Publié le 18 Septembre 2015

Nous sommes depuis maintenant plus de vingt ans entrée dans une déconstruction sociale de ce qui a été un moyen d’intégration d’une nation française qui était ouverte à l’immigration bon gré mal gré.

J’indique l’entité Nation et non tous les citoyens qui la forment, le peuple. Cette distinction est nécessaire car le peuple dans son ensemble n’a jamais été un facteur d’évolution et encore moins de révolution. Sauf qu’il n’est pas sympathique de dire cela dans une démocratie où la population est amenée à formuler son opinion individuellement. Et chacun d’en déduire que tout sujet dispose d’une opinion individuelle, alors qu’il vit sur les bases d’une éducation et une instruction commune qui s’organisent autour de lois, dont historiquement le peuple dans son ensemble n’a jamais été l’auteur. Les populations « laborieuse ont été en permanence tenu en servitude et ce serait et c’est une erreur de ne pas tenir compte qu’aujourd’hui, il en est encore ainsi sous le vocable et la condition sociale du salariat. Le salaria n’est rien d’autre qu’une organisation de servitude moderne dans une société ou l’échelle sociale permettait de s’en affranchir. Comme hier les maitres affranchissaient leur serviteur et parfois l’esclave.

Nous avons donc pris l’habitude de nous approprier les mérites ou les désagréments de nos comportements en les regroupant sous l’appellation peuple ou nation qui n’offre à partir de là aucun moyen de distinction pour analyser et comprendre les évolutions ou les régressions. Ainsi, contrairement à ce que nous soutenons l’individu est absorbé par une dynamique où sa capacité intellectuelle est en permanence orienté par les informations qu’on lui délivre sur l’état et l’évolution de la nation du monde dont il n’a jamais connaissance réellement en dehors de la représentation qu’il lui en ait donné, sauf s’il vit cela dans son quotidien qu’il compare au discours généraliste qui lui est proposé par l’information socio-économique. Ainsi, la prise en compte de l’individualisme comme finalité dissous la responsabilité collective qui se formalise autour de partage d’idées, d’idéaux, d’usage, de coutumes, de philosophie, de communautés ouvertes ou fermées et font le bonheur des faiseurs d’opinions qui sont aujourd’hui les médias et les instituts de sondages.

Nous vivons l’exemple de la avec l’affaire de la crise des migrants. Nous rappelons que la France reste un pays d’accueil sans jamais dire ce qu’en pensaient les citoyens français quand ils ont pu être interrogés, s’ils ne l’ont jamais été en tant que tel. Généralement c’est la structure décisionnelle des différentes républiques qui ont pris les décisions concernant l’accueil des migrants sur notre sol, et ont construit autour cette réputation de France terre d’accueil. Les citoyens constituant la France ont suivit l’évolution de la démocratie républicaine, car nous le savons la France révolutionnaire ce fut d’abord les bourgeois, puis ce qui s’exprimaient par le vote censitaire, puis les hommes à la majorité de 21 ans, puis les femmes et enfin aujourd’hui tous les citoyens âgés de plus de 18 ans.

Cela est donc l’histoire que nous racontons que le mythe de la France terre d’accueil, forcé à cela par une minorité agissante d’individus que l’on peut qualifier d’intellectuels et d’humanistes, contre ou dans l’indifférence des populations.

Contre, car nous avons de nombreux exemples du rejet de l’étranger qui vient sur notre territoire qu’elle que soit sa nationalité. Les lois sur la xénophobie et le racisme et que j’ai rappelé dans un article « Mort aux Italiens » viennent confirmer cela.

Je rappelle souvent cette phrase attribué à Casimir Perrier parlant des gens des campagnes et autres migrants qui venaient s’installer dans des gourbis autour des villes industrielles, « quel sont ces barbares qui s’installent autour de nos villes ». Naturellement, cela n’est pas une exception française, mais un comportement humain conservateur durablement répandu dans le monde, que le développement de l’universalité humaine qui remonte au christianisme et de l’humanisme ne sont pas parvenus à endiguer face à l’égoïsme que justifie la nécessité qui ne trouve jamais le temps d’un partage, même quand comme dans nos sociétés occidentales nous sommes gavés au point de jeter 30% de notre consommation et que nous périssons sous la capacité de sur production.

Je me suis permis de développer ce filtre, non pour convaincre qui que ce soit mais pour donner la possibilité de ne pas lire la problématique d’aujourd’hui par le seul filtre de l’information médiatique, qui sert des buts et auxquelles nous n’avons pas toujours accès, nous conduisant sur des critères fallacieux à nous opposer, ignorant que le phénomène même du développement des sociétés par la circulation des populations est primordial.

Un organisme qui ne reçoit rien de l’extérieur meurt sous ses propres déchets.

Ainsi, s’il y a des peuples à plaindre ce sont ceux qui subissent cette hémorragie de population, car chacun la compris dans ce type d’exode ce ne sont pas les plus pauvres et les plus ignorant qui partent.

Nous devons donc distingues différents types de migrations qui ont constitué un va et vient constant au-delà de ceux qui se sont installés durablement. Celles économique qui constituent la majorité, celle de regroupement familial avant même que la loi existe et celle du droit d’asile minoritaire (chacun doit pouvoir retrouver les rapports sur des sites de statistique).

De la sorte l’immigration économique se structure d’une part entre. 1) Ceux qui vont et qui viennent, le temps de se faire un pécule pour chez eux. 2) Ceux qui s’installent durablement et se multiplie par le regroupement familial.

Ces derniers donnant naissance à une population caractérisé par sa culture d’origine qui va devoir s’intégrer avec plus ou moins de bonheur dans le respect des lois du pays d’accueil. Je dis bien des lois et non des us et coutumes ou de ce qui constituent sa culture propre du pays d’accueil, car seule la loi de la république constitue une obligation incontournable pour les migrants d’où qu’ils viennent. A ce jour la liberté républicaine est encore de manger ou ne pas manger ce que nous voulons pour qui que ce soit, et la loi se borne à des réglementations sanitaires.

C’est ce groupe qui a nourri nos banlieues d’aujourd’hui de sujets français de IIème ou IIIème génération qui se confondent avec des migrants ponctuel nanti de titre de séjours qui pratiquent également le regroupement familial, contrairement aux migrants illégaux peu nombreux qui trouveront où pas a se glisser au travers de la législation et qui servent d’épouvantail.

L’impossibilité des citoyens d’opérer une distinction qui n’est que toute administrative, et nourrir les desseins des hommes politiques racistes et xénophobes qui ont fait de l’immigration la pierre angulaire de leur politique.

Si par malheur nous devions les conduire au pouvoir nous nous retrouverions dans une situation identique à celle de l’Allemagne, car les français dit de souche (blanc pour certain dans le cadre du droit du sang) ne font pas suffisamment d’enfants pour renouveler leur population.

Les USA ont subit une véritable Espanisation de ses populations du sud, et est encore un pays « ségrégationniste » dans le cadre du mariage entre citoyens américains ethniquement différenciés. Ce qui est moins vérifiable pour la France qui pratique plus facilement le métissage familial à partir des IIème et IIIème génération. Néanmoins il ne faut pas nier que c’est dans ces groupes familiaux, concentrés le plus souvent par une alliance endogamique sur les territoires d’accueils des migrants qui se situent toujours aux portes de nos villes, que naissent des difficultés. C’est là, où se concrétisent les difficultés inhérentes à l’intégration, car la régression sociale qui a mis en panne l’ascenseur social, qui repose sur la pratique d’une croissance par la consommation en panne, pour de seules raisons financières et non techniques ou productivistes.

Nous préférons jeter, arrêter de produire, plutôt que de partager, cela en devient scandaleux, mais non pas incompréhensible. Les populations ne sont pas partageuses à l’exception d’une minorité, je ne vais pas développer, nous ne sommes pas guidés par des soucis autres que ceux que nous pouvons cerner.

Or l’intérêt de l’autre nous est toujours présenté comme un adversaire un compétiteur qu’il faut toujours battre pour exister. Cette vision qui se perpétue par une mémoire archaïque en se développant au fil de nos connaissances, est contrairement à ce que nous le présentons, un frein aux extraordinaires capacités dont nous sommes en possession, et fait resurgir tous les stigmates de l’obscurantisme dont aujourd’hui les migrants font les frais. Il est plus facile de les rejeter que de nous ouvrir au monde. Et ceux à qui nous avons confié le pouvoir, par une domination impérialiste, non jamais consenti au moindre partage, sous nos applaudissements, puisque nous les confortons en les réélisant régulièrement.

Ainsi, ce peuple, cette nation auxquels nous attribuons une responsabilité morale (comme l’entreprise) nous empêche de saisir, même nous pousse à rejeter les groupes agissants qui se constituent par affinités ou concomitance d’intérêts. De la sorte, les débats que ces groupes agissants suscitent disparaissent. Ils laissent la place à ceux qui au nom d’entités dans lesquelles ils placent leur intérêt, disposent des moyens modernes de communication et promènent au gré des vagues du monde, les peuples et les nations dont les citoyens s’arque boutes sur leur « mémoire archaïque », incapable de se regrouper pour faire front avec lucidité, tant ils sont privés depuis trente ans de clairvoyance nourri à la théorie du choc (Naomi Klein).

C’est donc une illusion d’endiguer les flux migratoires, pire en faisant cela nous préparons une catastrophe qui se présentera certainement dans ce millénaire. Mais qui nous demande d’être intelligents de voir au-delà de notre peur entretenu (choc), certainement pas ceux qui s’en nourrissent. Alors, si chacun ne fait pas l’effort de trouver d’autres filtres que ceux qui leurs sont médiatiquement vendus, nous ne feront que du suivisme et croirons que nous représentons le peuple alors que nous seront que des Perroquets Répétiteurs.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Septembre 2015

L’information biaise la réalité des causes et des maux dont nous nous plaignons. D’une manière générale l’humain ne se sent pas responsable des désagréments qu’il génère, pensant toujours faire les choses avec justes raisons, sinon ils ne les ferait pas, même quand il se suicide.

Le seul fait d’énoncer la réalité en faisant une contraction des événements relatés, la fausse. C'est-à-dire lui donne une valeur commentée et non la valeur des acteurs qui l’ont façonné. L’information est déjà baisée par le filtre de ceux qui la traduisent et pourtant elle va influencer tous ceux qui la lirons en pensant qu’elle est le reflet de la réalité, parce que elle concentre le regard sur elle ce phénomène est connu c’est l’effet loupe.

Pour prendre ce qu’est la mesure d’une information qui semble scotcher toute réflexion sur elle, il nous faut faire un effort de réflexion sur ce qu’est le temps.

Brièvement le temps ressemble à la proposition de Hawkins qui pour définir l’univers conjecture qu’il n’a pas de bord, qu’il n’aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter les temps infinis et les instants zéro inatteignables.

Au passage rappelons-nous de la tolérance zéro de M Sarkozy qui est un concept schizophrénique, comme le fait comprendre Hawkins avec la mesure de l’univers, inatteignable, et pour cela nous avons accepté la modification et la surenchère de bon nombre de lois. Comme quoi si les citoyens en avaient été instruit ils n’auraient jamais confié le pouvoir à un ( ?)

Cette vision d'Hawkins d'un univers sans bord ne repose naturellement pas sur un principe physique vérifiable. Car alors il serait faux en nous donnant ainsi par un principe physique vérifiable la faculté de définir notre création. Ce qui ferait de nous des êtres qui lui seraient supérieurs.

De la sorte le temps ne peut être saisi et tout écoulement de sa durée n’est qu’arbitrairement mesurable, et seulement un moyen universel de se normaliser et de disposer d’un langage commun. Mais la réalité de sa durée comme chacun le sait, est a pu le vérifier, et psychologique. Si l’événement qui s’écoule est agréable ou une souffrance le temps s'écoule différemment. La réalité est celle là, non celle de nos horloges ou montres qui ne sont que des coordonateurs. Le temps humain est donc un temps psychologique. C’est le temps que nous sentons passer et dont nous mesurons la durée par une mesure arbitraire culturelle coordonatrice. Ensuite existe le temps thermodynamique qui mesure l’accroissement de l’entropie, chaque fois que nous réalisons une action nous augmentons le désordre, nous complexifions l’existence. En augmentant le désordre et nous créons des "outils" ou "machines" pour le lire ou nous devons toujours apprendre en continu sans espoir de tout saisir. Enfin le temps dans lequel se dilate l’univers, le temps cosmologique.

Donc l’information que nous recevons ou distribuons circule dans cet espace temps psychologique, géré par les perceptions émotionnelles, et arbitrairement contenu dans une mesure de durée normalisatrice, l’heure.

Essayons de quantifier nos actions dans le temps pour avoir une idée de celles dont nous nous souvenons. Alors, nous allons considérer qu’une action humaine correspond à une seconde, car comme le dit Hawkins le temps zéro est inatteignable.

Suivant la découpe conventionnelle du temps d’une année en 365 jours de 24h composé de 3600 seconde l’heure, cela nous donne 31 536 000 secondes, donc autant d’actions humaines dans une année. Si nous multiplions par la population française cela nous donne sur une année, 31 536 000 X 66 030 000 = 2 082, 322 080 000 000 trillions actions. En Europe ce nous fait, 31 536 000 X 738 442 000 millions d’européen, soit 23 287 506, 912 000 000 trillions actions humaines. Au niveau mondial 31 536 000 X 7 349 472 000 égale 231 772, 948 992 000 000 trillions actions. Il ne nous reste plus qu’à multiplié par la durée de vie.

Que retenons-nous de nos actions retranscrites par l’information.

Si nous prenons un JT qui dure entre 25 et 35 minutes, au maximum il traitera 20 sujets X 365 jours = 7300 sujets durant 776 500 secondes dans l’année sur un total d’actions de 2 082, 322 080 000 000 trillions d’événements possibles. Autant dire que nous que nous ne savons rien de nos existences si ce n’est la perception de notre quotidien soumis à tous les coordonateurs éducatifs. Et pourtant ce sont ces 7300 sujets qui par l’effet loupe vont mobiliser notre attention et nous laisser croire que le monde tourne autours d’eux.

L’actualité autour des migrants en est une flagrante démonstration, subitement c’est devenu une crise alors que dans le monde se sont édifiés 52 murs de la honte et que l’immigration est la conséquence récurrente des politiques du FMI.

Pire nous focalisons l’opinion publique autour de ces sujets et comme nous le savons les sondeurs d'opinion viendront nous interroger sur ces thèmes, regroupant ainsi la diversité des opinions, en les contractant autour de questions dirigés.

Car vous l’avez compris il nous est impossible de saisir la réalité de nos existences nous ne pouvons saisir le temps zéro. Nous la distordons donc en la racontant, suivant, si le temps, durant lequel les événements qui ont justifié nos actions, nous a paru long ou court, en fonction du plaisir ou de la souffrance ressenti. Nous vivons ainsi dans une mesure individuelle que nous voulons toujours que l’autre partage, alors que c’est impossible.

Cela nous oblige donc à consentir de trouver une mesure commune qui rassemble nos ressentis face à un événement. C’est le rôle de tous les coordonateurs qui façonnent les communautés (tabous totems, mythes, dominats systémiques) et concentre les comportements humains par un mimétisme que nous appelons l’éducation. De la sorte une société qui voudrait vivre dans l’individualisme courait au suicide, courait vers une auto destruction en l’absence d’un tronc commun. Ainsi nos sociétés qui se veulent individualistes se fédèrent autour de troncs communs qui se véhiculent par l’éducation avec la particularité d’une place sans précédent de la circulation de l’information par des moyens technologiques qui la focalise et offre une possibilité de conditionnement sans précédent en entrant dans 98,3% des foyers.

Actuellement nos JT n’ont aucune valeur informative, c’est à qui mieux mieux va faire du reality show ou du scoop. Ce n’est donc pas avec cette information que nous pouvons déchiffrer l’accroissement de l’entropie que génèrent nos actions, ce n’est pas avec cette information que nous comprendront la complexité du monde. Nous nous faisons promener au vent des vagues médiatiques, même si l’on sait qu’elles ne valent rien. Leur effet est induit lorsque nous les avons entendus, et faute de disposer d’autres sources d’informations comparatives notre cerveau aura enregistré celles là.

Chacun a pu comprendre que malgré tous les coordonateurs de comportements qui structurent nos existences il y a des millions d’événements auxquels individuellement nous ne pouvons accéder ou connaitre s’ils ne sont pas rapportés. Le rôle de l’information est de nous les faire connaitre pour nous fonder une opinion sur nos existences. Que les organes d’information ne puissent pas tous les rapporter c’est normal, qu’ils fassent des choix c’est normal aussi, mais que dans les pays occidentaux l’information se structure de la même manière ne peut résulter du hasard.

Ainsi, si nous vivons actuellement un marasme sociétal avec des citoyens qui ne croient plus dans leurs élites ou leurs institutions à part les services hospitaliers l’armé et la police, pas de quoi faire une démocratie. Nous le devons au contrôle de l’information qui veut coller aux réalités des gens, heureux de faire l’objet de considérations qui se perdent dans le vide sidéral de la médisance et de la rumeur qui sont de véritables sape de la réflexion intellectuelle.

Compte tenu de la diversité des champs d’opinions politiques, de la richesse de nos connaissances du monde, il est anormal que nos sociétés s’enferment dans le rejet par ce que l’on ne donne pas aux citoyens les moyens de lire le désordre qu’ils créaient. Car l’ordre du monde est justement cela et non trouver une ou des gouvernances dictatoriales qui nous évitent d’avoir à réfléchir pour que nous passions notre temps à ne vivre que comme des boyaux, consommer et chier par ce que nous avons une information de merde. Télévision : de l&apos ;info sans infos

Au final nous avons des citoyens qui pensent qu’ils ne sont pour rien dans les événements qui se produisent, alors qu’ils en sont les acteurs par les trillions d’actions qu’ils ont conduites et dont ils ne se rappelleront que quelques unes et croient que leur vie ressemble aux JT. Alors ils s’inventent des boucs émissaires qui les dédouanent d’avoir à s’interroger s’ils y sont pour quelque chose dans les événements qui se déroulent. Il en résulte que c’est toujours la faute de l’autre, justement celui pour qui ils ont voté.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Septembre 2015

La supposer crise des migrants syrien, chrétiens de surcroit, les autres à priori ne sont pas des migrants dignes d’intérêts par opposition, n’est aucunement une crise, compte tenu qu’ils sont le résultat d’un conflit géopolitique instruit par ceux mêmes qui utilisent le terme de crise, devenu totalement galvaudé pour être utilisé à tout propos. Si c’est le cas alors il faut accepter l’idée que nous sommes dans une société malade et que toutes les mesures que nous penons aggravent la société, puisque des conséquences en découlent toujours une crise.

Une énième fois nous utilisons la sensibilité humaine envers le sort des enfants pour que les puissant poursuivent des buts et visées politiques qui s’appuient sur une compassion et empathie qu’ils n’ont certainement pas, compte tenu que tous les jours 18 000 enfants de moins de cinq ans meurent dans le monde dont plus de 8000 de faim, tandis que les traders s’engraissent en jouant ave la spéculation alimentaire.

D’autres articles sont venus préciser que cet enfant n’était pas celui d’un réfugié politique. C’est dire, quand l’on connait le milieu de requin politicien, qu’il n’y a de place que pour de sordides calculs dénués de toute compassion, que les migrants on donné l’occasion à ces pouvoirs de se dédouaner du flop démocratique Grec. Egalement que les réseaux sociaux sur le net ne sont pas une source fiable d’information. En France il y a toujours eu des humanistes de tout bord attachés à l’humain d’abord, mais ce n’est pas la majorité des citoyens actuellement du moins, de ce qu’il ressort d’études faites à froid antérieurement, plus de 60% pensent qu’il y a trop d’étrangers. L’Europe compte plus de 700 000 000 d’habitants, en France tous les ans naissent plus de 800 000 enfants et meurent 550 000citoyens et il faudrait que l’accueil d’immigré provoque une crise. Nous savons depuis longtemps que nos jugements en la matière, pour certains, sont guidés par la xénophobie, le racisme et l’islamophobie, que fédère le FN, à tord ou raison, qui s’implante dans tous les partis qui s’en dédouanent en se disant décomplexe. Cela nous conduit à faire des entorses aux droits de l’homme qui stipulent :

Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14
Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies

L’Europe faisant fit de cela a donc décidé arbitrairement quelle choisirait par quota qui doit aller, Bravo et bon nombre de citoyens en sont d’accord, comme ils le furent en 1962.

Emigrants Souvenez-Vous.

Texte écrit par manuel Gomez en juillet 2015

C'est de cette façon qu’en juillet 1962, on traita les rapatriés d’Algérie

26 juillet 1962, le maire de Marseille,

Le socialiste Gaston Defferre, accorde une interview au quotidien Paris-Presse l’Intransigeant.

Sujet : l’arrivée massive des rapatriés d’Algérie.
53 ans plus tard, il m’apparait comme instructif, pour les générations qui n’ont pas connu, ou mal connu, ces évènements tragiques, de faire souvenir de quelle manière ont été accueillis ces Français lors de leur arrivée, contre leur gré et emportés par le vent de l’Histoire, dans leur pays, leur patrie, la France.

Le « bafouilleur marseillais », Gaston Defferre ne se prive guère de donner son avis :
« Ils fuient. Tant pis ! En tout cas, je ne les recevrai pas ici. D’ailleurs, nous n’avons pas de place. Rien n’est prêt. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront ! En aucun cas et aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille. »

À la question « Voyez-vous une solution aux problèmes des rapatriés à Marseille ? »,
il répond : « Oui, qu’ils quittent Marseille en vitesse ; qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux. »

Mais Gaston Defferre n’est pas un cas isolé.
Un sondage IFOP début juillet indique
62 % des métropolitains refusent toute idée de sacrifice à l’égard des Français d’Algérie.
Voici d’ailleurs un rapport découvert lors de l’ouverture des archives : Les Français d’Algérie qui débarquent en métropole font l’objet d’une froide indifférence, ou même d’appréhensions. On ne les connait pas. On ne sait d’où ils viennent ni si ils sont “vraiment” français. Jugés premiers responsables du conflit qui vient de se terminer et qui a coûté la vie de trop nombreux soldats métropolitains, ils ne semblent pas “mériter” que l’on porte sur eux le regard compatissant que beaucoup espèrent.

Conseil des ministres du 18 juillet 62, Louis Joxe s’exclame :
« Les pieds-noirs vont inoculer le fascisme en France. Dans beaucoup de cas, il n’est pas souhaitable qu’ils retournent en Algérie ni qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie. »

Pompidou, Premier ministre, appuie cette idée :
« Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du Sud ou à l’Australie ? Ils représenteraient la France et la culture française. »

De Gaulle : « Mais non ! Plutôt en Nouvelle-Calédonie ! Ou bien en Guyane, qui est sous peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers ! »

Le 22 juillet 1962, Gaston Defferre poursuit ses anathèmes sur Paris-Presse :
« Français d’Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma cité. »

Dans le centre de Marseille, une inscription sur un grand panneau :
« Les pieds-noirs à la mer. »

À l’aéroport d’Orly, la direction interdit aux pieds-noirs d’emprunter l’escalier mécanique parce qu’elle estime que leurs valises et leurs ballots volumineux sont une gêne pour les autres voyageurs.

Pas l’once d’une compassion parmi les responsables politiques français
« L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des pieds-noirs », dit froidement de Gaulle, le 4 mai 1962, en Conseil des ministres.

Un autre jour, à Peyrefitte qui lui expose « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… »,
le Général répond sèchement :
« N’essayez pas de m’apitoyer ! »

Parlant d’Edmond Jouhaud, l’un des généraux putschistes du 13 mai 1958
« Ce n’est pas un Français, comme vous et moi, c’est un pied-noir. »

Voilà, tout est dit. Ceux qui ne savaient pas le savent à présent. Quant à ceux qui n’ont jamais voulu savoir, qu’ils croupissent dans leur ignorance.

Je ne sais pas jusqu’où l’on peut être fier d’être français, quand l’on s’attribue les mérites de quelques humanistes qui ont existé et que l’on ne l’ait plus soi-même, et que la fierté nécessaire à tous quitte le domaine humain pour se réfugier derrière le sport d’élites et son fric. Je crois que nous avons irrémédiablement rejoint les USA unit dans la guerre et les jeux.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 4 Septembre 2015

Parmi tous les auteurs du libéralisme une préférence va vers Adam Smith et son célèbre axiome.

Cet axiome est à revisiter pour un mode meilleur qui appartient à la pensée et non au plan comptable.

Ensuite notre intelligence devra comprendre les dangers de l’axiome libéral fondateur de notre économie pour l’adapter au 21 siècle avant d’être capable d’imaginer un autre monde qui en sortira forcément.

«Chaque individu met sans cesse tous ses efforts à chercher, pour tout le capital dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux : il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue, et non celui de la société ; mais les soins, qu’il se donne pour trouver son avantage personnel, le conduisent naturellement, ou plutôt nécessairement, à préférer précisément ce genre d’emploi même qui se trouve être le plus avantageux à la société… », «A la vérité, son intention en général n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas jusqu’à quel point il peut être utile à la société…. », «Il ne pense qu’à son propre gain en cela, comme dans beaucoup d’autre cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. » (A. Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations.)

Adam Smith est naturellement pardonnable, à son siècle tout devait être vu comme inépuisable et non polluant. Mais les enfants de Smith le sont moins, car c’est en toute connaissance de causes qu’ils continuent à agir en ce sens en pensant que l’intérêt individuel concourt inévitablement à celui de la société, comme si c’était un bien de respirer du monoxyde de carbone, ne plus trouver d’eau potable, et ne répondre à l’exclusion que par la répression.

Aujourd’hui nous avons d’autres moyens que ceux dont il disposait afin de mesurer notre activité polluante et incidente. Nous pouvons donc nous rendre compte que si cet axiome avait tout son sens à son époque, il ne l’a plus aujourd’hui, si nous le cantonnons au seul domaine de la production de biens, et continuons à nous y référer aveuglément en ce sens. C’est d’une certaine manière aller au suicide à long terme, non parce qu’il en est ainsi par une quelconque fatalité ou « main invisible », mais seulement pour être resté dans une utilisation étriquée de notre intelligence, en référence à un passé qui n’est plus.

En revanche je modifierai un peu cet axiome de la manière suivante. «chaque individu met ses efforts à chercher, pour tout son capital, dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux à développer son intelligence tout au long de son existence ; il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue et non celui de la société ; mais les soins qu’il se donne pour trouver son avantage personnel le conduisent naturellement à préférer ce genre d’emploi même, qui se trouve être le plus avantageux pour la société. »

Allez ! Un clin d’œil, certains ont tellement d’argent qu’il leur faudra plusieurs vies pour l’utiliser à développer leur intelligence, mais comme je dis que nous devons rémunérer les hommes pour apprendre pour donner un revenus à tous en échange de l’effort de recevoir un enseignement qui déterminera notre futur, peut-être iront-ils apprendre, mais je ne le crois pas car dans notre monde, c’est l’épaisseur du portefeuille qui confère l’intelligence.

Je dis aussi qu’un être qui ne reçoit rien de l’extérieur meurt, pareil pour une société, et il en est de même pour notre monde. Si s’ouvrir pour recevoir, est vivre, vers quoi l’espèce va donc pouvoir se retourner pour recevoir ? Nous nous y préparons MARS, mais il y a mieux.

Vers ce que nous avons entrepris depuis déjà bien longtemps, vers le monde infinitésimal, celui qui échappe à notre intelligence, celui qui nous permettra peut-être de remplacer l’épuisement des ressources minières et conserver le confort auquel nous ne voulons pas renoncer, que nous promettons aux autres, et qui sera peut-être le régulateur de notre espèce.

Ce ne sera peut-être pas seulement de la matière, comme celle à laquelle nous sommes habitués, mais quoi que ce soit, cela ne se fera pas sans nous, et ne dépendra que de nous. Si nous avons la charge d’inventer le monde de demain, il n’apparaîtra pas sur un écran de télévision dans le billet gagnant d’un loto ou dans une prière à un dieu. Il naîtra de notre intelligence, parce que nous ne consacrerons pas tout notre temps courbé sur un métier, en balade dans un super marché, suspendu devant un écran de télévision etc.

Mais, en consacrant un peu de notre temps au développement de notre intelligence, ou réside notre futur.

Pour un monde meilleur ! Certainement pas, car je ne suis pas assez fou pour vous dire cela. Seulement parce qu’il en va ainsi de l’évolution dans un univers en mouvement, et qu’en toute conscience nous pouvons l’accompagner. Le monde meilleur il est dans notre tête, hier comme aujourd’hui et demain. Je ne suis ni devin ni prophète, je me suis contenté de regarder comment nous vivions et d’en tirer une leçon.

Et quand nous nous observons vivre nous savons que nous pouvons créer un monde meilleur, il n’y a pour cela qu’à se regarder quand nous RIONS.

Alors peut-être faut-il seulement donner un autre but aux hommes que celui d’amasser de la monnaie.

Ainsi l’axiome d’Adam Smith qui fait l’éloge de l’individualisme voire pour ceux qui le portent à l’excès de l’égotisme, correspond à un comportement inné.

Adam Smith voyait dans la division du travail, un moyen d’obtenir des gains de productivité grâce à la spécialisation et de favoriser ainsi la croissance économique stimulée par la recherche de l’intérêt égoïste.

Durkheim dans son ouvrage «De la division du travail social » (1893) précise que la fonction de cette division, n’est pas seulement économique mais avant tout, sociale. . Elle s’inscrit dans l’histoire de l’évolution des sociétés et donc dans la logique du changement social.

Le libéralisme se résumer ainsi. Une politique structurelle peut se définir comme une action de L'État pour modifier en profondeur et durablement les structures de l’économie.

L’école classique (fin du XVIII ième siècle, début du XIX ième siècle) considère que L'État (mais personne n’explique, c’est qui l’état ? ) doit éviter toute intervention susceptible de fausser les mécanismes du marché et de contrarier les effets de la «main invisible ». L'État doit donc être un État minimal qui, selon Adam Smith, doit limiter son intervention à trois fonctions : protéger la nation contre les autres nations (armée), protéger les individus contre l’injustice et l’oppression (police et justice) et se charger d’infrastructures qui ne peuvent être rentable pour le privée (routes, canaux…). Monnaie, armée, justice, police, étant les fonctions régaliennes de L'État.

L’école néoclassique affirme aussi que L'État a comme rôle de faire respecter l’ordre naturel du marché. En effet, si les conditions de la concurrence pure et parfaite sont respectées, l’économie est à l’équilibre et l’optimum est atteint. L'État doit respecter cet ordre naturel (j’attends encore que l’on m’explique ce qu’est l’ordre naturelle) car toute intervention de sa part risque de perturber. L'État a toutefois un rôle économique à jouer.

  • Il doit faciliter le fonctionnement du marché et donc créer les conditions propices à la concurrence pure et parfaite et veiller au respect de celle-ci (loi antitrust ou libéralisation des échanges, par exemple). Paradoxalement, L'État intervient pour mettre en place les conditions de sa non-intervention.
  • En cas de monopole naturel, L'État doit intervenir, éventuellement en nationalisant, de façon que la tarification soit la plus proche de celle qui résulterait du marché ; il y a monopole naturel quand les coûts moyens d’une entreprise sont décroissants pour tout niveau de production : dans ce cas une entreprise est plus efficace que deux (exemple, le chemin de fer).
  • L'État doit prendre en charge les activités produisant des biens collectifs car cette activité ne peut pas avoir le profit comme objectif.

Adam Smith ne serait pas aujourd’hui un ultra-libéral.

Deux événements important sont intervenus depuis la mie 20 siècle avec la construction de l’Europe, la perte du pouvoir régalien sur la monnaie des états européens, et la libéralisation de tous les services possibles de l’état qui peuvent être source de profits. On peut donc estimer qu’en ce qui concerne l’analyse du rôle et du poids de l'État dans l’économie, qu’Adam Smith ne serait pas aujourd’hui un ultra-libéral.

Et si grâce au libéralisme l’homme a accédé à cette fonction de « père frère » (pour que le père ne castre pas le fils et que le fils ne doive pas tuer le père) il lui faut arriver à gérer l’obsession de la toute puissance, dont la monnaie fournit les moyens, et l’axiome de Smith la justification incontournable.

Faisons l’effort d’imaginer un monde ou les individus disposeraient d’une autonomie et d’un nom qui ne soient pas donné par les autres. Seulement sur la France comment 68 millions de citoyens s’organisent pour générer une société. Les libéraux proposent la « main invisible » dans le développement de son seul intérêt qui conduit, non pas prendre conscience que ce sont les autres qui nous nomment, qui disent qui nous sommes. Mais de retirer de nos relations avec eux, qui nous permette d’exister nommément, de trouver l’estime de soi nécessaire à la vie, le meilleur avantage sans partage, puisqu’ils sont incontournables et que la main invisible du marché se chargera de la répartition. Nous en avons l’exemple avec la liste des fortunes, de France ou du monde, bien loin du sens de la république, égalité fraternité. Je ne mets pas liberté, j’espère que chacun c’est rendu compte avec l’affaire de la Grèce que nous ne l’avons plus, bien que ceux qui détiennent ces s’en revendiquent.

C’est cette incantation de « main invisible » qui nous dirige encore, car conduit par elle, notre égoïsme collectif permettra à la communauté humaine sociale d’en retirer un avantage.

Et précise, Mieux, que si nous nous faisions une place réfléchit (le contrat) dans la répartition sociale du travail. Cela dure depuis la nuit des temps de la sédentarisation et s’appelle le capitalisme, ou celui qui est le plus fort pour faire valoir son intérêt naturel soumettra les autres, si la faiblesse des autres lui en offre l’opportunité.

Sinon nous passerions notre vie à nous entre-tuer. C’est pour cette raison que la gestion de la violence a été retirée aux individus (loi du talion, droit de l’homme) et confié à la représentation collective, que ce soit Dieu pour l’humanité des croyants ou les états pour les nations et autres tabous et totems.

Si donc la main invisible guide nos relation nous devons admettre que tout ce qui en découlent, JE DIS BIEN TOUT, en est le résultat. Il est donc totalement démagogique de considérer, que le communisme, le socialisme, le syndicalisme, le fascisme, le nazisme, Daesh actuellement, toutes les religions du monde, n’en sont pas le résultat. Et bien, nous sommes si intelligents qu’en plein du début du 21 siècle des hommes instruits nous la servent encore, pour justifier leur hégémonie. En refusant ainsi aux 68 millions de français de vouloir s’organiser collectivement s’ils le souhaitent pour faire ce qu’ils désirent, là ou individuellement ils ne pourraient le faire, et donc trouver leur intérêt individuel dans cette association des énergies individuelles qui ne se suffisent pas suivant le cas et pouvoir, pour ne pas s’auto exploiter l’exercer à but non lucratif.

Et bien les puissants appellent cela l’assistanat, et le plus terrible c’est que les citoyens le croient.

Cela n’interdit nullement à un individu de proposer suivant sa fortune, les services ou productions qui apparaissent du fait de nos relations sociales et économiques, mais il n’a aucunement le droit de refuser à ceux qui n’ont pas sa fortune d’associer leurs petits moyens et de leur réclamer une participation si nécessaire, car ils tirent leur fortune des autres qu’ils l’aient mérité ou non qu’elle soit louable ou non. Et ce que j’écris est le produit de la main invisible et je dénie à quiconque de me le contester.

Alors, aux citoyens de ce réapproprier le libéralisme et de rejeter le capitalisme, cela sera aussi le résultat de la main invisible

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Publié le 1 Septembre 2015

 

 

 

Face à une république qui croyait qu’il suffisait de développer l’employabilité des hommes pour que le communautarisme ne soit pas un recours c’est râpé. C’est dans un rejet de l’autre, qu’une partie de la population et des partis politiques cherchent une légitimité fédératrice, d’autant plus s’il est musulman et immigré. Quand à la société laïque libérale elle se radicalise face à la monté d’un islam qui les effraie par l’amalgame fait avec le terrorisme qui s’en revendique et l’ignorance de l’âge d’or de la pensé musulmane. Nous avons trop cru qu’une économie libérale était synonyme de démocratie et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme pour voir se développer l’idéal républicain. Certains ont cru et croient encore qu’il suffit d’aboutir à une employabilité capitaliste pour conforter la république, alors que l’essence même du capitalisme est porteuse d’inégalité. Ainsi, l’activité socialisant humaine s’amenuise dans un égoïsme étroit qui ne sait plus ou ne veut plus pratiquer en conscience la solidarité égoïste qui repose sur la mutualisation des risques et la répartition des fruits de l’activité économique  pour faire une place aux humains à la table du banquet français, européen ou mondial (malthusianisme).

Face à l’aliénation des hommes politiques dieu est un recours.

Faute de cette disposition instable, incertaine et constamment redéfinit que ne parvient plus à maintenir ni comprendre une bonne partie des citoyens qui forment la république, certains d’entre-deux trouvent espérance dans les religions traditionnelles. Celles-ci sont un danger pour la république si elles ne se réforment pas à l’orée du 21 siècle qui a chamboulé les connaissances humaines et rendu l’humain aveugle par la connaissance de l’infiniment petit, qui ne peut se lire que par l’intermédiaire de la technologie, ce qui nous oblige d’y confier son existence, comme les croyants la confient à dieu. De la sorte la république est attaquée de toute part, alors qu’elle croyait que le respect des religions ne deviendrait pas un recours devant la faiblesse de l’action socialisante du travail définit comme une charge et devant la faiblesse d’un enseignement général insuffisant tandis que celui supérieur n’est accessible qu’à quelques initiés. Ainsi, devant le rôle des hommes politiques qui se sont transformés en gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son expansionnisme, le recours à dieu ouvre une nouvelle ère par l’expression du pire de ces aspects, celui du littéralisme. Dieu peut-il dire aux hommes que ce sont les hommes qui parlent de ce qu’ils ont compris de Dieu comme l’on fait, Spinoza, Giordano Bruno,, Copernic, Kepler, Gallieni, Descartes, Pascal,  Newton qui étaient tous croyant. Ne pouvant découvrir que ce que notre intelligence peut comprendre, le littéralisme religieux demeure une entrée en matière, du monde qui était celui de ceux qui l’on écrit, fondant sur ces bases et définissant l’évolution qui se confirmait par de nouvelles compréhension de la vie.

 II en fut de même chez les musulmans où de nombreux penseurs voyaient dans le coran un livre ouvert sur la découverte de ce que les hommes qui l’avaient écrit concevaient des moyens d’obtenir une existence exemplaire. Tel Abu l-hudhayl al-‘ allaf, Avicenne et Averroès pour les plus connus des occidentaux, tant la liste et longue des philosophes de l’âge d’or islamique. Ainsi, la question de dieu ne peut se réduire à une acceptation littérale des écritures. Dans ce domaine les protestants réformés furent et sont toujours des chercheurs de l’esprit des textes, non qu’ils cachent quelques secrets qui dévoilerait dieu, mais comment ils peuvent se concilier avec les découverts scientifiques humaines qui sont tout autant son œuvre, comme l’avaient compris ceux dont j’ai cité les noms et qui parfois ont risqué leur vie face aux dépositaires tutélaires de la lecture des écritures.

Nous ne pourrons vivre le 21 siècle sans que les religions distinguent la foi des rituels organiques qui disparaîtront par « syncrétisation » devant le mélange des cultures qui sillonneront le monde, quand nous irons de paris à Tokyo en 3h. Pour l’instant le capitalisme pousse les populations au replie sur soi et l’islam représente l’immobilisme tyrannique refermé sur des comportements ancestraux d’un autre âge. Ceci aux seules fins de s’opposer au mercantilisme (le marché) qui n’a plus de respect pour la vie humaine, en qui il ne voit que production de monnaies sonantes et trébuchantes qui n’ont pas manquées de contaminer aussi les états islamiques, qui tout en dénonçant les dérives capitalistes d’un occident marchand, n’oublient pas d’investir leurs pétrodollars dans cette économie plutôt que de les mettre au service de leur conviction religieuse et de leurs compatriotes.

Croire n’est pas un choix.

Nous vivons une transition aussi importante que le passage du polythéisme au monothéisme, les dérives de la comptabilisation de l’existence génère des réactions d’ignorances, mais également la prise en compte des erreurs d’une industrialisation scientifique, qui a irrémédiablement modifié l’environnement humain, et qui engendrera des réponses de celui-ci. Bien que nous ne lisions pas toujours le devenir qui se dessine, tant les informations sont brouillées par les conflits d’intérêts à courts termes, qui favorisent l’immédiateté émotionnelle pour toute réponse, toujours plus rapide et sans recul, dont bien des penseurs et philosophes jugeaient bon d’y faire entrer de la raison. Ceci impose de disposer d’un bon bagage de savoirs pour ne pas être abusé ou largué et ainsi tomber dans les bras de ceux qui nous vendent des potions magiques au travers de concept fondateurs respectables pour le rôle qui voulaient jouer dans l’universalité d’un bonheur sur terre ou au-delà. Bien qu’ils aient répandu misère et mort, ils sont prêts à remettre cela, en ignorant la volonté de ceux qui ont écrit la déclaration universelle des droits de l’homme pour que chacun ait une place au banquet de l’humanité. La religions islamique est encore en bute à l’esprit d’ouverture face à l’esprit de clôture, alors que les religions judéo chrétiennes ont fait, avec difficultés et dans le sang, le pas, forcé en cela par la laïcité, qui est né du développement des science, et qu’illustre Darwin, qui vers la fin de son existence ne croyait plus en dieu. Alors nous avons des défis énormes à affronter,  repenser le libéralisme dans la collectivité mondiale, abandonner la comptabilisation suggestive de notre activité économique capitaliste pour l’assoir sur des données vérifiables et réfutables, l’énergie humaine, rendre la parole de dieu aux hommes et lui laisser leur foi, non dans des rituels éducatifs clos, mais dans l’infini des possibilités qu’il offre aux hommes qui s’ouvrent au monde et à l’univers de pouvoir croire tout simplement.

S’ouvrir n’est pas un choix.

Il ne s’agit pas de s’ouvrir par principe, mais de savoir que de génération en génération le discourt se dilue et se distord, et qu’il est heureux qu’il en soit ainsi sinon nous serions dans le déterminisme le plus absolu et les religions n’auraient jamais existé et nous serions condamné à vivre dans le capitalisme. Mais s’ouvrir ne signifie pas s’aliéner aux autres et repose sur une réciprocité et non sur une domination de l’un sur l’autre. Ensuite le temps fait son office et les générations les leurs pour que demain soit autre. Pourtant nous sommes réticent à cela, tous éduqués dans la vérité de nos cultures et il est triste de constater que le trait d’union des peuples n’est qu’un combat économique fondé sur le langage mathématique qui quantifie nos désirs suggestifs et utilise la culture pour s’opposer, aux risques de maintenir des archaïsmes d’un autre temps qui permettent de s’accrocher à une espérance à la quelle la république ne fait plus rêver. Il n’y a bien que Sarkozy pour croire qu’il suffit de s’appeler républicain pour l’être, à moins que ce soit la réalisation d’une intuition de feu Georges Frêche qui avait condamné le socialisme au bénéfice de la social démocratie et considéraient qu’il ne faudrait que deux partis majoritaires, l’un Républicain l’autre Démocrate. Nous verrons si après la déculotté des présidentielles de 2017 le PS franchit le pas pour se relancer.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 1 Septembre 2015

Face au marasme politique qui dure, les citoyens semblent attendre une solution magique apportée par quelques devins inspirés par je ne sais quoi, pourquoi pas Dieu, qui viendraient mettre un terme à la comptabilisation de l’existence à laquelle tout le monde concours, comme guidé par un flux magnétique qui les attirent inexorablement vers la recherche d’un profit dans le plus petit élément de leur vie, comme le démontre l’utilisation d’algorithmes à 3 millisecondes par les traders. Nous pouvons comprendre que notre cerveau n’est pas capable d’avoir conscience, et par surcroit de gérer, nos informations à cette vitesse.

La vox populi et la vox Dei.

Pourtant tous les jours nous parlons de records qui se mesurent au millième et nous encensons et couvrons d’or l’heureux distingué par la technologie, là ou l’œil humain aurait défini des exéquos. Ainsi sans nous en rendre compte nous reléguons nos jugements à l’arrière plan d’une vérification ou confirmation « scientifique, voire technologique ». Pourtant il semble que nous devrions à Alcin (732 804 qui dirigea l’école palatine sous l’empire carolingien) la vox populi et la vox Dei, la voix du peuple est la voix de dieu. Aujourd’hui de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer la voix du peuple tant électoralement il y a des voix à prendre chez les abstentionnistes. Si elle fonde la démocratie et il n’y a rien à redire, si ce n’est d’accepter la voix du peuple qui se manifeste toujours de manière fort diversifié, en optant pour des idées auxquelles elle a été contraint ou qu’elle accepte. Ainsi, si nous imaginons que de la voix du peuple sortira une miraculeuse solution qui s’imposera comme une vérité incontournable assurant le bien être collectif des hommes, puisqu’elle est aussi la voix de dieu (dieu à prendre au sens de création, nature etc.) nous assuré d’une stagnation douloureuse, car l’évolution se fera malgré elle. Aussi avoir une idée imparfaite, même erroné, de la vie est essentielle pour comprendre notre monde, et cela requiert de disposer d’une foule d’informations et de savoirs sans lesquels la vox populi et la vox Dei ne seraient plus audible face à la machine dont l’usage est de nous aider et non de nous asservir.

Des citoyens dans l’ensemble en retard.

Pour l’instant nous faisons l’inverse et il n’est pas un jour que faute d’être un expert nous réclamions l’avis et les conseils d’un. C’est dire le retard que nous avons pris face à l’explosion exponentielle de nos connaissances et savoirs qui vont condamner les hommes du 21 siècle à n’être que de la graine d’esclave. Cela faute de vouloir apprendre en croyant qu’il suffit d’écouter les informations débilisantes (c’est mon point de vue) que diffuse les médias dans l’ensemble, pour être au fait des capacités nécessaires pour faire entendre la voix du peuple et trouver un bien être apaisé.

Pire aujourd’hui faute d’apprendre le nécessaire sociologique et psychique afin de savoir comment fonctionne un cerveau avec lequel nous allons devoir passer notre vie, nous recherchons des solutions toutes faites dans des livres religieux sans faire les efforts nécessaires pour lire au delà de leur littéralisme, comme si nos mots étaient vérités et qu’il n’y avait plus rien à découvrir chez eux.

Nous faisons de même avec toute chose, avec toutes les organisations systémiques qui structurent nos existences. C’est la situation actuelle dans une économie capitaliste qui s’appuie sur une technologie pointue pour coordonner la vie des hommes dans la seule finalité d’amasser ce qui constitue ce flux magnétique dont je parlais. Il conviendrait donc de s’interroger à savoir qui son ces capitalistes dont nous nous glosons en donnant les noms de ceux qui s’accaparent la richesse, et nous fabulons, alors, d’une voix du peuple venant réguler tout cela et faire la juste et équitable répartition sans toucher au système qui génère ces disparités, voire d’en faire un cadre réglementé, comme les grilles hiérarchiques dans les branches professionnelles dont l’efficacité n’a durée qu’un temps avant que le smic ne lamine tout. Exemple type du yoyo capitaliste, « je distribue et je reprend le double etc. »

Alors peut-on s’interroger sur la cause de nos mots et maux?

Certes et les solutions que certains proposent sont de les aggraver par l’extension d’un marché concurrentiel qui noie l’interrogation en proposant la solution miracle du tous gagnants, de la même manière que nous l’avons fait avec l’Europe économique qui s’érige aujourd’hui en dictature d’un système comptable géré à l’aide d’ordinateurs par des spécialistes que nous avons formés dans nos écoles, et qui du rôle de serviteurs de la nation, en sont devenus les serviteur d’une comptabilisation capitaliste. Mais le plus grave c’est en s’interrogeant de ne pas comprendre que le soutient de l’organisation capitaliste demeurent chacun d’entre nous, que c’est nous qui maintenons cette organisation par la contrainte jusqu’en 1944, où la totalité de la population a obtenu le droit d’exprimer la voix du peuple, et que ce peuple à maintenu et aggravé le contrôle de l’organisation capitaliste du travail en élisant au pouvoir que des spécialistes « techniciens et autres marchands ». Si nous en croyons les débats, il y aurait un peuple d’illuminés et un peuple de sots quel que soit l’idéologie dans l’appel au peuple. Que nous dit l’observation historique de l’évolution des civilisations humaines. Que le peuple n’a jamais compté dans la prise de décisions le concernant et que des catégories sociologiques se sont appropriées l’appellation de peuple en se reconnaissant être le peuple quand ce n’est pas le dieu juif qui dirige son peuple d’élus parmi les autres qui en sont exclus. Ce sont toujours des groupes d’initiés qui se sont partagé le pouvoir, par la force physique ou par celle de mythes fondateurs. Même la révolution française n’a pas donné la parole au peuple. Nous savons aussi que l’avis du peuple n’est pas une garantie en quoi que ce soit. Si nous décidons de l’accepter dans sa légitimité, il nous faut accepter l’organisation capitaliste actuelle puisque c’est lui qui a élu les hommes qui la dirigent. Or je combats cette organisation depuis que je suis en âge de l’avoir comprise et j’en appelle au peuple pour partager mon point de vue. J’ai perdu ce combat à aujourd’hui puisque le capitalisme c’est répandu dans le monde sous toutes les cultures. Et que ceux qui opposent le BRIC à l’Empire économique occidental n’oppose qu’une Compétition entre Capitalistes.

Nous ne pouvons pas faire l’économie d’une réflexion.

Croire que l’appel au peuple va nous dispenser de devoir réfléchir sur la place que nous occupons et qui contribue à développer notre monde est une erreur que nous faisons en laissant l’information et l’instruction a ceux qui détiennent le pouvoir et dispensent bien logiquement leur doxa pour qu’elle résiste à toutes velléités de changement qui pourrait naitre du fait de sa domination qu’elle exerce au nom du peuple et pour son bien.

C’est donc quoi cette voix du peuple voix Dei un fourre tout qui concours à l’esprit du moment où les citoyens rejettent tout sauf l’armée et la police et à l’exception d’une minorité d’intellectuels que l’on gausse, pensent que leur bon sens populaire, proche de leurs intérêts égoïstes et bornés, suffira à définir une solution magique pour ne pas être balayé par ce flux magnétique voire de vouloir en profiter dans le cadre d’une chance sur 700 000 000.

La voix du peuple se présente un peu comme une incantation magique faute de ne pas vouloir faire les efforts pour apprendre ce que nous devons savoirs pour comprendre la complexité du monde, afin effectivement de trouver un rôle réel à la voix du peuple qui ne peut être nourri d’ignorances ou de littéralismes obscurantistes que ce soit en religion ou en économie.

A aujourd’hui le parti de gauche tente une expérience en donnant la parole aux citoyens dans le cadre de l’élection régionale de 2015, du moins en Languedoc et Midi Pyrénées, je doute que cela devienne la parole des citoyens, restant seulement la parole de ceux qui se seront exprimés et c’est déjà une victoire que de ne pas saisir les sondages pour savoir ce que pensent les citoyens. Mais il serait exagéré de faire de ces avis la voix du peuple, comme la mode est devenue de faire des sondages partiels l’avis des français (Agoravox s‘y à donne). Ces sondages illustratifs démontrent au minimum que les citoyens ne savent plus où exprimer leurs points de vue, afin qu’ils s’agrègent pour former une idée voire un projet. En ce sens le projet commun du PG offre une lecture assuré, que le net, où beaucoup de citoyens s’expriment, n’offre pas et concrétise la prise en compte de l’avis de citoyens et non la voix du peuple qui ne peut être la propriété de qui que ce soit. Il nous appartient donc depuis 1944 de la faire vivre et il semble que la V république ou l’EU ni parviennent pas compte tenu de l’abstention électorale dans tous les pays à l’image du mimétisme des USA.

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Rédigé par ddacoudre

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