Publié le 20 Septembre 2012

 

Le feu qui couve s’enflamme  dés que l’on souffle sur la moindre braise.

Je ne pense pas que l’auteur de cette vidéo soit le seul au monde à caricature le prophète, entre les histoires, les quolibets et autres ils y a des montagnes de gens pour se moquer de l’islam comme d’autres religions, et quand l’on est un peu attentif il y a toujours quelqu’un pour se moquer d’un autre.

 

Alors qu’elle est cette sacralité qui ferait que l’on ne peut pas s’opposer à une religion, que l’on ne peut pas en rire, que l’on ne pourrait pas la dénoncer comme un archaïsme pathologique.

D’avoir souffert de son obscurantisme les hommes y ont opposé la liberté d’expression. Pour cela nous avons des millénaires d’histoires,  d’histoire des religions, et elle est rouge de sang. Chacune au nom de la Sacralité a massacré les autres qui ne demandaient qu’à être respecté pour leurs cultures et leurs croyances. C’était la lutte des vérités absolues, celles que l’on inculque que l’on s’inculque pour se sortir du CLOAQUE.

 

Mahomet est-il sacré, non pas plus que vous ou moi, Dieu est il sacré non c’est un concept rassurant satisfaisant au besoin de croire, comme la loi du marché, comme le libéralisme ou le capitalisme.

L’homme à besoin de croire quand il ne peut saisir le monde qui l’entoure, c’est vital, mais cette croyance ne peut pas être aléatoire car le cerveau ne le supporterait pas.

Alors nous élaborons des mondes rassurants et déterminés qui façonnent des cerveaux bloqués évoluant lentement par à coup au fil des transgressions et confrontations générationnelles, et les gardiens du temple sont toujours là pour dire, qu’il ne faut pas remettre en cause les dogmes qu’ils soient religieux ou économique.

Pourtant regardons notre monde, RA à disparut, la cosmogonie Grecque aussi,  n’étaient-ils pas sacrés eux aussi, et leurs remplaçants monothéistes, que croient-il avoir découvert, une vérité absolue qui serait plus sacré que celles de leurs prédécesseurs qu’ils ont eux-mêmes transgresser pour imposer la leur.

 

Face à ce concert de sacralité la liberté d’expression serait telle plus sacré, pas plus elle est seulement une capacité inaliénable de l’humain, tous ceux qui cherchent à l’interdire ou l’encadrer finissent par développer des concepts criminogènes, ils tuent ou emprisonnent pour que les autres se taisent.

Cependant  nous savons que la liberté d’expression peut être blessante pour d’autres, nous savons que parler, dire et un moyen d’aliénation des autres également et nous ne manquons pas d’adjectif pour en marquer les divers degrés, endoctrinement, conviction, prosélytisme etc. Il y a donc un seuil de ce qui est acceptable ou non et il y a une démarche à avoir pour ne pas imposer aux autres ce en quoi l’on croit. Néanmoins chacun vie tous les jours que ce n’est pas comme cela que çà se passe et qu’il y a toujours débats et discutions au minimum, et c’est de ce jeux là que nait l’évolution de toutes sociétés. Ce ne sont pas les gardiens du temple qui la font évoluer, mais ceux qui transgressent.

 

Or la transgression ne peut pas être la règle générale, car nous ne pourrions plus rien édifier, elle sera donc mise à l’épreuve  de sa solidité et de sa valeur comme nouveau fondement qui a son tour générera ses propres transgressions. Sauf que cela demandait des générations tandis qu’actuellement les moyens de communications modernes font circuler les savoirs, les idées, les cultures, les philosophies, les peurs, les dogmes,  en même pas 50 ans des milliards d’informations sont disponibles et cela va  tellement vite que de véritable fracture se sont édifiés.

Sociale, intellectuelle, et culturelle l’interdépendance de chacune rend difficile une analyse sociologique et rend absurde la volonté de certains d’expliquer les événements qu’elles génèrent par  la désignation d’un responsable. C’est ce que nous faisons en permanence au travers de boucs émissaires et polémiques en tout genre, cela en est même un signe de la gravité de l’ignorance générale.

 

Ainsi cette affaire des caricatures de Mahomet, n’est qu’une exploitation voire une instrumentalisation d’une vidéo pour faire s’agiter les mouvements fondamentalistes en s’attirant la sympathie des pratiquants musulmans et de tous les religieux qui y voient un acte blasphématoire, et pour le moins irrespectueux des croyances d’autrui.

Comme un seul homme tous se sont jetés dessus et on répondu à la provocation en causant les morts que l’on sait. Une réponse d’une telle violence démontre pour le moins que l’ensemble des événements qui agitent les pays musulmans  sont entrain d’être redirigés via cette affaire de caricature pour renforcer les rangs des fondamentalistes.

J’ai eu l’occasion d’écrire que la victoire de al Quaida a été d’obliger les pays occidentaux à se « muret » et presque se transformer en dictature sécuritaire, cette affaire ne va que renforcer ce mouvement et développer des peurs paranoïaques et conforter ceux qui ne pensent qu’en découdre avec l’islam.

 

Nous voilà donc devant une perspective de nature explosive, non d’une guerre, peut être déclenché par Israël s’ils interviennent en Iran, mais « implosive » par des conflits communautaristes entre citoyens.

 

Nous aurions tord de penser qu’il s’agit seulement d’un problème de caricature, cette caricature n’est que la braise que l’on enflamme pour engendrer un incendie dont nous sommes nous même les incendiaires par le traitement de cet événement où tous les acteurs qui interviennent surenchérissent  dans le droit fil de ce qu’est devenu notre informations et nos débats, de l’instrumentalisations émotionnelles et de la polémique, nous allons donc vers le but recherché par ceux qui ont instrumentalisé cette vidéo.

 

Avons-nous le droit d’insulter les croyants, non, ont-ils le droit de nous imposer leur croyance pas plus. Pourtant c’est ce qu’ils veulent faire quand ils demandent de ne pas se moquer de leur prophète. S’ il y a des seuils à apprécier dans la raillerie, il n’y a pas d’autres exclusives que celles fixés par la loi et les conventions sociales.

Alors Charlie ebdo à raison de défendre son droit d’expression tout comme ceux qui combattent le fondamentalisme religieux, sauf si cela conduit  en fait à être instrumentalisé et à renforcer par là ceux que l’on veut combattre, comme cela est entrain de se passer.

Rien ne né du hasard et l’occident n’est pas irréprochable dans les événements qui surgissent, tant par son passé colonialiste que par sa suprématie économique source de nombreux ressentiments dans le monde musulman

Voir les commentaires

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

Repost0

Publié le 8 Septembre 2012

 

Avec l’imposition électorale de 75% des richissimes nous sommes repartis pour un débat surfait qui ne va pas manquer de passionner tous ceux qui croient encore qu’il y a là une justice fiscale quelconque, alors que chacun au quotidien parce qu’il est taisant, consentant, participant, espérant, apporte par ses achats, son travail, ses passions son obole qui s’amasse à celles des autres  pour constituer le capital ou le revenu astronomique de certains citoyens qui n’arriverons pas à le dépenser dans une vie.

Et chacun de penser que taxer plus lourdement sera une justice fiscale, détromper vous, c’est encore vous qui régleraient l’adition par vos achats, votre travail, vos passions, car leur imposition sera inclus dans les services marchands, dans les emplois, et les billetteries de vos passions. Citez donc moi un citoyen que l’impôt ait ruiné ?

 

Il y a autour de ceux qui s’expatrient pour échapper à l’impôt seulement un débat moral éthique, citoyen qui relève de la conscience et non de l’économie. Il faut s’ôter de l’esprit que leurs contributions puissent apporter une solution au financement de l’état.

S’il l’on peut s’arrêter sur ce débat, je lui reproche d’occulter la question plus fondamentale des mécanismes qui conduisent à cet amassement pour certains citoyens  dont d’aucun connaitrons des fortunes diverses en perdant ou dilapidant leurs fortunes. Cela donnera lieu à une succession d’individus qui se remplaceront dans le concert des plus fortunés, et nous réentendrons les poncifs éculés des riches qui sont le moteur de l’économie.


Alors avec tous ceux qu’il y a de part le monde et qui croissent pourquoi sommes nous dans la difficulté, pourquoi y a-t-il encore tant de pauvres ?


Nous n’avons même plus la clarté d’esprit de nous poser des questions aussi simple. Chacun à la suite des médias et du débat politicien va se lancer dans des diatribes à n’en plus finir pour savoir si hollande trahit ou pas ses engagements, comme quand nous sommes enfants, ce qui est dit est dit.


Le problème n'est pas qu'il y ait des gens riches, mais que nous ayons une comptabilisation de notre activité sociale économique qui les "fabrique". Cela fait des millénaires que c'est élaboré au fils du temps le plan comptable d’aujourd’hui fait pour l’individu dominant et non pour la collectivité  ( d’où la stupidité de vouloir gérer l’état avec une comptabilisation comme l’entreprise). Il n'est que le corolaire du rapport dominant/dominé, et régulièrement nous devons imposer au dominant de partager. Lui répond qu'au nom de la normalité animalière (les lois naturelles) on doit le laisser faire (la loi du marché, la main invisible, l'axiome d'Adam Smith etc.). Or si nous somme capable de partager et d'être solidaire, c'est que nous avons là aussi un comportement animalier normal issus des lois naturelles. Dans le cas inverse la nature ne l'aurait pas retenu comme une option réalisable et nous n'en parlerions même pas. Nous ne sommes donc pas tenu par l'obligation de conserver une comptabilisation de la vie comme celle qui c'est élaboré au fils des siècles pour l’individu dominant qui a structuré son existence et celle des autres à la mesure de sa puissance.


Comprendre ceci pose la nécessiter de débattre d’idées et de s’interroger sur la condition humaine et les moteurs existentiels qui nous font agir dans un monde culturellement édifié sur des frustrations et une litanie d’erreurs et d’obscurantisme dont nous en sommes toujours des porteurs modernes.


Alors il serait peut-être temps d'avoir une évolution de notre capacité « d’intelligence » plutôt que de s'arque bouter sur le prétexte que nos rapports ne sont régies que par la domination de l'un sur l'autre, et de maintenir un dominant systémique (le plan comptable) dans l'espoir de faire un jour partie des dominants (des riches), ce serait long d'expliquer le rôle d'attracteur du processus,


Si la science a fait des progrès exponentiels, il n'en est pas de même de nos capacités de réflexions pour la majorité d'entre nous. L'ignorance est encore la valeur la plus répandu au monde y compris dans nos sociétés qui se croient plus intelligente et conservent des rapports sociaux archaïques, et passent leur temps à s'épuiser en de vaines discutions sur des symboles névrotiques, telle cette imposition à 75%. Elle n’avait qu’un intérêt électoral, elle était faite pour attirer l'ignorant ou ceux qui croient encore aux jolies histoires de contes d'enfants, car globalement à chaque élection nous avons droit à une infantilisation du débat politique.

C’est un moment où les plus ignorants traitent les plus "instruits et intelligents" de bons à rien, alors que ce sont eux qui se font abuser à cause de la fracture intellectuelle qui c'est installé dans notre société entre une partie du peuple et l'élite qui vit presque entre initiés. Relayé par une information médiocre où à se nourri de "merde l'on devient tous caca" (ne voyait pas en cela une insulte, l'image est malheureusement juste, car nous périssons tout doucement sous nos déchets et nous les ingurgitons).


L’absence de diversité médiatique ne nourri pas le débat d’idée politique sauf durant la courte période électorale, nous ne faisons plus de politique, seulement du commerce, et discutons à bâton rompu de la manière dont une comptabilisation de l’existence élaboré pour servir les dominants peut être équitable pour ceux dont ils retirent leur richesse en faisant commerce.

Autant demander au capitalisme d’être social, ce qui serait une attribution antinomique à sa destination. Pour s’en convaincre il suffit de lire un plan comptable, le bénéfice revient au  propriétaire, et celui qui contribue à sa formation par le travail dont il perçoit un salaire, est comptabilisé comme une charge.


Alors l'imposition à 75% qu'est que l'on sens fout, tout juste bonne à faire causer face à une situation stupide, que l'es médias ont répandu et relayé, de déclarations du candidat Hollande qu'il tiendrait ses promesses électorales, comme si dans cinq ans nous serions dans la même situation de l'élection du 15 juin. Comment peut-on encore ignorer aujourd'hui que les hommes atteignent des buts différents de ceux qu'ils se sont assignés, si non nous serions les maitres de la terre.

Donc s'enfermer  dans la logique d’un déterminisme électoral est assurément n'avoir rien compris à l'existence, il y a en l'espèce la nécessité de distinguer l'essentiel du futile, le déterminant du leurre, et en ce domaine nous avons faibli malgré un certain bon sens.


Aujourd’hui nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.  

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du «louage de service », je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.


Ainsi nous vivons encore sous l'égide de relation dominant/dominé, patron/salarié, sur la base d'une comptabilisation riches/pauvres. C'est donc au dominant systémique qui maintient cela qu'il faut s'atteler sans rêver d'un égalitarisme suicidaire. Vous voulez changer d’existence culturelle, changer donc le plan comptable et ne faites plus de votre existence une charge.

 

Voir les commentaires

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

Repost0

Publié le 6 Septembre 2012

Voila un sujet bien épineux et passionnant qui m’est en évidence que notre existence participe à ce que j’ai appelé un « déterminisme aléatoire ». Faire se juxtaposer deux mots qui s‘opposent choque notre logique linéaire, or notre logique linéaire est du déterminisme, et grâce à nos observations nous savons que ce déterminisme est aléatoire car il dépendra de ce que nous seront capable de comprendre et que nous tiendrons comme vérité pour les plus obscurantiste et une exactitude réfutable pour les plus avisés.

 

Pourtant l’un et l’autre retireront   de cette compréhension le moyen d’assurer leur existence pour rendre demain prévisible, moins stressant, plus assuré pour affronter un monde, une existence incertaine et dont le connu n’est que la compilation d’une mémorisation normalisé organisé pour satisfaire nos désirs qui eux sont en contact direct avec la totalité du monde environnemental dont nous ne décryptons que des fragments qui au fils des générations ont réorganisé notre perception et compréhension par l’agrandissement technologique de nos sens , nous permettant par l’intelligence d’entrer dans des mondes que nos sens percevaient en toute ignorance (le monde quantique).

 

Il devient une évidence que l’homme échoue devant toutes les tentatives de conserver demain comme hier, se pose donc à lui en permanence la nécessité d’avoir le discernement nécessaire pour trouver le juste à propos des situations, mais cela ne peut se faire dans des rapports erronés.

 

Or ce sont eux qui sont le fondement de notre société sédentaire, car nous devons apprendre à clore notre psychisme pour évacuer l’incertitude sous laquelle il succomberait durant son élaboration, mais ensuite il faut le libérer pour apprendre que demain est une inconnue dont nous ne pouvons disposer que de mots fondateurs et castrateurs issus du passé qui n’est plus pour imaginer un avenir qui sera forcément différent des mots qui vont le construire, même si nous devrions apprendre que ce que nous pensons (issus de nos perceptions émotionnelles de l’environnement) est en potentialité d’être, si non nous ne pourrions le penser, mais que nos pensés ne se réaliserons pas forcément à la lettre des mots qui l’ont formulé. Nous savons que tous ceux qui essaient de faire cela tombent dans l’intégrisme.

 

L’incertitude est donc la seule terre à conquérir et pour cela il faut être assuré pour ne pas si lancer avec la peur du lendemain. Ce qui nous entraine dans la recherche de seuils  incitatifs à la créativité dont forcément à chaque extrémité il y aura des excès qui seront autant de sources d’erreurs imposant le choix de voies ou jalons à planter.

Ainsi poser un projet pour faire face à l'incertitude, c'est reconnaitre que sans elle nous serions dans le déterminisme le plus absolu donc une non existence humaine.

Voir les commentaires

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

Repost0