Publié le 26 Octobre 2012

Elle l’est a tel point que dans le jugement  d’Aquila c’est l’incertitude que l’on punit, ce qui relève du délire, faut-il en conclure comme dans mon dernier article que la peur de mourir nous paralyse ou qu’éduqué à punir nous reproduisons ce principe comme d’autres avalent un médicament quand ils ont mal.

l.'occident vie sur sa culture judéo-chrétienne, avec tous les mimétismes que nous avons encodé et dont l'irrespect peut suivant les circonstances entrainer la mort et des souffrances.

Il faut bien comprendre que dans mon propos ignorance, ne signifie pas sot, mais bien tout ce que l'on n'a pas appris et tous ce que l’on n’a pas compris. Ainsi quand je parle de l'obscurantisme qui nous accompagne, cela ne signifie pas que nous sommes inintelligents, mais que la relation de nos actes ou décisions sont inappropriés à une situation, car conduite par la certitude ou la vérité absolue.

Toute la période scolastique a vue des hommes, instruits et autant intelligents sinon plus que nous, défendre des idées et convictions erronées auxquelles ils s'attachaient avec certitude comme élément indispensable à leur existence et à la codification de celle des autres.

La punition c'est donc vite démontrée un moyen rapide de persuasion pour se soumettre et inculquer aux enfants l'éducation sociétale.

Aujourd'hui nous savons que par le mimétisme nous reproduisons les schémas qui ont formaté notre psychisme et qu'ils constituent des blocages, de telle manière que nous imposons la punition comme conséquence logique  de toutes erreurs, comme une évidence et une vérité anthropologique.

Ce faisant regardant le monde de manière anthropomorphiques, nous ne pouvons que toujours trouver une justification à la punition et en faire la planète une détentrice dans ses soubresauts et transformations. (Il a glissé sur le glacier la montagne ne pardonne pas elle l'a tué).

Cela nous entraine vers la judiciarisassions de la société, où les hommes face à leurs souffrances recherchent dans les instances judiciaires non plus la résolution d'un conflit ou d'une transgression mais la reconnaissance d'un statut de victime dont obligatoirement il sera désigné un responsable et l'ouverture d'une compensation

Insensiblement nous voyons le besoin déiste d'un monde laïc rechercher l'instance suprême qui juge en son âme et conscience loin de la rigueur des faits qu'il réclame à ceux qu'elle condamne.

Nous sommes là devant un schéma séculaire qui a présidé au développement de tous les obscurantismes.

Nous avons attendu de la science qu'elle se projette dans l'avenir et nous lui demandons en bon humain superstitieux d'être un devin comme les mages, tous ceux qui lisaient le vol des oiseaux, les viscères de quelque animal ou ceux qui consultent les astres, les cartomanciennes et tous les artifices qui nous consolent d'être fragiles.

Ce jugement me semble l'équivalent de l'attitude des despotes d'antan qui coupaient la tête à leur mages quand ils se trompaient dans leurs prédictions. Loin de représenter une erreur de jugement, cette décision est vraiment la marque d'un obscurantisme qui atteint ceux dont les hommes attendent autre chose que la justice positive et qui à force de représenter le dernier maillon crédible dans un monde en profond bouleversement, s'imagine en juge suprême devant punir l'homme de n'être qu'un ignorant qui s'instruit, et dont. L’insuffisance serait de ne pas être infaillible.

Faut-il y voir une relation qu'un tel jugement ait lieu en Italie ou juste une conjonction de circonstances .Si je me réfère aux procès du drame de Toulouse où envers tous les faits des parties civiles voulaient la condamnation de Total, non pour sa responsabilité directe, mais pour ce qu'elle n'a pas pu éviter, même s'il est reconnu qu'elle en était ignorante, nous sommes devant une dérive émotionnelle ou le système punitif est l'antidote des peurs et souffrances.

 

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Publié le 26 Octobre 2012

 

 

Le 31 mars 2009, des experts italiens des tremblements de terre se réunissent à L’Aquila. Des secousses répétées inquiètent les habitants. Les sismographes donne des séquences de faible magnitude ils en concluent qu’elles ne sont pas annonciatrices d’événement de plus grande envergure. Une semaine plus tard, hélas, un tremblement de terre de magnitude 6,2 détruit le centre-ville de L’Aquila. Le 22 octobre 2012, les sept experts ont été condamnés à six ans de prison ferme pour homicide par imprudence pour les plus de 300 morts qu’a fait le séisme. Ce jugement est historique en venant sanctionner des experts qui se sont trompés dans leurs prévisions, on n’avait jamais vu ça. Ce jugement pose un problème de la croyance en la prédominance de homme sur la nature, un retour vers la mégalomanie.

Le besoin de sécurisation a toujours accompagné l’humain, c’est faire face à l’incertitude le l’existence devant l’incompréhension de certains événements et l’appréciation des risques qu’emporte de vivre lorsque l’on acquiert la conscience de la mort.

Rien de bien nouveau, sauf que l’on a parfois l’impression que notre société découvre qu’elle mourra. Cela n’emporte pas de se protéger pour prolonger son existence, mais suggère de devoir non seulement apprécier les faits reconnus dangereux mais de remonter jusqu'à leurs causalités.

C’est cela que nous faisons partiellement suivant les risques ciblés et pour ce faire nous avons développé tout un arsenal de sciences analytiques des phénomènes grâce aux développements technologiques.

Or la technologie est le résultat de la réflexion humaine et ne peut de ce seul fait détenir un quelconque absolue. Ces interprétations doivent être appréciées avec un taux d’incertitudes ou d’erreurs que l’expérience de celles passées nous permet toujours de limiter tant que faire ce peu.

Ce que je décris en quelques lignes est une constante comportementale humaine de toutes les époques, c’est une invariance d’échelle qui varie seulement dans ses objets. Cela se comprend d’autant plus facilement que nous savons que notre cerveau qui traduit toutes nos émotions n’a pas évolué, c’est seulement que nous connaissons mieux son fonctionnement et nous réajustons nos raisonnements à la mesure des savoirs que nous apprenons.

C’est ainsi que nous pouvons observer qu’historiquement nous avons glissé du droit des us et coutume vers un  droit divin avec ses ordalies et aujourd’hui un droit dit positif qui n’a pas effacé des comportements conventionnels issus des deux précédents.

Il y a donc une évolution technique et non psychique et nous nous retrouvons avec une nuance étroite entre être rassuré et être assuré. Ne pas la saisir c’est a coup sur tomber dans l’obscurantisme généré par la recherche de l’infaillibilité. Nous ne pouvons pas dire que sur ce sujet nous soyons ignorants, pourtant l’obscurantisme est le compagnon de notre existence.

Aujourd’hui encore certains prient, croisent les doigts, invoquent des axiomes tel, jamais deux sans trois, il n’y a pas de fumée sans feux, autant d’éléments qui démontrent la fracture intellectuelle entre le monde de la science, et celui de la superstition qui viens combler l’ignorance.

Nous avons donc une évolution vers l’humanisme qui s’accompagne d’une recherche d’absolue en se voulant rassurée sur tout, sachant donc avec certitude ce que sera demain. Or cela porte un non c’est le déterminisme et tout aujourd’hui tend vers cela, encouragé par un savoir technologique producteurs de biens et d’espérances d’infaillibilités.

Pour en arriver à cela nous avons fait une répartition des tâches par la sélection de l’enseignement et développé des spécialités pour s’assurer de disposer d’un maximum de chance de disposer de la bonne réponse. Sauf que tous les spécialistes de quelques disciplines que ce soit ne peuvent pas nous assurer que nous ne mourrons pas, c’est pourtant cela que nous leur demandons et que de tous les temps les hommes ont demandé à leurs semblables ou à des dieux religieux ou païens.

Être assuré demande donc d’accepter la dangerosité de l’existence, non comme une fatalité mais comme le déroulement de nos propres actes qui se situent sur une planète que nous modifions et sur laquelle nous nous installons avec toutes nos constructions et créations physiques (les biens) ou psychique (les idéaux) qui sont toutes des facteurs de risques potentiels par la distorsions de leurs usages (les bruits pour les scientifiques) qui se produira inévitablement car ce sont d’eux que surgira notre futur. L’inverse signifierait la stabilité, ce que dément toute l’histoire humaine.

Devant les risques l’homme à développé l’usage de la punition avec de bonnes ou mauvaises raisons, preuve s’il en était d’une impuissance pour un être qui voudrait tout maitriser est être rassuré.

Nous avons donc vu se développer ces derniers 50 ans l’offre de certitude sur la base des capacités technologiques et des performances de nos machines intelligentes, nous avons vendu l’hédonisme et proposons presque la vie éternelle, tient comme nos ancêtres qui la recherchaient dans leurs dieux.

Cette recherche naturelle est un risque majeur pour notre humanité, si l’humanisme dont nous faisons preuve pour essayer de remonter aux sources de nos maux et s’assurer d’en limiter aux maximum les incidences faute de pouvoir se rassurer qu’ils disparaîtront à tout jamais, (car soit la planète ou nous les générons), devient la recherche de l’homme parfait (inutile de commenter).

Comme il ne peut exister, nous le concevrons à la mesure de notre obscurantisme actuel qui pense que la science lui en donne les moyens pour répondre au différentiel que génère la fracture intellectuel actuelle, entre ceux qui regardent le monde avec leurs seuls sens et ceux qui se servent des multiplicateurs technologiques pour regarder un monde infiniment grand ou infiniment petit. 

 D'autre part, à vouloir entrer dans « l’infaibilité » pour se rassurer, avec l’aide de la technologie en répondant au souci d’éliminer radicalement la dangerosité qui accompagne toute existence, nous allons construire un monde déshumanisé. Nous sommes entrés dans  cette perspective et nous y ajustons notre droit positif, qui passe ainsi d’un droit factuel vers un droit superstitieux.

La dangerosité est une appréciation individuelle et suggestive chacun de nous en avons une mesure, il se comprend facilement que nous n’allons pas pouvoir disposer d’un droit qui puni toutes les actions que chacun trouve dangereuses. C’est pourtant ce qu’il est demandé à la justice et aux politiques, il suffit d’écouter dans toutes les discutions, les médias et les discours politiciens qui l’instrumentalise.

L’humanisme juridique auquel nous avons ouvert la voie ne peut s’affranchir de la "factualité", ni lui, ni un autre, ils seront donc toujours imparfait, et si nos spécialistes doivent répondre de l’aptitude à exercer leurs disciplines, ils ne peuvent être puni pour le seul besoin d’hommes qui veulent être rassuré.

S’il est normal de se tourner vers ceux que nous instruisons pour qu’ils sachent et découvrent, il faut savoir que tout ce que nous concevons trouve un point ou tout s’effondre. Cette incertitude et le moteur du progrès et de l’évolution et a un prix en vie humaine, le réduire est un objectif, et n’est que cela. IL devient assez fou qu’un tribunal punissent des scientifiques parce qu’ils ont rassuré une population, il est fou également de voir les populations rendre responsable les politiques de faits naturels qui dépassent leurs capacités à agir, nous en avons vécu maints exemples, il est inadmissible que les hommes n’aient pas conscience d’être des acteurs agissants de tous les maux dont ils se plaignent.

Par contre il est normal qu’ils soient toujours à la recherche du Père et ont du mal à comprendre qu’ils ne trouvent qu’Eux

La peur séculière humaine est devenue un instrument de gestion des populations, il y a donc rien d’anormal de voir ce type de jugement se développer. L’évolution des seuils de risques acceptables à fortement diminuée, en même temps que note activité les accroît, ce différentiel demande du savoir et du discernement, or nous réclamons de la certitude, c'est-à-dire comme l’homme des premières sépultures, ne pas mourir. Et si nous punissons ceux qui par leur activité professionnelle prolongent notre existence parce qu’ils ne sont pas des dieux, nous ne tarderons pas à élever des bucher autres que les ceux médiatiques. La dangerosité génère la peur qui engendre l’intolérance

Ce fait est symptomatique de l’évolution de notre société de surveillance qui définit de plus en plus un droit de la dangerosité qui emporte de définir un ennemi et qui « s’obscurantise » malgré les découvertes scientifiques sur la cognition en se cherchant toujours un responsable, boucs émissaires à ses maux au-delà de ses seules responsabilités d’acteurs agissant.

 

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Publié le 23 Octobre 2012

 

 

 

J'ai eu l'occasion d'écrire que le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire était anti constitutionnel,or le conseil constitutionnel ayant statué après sa saisine par le chef de l'état, la déclaré ne nécessitant pas une révision constitutionnelle, dans la décision suivante : Décide, Article 1er.- Dans les conditions définies au considérant 21, 28 et 30, le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, signé le 2 mars 2012, ne comporte pas de clause contraire à la Constitution.
Article 2.- La présente décision sera notifiée au Président de la République et publiée au Journal officiel de la République française.

 

Pourtant à la lecture de ses motivations nous trouvons une analyse pertinente, c'est la suivante à la considération 21,

 

 

  1. Considérant que la Constitution fixe les prérogatives du Gouvernement et du Parlement dans l'élaboration et l'adoption des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale ; que le principe de l'annualité des lois de finances découle des articles 34 et 47 de la Constitution et s'applique dans le cadre de l'année civile ; qu'introduire directement des dispositions contraignantes et permanentes imposant le respect des règles relatives à l'équilibre des finances publiques exige la modification de ces dispositions constitutionnelles ; qu'en conséquence, si la France fait le choix de faire prendre effet aux règles énoncées au paragraphe 1 de l'article 3 au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, l'autorisation de ratifier le traité devra être précédée d'une révision de la Constitution ;

Deux parties de cet entendu méritent réflexion:

qu'introduire directement des dispositions contraignantes et permanentes imposant le respect des règles relatives à l'équilibre des finances publiques exige la modification de ces dispositions constitutionnelles

si la France fait le choix de faire prendre effet aux règles énoncées au paragraphe 1 de l'article 3 au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, l'autorisation de ratifier le traité devra être précédée d'une révision de la Constitution ;

j'avais expliqué que la loi des finances était une loi organique, voir mon article a ce sujet en modération,http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=123907, et quà ce titre le conseil constitutionnelle est saisi d'office. Il va falloir m'expliquer que tous les ans les parlementaires devant voter une loi des finances dans le cadre du contenu du traité qui impose une règle budgétaire permanente fixé par l'article III paragraphe 1 et 2 du traité, que l'on peut en soutenir que l'annualité du vote de la loi des finances devant se soumettre tous les ans à la vérification de son adéquations avec les règles du traité ne constitue pas une mesure contraignante et permanente.

 

Alors il va donc falloir déterminer quand et au nombre de combien de votes de lois des finances la surveillance du respect de ces règles deviendra une contrainte et une permanence,

 

Ainsi comme j'ai eu l'occasion de l'écrire ce traité n'est pas acquis, d'autant plus qu'il ne faut pas oublier qu'en droit l'on ne peut voter une loi pour échapper à une autre et considérer que l’annualité du vote de la loi des finances ne constitue pas une permanence de vote, c'est se moquer du monde quand la constitution en fixe les modalités, ou alors il faut en conclure que le fait de voter tous les ans une loi des finances dispense d’appliquer le traité, dans ce cas pourquoi faire un traité.

 

in finé cela signifie les modalités du vote du budget n'est pas remise en question, seule la structuration du budget devra se conformer au traité et cela n'est pas anti constitutionnel à moins que cela devienne une contrainte permanente qui limite la liberté des législateurs pour fixer les modalités de la structure du budget suivant la volonté du peuple qu'ils représentent.

 

Le paragraphe 2 de l'article III du traité dit:

2. Les règles énoncées au paragraphe 1 prennent effet dans le droit national des parties contractantes au plus tard un an après l'entrée en vigueur du présent traité, au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles, ou dont le plein respect et la stricte observance tout au long des processus budgétaires nationaux sont garantis de quelque autre façon. Les parties contractantes mettent en place, au niveau national, le mécanisme de correction visé au paragraphe 1, point e), sur la base de principes communs proposés par la Commission européenne et concernant en particulier la nature, l'ampleur et le calendrier des mesures correctives à mettre en oeuvre, y compris en cas de circonstances exceptionnelles, ainsi que le rôle et l'indépendance des institutions chargées, au niveau national, de vérifier le respect des règles énoncées au paragraphe 1. Ce mécanisme de correction

respecte pleinement les prérogatives des parlements nationaux.

 

Les règles énoncées au paragraphe 1 prennent effet dans le droit national des parties contractantes au plus tard un an après l'entrée en vigueur du présent traité, au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles, ou dont le plein respect et la stricte observance tout au long des processus budgétaires nationaux sont garantis de quelque autre façon.

Il me semble important, même si je comprends que le traité doit tenir compte des 25 partenaires que :de quelque autre façon, est une latitude ouverte que semble avoir choisit notre gouvernement, et il va donc falloir qu'il s'en explique, comment il va faire pour intégrer une mesure contraignante et permanente dans une loi organique sans modifier la constitution

Dans notre constitution les processus budgétaires ne sont pas établie de quelques façons que ce soit, et l'on ne peut faire une loi normale qui invaliderait ou s'imposerait à la loi organique.

 

Le traité est clair, il dit que dans l'article III que le paragraphe 1 s'impose, et dans le 2 libre aux états de choisir le moyen de le faire, et avec cela le conseil constitutionnel trouve le moyen de dire que ce n'est pas anti constitutionnel si les parlementaire choisissent une voie budgétaire ou ils ne seraient pas obligé d'appliquer de manière systématique comme le demande le traité, les règles budgétaires énoncées au paragraphe 1 de l'article III.

 

Nous savons pourquoi se joue ce jeu de passe passe, une modification de la constitution pour intégrer ce traité lèverait une « révolution » tant la majorité des français ne croient plus à l'Europe,

Libre au président de s'enfoncer avec ce traité qu'il choisit de faire passer maintenant en espérant que d'ici les prochaine élection ils auront oublié, libre lui d'imaginer que les citoyen n'ont pas compris que ce traité est une abdication face au marché qui menaçait l'euro, et que cela se fera au prix d'une austérité requalifié effort après une prière des communicants. Je crois qu'il se trompe, et a trompé son auditoire, qui traduisait de ses déclarations qu'il était opposé à ce traité et beaucoup ne voulait pas l'entendre quand il disait qu'il fallait des règles, signifiant qu'il était favorable à la « règle d'or », il n'a pas levé se malentendu se contentant de développer sa négociation avec un projet d'investissement européen.

 

Les députés ont voté la loi de ratification, il vont devoir en tenir compte pour l'élaboration de la loi organique des finances, comment vont-ils faire pour démontrer qu'appliquer les règles du traité n'est pas une contrainte et une permanence???

 

Il est vrai que le ministère de l'intérieur est plus passionnant tous les jours il nous informe d'une histoire palpitante. J'avais en son temps écrit que Sarkozy vivait politiquement sur la pulsion de mort, c'est parce que je ne connaissais pas Valls. C'est ainsi que pour quelques kilos de cannabis « diversifs » en moins l'on va fumer à faire trop d'effort en plus,

Il y a des victoires qui passe inaperçu, ce traité est la victoire des marché sur les états. L'on peut déclarer comme Sarkozy la fait et hollande aussi plus clairement que la finance est son « ennemie », mais les actes sont là et le traité en est un,

C'est la même chose qu'avec le terrorisme, la victoire des affiliations Benlandinstes est pas tant d'avoir fait des milliers de morts, mais d'avoir obligé le pays occidentaux à vivre dans la peur et dans la surveillance de leurs citoyens comme le faisaient les Vopo et autres dans les dictatures.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Octobre 2012

 

L’histoire appartient aux hommes, mais ce ne sont que certains d'entre eux qui l'écrivent, et depuis le 19e siècle c'est développé lentement «l'histoire scientifique» qui s'attache à relater avec objectivité les faits dont les historiens ont connaissances pour la mettre à disposition des hommes afin qu'ils se trouvent des repères pour forger leur avenir.

Or depuis l'écroulement de «l'idéal communiste», s'est développé la pensée unique néo-libérale qui impose sont dictat et ne nourrit plus le débat d'idées en ayant vite épuisé le facteur d'espérance qu'elle offrait, dans son opposition au bloc communiste... C'est comme si nous étions entrés dans une nasse d'où ne se perçoit aucune sortie, alors nous tournons sur nous-mêmes, nous finissons par ne plus avoir confiance en ceux qui nous promettent une sortie qu'eux-mêmes ignorent ou pour laquelle ils n'ont qu'une idée erronée. Alors nous cherchons des sujets qui nous motivent, car pour agir nous avons besoin de motivations, et dans ces conditions nous avons vu trois thèmes se développer.

Le «sécuritarisme», le «sportisme» et la «victimisation», chacun d'eux ayant un sens et une finalité nécessaire sont devenus des «quasi-idéologies» en remplacement de la pauvreté du débat politique qui n’est plus qu’un ramassis des comportements les moins vertueux de certains d’entre eux, que l’effet loupe médiatique fait rejaillir sur l’ensemble, dont nous avons entendu les propositions de moralisation durant la campagne, comme s’il était impossible à chacun d’entre nous de comprendre que dans toute organisation il y a des acteurs qui contreviennent aux droits et principes, mais si c’étaient tous, nos organisations ne fonctionneraient pas.

Dans cette ambiance qui est entretenue médiatiquement parce qu'elle nourrit l’information, il va de soi que des rancœurs voient le jour, que chacun se positionne comme un Monsieur Propre qui lave même à l’intérieur des nœuds, et il est bien évidant que l’histoire devient un fournisseur privilégié pour ceux qui s’opposent, faute d’avoir une espérance lisible pour l’avenir. Les lois mémorielles et cette idée saugrenue d’excuse au peuple algérien sont des caches misères d’un mal plus profond d’un monde sans espérance.

Chaque nation doit assumer son histoire, et personne n’a d’excuse à faire à personne, l’on ne revisite pas l’histoire à l’aune des valeurs d’aujourd’hui. Ceux qui ont conquis l’Amérique se pensaient des civilisateurs, vous n’allez pas leur demander aujourd’hui de reconnaitre qu’ils étaient des génocidaires, ils sont tous morts. L’occident colonisateur voulaient apporter la paix et la prospérité au monde, vous n’allez pas leur dire qu’ils n'étaient que des obscurantistes assoiffés de puissance, il en était de même pour l’Islam conquérant.

Quels sont ceux d’aujourd’hui qui sont habilités à mettre sur la balance de l’histoire les bonnes ou mauvaises actions. Comme si notre aujourd’hui aurait pu exister sans toutes deux. Personne n’a donc à s’excuser du déroulement de l’existence, mais à l’assumer. Ce serait un peu long de vous expliquer que nous n’en sommes même pas responsable car nous ne serons jamais des dieux, c’est bien pour cela que l’assumer c’est déjà pas mal.

Pour autant les actes répréhensibles  commis au nom de la gouvernance doivent mettre en cause ceux qui les ont élaboré, conduit et exécuté et non pas le peuple, même s’il en est complice par soutient, veulerie ou soumission, sinon il faut appeler la planète prison.

De plus au nom de quoi et de qui un président peut-il engager ainsi la pensé de la France, comme l’avait fait Chirac avec la collaboration. Je n’ai ni collaboré ni massacré et je n’ai à m’excuser de rien, mais j’assume en tant que citoyen français l’histoire bonne ou mauvaise de ceux qui m’ont précédé, et çà s’arrête là, et nos présidents qui gouvernent au nom du peuple et pour le peuple, ne sont pas des monarques.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 16 Octobre 2012

 

Nous savons, et il est nécessaire de le savoir pour se poser un certain nombre de questionnements que nous sommes des êtres psychiques, et que le cerveau traduit toutes nos perceptions sensorielles et que les mots qui désignent les choses en sont parties intégrantes comme « verbe » fondateurs qui développent des réponses et enchaînent des actes.

Les progrès de la cognition au-delà des soins qu’ils apportent par la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse ont engendré d’incroyables techniques de la manipulation de nos émotions qui  structurent notre pensé et bloque la malléabilité du cerveau qui est apte à s’ouvrir à toute chose de son environnement pour s’adapter et survivre.

Nous savons que le passé n’est que l’ensemble des souvenirs emmagasinés pour répondre à l’instant T que nous ne saisissons pas et qui est la seule réalité, alors que le futur est un attracteur de l’action guidé par les désirs engendrés par l’environnement et codifié par les langages qu’ils soient grammatical ou mathématique.

C’est sur l’incidence de  ce langage mathématique que va porter mon propos, sachant qu’il n’est comme je l’ai expliqué que la traduction d’émotions structurant leur environnement vers des désirs futurs. J’ai bien sur en quatre paragraphes réduit une activité de recherche de nous même qui occupe sans cesse notre existence et dont les savoirs d’aujourd’hui ne sont pas un aboutissement.

Voilà en quelques mots ce que nous devrions savoirs et comprendre pour occuper toute notre place d’adulte dans la modernité qui découle de notre apprentissage que nous avons structuré en un ensemble de sciences spécifiques exigeant leur transversalité pour répondre à nos désirs faute de devenir dans leur spécificité, certes des connaissances précises et nécessaire   (la spécialisation), mais partiales, dogmatiques, fondamentalistes, frisant l’absolue destructeur, si elles deviennent une finalité, au lieu d’être des moyens perfectibles pour atteindre des buts « civisationnels » qui améliorent l’existence humaine et aboutissent à une complétude entre nos désirs et la planète dont nous retirons les raisons de notre existence en partage avec toutes les vies biologiques qui s’y développent.


Avec l’ère de l’industrialisation nous sommes entrée dans une organisation structurelle systémique qui repose sur une rationalisation de l'économie et des comportements pour les rendre aliéner à la dépendance d'une comptabilisation de l'existence sur la base de la ventilation d'un plan comptable qui constitue le "dominant systémique" de référence auquel tout le monde se conforme, y compris les pays communistes, et qui est la résultante d'une longue quantification et qualification de nos relations humaines toujours commandées par la biologie naturelle qui détermine un rapport de dominant à dominé.


C'est ainsi que nous avons évolué, de l'économie de pillage vers une économie sédentaire délimitant les rapports de travail au travers des répartissions de tâches qui développent les stratifications sociales et leur regroupement par classe sociale sur la base de la servitude et de la possession.

Nous avons eu au fil des siècles, ceux qui pensaient être né pour servir les dieux restés la haut comme les mésopotamiens, ceux qui pensaient être bien né et les autres né pour travailler, comme du temps des grecs et romains, puis avec le christianisme c'est développé le servage qui glisse avec le développement de l’écriture, de l’instruction et de l’industrialisation vers la servitude volontaire qu’engendrera la révolution résultante de l’époque des lumières que finalisera les droits de l’homme en 1789 et le louage de sa force de travail, le salariat, en 1804.

Au 21e siècle ce sont encore ces rapports qui guident nos destinés et si les droits de l’homme affichent la liberté individuelle, le code civil entérine la situation d’inégalité économique  en définissant le salariat, ceux qui pour vivre ne peuvent que se louer à d’autres.

Sans recul historique difficile de concevoir que notre existence ne c’est amélioré que dans ses conditions matérielles, dont l’élément moteur a été la démocratisation de l’écriture et du savoir qui devenait accessible à tous, grâce à l’imprimerie.

C'est donc ce rapport de dominant à dominé au fil des siècles que nous perpétuons qui c'est structuré pour quantifier la production de biens et de services en passent de l’activité agricole et artisanale à celle industrielle.

Chacun conviendra je l’espère que ce ne sont pas les ignorants qu’ils soient esclaves (pas l’esclavage africain) serfs, ou salariés qui ont élaboré les livres de comptes fait pour comptabiliser les gains des possédants, qu'ils soit grecs romains chrétiens et tant d'autres puisque nous sommes toujours sur la base d'un rapport grégaire dominant dominé, dont nous ne développons que des paradigmes.

Petit à petit les différents plans des comptes, variables suivant les états, se formalisent pour définir un plan comptable, comme en Europe de puis 1999.

Mais sa finalité quelle qu’en soit sa ventilation des comptes est faites à l’avantage des possédants pour favoriser l'accroissement d'un capital financier, qui permet de disposer de capitaux nécessaires pour entreprendre à nouveau et qui donne le pouvoir à ceux qui en disposent sans partage.

Or tous nos actes quasiment nécessitent une consommation, même quand nous voulons offrir un cadeau pour dire je t’aime et séduire. Ainsi sans nous en rendre compte, toute notre existence est quasiment comptabilisé, et c’est lui qui à contrario de la liberté affiché par les droits de l’homme, va influencer nos actes économiques et ceux de notre vie courante.

C’est lui qui va dire si se soigner est un gain ou une charge, si apprendre est un investissement ou un coût etc. suivant si vous êtes du côté des dominants ou des dominés.

Si le savoir c’est démocratisé par la force de la loi, les salariés et les adultes n’en sont pas des « consommateurs » quand l’autonomie économique leur offre la jouissance d’une société hédoniste. Pourtant au 21e siècle qui ne s’instruit pas régresse, car nous ne pouvons plus comprendre la complexité de notre monde, en sortant de chez nous et encore moins avec nos médias actuels.

C’est en cela que les citoyens se sont laissés déposséder du pouvoir d’émettre de la monnaie par la banque centrale qu’elle soit nationale ou Européenne, qui plus est l’obligation de déposer leurs épargnes et leurs revenus met à disposition des banques leurs argents en échange des intérêts qu’ils financeront de toutes les façons (processus de dupes) en plus de consolider les résultats des dites banques.

En quelques sorte les citoyens fabriquent la richesse et sont écartés de sa destination, que ce soit en tant qu’état citoyen ou citoyen individuel, le seul maitre d’œuvre qui va en déterminer la destination est le Plan Comptable, en fonction de certains ratios, pour ceux qui connaissent.

L’obligation des dépôts des revenus du travail ou des salariés sert des intérêts dont ces derniers n'ont plus la maitrise, de telle sorte que leurs dépôts dans la situation d'aujourd'hui se retournent contre eux, car ils participent à l’élaboration des difficultés dont ils se plaignent et n'ont pas droit aux décisions.
Nous en sommes arrivés à cette situation pernicieuse où toute la monnaie sous toutes ses formes qu'il a été imposé de redistribuer par des conflits sous forme de salaires depuis 1804, par la comptabilisation qui est la notre, retourne chez les possédants, qui imposent de fait le conflit pour pouvoir en reverser une fraction (abstraction faite du Fordisme) et refuse ce conflit comme résultante de la loi du marché.


Sur cette base toutes les décisions économiques doivent concourir à la finalité d'une rentabilisation de la production conforme aux ventilations du plan comptable sous peine de disparaitre pour cause de faillite.

 Mais il faut comprendre aussi pourquoi nous en sommes arrivé là, et pour quoi aujourd'hui nous transformons tous nos états en Entreprise par le même principe d'adoption de réglés comptables. L'Europe est devenu cette Europe entrepreneuriale en faisant sienne la gestion capitaliste (pouvait-il en être autrement), nos politiciens sont devenus des managers, et ce n'est pas ce traité qui va nous en sortir.
Ce n'est bien sur pas l'entreprise en soit qui est en cause, car c'est un outil de production formidable, mais son organisation qui est une structure totalitaire malgré une certaine forme de "démocratisation", l'on peut donc aisément comprendre que calquant la gestion de l'Europe et de nos états sur son modèle nous en arriverons à une dictature démocratique car nous élirons notre tyran.


Peut-il en être autrement, bien sur !!

 Il n'y a aucune vérité sur cette terre, seulement des fondamentalistes ou des dogmatiques comme nous disons quand nous parlons d'économie, bien que cela procède des mêmes mécanismes cérébraux bloqués.
Nous avons organisé l'économie de pillage en une économie capitaliste qui a transféré le contrôle de l'existence humaine à un dominant systémique qui est le Plan Comptable (parmi d'autres), rien ne nous empêche de convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.

L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides, (La Boétie) mais le reconnaître ne le rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du  «louage de service » je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.

Ceci est accessible à notre cerveau si la relation humaine et la complétude devienne la position dominante, de fait se développera une comptabilisation en ce sens. Il y a des actes économiques qui vont en ce sens l’économie durable, l’économie de dons, l’économie de décroissances (pas de pauvreté comme les sots le racontent), l’économie équitable, mais il faut comprendre une chose, si vous traduisaient tous ces types d’économies naissantes sur la base de la comptabilisation capitaliste qu’est le plan comptable, alors tous s’écroulerons les unes après les autres

 

Cela naturellement nécessite une approche plus éducative où entreprendre avec les autres.

Si l'évolution du monde (dieu pour les croyants) a imposé le développement des savoirs, ce n'est pas le fruit du hasard  ni le fruit de notre volonté (un peu long à expliquer), et se placer dans cette perspective nécessitera d'apprendre tout au long de l'existence.

Ceci  imposera de créer des universités pour adultes, et contraindra à les rémunérer pour apprendre, car le travail productif se raréfiera, et celui de notre intelligence explosera et viendra en complément indispensable à notre activité productrice. Naturellement je ne parle pas de formation professionnelle, mais d’enseignement universitaire,

Je sais nous n'en somme pas là, mais si nous n'allons pas vers cela, même très « inégalitairement », en laissant croître la fracture intellectuel dont les propos de Copé en sont une patente démonstration, le « dominant systémique » de demain sera la machine intelligente comme nous le voyons déjà avec le marché financier.

C'est sa rationalité qui imposera ses choix, comme le fait aujourd'hui le plan comptable. D'évidence des individus se placerons sur cette voie, pas pour soumettre les autres, car seul leur ignorance les en convaincra d’être des maitres, comme aujourd’hui le pensent certains ou que nous les regardons comme tels, car il faut comprendre que même si nous pouvons les nommer en tant que sujets actifs, ils ne sont que des individus cooptés par les « dominants systémiques mécanistes » que nous avons développé, générés par notre biologie organique, et qui rejettent pour incapacité ceux qui ne se conforment pas à leur doxa,

Nous avons construit une Europe comptable qui s’invite dans notre constitution a cause de l’aveuglement d’un président qui se croit socialiste. Il est bien évident qu’étant une Europe « capitaliste » en gérant  sur la base du plan comptable tout ce qui peut de prés ou de loin ressembler à du socialisme a été rejeté, c’est une des raisons pour laquelle le PS n’est plus socialiste quoi qu’ils en pensent. En accédant à la gestion de l’état en 1981 tout ce qui était d’essence socialiste à été rejeté par le système, ce n’est pas une question de trahisons comme certains le traduisent émotionnellement.

Et si demain Mélenchon arrivait au pourvoir il en serait de même. De la sorte notre président s’inscrivant dans la ligne que lui fixe « le dominant systémique mécaniste », ne peut que suivre ou être rejeté. C’est ce même dominant qui l’a fait élire, car il a lobotomisé la pensé de la majorité des français (pensé unique), qui sauf révolution et encore, n’élirons que les modèles qu’ils ont dans leurs cerveaux bloqués, c’est pour cela que depuis plus de trente ans ce sont les mêmes qui se succèdent.

Changer cela n’est pas facile car ce sont nos actes de tous les jours qu’il faut comptabiliser différemment et ce n’est pas la raisons qui prime, mais nos émotions au seuil de notre porte alors que les dominants systémiques organisent le monde, car ils utilisent des machines  dans lesquelles l’humain n’est plus un sujet mais une quantité.

Je crois à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les «requalifier » sous son auspice, inventer d’autres mots. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir, et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail ; surtout parce que le Savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle, et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela nous offre d’y appartenir.

 

Bien, j'ai essayé d'être bref, en clair il n'y a jamais de retour en arrière, la lobotomisation de la pensé à fait son œuvre, sinon comment concevoir que les citoyens votent pour ceux qui se montrent incapables de solutionner les problèmes qu'ils soulèvent, et nous pouvons élaborer un 6e ou 100ième république si le maitre des comptes est toujours le mêmes nous aurons toujours les mêmes managers indépendamment de leur noms, heureux de nous gausser et raconter les histoires de leurs premières dame pur toute évolution.

 

 

 

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Publié le 7 Octobre 2012

Le traité budgétaire européen fut un engagement du candidat Hollande, il tourne en eau de boudin pour  ceux qui ont voté hollande en imaginant que lorsqu’il affirmer la nécessité de disposer de règles budgétaires  ce serait autre  chose que de soumettre le parlement au dictat d’une commission de Bruxelles chargé de la surveillance des finances des états, auquel son prédécesseur avait donné son aval.

Son adresse ou sa duperie suivant si l’on est son ami ou son adversaire fut de faire croire qu’un plan général de relance économique permettrait de rendre l’adoption de ces règles budgétaires sans incidence sur la vie économique.

Qui peut croire que ses prédécesseurs étaient des sots et des incapables, et que lui réussirait là où tous les autres échouent depuis bientôt trente ans. Ce n’est pas par pessimisme que j’affirme cela c’est seulement parce que le plan de relance de l’investissement européen est du pipi de sansonnet face à l’ampleur du problème structurel généré par l’ouverture du marché et la circulation des capitaux et non de la crise. Les capitalistes en ont retirent puissance et profits et ne changeront pas leurs manières de commercer et d’exploiter la concurrence sociale pour si peu (120 milliard). Si l’avenir n’était pas aussi bouché il y aurait de quoi en rire, bouché n’on pas parce que nous n’avons pas la « capabilité » nécessaire mais parce que nous  faisons d’une comptabilisation de l’existence la règle.

C’est en cela que ce traité constitue un carcan qui finira par appauvrir la population européenne et enterrera définitivement le projet d’un état unis d’Europe.

Cela ne signifie pas que la situation d’endettement est mirifique mais elle correspond et est le résultat de choix politiques antérieurs, par ceux mêmes qui aujourd’hui veulent lutter contre ce à quoi ils ont concouru. L’endettement n’a fait que compenser l’inefficience de la théorie de tous gagnants avec l’Europe entrepreneuriale.

Durant la campagne chaque parti c’est prononcé sur ce sujet et le PS et l’UMP avec une frange de centriste sont favorables à ce traité. Ils vont échouer c’est cousu de fil blanc car ils ne remettent en cause aucune des structures qui nous ont conduite à cette situation. Ils ont même l’audace de compter sur elles pour nous sortir des difficultés qu’elles génèrent, et çà marche car les citoyens y croient et votent pour ces partis.

 Alors que reste t-il aux opposants, rien d’autre qu’un recours constitutionnel, car dans notre droit la constitution donne au parlement le pouvoir de légiférer des lois organiques et parmi elles, la loi des finances fixe les dépenses budgétaires et sont du pouvoir du parlement, article 34 de la constitution.

Le parlement à donc tout pouvoir et introduire un accord ou un traité international qui limite ses prérogatives demande une réforme de la constitution.

Nous allons donc voir si les opposants aux traités budgétaires vont saisir le conseil constitutionnel si le parlement ratifie ce traité.

Il y a 71 députés qui n’appartiennent pas à la majorité et à l’UMP et 57 sénateurs et il faut réunir 60 députés ou sénateurs pour la saisine en dehors de la saisine de fait lors d’adoption de lois organiques.

Ce traité n’est pas encore un fait acquis car dans son article 2 il demande d’être constitutionalisé par les états, ce qui serait une erreur fondamentale concernant la souveraineté des états et le déroulement même de l’existence. C’est même une erreur fondamentale politique dans le cas où il y aurait une politique budgétaire commune, un état qui ne dispose pas du pouvoir d’émettre de la monnaie est un état sans pouvoir, trente ans et plus que nous en faisons l’expérience.

Quelques extraits du droit.

Saisine du conseil constitutionnel. 

ARTICLE 61.

Les lois organiques, avant leur promulgation, les propositions de loi mentionnées à l'article 11 avant qu'elles ne soient soumises au référendum, et les règlements des assemblées parlementaires, avant leur mise en application, doivent être soumis au Conseil constitutionnel qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.

Aux mêmes fins, les lois peuvent être déférées au Conseil constitutionnel, avant leur promulgation, par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l'Assemblée nationale, le président du Sénat ou soixante députés ou soixante sénateurs.

Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, le Conseil constitutionnel doit statuer dans le délai d'un mois. Toutefois, à la demande du Gouvernement, s'il y a urgence, ce délai est ramené à huit jours.

Dans ces mêmes cas, la saisine du Conseil constitutionnel suspend le délai de promulgation.

Titre VI - DES TRAITÉS ET ACCORDS INTERNATIONAUX

AncreARTICLE 52.

Le Président de la République négocie et ratifie les traités.

Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d'un accord international non soumis à ratification.

AncreARTICLE 53.

Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l'organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l'État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l'état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'une loi.

Ils ne prennent effet qu'après avoir été ratifiés ou approuvés.

Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n'est valable sans le consentement des populations intéressées.

ARTICLE 54.

Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le président de l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu'un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après révision de la Constitution.

AncreARTICLE 55.

Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie.

ARTICLE 34.

Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.

Loi organique

Définition de Loi organique


Une
loi organique est une loi relative à l'organisation et au fonctionnement des pouvoirs publics. Votée par le parlement, elle précise ou complète les dispositions de la Constitution qui a fixé les principes généraux.

En France, dans la hiérarchie des normes, la loi organique se situe en dessous de la Constitution mais au-dessus des lois ordinaires.

En cas de désaccord entre les deux assemblées, une loi organique ne peut être adoptée, en dernière lecture, par l'Assemblée nationale qu'à la majorité absolue de ses membres. Le contrôle de la conformité à la Constitution par le
Conseil constitutionnel est obligatoire pour les lois organiques.

Les lois organiques contribuent à la pérennité de la Constitution en déléguant au Parlement le pouvoir de préciser certaines dispositions constitutionnelles susceptibles de changer avec le temps.

Exemple de loi organique.

JORF n°177 du 2 août 2001 page 12480
texte n° 1


LOI
LOI organique no 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (1)

NOR: ECOX0104681L

L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,

Le Conseil constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution,

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

 

 

Traité budgétaire européen.

1. Outre leurs obligations au titre du droit de l'Union européenne et sans préjudice de celles-ci, les parties contractantes appliquent les règles énoncées au présent paragraphe:

a) la situation budgétaire des administrations publiques d'une partie contractante est en équilibre ou en excédent;

b) la règle énoncée au point a) est considérée comme respectée si le solde structurel annuel des administrations publiques correspond à l'objectif à moyen terme spécifique à chaque pays, tel que défini dans le pacte de stabilité et de croissance révisé, avec une limite inférieure de déficit structurel de 0,5 % du produit intérieur brut aux prix du marché. Les parties contractantes veillent à assurer une convergence rapide vers leur objectif à moyen terme respectif. Le calendrier de cette convergence sera proposé par la Commission européenne, compte tenu des risques qui pèsent sur la soutenabilité des finances publiques de chaque pays. Les progrès réalisés en direction de l'objectif à moyen terme et le respect de cet objectif font l'objet d'une évaluation globale prenant pour référence le solde structurel et comprenant une analyse des dépenses, déduction faite des mesures discrétionnaires en matière de recettes, conformément au pacte de stabilité et de croissance révisé;

2. Les règles énoncées au paragraphe 1 prennent effet dans le droit national des parties contractantes au plus tard un an après l'entrée en vigueur du présent traité, au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles, ou dont le plein respect et la stricte observance tout au long des processus budgétaires nationaux sont garantis de quelque autre façon. Les parties contractantes mettent en place, au niveau national, le mécanisme de correction visé au paragraphe 1, point e), sur la base de principes communs proposés par la Commission européenne et concernant en particulier la nature, l'ampleur et le calendrier des mesures correctives à mettre en œuvre, y compris en cas de circonstances exceptionnelles, ainsi que le rôle et l'indépendance des institutions chargées, au niveau national, de vérifier le respect des règles énoncées au paragraphe 1. Ce mécanisme de correction respecte pleinement les prérogatives des parlements nationaux. T/SCG/fr 13



 

 

 

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