut pas les prendre pour de l’acné qui indique que l’on passe au statut d’adulte.

 

Si nous les prenons pour des boutons d’acné, alors devenir adulte signifie passer sous une dictature, avec 65% des français qui ont confiance en la police et seulement 13% dans les partis politiques il ne nous manque qu’un Napoléon.

Je n’ai pas trouvé de meilleure métaphore pour être bref.

 

 Il en est donc de même avec ce que nous appelons la crise de la dette. L’endettement indique que la main invisible du marché est pour le moins aveugle et cette crise de la dette est le symptôme de sa cécité.

Ainsi donc toutes les mesures qui vont être prise pour résorber l’endettement, non contentes d’apporter une autre éruption boutonneuse, ne rendra pas la vue à la main invisible.

 

Nous avons mis en place ce que nous conseillaient les néolibéraux, le marché régulateur par une libre concurrence à laquelle nous avons sacrifié les services publics et ses entreprises.

 

Nous l’avons également étendu à toute l’Europe en créant la BERD (La Banque européenne pour la reconstruction et le développement, j’aime bien le terme reconstruction) pour faciliter le passage à l’économie de marché le 29 mai 1990 sur une idée du  président F. Mitterrand, ensuite nous avons développé toutes les structures qui en découlaient  dont  l’OMC et le dernier maillon fut l’adhésion à  l’Otan, pour lequel nous étions l’anormalité.

 

Donc tous les gouvernements successifs ont contribué à la mise en place de ce pouvoir invisible régulateur et créé les conditions de son irréversibilité, avec deux particularités l’abandon régalienne de la monnaie et la gestion de l’état comme une entreprise marque de fabrique de notre président. Le dernier maillon est en cours, c’est déposséder l’état de ses prérogatives et installer constitutionnellement un aveugle aux commandes. Doit-on y voir le signe d’une folie ?

 

Faisons en une traduction plus classique, une politique structurelle peut se définir comme une action de L'État pour modifier en profondeur et durablement les structures de l’économie.

L’école classique (fin du XVIII ième siècle, début du XIX ième siècle) considère que L'État doit éviter toute intervention susceptible de fausser les mécanismes du marché et de contrarier les effets de la «main invisible ». L'État doit donc être un État minimal qui, selon Adam Smith, doit limiter son intervention à trois fonctions : protéger la nation contre les autres nations (armée), protéger les individus contre l’injustice et l’oppression (police et justice) et se charger d’infrastructures qui ne peuvent être rentable pour le privé. Monnaie, armée, justice, police, étant les fonctions régaliennes de L'État.

L’école néoclassique affirme aussi que L'État a comme rôle de faire respecter l’ordre naturel du marché. En effet, si les conditions de la concurrence pure et parfaite sont respectées, l’économie est à l’équilibre et l’optimum est atteint. L'État doit respecter cet ordre naturel car toute intervention de sa part risque de perturber. L'État a toutefois un rôle économique à jouer.

Il doit faciliter le fonctionnement du marché et donc créer les conditions propices à la concurrence pure et parfaite et veiller au respect de celle-ci (loi antitrust ou libéralisation des échanges, par exemple). Paradoxalement, L'État intervient pour mettre en place les conditions de sa non-intervention.

 

Là nous ne sommes pas dans la métaphore mais ce que l’on apprend en économie, et c’est de cela dont nous mesurons l’échec aujourd’hui.

 

J’espère que certaines décisions ou intervention du président Sarkozy apparaitrons plus clairement, en particulièrement le sauvetage des banques, celui de l’euro, et situe l’interventionnisme de l’état non pas comme une démarche pour s’occuper de la vie des français mais de maintenir en place la main invisible du marché devenu aveugle.

Pour ceux qui me lise vous comprenez mieux pourquoi je qualifie notre président d’illusionniste, il ne s’agit pas pour moi d’être insultant en cela.

 

De plus ceci se trouve confirmé par l’appréciation de spécialistes  d’anticipation du devenir des états qui considèrent que l’on ne peut se fier aux déclarations de notre président car elles ne sont pas suivit d’effet, s’entendent quand elles laissent comprendre qu’elles vont réguler le marché.

 

Nous aurons pu lire que l’on enseigne que la monnaie est un pouvoir régalien, ce pouvoir que nous avons abandonné au bénéfice des banques de deuxième rang et du marché financier. Dans ce cadre là également les déclarations du président et de certains ex camarades socialistes ne visent pas à remédier à cela mais à préserver cette main invisible.

 

Alors l’on peut lire ça et là les propositions de solutions systémiques qui ne sont pas dénués de sens si l’on pense qu’il s’agit d’une crise financière systémique, sauf que toutes les projections de ces corrections indiquent un accroissement des difficultés.

 

D’ailleurs les observateurs économiques ne s’y trompent pas et les conseils financiers non plus. Il n’y a que les populations qui s’y trompent à lire et entendre ceux qui disent qu’il faut accepter l’austérité, même chez les socialistes qui ne la remettront pas en question comme ils n’ont jamais remédié aux décisions de leurs prédécesseurs, mis dans l’impossibilité s’ils accèdent au pouvoir d’avoir des moyens d’actions, eux ou d’autres.

C’est les conséquences de l’irréversibilité, nous avons créé un « dominant systémique » qui rejettera tous ceux qui ne s’y soumettront pas.

Le dernier acte en sera sa constitutionnalisation une décision « criminogène » qui ferait de tous ses opposants des délictueux, comme les américains avaient fait des communistes.

 

Nous en arrivons à d’identique folie, et parfois je me demande ce que peut faire encore De Villepin avec Sarkozy, ou il y a tromperie ou quelque chose a du échapper au premier

 

C’est ainsi que dans presque tous les pays qui accèdent au développement nous avons le même schéma dont les effets apparaissent plus ou moins en fonction de leur croissance en cours.

Il est acquit que ce schéma déstructurera leur mode de vie et qu’ils en arriveront aux mêmes impasses.

La première étant qu’ils transfèreront à terme leur pouvoir ou le pouvoir de leurs états, non au peuple dans le cadre du libéralisme, mais à ceux qui créeront des oligarchies, des ploutocraties, et la démocratie ne sera qu’une façade.

 

Nous pourrions penser que je me trompe, pourtant nous le vivons et peut s’en rendent compte.

Je vais essayer de l’illustrer brièvement.

 

L’accession de la gauche en 81 c’est faite sur un mal entendu la fin du keynésianisme régulateur a cédé de la place au néolibéralisme dont l’entrée de R.Barre fut le début c’est le début de la remise en cause de l’échelle mobile des  lois de 1950, et l’instauration du salaire au mérite, le glissement vers l’égologie et la tribu est enclenché, la tertiarisation achèvera la lutte des classes plus tard, mais chacun attend de la gauche déjà un intérêt égoïste alors que la gauche parle de solidarité que chacun s’approprie et à laquelle il ne souhaite pas participer.

 

Le changement de paradigme qui confirme la victoire de la loi du marché s’installe officiellement en 1984, et la réconciliation du monde du travail avec l’entreprise se déroule sur sa base, et ne tarde pas à envahir les esprits.

 

C’est ainsi qu’en 1999, nous pouvons déjà mesurer ses effet sur les citoyens. Les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, (la tribu) sur eux-mêmes 68%,(l’égologie) tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (le pouvoir et ailleurs). 


Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen, (la dérégulation de la solidarité).


Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains, (un autre mode de vie).

 

Nous avons mis en place tout cela, et l’échec est au bout.

Ce n’est pas un échec systémique financier qui n’est que l’outil de pouvoir, c’est une déstructuration de la société solidaire. Nous avons a nous félicité d’avoir conservé bon gré malgré un système de protection sociale qui a amortie les chocs grâces aux syndicalismes et aux socialistes libéraux, faut aussi le dire.

J’ai déjà écrit les résultats qui confirment cet échec par la défiance des français à toutes les structures néolibérales qui ont été mise en place (Les résultats : Vague 3 - octobre 2011 - Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF - CEVIPOF)

 

Nous ne pouvons pas songer un seul instant, que les mêmes structures mise en place dans les pays en développement ne produisent pas les mêmes effets.

Iils apportent une impasse car il n’y a pas de solution de remplacement théorisé, seulement des lignes de conduite qui vont de la décroissance à la nouvelle croissance et sont diversement perçus.

Donc le capitalisme est définitivement encré, jusqu'à sa déchéance qui subviendra, s’il continue de vouloir se développer sur la base de l’immédiateté de profit rapide et immatériel.

 

Cette approche produit tant de déchet qui périra dessous, ou bien il renonce au néolibéralisme et redonne aux peuples le pouvoir de fixer leur choix politique, (que l’on illustre par le keynésianisme réorganisé à la mesure du monde d’aujourd’hui), en disposant des moyens monétaires dont le capitalisme bénéficiera de toutes les façons tant que ne se dessinera pas une nouvelle idéologie.

 

C’est en cela que ceux qui proposent d’inventer demain s’inscrivent, non dans une crise, mais dans le changement sociétal. Naturellement nous aurons à faire le choix entre les vrais et les faux prophètes.

 

 Et j’en terminerai par là.

 

Demain ne se construira pas en intelligence, je suis désolé pour ceux qui y croient, mais cela ne c’est jamais vérifié. Çà ne signifie pas qu’il ne nous faut pas faire des choix, mais ils ne se suffisent pas même avec leur rétroaction.

L’échec de la main invisible en est la démonstration, pourtant cet enseignement nous avait été délivré, nous ne devons pas confier notre existence à des marchands.

 

Ceux qui ont fait ce constat et l’on présenté dans une métaphore biblique parlaient d’hommes qui avaient les mêmes comportements que nous car il n’y a pas des millions d’années d’écarts pour que nous soyons différents.

Pour eux leur monde était plat et ils croyaient en connaitre les extrémités. Déjà ils pensaient qu’une gouvernance mondiale serait renversée par dieu.

 

Je ne suis pas croyant mais j’ai lu les fondements de notre société, non comme un livre écrit par des dieux, mais par des hommes qui ignoraient qu’ils faisaient de la sociologie. Cette gouvernance mondiale que l’on nous propose pour sauver l’aveugle est la dernière folie de ceux qui nous dirigent.

 

C’est ainsi que la société va se confronter, je l’ai déjà écrit, le marché contre les peuples, les événements qui se réalisent autour de cela et fonderont notre futur n’apparaitrons pas immédiatement à notre regard, mais ils sont déjà en cours et il y a une course poursuite entre le marché et le peuple qui se déroule autour de la « constitutionalisation » du marché.

C’est une raison essentielle pour virer le président, car cela fermerait la porte à toute innovation, et existentiellement c’est impensable.

C’est en cela que le président est un faux prophète quand il propose d’inventer demain et qui m’interroge de la place de De villepin dans son giron,.

je  le vois plutôt comme un refondateur de cette droite qui s’autocratise et veut pour demain inventer une dictature démocratique pour faire également survivre l’aveugle.

 

pourtant la main invisible peut être entendue, comme l’égale de dieu, comme l’ordre des choses dont nous sommes ignorants, mais alors elle inclut toutes les possibilités qui en émergent du fait des interactions antagonistes et ne peut être exclusive. Nous nous trouvons en face de la même structuration que les religions, ce qui est normal puisqu’elles ont fondés nos sociétés et notre psychisme. Il sera intéressant de suivre les effets de la main invisible dans l’Asie qui a d’autres cultures, et dans le Maghreb qui accède à la modernité et dont la religiosité est un risque du suicide altruiste en cas de conflit. 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 16 Décembre 2011


La condamnation de Chirac fournit le Buzz et les déclarations de satisfactions s’enchaînent.

Même l’UMP n’ose pas dire qu’il la regrette tant eu même ont surfé sur la probité, la moralisation et tous les laveurs de conscience qui finissent par se baigner dans le sang.


Ce n’est pas qu’il ne faille pas de justice, des comportements éthiques, déontologique, moraux, mais dans un monde où le « vice » et facteur de croissance il devient difficile de développer la « vertu ».


Alors l’appel à la mesure, au discernement, au bon sens, à la clairvoyance, à la compréhension, à l’entendement, à l’intelligence, à la lucidité,  ce que l’on appelle la tolérance qui fonde aussi le libéralisme semble disparaitre de nos sociétés pour laisser la place à la passion, la manipulation, la haine, la vengeance, l’irrationalité, à l’opprobre,  à l’abjection, à la culpabilisation, au discrédit, au mépris, au ridicule, au scandale, à la turpitude à la vilénie.

Un peu comme si reniant les réalités de notre condition humaine nous recherchions la vertu absolue, pour les autres bien sûr.


La vertu absolue comme d’autres courent après la liberté absolue, la vérité absolue ignorant qu’ils creusent leur tombe en étant incapable de poser une mesure humaine, nous sommes au bord de cette implosion, et nous n’en sommes pas responsable car nous sommes mortels.

Il est donc important de comprendre ceci :

 

 

 

le Savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle, et il nous faut regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela nous offre d’y appartenir.

Tout ceci commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s'écroule, Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne peut développer que la mort qu’il porte.

 

Nous pouvons donc comprendre combien il est difficile d’y échapper et pourquoi je n’en tiens pas les hommes responsables, mais seulement acteurs de leur destin dont ils ont la difficile tâche de réunir par leur intelligence les éléments qui conduiront à leur éviter de s’entre tuer.

 

En économie jean Marie Albertini la posé sous cet angle.

 La rareté n’a rien de « naturel ». Dans le règne animal elle n’a pas de sens. L’animal s’adapte à son milieu ou il meurt. La rareté économique a une toute autre signification. Elle naît de la volonté de posséder ce que l’autre possède, afin de mieux l’imiter. L’autre nous incite à désirer un bien car il craint de voir notre désir se porter directement sur lui, avec quelques conséquences fort désagréables. Il accroît notre désir des choses, qu’il nous présente en faisant semblant de nous les refuser. Nous l’avons dit, c’est cette relation qui crée la rareté, et non une simple relation aux choses.


Son « invention » complétée par celle de la monnaie, s’inscrit dans la quête d’une violence non supprimée mais détournée. Elle est un acte de paix au même titre que l’invention de la monnaie, du travail, et fonde l’activité économique.

La monnaie rend les biens échangeables, le désir ne débouche plus sur le vol et la capture, mais sur la production qui permet de se procurer de la monnaie. La nécessité de produire des biens pour accumuler la monnaie institue le travail et développe la rationalité instrumentale, la technique. La production suscite de nouveaux désirs, les excite et accroît le sentiment de rareté par le désir contrarié de ce que possède l’autre (les « locomotives »). Pour vaincre la rareté, de nouvelles techniques sont mises au point. Nos vieux démons de la violence à l’état plus ou moins brut, qui nous jettent dans la guerre (ou sa préparation, activent cette évolution. La technique et son application à la transformation du monde élargissent le champ des productions possibles. A chaque élargissement du possible, la rareté ne recule pas, elle progresse.

Tout progrès technique, toute nouvelle production fait apparaître de nouveaux besoins et exige de nouvelles ressources. La rareté précédente est remplacée par une rareté nouvelle, encore plus contraignante. Les imbrications entre l’organisation des hommes et l’organisation des choses multiplient les accaparements, les inégalités, les désirs et les raretés. »…/


« « nous sommes ainsi lancés dans une course sans fin qui condamne à la croissance et par-là même à la rareté. Dieu fasse que nous nous complaisions dans la poursuite de ces leurres, car aujourd’hui nos techniques sont si puissantes que le déchaînement de la violence « traditionnelle » signifierait, le suicide de l’humanité. »…/

 

 « le passage de la société traditionnelle à la société moderne se fait au moment où le détournement de la violence, autrefois dominée par le sacré, se réalise principalement sous l’égide de la rareté économique et son instrument : la monnaie. Certes, dans la société traditionnelle, l’économique existe ; mais il est en quelque sorte enkysté, voire intégré dans des rapports sociaux dominés par le sacré et le politique. La maîtrise de la rareté passe alors par les interdits (du sacré et du politique), par l’exercice de la vertu privée.


Enfin pour conclure sur un trait psychiatrique, la personnalité narcissique n’hésite pas à utiliser tous les moyens – chantage, séduction, violence verbale, mensonges – pour parvenir à ses fins, c’est à dire au sommet de l’entreprise et de la fortune. Cette dynamique n’a pas besoin de notre vertu, mais au contraire de nos vices, ou de certains de nos vices : ceux qui nous incite à posséder plus de choses »


Voila donc en bref ce qui guide nos sociétés devenu moderne que nous étendons au monde entier.

Ne vous méprenez pas il ne s’agit pas de faire de la morale seulement de dire que nous sommes guidés par nos vices et notre narcissisme, et que l’effondrement de la croissance conduit à retourner notre violence contre nous même que nous appelons l’insécurité sur laquelle se sont construite toutes les actions politiques de ces 20 dernières années.


Au cas où cela aurait pu échapper au regard de quelques uns nous avons passée notre temps à vides des poubelles et à jouer, les deux piliers de la dictature. Et nous pouvons en conclure qu’il est urgent de virer Sarkozy et Merkel et permettre à la BCE de financer la croissance.


Je vous invite donc à situer l’action de Chirac dans cette échelle des choses.


Et bien, j’ai le courage d’écrire même, si j’ai toujours été son opposant, qu’il ne mérite pas la peine qui lui a été donné sur le sujet de sa condamnation, même si je suis pas un naïf, et que le secret défense couvre bien des agissements qui feraient bondir tous les vertueux criminogènes.

ainsi comme Emmanuelli, Jupé, Chirac ferme sa gueule, cela aura été son dernier acte politique, ne pas faire appel, et sa fille adoptive aurait pu se dispenser de sa déclaration.


Toutes les communes d’une certaine taille ont pratiqué et pratique encore sous des formes plus discrète la délégation de certains de leurs agents au service d’organisations, voire même prêtent les services de leurs agents à l’organisation de fonctionnement d’associations en tout genre dont aucune n’este en justice. Il n’y a pas un homme politique qui ignore cela et je ne m’arrête qu’à eux.


Cette pratique de la délégation existe dans le monde syndical sinon il y a long temps que le peu qui en reste chez certains aurait disparu.


Il appartient donc au législateur de codifier cette pratique et de faire financer aux yeux de tous par la collectivité de nécessaires délégations, du au choix de laisser la liberté aux citoyens d’adhérer ou non à une organisation politique ou syndicale.

C’est le droit d’association mettant un terme à la moi Chapelier l’interdisant. La liberté d’association a du se défendre de nombreux affront, avant d’être élevée au rang de liberté constitutionnelle en 1971, puis restaurée à l’égard des étrangers en 1981, et enfin garantie par la Cour européenne de Strasbourg en 1999.

 

Mais il faut savoir que nos choix ont toujours une incidence, et ce n’est pas parce que les citoyens n’adhérents pas à ces organisations que les activités démocratiques des unes et des autres cessent et que l’appel à leurs services diminuent.

Aussi aucun responsable politique ne prendra le risque de leur disparition, même s’ils les minimisent ou luttent les uns contre les autres.

Seul les peuples ignorants peuvent prendre ce risque, les narcissiques vertueux qui s’ignorent et que d’autres exploitent.


Chacun peut copier cet article et le donner à un politique aucun deux ne dira le contraire de ce que j’écris, mais entre quatre yeux, car ce que j’écris n’est pas diplomatique.


A vouloir faire fi des difficultés de la réalité tragique de ce monde à la poursuite de vertus mortifères nous le foutrons en l’air bien plus vite que si nous étions tolérant sans accepter ce qui ne l’est pas.


Alors quand j’entends notre président appeler à l’hallali d’une poubelle qui se vide et s’horrifier de crimes communs, alors qu’il à participé la boucherie libyenne (Natostop/Otanstop: démocratie de l'Otan en image, merci à seph pour le lien) je dis qu’il y a du discernement à avoir, et non à se réfugier dans la vertu.  

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Décembre 2011


Ils sont fabuleux les médias que nous avons, je nous invite à lire ce lien ensuite (Télévision: de l'info sans infos). Depuis  que les hommes politiques ne disposent plus du pouvoir que celui d’être fantoche, à espace régulier ils occupent la scène médiatique et pratique la diversion.

 

Notre président en est devenu le spécialiste, il prend une affaire la fait monter au pinacle par les médias, contre leur gré ou avec leur consentement,  et le buzz suit, il ne lui reste qu’a retirer les marrons du feu.

Çà lui a réussi car les français même s’ils veulent le virer dans leur majorité ne se rapproche pas des autres et les mettent tous dans le même discrédit.

 

L’on ne peut pas décemment dire que cela puisse échapper à un observateur tant c’est devenu lourdingue.

Et bien si, hameçonnage après hameçonnage ça marche encore, le derniers en date été le rapport sur la fraude à la sécu, aujourd’hui c’est celui du financement des syndicats.

Pour cela il a deux techniques, celle de faire réaliser un  reportage à la suite du rapport, soit le caché de manière visible pour qu’il intéresse les médias.

 

Je le critique certes, mais lui aussi en à été l’objet comme beaucoup d’autres d’ailleurs y compris  Villepin et quelques socialistes etc. c’est une spécialité de notre monde. Ceux qui ont suivit des cours de communication le savent.

L’hameçonnage dans ce monde de requin leur va comme un gant, c’est la diplomatie.

J’en rigole moins quand il vient déstabiliser, si ce n’est jeter l’opprobre sur des institutions garantes de la solidarité comme la Sécurité sociale ou de la démocratie comme les syndicats.

 

Nous aurions tord de croire que ceci est le fruit du hasard, c’est murement réfléchit et vise la récupération d’un électorat certes de droite, ceux qui ont toujours de l’Omo dans leur tête, mais plus largement les abstentionnistes ou les votes blancs, car il sait que sans eux il ne pourra pas être élu, et il a certainement plus de donné que moi pour cibler ses actions.

 

Mais je n’ai rien contre cela, c’est aux citoyens d’être éclairés, c’est leur droit de vouloir jouer l’éternel recommencement.


Je vous invite à lire cet ouvrage par Jean Cottraux, publié chez Odile Jacob, «La répétition des scénarios de vie, ou Demain est une autre histoire », c’est un psychiatre et il est coauteur du « livre noir de la psychanalyse ».

 

En résumé il explique qu’une « addiction » psychique conduit à recommencer toujours le même scénario, une femme battu se séparera de celui qui la frappe et si elle recommence sa vie sans soutient psychologique elle se remettra avec quelqu’un qui la battra à nouveau.

 

Et bien ce qui est vérifiable dans les circonstances de la vie, l’est en politique.

 

Nous nous séparons rarement de ceux qui nous dirigent, c’est ainsi que les citoyens étatsuniens quand ils sont trop « frappés » par les démocrates élisent un républicain et vice versa.

Nous faisons aussi cela depuis 30 ans, c’est le bipartisme qui c’est installé, « gauche droite, droite gauche » (pour faire court car ce n’est pas cela du tout, la gauche au pouvoir n’a existé réellement que jusqu’au 17 juin 1984), nous innovons avec les cohabitations mais ce ne sont que cerises sur le gâteau. Nous faisons donc, vous l’avez compris, une addiction à la pensé unique, et faute de soutient psychologique nous n’en sortirons pas.


Même si je traite le sujet avec humour ne croyaient pas que ce n’est pas sérieux.

 

Ainsi une fois de plus sort un rapport caché qui fait le Buzz, et comme pour tous les autres sujets la bave se déverse et les nettoyeurs surgissent.

 

J’ignore quels sont les financements des employeurs ou du moins j’en connais quelques uns mais je n’ignore pas ceux des syndicats, il y a certes à redire, mais rien qui justifient un opprobre. Ils ne font pas partie de toutes ces poubelles du monde que nous déversent les médias, et s’ils avaient du fric il y a longtemps qu’ils auraient une radio, une télé, financeraient les grèves, et ne pleureraient plus misère.

 

Ceci dit ils sont composés d’hommes et nous retrouvons donc les faiblesses qui s’y attachent.

 

Souvent des militants posaient la question de savoir si les avantages obtenus par leur actions devaient n’allez qu’aux seuls adhérents

.

Je nous invite donc à y réfléchir et de faire le Buzz avec.

 

Il leur était répondu Invariablement que les syndicats défendent les intérêts de classe du salariat et que la solidarité impose de s’occuper des intérêts de tous sans exception.

 

Alors quand je lis que 65% des français n’ont pas confiance dans les syndicats, je pense que l’on peut considérer qu’il faille avoir l’audace de ses convictions et renoncer à tous les avantages sociaux qu’ils ont apportés par leurs luttes ( c’est facile les accords existent dans les archives), ou alors restituer la part de salaires qu’ils leurs doivent et nous verrons qu’ils n’auront plus de problèmes de financements.

 

Aller je ne suis pas si méchant, mais je n’ai jamais rien accepté de quelqu’un que je n’aimais pas, c’est pour cela que je n’ai en politique que des adversaires et pas d’ennemies.

 

Alors à tous ceux qui se jettent sur les hameçonnages qu’on leur tend prenez le temps de la réflexion, les anges çà n’existes pas, mais les diables non plus, et à ceux qui nous manipule depuis tant de temps par des affaires toujours insipides pour se présenter en père des peuples comprenons qu’ils sont entrain de déstructurer la France de ce qui les gêne encore.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Décembre 2011


Les anglais s’écartent du projet de contrôle des budgets des états.

Loin de nous faire gausser nous devrions nous interroger. Ils ont une habitude à sentir les coups fourrés leur histoire le démontre, cela tient-il à leur insularité ou à leur culture ultra libérale, je n’ai pas de réponse.

 

Tout aussi historiquement, quand l’Allemagne impose sa vision à l’Europe il en nait pour le moins des troubles. Il ne s’agit pas de germanophobie, mais d’un constat.

 

Nous pourrions même dire que la France a eu son temps napoléonien en la demeure.

Examiné séparément ces événement ne fournissent aucune indication juxtaposé ils rappellent que toute tentative d’unification de l’Europe c’est soldé par une guerre.

 

Un troisième élément vient se surajouter, c’est que nous sommes dans une économie capitaliste et arrivons au terme d’un cycle d’hiver de komdratieff,
Hivers La dépression
Récession+déflation
Romantisme + bas quantité Libéralisme, globalisation Dégraissages Concentrations Luxe Baisse des salaires Dérégulation Chômage Services Précarité Surpopulation Racisme solidarité familiale durée 10 ans.
Crise du siècle Macro-économie > Les cycles de Kondratieff.

 

Il devient plus compréhensible pourquoi tant de riches placent leur argent en Suisse sur les conseils de leurs gestionnaires, et pourquoi les anglais se tiennent à l’écart.

 

Ainsi donc les mesures de réduction de la dette vont selon toute probabilité entrainer diversement les états dans le froid de l’hiver de komdratieff dans lequel nous sommes entrées.

 

Ce n’est généralement pas ce type d’information que délivre la presse, l’affaire DSK est plus passionnante.

La presse nous délivre également brièvement le crédo du moment produire en France, un revirement à 180 degré de ceux qui soutenaient le libéralisme économique de la grande UE.

Drôle de pied de nez de l’existence qui nous oblige à nous dédire sans dire que l’on se renie.

 

Poser leur donc la question avec quels moyens ils vont réindustrialiser la France puisque les états se sont coupés ou s’apprêtent à se couper leurs moyens de relance économique, qui pratiqué dans l’échec par le gouvernement Fillion est entrain de s’expatrier en Suisse (je n’ai pas pu m’empêcher de le faire, c’est malhonnête mais cela me fait plaisir).

Et donner moi une raison pour que les marchés financiers investissent dans le destin des états de l’UE, alors que ce sont eux qui les font plier, en économie il n’y a pas de baguette magique en dehors de décisions politiques.

 

Certains avance l’idée de sortir de l’euro, pourquoi pas sa construction à été mal ficelé.

 

Pourtant il y a un petit hic, je vais essayer de l’expliquer par une métaphore.

 

Dans l’existence il n’y a pas de retour en arrière, le passé n’existe que dans notre cerveau, aussi les événements écoulés ont induits leurs effets et l’on ne peut revenir dessus, c’est ainsi qu’en permanence nous devons vivre le présent en imaginant demain.

 En construisant l’UE c’est comme si nous montions à une échelle est qu’une fois sur le barreau, celui de dessous s’efface, de sorte qu’en permanence nous soyons obligés d’en poser un autre et puis un autre sans arrêt.

Ceci fut valable pour toutes les civilisations et l’on peut en retenir comme règle observable historiquement que lorsque l’on s’arrête d’en poser un nouveau pour reculer, c’est la chute qui survient. C’est ainsi que sortir de l’Europe ou abandonner l’euro sera reculer et chuter.

 

 En conséquence de quoi nous sommes dans une impasse, les décisions de ce sommet européen vont nous faire reculer, donc chuter, et si nous sortons de l’Europe nous chuterons aussi.

N’aurions-nous que le choix d’une chute ?

 

Certainement pas, il ne reste que le choix le plus difficile, avancer et poser un nouveau barreau. Déjà en 1999 je posais le problème du rationalisme scientifique qui s’imposait comme une science en économie et faisait des critères de Maastricht un carcan dont il faudrait en son temps s’émanciper. Ce moment est venu.

 

Incapable d’avoir pu le faire par la volonté politique ce sont les événements, comme toujours, qui vont nous conduire, non à sortir de l’euro, non à renoncer à l’Europe, mais à donner une identité à cette Europe asexué en commençant par la libérer de la pression du marché.

 

Cela en faisant racheter parla BCE toutes les dettes  au-delà des capacités de financement des différents états, ensuite doté la BCE du pouvoir régalien afin de financer les états si nécessaire et la BEI pour créer une réindustrialisation sur la base des défies du futur.

 

Remplacement des énergies polluantes, production de biens durables,  productions agroalimentaires, dépollution, récupérations et traitement des déchets, enseignement universitaire rémunéré permanant, et la liste n’est pas exhaustive compte tenu de la prolifération des progrès scientifiques.

Il y a là pour notre Europe un challenge à relever pour ouvrir la porte à un autre mode d’existence exportable aux 9 milliards d’humains qui vont arriver.

 

Enfin donner à cette Europe une identité dans laquelle les populations se reconnaissent sans aliéner leur souveraineté démocratique, et cela (faute d’envisager une langue commune que les futures générations adopterons si nous ne nous écroulons pas) commence par des pratiques sociales communes. En 58 ans l’Europe a été incapable de réunir les populations sur des valeurs sociales, anglais en tête.

J’ai été, est reste favorable à une UE, pas celle qui c’est construite bien évidement, car c’est une Europe entrepreneuriale, un temple de la consommation asexué.


Mais historiquement cela reste un projet grandiose, aucun état ne sait jamais construit sur un consentement commun de ses populations.

C’est cela que vont foutre en l’air les marchands du temple.

 

Nous avons tous l’esprit bloqué (j’ai expliqué cela dans un article), L’existence se construit sur le mode échec, l’ennuie avec ceux qui nous dirigent c’est qu’ils n’admettent jamais se tromper, et donc persistent dans leur idées pour en faire des dogmes destructeurs, comme le futur projet des 17.


Nous avons pourtant dans nos cerveaux assez de ressources pour concevoir une Europe des états.
Vouloir aujourd’hui réduire la souveraineté des états est une folie, car ce n’est pas les marchands qui construirons l’Europe, mais les populations par le renouvellement générationnel, et cela demande du temps et de ne pas abandonner ce projet.

 

Il ne faut pas être un génie pour comprendre que la compétition économique divise et asservi, et c’est cette base qui a été choisit comme liant européen.
Si ce fut un moyen de départ, nous n’avons pas su passer à l’étape suivante si ce n’est de faire de l’UE une grande entreprise. Un état n’est pas une entreprise, il y a là confusion des genres.

 

Il n’y a donc pas à s’étonner que les populations s’en écartent, et elles ont assez de bon sens pour comprendre qu’elles se font « plumer » à tous les niveaux.

Nous en somme là, c’est à dire une impasse, et les propositions des 17 sont suicidaires car elles nous bloquent sur un barreau avec comme seule alternative le recul.

 

L’on peu raisonnablement penser unir les populations dans la reconnaissance de l’espèce humaine que nous sommes, avec les diversités "géohistoriques" qui sont les leurs, nous avons la capacité cérébrale d’absorber cela.

La seule entrave en est le dogme qu’il soit religieux politique ou économique.
Nous sommes entrain de cultiver les trois, et l’intérêt d’une harmonisation des sociétés dans des choix dans l’intérêt de l’espèce humaine se dissous au bénéfice d’une gouvernance impérialiste au travers du commerce et de la finance.

Aujourd’hui plus qui hier nous disposons des moyens technologiques et des intelligences pour y parvenir, même si l’humain devra se méfier des risques d’être écarté dans le futur par des résultats pondus par des machines que nous aurons conçues. Ce risque devient encore plus certains si nous confions notre destiné à des marchands.

 

C’est ce qui est entrain de se produire avec les marchés financiers, mais d’un autre côté cette société est fragile car sa complexité technologique s’arrête lorsque l’on coupe la lumière.


Les peuples disposeront donc toujours d’un moyen d’actions pour se révolter.

 

Néanmoins la révolte n’est pas une finalité, et il vaut mieux y substituer le développement de l’intelligence que nous possédons tous, et en faire une source de revenus pour que dans nos cerveaux en les instruisant des Savoirs en émerge des idées nouvelles autres que celles recuites depuis des millénaires d’une gouvernance mondiale (l’apocalypse de St jean).

 

Mais pour cela, il faut virer les marchands du temple, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas leur place et ne sont pas un atout pour le développement du bien être, mais pas aux commandes politiques.

L’écart entre les Savoirs disponibles, les codes de compréhensions des initiés, et ceux détenus par les populations est devenu un véritable abîme.

 

La vitesse avec laquelle ont évolué, les connaissances de l’humain, les découvertes de tout ordre n’ont pu être suivit par tous, cela a développé et accru la désinformation et la manipulation bien au delà de ce qu’avaient pu faire les deux acteurs de la période de la guerre froide.


Le seul moyen de palier à cela c’est l’enseignement afin que les peuples deviennent des acteurs éclairés, sinon l’écart entre les premiers qui découvrent et eux se creusera, et nous savons tous que des populations peuvent prendre des décisions contre leurs intérêts, tout comme aujourd’hui nous savons que la recherche de l’intérêt individuel ne rebondi pas sur l’intérêt collectif comme le pensait Adam Smith.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Décembre 2011


Depuis 1989 le monde politique à vu la victoire du capitalisme, caché sous le vocable emblématique de libéralisme, ce qui me fait écrire souvent que je suis opposant au "libéralisme capitalistique", car je suis un libéral qui reconnait à chacun le droit d’entreprendre, de rester propriétaire de son investissement, mais s’il doit se faire aider pour atteindre son but, ceux qui l’aident doivent rester propriétaire du fruit de leur participation.


Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.


Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.


Nous franchirions donc là un pas vers la civilisation de l’économie, un pas qu’avait initié De Gaule avec la participation, non comme un pas « civilisationnel » mais comme une régulation des profits.
Nous changerions alors de relations économiques par rapport, à celles d’aujourd’hui qui reposent sur un rapport de dominants à dominés dont ces derniers acceptent, et réclament cette contrainte volontaire que l’on appelle le salariat.

Cette relation permet aux possédants de transformer le travail de ceux qui l’aident, dans la réalisation d’un projet de production, en capital qu’ils s’approprient légalement dans une acceptation reposant sur la base de rapport instinctifs animaliers (dominant /dominé) que nous avons modélisé par toutes nos théories économiques et comptables.


Nous croyons par elles avoir museler nos instincts alors que par le capitalisme nous les avons exacerbés, justifiant en cela que le possédant domine comme s’il s’agissait d’un pas en avant vers la civilisation de nos relations économiques, alors qu’il ne s’agissait que d’un changement de paradigme introduit par le christianisme qui limitait les possédants aux droits des naisses pour faire court, se devant d’être charitable.


L’opposition au capitalisme vers une recherche d’équité à donné le socialisme avec ses différentes variantes, et une tentative de socialisation de la vie économique par toutes les législations qui en sont sorties démontrant à contrario « l’asservicement » du système capitaliste justifié par l’appropriation du concept du libéralisme par les seuls possédant, soumettant à ses conditions de compétition "sauvage" ceux qui travaillaient à leurs services, et que le libéralisme historique ne visaient pas.


La liberté d’entreprendre n’emporte pas la liberté d’exploiter, encore aujourd’hui il est difficile de faire comprendre cela.


La chute du mur de Berlin a valorisé la représentation aliénante du libéralisme, qui démontre aujourd’hui ce que nous savions de son développement par l’analyse de notre histoire sociale.


Nous savions qu’il justifiait la concentration des moyens financiers, économiques, et du pouvoir politique qui en découle en oligarchie ou ploutocratie, donnant naissance à la contestation par le socialisme qui en découla par l’émancipation des travailleurs avec ces deux branches, révolutionnaire et réformiste.


La disparition de l’idéologie communiste, et de sa représentation dogmatique par certains états, a libéré le comportement hégémonique du "libéralisme capitalistique", jusqu’à la reconnaissance par le PS de sa suprématie par l’acceptation de la loi du marché, qui cache non pas le libéralisme dont il se prévaut, mais la loi des plus forts, soit le capitalisme organisé en société anonyme morale fondatrice d’un mode de vie que soutien en France le MEDEF.


Le PS concrétisa sa transformation en parti social démocrate se donnant pour volonté la gestion de cette relation économique victorieuse, avec ses paradoxes, car chez lui cohabite des fidèles du socialisme historique réformistes et les nouveaux gestionnaires de la "financiarisation" de la vie, dont certains dénoncent les méfaits aujourd’hui.


Situation qu’ils ont en commun avec la droite l’UMP qui a suivit un parcours similaire car ceux qui étaient favorables à la régulation des excès du "libéralisme capitalistique (les keynésiens) ont perdu la partie au bénéfice de ceux qui étaient partisans de la "financiarisation" de la vie. Le réveil du keynésianisme par Devillepin sera difficile.


Dans ce schéma les autres partis ont été réduits à des portions congrues, pour la gauche, ce sont le NPA, le MPTT, les Communistes. Ce sont ceux que j’appelle les restes du mur de Berlin, rien de péjoratif en cela, comme à droite il y a les restes de la régulation Keynésienne.

Avec ces vestiges du socialisme, et un socialisme inféodé dans le PS à la logique de la loi du marché par la pensé social démocratie, les perspectives semblaient bouchés, jusqu’à ce que Mélenchon fonde le parti de gauche, et se lance dans une refondation des vestiges de la gauche historique.


C’est cette action que je soutiens, mais avec une ambition qui dépasse de loin celle que beaucoup attendent de ce parti de gauche.


Pour le moment, il est accolé aux réalités actuelles de l’existence car il se doit de prospérer et offrir des espérances, mais il pose dans celles-ci quelques marques d’un futur qui va s’écarter du communisme, car le communisme est mort et il ne sert à rien de le ressusciter.


Ceci ne signifie pas que l’analyse marxiste du capitalisme soit fausse, mais elle doit s’ajuster à aujourd’hui.

Il faut en reconstituer une autre idéologie ou utopie en rapport avec notre monde qui par la technologie est devenu ultra rapide, universaliste (mondialisation, globalisation), qui par cette même technologie est devenu polluant, destructeur et suicidaire face à l’augmentation de la population engendré par le bien être, issus de la compétition politique et sociale (capitalisme/socialisme) que chaque pays réclame et qui ne pourra pas être satisfaite sur la base de nos productions actuelles, de notre croissance.


Il y a donc une autre évolution "civilisationnelle" à mettre en route, et je pense qu’il en a la capacité, pour cela il faudra qu’il refonde tous les restes de la gauche, quitte à changer d’acronyme.

 Alors ceux qui vivent les affres de leur attachement paradoxal au socialisme historique dans le PS pourront le rejoindre, et ceux qui dans UMP vivent leur paradoxe keynésien pourront aussi se regrouper dans une social démocratie régulatrice des excès du "libéralisme  capitalistique" que veut représenter Devillepin (la moralisation du capitalisme) tandis que Mélenchon essaiera de définir un nouvel avenir au delà du capitalisme égoïste.


Il faut comprendre que si le capital peut être un outil nécessaire, il n’est écrit nulle part qu’il n’est efficace que dans les mains de quelques uns, mais surtout c’est envisager une autre forme de croissance qui est à inventer en la faisant émerger de nos difficultés, et dans ce domaine les verts ont toute leur place.


Nous pouvons donc penser si nous ne sommes pas trop mauvais (ce qui n’est pas le cas actuellement) que nos difficultés engendreront des révoltes qui réorganiseront nos comportements et déterminerons de nouveaux modèles théoriques autre que la refondation du paradigme du dominant animalier, même s’il ne nous abandonnera jamais (les taoïstes l’appellent le vieil homme qui nous habite), que sont le capitalisme et son corolaire la loi du marché qui se sont appropriés le libéralisme pour justifier de leur hégémonie..


Je crois que 2012 va être un tournant, si  Hollande est élu à la présidentielle il y aura une scission dans le PS car les miracles ne se produisent pas à l’Elysée mais à Lourdes, et les primaires démontrent toutes les divergences de pensé qui ne cohabiteront pas avec un parlement aux ordres.


Si Sarkozy est élu l’on fera un pas de plus vers le renforcement d’une dictature molle et un grand saut suicidaire (je m’en expliquerais dans un autres article).


Quand à Mélenchon je ne vois pas son action se concrétiser par la conquête du pouvoir.

Il demeurerait, comme tout autre, prisonnier de ceux qui détiennent le pouvoir économique et financier.

Les difficultés pour affronter ceux-ci sont-telles que ceux mêmes qui l’auraient élu l’abandonneraient, pour une raison simple, chacun ne réclame que du travail afin d’obtenir un revenu pour consommer un peu plus, c’est à dire accroitre les problèmes qui sont issus de cette seule vision consumériste du monde, et comme la notion de classe à disparu au profit de l’individualisme, de « l’égologisme tribal », presque tous quitteraient le bateau.


Il faudrait donc donner du temps au temps, ce qui me parait peu possible aujourd’hui, tant les marchés pressent les états et les citoyens s’écartent des hommes politiques.


Ceci est la conséquence de l’abandon du débat d’idée pour la recherche de l’homme salvateur qui s’occupe du quotidien des français (l’infantilisation) auquel à conduit la présidentialisation de notre politique, ancré par l’inversion du calendrier électoral, alors que les français peuvent peser sur les choix politiques par leur représentation parlementaire.


Nous avons donc besoin d’un parti qui lise et traduise le présent dans la perspective d’un futur plus civilisateur de nos relations économiques qui n‘ont pour tout horizon qu’un affrontement pour le partage des richesses.


La politique à abandonné l’idéologie pour le pragmatisme financier, et très vite le dogme de la loi du marché a démontré sa dictature en annihilant la liberté de penser autrement, mais surtout en entretenant une fracture intellectuelle, dans un monde où le savoir se multiplie à la vitesse des découvertes et des technologies alors que l’enseignement pour la plupart des français s’arrêtent avec leur scolarité qui ne leur donne plus les moyens de lire le monde.


Tenu de s’informer politiquement (88% par la télé) sur des médias médiocres qui ne véhiculent que des polémiques et des ragots, ils s’éloignent de ce qui devrait les rapprocher comme en témoigne cette enquête d’opinion.

69% des français se méfient des autres.

29% des français ont confiance en leur président,

31% en leur député européen

38% en leur député (parlement)

43% en leur conseil général

52% en leur maire.

Cela s’appelle un replie sur soi, car il faut attendre le niveau le plus étroit pour dépasser les 50%.

83% des français pensent que les hommes politiques ne se préoccupent pas des gens comme eux.

57% pensent que la démocratie ne fonctionne pas bien

56% n’ont confiance ni dans la gauche ni dans la droite

C’est pire pour les organisations sociales économiques

13% ont confiance dans les partis politiques 81% s’en méfient

20% ont confiance dans les banques 74% s’en méfient

22% ont confiance dans le G20 72% s’en méfient

27% ont confiance dans les médias 67% s’en méfient

29% ont confiance dans l’OMC 65% s’en méfient

33% ont confiance dans les syndicats 61% s’en méfient

37% ont confiance dans les grandes entreprises privés 57% s’en méfient

40% ont confiance dans l’Union Européenne 54% s’en méfient

43% ont confiance dans les grandes entreprises publiques 51% s’en méfient

64% ont confiance en leur police 30% s’en méfient

78% ont confiance dans les hôpitaux 16% s’en méfient.

Nous voyons dans ce champ d’opinions que c’est la peur et la crainte qui prédomine.

27% des français sont pour l’ouverture au monde, 40% estime qu’aujourd’hui l’on doit s’en protéger, 32% ni l’un ni l’autre.

96% sont pour la réforme du capitalisme

69% estiment que leurs enfants auront moins de chance de s’en sortir

29% estime qu’il y a plus de corruption, 64% autant mais l’on n’en parle plus, 6% moins.

74% ont de la méfiance envers la politique au sens générique.

59% estime qu’il y a trop d’immigré en France.

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Rédigé par ddacoudre

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