Publié le 18 Mai 2012


 

Nous avons viré le président il faut virer tous ceux qui l’on accompagné sans sourciller.

Tous ceux qui ‘ont pas osez lui dire que les français ne se classaient pas en bon et mauvais, comme tous ceux qui n’accomplissaient pas un vrai travail et ne portaient pas ses vrais valeurs.

C’est une honte et une faute républicaine que les députés se soient tues, il est donc normal qu’ils paient le prix de leur allégeance.

Non que j’aie une quelconque dent contre eux  et notre président, il a fait des choix auxquels il se tient avec sa propre construction psychique et les moyens qu’offrent la technologie de l’information et de l’image pour y parvenir.

Il a fait de la fonction de président de la république un spectacle permanent en droite ligne du  culte du chef dont nous avons critiqué tant de pays totalitaires qui l’ont pratiqué.

C’en était même devenu grotesque durant une période, pas un ministre, pas un député de la majorité ne discourait sans citer le mentor auquel ils faisaient allégeance.

Certes la présidentialisation pousse à cela, et la réforme électorale du mandat présidentiel concours à un glissement vers l’autocratie, certains comme moi ont parlé de dictature molle.

Il serait donc étrange que la population après avoir souscrite à cette dérive constitutionnelle ne donne pas une majorité parlementaire au président Hollande.

Mais force est de reconnaitre que la mandature de Sarkozy aura démontré  la dérive autocratique de cette ambigüité constitutionnelle, sensé nous apporter une efficacité dans les décisions politiques.

Elle a ouvert la porte à la dénaturation du rôle du parlement devenu le bras armé d’un homme fut-il le meilleur.

En la présente nous avons entendu durant la campagne le président hollande défendre son programme et ne vouloir applique que celui-ci. Fort heureusement, contrairement à son prédécesseur il entend laisser une place active aux corps constitués et s’écarter ainsi de l’omnipotence.

Pourtant contrairement  à ce que l’on pouvait penser celle de Sarkozy n’était que fantoche lié à des intérêts dogmatiques qu’il servait avec constance même dans ses interventions économiques.

Au tel point que certains commentateurs ou politologues se sont mépris sur des mesures interventionnistes qu’ils jugeaient keynésienne à tord, car toute les mesures qu’il a eu prises avaient pour seul objectif d’éviter l’effondrement du dogme libéral d’une gestion entrepreneuriale de l’état. Cela dans le droit fil des accords de Lisbonne qui on fait de l’Europe une vaste entreprise commerciale à laquelle faute d’y donner un pouvoir politique démocratique électif il a préconisait avec Madame Merkel d’y mettre un conseil de surveillance ayant pouvoir sur la constitution des états, le fameux Mécanisme de stabilité européen.

Rien de moins qu’un abandon de souveraineté sur la loi organique des finances publiques, et quand nous savons que grâce au socialiste sous le gouvernement Jospin le budget de la sécurité sociale en est devenu partie intégrante, il y a une véritable inquiétude à avoir sur l’avenir du système de protection sociale.

Le président Hollande à clairement indiqué vouloir renégocier ce MES, mais également admis la nécessité de disposer de règles communes, la vigilance sera de mise.

Ainsi durant touts ses années de gouvernance sans partage et sans concession comme il se plaisait de le clamer, signe pour lui d’une efficacité, du fait du prince comme nous le disons dans l’entreprise. Il y a donc une logique dans le déroulement de son quinquennat.

Pourtant ce qui façonna biens de ses actions publiques décisions thématiques  passa inaperçu.

Sauf pour ceux qui avaient suivit la rencontre de Sarkozy avec le philosophe Onfray, il ressortait de cet échange une vision dichotomique de la société par notre président, dont la conception de la destiné classait les hommes en bon ou mauvais. J’ai eu l’occasion d’écrire sur ce sujet «  la déconstruction de la France par Sarkozy ». http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=88818

Il y a eu un certain nombre de signes clairs, chacun se souvient de Hortefeux, accusé de discutions racistes. Il répondit qu’ils parlaient des auvergnats. Un jolie pied de nez à tous les ignorants, car les auvergnats faisaient partie de la classification raciste de vacher de Lapouge  l’auvergnat et le turc appartenaient à l’homo alpinus esclave craignant le progrès. Allez donc m’expliquer que sur 22 régions ce choix fut accidentel alors qu’il était dans les landes.

L’autre dérapage fut celui de guéant indiquant que toutes les civilisations ne se valent pas, même si j’en écarte l’idée qu’il visait expressément l’islam, il fait intervenir un classement d’infériorité suggestif qu’il revendique par ailleurs « il a répondu : "Je dis très clairement qu'elle était inférieure à ce qu'elle est aujourd'hui." en évoquant la période qui  a vu la suppression de la peine de mort.

Quand nous savons que les cultures sont le résultat du berceau natal et de l’évolution géohistorique des hommes, elles ne peuvent se classer en termes de supérieures ou inférieure, car né dans le berceau d’une vérité culturelle, toutes autres deviennent inférieures de fait, d’où le dur combat autour des droits de l’homme.

Chacun se souvient des fonctions ministérielles de ces deux élus, et il ne peut échapper à personne ce qui les lient, ni ce qui a prévalu à leur choix par le président Sarkozy.

Alors qu’on fait nos députés UMP durant tout ce quinquennat, durant toutes ces années ils ont tout justifié, ils ont manqué le train de la démocratie dans les pays arabes, ils ont justifié une campagne présidentielle  irrespectueuse insolente injurieuse sans vergogne  toujours fondé sur les bons d’un coté les mauvais de l’autre.

Il me semble donc important à l’heure ou nous allons élire nos députés de se souvenir de tout cela, et comme le résultat du scrutin des présidentielles les a renvoyait dans le camp des Mauvais, il serait intelligent que les citoyens s’en souviennent et les vire.

Avec Sarkozy la pensé politique en est arrivé à son niveau zéro, et à même glissé en dessous des valeurs républicaines durant sa campagne présidentielle, sans qu’aucun député ne le relève, alors eux qui sont les adeptes de la sanction, au citoyen de la leur donner au législative.

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/monkeyman/191111/michel-onfray-parlant-de-nicolas-sarkozy-suite-une-rencontre-entre-les-de

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Mai 2012

 

 

Etrange destin d’un président sortant qui dans une France ancrée à droite trouve le moyen de perdre sa réélection.

Qu’il endosse la responsabilité de cet échec me semble être la moindre des choses, pourtant l’on ne peut évacuer la responsabilité de tous ceux qui l’ont accompagné, de tous ceux qui n’ont pas eu le courage de Rama Yade, même si elle ne sut pas dans la dernière ligne droite se faire entendre, et devoir s’associer avec Borloo à la campagne récurrente de tous les fond de commerce du président.

 

Avec les législatives va couler la bérézina Umpiste, il y a de forte chance que seul 27% des français soutiendront les députés de l’UMP, car c’est là son résultat, et le PS avec 28% n’est pas mieux loti, sauf qu’au moment des choix, ils donneront en toute logique la préférence au président élu.

Je crois que le slogan UMP de représenter l’opposition au parlement risque de se trouver fortement en balance avec le FN.

Je pense que beaucoup d’électeurs risquent fort de se souvenir  du glissement à droite des députés UMP tant par des figures emblématique comme Hortefeux, Guéan, Copé, Morano, Mariani, lefébvre, et j’en oublie certainement, que par les appels décomplexé des derniers jours de campagne de l’UMP.

 

Je ne présume pas que tous les députés vont rester taisant, et je crois que certains vont prendre leur distance avec la stratégie de l’UMP durant cette campagne présidentielle, j’imagine même que va surgir  le retour d’une droite républicaine. Ce sera pour certains le moyen de se distinguer du Sarkozyme.

J’estime même qu’il est politiquement nécessaire que la droite républicaine se reconstruise.

 

 Nous sommes installés durablement dans la social-démocratie, l’échec de la politique néolibérale de la loi du marché va pousser vers un retour du keynésianisme comme nécessité pour l’état de définir des orientations économiques, sans laisser le marché ne choisir que celui qui lui rapporte, le futur en dépend, et cette orientation doit pouvoir trouver un écho dans la droite républicaine.

La voie que construit Mélenchon, est à encourager, c’est celle d’un futur qui n’est pas encore aboutie, même s’il en a tracé les grands axes, et va s’inscrire dans la durée.

 

Durant sa campagne  il est resté encré sur le productivisme pour lequel il n’existe qu’un maximum d’emplois à hauts risques écologiques qui constituent le quotidien des français et leur espérance d’un revenu, face à cela, son futur se définit par son appel  à la révolution citoyenne

Y parvenir emporte de s’émanciper du libéralisme capitalistique, mais pour cela il y a un débat d’idée à développer pour initier des productions nouvelles durables dont le coût ne sera pas immédiatement commercialisable. il faudra donc innover dans des modalités de comptabilisations, pour séparer ce qui peut aller sur le marché traditionnel capitaliste du libre échange et ceux qui ira sur une comptabilisation de sauvegarde et d’avenir  à créer pour faire face aux défis écologiques.

 

Jusqu’à ce jour nous comptabilisons notre activité travail sur la base d’un plan comptable quasi standard, qui est un paradigme du rapport dominant dominé, qu’illustre le propriétaire des moyens de production opposé à celui qui loue ses services comme salariés. Quelle que soit le choix d’économies, ils se comptabilisent de la même manière.  C’est comme si le plan comptable était un verre, que nous le remplissions d’une politique de gauche ou de droite, le résultat en serait que l’une ou l’autre prendrait la forme du verre, c’est ce que j’appelle un « dominant systémique ».

Il a ses avantages structurant, il a aussi ses inconvénients imaginaires tels de croire que nous ne pouvons pas réaliser certaines choses parce que nous ne pouvons pas nous endettement, alors que nous disposons de la matière de la main d’œuvre et de la technologie.

 

Enfin depuis 1977 il justifie des politiques de remise en cause  des prestations sociales, car nous les comptons comme des charges en suivant un plan comptable dont l’objet final est de déterminer le revenu du dominant, puisque c’est lui qui l’a élaboré au fil du temps.

Rien ne nous empêche de considérer que les dites charges sont des ressources d’échanges ou des contributions  de croissance, nous connaissons dans ce monde de communicant le poids des mots.

Rien ne nous empêche de disposer d’une comptabilité écologique ou y inscrire les coûts existentiels qui ne peuvent faire l’objet d’un commerce, mais qui sont indispensable à l’existence de l’humanité.

Seule la pensé unique nous empêche de débattre de cela, nous ne réfléchissons que dans le cadre de l’éducation reçus, s’affranchir de cela n’est  pas  impossible et s’imposera de grés ou de force par les événements qui se déroulent vers une inéluctable décroissance, si ce n’est une pénurie de matières premières.

Ces élections législatives vont être le choix d’un passé qui va s’écrouler d’ici 30 ans, et c’est dans cet effondrement qu’il nous imposera des choix vitaux par rapport aux besoins ostentatoires que nous ne pourrons jamais définir en conscience.

 

Il n’est pas facile d’anticiper cela dans des choix politiques  parlementaires, alors que ce futur fut si peut présent dans la campagne, bien qu’il soit connu et étudié par toute les instances nationales ou internationales.

Aussi chacun votera en fonction du plus petit dénominateur commun qui doit être donner au président une majorité à gauche.

Faute de saisir l’essentiel  nous devons vivre avec notre quotidien qui est demain, même si à la suite des demain nous devront bien affronter notre arrivé dans 30 ans, parions qu’avec Hollande le débat s’élèvera pour passer de la culture de la peur à celle de l’espérance dans un futur de tous les dangers, en souhaitant que la droite républicaine y prenne sa place et se trouve un chef de file.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 6 Mai 2012

 

A ceux qui n’auraient qu’une vision restreinte de la France c’est la victoire de tous les dangers, l’élection de hollande ne les a pas dissous, bien au contraire ils se sont précisés durant la campagne du deuxième tour.

 Notre sortant a raclé toutes les poubelles de l’histoire, celles où étaient déposées les haines.

La porte au fascisme est ouverte, c’est là le plus grand défit qui se lève devant Hollande, la fermer.

Il couvait depuis des années, après cette campagne il ne peut plus être ignoré.

Mélenchon l’avais bien compris et avait fait du FN sa cible, pas des citoyens qui votent FN, mais contre la structure politique de ce parti qui se recoupe avec celles qui construisent le fascisme.

C’est en cela que notre président à choisi Travail Famille et Patrie, plutôt que Liberté Egalité Fraternité, il a choisit dans sont discours de Toulon l’appel à la haine qu’ont pu nourrir tous les pieds noirs contraint de quitter leur terre natale et qui ont toujours considéré, la décision de De Gaulle comme une trahison. L’on pouvait guère tomber plus bas, si ce n’est qu’une énième tentative de confusion avec le danger du socialisme aux relents soviétiques, dont des morceaux du mur de Berlin devaient trainer dans une poubelle également.

Alors j’ai écouté son au revoir. Au début, je me suis dit il a fallu qu’il soit sortant pour enfin tenir un discours de président. Félicitation au nouveau président, appel au rassemblement pour la France oublie des haines, sa fierté d’avoir occupé la fonction suprême, puis le remerciement à tous les militants rien de moins normal.

Et puis tous doucement, il est revenu sur les valeurs qui sont les siennes, celles qu’il a incarné durant son quinquennat l’idée d’une France qu’il appeler ses électeurs à ne pas abandonner, ses valeurs , celles qu’il avait défendu durant la campagne, et pour lesquelles  les français s’étaient prononcés, car c’étaient eux qui incarnaient les valeurs de la France, eux qui étaient la vrai France.

L’on aurait pu penser qu’aillant commencé son quinquennat dans la résistance pour le terminer avec la collaboration, il conclurait dignement devant le choix du peuple, et bien non, ceux qui ont choisit hollande ne sont pas le vrai peuple, ce n’est pas la vrai France, la vrai France ce sont ceux qui l’on soutenu qui l’incarnent et qui doivent rester uni pour continuer à défendre les valeurs qui furent celle de la France.

Jusqu’au bout il aura cultivé la « haine » de l’autre, parfois je me demande s’il n’est pas inconscient de la nature des propos qu’il tient, au point de se plaindre d’avoir eu à subir les agressions des autres.

Je conçois qu’au bout d’une élection l’on finisse par oublier ses propres discours et ses propres déclarations. Mais maintenant qu’il a du temps, je l’invite posément à réécouter au calme toutes les inepties qu’il  a pu dire, et si d’aventure il s’y reconnait toujours, alors qu’il aille prendre une adhésion au FN.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 3 Mai 2012

Heureusement qu’il n’y a eu qu’un débat, avec trois débats le président sortant aurait quitté les débats en disant au revoir monsieur le président à hollande.

Il doit regrette que  d’avoir écouté aux portes des socialistes, pour apprécier F. hollande.

L’on peut donc déjà passer au législative, et j’aimerai être un espion pour voir la mine des députés de L’UMP qui envisagent déjà de faire leurs cartons ou prie qu’en leur circonscription il y ait une triangulaire favorable pour que les électeurs socialistes votent pour eux, demain la machine des comptes de voies et des potentialités va se mettre en route.

Car hormis les militants et la langue de bois les spécialistes vont  consacrer le succès de hollande, mêmes si certains bien marqué politiquement pour être connu comme les chiens de garde de l’UMP à l’audio visuel tendent de trouver une égalité entre eux par un ABB pour hollande. Chacun s’accrochera à ses convictions come moi, mais les spécialistes ne se tromperont, tant il a jeté des coups d’œil vers les journalistes qu’à un moment je me demandé s’il débattait avec eux, et que la caméra devait le suivre pour l’avoir de face et pour donner l’impression qu’il s’adressait à eux.

Mais si mes souvenirs sont bons dans un article  « haro au spectacle » j’avais écrit ceci dans cet article, en parlant des débats, « Je crois bien qu’Hollande va balayer tout cela en Homme d’état qu’il va être ». C’est chose faite.

Nous comprenons mieux pourquoi notre président à malmené son quinquennat, s’il  et incapable de juger les capacités d’un homme, comme il l’a fait avec Hollande. Je serais membre de son gouvernement je ne m’en flatterais pas car cela peut les concerner directement, surtout quand il flattait  François Fillion,  son bilan se comprend aisément maintenant que la colle de l’affiche,  qu’est notre président, est tombé, et il se livre comme il est, accroché qu’à des voix sans pensé politique comme je l’ai souvent écrit.

Il n’a pas pu résister en homme qui se noie à s’accrocher à DSK pour se sauver. Il c’est trompé une fois encore, il a coulé avec lui et n’a pas insisté au-delà d’une injure de judas car il savait que hollande savait que c’était lui qu’il avait prévenu DSK d’être attentif à sa conduite en terre américaine.

J’ai trouvé désagréable son insistance de ne pas traité hollande dignement, et à se comporter comme le gamin dans la cour d’une école qui traite toujours les autres de menteur, dont l’insistance fait comprendre à la fin que c’est lui qui ment.

Mais ceux qui me lisent savent que je ne suis pas objectif, car depuis novembre 2007 j’ai écrit que Sarkozy était un illusionniste, ce qu’il a encore essayé de faire aujourd’hui, et le 6 Mai il pourra se faire embaucher par  Patric Sébastien, puisqu’il sera au chômage. A moins qu’il devienne manager de la maison de disque de son épouse qu’il a fait financer par la banque des dépôts et consignations.

J’avais écris également le 22 12 2010, « 2012 sera le choix d’une dictature ». Maintenant nous connaissons définitivement celui qu’ils feront.

http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=858582012 sera l’année du choix

En fait le pédalo à coulé le cuirassé.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 30 Avril 2012

 

Chacun son histoire. L’histoire du mouvement ouvrier n’est pas l’histoire de la droite, ni celle du front national.

L’historicité de la France et de ses organisations sociales est la propriété de tous, de tout le peule de France, de tous les citoyens qui se veulent républicain, mais il y a une chose qui est indécente c’est que les parties de droite, s’approprient la fêtes des travailleurs.

Chacun sait que c’est Pétain qui en a fait la fête du travail. Que la droite d’aujourd’hui la revendique sous jeanne d’arc ou au Trocadéro avec Sarkozy, c’est un peut comme si les capitalistes fêtaient l’exploitation ouvrière. Ils ont été les uns et les autres dans leurs représentations historiques ceux qui ont soutenu les possédants, et le font encore.

Certainement, comme tout événement le 1er Mai à une histoire, elle n’est pas blanche comme le muguet, mais rouge de sang, des canuts aux pendus de Chicago. Cela  pour vouloir travailler que huit heures journalières.

Pour cette revendication la grève se termine à Chicago sur le Vendredi noir le 11 novembre 1887. Quatre ouvriers serons pendus. Sur la tombe d’un des pendus, August Spies, sont inscrites ses dernières paroles

« Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui » il ne pensait pas que sa mort dont découlerait le 1er Mai entendrait la voix d’un Sarkozy appeler à la haine entre une même classe ouvrière. 

 

Pour ne pas être en reste la France  de cette époque se donne le 1er MAI noir en 1891 à Fourmis ou la police tue 9 ouvriers sur l’ordre du commandant Chapus  aux ordres de la sous-préfecture.

Ils réclamaient 8 heures de travail tant en 1884 qu’en 1891. Ils ont fini par les avoir et cela n’a pas mis à genoux l’Amérique ni la France. Auriez-vous été dans leur camp Mer Sarkozy. Seriez- vous été dans leur camp, vous qui fustiger les 35h, soutiendriez vous être dans leur camp, alors que vous prétendez les 35 heures ont ruiné la France et sont la source de l’endettement.

 

Le premier Mai et la fêtes des travailleurs et de ceux qui en sont leurs portes paroles, pas de ceux qui les ont exploités, c’est comme cela, c’est l’histoire des hommes qui l’on faite ainsi. C’est une histoire rouge comme il y en a eu tant ni plus ni moins, comme celle de ceux qui se revendique Gaulliste, l’histoire a marqué son temps avec le sang de ceux qui y ont perdu leur vie au nom de la France sans distinction.

 

Mais pour le 1er Mai, il y en à une, elle appartient aux seuls travailleurs, et à ceux qui ont construit en leur nom le socialisme. L’histoire suivra son cours et tombera dans l’oublie c’est son destin, nous n’en garderons que les heures fondatrices, tandis que ses déroulement resterons la propriété des historiens et des archives.

 

Mais le président candidat n’en est pas leur représentant spécifique, la fête des travailleurs est celle d’une catégorie de français, d’une classe sociale, dont chaque citoyens qui la compose peut librement adhérer au parti de son choix, pour défendre ses convictions, ses appartenances religieuses ou philosophiques, tout comme n’importe lequel des partis peut prendre fait et cause pour défendre leurs intérêts.

Il ne semble pas que cela ressemble à la démarche de Sarkozy qui instrumentalise et « coorporatise » leur place économique au service du privé ou de l’état. S’il tient tant à l’intérêt des salariés du privé, et souhaite rétablir une injustice entre eux, plutôt que d’appeler les « vrais travailleur » au Trocadéro qu’il les augmente comme le propose le FDG ou le FN. L’on comprend qu’il veut des voix, mais gratuitement .

 

Mais qu’a t-il répondu, qu’a-t-il fait notre innovant président proche de l’intérêt des salariés. Il les a invités à travailler plus longtemps. Et il s’en flatte, et il les invite au Trocadéro pour le 1er mai du vrai travail, pour ceux qui ont encore de la laine à tondre. Peut- être veut t-il un retour en 1891, ou 1884, ou peut-être au temps des canuts 18heures journalières, ah, il n’avait pas le temps de consommer à cette époque, ni d’avoir un 1er mai chômé.

 

 Grâce à lui les ouvriers du privé peuvent travailler plus longtemps en faisant des heures supplémentaires et gagner plus. Alors que ce sont les mesures néolibérales, adopté depuis la fin du keynésianisme, qu’il à soutenu et amplifier par chaque relace libérale avortée, qui sont la cause de la crise financière et de la baisse du pouvoir d’achat qui pousse à travailler plus, même si lePS y à participé de 1984. C’est lui qui est favorable aux plans d’austérités,  que veut-il alors ?  Il veut rassembler les salariés du privé au Trocadéro pour qu’ils demandent la baisse des salaires de ceux du public, il est difficile de faire plus pourri, et il prétend rassembler les français.

 

C’est lui, qui en fin limier considère que la division du monde du travail,  la division des salariés préserve le patronat et le corps politique de cette sur abondance de forces sans emploi qui éclate tôt ou tard en révolution. Depuis 1969 que je milite j’ai vu agir tous les président mais je n’ai jamais vu pire, depuis Pétain aucun n’avaient jamais opposé les salariés entre eux, même à l’époque ou les président savaient qu’il fournissait les troupes de ceux qui réclamaient la dictature du prolétariat.

Alors a-t-il le droit d’aller défiler derrière les organisations syndicales, certainement, j’ai connu des municipalités de droite dont leur maire venait aux rassemblements du 1 Mai. Mais lui quel lien historique le lie au 1er Mai, aucun. Quand il s’invite c’est aux assise du Medef, ce n’est jamais dans celle d’un syndicat, qu’un seul disent s’il l’on jamais vu, les autres non plus d’ailleurs, mais au moins ils tenaient leur rang, et n’appelaient pas des salariés à manifester contre d’autres.  Il n’y a que les « couillions » qui n’ont pas compris.

 

L’existence demande du courage, et il est humain que l’on en ait pas toujours, mais quand l’on veut que les autres deviennent pauvres parce qu’ on l’est soit même, il y a en cela une forme de décadence citoyenne inversement proportionnelle à ce qu’a pu être la lutte des salariés dont le sang à marqué l’histoire pour que nous puissions ne travailler que huit heures.

Le président a commencé son mandat en voulant imposer la lecture de la lettre de Moquet, il aurait du imposer la lecture de l’histoire du 1er Mai, puisqu’il s’en sent si proche.

Il y a des chiens qui hument  la truffe, lui il hume les voix et aucun roc ne l’arrête, ni aucune imposture.

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Rédigé par ddacoudre

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