Publié le 30 Octobre 2015

Dans mon dernier article concernant le capitalisme, je mettais en parallèle la finalité à laquelle il conduit par rapport à la finalité d’un processus de survie propre au vivant et même bien au-delà, qui est de procréer pour renouveler l’espèce. Nous retrouvons le processus de pérennisation pour tout organisme.

Bien évidement il ne s’agit là que de la compréhension de notre structure cérébrale et non d’une vérité absolue. Cette compréhension s’affine et se complexifie de plus en plus grâce aux moyens technologiques issus de notre cerveau qui a démultiplié nos sens sans en changer la structure.

Notre regard sur le monde est l’univers n’est donc que celui de notre filtre cérébral et j’ai le mien comme tout un chacun, ce qui fait de moi un être partial et partisan. Le développement des sciences fait entrer des analyses et observations durables et vérifiables en limitant la suggestibilité.

  • Un monde « faux » mais viable.

C’est ainsi que dans mon article j’ai parlé du capitaliste seulement comme événement phénoménologique et non comme événement scientifique. Dans son développement, la formation du capital suit un certain nombre de comportements humains qui se sont règlementés, autour de théories économiques qui se parent du vocable de science, car elles peuvent être mathématisées. Ce qui dans l’opinion publique reçois une accréditation de vérité déterministe, puisque c’est quantifiable, passant d’une mesure à une vérité. Je mesure 1m80 est naturellement faux, je suis seulement plus grand ou plus petit qu’un autre. Pour tant le fait d’introduire une mesure va permettre de réaliser des productions adapté à ma taille. Cela même par quelqu’un qui à l’autre bout du monde ne m’a jamais vu et à qui l’on a communiqué ma taille. Les mathématiques ne sont en rien une vérité à laquelle nous devrions nous soumettre sans réflexion.

La problématique qu’elle induise est que, par leur utilité nous pouvons développer un monde déterministe avec des réalisions très concrètes qui nous suggèrent qu’il peut en être ainsi de la vie humaine. Nous avons donc une fâcheuse tendance de confirmer le déroulement de nos existences par des mesures mathématiques. Ce sont les instituts de sondages, les études d’opinions, la mesure de l’économie, l’usage de la monnaie etc.

Sauf, que nous savons ou pas que l’existence dépend étroitement de l’influence de notre environnement et que celui-ci n’est pas stable. Que nos tentatives de son appropriation induiront des modes d’existences différents qui ne seront pas tous interchangeables, même s’ils peuvent être quantifiés avec les mêmes mathématiques. Enfin et surtout notre cerveau ne peut interpréter toutes les données que nos sens perçoivent, une contrainte de vitesse de circulation de l’information.

Tout cela rend nos analyses approximatives, pourtant ce sont sur elles que nous nous appuieront parce qu’elles auront inévitablement un effet observable et mesurable qui nous donnera une prise intelligible saisissable et rassurante sur nos existences et le monde.

Nous pouvons donc traduire nos existences en mesure comptable, ce faisant nous décrirons un monde déterministe qui sera « faux » mais viable.

Il faudra donc en dégager comme conclusion que son existence en justifie la raison d’être, même si la finalité nous échappe partiellement.

  • La fainéantise guide nos existences.

Nous avons donc pris l’habitude d’entendre aujourd’hui attribuer notre développement « existentiel » au capitalisme qui est présenté par leurs bénéficiaires comme le seul facteur de progrès social et économique, en vers et contre toutes évidences de l’histoire culturelle humaine. D’autant plus que l’effondrement du communisme en ex URSS et le passage de la Chine à l’économie capitaliste en deviennent une preuve convaincante.

Rien ne nous choque de considérer que le progrès social et économique vient du droit d’exploiter les autres, car c’est cela que nous disons en plaçant le capitalisme comme seul facteur de progrès. Et pourtant il n’y a pas si longtemps nous voulions faire une journée mémorielle de la traite des noirs qui fut effectivement le moyen d’exploitation humain le plus éhonté du capitalisme.

Or que signifie cette volonté d’exploiter les autres quand nous y regardons de plus prés. Ce n’est que la volonté de se soustraire à l’effort nécessaire pour extraire de la terre ce qui nous est nécessaire en le faisant exécuter par d’autres.

Plus clairement, le capitalisme né parce que, vulgairement, l’homme est fainéants, plus subtilement toutes réalisations cherchent à s’accomplir en utilisant le moins d’énergie possible. Il ne viendra à personne l’idée d’aller cueillir sur un arbre fourni le fruit le plus haut perché, s’il n’est pas arboricole.

Ainsi, si nous sommes attentifs à nos actions nous verrons que la plus part du temps nous recherchons la facilité. L’économie de pillage consistait en des troupes armées qui s’accaparait les productions et réalisations des autres, et les efforts mis dans la production d’armes constituait le moyen le plus facile de guerroyer dans les meilleures conditions d’efforts.

Cette approche du capitalisme est refoulée par notre histoire judéo chrétienne qui a fait du travail une punition céleste dont il nous reste toujours des relents, au travers de la valeur travail récompensé par l’effort méritocratique qui la situe dans le même cadre, celui du mythe.

Néanmoins cette constante de la recherche de la facilité se trouve subtilisé à notre observation par la compétition qui inverse les analyses et nous "obnubilise». Quand nous recherchons d’aller d’un point à un autre le plus facilement possible cela revient à produire des machines qui vont de plus en plus vite et nous parlons de records de vitesse de rapidité de déplacement et non de facilité de déplacement.

La réalité historique est que dans la production de biens l’homme a utilisé son semblable pour se faire remplacer dans l’effort, l’esclavage, la servitude, ensuite il a domestiqué les animaux, puis créé des machines et aujourd’hui des robots.

  • Un beau rôle que dément l’histoire.

Pourtant à un moment de notre histoire, celle de l’industrialisation est apparu en 1804 le salariat qui imposait aux employeurs, au système d’exploitation capitaliste, le paiement d’un salaire en échange d’une prestation de louage de services, et avec l’abolition de l’esclavage qui leur supprimait une main d’œuvre au prix du son (céréale) ce versement d’un revenu salarial devenait une charge de production.

L’histoire nous dit donc que ce n’est en rien le capitalisme qui est à l’origine du progrès social et économique. Toute fois avec cette évolution vers le salariat s’enclenchait le processus d’évolution exponentiel des connaissances, l’école pour tous. Ce sont de ces cerveaux instruits que naitra non sans difficulté le bien être d’aujourd’hui, alors que le patronat d’alors s’opposait à l’instruction des enfants tous comme leurs parents qui voyaient en eux une source de revenus complémentaires.

Aujourd’hui fort d’une grande inculture sociale et politique les employeurs se donnent le beau rôle et les parents se prennent pour des saints. En fait les premiers recherchent à réduire leurs charges et les seconds de penser que l’école est seulement faite pour fournir de la main d’œuvre aux employeurs.

La conséquence de tout cela se trouve dans une analyse de l’évolution des populations des pays dit riches.

Il faut se rappeler que le principe de vie de toute espèce et d’assurer la survie de celle-ci. Or, dans tous les pays où le bien être c’est accompli par la production de richesse dans le seul cadre de la réalisation d’un profit, dans tous les pays où l’organisation capitaliste a utilisé les avancées sociales pour en faire une source de gains et la désidérabilité pour la même fin CES PAYS ne renouvellent pas leurs populations autochtones.

  • Changeons de paradigme de réflexion-.

En effet, de source, UNFPA réalisé sur la période de 1995 à 2000. La comparaison des tendances démographiques entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement ne va cesser de s’accroître. Les régions développées, Australie, Amérique du Nord, Europe, Japon, Nouvelle-Zélande, abritent 1,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 1,57 enfant par femme. Dans les 50 prochaines années, leurs populations ne devraient pas évoluer car leur taux de natalité va rester inférieur au taux de renouvellement (qui est de 2,1), avec des disparités. On notera un affaiblissement dans des pays comme l’Espagne, la Fédération de Russie, Hongrie, Italie, Lettonie et Portugal, parce que leur taux de renouvellement avoisinera le zéro. Celle des pays comme L’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États Unis seront ceux qui auront un taux de renouvellement le plus élevé autour de 1, en parti du fait de l’immigration.

Dans le même temps, les populations des pays en développement qui abritent 4,9 milliards d’habitants auront doublé, passant à 8,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 3,1 ; parmi lesquels les pays les moins avancés, se situant en Afrique, auront eu triplé la leur, passant de 269 millions à un milliard, avec les taux de fécondité les plus élevés ; alors que l’ensemble des pays les moins avancés passera de 658 millions à 1,8 milliards. Corrélativement l’urbanisation s’accroîtra également les villes de plus de 1 million d’habitants passeront de 4,3% en 2000 à 5,2% en 2030 et celles de moins de un million passeront de 28,5% en 2000 à 30,6% en 2030. Si cette étude date, aujourd’hui l’Europe en est a 1,6, l’Amérique du nord à 1,8 l’Asie de l’est à 1,6 et tous les autre pays dépassent 2.

Toutes les analyses convergents pour dire que dans les trente prochaines années 12 pays verront leurs populations tripler et 50 pays verront la leur chuter, principalement en Europe.

Je livre donc à votre réflexion celle-ci. Si tous les pays riches ne procréaient pas pour renouveler leur population, alors que les conditions de bien être s’améliorent, il faut en conclure que l’organisation capitaliste de la production (exploitation de l’autre dans la seule recherche d’un profit) n’est pas un facteur favorable à la pérennisation de l’espèce. Ou, pour le moins génère un processus d’autorégulation.

Nous n’abordons jamais notre développement sous cet aspect car nous pensons toujours que nous maitrisons nos existences, alors qu’elles sont dirigées par l’environnement en perpétuelle rétroaction. Ce qui signifie que nos production sont de nature à altérer notre environnement et qu’en conséquence il n’est pas sain pour croitre et de manière inconsciente nous ne procréons pas ou peu, en croyant que c’est nous qui prenons cette décision alors qu’elle nous est dictée par l’environnement « géohistorique ». Je ne m’étends pas sur les autres pays, mais il sera intéressant de suivre si les pays qui accèdent à l’organisation capitaliste de la production suivent ce développement.

Je terminerais sur une observation. L’organisation capitaliste ne génère pas un accroissement de la population qui le développe. Ceux qui dans les états d’Europe privilégient les « Souchiens » se voueraient à la disparition. S’ils survivent c’est qu’ils reçoivent une immigration, suivant un principe qui est qu’une cellule qui ne reçoit rien de l’extérieur périe sous ses propres déchets si elle est incapable de les recycler.

Si l’on ne peut nier la place du capitalisme dans les pays occidentaux, il est moins courant que l’on en démontre la nocivité pour l’espèce, qui ne répond pas au souci d’une compréhension de l’individu, mais répond à des règles d’autorégulation avec son environnement, dont nous ignorons encore beaucoup, nous contentant de noter les paradoxes.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 25 Octobre 2015

Ce n’est pas souvent le cas, même jamais. Mais nous ne nous en sortons plus du misérabilisme de toutes les exploitations médiatiques des drames de la vie. Ce soir à FR3 l’information disait que le code du travail aller être révisé. Le temps de l’image d’un code du travail, l’info a pris 30 secondes. 30 secondes pour dire à 27 millions de salarié que la réglementation du travail allait être révisée, pas un mot de plus.

C’est quoi après tout la révision du code du travail, un événement insignifiant, les citoyens sont tellement habitués à se faire rosser économiquement et socialement par le pouvoir, que ce soit celui de Sarkozy ou celui de Hollande, qu’il n’est pas utile de leur en dire d’avantage. Et puis, il n’y a pas encore eu de chemise déchirée, pas de village pris en otage, pas de voiture d’une humble Rmiste brulée.

Chacun est prévenu pour passer à l’antenne il faut de l’inédit voire des cadavres. C’est parlant un cadavre, l’on ne tari pas dessus. Ensuite, il n’y a pas en à avoir honte, cela fait parti de la mémoire ancestrale quand nous étions encore que des hommes préhistoriques. Et oui en ces temps c’est des cadavres d’animaux que nous retirions parfois nos protéines. Pas de couteau ni autres outils, pas de dents acérées, pas d’ongles durs pour déchirer peau et chair. Il fallait attendre la putréfaction du cadavre et nous n’étions pas regardant sur les mouches. Ainsi pour survivre nous avons été des charognards et vu le nombre que nous sommes sur terre cela nous a réussi.

Aussi, régulièrement depuis quelques années nous avons retrouvé une certaine appétence pour les morts. Régulièrement au moment des repas ils nous sont servis sur le petit écran, ce sont les cadavres du jour. Et si cela ne nous suffit pas nous pouvons prendre en désert tous ceux du monde sur le net. Les hommes préhistoriques en auraient attrapé une indigestion, mais nous non, l’image ça ne nourri pas, ça vide parfois les cerveaux, quand ce sont toujours les mêmes, mais ça ne nourri pas, ni le ventre, ni l’intelligence.

Mais, suivant les morts ça fait travailler les marchands de lampions, de fleurs ou de ballons.

Je ne pousse pas plus loin je ne compte pas l’air pour les gonfler ni la ficelle pour les tenir avant le lâché.

Ce dimanche 25 au soir c’était ceux de l’autobus, j’ai revisioné les vidéos depuis jeudi, j’ai été un peu déçu. Aucun journaliste ne s’étend sur l’odeur d’humain brulé qui devait flotter dans les environs. Les témoins semblent avoir tous été atteint de surdité. Personne ne rapporte les cris des victimes qui semblent s’être laissé cuire en silence.

Au moyen âge il était d’usage que le bourreau étrangle la victime sur le bucher pour éviter d’entendre les cris. Là il semble que ce soit la censure journalistique.

C’est que chacun doit bien comprendre que pour tenir l’écran allumé il ne faut pas écœurer le téléspectateur, surtout au moment où, entre deux sursauts de compassion et un hochement de tête d’empathie, il boit son verre de rouge ou avale sa portion de steak ou tout autre chose.

Quand l’on parle de culture humaine, nous pourrions trouver curieux comme pratique qu’au moment du repas soit servi tant de morts, c’est entrée dans les mœurs. Après tout une cuisse de poulet ou autres rondelles de saucisson, un filet de poisson, n’est-ce pas du cadavre. Je le reconnais cuisiner, pas brut de mouches.

Par contre entre le vendredi 23 et le dimanche 25 le 19/20 sur FR3 a consacré 35 minutes à l’accident d’autocar dans lequel ont péri 42 personnes âgés, et le premier ministre de se fendre d’un commentaire que rapporte le News :

Le Premier ministre français Manuel Valls s’est rendu sur place :
“C’est un choc terrible, un choc terrible pour ce territoire, pour la Gironde, pour l’Aquitaine, c’est un choc terrible pour la France et aujourd’hui la France et les Français sont en deuil
.”

Les victimes, toutes des personnes âgées, faisaient partie d’un club du troisième âge qui partait en excursion toute la journée. Toutes venaient des villages alentour. Un jeune enfant se trouve aussi parmi les victimes.

Le président François Hollande est attendu dans la journée sur place. De la Grèce où il était en déplacement, il a parlé d’une “catastrophe”.

Et bien le premier ministre se trompe. Le territoire s’en fout, la gironde encore plus, l’aquitaine s’en branle, la France n’en a rien à faire et les français se tapent la cloche en écoutant ses billevesées de circonstances de gouvernants hypocrites pour citoyens trop cons qui de leur vivant acceptent qu’on leur serre la ceinture et sont heureux que ceux qui les brimes se rendent à leur chevet.

Naturellement, je ne parle pas de ceux qui achètent des œuvres d’art contemporains à 2 millions d’euros pièce et qui se foute royalement de quelques retraités qui ont cuit comme au bon vieux temps des bûcher ou des nostalgiques des fours. Je suis certains que si en caméra cachée un journaliste avait suivit l’enquête, ils auraient pu nous dire qu’à l’odeur de caramel ils devaient y avoir des vieux souffrant de diabète. D’autres sortir une statistique sur l’économie faites par les caisses de retraite, tout en soupirant pour dire que si tous le jours il y en avait une quarantaine nos comptes seraient bénéficiaires.

Ce voyeurisme devient outrancier et inadmissible mais le plus important est de comprendre que les citoyens dans leur ensemble sont demandeurs au-delà de la seule information.

En plus, d’aucun dans tous les partis de demander que la France se relève et nous croyons y arriver en nous penchant tous les jours sur des morts.

La vie n’épargne pas grand monde, tôt ou tard chacun de nous est confronté à la perte d’un être cher. Je porte le prénom d’un cousin mort écrasé par un tracteur à l’âge de 13 ans. Ce fut une manière comme une autre de gardé la mémoire vive de son souvenir, mais cela est l’affaire des proches, pas de la France. Les guerres fédéraient les peuples et ils se solidarisaient dans les sacrifices des morts pour la patrie, faut-il croire que cela nous manque pour faire la compétition des drames, et agiter sous la verve des médias des cadavres, alors que d’autres sous la révolution coupaient des têtes pour les faire taire

Comme quoi suivant l’époque on fait parler ou taire les morts.

Il y a une forme indécence à se servir de certains cas croustillants pour faire de l’audience. Et pour terminer sur une note immonde, quoi de plus appétissant pour les médias que des cadavres grillés.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 21 Octobre 2015

Comprendre le capitalisme ce n’est pas si compliqué que cela. Le 21 octobre 2013j’écrivais que « le capitalisme est la marque de l’homme préhistorique » une formule à l’emporte pièce pour signifier qu’il est une organisation instinctive primitive et non une marque de civilisation.

L’homme est un animal grégaire et comme tous ses semblables, par ses comportements se dessine une organisation en son sein. Généralement un dominant se manifeste, sa fonction n’est pas de diriger le groupe, mais d’être seulement le meilleur géniteur en devenant le plus fort. Ce statut lui donnera le droit de disposer des femelles, qui elles ne se différencient pas par des luttes, même si parfois se distingue des rangs préférentiels.

Être le plus fort lui donne le droit de se gaver en premier et de laisser les restes aux subalternes quand la nourriture n’est pas abondante comme chez certains herbivores.

Dans ce cas sa seule limite c’est la satiété et donc la mesure de son estomac. Il ne prive pas les autres de nourriture pour son seul bénéfice (l’erreur d’analyse d’Adam Smith) mais pour donner les moyens à son espèce de survivre (le clan le groupe, la nation, la société, l’humanité) en donnant naissance à de vigoureux individus dont l’un d’eux viendra lui succéder pour la même fin.

La domination n’est donc pas une fin, mais un moyen pour perpétuer l’espèce, tout comme la délimitation des territoires n’est pas un souci de possession, mais un espace de « chasse » pour fournir les moyens nourriciers au dominant d’accomplir son dessein inné.

Ce schéma succinct dont chacun pourra trouver toutes les variantes suivant les espèces en éthologie animale, pour la distinguer de l’éthologie humaine, afin de conserver une séparation virtuelle, trace de notre conscience civilisationnelle, puisque c’est nous qui étudions. Nous n’avons jamais vu un animal étudier les humains, ils nous observent seulement. Parfois je dis que le meilleur moyen de savoir qui nous sommes serait de le leur demander, mais toutes les tentatives à priori ont échoué.

Alors, nous pourrions penser, en décrivant promptement nos comportements animaliers où se distingue un dominant qui s’approprie tous dans l’intérêt de son espèce, que le Capitalisme qui y ressemble comme deux gouttes d’eau en serait le paradigme qui justifierait qu’il soit incontournable, (l’axiome d’Adam Smith, l’individu mais toute son énergie dans son seul intérêt).

Quand l’on y regarde de plus prés c’est effectivement un paradigme, mais distordu depuis la sédentarisation humaine qui engendre sa concentration.

Dans l’organisation de la sédentarité émane effectivement de l’ensemble des comportements grégaires un dominant primitif, qui au fil du temps est remplacé par des organisations systémiques, telle, celle que nous appelons l’économie capitaliste. Par des mythes fondateurs où le dominant animalier alpha devient un subalterne coopté par le système, il devient un dominant bêta. Un dominant qui ne teint que par l’organisation du système, j’appelle cela le « dominant systémique ».

Ce dominant a bénéficié, non pas des gènes, mais de l’héritage de ces ancêtres, bien ou mal acquis au cours de la sédentarisation. Un héritage souvent acquis par l’économie de pillage d’un groupe plus ou moins ordonné autour dominant guerrier, qui s’approprie des territoires productifs, en même temps que les individus qui vivent dessus, s’ils ne sont pas en mesure de s’y opposer. Il les utilisera pour lui assurer les productions nécessaires pour demeurer un dominant. De là la notion de servitude.

La différence avec le dominant animalier alpha, c’est qu’il n’a pas une mesure de satiété inné, que celle-ci va dépendre de son intelligence à accumulé et conserver les productions et soumettre les autres pour son seul intérêt. Il se structurera, non pour générer la meilleure progéniture, mais pour léger l’héritage de ses possessions à sa filiation politique, idéologique ou familiale. Ce ne sont plus alors les gènes qui sélectionnent, mais la condition sociale issue de la structuration systémique et de la répartition des tâches.

C’est donc développé au fil du temps un schéma d’enrichissement qui consiste à déposséder, dépouiller ceux qui produisent pour son seul avantage, et ne rétrocéder que le prix du son (céréale), les restes. Ce schéma c’est contractualisé par sa comptabilisation où l’on inscrivait ses gains, épurés des frais pour l’obtenir.

Ainsi, nous ne sommes pas originellement des capitalistes, puisque celui-ci prend naissance avec l’organisation de la sédentarisation. Le capitalisme n’est qu’une forme d’organisation qui repose sur le désir "d’accaparation" sans limite, alors, que l’animal a celle de son estomac, et une fois rassasié il ne se soucis plus de savoir si les autres ont de quoi se nourrir à leur tour, et il n’ira pas chercher à s’approprier leur nourriture tant qu’il n’aura pas faim.

Si dans le monde animalier existe pour les groupes de chasseurs la préséance d’accéder à la nourriture. Dans l’organisation capitaliste de la société il en a été de même. Ce fut l’élaboration de classes sociales issues de la répartition des tâches, ou ce que nous appelons la répartition de la rareté. Puis elles se structurèrent en fonction des éléments physiques symbolisant la représentation de la richesse par leur possession. Se définit par son accumulation le dominant et en suivent les pouvoirs qui s’y rattachent.

Dans cette organisation capitaliste, issu d’une adaptation des sources génétiques ayant pour but la pérennisation de la survivance de l’espèce, celle-ci distord le paradigme originel par l’organisation culturelle systémique, généré par une sédentarisation qui se civilise. Néanmoins, il a fallu attendre le développement et la démocratisation des savoirs favorisés par l’imprimerie, pour qu’une opposition idéologique vienne prendre de force sa part, d’une autre manière que ce que la charité voulait bien rétrocéder, de ce que le dominant voulait bien laisser comme restes.

Ainsi, en se plaçant seulement sur le plan de la structure et non sur celui de la morale, nous voyons dans l’organisation naturelle primitive que celui qui domine ne s’occupe généralement pas du groupe. II domine et se gave seulement pour remplir une fonction celle de déterminer un autre géniteur capable de continuer le processus. Par contre par le développement du cerveau humain au fil des âges, la conscience de ce qu’il est distord l’expression du paradigme initial, par sa capacité à se procurer ce dont il a besoin en utilisant le travail des autres qu’il accumule seulement pour son propre besoin, et non pour être celui qui permettra à l’espèce de se développer.

En conséquence, quand Adam Smith écrivait l’homme met toute son énergie dans son seul intérêt il avait raison, l’animal primitif fait cela. Mais quand il poursuit en disant : qu’en s’occupant de son seul intérêt, il concourt à celui du groupe sans le savoir mieux que s’il voulait le faire, il c’est complètement planté

Le dominant capitaliste suit une règle celle de l’accumulation de la richesse, il se gave sans limite, et pour se faire développe des productions et des moyens de défense pour rester le dominant, qui nous le savons aujourd’hui a créé les conditions d’une potentielle extinction de l’espèce, tant par la pollution que par les armes de destructions massives, qui serviront un jour puisque elles sont là.

Le but en passe d’être atteint, si nous restons sur cette distorsion, et l’inverse de celui que poursuit l’animal primitif. Or le capitalisme c’est développé dans le monde entier et est devenu le seul moyen de comptabilisation de l’existence humaine

Ainsi, si l’animal primitif ne s’occupe pas ou peu du groupe, « vole » à l’occasion le plus faible, nous n’avons jamais vu un animal exploiter ses semblables ni ne les mettre en esclavage, même volontaire. Alors, que pouvons-nous espérer dans ce monde sans dessein comme le dit JCAllard ?

Ce que certains disent et que je répète mettre l’humain d’abord comme base de notre réflexion, et devenir civilisé. C'est-à-dire pouvoir espérer mieux que ce paradigme originel distordu qu’est le capitalisme, et ne pas avoir peur de mettre un indicateur de satiété dans l’intérêt du groupe. Cela porte un nom. Cela a pris naissance dans le début du XIX siècle, dans les années 1820, la mutualité. Elle fut reformulée sous un autre aspect par un homme de droite Léon Bourgeois, La Solidarité en 1896. La solidarité est un lien social d'engagement et de dépendance réciproques entre des personnes ainsi tenues à l'endroit des autres. Ceci fut repris également par le sociologue Émile Durkheim Nous sommes loin de la définition d’Adam Smith et de l’individualisme contemporain fait d’égotisme.

Mais la solidarité, n’est pas assistanat, comme certain le font croire dans notre société. En fait, ils justifient du droit du capitalisme de ne pas laisser de restes à ceux qui ne veulent pas se faire exploiter par le travail.

La différence entre l’animal et le capitalisme est que si l’animal laisse des restes c’est parce qu’il ne peut plus se gaver, tandis que le capitalisme laisse des restes pour pouvoir en retirer le double.

Être civilisé c’est pouvoir espérer mieux que ce mauvais paradigme qu’est le capitalisme qui séduit tant d’individus et de nations, inconscient qu’ils sont en fait incapable de se surpasser et croient l’être parce qu’ils ont amassé des fortunes, et en fait ils sont pires que l’animal qu’il tienne pour primitif et sauvage.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 15 Octobre 2015

Valls prévient, tous ceux qui défendront leur droit à l’existence et qui ne sont pas adhérent à la FNSA, ils seront arrêtés comme de vulgaires criminels et qualifié de voyou. En tant que socialiste j’ai été longtemps milité au PS que j’ai quitté en 1995 quand j’ai compris qu’il ne redeviendrait pas socialiste. Cela ne me dispense pas devant de tel comportement de m’interroger, comment nous avons pu nourrir en notre sein de tels serpents à sonnettes. Cela a commencé quand, pour être réélu en 1988 Mitterrand c’est ouvert à la population civile, une faune d’affairistes et d’arrivistes se sont précipités donnant au PS le visage qui est le sien aujourd’hui.

Le paradoxe fut que celui qui milita pour l’établissement de la social-démocratie au sein du PS renonça à se présenter à sa succession présidentielle, je pense à Delors.

Mais voyons ce qu’il ce passa de comparable au 19 siècle.

De triste mémoire, Fourmies fut en 1891 le symbole de la répression des forces armées à l’époque contre les grèves revendicatrices de la journée de huit heures.

Cette journée se termina par environ par 9 morts et plus d’une trentaine de blessés sous la présidence du conseil de Sadi Carnot. Cet événement fut plus tard un déterminant de la création de la SFIO. Vue la situation du PS actuellement, c’est plutôt drôle de le rappeler. Cela permet de mesurer leur descente aux enfers qu’ils appellent la « gauche moderne ».

A paris de la même année, ce sont les policiers qui arrêtent 3 anarchistes dans une échauffourée autour de l’emblème du drapeau dont veulent s’emparer. Des coups de feu sont échangés, un gendarme et un anarchiste blessé, trois anarchistes sont arrêtés et passés à tabac au poste de police. Le 28 août 1891 leurs procès a lieu, l’avocat général demande la peine de mort, les juges condamne l’un deux à cinq ans d’emprisonnement.

Ces trois anarchistes appartenaient à un groupe d’une trentaine qui défilaient drapeau en tête de le Valois-Perret à Clichy et revendiquaient comme à Fourmies de ne travailler que huit heures.

Aujourd’hui plus personne n’apprend le gout de sang de ces huit heures. Si je le rappelle, ce n’est pas pour les morts, il y en a eu bien d’autres pour d’autres horreurs, mais pour établir le parallèle dans la réponse des gouvernants de l’époque vis-à-vis des faibles qui se révoltent pour ne pas subir l’asservissement des décisions du patronat capitaliste.

Hier, ils voulaient moins travailler et ils reçoivent des balles et des arrestations.

C’est la réponse répressive des gouvernants conservateurs de l’époque auquel s’opposaient les socialistes, Aujourd’hui dans une échauffourée ou les salariés réclament du travail, une chemise est déchirée et c’est un gouvernement socialiste qui les traite de voyou et ils risquent cinq ans de prison et 45 000 € d’amandes.

Et l’opposition se joint à leur voie, (républicain) sauf, les socialistes du FDG.

Je laisse à chacun le choix d’appréciation du comparatif en concevant les événement à leur époque.

Pour ma part il y a là un choix répressif volontaire du gouvernement que ce soit par la qualification (voyou), que ce soit par leur appréhension (à 6h du matin) que ce soit par leur garde à vue,( aucun d’eux ne songeait à partir). Nous nous trouvons devant un choix de classe du gouvernement (que chacun s’obstine encore de dire socialiste) qui se sont inversés quant nous les comparons à sa réponse face aux manifestations des bonnets rouges et d la FNSA.

Si aux régionales le PS arrive à avoir une région je veux bien me pendre, mais comme je tiens à la vie peut être y aura-t-il des irréductibles.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Octobre 2015

Une police qui voudrait remplacer les juges et le gouvernement.

Dans les démocraties la police et la justice accomplissent un pouvoir régalien qu’ils détiennent du peuple. Ce même peuple est celui d’où naitrons toutes les transgressions aux propres lois qu’il vote. C’est ainsi que toutes les lois qui visent à pénaliser les comportements asociaux sont distingués suivant des niveaux de gradation que sont chargé d’appliquer les juges assis de la magistrature. La police se trouve avoir seulement la fonction de relever les infractions et de plus en plus de les prévenir par une visibilité de plus a plus accrue. L’ennuie c’est que chacun des citoyens suivant la situation socio-économique et son lieu de vie se définis sa notion de risque et son seuil de gravité. Cela ne serait pas grave, s’il en avait conscience, soit par une éducation ou une information adéquate et qu’il ne soit pas soumis en permanence depuis une trentaine d’années à une surenchère politico médiatique qui est devenu condition sine qua non pour être élu. Je rappelle seulement pour mémoire que les faits divers ont détrôné a la une des médias les débats politiques (organisation de la cité) et qu’une majorité de citoyens nourrissent leurs débats quotidiens, de ce que leur servent a manger les médias et que se doivent de commenter les hommes politique pour ne pas perdre pied dans les chance d’être élus. C’est actuellement la boucle de rétroactions dans laquelle nous vivons depuis tout ce temps, qu’aucun homme politique ne veut rompre sous peine de perdre ses chances d’être élus, quand il ne souffle pas de l’huile sur le feu. C‘est ce qu’il c’est produit avec cette manifestation de la police ce jour 14 10 2105.

Je ne mets pas en cause cette légitimité ni l’émoi suscité par la mort d’un des leurs dans l’exercice de leurs fonctions. Je rétiaires, ce que j’ai chaque fois l’occasion de préciser, ils n’ont pas a sacrifier leurs vies pour arrêter un délinquant ou un criminel, mais leur fonction, car ce n’est pas un travail, comporte des risques tout comme n’importe lequel des citoyens qui lui exerces un métier.

Nous nous trouvons donc devant un accident de fonction comme, d’autres se trouvent devant un accident du travail. Il n’y a donc aucune indécence à vouloir protéger son existence de la cadre de son activité. Pour autant cela demande d’opérer quelques discernements pour ne pas développer des confusions dans lesquelles les malveillants ou les convictions prennent racine, pour d’autres fins que celles concernées

Il s’agit donc déjà de savoir que nous parlons d’humains, de chaque côté que ce soit, celui de l’agresseur comme de la victime. Donc le peuple a à ce soucier des deux et non seulement laisser libre cours à ses émotions une fois celles-ci exprimées, que ce soit pour dire que les policiers sont des salauds ou qu’il faut supprimer les délinquants ou criminels (peine de mort). Nous avons l’histoire humaine dans ce domaine qui nous dit que si la répression présente une réponse dans l’immédiateté, elle n’est pas une réponse de fond sociétale et qu’il ne faut pas espérer par ce moyen solutionner l’ensemble de nos relations humaines, par seulement une aggravation des peines, L’expérience démontre que cela ne peut constituer une fin en soi, donc constituer un projet politique. Or, aujourd’hui tout traitement qui se veut tenir compte d’une gestion humanitaire des manquements asociaux, se voient qualifié de laxistes. Disant cela nous précisons donc que nous pensons que seul le bâton est efficace, ce que dément l’histoire et toutes les promulgations de lois de plus en plus nombreuses, suggestives, consensuelles, politiciennes. Chacun comprends que si la répression était efficace depuis des siècles qu’elle existe, nous n’aurions plus ni délinquants, ni criminels, ni pas police, ni gendarmes. Le meilleur des mondes. Alors, où se trouve la réalité, nulle part, si ce n’est dans l’appréciation suggestive de chacun, et cette appréciation suggestive n’est nourri que par les médias et la peur pour la plus part des citoyens. Bien que, les données des relevés de l’observatoire des crimes et délits sont sur des dents de scies stables depuis les années 1995, et suivent l’évolution économique avec ces zones de relégations, ses revenus d’économies souterraines, l'augmentation de la fracture sociale et intellectuelle, l’augmentation de la population. Nous pouvons comprendre que, disposant d’environ 29 codes de réglementations quelques 140 000 textes réglementaires nous ayons des contrevenants. Il va de soi qu’augmentant le nombre de textes réglementaires comme ultime solution nous allons développer corrélativement plus de manquement et plus d’effets de distorsion (l’effet du permis à point a généré une augmentation des délits pour conduite sans permis). Ainsi, en voulant apporter une solution seulement répressive nous augmentons les nombres de transgressions (n’importe quel statisticien pourrait vous calculer cela).

Je crois qu’il faut que chacun comprenne que sur 3 600 000 crimes et délits dans une année, ceux qui font la une sont choisis et non pris au hasard, ils poursuivent donc un but politique. L’événement qui a conduit les policiers dans la rue déborde donc de la seule compassion ou solidarité professionnelle pour poser le principe d’une seule alternative répressive et engager un processus d’élimination au détriment d’un processus de réinsertion, qui est la particularité d’un peuple civilisé, qui ne pourra faire l’économie des drames qui surviennent, comme nous le démontre l’histoire humaine.

Enfin, cette position générale qui, par la peur reflux, vers l’engagement répressif est une preuve d’échecs de la sociabilité des citoyens (je ne dis pas du gouvernement ou des politiques, qui est un moyens pour les citoyens de dégager leurs responsabilités d’acteurs sociaux) et de leur capacité à réunir les conditions d’une existence assurée par un revenu stable de moyens d’autonomie économique. C’est l’échec du contrôle interne qui s’acquiert par les familles (l’éducation) et l’école (l’instruction). Alors il faut arrêter de faire supporter toutes nos insuffisances citoyennes à un criminel, chaque fois que les médias nous le mettent dans l’assiette du quotidien. Il ne peut pas y avoir de justice ni de police exemplaire si l’on ne met pas l’humain d’abord, aussi dur que cela soit.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Octobre 2015

Analyse par un vieil officier de gendarmerie, du corps de l'enfant noyé échoué sur une plage ! Comment le politique et le journaliste complices habituels manipulent le peuple, comme d'habitude !...

Merci Messieurs de nous berner !

No comment ! Bonne journée.

ANALYSE DES FAITS QUI DONNE A RÉFLÉCHIR.

Un corps noyé ne peut se retrouver sur le rivage Que 03 à 07 jours après avoir coulé...(eau salée et voire 30 jours dans l'eau douce).

Je le sais, j'en ai ramassé une bonne dizaine de disparus dans ma carrière.

Et les corps de la mère et de l'autre enfant noyé, aussi retrouvés sur la plage ?

Et le clou du clou, voyage retour pour l'enterrement en Syrie... avec quels sous ?

OUI, on peut se poser des questions mais ce n'est que le début.

Comment des centaines de millions d’européens peuvent--‐ils avoir systématiquement le réflexe asinien consistant à tout "gober" et ce, sans jamais émettre le moindre doute ni se poser la moindre question ?

C’EST EFFRAYANT !

Une bonne grosse BLAGUE !

Une chose que personne ne relève nulle part et qui m’ébahit, y a t-il eu «réellement» un corps d’enfant de 3 ans échoué sur la plage, ou est-ce un photomontage ? Car à y réfléchir un peu, sachant que plus de 50% d’européens sont contre la prise en charge de migrants, il est tentant de "monter un coup" de ce type...

L’enfant mort "photographié" ayant un impact fort sur une population européenne apathique et psychologiquement fragile.

Et finalement ça marche, puisque dès aujourd’hui chacun se met à accueillir des migrants sous des tonnerres d’applaudissements...

L’opération est donc un franc succès !

On nous expose une photo montrant un enfant qui semble plus habillé pour aller jouer au parc, alors qu’il s’est soi disant noyé dans une mer avec des vagues de 5m qui ne lui ont pas même ôté la casquette qu’il porte encore vissée sur la tête.

Puis on nous explique que le corps de cet enfant qui "vient de se noyer" est retrouvé sur une plage alors que chacun devrait savoir que

La mort par noyade signifie des poumons emplis d’eau et que par conséquent le noyé ne flotte pas et coule OBLIGATOIREMENT pour ne remonter que 3 à 7 jours après (en eau salée) et 21 à 30 jours en eau douce.

Ensuite, on nous dit aujourd’hui que la mère de cet enfant est morte noyée elle aussi avec son autre enfant et que le père venait "juste" en Europe pour se faire soigner les dents.

Hors si l’on a les moyens de faire soigner les dents en Europe, pourquoi s’embarquer avec toute sa famille sur un rafiot en versant des sommes exorbitantes aux passeurs ?

N’était-il pas plus simple de demander un visa et de prendre l’avion ?

Tout cela montre que nous sommes pris pour des ânes avec cette photo et que voyant que ça fonctionne, on en rajoute une deuxième couche avec cette histoire de travaux dentaires.

Pour clore le tout on nous montre des photos du père déjà rentré en

Syrie et prêt à inhumer toute sa famille déjà mise en bière dans

Une région que la famille a fuie en raison de bombardements qui entre parenthèses, n'ont plus lieu pour le moment à cet endroit...

Nos politiques et médias sont pourris jusqu’à la moelle et je subodore une affaire "montée de fond en comble" pour faire "pleurer dans les chaumières" et faire accepter à la masse le fait qu'elle va devoir s'adapter au flux incessant de migrants s'apprêtant à arriver par millions dans ce qu'ils croient être un Eldorado.

J’oubliais que, de surcroît, sitôt le corps de l’enfant "retrouvé" on nous livrait son prénom, on connaissait tout sur sa famille, nom, destination et histoire etc.

Comment des centaines de millions d’européens peuvent-ils avoir systématiquement le réflexe asinien*consistant à tout "gober" dès lors "qu'ils l'ont dit à la TV" et ce, sans jamais émettre le moindre doute ni se poser la moindre question ?

C’EST EFFRAYANT !

Je vous livre le texte comme je l’ai reçu par mail d’un ami qui savais que j’avais fait un commentaire dans Agir ! (Ou la photo de trop) sur Agoravox, suspectant une mise en scène.

Ce gendarme semble opposé à cet accueil, ce que je ne discute pas, c’est son droit. Mais il développe effectivement des points de vue pertinents et des interrogations légitimes quand il compare les Euros convaincu par l’histoire médiatique à des ânes.

La course a l’immédiateté emporte toutes réflexions et quant elle survient il est trop tard le bateau et lancer et il vogue.

Je ne sais pas jusqu’à quant nous allons accepter de n’être que des perroquets répétiteurs pour reprendre le titre d’un de mes articles.

Ce n’est pas seulement un problème d’information, mais de remise en cause de la démocratie si ce sont les faiseurs d’opinions qui dictent le choix du candidat. https://youtu.be/41lAe0mgjjU.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Octobre 2015

Dans l’actualité revient la thématique sur la lutte contre l’évasion fiscale. C’est ainsi que les ministres du G20 qui se réunissent sur ce sujet depuis 2009 sont sur le point de signer une convention pour 2016, prévoyant un arsenal législatif sur lequel le média n’a rien dit. Ainsi comme à l’accoutumé, sud radio en l’espèce, donne une annonce et non une information, hormis que le manque à gagné pour les états serait évalué à 240 milliards pour l’ensemble des états membres de l’OCDE.

Ainsi, nous pouvions lire dans Basta (www.bastamag.net) par MyEuroo.info du 14 11 2013 les informations suivantes développées par MyEurop.info..

C’est 2000 milliards qui plombent l’Europe.

En 2006 déjà, la Commission européenne déplorait l’ampleur de la fraude en Europe, qu’elle estimait alors entre 2 et 2,5 % du PIB de l’Union, soit entre 200 et 250 milliards. Elle était loin du compte.

En mai 2013, la Commission revoit son évaluation à la hausse : la fraude fiscale représenterait 1000 milliards d’euros... Une manne financière rendue plus faramineuse encore par les politiques d’austérité budgétaire observées sur le continent.

De nouvelles directives ont été adoptées cet été (22 juillet 2013) par le Conseil de l’UE pour lutter contre la fraude à la TVA. Un détail loin d’être négligeable : celle-ci représenterait à elle seule une perte de 193 milliards d’euros par an niveau européen.

Dans l’obs économique du 29 10 2014 nous pouvions y lire ceci : « Pour les 122 Etats et juridictions membres du Forum, ainsi que les pays de l'Union européenne, l'enjeu est de taille : quelque 5.800 milliards d'euros seraient dissimulés dans les paradis fiscaux, soit un manque à gagner de 130 milliards par an pour les administrations fiscales du monde entier, selon l'économiste Gabriel Zucman, spécialiste de la fraude fiscale. La rencontre doit ainsi permettre de dépasser le simple cadre européen. » L'accord multilatéral signé est basé sur des critères définis par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a pour ambition, à la demande du G20, de devenir un standard international.

Je ne vais pas écrire la soustraction chacun la fera, mais nous pouvons noter qu’entre ces deux articles 850 milliards se sont dissous dans les commentaires et 110milliards réapparaissent ce matin sur sud Radio.

Hier soir, ce qui ont suivit sur FR3 « Pièces à conviction » ont pu suivre l’enquête journalistique sur les soupçons d’organisation d’évasion fiscale qui pèse sur le Crédit Mutuel C-I-C. Cette enquête fut déprogrammé sur la chaine privé canal +, selon Médiapart, c'est évident. Quand il s'agit d'affaires, Vincent Bolloré ne peut pas se payer le luxe de se fâcher avec n'importe qui. "Le Crédit mutuel est l'un des principaux partenaires financiers des activités du groupe Bolloré (dont une filiale a co-piloté l'OPA de Bolloré sur Canal+ - NDR) : Michel Lucas, son patron est par ailleurs un intime" enfonce le site internet, et l’on comprend pour quelles raisons elle réapparait sur la chaîne publique, d’un état engagé dans la fraude fiscale.

Je laisse cela à l’appréciation de ceux qui ne jurent que par le privé.

D’un autre côté je ne suis pas arrivé à trouver une info donnant la masse monétaire en circulation dans le monde M0 + M2. Cette info nous auraient permis de comprendre que l’évasion fiscale n’est pas un problème économique. Pour la seule raison que ces sommes soustraites au budget des états circulent dans les masses monétaires, et sont soient thésaurisés ou investis. Ensuite si l’on rapporte les milliards de fraude à une division par état cela ne représente pas grand-chose, sauf pour le citoyen lambda qui psychologiquement le rapporte a son revenu et fait donc une appréciation toute suggestive et non économique.

Le jeu tiré de cette suggestion sera de déplacer la réalité des conséquences de la fraude fiscale vers la création d’un bouc émissaire responsable de l’endettement des états ou de croire que par leur rentrée l’endettement disparaitrait.

L’endettement ne peut pas disparaitre tout simplement parce qu’il est devenu la nouvelle source de profit du capitalisme dans son adaptation aux sources d’enrichissement au fil des siècles, par la possession de territoires agricoles, ensuite miniers, puis industriels, plus récemment par l’investissement financier, et aujourd’hui par l’endettement. L’effet d’accumulation conduit le capitalisme à des explosions et il renait de ces cendres dans le développement de nouvelles sources d’enrichissement qui se font jours suivant l’évolution du monde, des populations, des technologies et des modes de consommation dans lesquels il est idéologiquement partie prenante.

La fraude fiscale ou son évasion n’est pas un problème économique mais un problème de Morale Citoyenne.

Il n’est pas concevable, dans une société interdépendante du travail des uns et des autres où, chacun participe inégalement au travers des prélèvements obligatoires qui leurs sont demandés, à l’organisation des services collectifs ou mutualisés (infrastructures et services régaliens), que des tiers riches les utilisent pour développer en toute logique leur enrichissement et se soustraient d’y participer.

Nous pouvons parfaitement vivre sans leurs contributions, puisque l’évasion fiscale n’est pas un phénomène récent et les états ont toujours vécu sans cela et les évasions fiscales ne sont pas responsables des crises cycliques du capitalisme.

Nous pourrions également parfaitement vivre sans aucun prélèvements obligatoires, cela signifierait que les citoyens serraient tributaires de ceux qui contrôleraient les infrastructures et les services collectifs et régaliens. Cela nous donnerait ce qui c’est passé avec Canal +.

Je crois que quand d’aucun disent que l’économie n’a pas de morale et que cela est repris par le simple citoyen, nous contribuons sans nous en rendre compte notre aliénation.

Pire, quand des hommes politiques nous disent que l’état se gère comme une entreprise, il faut savoir que les grandes fortunes qui fraudent les retirent de l’activité des entreprises, quand ce ne sont pas les entreprises elles-mêmes qui fraudent dans un jeu admis qui est de se soustraire aux prélèvements obligatoires.

Il y a une différence entre régler sa contribution à l’état au plus juste, et chercher à s’y soustraire.

Alors, ne faudrait-il pas faire une réforme sémantique.

Culturellement, le mot impôt nous rappelle toujours qu’il pénalise les plus faibles, et que les plus riches y échappent, ce qui est certainement vrai dans l’appréciation du revenu (déclaration du revenu). Il nous renvoie à des images d’Épinal de notre histoire. L’impôt de Philippe le Bel, en passant par Colbert et bien d’autres, a forgé l’identité nationale et a toujours mécontenté l’opinion.

Les contributions - elles - revêtent ce caractère de participation à quelque chose dont nous ne serons pas nécessairement bénéficiaires.

Les cotisations – elles - sont mieux perçues, car en cotisant, nous nous ouvrons l’accès à un droit.

Les charges – elles - sont des horreurs ; C’est le fardeau, le poids, la douleur, la gêne. Il ne manque pas de qualificatifs qui rappellent la pénibilité de toute chose, dont nous essayons de nous séparer.

Toutefois, quand nous regardons de plus près ces prestations que nous qualifions de charges, nous nous rendons compte qu’elles sont la couverture financière de nos vicissitudes humaines, et celles de tous les besoins collectifs et individuels que nous exprimons.

Il me semble donc que si nous qualifierions nos impôts et taxes de Contribution Citoyenne Mutualisé ou ce que chacun voudra pour ne pas s’illusionner que ne pas régler une contribution mutualisée ne vous conduira pas dans une organisation soumise au dictat des plus riches, que ce soit dans une ploutocratie ou une oligarchie financière comme aujourd’hui.

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Rédigé par ddacoudre

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