Publié le 23 Mars 2013

 

Les médias sont devenus une fabrique d'ânes, avec l'affaire de la mise en examen de Sarkozy leurs concerts peuplent l'information et démontrent s'il le fallait l'abime qui sépare intellectuellement notre société en deux et dont j'écris assez régulièrement qu'elle représente une fracture intellectuelle dangereuse pour la démocratie.

Le XXI siècle doit se construire sur la base de celui du XX dont la fin a quasiment enterré l'époque des lumières en l'affaire d'une cinquantaine d'années de consumérisme et d'affairisme suicidaire.

Mais les hommes intelligents existent, c'est à dire ceux qui font usage de l'intelligence que chacun d'entre nous possède et dont la « théologie médiatique » pour reprendre une expression de Dugué, renvoie au niveau de l'usage des seuls boyaux de digestion.

Qui y a-t-il de commun entre monsieur tout le monde et les projets issus de notre intelligence, que monsieur tout le monde éteint en se gavant d'informations insignifiantes qui le font « bander » et dont il retire une espèce de fierté à formuler généralement un avis d'ignorant, car renseigner seulement par les médias. C'est un peu notre lot à tous, moins pour les 4% de français qui lisent.

C'est ainsi que le XXI siècle avance sans la plus part des citoyens qui ne sont devenus que des valeurs ajustables à une économie capitaliste pourvoyeuses de servilité, auquel le PS convie les syndicats.

2060, c'est un ascenseur spatial pour fusées, un vols paris Tokyo en 3h, la voiture sans conducteur, la nano fabrication industrielle d'objets automatiques, 2050 le décryptage complet du génome humain, télescope géant permettant de détecter la vie extraterrestre, un laser qui crée de la matière à partir du vide, 2035 des plantes qui se passent totalement d'engrais, 2030 récupération d'eau douce au cœur des sources sou marines, imprimantes 3D pour tout fabriquer chez soi, 2025 des fermes agricoles au centre des villes et j'en laisse pour ne retenir que l'évolution de la science remet en cause notre connaissance génétique du XX, qui dans la suite des travaux de Darwin ne décrypter l'existence qu'en lutte du gène égoïste qui aujourd'hui encore forge notre regard du monde.

Ce n'est donc pas en changeant nos hommes politiques que nous changerons l'existence si nous sommes incapable d'apprendre et de bénéficier d'un enseignement actualisé dont bénéficient un petit nombre tandis que le plus grand nombre est convié à suivre les péripéties du PSG ou les aléas judiciaire du sauveurs de la France « Sarkozien ».

Nous vivons donc sous l'égide de fondement qui deviennent obsolètes et sont remis en cause par la science, en confondant la réalité observable par nos savoirs contemporains et ceux véhiculé par le mimétisme universel qui fait croire que parce que nous nous copions cela relève d'une exactitude ou d'une vérité.

Nous vivons cela dans le dogme de la loi du marché, une vision bien médiocre du monde.

Jusqu'à lors pour apprécier cette innée génétique, cet inné primitif, ces «lois naturelles », nous prenons communément, faute de mieux, nos références dans l’observation d’équivalence de l’existence d’espèces animales. Nous y trouvons toutes les formes de pratiques assurant la survie de chaque espèce suivant nos définitions, le parricide, le fratricide, l’inceste, l’organisation matriarcale, patriarcale, la famille restreinte, conjugale, élargie, la fidélité et l’infidélité conjugale, la vie individuelle, collective, la sélection du meilleur reproducteur, la prolifération de naissance, le suicide équilibrant, l’égoïsme, l’altruisme etc.

Serions-nous tout cela ?

Serions-nous tout cela, avec en plus ce que nous ne trouvons pas chez les espèces animales, la glorification de s’entre-tuer et le plaisir de faire souffrir.

Cette remarque anthropomorphique n’est que la définition de concepts pensés à partir de l’observation de nos propres comportements, mise en parallèle à la vie d’autres espèces.

Cependant, le ou les schémas, le ou les structures qui seront les plus adaptés à notre propre développement seront de plus en plus confirmés par la connaissance scientifique de notre espèce qu’apporte le savoir (biologie, neurologie, la physique atomique, quantique etc.). Sous réserve qu’à un moment de leur existence, ces scientifiques aient aussi entendu parler de la philosophie et de la littérature, ce par quoi nous accédons à une fraction de la pensé humaine de nos ancêtres ; ce qui donne une « âme » à notre existence et à leur travaux.

 

Nous devrons alors, assumer la conséquence de l’élargissement de notre savoir incomplet, et encore certainement nous tromper.

C’est à cette activité que nous passons inconsciemment notre existence formulé sous le terme d'évolution, et ceci me fait penser que les découvertes scientifiques doivent nous apporter toujours plus d’éléments précis, non pour diriger l’existence à notre place, mais pour réduire notre méconnaissance à nous diriger, éviter nous devenions médiocre, ce qui est  pire que d’être un ignorant.

Il reste donc de la place pour penser notre existence. Et même si la science nous permet de comprendre ce que nous sommes, et même si nous sommes capables d’équilibrer les neurotransmetteurs de nos émotions violentes, ils n’en demeureront pas moins actifs si nous les sollicitons par des schémas abstraits, basés sur la richesse obtenue par la rareté et l’inadéquation de la complétude nécessaire entre nous et l’univers.

Peut-être est-ce là que se situe l’intelligence après laquelle nous courrons depuis des millénaires, et que tous les Hommes ont exprimé au cours des siècles, aussi bien au travers de la religion que de la philosophie. Que d’autres ont exprimé au travers de comportements eugéniques et « génocidaire » à la recherche de l’homme parfait, et qui resurgissent du fait des nouvelles découvertes dans le domaine de la génétique et de la neurologie.

 

C’est dont au cours du renouvellement des populations qui se transmettent toujours plus d’acquis. Nous avons vu apparaître : Des Découvreurs, des Entrepreneurs, des Philosophes, des Élites, et des Masses Œuvrantes, opérant dans les conditions les plus diverses des sociétés, et des dominants du moment. Leurs interactions, et l’histoire de nos certitudes, constituent l’histoire de l’humanité, dont les épisodes de vie ne se reproduiront plus tels qu’ils ont été, même si beaucoup d’entre eux ont des similitudes pour n’être que recomposés, quel que soit notre désir de le vouloir ou de l’éviter, nous sommes contraints d’aller au-delà poussé par l’évolution.

 

Pourtant quand nous parlons d’évolution, comme nous le faisons et comme je le présente d’en l’espérance d’une amélioration, rien n’est moins certain, car une régression ou une disparition constituerait aussi une évolution qui n’intéresse que nous.

 

 

Aller au-delà de cette incertitude pour assurer une progression dynamique, c’est aussi la faire sur des territoires inégalement pourvus en ressources avec des cultures sociétales dans lesquelles chaque société a effectué la gestion du temps et de sa population, en mettant en œuvre des moyens indissociables les uns des autres. En effet, chaque progrès ou invention a trouvé une adaptation et un usage dans des domaines divers et variés, favorisant ainsi une dynamique progressiste évoluant à des rythmes différents.

Notre vue élitiste nous fait toujours regarder les découvreurs comme des génies ou des êtres exceptionnels que la grâce aurait touchés, mais leur parcours n’est jamais celui d’unignorant. Cela, même, si certains conservent le cerveau d’Einstein dans l’espérance que notre technologie permette de déceler quels gènes ont rendu Einstein intelligent.

 

Là on est au bord du délire, car il vaut mieux supputer qu’il a su ajouter un plus un pour faire trois.

Shakespeare a écrit dans le Roi Lear, v, 3, «et nous prendrons sur nous d’expliquer le mystère des choses. Comme si nous étions des espions de dieu ? ».

Aujourd’hui nous avons pas mal avancé, même si nous ne sommes que des enfants de l’univers, et nous le devons à de grands nombres de découvreurs, dont chaque époque les a vus contestés ou encensés.

Ce qu’ils ont découvert et ce que découvrent nos contemporains ne doit pas rester l’affaire d’initiés.

Ces connaissances doivent être connues de chacun et nous ne devons pas nous y opposer au motif qu’elles ne peuvent pas conduire à une source de profits immédiats.

Cela remet en cause certaines bases de notre enseignement, particulièrement l’absence de la philosophie appropriée dans l’enseignement primaire, la réduction du temps consacré à la maîtrise du français les outils utiles pour être un citoyen, également ses moyens pédagogiques. Car dans un monde de connaissances pluridisciplinaires approfondies nous continuons à fabriquer des « aveugles ».

Le danger des « aveugles » est de produire de l'obscurantisme, à en arriver à croire que dans un monde où nous disposons de presque tout, Savoirs, « capabilité », technologies, matières premières, monnaie, il est possible d'inviter les citoyens à l'austérité et de trouver des voies pour la propager

Le XXI siècle sera confronté à la coopération altruiste ou s’effondrera, c’est dans cette dernière voie que nous sommes car notre cerveau est conditionné par mimétisme pour cela, et à chaque élection il se choisit celui qui l’enfonce un peut plus. Seul un enseignement de masse, une émancipation populaire pour renouer avec les Lumières offrent une perspective plus réjouissante, sauf qu’elle n’habite plus nos cerveaux lavés aux JT.

Pire ces lobotomisés seront capables de tout faire pour maintenir une théorie du XX siècle qu’aujourd’hui nous savons fausse qui est que toutes existences du vivant est basé sur la lutte pour la vie et justifier la prédominance du capitalisme qui nous emporte vers l’effondrement.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 7 Mars 2013

 

Echanger ses conditions sociales contre la stabilité d’un emploi, nous pouvons appeler cela une arnaque historique, j’irais plus loin, le summum de l’abêtissement. Comment se dire défenseur de la classe ouvrière et conditionner l’emploi à la réduction des condition sociales qui ont été la raison de toutes les luttes durant les siècles passés du Socialisme pour sortir l’ouvrier, le travailleur, le salarié de sa dépendance vis-à-vis des systèmes d’exploitation de l’homme par l’homme, dont le capitalisme est le symbole et non le libéralisme comme d’aucun le croient, et comme cela se repend à tord.

Croire que l’entreprise est susceptible de maintenir des emplois est l’arnaque la plus grossière que l’on puisse inventer. L’entreprise n’embauche que si elle a besoin de main-d’œuvre, et quel que soit son prix si elle peut le revendre à ceux même qui viennent travailler chez elle.

Croire encore aujourd’hui que c’est l’entreprise qui accorde des avantage sociaux n’est toujours n’avoir rien compris à son fonctionnement. Tous les acquis sociaux n’ont pas entamé la productivité ni la performance des entreprises, ils ont même été un facteur de développement économique, et ce ne sont pas les entreprises qui en ont payé le prix,  mais les salariés, les ouvriers, les travailleurs qui produisent, car le fruit de leur travail, celui de leurs conditions sociales, ce sont eux qui les achètent chaque fois qu’ils deviennent des clients et consomment leurs production. Il serait donc temps de remettre les choses dans l’ordre et de regarder l’entreprise pour ce qu’elle est un lieu où se réalise un différentiel qui s’appelle le profit.

Ainsi croire que l’entreprise quelle que soit les conditions d’acceptations des salariés conservera des emplois s’ils ne sont pas nécessaire à cette formation de plus value et une tromperie monumentale.

En fait nous nous trouvons devant l’exploitation judicieuse d’un désarroi collectif d’une population au aboie, impuissante pour avoir abandonné les lieux de la démocratie, partis politiques et syndicats pour les temples des JT et de la consommation, et à laquelle l’on vent des vessie pour des lanternes.

Le symbole de cette arnaque, s’il peut y en avoir un, sont les supers marchés, chacun les connait chacun sait qu’ils pratiquent les soldes, les réductions et les prix bas et ils ne se sont jamais financièrement aussi bien porté, cherchez donc qui se fait duper.

Et bien, avec cet accord sur la garantie de l’emploi que le gouvernement vient d’approuver et s’empresse de soumettre au parlement dans le cadre d’une duperie extravagante de gagnant gagnant, les perdant seront ceux qui croirons gagner en acceptant les prix bas, des conditions sociales réduites.

L’aporie serait d’imaginer que nous pourrions travailler gratuitement pour conserver un emploi, cela portait un nom, cela s’appelait l’esclavagisme et il fut à l’origine de l’essor du capitalisme. Bien sur cela demeure pour des entrepreneurs rêveurs un fantasme inaccessible, des travailleurs corvéables et serviles à souhait, mais il me semble que sans aller jusque là c’est cette porte là que le parlement socialiste va ouvrir en entérinant l’accord Medef/ CFDT.

Une fois de plus les socialistes vont renier leur histoire qui devrait les porter à lutter pour légiférer des conventions sociales internationales et non d’entreprendre l’amenuisement des conditions sociales qui portent plus de 70% de l’activité économique.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 6 Mars 2013

Depuis 35 ans la courbe du chômage oscille inexorablement dans une permanence d’ajustement structurel en fonction des conditions des choix productifs et de la consommation qui les tirent.

A ce sujet nous avons tout entendu, allant d’un tour over indispensable à l’option « complotiste » malveillante d’un patronat qui favorise le chômage pour  réduire les salaires.

Il est bien évident que sans complot sournois la nature structurelle ou conjoncturelle du chômage influence les relations sociales comme celle des salaires et causes biens des problèmes sociaux comme nous l’avons vu dernièrement avec le suicide d’un chômeur.

Nous avons également mis en place tout un nombre des mesures incitatives à l’emploi qui sont pour certaines dans l’esprit surprenantes, quand l’on sanctionne un salarié qui ne trouve pas un emploi alors que nous savons être dans une orientation économique structurelle « destructrice » (ce serait plus juste de parler de redéploiement des emplois) d’emplois.

Depuis le début de la référence à la loi du marché les plus avertis savaient que la compétition mondiale entrainerait l’Europe et les pays qui la composent vers un accroissement du chômage et que nous serions amenés vers une « moyennisation », c’est ce en quoi s’attache, l’actuel gouvernement, réduction du coût du travail contre emploi.

Si idéologiquement, c’est une catastrophe de voir un parti qui se réfère encore au socialisme ajuster à la régression notre société, ce n’est pas mon sujet d’analyser le chômage, ni l’illusion d’un parti qui se croit socialiste.

L’accroissement du chômage qui n’est pas seulement du à l’action du précédent gouvernement mais trouve sa source dans l’ouverture du marché et la répartition des productions vers des cieux plus compétitif et une financiarisation du marché emporte une demande constante  d’emplois qui se répartissent au fil des circonstances et de leurs natures autour de la planète. Tout ceci a donné lieu a un slogan hier avec le PC et aujourd’hui à l’unanimité produire en France, avec cerise sur le gâteau, la dénonciation des licenciements dit boursiers et à la  dénonciation des entreprises qui licencient.

Dans un précédent article j’avais mentionné l’évolution des grands groupes vers des formes seigneuries entrepreneuriales, (http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-114768419.html) établissant une comparaison entre nos seigneuries du moyen âge occupant des serfs qui dépendaient de ces fiefs ; et notre situation actuelle ou chacun réclame un emploi dans celles d’aujourd’hui, comme si le but d’une entreprise était de créer des emplois et d’assurer le devenir de ses « serfs ».

Histoire de rafraichir la mémoire des citoyens dont beaucoup l’on lessivé par les JT, je rappelle ce qu’ils pensaient en 1999. D’après une enquête CCA, 1999,  dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques

Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen.

Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie. Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est à dire que les Français attendent tout d’eux même, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen.

A chacun de juger à quoi nous avons abouti. Particulièrement avec l’accord salarial signé par le patronat et la CFDT (ANE) qui démontre où se trouve le sens des intérêts de l’entreprise pour  les naïfs de 1999 qui croyaient que c’était le MEDEF qui allait leur ouvrir un avenir radieux.

Trouver des solutions commence souvent par se poser les bonnes questions.

Nous reprochons à une entreprise de licencier quand elle le juge nécessaire.

Pourtant l’entreprise n’est qu’un outil de travail, son but final est d’assurer une production ou service dans lequel un entrepreneur à  trouvé dans l’activité qu’elle met en œuvre le moyen de s’assurer un revenu, d’autres le moyen de voir grossir leur capital et de ne faire d’une production que le moyen subsidiaire d’aboutir à cette fin. C’est le discourt sur la croissance, je consomme pour maintenir une activité qui me donne des revenus qu’un système comptable pompe vers la formation de capital, qui se cherchent d’autres sources de capitalisation en dehors de la consommation dont les initiés savent que l’avenir traditionnel est bouché, pour faire court. Ceci fonctionne grâce à un huilage qui s’appelle la monnaie,  sous réserve qu’elle circule, de sorte que chaque acteur trouve sa place.

Nous vivons de la sorte depuis le fordisme, les masses monétaires se sont accrues par l’endettement et le processus de capitalisation les a rassemblés dans les mains des entrepreneurs puisque telle était la finalité de l’entreprise. Naturellement nous connaissons les disparités qui existent même entre eux et l’on ne peut pas mettre sur le même plan l’artisan et l’actionnaire d’une entreprise du CAC 40.

Si l’histoire sociale économique à constamment opposé les possédant et les prolétaires, leur destin restent interdépendant autour de la notion de travail qui est la pierre angulaire de notre évolution, mais pêche par les réglementations qui  répartissent le produit de la richesse et génère des conflits permanents d’ajustements.

Ainsi notre supposé modernité n’est qu’une relation ancestrale du début du 19 siècle (1804), j’ai évoqué cela également dans un article. Les lois anti trusts ont volé en éclat et les grands groupes internationaux ont tissé leurs toiles et drainent presque toute l’activité annexe de sous-traitants.

C’est dont dans ces conditions que nous entendons tous les citoyens réclamer du travail pour trouver un emploi source de revenus (Ignorant parfois pour certains que par le choix de leurs épargnent ils concourent à la destruction des emplois qu’ils réclament)

C’est la traduction populaire et les politiques de renchérir en promesses, mais qu’en est-il.

Manque-t-on de travail, c'est-à-dire d’un productivisme, c'est-à-dire de la satisfaction de désirs de biens et de services, aucunement, ils sont insatiables. Or nous savons que suivant nos choix ils ne pourront pas être satisfaits, non par manque de capacités créatrices, par manque de capacités productrices, par manque de technologies, par manque de capacités de créations monétaires, mais parce que nos choix se dirigent vers des productions nécessitant des matériaux non renouvelables.

Nous savons tous cela, pourtant nous réclamons à corps et à crie toujours plus de consommation pour créer des emplois qui nous donnent des revenus. Nous réclamons que les entreprises soient pourvoyeuses d’emplois et aient une activité contraire à leur objet.

Je soutiens qu’avoir fait de l’entreprise un outil exclusif de formation de capital, n’est pas mieux que d’en faire un outil de création d’emploi.

Cette dichotomie place, l’entreprise au centre de l’existence humaine et font des humains libres, attachés au libéralisme comme acte de civilisation s’opposant au processus inaliénable de domination, des Serfs modernes qui ont reconstitué une structure primitive (dominant dominé) dont le creuset du libéralisme les avaient émancipé, même si les capitalistes se sont servis du libéralisme pour assoir leur domination dont les groupes « entrepreneuriaux » constituent l’apogée régressive. Alors que nous nous en ébahissons comme le summum de la modernité, comme les serfs du moyen âge étaient ébahis et rassurés par les murailles des enceintes des châteaux des seigneuries qui les asservissait et dont ils retiraient une protection et une maigre autonomie, comme celle que nous laisse aujourd’hui la répartition de la richesse amassé par le processus de capitalisation.

Ainsi la bonne question reste d’où pouvons nous retirer une source de revenu sans « effacer » l’utilité de l’entreprise, dont il faut entendre l’activité de production de biens et services qui découlent de nos existences.

Certain ont émis l’idée d’un salaire citoyen à vie, l’idée semble au premier abord plaisante et même attirer certains regards capitalistes. Normal car nous raisonnons en oubliant constamment, tant cela fait partie intégrante de notre organisation économique, que la comptabilisation est un processus fait pour générer du profit et qui capte comme une pompe, toutes les sources d’émissions ou de redistributions de monnaie, il est donc facile de comprendre que la distribution d’un salaire citoyen à vie serait la corne d’abondance pour eux.

 

D’où une autre question, est-on  obligé de comptabiliser notre économie comme nous le faisons.

La réponse est non, la comptabilisation est un long processus issus de nos relations de domination, (http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html) aujourd’hui nous disposons des savoirs qui nous indiquent qu’il n’y a pas un modèle dominant, mais nous savons que ceux qui tirent leur puissance d’un modèle dominant ne l’abandonne pas de plein gré. Nous pouvons donc scinder le marché suivant des critères de solidarités égoïstes, celui de la santé, celui de l’écologie et de la sauvegarde de la biodiversité, celui des productions nourricières vitales, celui des productions durables et laisser au domaine marchand tout ce qui n’est pas essentiel à l’existence humaine.

Aujourd’hui nous pouvons ajuster la monnaie à des valeurs réelles et non suggestives, naturellement, nous savons compter le temps et l’énergie dépensée pour créer un bien ou rendre un service. Tout absolument tout dépend de ces deux critères qu’aujourd’hui nous maitrisons. Les matériaux n’ont aucune valeur qui ne soit pas lié à l’activité humaine. L’or ou le diamant ne vaut que le temps et l’énergie déployée pour les extraire et en faire les utilisations auxquelles se prêtent leurs propriétés physiques.

Si c’est matériaux atteignent les sommets qui sont les leurs ce n’est du qu’à nos relations sociales et aux principes de rareté et non à leur valeurs intrinséques (http://ddacoudre.over-blog.com/pages/la-rarete-est-une-invention-geniale-7886790.html).

Mais voila ce ne sont pas les « serfs » qui ont révolutionné le monde, ils se réfugiaient dans les châteaux comme nous nous réfugions dans les entreprises. Il faut seulement comprendre de ce parallèle que si notre environnement social économique à changé nos gènes qui nous aliènent à notre condition humaine n’ont développé que des paradigmes de dominations et quel que soit l’homme politique ou l‘être salvateur qui s’imposera ou que nous élirons, être un libéral c’est refuser de se soumettre. Il nous appartient donc de rechercher au-delà du culte de la personnalité ou de la starisation que nous imposent les communicants, quel sont les dominants qui nous soumettent ou auxquels l’on s’aliène.

Aujourd’hui ils ne portent pas de nom, ce sont des structures, marché, comptabilisation, entreprise structure auxquelles nous sommes inféodés, est-ce irréductible non, le marché peut être scindé, la comptabilisation réorganisé, l’entreprise retrouver sa vocation productrice et aux hommes à se trouver des sources de revenus dont une des sources indispensables sera dans le futur l’enseignement rémunéré tout au long de l’existence car le travail productif métallurgique se réduira comme une peau de chagrin. Si les citoyens ne l’on pas encore comprit, il y a longtemps que les capitalistes l’on compris en créant d’autres sources de développement en faisant de tout un marché, de tout un métier pour justifier en leur nom d’en retirer un profit avec l’assentiment des populations.

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