Publié le 23 Février 2013

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Les échanges de diatribes entre le PDG de Titan et notre ministre est édifiant du niveau d'imbécilité où nous en sommes arrivés.

Le drame c'est qu'il ne se trouve ni un homme politique, ni un philosophe ou un sociologue pour venir relever le débat, sachant qu'il ne faut compter sur aucun journaliste qui en vivent ou ne sont pas mieux loti.

Ainsi nous nous enlisons en permanence et il faut entendre ou lire des absurdités de celles écrites par ce PDG dont à l'analyse l'on se demande s'il a eu sont certificat d'étude et s'il est sorti de la cour de récréation du primaire. Ce qui m'attriste le plus c'est que les médias et notre gentes politique se croient obligés d'aller dans la même cour, pare que nos citoyens dans leurs majorités depuis les années 90 en ont fait leurs jeux favoris. Des joutes verbales qui vous trouent le cul et vous lavent l'intelligence et érigent en débat politique la médiocrité.

 

Ne pensez pas qu'il s'agisse pour moi d'être pédant, insultant, méprisant de ceux qui s'y livrent, seulement d'être un miroir, je suis certainement excessif pour mieux tracer l'image, de ce à quoi se résume nos débats politiques depuis 90, pour essayer de dire que ce n'est pas avec de tels échanges qui ne drainent que des polémiques stériles que nous pourrons envisager un avenir plus reluisant.

À ce train-là nous deviendrons comme cet américain « politiquement illettré » nous contentant de lire des bandes dessinées ludiques et des interviews du genre de ceux que l'on entend dans chez footballeurs, rien contre ces joueurs, mais il faut bien reconnaître que nous sommes proches de la nullité. J'aime ce sport que je regarde, mais à chaque interview je désespère d'y trouver un éclair « d'intelligence ».

C'est à ce niveau que descend tout doucement notre débat politique et si nous pensons avec pouvoir trouver des solutions à la main mise du pouvoir financier, de l'évolution de la rareté des ressources, du glissement vers la régression sociale, de la lutte contre les pollutions, nous aurons, comme nous en prenons le chemin, le temps de crever la gueule ouverte.

Alors, sommes-nous des sots, certainement pas et si nous développons l'imbécilité des citoyens c'est sciemment. Le sont-ils pour autant, bien sûr que non, c'est bien là le drame, ils disposent d'une intelligence que nous gaspillons dans des débats stériles et des informations insignifiantes pour leur occuper le cerveau, le mobiliser, l'orienter en dehors de l'essentiel, qui s'il est local pour chacun, il dépend d'une compréhension d'une complexité plus large et mondiale qui ne s'acquiert que par l'intelligence disponible que l'on nourrit par l'éducation et l'information.

Or chacun quitte assez tôt la scolarité avant d'avoir acquis les bases d'accès à cette complexité, et l'information médiatique qui est délivrée depuis 90 est faite pour leur occuper l'espace d'intelligence disponible, afin qu'ils n'aient pas à réfléchir, et au risque de vous déplaire ça fonctionne.

Nous trouvons cela dans les résultats électoraux. L'abstention politique de ces dernières années démontrent s'il le fallait QUE LES CERVEAUX SONT VIDES.

Il est donc anormal que devant l'échantillon existant de pensés politiques ces voix se réfugient dans l'abstention ou le vote d'élimination.

Cela démontre également la part disponible d'intelligence et la résistance résiduelle des citoyens à leurs « inbicilisations », malheureusement elle n'est pas productive et ce n'est pas non plus dans le vote blanc qu'elle se construira.

Pourtant, cette situation satisfait pleinement les tenants du pouvoir actuel ou passé, c'est vieux comme le monde que ceux qui détiennent le pouvoir n'ont pas intérêt à émanciper leur population.

Nous sommes exactement dans ce cadre, il est plus d'actualité que ce que nous pouvons le l'imaginer. Ainsi les diatribes autour de Titan, autour des lasagnes au cheval et autres qui durent des jours avec leur rebondissement ont écarté du débat le sujet brulant de la récession économique analysé par l'UE qui nous promettait prospérité grâce à la lutte contre l'endettement.

C'est cerveaux resteront donc vides de capacité d'innovations, même durant les périodes électorales, car ils ne reçoivent aucune nourriture substantielle, ils se nourrissent pour la majorité (96%) des informations télévisuelles, malgré tous les blogs des partis qui sont proportionnellement peu lus 4%.

Il y a urgence et donc si nous voulons apporter des solutions à nos difficultés, il semblerait qu'avant de virer nos hommes politiques il faille vire les chiens de garde de l'audio visuel.

Il y a très longtemps une querelle amicale m'avait opposé à mon secrétaire confédéral, je lui reprochais de ne pas investir dans les médias et ne pas essayer de disposer d'une chaîne télévisuelle, car la lutte se menait là, nous étions en 1991.

Aujourd'hui LCP (la chaine parlementaire) recueille 11,8 millions de téléspectateurs qui regardent chaque semaine une information durant plus d'une minute....Des millions de français écoutent durant une minute une information de la chaine parlementaire. Dans le même temps tous les jours TF1 fait au JT 6, 8 millions d'auditeurs, A2, 6,5 millions, FR3 2 millions soit 15 millions d'auditeurs qui chaque soir durant 20 minutes se font laver le cerveaux.

J'ai souvent dit dans ma vie de militant que si nous disposons tous d'une intelligence quasi identique nous ne sommes pas égaux dans l'utilisation qui en découle du fait de notre naissance, il est donc important même « ignorant »(ne disposant pas des savoirs nécessaires) de dire pour le moins ce que nous ne voulons pas. Alors, certes les citoyens ont dit qu'ils ne voulaient pas de Sarkozy, et demain ils diront qu'ils ne veulent plus de Hollande qui mène la même politique, mais comme tous les jours ils reçoivent la même nourriture informative à 96% ils élirons un quidam identique aux autres, car leur cerveau est vide de source comparative qu'on leur soustrait volontairement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Février 2013

Les anglais ne mangent pas de cheval, mais les français se jettent sur tous les os que leurs offrent les médias.

 

De la viande de cheval en lieu est place du bœuf voilà un scandale qui va révolutionner le quotidien des citoyens. C'est bien plus grave qu'un budget de L'UE en baisse de 3%, que le gel des salaires, que la diminution du budget affecté aux plus démunis de l'Europe.

Vous imaginer de riches anglais vont devoir manger du cheval de pauvres Roumains, il y a effectivement de quoi réveiller un ministre diligenter des enquêtes pour savoir quel est le petit malin qui a voulu faire de gros sous.

 

Mais les journalistes ont bien fait d'alerter le monde occidental, car les Chinois il s'en foute ils mangent tout, les musulmans çà les fait bien rire eux que l'on gausse de ne pas manger de porcs.

Du cheval vous imaginer le risque encouru, autant pour faire bon poids, comme les marchands de jambons qui les sales pour vendre l'eau retenue au pris du cochon, je disais autant les Roumains ont laissé les attelages pour faire bon poids, réduit en hachis qui ira voir.

Nos services des fraudes, car eux ils ont du travail, et pas à cause du cheval qui voulu être un bœuf, mais a cause de cette tendance de vouloir faire profit de tout. Et nos informations chaque fois semblent découvrir, que s'il existe un service des fraudes, c'est parce que des gens peu scrupuleux fraudent, mais des gens, pas tous les gens.

Si nous avons un étiquetage, c'est parce que des industriels auraient vendu des excréments s'ils avaient pu le faire. Un temps des scientifiques japonais avaient réussi à en faire un steak achée en récupérant les restes de protéines éjectées. Ne faites pas bah, les champs de patates de certains états en sont parfumés.

C'est ainsi que nous avons 23 codes qui règlement nos actions pour prévenir autrui de la malveillance de certains autres. J'ai dis malveillance, je n'ai pas dit erreur, car notre intolérance nous poussent à regarder ceux qui se trompent et seulement cela, comme des délinquants.

Nous avons fait même des lois punitives pour cela sous l'ère du Sarkozisme, et je peux vous garantir qu'elles y sont pour un bon demi siècle car plus un homme politique n'aura le courage de les abroger, de distinguer ce qui est le propre de la vie humaine se tromper, de ce qui est l'intention délibérer de nuire à autrui. Je sais qu'il y a des erreurs lourdes de conséquences et des malveillances futiles.

Mais c'est sociologiquement un problème de ne plus pouvoir faire cette distinction, c'est même plus q'un problème, car cela à déjà changer en partie la nature de notre droit, et les citoyens veulent un droit qui sanctionne la dangerosité, toutes leurs appréciations sont dirigés vers cela. Cette stupide affaire de cheval en est une éclatante démonstration, aucun risque « nada » et l'on croirait le scandale du siècle, mais qui donc nous entraine vers cet abîme de non sens, car il y a un non sens à définir un droit qui sanctionne la dangerosité suggestive à la mesure de chacun.

 

Se croire en danger parce que l'on mange du cheval à la place de bœuf et cela mobilise un gouvernement et tous les médias se croient obligés d'en rajouter. Sincèrement les citoyens pensent se sortir de la nasse économique dans laquelle nous sommes en se mobilisant autour de pareils sujets. Les médias leurs proposent que de petites boulettes d'insignifiances dont ils font grands cas, et tout devient danger et le seul danger réel est justement ces petites boulettes qu'ils ingurgitent tous les jours, comme un tiers que l'on veut empoisonner en douceur.

 

Aucune société ne survivra démocratiquement à cela, et c'est dans cette ère que nous sommes entrés et dont les citoyens ne veulent plus sortir, car c'est un domaine qui leur permet de donner libre cours à toutes les frustrations que certains endurent.

 

Tous les jours à être bassiné par des faits divers de toutes natures les citoyens rechercheront, comme c'est en cours, l'homme salvateur, c'est à dire celui qui les guidera vers une « dictature démocratique ». Pour l'instant nous fleurons avec cela, l'élection de hollande à ralenti le processus, mais son échec programmé relancera la machine.

Notre Président a peut être tord de croire que d'avoir gardé les chiens de garde le servira, et son va tout, le plan de relance Européen semble bien compromis, tant par ses montants que par le jugement de l'assemblé de Strasbourg.

Voici la position résumé de ses quatre présidents : « cet accord ne renforcera pas la compétitivité de l’économie européenne. Au contraire, il ne fera que l’affaiblir. Ce n’est pas dans l’intérêt des citoyens européens ». En clair, ils ne voteront pas le budget européen. Or du fait du traité de Lisbonne, il faut obligatoirement l’accord de cette institution pour valider le budget…

 

Il y a donc de grande chance que d'ici 2020 les Anglais soient bien obligés de manger du cheval.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Février 2013

 

 

Plus la science progresse, plus les moyens de secourir ses semblables s'améliorent, plus l'intolérance se développe devant le risque.

Cela n'est qu'un phénomène psychologique des plus banals, ce sont les effets de seuils, sauf que depuis déjà quelques années ils ont donné lieu à des actions judiciaires qui ont imposer aux praticiens de faire signer des décharges en responsabilité.

Nous avons franchi par ce geste un seuil qui entame la confiance nécessaire en vers le corps soignant, même si nous savons que là comme ailleurs il y a des abus et des erreurs.

Nous sommes dans la conséquence du système de précaution et de la tolérance zéro qui sont deux imbécilités majeures tout juste bonnes à transformer tous citoyens en délinquants ou criminels, voie sur laquelle nous sommes,aidé en cela par des partis politiques du genre de celui du FN qui fait commerce de la peur, aidé également par des médias qui s'y illustrent pour faire de l'audimat, recevoir des pubs et au bout encaisser de la monnaie.

Voilà à quoi nous réduisons l'acte humanitaire et « sacerdotal » de soigner les autres.

Ceux qui sont attentifs au JT on pu écouter et mesurer une certaine continuité voir une accélération du traitement des faits divers sous le nouveau gouvernement (comme quoi aucun parti ne peut se passer du commerce de la peur).

Mais certaine évolution dans les sujets traités sont apparus, le viol fait moins recette s'il n'est pas barbare, mais les services de santé sont sollicités plus que d'autres. Chacun peut écouter sur les ondes ou dans les médias que l'information commence par les crimes, les vols, les viols tout ce qui est de nature à nous rendre optimiste pour la journée, mais c'est là le moins grave, le plus est l''encrage psychologique que cela opère chez tous les individus et l'aggravation de risques qui sont en fait minimes par rapport à d'autres qui se comptent par milliers. Au bout le citoyen se croit en permanence en danger et le moindre incident devient une affaire d'état qui déplace un ministre comme au meilleur temps du Sarkozisme.

Souvent face aux milliers d'informations qui circulent, au milliers de crimes , délits, erreurs, abus, imprudences, quel est donc le canevas qui poussent les rédacteurs à tous choisir les mêmes informations, que ce soit dans la presse, sur les ondes radios ou les JT.

Nous avons là un des encrages qui se retournent contre les hommes politiques, un encrage qui a enterré Sarkozy.

Il n'est pas normal que dans une société des plus sécurisé l'on entretienne la peur des citoyens au point qu'il finissent par faire des choix politiques, non en fonction des défies majeurs, mais face à une inquiétude exagéré dans une société où la population croît en même temps que la pauvreté et la misère.

 

Ainsi donc les dernières infos ont mis en avant la pilule 35, et tout dernièrement les deux plaintes contre X, celle des parents d'un bébé mort in vitro et celle d'un enfant supposé mort des conséquences d'une grippe.

La question pour moi est moins les plaintes déposées, il y en a des centaines pour des raisons des plus diverses qui ont trait aux services médicaux, mais quelle est la raison qui à poussé les rédacteurs en chef de faire de ces détails de la vie une information nationale reprise et traité d'une manière scandaleuse par les journalistes qui construisent autour de ce drame, pour ceux qui le vive, une histoire captivante pour les auditeurs.

 

Faudra-t-il a ceux qui portent secours faire une décharge, faudra-t-il à chaque naissance délivrer un certificat d'acceptation du risque de mourir. Mais propos peuvent vous paraître décalé dans une société ou les vols croissent en même temps que la pauvreté et la misère, mais il est important de comprendre certains facteurs déterminants.

Un, la morale n'est pas faite pour que les humains se laissent mourir de faim.

Deux, un miséreux qui 'est pas en mesure de voler pour survivre peut considérer qu'il appartient à la catégorie des légumes.

Il ne s'agit pas pour moi de faire l'apologie du vol, mais de faire comprendre qu'il y a des limites ou les hommes ne sont plus des humains que ce soit ceux qui se gavent au delà de l'humainement acceptable, comme ceux qui doivent se vautrer dans les poubelles, juste capables de profiter des restes.

Ainsi tous les jours les faits divers ont pour raisons de nous faire accepter cela et le dérapage est que pour une raison que j'ignore les services de santé sont mis en ligne de mire.

 

Une majorité des français ont voté pour le changement au moins dans ce domaine nous avons une continuité qui nous entraine vers une fascisation latente quand au hasard des discutions l'on saisit celles de monsieur tout le monde qui fonde l'opinion publique tant sollicité d'où il ressort, que si elle devait en l'état être des juges nous aurions des têtes décapitées à tous les coins de rue; et la terreur de la révolution ne serait qu'une amuse gueule par rapport aux cadavres que ferait la rumeur colportée par tous les médias y compris notre nouveau moyen qu'est le net.

 

Les médias trônent sans contre poids, la seule émission qui apportaient une analyse critique était Arrêt sur image, supprimé comme gênante. Quand je regarde les JT pour ne pas être coupé de ceux qu'avalent les citoyens et garder le contact, je suis effaré, comment des citoyens peuvent avaler autant de couleuvres, d'approximations, de rumeurs, d'amalgames, de polémiques. Il est impossible au travers de l'information distribué d'avoir une vision intelligente de notre société. Je n'ignore pas que la passion nous dirige, mais delà à en faire une technique d'aliénation mentale il y a un pas que des émissions comme Arrêt sur image ou des associations comme Cortex empêchent de franchir. Il serait de bon ton et de bonne intelligence pour les citoyens qu'elles recouvrent de l'audience nationale, car avec les chiens de garde encore en poste, les marchands de peurs ont encore de beaux jours. Je reconnais que je suis déçus que les socialistes y trouvent avantage, je pense qu'ils ont tord, nous avons vu le résultat sur la droite, d'avoir choisit comme support politique la peur, ils ont glissé vers l'excès pour ne pas dire entre ouvert la porte de la fascisation avec le vrai travail, au train où vont les choses c'est ce que devra faire le PS pour se faire réélire, des mauvaises langues diront que monsieur Valls y pense.

 

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Rédigé par ddacoudre

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