Publié le 19 Novembre 2013



Hollande concentre la fureur et l'amertume de 30 années pour ne pas dire plus. Il ne mérite pas sa dégringolade dans l'opinion publique, car il se comporte comme un bon président avec des sorties malencontreuses du genre de celle de Léordana, mais quel est celui qui n'en a pas eu.

Il a réalisé un certain nombre d'engagement dont le résultat ne changera pas la donne, tous comme celles qu'ont réalisé ses prédécesseurs pour le même objectif relancer l'emploi, sécuriser, fixer un cap d'avenir, même si nous les trouvons contradictoires.

Les Français ont-il été trompé, je dirais non, se sont-ils abusés volontairement je dirais oui.

Le tournant fut en 2005 lors du non au référendum sur le traité Européen. Cette année là la majorité des citoyens contre l'avis des élites "européanistes" ont dit qu'ils ne croyaient plus dans les promesses d'embellies avec suivant les partis des raisons différentes.



Pourtant, les Français ont reconduit aux commandes du pays ceux qui les avaient abusés et qui continuaient de leur dire que l'avenir se trouvait dans l'organisation européenne qu'ils avaient rejeté et passé en force par les élites des partis dominants.

Nous avons depuis lors vécu avec une majorité de citoyens qui rejetaient les traités Europeéens et des partis qui leurs promettaient de gagner plus en travaillant plus et en s'alignant sur la chance que représentait le marché européen structuré suivant les accords de l'OMC et des budgets alignés sur les critères de Maastricht.

La curiosité de la situation se trouve résumé par les études d'opinion du CEVIPOF, je l'ai déjà mainte fois écrit dans des articles.Les Dossiers du CEVIPOF

De manière stable la majorité des Français ne font plus confiance dans leurs hommes politiques, dans leur président, dans les institutions, dans l'Europe, dans l'OMC, dans les syndicats, dans les partis politiques, dans leurs grandes entreprises privés ou publiques, Seul trouve grâce à leur yeux le service hospitalier et la police.

Ainsi Hollande hérite de tout cela, je ne le plaints pas, je dis simplement que ce n'est pas son action d'aujourd'hui en tant que président qui a motivé le désenchantement des citoyens d'hier qui se poursuit aujourd'hui avec plus d'intensité.

Il faut tout de même avoir la clairvoyance d'en retiré le constat qui s'impose et que j'ai résumé plus haut. Les français votent en conscience pour des hommes politiques dont ils savent qu'ils vont les abuser.





Alors, est-ce que les citoyens sont fondés de dire quHollande les a trompés ?

Le quinquennat de Sarkozy fut marqué par la permanence de l'illusion que les mesures qu'il prenait, améliorerait la vie des citoyens, il s'est terminé sur des accents vichyssois place du Trocadéro.

Celui de Hollande se veut marquer le changement, mais sur l'essentiel, sur ce qui structure et organise notre existence, affaiblie ou revitalise la socialisation, il est dans la continuité de ses prédécesseurs et lors de l'acceptation du Traité de convergence Européen j'ai écrit qu'il venait, à peine commencé, de mettre fin à son quinquennat, car il ne serait pas réélu en 2017.

En fait il y a la France du peuple dont je me plaints souvent quelle fuit la complexité du monde et celle des élites oligarchiques "politico-économiques qui y sont au fait et pensent la maitriser en se réfugiant dans des organisations comptables dont les critères de convergence sont un exemple suicidaire, car l'on ne peut pas réduire l'existence humaine à une comptabilisation numéraire.

Alors, nous pouvons reprocher à Holande sa roublardise, car pour être élu sans chuter sur ces sujets, il a laissé entendre une renégociassions du traité de convergence et une relance économique par l'investissement européen, chacun en a déduit, à tord, ce qu'il espérait, car dans le même élan il disait la nécessité de lutter contre l'endettement et celle que l'Europe dispose de règles communes.

En sachant qu'il allait nous abuser, comment peut-on le lui reprocher tout en prêtant le flan pour qu'il le fasse.



Pour faire de la politique il faut croire en ce que l'on défend et sans mettre en doute la sincérité des uns et des autres il faut à un moment faire face aux évidences dont l'on est comptable et ne pas les renvoyer sur un bouc émissaire comme nous sommes entrain de le faire avec notre président.

Il va échouer avec certitude, le redressement budgétaire ne représente rien dans la vie économique du pays. Je l'écris souvent, un état n'est pas une entreprise, cela ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi, mais seulement que la référence permanente aux comptes de la nation pour redresser le pays n'est qu'un leurre pour contraindre et persuader les citoyens de renoncer à leurs conditions sociales pour s'aligner sur celles de ceux avec qui ils sont en compétition pour avoir des emplois.

Compte tenu de la défiance des citoyens envers tout ce qui organise leur existence et constitue le fonctionnement de notre société, j'aurais tendance à dire que nous sommes dans le néant et qu'il n'y a que le PS et l'UMP pour croire que la politique qui nous y a conduite va nous en sortir.

Pour autant ce n'est pas une raison pour prendre notre président pour bouc émissaire, car cela nous empêche de comprendre qu'à véhiculer le néant nous n'obtiendrons rien d'autre que notre "aliénement" à quelques dictatures dont nous avons maintenant une certaine vision. Il ne s'agira pas d'un dictateur traditionnel, mais l'achèvement des nations états auxquelles se substitueront des groupements d'intérêts économiques.



Qu'ont-ils donc à craindre, même quand les citoyens savent qu'ils vont être abusés ils votent pour eux. Il ne s'agit pas d'un épis phénomène qui concerne que notre pays, mais bien d'une conséquence du développement de la pensée unique qui est une véritable autoroute du désastre. http://ddacoudre.over-blog.com/article-l-autoroute-du-desastre-113203819.html.

Ainsi à ne pas regarder nos propres responsabilités, nous renvoyons tout sur un président, qui certes défends ces groupements d'intérêts économiques avec ses homologues européens et "atlantistes" comme son prédécesseur, mais depuis 2005 nous ne pouvons pas dire que nous l'ignorions.





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Publié le 18 Novembre 2013

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Taubira, le symbole de l'ennemi de l'intérieur.


Le 10 janvier 2011 j'écrivais, serions-nous devant le "polémisme", http://ddacoudre.over-blog.com/pages/serions-nous-devant-le-polemisme-8246638.html. Alors, rien n'arrive jamais immédiatement, les événements qui surgissent ont toujours des sources qui à un moment se cumulent ou ont suffisamment de vigueurs pour être lisibles et entendus.


C'est ainsi que l'affaire Taubira, n'est pas le fruit du hasard, mais l'aboutissement d'une pratique de la liberté d'expression qui ne trouve plus de débats « intellectuels » sur lequel s'épancher, non pas qu'ils n'existent pas, mais leurs complexités exigent une écoute à laquelle les citoyens ne veulent plus consacrer de temps, si cela demande une attention qui dépassent la durée d'une publicité.

C'est ce que nous pouvons observer dans le traitement des informations avec des flashs plus long sur des affaires dramatiques ou émotionnelles.


C'est ainsi que depuis les années 90 l'information a été restructurée pour ne pas constituer une source de réflexion, mais une litanie d'insignifiances dans laquelle, celles concernant les interventions des hommes politiques se résument par un rappel de toutes les polémiques qui peuvent les animer et qui font du Buzz.

Et de la sorte depuis longtemps le Buzz à détrôné le scoop, car il est devenu important d'être visible et entendu par la caisse de résonance que représentent les médias. Egalement les sites sociaux relaient le plus souvent leurs informations et contribuent au développement de l'insignifiance qui apparaît comme l'événement essentiel puisqu'ils sont repris en masse.

De plus sur ces sites chaque partisan se livre à l'exposer de son point de vue dans des twettes, des mails qui sont devenus une invasion le plus souvent caricaturale des événements politiques qui emportent une surenchère de stupidités dû à l'ignorance qu'ils retirent du traitement de l'information. Et dans ce registre ce sont les partisans du FN qui s'y illustrent le plus depuis un certain nombre d'années.

Si cela est l'exercice de la démocratie et de la liberté d'expression, il se véhicule une quantité incroyable de contres vérités qui n'ont rien à voir avec le débat démocratique et dont certaines visent à tromper celui qui reçoit l'information.

Ne comptez pas sur moi pour vous dire qu'il faut contrôler, punir, surveiller etc., ce serait peine perdue, cela a existé de tout temps, car ça tient à la nature humaine (le leurre) et à notre ignorance (nous ne pouvons tout savoir). C'est en cela que pour en réduire la portée il est devenu essentiel d'apprendre sur tout. C'est en cela que dans ce siècle, ceux qui ne seront pas instruits de toutes choses seront broyés, tout comme ceux qui ignorent comment fonctionnent notre société et ceux qui ignorent comment fonctionnent un cerveau avec lequel ils vont devoir passer leur vie. Le 21 ième siècle ne pourra pas supporter la médiocrité, celle à laquelle nous ont habitué les médias et qui font que nous plaçons la polémique comme forme de débat moderne dans lequel la vindicte trouve son moyen d'expression comme un phénomène normal sans incidence.

Dans un article ou un commentaire je racontais que mon beau-frère qui est FN interviewé par FR3 au sujet de l'immigration avait dit :« Je n'ai rien contre les étrangers quand ils restent chez eux » Il est assez intelligent pour être polie, mais le fond n'en demeure pas moins xénophobe et relève d'aucune connaissance de la place de l'immigration dans notre société, ce que je rappelais dans un article. Il se laisse porter par l'enchaînement ambiant qui a fait des étrangers les boucs émissaires de nos maux. http://ddacoudre.over-blog.com/article-sauver-le-soldat-holland-n-est-pas-le-probleme-121092843.html.


Si la satire est une saine activité et permet à des amuseurs publics de dire dans leurs spectacles ce qui serait punissable dans la bouche du citoyen lambda, il me semble que, tant la recherche du Buzz que la pratique de la polémique ont fait croire à certains que la liberté d'expression peut s'accommoder de l'injure et de la dégradation de l'image d'autrui.

C'est ce que se pense autorisé à faire, tant celle qui a assimilé Taubira à nos cousins que les caricatures des journalistes du Point et toutes celles qui circulent sur le net.

Il ne faut pas être dupe, dans la sphère priver chacun peut se permettre tous les dérapages, si dans la sphère publique chacun garde sa mesure et trouve les formules polies pour dire qu'il est raciste ou xénophobe.


Est-ce une nouveauté de trouver qu'une partie de la population est « raciste », certainement pas, mais les conditions sociales ne permettaient pas de laisser libre court à ses ressentiments, tenue par la structure socialisante.

Sauf qu'aujourd'hui devant l'absence de solutions politiques par ceux qui dirigent le pays depuis trente ans et le développement de l'"égologisme" ces structures volent en éclats sans offrir autre chose que de la médiocrité et du leurre. C'est en cela qu'en bons communicants les hommes politiques ne brassent que de la visibilité, donner l'impression d'une efficacité, car ils sont intelligents et savent comme moi que leur politique dégrade la socialisation.


Etre visible est devenu un lied motif, ce fut le cas pour la police sur les conseils de Bauer et certainement de quelques communicants pour ce qui touche à toutes les actions politiques, que ce soit dans les municipalités, les conseils généraux, les régions et le gouvernement, chacun raconte et affiche ses réalisations, ce qu'il a fait qui améliore la vie des citoyens dans des journaux et des campagnes de publicité.

Sauf qu'une partie des citoyens grandissantes mesurent eux leurs difficultés et finissent par considérer que tous ces déploiements de dépenses sont du gaspillage. Ainsi ce qui est fait pour leur indiquer les engagements financiers se retournent contre les hommes politiques et nourrissent une amertume qui n'en finit plus et dans ce lot, renforcé par le Buzz et le "polémisme" les racistes et xénophobes posent leurs marques et ouvrent des voies vers le critère de la fascisation le plus "trash", celui où l'on désigne un ennemi de l'intérieur.

 

C'est le cas Taubira. Tout le monde l'a compris au-delà de sa personne et cela par le membre d'un parti qui regroupe cette frange raciste et xénophobe de notre pays encouragé par un illuminé du genre de Copé qui veut réformer le droit du sol.







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Publié le 16 Novembre 2013


 

"C'est à l'intelligence du peuple, c'est à sa pensée que nous devons faire aujourd'hui appel si nous voulons qu'il puisse rester maître de soi, refouler les paniques, dominer les énervements et surveiller la marche des hommes et des choses, pour écarter la race humaine de l'horreur de la guerre.

Extrait du discourt sur la Guerre et la paix de Mélenchon à Barbaste le 11 novembre 2013.

Il est difficile de faire mieux, j’évoque souvent l’intelligence du peuple dans mes articles surtout pour dire qu’il faut la nourrir de Savoirs, sans quoi elle reste très proche de ses instincts animaliers, dont j’ai écris que le capitalisme en était une représentation, un paradigme de l’homme préhistorique.

 Je dois reconnaitre qu’en disant qu’il faut nourrir notre intelligence de Savoirs, c’est ce qu’ont réalisé toutes les civilisations en instruisant de manière différencier ceux qu’ils considéraient aptes  à en bénéficier. Cela nous a donné les pires inquisitions, les pires dictatures d’élites pour s’achever sur la pire de toutes, la Shoah, dont l’on ne peut dire qu’elle fut conduite par des ignorants.

Les Savoirs, même s’ils nous ont offert l’époque des lumières et un voyage au centre de notre cerveau pour y trouver l’espace temps, le bing bang et le boson de Higgs ne sont pas une garantie absolue si l’on ne se persuade pas qu’ils sont une compréhension de notre existence racontant une histoire toujours inachevée. Il est dont acceptable de parler de l’intelligence du peuple, même quand il se compose en majorité « d’ignorants », car leurs instincts primitifs leur indiquera toujours, la voie royale pour les uns et la servitude pour les autres.

Nous en sommes toujours là. Ainsi ce discours de Mélenchon est un appel à en sortir, un pas de plus de sa part dans la suite de ceux qui l’ont précédé et offre un marche pied à ceux qui le suivrons, mais il se trouve contredit par l’opinion émise par la majorité des français qui glissent inexorablement vers la fascisation en guise d’intelligence, je m’en suis expliqué dans un article. http://ddacoudre.over-blog.com/article-des-fouilleurs-de-poubelles-aux-eboueurs-de-la-france-120753136.html.

Faut-il donc renoncer à interpeller l’intelligence du peuple, c'est-à-dire l’intelligence de chacun d’entre nous au moment où il semble que nous en disposions le moins. C'est-à-dire au moment où les effets néfaste du capitalisme longtemps caché sous le vocable de la loi du marché posent comme avenir irrémédiable l’appauvrissement d’une partie de la population.

Les médias ont peu  parlé du projet de Fillon pour 2017, mais il va poser les bases de cet appauvrissement de manière plus claire que la politique de l’actuel gouvernement, qui accroché à son dogme comptable des critères de convergences feront apparaitre au présidentielle de 2017 la folie « Fillonesque » d’une solution miracle au redressement de la France.

Pour être plus clair, il y a trois zones que l’on peut délimiter définit par Robert Castel.

  • La zone d’intégration qui caractérise les individus ayant une situation de travail stable et de relations sociales nombreuses ;
  • La zone de vulnérabilité combinant précarité et faiblesse des rapports sociaux ;
  • La zone de désaffiliation, caractérisé par l’absence de travail et de liens sociaux.

Actuellement la zone de stabilité s’amenuise du fait d’une perte de ressources essentiellement lié au pouvoir d’achat. Quand, comment, un grand nombre passeront épisodiquement ou irréversiblement dans la zone de vulnérabilité seule une étude des revenus peut l’indiquer, mais il est acquis que l’augmentation de la TVA y contribuera.

 Le plus drôle est d’entendre les employeurs s’en plaindre alors qu’ils la font régler par leurs clients.

La zone de vulnérabilité appelé pudiquement zone de flexibilité est installé depuis bons nombres d’années, le projet Fillon s’il abouti a des propositions d’allongement du temps de travail et de réduction des prestations chômages ente autre va très certainement y catapulter une bonne quantité de citoyens, comme cela existe déjà en Angleterre et en Allemagne.

La zone de désaffiliation s’accroit tous les ans, le meilleur indicateur est le secours catholique et les restaus du cœur, en dehors de ceux officiels, le nombre de bénéficiaires de la CMU ne cesse d’augmenter passant de 1.7 millions en 2010 à 4.10 à janvier 2013. Ces résultats conséquents des politiques uniformes menées par les uns ou les autres de France et d’ailleurs vont s’aggraver inévitablement.

L’intelligence du peuple le perçois à juste titre, mais leur ignorance les cantonne à choisir les solutions qui les enfoncent toujours un peu plus, tel le TCE (traité de convergence européen) qui est un étrangloir sans relance économique au niveau européen, ce qui fait défaut. Effectivement nous sommes en période de récession qui dure, car nous n’avons pas de prévision de croissance qui dépassent les 2%. 2% c’est à peu prés la marge d’erreurs de ces calculs pharaoniques qui ne peuvent être juste. Ainsi donc toute les discutions autour des taux de croissance actuel ne sont que du vent des blablablas politiciens qui nourrissent les médias et les faiseurs d’opinions.

L’on ne peut pas refuser à Fillon d’être intelligent et instruit, il envisage cependant une régression sociale organisé avec l’assentiment de la population au travers de débats et réunions autours de ses thèmes socialement régressifs assurant un redressement du pays.

C’est donc un homme intelligent qui dit qu’il faut gagner ce que l’on veut dépenser, il sera suivit en cela par les ignorants bien pensants, alors que l’existence humaine nous démontre en permanence et dans tout les domaines le contraire.

Les choses existent parce que nous les nommons, le boson de Higgs a été trouvé bien après qu’il ait existé dans la théorie standard des particules. Nous ne fabriquons pas une hache pour couper du bois, mais c’est parce que nous voulions du bois que nous avons élaboré une hache.

 Alors nommons l’avenir que nous voulons et nous le réaliserons, sauf que ce n’est pas l’intelligence du peuple qui est capable de cela, ce n’est pas elle qui nommera l’avenir qu’ensuite elle construira. A aujourd’hui l’intelligence du peuple sait dire ce qu’elle ne veut pas, mais est incapable d’imaginer un avenir autre que celui de coller à ses instincts innés, qui faute d’être les maitres quand tout est trop complexe à ses yeux, se chercher un maitre à suivre pour se confondre en servitude.

Nous n’apprenons pas que la république a commencé par le vote censitaire. Il n’est pas bon de rappeler que ce n’est pas le peuple qui a fait la révolution et que les citoyens en domesticités n’avaient pas le droit de voter, que ceux disposant d’un revenu modeste élisaient ceux qui allaient voter pour les députés à l’assemblé, car ils disposaient d’un revenu supérieure démontrant leur aptitude à faire forcément de bons choix.

 Mais alors comment trouver un avenir à construire dans un monde où la pensée unique est jalousement surveillée par les chiens de gardes qui inondent les médias  d’insignifiances quotidiennes qui empêchent toute réflexion en dispensant la parole des faiseurs d’opinions.

Que penser des citoyens qui adulent des stars et crachent sur leurs élites politiques est-ce là l’intelligence du peuple. Que penser de ceux qui adulent des présentateurs de JT qui dispensent de la médiocrité informative construite pour leur vider le cerveau et exciter leurs émotions grégaires et qui gagnent des millions.

 Ce n’est pas l’intelligence du peuple qui a pensé le libéralisme, si nous avions attendu après lui nous serions encore sujet de sa majesté. Cette même intelligence populaire veut réformer le capitalisme à 92%, et son ignorance au quotidien réalise les actions économiques qui permettent au capitalisme de durer et d’engendrer les maux dont ils se plaignent.

Alors pour éviter la guerre je ne parierais pas sur l’intelligence des peuples qui n’ont jamais su l’évité et l’on toujours subit.

Chacun dans notre société concours à son fonctionnement suivant le bonheur et la chance de sa naissance et des tiers qu’il côtoiera pour développer le mérite des efforts qu’il accomplira. En démocratie des hommes politiques se chargent de traduire la pensée de l’intelligence populaire, mais lorsque cette intelligence populaire est nourrie d’unicité il y a peu de chance que les différences soient autre chose que d’esthétisme. Alors c’est là que se placent les penseurs et les découvreurs, mais contrairement à Fillon il ne faut pas attendre d’avoir les moyens de réaliser ces pensés et ces découvertes, sinon elles ne verront jamais le jour. Il ne faut donc pas craindre d’être utopique, car elles trouvent un jour, comme le boson de Higgs, leurs réalisations.

 

 

 

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Publié le 13 Novembre 2013

 

Peut-on sauver le soldat Holland. Pas de l'avis de la majorité des citoyens, mais les citoyens manquent souvent de recul pour ne pas dire plus, même s’ils ont du bons sens. Ils ressentent bien une situation difficile qui perdure, dire qu'elle s'aggrave ne serait pas juste, car elle la ferait supporter au seul actuel Président. Or tous ces prédécesseurs n'ont pu maitriser ou s’assurer du contrôle des conséquences d'une évolution technologique sans précédant déroulé par les Savoirs, tant pour subvenir à nos besoins dont nous retirons richesse, que pour nous séparer de la pénibilité du travail, de la tâche.

J'ai pris en référence l'évolution de la population France au travail depuis 1850 que l'on peut regarder comme le début de l'essor de notre industrialisation. Naturellement entre les deux il y a eu de nombreuses inflexions conséquentes aux événements qui ont émaillé ces plus de deux siècles et que ne mentionneront pas ma comparaison linéaire. De plus je ne corrige que globalement les résultats du à l'immigration qui devient, dès la deuxième moitié du XIXe siècle comme XXe siècle, un phénomène structurel, se poursuivant d'ailleurs, auquel même les périodes de récession économique liés aux différents événements ne mettent pas un terme. Les travailleurs étrangers représentent ainsi 3% de la population des actifs en 1881, en 1901, 4, 4 % en 1921, 7, 7 % en 1931, 7, 3 % en 1974, 5, 6 % ; 8.6% en 2004/2007, et 11%17 en 2013. Nous voyons bien au travers de ces quelques pourcentages que le phénomène d’immigration est structurel comme je l’écris plus haut et non épidermique.

Par population active s’entend également les citoyens au chômage ou recherche d’emplois ou en stages.

D’autres chiffres qui parlent d'eux mêmes : en 1850 la population Française est de 35 800 000/h dont 16 500 000 actifs, 46% de la population répartis comme suit.

Agriculture, 47%    soit 7 755 000 h

Industrie,     25.7% soit 4 240 500 h

Services,     27.3%  soit 4 504 500 h

Soit un actif pour 3.16 habitants.

En 2013 la population française est de 65 800 000 h dont 28 400 000 actifs soit 43% de la population répartis comme suit.

Agriculture, 2.9% soit  823 600 h

Industrie,   22.2% soit  6 304 800 h

Services,   74.5% soit 21 158 000 h

Soit un actif pour 2.31h.

Ainsi comme nous le lisons avec les aléas de l’existence malgré l’immigration et l’évolution de la fécondité dont chacun peut lire l’étude dans ce lien (évolution population Microsoft Word - Table des matières.doc - La_population_de_la_France-2.pdf ) l'activité primaire Agriculture et secondaire Industrie en 2013 représente à eux deux 7 127 400 actif soit la population agricole active de 1850.

En calculant le ratio population sur actif, car les actifs nourrissent la totalité de la population, auquel il conviendrait d’ajouter celle structurelle de l’immigration, l’on peut y observer la déclinaison des actifs français par activité sous le résultat suivant.

Agriculture : 1850, 0.216 ; en 2013, 0.108.

Industrie     : 1850, 1.185 ; en 2013, 0.095.

Services     : 1850, 0.125 ; en 2013, 0.321.

Dans un second temps en corrigeant l’ensemble par l’immigration nous obtenons des rations qui cacheraient cette inflexion par la place qu’elle apporte dans l’activité. Pour être juste il faudrait retrancher l’émigration française qui se monté à 1 600 000 en 2012, mais je n’ai pas de données pour 1850.

Population totale immigré inclus, en 1850, 36 472 000 dont 16 995 000 actifs, ratio 0.465

Population totale immigré inclus, en 2013. 72 500 000 dont 31 683 000 actifs, ratio 0.437

Ce serait trop lourd pour un article d’affiner la répartition de l’immigration par activité sachant par avance qu’elle se situe sociologiquement de manière traditionnelle dans les secteurs les plus défavorisés et les moins rémunérateurs. Nous observons néanmoins que la part de l’immigration en 1850 était plus importante ou au moins semblable (en tenant compte de l’approximation de certaines données de cette époque) à celle d’aujourd’hui qui soulève des tollés et nourrit toutes les craintes.

 

Mais mon article ne vise pas la part de l’immigration qui semble être le sujet essentiel de certains islamophobes qui font tâches d’huiles dans d’autres partis, pour seulement des raisons électorales. Mais celle d’une certaine continuité linéaire, avec ses secousses sociétales, qui n’accroissent pas l’activité travail comme devraient nous le faire penser celui de l’accroissement sans précédant de biens manufacturés que nous retrouvons dans les activités primaire et secondaire qui regroupent prés de 8 millions d’actifs, et que nous ne comptabilisons qu’en monnaie et non en volume.

C’est dire si nous n’avons pas besoin du travail productif de tous. Nous pouvons comprendre alors que si les ratios pour ces secteurs ont été divisés par deux ils sont effectivement le signe d’une désindustrialisation du à la « modernité » et non pas seulement à la mondialisation, même si elle c’est accéléré sous le coup des moyens de communication, mais essentiellement aux effets du remplacement de l’homme au travail par les outils technologiques qui sont venus remplacer la domesticité des animaux et l’appétence de l’homme pour la facilité, pour ne pas dire le droit à la paresse.

 

Ainsi contrairement à ce que nous nous racontions dans les commissions paritaires de l’emploi dans les années 70, les transferts d’activités générés par la production de technologies n’ont pas pu préserver ni développer l’emploi direct, l’indicateur le plus démonstratif de cela est l’accroissement du ratio des services.

 Il n’y a pas à être surpris de cette remarque, car il semble évidant que les productions de biens manufacturés étaient inspirés par les désirs de progrès qui ne peuvent s’accomplir que si nous pouvons jouir et disposer des productions auxquelles nous contribuons, pour l’essentiel ce fut le développement des couvertures médicales et para médicales et des loisirs que certains désignent sous le vocable de charges.

D’autres plus audacieux ont le courage de dire qu’il faut travailler plus longtemps et bénéficier de moins de couverture sociale.

 

C’est leur droit, nous comptons notre existence en monnaie, ou pour être plus juste en croissance et en PIB. Pourtant ce court exposé de l’évolution de notre activité démontre sur la durée (2 siècles) que notre destiné recèle quelques interactions qui échappent à tous ceux qui croient diriger le monde et, depuis que se succèdent des chefs d’états aux discours similaires, notre existence se déroule comme emporté par l’inertie de tous ce que nous ne pouvons maitriser et qui génèrent des effets différents de ceux escomptés.

Nous ne pouvons pas raisonnablement considérer que nous sommes dirigés par des sots. Il n’y a que des imbéciles pour dire cela. Certes leurs choix est toujours discutables et leurs fondement parfois sinueux, mais sur la durée nous voyons biens qu’ils influencent peut le déroulement de l’existence ou pour être plus juste ils ont fait et dit ce que le déroulement de l’existence les a conduit à être et à faire jusque dans les drames de l’histoire humaine.

Alors si aujourd’hui nous suivons les médias et passons notre temps à disséquer au quotidiens les faits et gestes des hommes politiques, comme le fondement ou les raisons de notre quotidien, comme de ceux qui nous dirigent,  nous pouvons être assuré que l’existence se déroulera malgré nous, car pour lire demain il faut connaitre son passé, car c’est le seul bagage, même imparfait, qui préfigure ce que nous pouvons envisager pour l’avenir, en sachant qu’il sera différent.

 

Il y a donc autre chose à faire qu’a déboulonner le soldat Hollande, mais ne nous y trompons pas nous n’aurons pas de Généraux à y mettre en remplacement, car comme le démontre ce raccourci chiffré, ils n’inversent pas la donne. Vaut donc mieux se pencher sur les conséquences des évolutions technologiques qui demain remplaceront ce monde Capitaliste par ce que nous laissons se construire à la place des nations, des groupements d’intérêts économiques.

 

 

 

 

 

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Publié le 1 Novembre 2013

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Aprés Taddei Finkielkraut était l'invité de « On n'est pas encore couché » pour parler de « L'identité malheureuse » son dernier livre, la discussion fut moins chaude que chez Taddei.

Je ne pense pas lire son ouvrage, depuis que ce débat est sur la table, il c'est nourri de tous les vomis qui ont recouvert les éclairs d'intelligences de part et d'autre.

Ce n'est pas un Tabou de parler de l'identité française, car l'identité des humains n'est pas une spécificité française et si ce débat ce fit jour et alimente encore des nostalgiques c'est parce que le Nationalisme est redevenu un grain à moudre électoral. L'on peut parfaitement se sentir français sans détester ou haïr les autres. Ensuite, être fier d'être français implique des échelles de valeurs qui se positionnent forcément sur une mesure subjective par rapport à quoi, si ce n'est vis-à-vis des autres. Il y aurait donc des humains qui ne seraient pas fier d'être né quelque part.

Ainsi cette subjectivité ne peut devenir une règle que l'on peut imposer , si ce n'est de la brandir pour éliminer les autres.

Aucun être au monde ne peut naitre sans qu'on lui façonne une identité, sinon il adoptera celle de la première personne qui le nourrira. Si c'est un canard il fera coin coin et bougera du cul. Tout simplement parce qu'il est programmer pour survivre et s'attachera à ceux qui le nourrissent.

La famille que nous connaissons n'a pas toujours existé, ce creuset où l'enfant qui nait est pris en charge est multiforme. Mais quelle qu'elle soit elle lui façonne son identité, comme ceux qui l'élèvent ont eu la leur façonné, pour nous ce sont nos parents.

Il semblerait donc que d'une manière linéaire nous puissions remonter le passé, assuré d'y retrouver nos origines. Il n'en est rien, le nouveau venu recevra seulement qu'une fraction de l'identité de ses parents, car dans son environnement il rencontrera des tiers, tous ceux qui au fil des âges l'imprégneront plus ou moins. Egalement s'ajoutera tout ce qu'il apprendra bien ou mal du monde et des autres qui lui donneront un bagage mémoriel qu'il transmettra à son tour de manière imparfaite.

 

C'est donc cette imperfection qui est la source de toutes les évolutions à des rythmes différents suivant leurs natures et les champs qu'elle recouvre. Cette incapacité à tout transmettre fait qu'aujourd'hui nous ne parlons plus le Latin qui se pratiquait à la cour des grands dans toute l'Europe, y compris en Russie par exemple.

Ainsi personne ne peut garder son identité comme il l'a reçu, elle se métamorphosera. Comment peut-on vivre dans un monde où tous les jours nous voyons les choses se métamophoser, nous nous voyons, veillir et en ce qui concerne l'identité française il faudrait qu'elle soit immuable, coulée dans le rocs, alors que lui il s'effrite. Nous avons donc là de parfait intégristes qui s'ignorent. Cette absence de clairvoyance est le sympthôme d'une crispation pour ne pas dire plus, commune à tous les « peuples ».

Naturellement il y a de grands groupes de valeurs qui assemblent les uns et les autres qui, au milieu des us et coutumes forment, comme le dit Freud, les tabous et les Totems qui se réforment beaucoup plus lentement et entraînent même parfois des civilisations dans leur déclin jusqu'à la disparition, en ne laissant subsister que des vestiges et ce que les hommes se seront transmis partiellement. C'est en cela qu'au travers de notre identité nous retrouvons des traces de nos prédécesseurs, tous ceux qui ont concouru à ce que nous sommes devenus aujourd'hui, Egypte, indus, grèce rome juif chrétien franc etc..

Je ne connais pas une société qui légalise le vol ou le meurtre, sauf dans d'ex usages tribaux où un jeune couple qui s'unit, ne le peut que s'il rapporte la tête d'un vieillard.

 

Ensuite, l'on peut faire débuter son histoire, grâce à l'imperfection de la transmission, là où cela nous arrange en fonction de nos émotions sociales économiques intéressées, ça déroulera notre existence, mais ne constituera qu'un repère historique et non la base de notre identité qui n'est qu'un cumul d'événements qui l'ont précédé retransmis partiellement par mimétisme.

Il semble tout aussi évident que la nature même de l'environnement affecte cette identité, tout comme l'organisation sociale qui en découle, Si le groupe compte cent personnes nous aurons vite fait le tour des tiers qui nous apportent de quoi nourrir notre pensée, s'il en compte des milliards comme les sociétés il faut se faire une raison nous ne les rencontrerons jamais tous.

D'autre part, l'on peut faire débuter son histoire, grâce à l'imperfection de la transmission, là où cela nous arrange en fonction de nos émotions sociales économiques intéressées, ça déroulera notre existence, mais ne constituera qu'un repère historique et non la base de notre identité qui n'est qu'un cumul d'événements qui l'ont précédé retransmis partiellement par mimétisme et que nous ne pourrons jamais préciser nommément.

C'est en cela que notre identité, l'identité de tous les peuples ne sont qu'une imperfection de l'histoire humaine

Il semble tout aussi évident que la nature même de l'environnement affecte cette identité, tout comme l'organisation sociale qui en découle, Si le groupe compte cent personnes nous aurons vite fait le tour des tiers qui nous apportent de quoi nourrir notre pensée, s'il en compte des milliards comme les sociétés, il faut se faire une raison nous ne les rencontrerons jamais tous.

Ainsi chacun s'attachera à ce qui constitue son environnement sociaux économique, voire administratif comme les départements, les villes et villages. Il était courant d'entendre dire dans un village : "il, elle a épousé un étranger" en parlant d'un tiers de la ville d'à côté. Preuve s'il en était des conséquences de l'autarcie.

Malgré cela tous les nouveaux nait n'aurons de cesse de modifier ou d'apporter d'autres éléments à leur identité tandis que leurs parents s'attarderont sur leurs acquis d'autant plus s'ils n'ont pas de possibilités de mobilité (ne pas confondre avec le nomadisme). C'est dans des pays encore le cas tout comme nous, quand il n'y avait pas de moyen de transports, chacun s'identifiait à son clocher c'était une identité française aux sons de son "cloche merle".

 

Pour autant ce n'est pas aussi simple, car le poids de l'histoire que l'on se raconte et qui "formate" les esprits constitue un lien d'encrage, un lien de reconnaissance, un jalon pour certain, mais aussi un justificatif de moins nobles comportements qui ont débouché sur des colonisations et le racisme dans quasi totalité des pays suivants leur époque.

Sinon comment expliquer que l'après Tito est conduit la Yougoslavie à éclater pour reconstituer des états d'antan, pareil pour l'Ex-URRSS et nous-mêmes n'avons pas échappé au désir indépendantiste de citoyens qui, par leur âge n'avaient jamais connu ni vécu dans ces anciens territoires et ont du donc épouser des sentiments et des valeurs qui n'étaient pas les leurs et qu'ils n'ont pas connus. Ils ont épousé une histoire collective qui n'est pas la leur, ils ont épousé des souvenirs. Nous pouvons donc « épouser »une identité pour les raisons qui sont celles de ceux qui ont cette démarche, car ils y trouvent un intérêt.

Ainsi ceux qui demandent la nationalité épousent l'histoire de la nation à laquelle ils adhérent, mais elle n'efface pas comme par magie leur identité originelle, le temps opérera les syncrétisations dont sont capables les uns et les autres dans le respect du droit du pays où ils s'installent. C'est en cela qu'un étranger pourra dire que son pays d'accueil vient de telle origine et conserver les us et coutumes qui ont forgé son identité originelle si la loi du pays d'accueil ne l'interdit pas.

Il est juste de dire qu'il faut observer les réalités comme il le disait, mais il ne faut pas ignorer celles qui nous dérangent parce qu'elles ne nourrissent ou n'attestent pas nos jugements ou de nos égarements.

 

Pour simplifier, je suis humain parce que l'on m'a dit que j'étais cela et parce que des hommes ont nommé ce qu'ils pensaient être par rapport au monde qu'ils voyaient et comprenaient.

Le chien ne sait pas qu'il est un chien, mais ils se reconnaissent entre eux, même si c'est pour se rosser, par contre quand il répond au nom de Médor et autre, au nom auquel on l'a habitué à répondre, il sait alors quand quelqu'un le prononce qu'il s'agit de lui. Ainsi je ne sais pas quand je nais que je suis français ce sont les autres qui me le disent et ils formateront mon esprit à leur histoire.

En ouvrant les yeux le nouveau né découvre son monde., il sera à la limite modeste de ses sens qui ne lui permettront que de connaître l'espace qui l'entoure et se sera pour lui Son Monde.

Il n'aura même pas à se poser la question de savoir s'il l'aime ou pas, puisque la question ne se pose pas il est né là et y demeurera attaché, sinon il n'y aurait plus un Inuite dans le grand nord ils seraient tous dans le midi.

Alors, pour quelles raisons avons-nous entendu fleurir des expressions comme celle de : « Tu aimes la France ou tu la quittes », tous ceux qui ont épousé notre histoire ne peuvent pas nourrir les mêmes émotions que celui qui y a vu le jour. Le sentiment équivalant est celui du lieu où il est né. Mais l'on peut quitter ce lieu pour une foule de raisons y compris celles que l'on avance pour dire que l'on n'aime pas son pays parce qu'il me persécute, mais en fait ce n'est pas le pays qu'il quitte mais une organisation politique qui lui nuit ou une organisation économique qui ne le nourrit pas, bref la raison qui sera la sienne.

Il me paraît assez clair que quand d'aucun demandent que l'on aime la France c'est en fait: "nous n'aimons pas les étrangers" qu'ils pensent et devraient dire, d'autant plus s'ils sont pauvres.

Mon beau- frère qui vote FN a au moins la clarté de le dire : « j'aime les étrangers quand ils restent chez eux ».

Dans ses interventions finkielkraut des plaignait de la jeunesse nourrie au consumérisme et adoratrice des temples de la consommation, certainement, mais comme je l'ai écrit sils sont nés dans leur pays ils n'ont même pas à s'interroger de savoir s'il l'aime. Il créait de fait un problème là où il n'y en a pas, car il ne parle pas d'identité, mais de nationalisme, d'un peuple replié sur lui-même comme le sont les communautés qui intègrent les individus qu'ils en oublient leur individuation et sont capables du suicide altruiste qui sonne toujours un déclin.

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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