Publié le 24 Décembre 2012
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Le 12 10 2012 sortait dans les journaux une étude réalisé par Ipsos pour le Cesi groupe de formation continue) en partenariat avec le Figaro pour savoir jusqu'où iraient les salariés afin de préserver leurs emplois.
Une majorité de salariés seraient prêts à renoncer aux 35 heures (64%).
Accepter un gel des salaires (59%) ou des périodes de chômage partiel (54%) pour éviter un plan social dans leur entreprise.
Ce sondage a été effectué du 11 au 25 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 salariés du secteur privé (interrogés par internet) et de 400 chefs d'entreprise (sondés par téléphone).
je n'ai retenu que l'aspect que je désirais déveloper.
Le 10 juin 2012 sur un autre site, je faisais un commentaire concernant les annonces de réduction des salaires des ministres et la fameuse imposition de campagne de 75% des hauts revenus au dessus d'un certain seuil. J'en écrivais que c'était de la démagogie, de la politique de comptoir, si des citoyens ont voté hollande parce qu'il réduit les salaires des membres du gouvernement et impose à 75% les hauts revenus ou tout autre symboles politiques de mêmes natures qui ne changera rien dans la vie des citoyens et ne compte même pas goutte d'eau dans les masses financières en circulation, ces citoyens attachés à cela peuvent considérer qu'ils sont politiquement obsolètes et de la graine à se faire constamment berner. Ils seront la risée de ceux qui détiennent réellement le pouvoir sans aucun souci pour leur puissance tant que la débat se focalise autour de symboles de « moutons de Panurge ».
Dans d'autres commentaires je rappelais qu'il y avait là une stratégie de l'exemple mené par Hollande pour imposer une réduction des revenus salariaux et faire accepter l'austérité. Depuis les actes politiques qui marquent ce choix ont été exécutés dans la plus grande indifférence des citoyens, à l'exception des quelques opposants que la presse passe sous silence ou évoque entres deux faits divers morbides qui annihileront toutes mémorisations des faits important, c'est comme cela que fonctionnent nos médias depuis 1990.
Alors quand un sondage nous donne l'état de sacrifice que sont prêt à consentir les salariés, plusieurs remarques s'imposent ou question se soulèvent.
Est-ce un phénomène nouveau, absolument pas depuis la mise en place de la loi du marché ou le néolibéralisme comme d'autre l'appelle ou l'abandon des services publics pour d'autres ou la régulation étatique libérale suivant qui commente ou cette belle crise fort à propos qui n'en finit pas de s'épandre nous avons une croissance en perdition de vitesse et des revenus salariaux qui s'amenuisent, sans qu'il n'y ai eu à un moment ou un autre une d'opposition mobilisatrice.
Chacun recroquevillé dans ses peurs de perdre son emploi et se cherchant des exutoires dans tous les événements sociaux leurs permettant d'évacuer leur tension, subissent le joug de ce qu'il est communément la « dictature des marchés ».
Alors pas de surprise que dans ce sondage, pour une double raison, d'une part il est conforme au développement de l'information majoritairement dispensé par les médias auprès desquels les citoyens se tiennent informé, à savoir TF1, A2, FR3 pour 96%, et qui représentent « la pensé unique », et parce que régulièrement des événements sociaux clivant sont servis aux citoyens pour mobiliser leurs attentions sur des symboles insignifiants dont chacun en fait le centre de son raisonnement et qui se succèdent les uns les autres au rythme des faiseurs d'opinions. C'est là toute la liberté citoyenne qui nous est accordé, se nourrir de symboles apaisants et vilipender les boucs émissaires médiatiques.
D'autre part, et là nous entrons dans un phénomène bien connu, écrit, développé, réécrit ré-expliqué qui n'est autre que celui « du discours de la servitude volontaire » de la Boétie, connu des sociologues sous le rapport un tiers deux tiers, soit 30% et 60% qui commandent les actes de chacun dans une société pour s'opposer à la pensé unique, à l'autorité, à la pression des événements, ou se « révolter ». Ainsi devant une difficulté 60% environ se conformeront, bon grès malgré, ce vers quoi ils seront dirigés par l'information, s'accrocheront aux symboles rassurants, suivront en aveugle les recommandations de leurs peurs salvatrices qu'ils déverseront sur des lampistes.
Tout cela est connu de nos dirigeants qui sortent des grandes écoles et ceux qui comme moi ou d'autres ont eu la même instruction, si ce n'est pas dans les mêmes grandes écoles, voient impuissant se dérouler la mise en place de ces leurres, de ces stratégies dont la finalité est et sera toujours l'asservissement des ignorants.
Pour avoir été administrateur dans des centres de formation, croyez vous que nous avions besoin d'un sondage Ipsos en collaboration avec le figaro pour le compte du groupe CESi qui fait de la formation depuis plus de 40 ans pour savoir comment l'on « manipule », l'on « spychologosige » les citoyens.
Qu'on me pardonne pour se barbarisme, mais il n'y a pas de mots pour expliquer que nous instruisons des citoyens pour disposer de savoirs, comme celui de la psychologie, la connaissance de la cognition et des réponses des hommes aux sollicitations, et de ces savoirs fait pour aider l'humain à son développement certains les utilisent pour lui nuire et l'asservir dans la poursuite de stratégie d'acteurs qui s'accrochent au dogme dont ils retirent leurs pouvoirs et n'entendent pas que même face aux difficultés dogmatiques, les autres ne s'y soumettent pas.
Ce sondage n'a donc d'autres raisons que de dire aux citoyens que tous sont d'accord pour réduire leur salaires pour conserver leur emploi.
C'est tellement nouveau que la première fois où j'ai eu à faire face a ce dilemme c'était en 1973, une société qui régulièrement accordait des bons avantages à ses salariés et compensait cette charges par des investissements technologiques qui réduisaient des emplois réglés par des plans sociaux pour rester dans un seuil de charges entre 27 et 30% du compte d'exploitation.
Les citoyens dans leur confiance au gouvernant on bien le bon sens de tout cela, mais ils donnent la réponse que l'on attend d'eux et qui c'est construite bien avant Hollande même si celui-ci enfonce le clou, ce qu'il me paraît difficile de considérer comme une action politique de Gauche, même s'il donne le change par de nombreux symboles de communicants.