Publié le 25 Février 2015

Il faut sortir de ce libéralisme ploutocratique.

Notre société n’arrête pas de se complaire dans la confusion, il est vrai que ceux qui accèdent à l’économie sociale sont peu nombreux, mais tout de même il n’est pas pensable que le libéralisme d’aujourd’hui doive encore opposer le public et le privé.

Le public et le privé depuis que le peuple a le pouvoir sont les seules et mêmes personnes. Nous ne sommes plus en monarchie (malgré les dérives du pouvoir). Le libéralisme du XVII et XVIII siècle était une demande émanant des artisans, commerçant, manufacturiers, de ceux qui disposaient d’un moyen de revenu commercial et s’opposaient à l’absolutisme du pouvoir d’alors. Aujourd’hui le pouvoir c’est le peuple et l’on ne peut pas lui dire qu’il n’a pas à penser son destin ou à décider de disposer des moyens de son existence, même si nous savons que le peuple n’a pas toujours raison et que se pose donc l’obligation d’avoir des débats d’idées. Le libéralisme ne consiste pas à transférer l’ex pouvoir absolutiste du souverain à des particuliers ploutocrates ou à des groupes oligarchiques dont le souci demeure de faire admettre que la capacité d’entreprendre dont ils sont les héritiers de par l’histoire collective, et non de part leur seule vertu, leur donne le droit de disposer de l’existence des autres sans se soucier du destin de la collectivité, dont la faiblesse et l’ignorance ont fait d’eux des élites. En cela ils renouent avec un vieil article du code civil de 1804, l’article 1781 qui disait : Le maître est cru sur son affirmation pour la quotité des gages, pour le paiement du salaire de l’année échue et pour les à-comptes donnés pour l’année courante. Cet article établissait une supériorité morale tiré d’une position économique. Aujourd’hui on nous la présente avec les moyens de s communicants d’aujourd’hui quand l’on nous dit que c’est la richesse des patrons qui créaient des emplois. Là l’on nous dit que la richesse constitue une supériorité morale parce qu’elle crée des emplois.

Si l’égalité des chances existait, il n’est pas dit que tout ceux qui s’enorgueillissent d’être les maitres de l’économie, le seraient tous. Nous avons comme cela certainement des cerveaux endormis pour ne pas être nés au bon endroit, et que je propose d’éveiller.( http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html)

De fait les iniquités sociales dans un monde préhistorique justifient naturellement que le plus fort l’emporte. Dans un monde culturel comme le notre, il n’est pas acceptable que les élites économiques rechignent à rendent pas à la collectivité ce qu’elles leur doivent et soient toujours en bute à faire croire que le public est une charge en soi, que la vie du peuple, la vie des citoyens soient une charge.et nous acceptons cela sans sourciller, nous en sommes même à croire que les services que nous avons mutualisés à l’état son gratuit, et les citoyens jouent à qui mieux mieux pour ne pas payer d’impôts, et en plus ils ont voté des lois pour qu’eux, le peuple, ne disposent plus du pouvoir d’émettre de la monnaie si nécessaire, en transférant ce pouvoir à des particuliers, plus con que ça tu meurs.

Au XXI siècle nous renouons avec une théorie libérale qui n’a créé que de la misère.

Au début du XIX siècle, il n’existait quasiment pas de droit du travail ; la théorie libérale hérité de la révolution, la même que celle qui se développe aujourd’hui pour réclamer de la souplesse, considérait que le salariés était censée de s’entendre librement pour fixer avec l’employeur son salaire et la durée du travail, (cela rappelle la récente loi Macron sur le travail du dimanche) et que l’état n’avait pas à intervenir. Je rappelle cela car c’est le discourt récurent que développent des économistes et des hommes politiques de l’UMP et du PS, et que nous avons élu.

nous avons connu le résultat de cette pratique que réclame à corps et à crie des libéraux nostalgiques certainement de cet article 1781, en qualifiant ce retour passéiste de modernité pour dégager les énergies innovantes qui ont besoin de capital, que grève les charges et prélèvements.

L’histoire est là comme preuve.

Que nous raconte cette période historique. Qu’avec le développement de l’industrialisation des productions, les effets de ce libéralisme c’est avéré être la concrétisation de la misère et de l’exploitation des ouvriers. Ce que l’on oublie souvent quand l’on parle du libéralisme de ces siècles c’est qu’il ne concernait qu’une caste de gens, ceux que l’on a fini par appeler la bourgeoisie, avec ce que cela a pu avoir comme connotation négative, qualificatif qui fut longtemps injurieux, par le juste retour des choses. Pour le reprendre ce terme de bourgeois, en ces siècles eux et les puissants étaient les seuls à disposer de monnaie. Elle circulait entre commerçant, mais pratiquement pas chez le peuple illettré. La plupart du temps leur activité professionnelle les faisait qualifier de «Brassiers », «manouvriers », «journaliers ». Ils étaient plus comme des domestiques, car la plupart du temps ils s’intégraient à la famille de leurs employeurs, dont ils partageaient le gîte et le couvert, à l’instar de la «famille » romaine qui désignait en fait l’ensemble des esclaves. Cette intégration limitait la précarité de leur existence, parce que le salaire correspondant (modeste fraction de la récolte, quelques pièces de monnaie équivalentes à un argent de poche) ne permettait pas de trouver une autonomie, à moins de trouver d’autres occupations complémentaires, ce qui n’était pas chose facile. En ces siècles ce libéralisme facilitait tellement exploitation capitaliste que même les artisans se sont révoltés, ce fut la révolte des canuts (ces gens n’étaient pas seulement des ouvriers, mais des aussi des artisans). C’est ce que l’on a vu il n’y a pas si longtemps, des artisans se révolter.

Quand je pense que la plus part d’entre eux sortent de grandes écoles.

Ainsi ce libéralisme qui s’appuyait sur la bonne morale des patrons a apporté la misère jusqu'à ce que ce développe les luttes ouvrières sous l’impulsion de gens instruits. Ainsi de 1804 à 1936, la pensée libérale d’une égalité de droit devait s’imposer et annihiler l’inégalité des moyens des productions hérités de la révolutionne. Il me semblait qu’avec les savoirs contemporains l’on avait compris que la libre discutions des contrats était un mythe. Mais non, l’on entend se redire que ce sont les salariés qui doivent librement contracter avec leur employeur sans l’intervention des syndicats, que le droit du travail est un handicap (Bayrou exhibant le code du travail suisse), alors qu’il n’est que le recueil de toutes les formes de soumissions qui ont cessé. Il n’y a donc pas d’égalité entre quelqu’un qui dispose des moyens de production et un autre qui n’a que sa force de travail. C’est donc relativement fabuleux d’entendre dans le langage de nos élites politiques ou patronales un discours aussi réactionnaire coloré de modernité face à une population qui veut préserver ses acquis sociaux. Quand je pense que la plus part d’entre eux sortent de grandes écoles au frais des citoyens et tout ce qu’il imagine de futuriste c’est de nous renvoyer aux conditions de travail du XIX siècle. Le plus fabuleux c’est que cela passe inaperçu, même des citoyens pensent que l’on devrait alléger les charges pour créer des emplois à quatre euros six sous et aller chercher le complément au restau du cœur.

Çà leur retombe sur la gueule

Aujourd’hui la démocratie est entière c'est-à-dire que tous les citoyens majeurs votent (1944) et ils constituent le pouvoir de la nation, et en tant que dépositaire du pouvoir absolu qu’ils se partagent ils choisissent leur destin. Le libéralisme anti état n’a pas lieu d’être, car cela revient à contester le pouvoir du peuple. Alors, naturellement quand je les vois des citoyens choisir une forme de pratique du libéralisme qui véhicule des mythes dévastateurs pour leur avenir, quand je les vois croire que l’état ce sont les quelques élus à qui ils confient le pouvoir de créer des lois et gérer le pays, et qui se comportent comme des monarques quinquennaux, je ne peux qu’en rester dubitatif et me demander qu’ont-ils appris pour abandonner ainsi leur pouvoir, et cracher sur l’état sans se rendre compte que ça leur retombe sur la gueule, car l’état c’est eux. C’est comme si on leur disait vous avez collectivement le pouvoir, mais au nom du libéralisme des siècles passés vous ne devait pas l’exerce, car en fait l’unicité du pouvoir du peuple revient à être absolutiste et retire de ce fait le pouvoir absolutiste dont peuvent disposer ceux qui ont un moyen de production. Là au moins c’est clair, le peuple à le pouvoir mais il doit le transférer au patronat, et voter pour des représentants politiques dont la finalité est de veiller à cela. Alors, il leur appartient de choisir d‘avoir un domaine public une économie publique, même de devenir fascistes s’ils le souhaite, mais qu’on arrête de leur dire que la chose publique s’oppose à la chose privé l’un et l’autre sont interdépendant et indissociable, mais l’on peut comme nous l’avons fait donner le pouvoir économique à des particuliers et rester des prolétaires à vitam æternam et ne disposer que du pouvoir des ânes, suivre la carotte.

Dans le rappel de la pensée libérale de la révolution que j’ai faite il y avait une forme de naïveté à penser que la morale l’emporterait sur l’appât du gain, que les patrons, ou entreprise aujourd’hui avaient assez de moralité issue de ce libéralisme pour être équitable dans leur rapport économique. L’histoire est là pour nous dire qu’il n’en a rien été de tout cela, et que les citoyens ont du conquérir dans la lutte les avantages que le capital leur a rétrocédé de force. Cela fait 30 ans que lentement les citoyens ont abandonné leur pouvoir à des technocrates qui prônent ce mythe idéologique du libéralisme idyllique, qu’ils se sont solidarisent du syndicalisme protecteur et qu’ils recréaient les conditions d’un pouvoir gouvernemental autocratique au service d’une ploutocratie qui leur reprend lentement mais surement tous leur acquis. Il reste aux citoyens d’inventer le libéralisme du XXI siècle, mais alors il faut virer tous ceux qui nous dirigent et de prendre le pouvoir qui est le leur.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 22 Février 2015

Pour créer des emplois il faut en supprimer.

Je vais vous raconter une histoire, celle d’un homme qui découvre une mine d’or. Il n’a qu’à tendre la main pour le toucher, mais cela demande bien des efforts pour l’extraire à main nu. Que cela ne tienne il fait le tour de son territoire pour trouver à manger et la journée passe sans qu’il ait pu extraire une once occupé à se nourrir. Il cogite et se crée un potager qui tous les jours lui apporte de quoi se manger. Alors il dispose de forces pour cultiver son potager et extraire son or.

Notre homme dans une journée travaille 10 h dans sa mine et recueille 1 kilogramme d’or. Or ce que ne savait pas en ces temps là notre homme c’est que pour faire un effort travail de 30 minutes, il faut consommer 2500 kilocalories suivant le tableau.

Calories par jour : homme

  • Activité faible (moins de 30 minutes d'activité par jour) : 2 100 Kcalories.
  • Activité modérée (30 minutes d'activité chaque jour) : 2500 à 2 700 Kcalories.
  • Activité forte (plus de 1 heure d'activité par jour) : 3 000 à 3 500 Kcalories.
  • A cela il faut ajouter l’activité de mon mineur, 690 calories par heure pour un homme de 85 kilo.

Mon mineur en travaillant10 h aura brulé 2500 kcal + 690 cal par heure pour un travail manuel d’un homme de 85 kilo soit 2500 + (10 x 690) = 9400 kcal. Il en est ainsi pour tout homme qui dépense de l’énergie pour exerce une activité économique, suivant un tableau descriptifs,( http://www.regimesmaigrir.com/)mais également pour toute activité humaine du seul fait de vivre. Pour mon mineur son besoin minimal journalier étant de 9400 kcal, s’il veut ne plus jardiner et échanger son kilo d’or pour vivre, la valeur économique du kilo d’or sera égale à l’effort fournit, soit 9400 kcal pour 10 h. Nous avons donc une valeur énergétique qui se calcule et qui est réfutable, puis le décompte d’une durée de temps "protocolairement" admise comme mesure stable et universelle.

Nous allons donc continuer l’histoire sur cette base. Je pense que tout le monde à compris que c’est une histoire économique. Cet homme qui vit seul prend épouse. Et les femmes ont une consommation calorique suivante.

Calories par jour : femme

  • Activité faible (moins de 30 minutes d'activité par jour) : 1 800 Kcalories.
  • Activité modérée (30 minutes d'activité chaque jour) : 2 000 Kcalories.
  • Forte activité (plus d'1heure d'activité par jour) : 2 400 à 2 800 Kcalories.
  • Grossesse : 1 800 à 2 500 Kcalories.
  • L’épouse de mon mineur pèse 70 kg et s’occupe des tâches ménagères, pour cette activité elle consommera 246 cal/heure.

L’épouse de mon mineur s’occupe de la maison durant 5 h par jour, elle brûle donc (246 calories x 5 h) +2000 kcal, soit 3330 kcal.

Cet homme a trouvé un joaillier pour son or, il devra pour disposer de quoi vivre avec son épouse l’échanger au minimum à hauteur des calories qi lui sont nécessaires soit : 9400 + 3330 = 12 730 kcal. La valeur d’échange du kilo d’or sera égal à 12 730 kcal, pour 10 h, c'est-à-dire ce qu’il faut au ménage pour exister en effectuant le travail de mineur. Et cela est irréductible, dans cette hypothèse, 1kilopour 10h. Cela est la réalité minimale de chacun d’entre nous que nous soyons en chine ou au brésil. L’humain consomme de l’énergie quand nous exerçons une activité économique. Bien entendu en dehors des 10h de travail le couple aura toutes sortes d’autres activités qui consommeront des biens industriels, agricoles ou utiliseront des services.

Mais en fait en usant de ce qui est à leur disposition pour vivre, ils consommeront les calories de chacun de ceux qui auront travaillé pour produire des denrées agricoles, pour produire des biens manufacturés, pour délivrer des services. Ainsi la valeur d’échange du kilo d’or du mineur va s’augmenter de toutes les kilocalories des autres personnes dont le travail aura été nécessaire pour que mon mineur et son épouse bénéficie d’une existence aisé. Faisons un calcul hypothétique moyen.

Prenons les données d’emplois par activité économique en France, 2,9 % pour l’agriculture, 22,2% pour l’industrie, 74,5% pour les services, c'est-à-dire des gens qui comme notre mineur consomme des calories pour faire leur travail. Sur cette base notre mineur peut estimer en moyenne que la valeur d’échange de son kilo d’or va augmenter de 2,9% de consommations agricoles, 22,2 % de produits industriels, et 74,5 de services soit, pour son couple, 12 730 kcal x (2,9+ 22,2 +74,5) soit 24 960 kcal pour une journée. Mon mineur disposera alors d’une valeur sociale de son couple.

Le joaillier qui veut acquérir ce kilo d’or pour en faire un bijou devra l’échanger au minimum à la valeur d’énergies calorifiques nécessaires au couple du mineur pour vivre au niveau de vie hédoniste auquel il contribue avec un travail de 10h, soit 24 950 kcal. Soit pour nous aujourd’hui le Smic/35h hebdomadaire pour une personne.

Le Smic est ce que l’on appelle un salaire social. Si notre Smicard prend épouse comme mon mineur la valeur du Smic social se divise par deux, alors que la réalité calorique montre que le besoin énergétique se cumule. En fait un Smicard célibataire vie « convenablement », s’il prend épouse il devient pauvre et passe en dessous du salaire médian de pauvreté 850 euros. Ma petite histoire fait apparaitre la discordance entre les besoins réels caloriques pour vivre et le revenu dit économique, tiré de la longue histoire de nos rapports suggestifs conflictuels. Déjà là nous pouvons nous faire une petite idée de la vie de ceux à qui l’on propose du temps partiel pour avoir une économie compétitives qui crée des emplois comme en Allemagne ou en Angleterre pour ne citer qu’eux

Je poursuis mon histoire en supposant que le joaillier ait une situation identique en tout point à notre mineur et qu’il a besoin d’autant de calories que le couple du mineur, mais qu’il lui faille 100h de travail pour réaliser son ouvrage. Le joaillier devra calculer la valeur énergétique de son travail en fonction du nombre d’heures nécessaires pour créer un bijou, Il devra travailler 10 jours à raison de 24 950 kcal/jour pour son couple soit 249 500 kcal.

Enfin, l’acquéreur du bijou, lui, l’échangera pour un minimum égal au cumul de ce qu’il a été nécessaire au mineur et au joaillier pour vivre avec leur épouse dans l’aisance qui est la leur, soit 24950 + 249 950 kcal, soit 274 450 kcal.

Ainsi, la valeur travail de l’extraction d’un kilo d’or transformé en bijou, n’a de valeur réelle minimale que ce que le client devra échanger pour permettre à quatre personnes de vivre convenablement.

Alors, tout ce que nous rajoutons suivant les époques pour justifier de valeur des choses, d’un emploi par rapport à un autre ne sont que des valeurs suggestives fixés par le désir pour constituer une échelle sociale et se répartir les tâches, qui pour les honneurs, pour s’éviter les pénibilités, pour se choisir des vocations etc. Il n’y a donc pas un seul produit agricole, une seule réalisation industrielle, un seul service qui est une valeur intrinsèque réelle en dehors des calories qu’il a été nécessaire que les hommes brulent pour réaliser les unes ou les autres.

De fait par le truchement de la valeur calorique, l’on se rend aisément compte que c’est, cette valeur, qui est la réalité de la valeur travail. La valeur travail n’est donc qu’une valeur énergétique, et toutes nos réalisations peuvent être calculées en énergie, pour disposer d’une base sociale réelle. Ensuite cela interdira personne d’acheter aux enchères un tableau ou le chapeau de napoléon.

Alors, quand quelqu’un comme, Madame Lagarde directrice du FMI par exemple, ou comme d’anciens ministres comme Fillon et d’autres nous disent que pour créer des emplois il faut faire des économies, que pour exporter il faut réduire les coûts, que pour épurer la dette il faut plus d’austérité etc. avec cette petite histoire nous voyons que cela revient à supprimer des calories à une ou des personnes. Il est curieux que jamais un journaliste spécialisé ne leur demande quels emplois ils entendent supprimer. Aller soyons méchant, il faut leur proposer de supprimer les leurs, puisque depuis 30 ans ils n’ont rien réussie, ce qui signifie que leur poste est inutile.

Nous voyons par cette petite histoire qu’il n’y a pas de marge de manœuvre pour une quelconque économie ou réduction de coûts ou austérité qui n’entraine à la baisse le niveau de vie de mon mineur ou de mon joaillier. Par contre l’on comprend aisément que quand ils nous disent qu’il faut réduire les couts pour créer des emplois, il faut traduire que c’est comme s’ils nous disaient que pour créer des emplois il faut en supprimer ou socialement régresser.

C’est sur cette voie que nous sommes, mais pas sur la réalité d’une valeur travail énergétique, mais sur une valeur travail suggestive faite de désirs, de conflits virtuels (parfois non) pour accéder à un barreau de l’échelle sociale qui fixera la considération que chacun en retirera, en utilisant un moyen d’échange monétaire, tout aussi suggestif, pour se répartir la rareté de nos réalisations.

Cette petite histoire montre que la réalité irréductible c’est, l’énergie calorique dont l’on a besoin pour vivre. l’on peut jouer sur le rapport de productivité quantité/temps, où remplacer l’homme au travail par la robotique, mais avec ou sans travail, l’homme a des besoins vitaux, et chacun peut comprendre qu’il faudrait un miracle pour qu’une cure d’austérité qui vise à réduire une partie de la consommation d’énergie calorique travail nécessaire conduise à donner plus de capacité d’effort à quelqu’un à qui l’on réduit son nécessaire pour exister.

Pourtant c’est cela qu’une partie de la population accepte à travers le monde, assuré qu’un dollar vaut bien son prix qu’un euro vaut bien tant de dollar. Nous vivons ainsi sur des donnés virtuelles qui n’ont de valeurs que notre acceptation dans la croyance qu’elles sont vrais. Et tous ces gens rient de voir des religieux croire en leur dieux, pire on les qualifie de passéistes alors que nous sommes toujours des hommes préhistoriques, que quand nous avons une difficulté on angoisse, on cherche une solution qui nous soulage. Dans ce cadre nous acceptons, même qu'elle soit fausse. C’est le cas de notre économie. De plus nous n’avons aucune gêne à la considérer comme une science, alors qu’il ne s’agit que d’une religion de plus. Certes, avec sa longue histoire puisqu’elle n’est pas apparu spontanément du sortir du néolithique jusqu’à nos traders d’aujourd’hui qui s’enrichissent en brassant le vent de toutes nos transactions aux valeurs virtuelles, et nous n'osons même pas les combattre alors qu'ils affament des populations. Dans cette longues histoire les hommes donnaient à leur dieux ce qui pour eux avaient le plus de valeur à leur yeux et c’est à partir de cette base de référence que ce sont développés les valeurs monétaires d’échanges.

Nous mettons donc à la place des calories de la monnaie, mais elle n’a aucune valeur scientifiquement réfutable, elle est l’objet de comportements suggestifs et conflictuels. Ce mineur et ce joaillier ils pourraient tout aussi bien être allemands, chinois ou péruviens que la consommation d’énergie calorique serait semblable. Ce n’est pas comme la monnaie qui dépend des combats politiques, des spéculations boursières, qui sert à se répartir la rareté, et qui est devenu un frein au développement. Les circuits économiques sont si longs si complexes que l’on n’en fait jamais le tour. Ensuite il repose sur des comportements invérifiables puisque suggestif (la fameuse confiance) tant et si bien que l’on peut dire n’importe quoi comme, il faut réduire les couts sans jamais dire lesquels, réduire les charges sans jamais demander à ce qui en vivent ce qu’ils en pensent, qu'on vit au dessus de nos moyens sans jamais dire à quoi il faut renoncer. Le discours économique est devenu une nébuleuse au bout de laquelle les citoyens en savent moins, si ce n’est qu’il est plus important pour nos gouvernements de vouloir réduire une dette que de donner des calories aux citoyens pour vivre, et la richesse monétaire de tout un chacun disparaitrait si personne n’en voulait.

Le jeu consiste donc à nous faire croire que nous ne pouvons pas nous en passer et ça fonctionne, sans que tout un chacun ne s’interroge pourquoi tant qu’il peut rêver d’être millionnaire.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Février 2015

Il faut que l’UMP et le PS implose.

Le 25 Août 1976 Raymond barre devient premier ministre. Son objectif arrêter l’inflation qu’il déclare être la source de la montée du chômage et des difficultés des entreprises à importer. Il préconise la suppression de l’échelle mobile des salaires et leur augmentation au mérite. Il supprime les aides aux entreprises en difficultés (l’état n’aidera plus les canards boiteux), il favorise les aides à l’importation. Il s’insurge contre les charges qui sont un frein à l’investissement et favorise ses compensations. Il met en place une politique monétaire stricte du fait de la dette.

Depuis cette date le chômage n’a cessé d’être exponentiel mais s'arrête tout naturel du fait qu’il existe tout de même une activité économique minimum irréductible.

Donc, tous nos gouvernants depuis lors, à l’exception de la période de relance par les salaires décidé par Mitterrand qui n’aura durée que 2ans, tous les gouvernements depuis lors mènent, la même politique. Depuis 1984 nous entendons les mêmes préconisations économiques que celles éditées R.Barre en 1976. Ce qui les différencie c’est le paquet cadeaux qui change suivant les gouvernements au fil des campagnes de communications. Notre chômage est un chômage structurel et non économique, (nous n’avons pas besoin du travail de tout le monde).

Alors, depuis ce temps là, c’est à dire de la démission de Barre en mai 1982, les français ont essayé tour à tour depuis 30 années les uns et les autres qui, tous promettaient sur la base des préconisations de R Barre réactualisé es et relooké à la sauce UMP ou PS de développer les investissements créateurs d’emplois en réduisant les charges, en maitrisant les salaires, et l’inflation. C’était la formule magique de notre bonheur et du plein emploi. Merde alors comment cela peut passer inaperçus aux spécialistes, faut-il que les citoyens en aient plein les yeux à ne regarder que les JT. Je vais faire un raccourcie sans autres explications. Si au bout de 30 ans vous viviez dans une de ces cités merdiques où l’on traine sa misère et dont les perspectives de ceux qui y sont reclus c’est espérance zéro. Que feriez vous, et bien certains ont trouvé une espérance dans la religion faute d’en trouver une dans une idéologie économique qui ne sait qu’aligner des comptes depuis 30 ans, pour promettre à ceux qui se lamentent dans les cités avenir radieux. En conclusion de ces 30 années d’espérance vaine, une abstention recors, et un glissement vers un parti FN fascisant (suivant les critères de PAXON un spécialiste en la matière). Nous nous trouvons devant un problème de défiance envers les élites et les corps constitués. La logique voudrait que ces citoyens se dirigent vers ceux qui combattent le capitalisme qui les accable, et bien non. Ces partis de gauche socialiste ne font pas recette (il faut arrêter de me faire rire avec un PS actuel de gauche), le socialisme n’a jamais eut pour mission de rendre le capitalisme social, ça c’est la mission que ce donnent la social démocratie. je le résume, G. Ford construit des voitures, il donne de meilleurs salaires à ses ouvriers pour qu’ils achètent ses voitures, mais comme ils n’ont pas un salaire suffisant Ford leur fait crédit et récupère les intérêts. Les salariés roulent en voiture et Ford en jet privé, ça c’est la social-démocratie. Le socialisme lui lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme, et il n’y a pas de honte à dire que le communisme fut un échec cuisant, sauf depuis plus personne n’est capable de développer une nouvelle idéologie qui ne soit pas d’une manière ou d’une autre le capitalisme. Et le reconnaitre c’est faire preuve de lucidité. Pour tant il y a des idées qui font leurs chemins on se grounds. Des initiatives naissent, beaucoup sont voués à l’échec, car elles reprennent la comptabilisation capitaliste dont elles n’aboutiront qu’à une forme personnalise de la social démocratie, en « remodulant » les critères de R barre pour aboutir à d’hypothétiques emplois.

Celle que tente Mélenchon pour le moment ce fut un échec. En revenant à la notion de plan et d’un rôle politique de la BCE pour faire face aux grands défit de ce siècle il ouvre des perspectives. Mais alors à vouloir gouverner il prend le risque de faire avorter une perspective émancipatrice, car il véhicule des idées de redistribution éculées. Non pas que je ne veuille pas que les citoyens aient un revenus, mais c’est l’histoire de G Ford, l’organisation comptable capitaliste est faite pour récupérer au centuple ce qu’on la contrainte de donner.

La raison en est dramatiquement anti démocratique. Si l’organisation comptable capitaliste n’existait pas, réunir des fonds pour réaliser un projet d’envergure sur la libre volonté des citoyens dans l’intérêt collectif, en l’état de la conscience citoyenne ça ne fonctionnerai pas, nous le voyons avec la levé d'impôts. Mélenchon se ferait ratatiné de fait, car nous sommes dans une société fondamentalement égoïste et peureuse. La difficulté est de taille un projet de société ne s’élabore pas dans les coulisses d’un centre de recherche, ça se construit avec la vie des gens et les gens d’aujourd’hui veulent tout, tout de suite sauf qu’une idéologie ça se construit avec eux mais lentement. Une idéologie ça ne se trouve pas dans une pochette surprise, mais en parcourant tous ces petits courants qui naissent sur le net ça et là et certain depuis pas mal d’années. Ils sont là ils attendent de murir, mais surtout de trouver une audience, une visibilité, et les frondeurs peuvent les y aider.

Or les citoyens n'ont pratiquement plus de visibilité, pour eux UMP/PS c’est du pareil au même. Qui peut les blâmer, ils font du R Barre depuis si longtemps, la seule variable à par le paquet cadeaux, c’est leur gestion de la peur et des drames.

Pourtant ces deux partis sont divisés de l’intérieur, l’UMP a d'un côté des socio-démocrates d’essence catholique humanistes et laïque, de l’autre des socio-démocrates financiers partisans d’une droite décomplexé favorables à des moyens drastiques et répressifs.

Au PS les socio-démocrates hollandais toujours sur la ligne R. Barre, proche des socio-démocrates d’essence catholique humaniste de l’UMP , et ceux que l’on appelle les frondeurs qui sont devenue des socio-démocrates en pensant que l’on pouvait socialiser le capitalisme et qui ne voient plus ce que ce parti à de socialiste, bien qu’ils aient continuer à vouloir s’en bercer parce que il demeure humaniste et laïque.

Alors, pour une plus grande clarté messieurs implosaient, n’attendaient pas le clash, le PS va prendre une déculotté mémorable à faire oublier celle de 93 que j’ai connu, et l’UMP ne survivra pas longtemps en devenant une succursale du FN.

Aujourd’hui i il y a une place disponible, 50% des électeurs attendent, un projet, mais pas celui de R.Barre, on sait ce qu’il a donné.

Pour mes anciens amis du PS qui ne croient plus en ce gouvernement et pour cause. 30 ans d’une même politique économique pour les même échecs, et il faudrait croire un gouvernement qui en menant la même politique que l’on suit depuis 30 ans, elle aboutirait enfin en deux, faut vraiment prendre les citoyens pour des cons. Alors, profiter de l’occasion de ce différent sur la loi Macron pour quitter ce parti qui veut vous virer parce que vous n’êtes pas des godillots le doigt sur la couture du pantalon. Ne croyait pas que c’est parce que vous voterez la censure que vous mettrait le gouvernement en péril, laisser cela aux faiseurs d’opinions qui gagnent leur vie sur les spéculations politiques. Ce gouvernement est déjà mort, la seule chose qu’il sait gérer c’est justement la mort.

Il me rappelle Sarkozy, il était présent sur toutes les morts, car il espérer l’emporter en compatissant sur les morts. On ne vie pas avec les morts, ce ne fait pas une politique avec eux. Et tous les gouvernements qui ont voulu se faire élire sur la culture de la peur ont fait le lit du fascisme.

Alors quitter ce PS et retrouver ceux qui tentent de trouver une nouvelle idéologie ou un projet qui ne soit pas de dépendre des groupes oligarchiques. Certes il y a Mélenchon, mais il n’y a pas que lui. Ce pays à besoin d’un élan, ce n’est pas l’UMP ou le PS actuel qui pourront le donner, Alors quand l’on et un homme politique, parfois il faut avoir de l’audace de poursuivre ses idéaux, Hollande est mort vous n’y changerez rien, et l’UPM mourra derrière si elle ne se ressaisi pas. Il n’y a pas de place pour le fascisme en France, or l’un et l’autre vous faites son lit avec une mention négative pour l’UMP dont certain voudraient y ressembler sans qu’on en dise le nom.

Pour terminer par où j’ai commencé. Feu R.Barre n’est plus là, car c’est avec plaisir que je lui aurais fait touche du doigt qu’un politique salariale maitrisé, une inflation inexistante, des charges toujours plus basses n’ont pas donné les résultats qu’il escompter. A cette époque le danger c’était la Thaïlande sur laquelle il fallait aligner nos avantages, car il disait que nous vivions au dessus de nos moyens

Aujourd’hui c‘est la chine et l’on nous dit toujours que nous vivons au dessus de nos moyens, je vous laisse le choix de vous donner une note, d’âne à pur-sang de course

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 15 Février 2015

Avant les années 1990 ‘l’on n’entendait pas parler de tous ces problèmes. Ha il est vrai que la Russie tenait de main ferme les belligérants du Maghreb, d’Afrique noire et elles s’en faisaient la porte parole. Rappelez vous, nous ne soutenions pas Mandela parce que son organisation politique ANC était d’obédience communiste, il fut arrêté sous les informations de la CIA qui soutenait l’apartheid, curieux, vous avez dit curieux. Mandela menait des actions terroristes par des sabotages, et quand il a gagné la France a été là pour récupérer un peu d’honneur au nom des droits de l’homme.

Pourquoi je fais ce parallèle avec Mandela, parce que toute proportion gardé en France certains d’entre nous n’arrivent pas à se défaire d’une forme de ségrégation vis-à-vis des gens du Maghreb, et s'étonnent qu'ils n'en soient pas heureux, et même qu'ils renvoient l'ascenseur. Je n’irais pas jusqu'à dire que nous pratiquons une forme d’apartheid en concentrant des pullulations fragiles dans des cités "ghettoïsées", puisque c’est plus là le résultat d’une stratification sociale qui frappe les plus faibles socialement indépendamment de leur nationalité, (car l’échelle sociale est en panne) et il s’avère que dans l’Europe comme en France ce sont les migrants d’Afrique les derniers arrivés sur le territoire dont beaucoup de français de l’ancien département d’Algérie, plus quelques migrants . Donc pas d’apartheid chez nous, du racisme, certainement, mais il est sournois excepté quelques éclats. Encore de nos jours un certain dédain signale, que ces français d’origines magrébines ne sont pas tout à fait l’égal des autres, même un peu inférieur, chut ! Car c’est interdit de le dire tout haut. Alors comment marquer ce racisme sous-jacent qui ne peut s’exprimer librement. Par la discrimination. Il faut s’entendre sur mon acception du mot discrimination. Pour moi cela demeure relever chez l’autre ce qui le caractérise, ce qui le distingue pour qu’il puisse être reconnu pour lui. Nous faisons cela à longueur de journée. Mais il y a cette discrimination sournoise qui mentionne les critères culturels discriminants pour dire que l’on ne les reconnait pas devant s’exercer dans le cadre de ceux majoritaires du groupe.

Nous disons alors, ces gens doivent s’adapter aux usages du pays s’ils veulent être français, et l’on parle d’eux comme s’ils n’étaient pas des français parce qu’ils se remarquent dans le paysage global par leurs signe discriminants, (pour les anglais le français c'était le béret et la baguette) et que cela fourni l’occasion de dire que l’on ne veut pas de leur culture, beau prétexte pour laisser s’exprimer son racisme sans risque d’être punit. Quand l’on veut signifier dans les quartiers difficiles transgressions des pauvres pour s’enrichir illégalement, l’on ne dit plus ce sont des pauvres, mais des musulmans ou des arabes.

On les désigne, non plus par leurs conditions sociales qui est la source des transgressions, mais par leurs signes discriminants. Justifiant par là que l'insécurité c'est bien l'affaire d'une race et d'une religion. Et ce faisant, les gens qui s'adonnent à de telles réflexions n’ont aucunement le sentiment de contrevenir au droit de l’homme. De la même manière que la CIA n’avait pas de scrupules à soutenir un pays d’apartheid où la population noire crevaient de faim, où l’insécurité venaient de tous ces noirs qui ne voulaient pas se soumettre et oser être traité en égal. Les blancs se déplaçaient dans les ghettos noirs qu’accompagnés de police, car il ne se sentait pas chez eux.

Si je n'avais pas fait un paragraphe j'aurais pu penser que je parlais de la France…..

Alors, je ne crois pas que nous soyons devant un problème de différence religieuse,( il existe des rencontres œcuméniques qui démontrent qu’ils n’y a pas d’opposition sur le fond). Nous sommes devant des relents de racisme qui se trouvent des justifications sur la base de caractères ou pratiques discriminantes. Et ces racistes font recettes grâce à tous les pouvoirs qui refusent d’admettre leurs échecs économiques préfèrent courir le risque que le musulman remplace le juif. Si l’affaire Charlie a mis un peu en lumière les amalgames à ne pas faire, cela ne durera pas. Et j’en arrive à ce jeune homme que je n’ai pas perdu de vue.

En fait il explique que les citoyens souffrent et que le FN propose des solutions. Face à cela, pour qu’ils ne votent pas le FN, il préconise que L'UMP s’occuper de leurs souffrances en lieu et place du FN, d’où son livre la FN. et d'ajouter que pour lui, c'est faire preuve d’une prise au corps des problèmes en se montrant réaliste, plutôt que de se perdre dans des considérations morales républicaines.

Et ce merveilleux jeune homme à 38 ans. En 2007 Sarkozy a chassé sur les terres du FN. Il avait durcie les lois sur la délinquance, la récidive et le terrorisme. Il faut lui dire que ce fut un échec, même avec des discours pétainistes (Trocadéro)

Et malgré les efforts de Sarkozy les citoyens racistes voyaient toujours des faciès basanés ou métissés, et pour cause ils étaient français. Faut prendre conscience de ce que cela signifie. Cela signifie qu’un nombre de citoyens ne se reconnaissent français qu’entre blancs, allait je vais dire, latin.

Qui donc est responsable de cela depuis 1990, qui depuis ne cessent de se faire élire sur la pratique journalière de la peur, dans une société devenu plus sure, qui se plein de l’immigration alors que nous ne sommes un des pays où il y en à le moins,( l’Allemagne est en tête), qui raconte que l’on naturalise à tout va, alors que depuis 1995 tous les gouvernements mènent la même politique, environ en moyenne 120 milles ans.

Toutes ces données sont disponibles sur le net auprès d’organismes à vocation scientifiques, il y en a à foison. Je ne vais pas reprocher à ce jeune homme de faire l’apologie de ses convictions, mais je vais lui reprocher de tromper ceux à qui ils s’adressent en faisant circuler (des mensonges politiques). Alors est-ce qui leur manquer de respect ou bien s’imagine-t-il qu’ils sont trop cons, tant ils se trouvent conforté dans leur rancœur, et qu’ils ne prendront pas le risque d’aller voir sur le net ce qui dément ce qu’ils voudraient qui soit, parce que cela leur permet d’évacuer et justifier leur racisme.

Alors, qui est responsable de cela, si ce n’est l’ignorance dans laquelle nous nous entretenons, et fort de cela ce jeune homme nous annonce que dorénavant, à quelques distinctions prêt, c’est l’UMP qui devra prendre des mesures drastiques en lieu et place du FN pour soulager la souffrance des citoyens que leur bassine tous les jours des JT, alors que la réalité c’est qu’ils refusent d’admettre pour certain qu’ils sont racistes. Je ne sais pas si des cadres de l’UMP gouteront.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 6 Février 2015

Applaudir la police est un signe de déconstruction sociétal.

Les drames émotionnels font recettes dans nos sociétés, depuis qu’ils ont à la une des journaux. Beaucoup de citoyens fort de leur compassion et de leur empathie ignorent être l’objet d’une instrumentalisation d’opinion, dite publique, qui c’est installé comme mode de gestion des masses populaires grâce aux moyens de communications modernes.

Cela bien entendu n’enlève rien aux émotions manifestées devant tel ou tel événement, mais ils ignorent en toute bonne foi que leurs émotions sont injustes et partiales, parce que justement ce sont est les leurs. C’est la différence entre avoir une réaction émotionnelle et émettre une opinion. La réaction émotionnelle n’a pas à se justifier, l’opinion oui, puisqu’il s’agit d’entrer en raison, donc de la construire sur la base de ses acquis.

Ce n’est toute fois pas cela qui devient problématique dans cette instrumentalisation des émottions, car nous sommes là, dans l’expression de toute notre humanité que l’on ne serait reprocher sans iniquité. Pourtant, toute l’existence humaine sociale se fait au travers du contrôle interne de notre système émotionnel afin de sélectionner les comportements que nous jugerons asociaux (s’entend de nature à nuire à autrui) pour pouvoir vivre en communauté. Aussi, chacun ne pouvant attendre de l’autre qu’il soit comme lui, se dessine alors des lignes de partages que fixent la morale acceptée où imposée par les dominants systémiques tel, la loi du plus fort, les religions, les us et coutumes, les idéologies politiques. Au fil du temps cela construit l’élaboration d’un droit positif que veille à dispenser et faire respecter l’éducation, l’enseignement, sous peine de se trouver confronté aux conséquences des manquements qui s’y attachent.

Il faut donc comprendre que quand la police et la justice interviennent, ce n’est que pour procéder aux conséquences d’un événement asocial qui c’est produit, et ordonner par l’instance judiciaire la punition opportune et la réparation des dommages. L'un et l’autre n’interviennent que lorsque le fait c'est produit et n'en protège donc pas. Croire que leurs visibilités et leurs exemplarités suffiront est une erreur que soulignent des siècles de pratiques policières et judiciaires.

A aucun moment la justice ne peut se substituer au droit défini par l’organisation citoyenne. Or, depuis bientôt les années 1990 les citoyens placent la justice comme valeur suprême et attendent d’elle, qu’elle soit le guide de la société, qu'elle soit juste remplaçant en cela la religion, les idéaux politiques ou la conscience citoyenne. Une police ou une justice qui se substitue à la citoyenneté donne des dictatures.

Dans l’étude du CEVIPOF de 2013, 66% des français font confiance à la police et 82% dans les hôpitaux, toutes les autres représentations sociales et économiques sont en dessous de la barre de 50%. Nous voyons bien en cela que c’est la peur qui est la représentation dominante dans notre vie. Cela, n’a pas surgi de nulle part et cela affectera nos analyses d’une situation donnée. Ainsi, dans n’importe laquelle de nos analyses ce seront ces facteurs de peurs qui prédomineront, voire les distordront. Alors, les faits analysés ne le seront plus pour eux, mais pour ce qu’ils induiront afin de s’en protéger pour ne pas courir un risque. Nous retrouvons là la marque du le fameux principe de précaution qui a servi de support électoral et qui repose sur des comportements innées irréductibles de l’humain, celui de devoir survivre en toute situation.

Personne ne nous dira non à cela, même si immédiatement à côté de cela il prend des risques qu'il juge acceptables, alors qu'ils ne le seront pas forcément pour un autre.

Or, nos sociétés complexes imposent de faire appel à la « raison » sur la base de repères sociaux et scientifiques qui caractérisent le développement « civilisationnel » dans une confiance réciproque.

En conséquence, comme nous l’avons vu lors de la journée du 11 01, indépendamment de l’émotion suscité par le décès des policiers, applaudir la police c’est faire la démonstration de l’échec de cela. C’est faire état de l’échec du contrôle interne sociétal dévolu à l'éducation et à l'instruction. En écrivent cela je ne remets pas en cause la place sociale de la police, dont l’irréductibilité démontre l’imperfection de toute société à se suffire sous peine de ne plus pouvoir évoluer, y compris celles d’essences divines. Et je peux écrire que la présence des forces de polices nous rassurent sur la garantie que notre société évoluera de fait, puisqu’ils existent. Sans entrer dans le débat de l’usage qu’il en est fait.

Dans l’affaire Charlie nous avons vu la population applaudir la police. Cela est l’évidence de la confirmation que le contrôle interne que doit effectuer toute société par l’éducation, l’instruction, l’autonomie économique ne fonctionne pas. Cela a commencé il y a 30 ans et en permanence le traitement émotionnel des drames à servi à cacher cela. Des hommes politiques s’en sont même servis sans vergognes pour se faire élire ou redorer leur blason. Nous vivons aujourd’hui les conséquences de cette instrumentalisation émotionnelle tout azimut ou la voix des sociologues fait baisser l’audimat contrairement à celles des polémistes, et où l'homme politique devient un pantin que s’arrachent les médias, qu’eux même sollicitent pour occuper la scène médiatique.

L’autre affaire qui symbolise l’appel à la justice pour répondre à des problèmes sociaux, c’est l’affaire de la mort de Charlotte renversé par un chauffard en 2012, et dont les défenseurs réclament la criminalisation d’infraction routière, avec en surplus la justice qui rend coresponsable le passager qui n’a pas interdit au chauffard de prendre la route. En 1999 j’écrivais ceci sur un sujet semblable: Nous avons fait le choix de la criminalisation ; sous la pression complexe : d’une part des familles de victimes avec de compréhensibles raisons, ensuite des campagnes « médiatiquo-politiquo-socios affectives » « électoralistes » et de l’hypocrisie des citoyens qui eux même préfèrent criminaliser certains d’entre eux, comme si c’était une condition qui allait de soi, Et pour être cruel jusqu’au bout du raisonnement, s’il était envisageable d’interdire l’alcool, des technocrates évalueraient les profits économiques qu’ils rapportent et les emplois qu’ils induisent, face au coup des pertes de vie qu’ils causent. Ainsi l’on ne peut pas sous le coup d’une émotion terrible se laisser aller à qualifier de criminel n’importe lequel de nos comportements…/

Ainsi, au terme du verdit rendu dans l’affaire « Charlotte », aujourd’hui une personne qui laisse un automobiliste conduire un véhicule diésel se rend responsable d’un acte criminel, car les particules qu’émettent ces véhicules provoquent la mort de 3000 personnes d’affections pulmonaires par an.

Il faut comprendre cela, sinon nous devront tous aller en prison pour crime contre l’humanité, car chacun de nous a, par la consommation de produits technologiques, pollué la planète et des hommes en meurent sans y avoir participé. Une association écologiste à dans ce cadre porté plainte contre X. Si nous ne pouvons pas et devons pas taire nos émotions elles n’en sont pas pour autant une référence de crédibilité quand à la justification qui les suscitent tant elles font l’objet, et feront toujours l’objet d’enjeux.

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Rédigé par ddacoudre

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