Publié le 28 Septembre 2016

Pourquoi il faut voter.

Le vote.

La démocratie indirecte n’est pleinement effective que depuis 1974 avec la majorité du vote à 18 ans, Durant le débat pour son adoption est revenue la critique récurrente de leurs savoirs politiques pour voter en toute connaissance de cause. Ce même raisonnement c’est tenu envers les femmes. Le vote censitaire lui éliminé tous les citoyens qui ne pouvais payer en impôt indirect le cens, et le vote capacitaire prenait en compte leur capacité intellectuelle.

Le vote capacitaire fut peu mis en vigueur en France, mais nous avons retrouvé son intention au travers l’affirmation de la nécessité de disposer des savoirs nécessaires pour obtenir le droit de vote. Nous pourrions étendre le droit de vote dés l’âge de 15 ans. J’ai le souvenir qu’à 13ans j’allais déjà dans des réunions politique pour jeune. Je laisse chacun avec son opinion la dessus mais je suis assuré que seront avancés les conditions économiques, bref l’équivalent du vote censitaire. Si tout homme dispose d’une intelligence quasi identique nos anciens jugeaient que l’exercice de la démocratie requiert de détenir des savoirs.

Condorcet.

Condorcet dans son projet pour l’éducation du peuple mais comme condition nécessaire que l’instruction doit assuré le bonheur et l’épanouissement de chacun dans le progrès indéfini de l’esprit humain. Il a ainsi un espoir dans la démocratie et considère que l’instruction est pour les pouvoirs publics un devoir imposé par l’intérêt commun de la société et de l’humanité entière. Il avait même étendu le rôle des instituteurs à donner des conférences publique tout les dimanches pour les citoyens de tout âges afin d’enseigner les principes de la morale, la constitution et la loi, les connaissances sur la culture et les arts.

Pourtant la partie de sont projet la plus intéressant qui est contemporaine de nos difficultés est la suivante. L’instruction doit conserver son indépendance par rapport à l’autorité publique. Aucun pouvoir public ne doit avoir ni d’autorité ni crédit d’empêcher le développement des vérités nouvelles, l’enseignement de théories contraires à sa politique particulière et à ses intérêts momentanés. L’école doit fonder les vertus publiques sur la raison critique et non sur l’enthousiasme. Il plaçait l’instruction au centre de l’avènement d’une démocratie à inventer. S’il n’est pas nécessaire d’être instruit pour exercer son droit de vote il reconnait que l’ignorance est un handicap.

"Toutes les fois que la tyrannie s'efforce de soumettre la masse d'un peuple à la volonté d'une de ses portions, elle compte parmi ses moyens les préjugés et l'ignorance de ses victimes."
"Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre [...] même sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave."


"Toute société qui n'est pas éclairée par des philosophes est trompée par des charlatans."


"Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l'égalité n'est pas réelle."

"Que la morale fasse partie d'une éducation publique commune à toutes les classes de citoyens. Que l'on écarte avec soin de cette éducation toute influence sacerdotale."
Je laisse à chacun le soin de faire les liaisons contemporaines.

Si comme libéral Condorcet voulaient que les citoyens s’instruisent volontairement par un enseignement gratuit. L’histoire a montré que sans obligation, les citoyens ne vont pas s’instruire. Alors si l’on ne force pas le citoyen à recevoir de nouvelles « vérités » de développer sa raison critique et l’on ne donne pas la parole aux « philosophes » pour éclaire son suffrage il devient tout simplement de la graine d’esclave, enfermé dans la pensée unique et abusé par ses émotions.

Paradoxalement.

C’est le paradoxe de notre société où il n’y a jamais eu autant de savoirs disponibles, l’information politique se fait pour 8 français sur 10 par les JT. Difficile alors de disposer des moyens d’une critique dans une info où l’émotion et le storystelling sont la règle et les mêmes informations circulent sur tous les médias.par exemple tous les médias nous ont venu l’état d’urgence et leur silence c’est fit sur ceux qui dénonçaient son inutilité. http://cortecs.org/accueil/.

Ainsi, le vote emporte de disposer d’une raison critique et de ce tenir au courant des innovations de notre monde et cela ne peut pas être le cas avec l’information des JT disponibles, ni avec ceux qui profitent de cet état de fait pour nourrir les préjugés. Si Condorcet pose ses espoirs dans l’instruction afin de développer la démocratie, nous assistons au phénomène inverse. Les citoyens malgré une instruction obligatoire on cessé de développer leur raison critique car ils sont absorbé par la société hédoniste et se laissent flatter, comme le corbeau pour abandonner leur fromage, qui est le pouvoir du peuple pour le laisser entre les mains d’une oligarchie politique choisis par les faiseurs d’opinion qui détiennent l’information. Bourdieu disait que l’opinion publique n’existait pas, remarque fondée à jute titre car l’opinion publique ce sont les instituts de sondage qui la font. Déjà qu’ils ne sont pas à cours de ficelles pour sans le paraitre orienter les réponses le pire sont ceux qui interrogent directement ceux qui veulent bien donner leur opinion. Ces sondage ont encore moins de valeur que les précédents mais ils deviennent florilèges tant les citoyens aspirent à donner leur avis.

Il y a pléthore de partis.

Généralement c’est un choix entre deux réponses, au-delà c’est trop compliqué, comme en politique il y a environ 431 partis politiques, ceux régionaux compris dont 51 partis nationaux de l’extrême droite à l’extrême gauche. Il, ne faut pas se laisser abuser par le classement des uns et des autres en extrême, indépendamment de leur place dans l’hémicycle. Cette appellation est faite généralement pour rendre effrayantes les programme des uns et des autres et éviter que les citoyens n’aillent voir chez eux. Ce vocabulaire sert de repoussoir, d’épouvantail et sert à les discréditer tout en légitiment les autres.

L’absence de raison critique.

L’absence de raison critique jumelé à des classements fait de préjugés conduit à ne pas faire d’analyse politique de leurs convictions, alors que 56% des français disent s’intéresser à la politique. Cela conduit à des absurdités que j’ai eu l’occasion de mentionner où 92% des citoyens veulent réformer le capitalisme mais votent pour les partis qui le soutiennent quand, comblent de l’abêtissement, ils attendent des partis qui soutiennent le capitalisme que ceux-ci s’entendent pour écouter leurs opinions. 77% attendent que les hommes politiques fassent des changements majeurs et 71 % pensent que le gouvernement devrait changer de politique en fonction de ce que la plupart des gens pensent. 76% pensent qu’il faudrait que les responsables politiques des deux camps opposés parviennent à s’entendre. Curieusement ils démentent cela. 12 % font confiance dans les partis, 82 % ont un jugement négatif de la politique, 81 % des hommes politiques et 65 % non confiance ni dans la gauche ni dans la droite. De plus ils sont 71% à se méfier des gens. 56 % ne font pas confiance à l’assemblé national et 71 % au gouvernement.

Le désir d'être entendu.

Malgré ces contradictions sur lesquelles l’on peut s’interroger, 77 % pensent que le référendum et un bon moyen pour prendre des décisions, et là nous rejoignions le projet d’émancipation de Condorcet qui voulait que les citoyens s’instruisent pour prendre des décisions éclairées. Si je mentionnais le désir d’une réforme du capitalisme par 92% des citoyens, ils sont 60% qui demandent plus de liberté pour les entreprises. C'est-à-dire le lieu où s’exerce le capitalisme, là où il est effectif. En 2011 73% veulent prendre aux riches, ils ne sont plus que 53 % en 2016 bien que les français pensent à 75% qu’ils peuvent changer la société par leurs votes et leurs actions, ce que contredisent leurs votes, entre blancs et abstentions, leurs confiances dans les syndicats 27% et dans les partis 12%.

Les citoyens ne sont pas à la hauteur de leurs dires, car généralement un sondage modifie la réalité de son opinion.

Pourtant quand on les interroge 53 % en 2016 et 66% en 2015 pensent manifester. Cela fait que nous aurions du avoir dans les rue 28 millions de citoyens lors de manifestations, mais en réalité ils ne sont que 31 % à vouloir manifester dans la rue ce qui nous laisse tout de même plus de 16 millions de citoyens. 20% sont d’accord pour faire grève soit 10 millions de citoyens. Compte tenu des chiffres avancés dans les manifs beaucoup doivent être translucides, ou alors ils refusent de le faire ensemble. Une fois de plus je pointe une contradiction entre vouloir changer les choses par ses actions et passer à l’acte.

L’abandon des lieux de débat.

Seulement 8% militent dans un parti c'est-à-dire qu’ils vont là où s’élaborent des projets qui tiennent compte de leur avis(en principe, ce qui est une autre histoire). Le lieu où ils peuvent donner leurs opinions, débattre, choisir, se faire représenter et élaborer un projet et le soumettre au peuple. Comment voulez vous que 53 millions d’adultes se fassent entendre individuellement. Ce n’est pas possible et toutes les heures l’on ne peut pas faire un référendum pour prendre des milliers de décisions. Alors les faiseurs d’opinion le font pour nous ils nous mettent en débats le choix des sujets ou de l’actualité qui leur convient. Ou plutôt convient aux oligarchies qui détiennent l’information et le pouvoir. Entre en scène à la suite les sondages d’opinion qui ne sont que des sondages sur les sujets développé par les faiseurs d’opinions. Chacun a pu se rendre compte que sauf période électorale la politique ne fait plus l’objet d’un réel intérêt. Faute de se rendre là ou elle s’élabore ce sont des monarques républicain qui se sont installé aux commendes. Ces monarques moderne ont été instruit dans nos grandes écoles ont investi tous les partis, ont été choisis pour leurs compétences.

L’instruction n'est pas la garantie de la démocratie.

Au bout, le résultat que nous observons est que 67% des citoyens considèrent que la démocratie ne va pas bien. Curieusement dans une société où le niveau d’instruction est globalement élevé, nous devrions avoir comme le pensait Condorcet une démocratie qui œuvre pour le bien être de la société et de l’humanité. L’humanité avec la crise des migrants et tous ceux qui veulent faire rendre gorge aux autres est loin d’être effective.

Alors dans une société où 7% des français se disent favorable au capitalisme pourquoi n’élisons-nous que ceux qui le défendent. Il y a au total 15 partis politique anti libéral et anti capitaliste (n’y cherchez pas le FN il n’en fait pas partie) et autour de qui se déroule le débat présidentiel, le LR, le PS, le FN. Accessoirement Mélenchon c’est creuset un espace, mais encore faut-il qu’il obtienne les 500 signatures, bien qu'il soit le seul à avoir un projet novateur et qui œuvre pour l'humain d'abord.

Certains plaident pour libérer l’entreprise, or cet article montre qu'une bonne partie des citoyens sont "bloqués".

Avec cet article j’essaie de faire toucher du doit l’emprisonnement psychique dans lequel nous sommes avec des citoyens qui n’ont plus confiance dans l’organisation économique, dans les hommes et les femmes politiques, dans les lieux syndicats et partis où s’exerce la liberté d’opinion, les choix de société, dans leur parlement dans leur gouvernement.

Devant un tel vide politique qui ne se justifie pas par le nombre de partis disponibles. Il nous faut bien admettre que l’impact simultané de la recherche de l’homme salvateur, et celui d’attendre que les cailles tombent toute rôties par des entreprises qui donnent du travail, les citoyen n’ont que le courage d’être des moutons à tondre en toute conscience, ce qui est encore plus grave, car l’on ne peut plus dire que c’est en toute ignorance qu’ils voterons pour une organisation économique qui les exploite en attendant celle qui suivra 2017 où ils seront pelés.

Alors votez.

Les citoyens disent que le Vote permet de changer les choses, alors, votez pour ceux qui vous proposent un changement économique, et non ceux qui vous vendent des slogans, comme la France en marche et j’en passe. A moins que ce soit, ce qui est le cas, la peur de laisser la proie pour l’hombre et de souhaiter comme c’est le cas que le gouvernement ou des hommes politiques mettent en place une politique qui n’est pas la leur. A quoi est du toute cette incohérence. Certainement à une multitude de facteurs dont au moins deux sont indicateurs. Les citoyens attendent que l’état s’occupe d’eux individuellement et que l’entreprise invente des solutions aux problèmes contemporains. Devant cette cacophonie d’opinion l’on comprend mieux que les partis au pouvoir propose aux citoyens des schémas simplistes et clivant qui, comme les sondages bidons, ne proposent que deux réponses le bien ou le mal.

Peu s’émancipent de l'information générale.

Pourquoi donc ne débattons-nous que sur deux ou quatre partis au plus. Ce n’est pas son voisin de bureau ou d’atelier qui va l’informer des idéaux des uns et des autres, mais bien les médias. Le citoyen lambda s’il ne va pas sur le net où chaque parti a son site il ne saura que ce que leurs vendront les faiseurs d’opinions. Or seulement 2 5 millions de citoyens s'informent sur d’autres sites que ceux des médias traditionnels et de l’actualité, commune à tous, distribuée par Google ou Yahoo.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 25 Septembre 2016

La loi du marché cette religion du XX siècle.

La vie politique français semble bloqué, la main mise d’une économie construite sur la dépendance hégémonie d’une loi du marché qui laisserait croire qu’avant elle le marché n’existait pas, sans jamais expliquer de quoi elle se compose.

La loi du marché se compose seulement des milliards d’actions de tous les humains de cette planète, qui depuis la sédentarisation des populations ont développé des mythes, des idéaux qui règlent leurs échanges sociaux, sachant que l’économie n’est que sociale. Dans nos sociétés capitalistes nous entendons dire que se mène dorénavant une politique de l’offre au détriment de la demande. Comme si l’offre ne dépendait pas de la nature sociale des hommes auxquels elle s’adresse. Des hommes font des offres pour satisfaire leurs désirs d’enrichissement dont ils sont demandeurs et que la structure de la société permet. Certains développent des productions et des services en direction des autres en créant un besoin social qui ne trouve échos que s’il correspond, publicité ou non, à un besoin social nécessaire ou ostentatoire en fonction des moyens d’échange de chacun. Il n’y a là qu’un comportement naturel d’hommes qui ont évolué au fils des siècles par l’enseignement et l’apprentissage de tous les découvreurs du monde. Le plus souvent pas pour échanger mais pour s’enrichir et posséder. En serait-il autrement aujourd’hui ? Seule la nove langue à changer l’attrait de la rareté pour le principe d’offre et de demande, sauf que par là, on élimine l’aspect social et comportemental humain que revêt le principe de rareté http://ddacoudre.over-blog.com/pages/La-rarete-est-une-invention-geniale-7886790.html. Disparait un aspect psychologique essentiel, l’humain n’a d’attrait que pour ce qui est rare et dédaigne ce qui est abondant, sauf quand ce qui est abondant se raréfie comme l’air sain. Il suffit de se pencher sur la liste des possédant pour se rendre compte que l’offre n’a pas pour finalité de rendre service, mais de favoriser l’enrichissement de ceux qui l’émettent pour satisfaire leurs demandes, leurs désidérabilités. satisfaction qu'a permis le libéralisme qui est le droit de chacun d’entreprendre.

S’exerce donc la pression des moyens dont ils disposent. A cet instant le choix de son organisation sociale va être déterminant, ainsi que la possibilité individuelle de peser sur ces choix. Ce moyen est acquis depuis 1944 pour les femmes, en 1945 pour les militaires et le vote à 18 ans en 1974. Tous ont le droit de se faire élire et de voter. Nous pouvons dire que nous sommes dans une démocratie institutionnelle élective. Sauf que certains d’entre nous considèrent qu’en matière économique il n’y a pas de choix politique à faire, il faut laisser aller la loi du marché. Que d’un côté il y a la vie sociale, de l’autre l’économie et donc qu’il ne faut pas que le social pèse sur l’économie.

C’est la notion même de libérer l’économie que réclament et proposent certains. Ce n’est pas l’économie libérale qui offre à tous les moyens d’entreprendre dans le cadre et le respect de réglementations qui dirigent nos existences sociales. Elle est avant toute chose capitalistique puisqu’il a fallut attendre 1804 pour voir se développer le salariat et l’obligation faites aux capitalistes de verser un salaire. De plus il ne faut pas oublier qu’en démocratie l’état, c’est le peuple. Il serait donc interdit au peuple, au nom d’un libéralisme dogmatique (et oui il n’y a pas que les religions et les partis qui peuvent être dogmatique), de faire des choix économiques qui sont essentiels à sa survivance, à sa survie des citoyens, et que ceux-ci devraient exister en dépendant du bon vouloir d’autres citoyens sans avoir à se prononcer sur des choix qui les concernent dans l’interdépendance de nos existences.

Il ne faut pas oublier que c’est l’autre qui nous nomme, qui dit qui l’on est et qu’un homme seul, cela n’existe pas. Il serait incapable de se regarder pour dire qui il est et comment il s’appelle. si narcisse se trouvait beau c'est qu'il en avait vu d'autres. (Dupont signifie qui vivait prés du pont et désignait des gens dont le nom était ignoré. Ce sont donc ceux qui les désignaient comme gens vivants prés du pont qui les ont nommés). Peut-on être instruit, homme politique et tenir en ce siècle pareille ineptie de vouloir libérer l’économie, et qui plus est, disposer d’une écoute. Le seul moyen d’avoir des hommes dont l’existence sociale ne pèse pas sur l’économie c’est l’esclavage. Je raconte toujours à ce propos l’histoire de l’âne. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Mon-voisin-avait-un-ane-2892819.html. Pour la petite histoire Durand est le premier nom français le plus rependu et il est de source germanique signifiant ours dur. Bonjour les Gaulois

Comment peut-on accepter le discours de ces hommes qui nous disent que c’est grâce au capitalisme ou au libéralisme capitalistique, que nous devons notre progrès ; dans le même temps parler de libre concurrence interdisant les abus de positions et les ententes, et importer, des pays émergents nouvellement capitalisées, des productions au coût de revient le plus bas. Inconcurrentiel » compte tenu de notre niveau de vie social, puisque la valeur des productions et services ne sont que le prix de l’existence sociale des populations des divers pays http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html.

Alors, l’on entend dire qu’il faut libérer l'économie et l'entreprise pour être « concurrentiel » vis-à-vis de ces pays, sinon les entreprises françaises délocalisent. Mais puisque certains soutiennent que le « libéralisme capitalistique » est pourvoyeur d’avancés sociales, comment ce fait-ils qu’ils réclament une réduction des consommations dites sociales en clamant depuis des décennies que les citoyens vivent au dessus de leurs moyens. Puis, sans honte ils affichent la masses des dividendes distribués comme jamais et justifient ces versements par la nécessité de maintenir la confiance des investisseurs financiers dont 1% d’entre eux détiennent 50% de la richesse mondiale tandis que 80% se partagent 5,5% de cette richesse.

Mais bien plus, si le capitalisme était naturellement pourvoyeurs d’avancée sociale et redistributif, le socialisme historique n’aurait jamais existé, ni avant lui les paraboles judéo-chrétienne et autres sur le partage des richesses. Ce ne sont donc que nos comportements qui déterminent nos niveaux de vie que nous nous échangeons et concurrençons.

Ce sont nos existences sociales qui donnent une valeur économique aux choses et non l’inverse.

Il faut inverser le raisonnement actuel pour coller à la réalité d’hommes qui se sont regroupés, contraints et forcés le plus souvent, plutôt que de vivre seul, débouchant ainsi une interdépendance irréversible. Elle c’est toujours manifestée par la circulation des hommes et celle de leurs échanges, paisibles ou guerriers. Tous sont donc concernés par leur développement social dont dépendra le niveau de leur économie. C’est parce qu’ils avaient le besoin de se déplacer et de faire le moins d’efforts possibles (la roue) que les moyens de transport se sont développés et non un illuminé qui a développé l’offre d’une roue de transport pour s’enrichir. Il n’y a donc aucune raison de laisse la maitrise de l’économie à quelques particuliers au nom d’un libéralisme anti absolutiste qui ne concernait que les nantis de l’époque du XVII siècle, comme le vote censitaire après la révolution française écartait le peuple paysans.

Je ne vais pas nier que la démocratie demande des citoyens avisés et instruits. Mais nous avons toujours une tendance à développer des formes « censitaires ». Aujourd’hui ce sont toujours des gens instruits qui sont élus, et de plus en plus de technocrates car l’on ne s’improvise pas homme politique. Si ce n’est pas un métier, de plus en plus les compétences nécessaires se professionnalisent et écartent de fait ceux qui ne sont pas supposés détenir les savoirs nécessaires. Donc les ouvriers d’aujourd’hui comme hier les paysans. Hier les paysans par l’argent, aujourd’hui les ouvriers par les savoirs. C’est affligeant le nombre de citoyens ignorants des institutions de la république. 57% connaissent l’assemblé nationale dont 54% connaissent le sénat, 5% le parlement, 2% la chambre des députés, 1% les députés, 1% le conseil des ministres et 1% le gouvernement pour ne parler que des institutions nationale (source cevipof). Et comme hier ce ne sont pas eux qui ont mis en cause la monarchie, ce ne sont pas eux qui remettent en cause le capitalisme, ou si peu d’entre eux.

Il devient plus compréhensible pourquoi le PS, en adoptant la loi du marché, a renoncé à être le porte parole des aspirations sociales des citoyens, les conditionnant à la loi du marché qui ne vise pas l’intérêt des citoyens ne possédant pas de moyens de productions. Nous le constatons avec la truanderie sur la dette, par l’intermédiaire de la concurrence avec les productions des moins disant sociaux qu’ils soient européens ou des autres pays. Faute d’obtenir une redistribution salariale des masses de dividendes créés pour maintenir le niveau social, constamment mis en avant comme un frein au développement du plein emploi, l’état doit aller emprunter sur le marcher financier l’argent qu’il n’ose pas réclamer par les prélèvements à des "financeurs" qui en ont de reste ou qui font des placements qui renchérissent de fait l’endettement. Le cheminement au plus simple est le suivant, les salariés ne réclament plus d’augmentation de revenu, s’endette individuellement et à titre collectif par la dette publique, dans le même temps les investisseurs réclament des allégements fiscaux, se versent des dividendes qu’ils placent sur le marché financier, d’où ils retireront le capital plus les intérêts, et augmenteront leur richesse tandis qu'à l'inverse les emprunteurs s’appauvriront.

Que faut-il comprendre de cet article. C’est que hier la charge de l’existence temporelle des hommes était confiée à des monarques investis par un « dominant systémique » mythique issu d’une croyance en un dieu qui parlait aux hommes. Ce justifiait par là la croyance absolu en ces dires. Aujourd’hui c’est le mythe de l’économie qui désigne ceux qui gouverneront les populations et la croyance en ces théories mythiques tient en la certitude que les mathématiques sont une donnée absolue indiscutable, comme la parole de dieu était absolu et indiscutable. Avec la loi du marché nous sommes entrées en religion économique. Il serait temps d’en sortir et de mettre le libéralisme à jour du XXI siècle qui verra l’épuisement du capitalisme qui repose sur des productions finis et non sur des biens durables et renouvelables. Car c’est l’humain d’abord et les mathématiques pour lui donner la mesure de ce qu’il entreprend.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 22 Septembre 2016

Un revenu universel pour apprendre.

Ce matin sud radio relayait l’idée de la mise en place d’un revenu universel. Il y a eu souvent des articles sur Agoravox et des débats, comme de nombreux échanges qui ont eu lieu sur ce sujet à travers l’Europe et certains se sont lancés dans des essais. Il suffit de lire les infos qui circulent sur le net pour s’en informer.

Aux dernières nouvelles Valls en ferait une proposition de campagne et ce sujet titille Lefèvre. Leurs divergences reposent sur le montant et sur les conditions d’attributions. Ce ne sont pas pourtant ces aspects que je veux aborder.

Ils vont faire l’objet d’un enjeu politique qui va les réduire à une assistance de misère en remplacement d’autres. Pour ceux qui me lisent ils savent que souvent j’écris que nous disposons d’un cerveau fabuleux, mais bloqué. Pierre Daco auteur de Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne écrit en 1960 disait : c’est comme un homme qui dispose d’une radio avec des milliers de stations et qui n’écoute que la même, car il n’arrive pas à tourner le bouton. C’est la situation dans laquelle se trouvent les hommes de tous les pays, à l’exception de quelque uns. Attaché à leur culture ancestrale, dont l’utilité n’est pas d’être reconduite en l’état, mais de fournir une histoire d’un passé qui n’existe plus et qui ne pourra pas être réédité car l’univers et notre monde est en expansion et non en contraction. Il n’y a donc que notre cerveau qui conserve l’histoire qu’on lui raconte pour peser sur le quotidien de l’environnement dans lequel il baigne. Celui-ci est individuel et doit cohabité voire collaborer avec les autres. Or chaque société reste sur sa fréquence. Plus par choix mythique en développant des théories globalisantes voulant expliquer le monde d’une même et seule pensée. C’est la pensée unique. Celle de l’information dont les doctrinaires font usage à des fins idéologiques pour maintenir une stabilité sociétale nécessaire, dans laquelle suivant la doctrine développer, elle concourt à l’intérêt de tous ou à celui de quelques uns. En tout état de cause l’une comme l’autre constituent des apprentissages qui structurent notre psychique, qui lui ne fait pas la différence entre la réalité et le mythe, et se bloquent pour engranger ce qu’on lui donne à comprendre répétitivement et par mimétisme. Il devient alors difficile aux hommes de changer de fréquence pour écouter une autre radio. Ceci est d’actualité avec radio Gaulois et radio islam.

Ainsi, le revenu universel se déploie dans une société capitaliste où le mythe du travail a une forte valeur ajouté. Nous le rabâchons depuis des lustres, non comme le moyen de réaliser ce dont il nous est nécessaire de disposer, mais pour une finalité d’enrichissement cumulatif. Ceci fait du capitalisme un mythe préhistorique bien plus pervers que la nature même des comportements animaliers où le dominant se nourri prioritairement et laisse le reste aux autres. Le capitalisme ne partage pas. Il définit l’appropriation contre un louage du travail des autres depuis 1804. Cette relation n’a pas changé même si nous avons par la nove langue fait croire que nos intérêts étaient liés. Le fait même que nous envisagions un revenu universel démontre que l’organisation capitaliste n’est pas capable de nourrir le monde. C’est un aspirateur à pognon que de temps en tant l’on casse pour récupérer des miettes quand il n’explose pas.

Or toutes les avancées sont le fruit de personnes qui ont changé de fréquence radio, portées par l’événement. République, éducation généralisé, 8h de travail, congés payés, retraite, soin médicaux, IVG, 35 h etc. A chaque étape les tenants du capital s’y sont opposés, pour ne pas dire les réactionnaires ou les gens dit de droites car parmi eux il y a eu des progressistes. Donc dans un environnement capitaliste, il ne faut pas s’illusionner, ce revenu universel sera pompé par le capital puisque les règles qui nous régissent en économie sont faites pour cela. Lire le « Capitalomêtre » http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html. Je ne dis pas cela pour refuser le revenu universel, mais pour mettre de l’ordre dans la vision que nous avons de notre monde en sortant des ornières dans lesquelles la monnaie nous guide. Nous comptons toujours ce que nous faisons avec, jamais ce que nous ne pouvons pas faire parce que elle est lié au seul travail, et non à une activité. Ce qui est de plus en plus le cas bien que, par la nove langues, pour maintenir un mythe nous appelons tout travail. Ainsi un footballeur ou un sportif dit qu’il travaille quand il est professionnel parce qu’il a une dépense d’énergie comme une machine et reçoit un revenu. Les saltimbanques qui devaient mendier sont devenus des intermittent du spectacle et nous rémunérons des hommes pour faire de la rechercher. Ces rémunérations contre, non pas un travail au sens productif mais une activité qui tient une place dans la société n’échappe pas au capital qu’elles nourrissent aussi puisqu’ils sont régis par les mêmes règles, la même radio.

Contrairement à l’idée que développent les doctrinaires de cette radio ce n’est pas le capital qui a suffit à l’évolution de notre monde, mais la mise à disposition des savoirs à partir de l’imprimerie. Le capital c’est contenté de pomper la richesse que ces savoirs développaient, même s’il n’existait pas sous la forme que nous lui connaissons, et était le privilège de quelques uns. L’histoire nous apprend que bien des découvertes se sont faites sans l'approbation et l'aide du capital. Il en est de même aujourd’hui où le capital n’aide que ce qui est immédiatement rentable, car le financement doit générer des dividendes. Ce mode de fonctionnement contrairement à l’idée que nous en avons constitue un blocage au développement. S’il a une utilité dans le cadre de consommation de production épuisable, il ne l’a plus dans celles qui sont renouvelables qu’il s’évertue à rendre rare pour leur conserver un seuil de rentabilité. Nous ne sommes pas capables de sortir de cela. Or, si nous devions satisfaire le désir de possession de tout un chacun, il n’y aurait pas assez d’humains sur terre pour travailler et nous aurions épuisé les ressources minières en une année. Mais a contrario tous les humains ont une activité qu’il soit mère de famille ou un oisif de la jet set.

La conséquence en est que le travail productif de tous n’est pas nécessaire. La nuance et, elle, est de taille. Les discours sur le plein emploi cache le fait que ce dont les hommes ont besoin c'est d'un revenu et que ceux qui en ont suffisamment ne se bousculent pas pour aller produire. Nous n'allons pas travailler en intelligence mais par obligation. Pourtant si nous avons besoin de l’activité et du travail de chacun, c’est au travers d'eux les hommes s’épanouissent et se trouvent une place sociale même s’ils doivent en changer pour cela. Nos politiciens ne travaillent pas, ils accomplissent un mandat pour lequel ils peuvent passer jour et nuit tout comme un employeur dépositaire de son moyen de production. Par contre pour ne pas exploiter autrui à qui il loue sa force de travail, il y a le code du travail qui règle l’activité du salarié. Le code du travail n’est fait ni pour l’employeur ni pour l’homme politique. Ce qui n’empêche ni l’un ni l’autre de si référer pour leur propre compte. Nous avons donc dans le monde entier des hommes qui exercent une activité, parfois rémunéré suivant l’évolution de leurs relations sociales, et d’autre qui travaillent pour nourrir ceux qui ne reçoivent pas un revenu de leur activité sociale. En France sur 68 millions d’habitant environ seulement 28 millions d'actifs reçoivent un revenus et surviennent à l’existence des autres, dont 14 millions de moins de 18 ans. Cela fait donc 14 millions de revenus universel à distribuer.

Si l’on considère que tout un chacun accomplissant une activité ou un travail concours au développement de la société il doit pouvoir bénéficier de ce à quoi il contribue au développement. Cela nous renvoie donc à considérer que chacun doit pouvoir bénéficier d’un revenu social lui donnant accès au minimum nécessaire pour bénéficier de ce à quoi il concourt. Chacun peut comprendre que nous sommes loin alors de ce discours pernicieux que développe la droite où il ne faut pas assister les uns ou les autres parce que cela oblige le capital à la redistribution, alors que du fait de seulement vivre, chacun concours au développement économique que se répartissent quelques privilégiés. Mais voila existe-t-il une radio qui donne une autre analyse des rapports sociaux économiques en dehors de celle du capitalisme. La discussion sur le revenue nécessaire doit avoisiner celui du salaire médian à 50 où 60%. Ce qui fait au minimum environ 850 euros et nous rapproche plus de la proposition d’un homme de droite Lefèvre, que de la proposition d’un homme de gauche Vals qui la situant au niveau du RSA recherche déjà un coût minimum qu’il présentera comme une grande avancé.

Y a-t-il en France du travail pour tous ceux qui sont disponibles pour cela. La réponse est oui car nous devons répondre à des défis écologiques qui engagent le pays dans la recherche de productions durables ou renouvelables qui ne seront pas immédiatement rentables et ne seront donc pas choisit par le capital. D’où l’exigence de revenir sur la loi du marché, non pour l’ignorer, mais pour la compléter là ou elle est insuffisante pour faire face aux intérêts communs des hommes et redonner la main à des choix économiques fixés par le pouvoir des citoyens, sous réserve qu’ils disposent d’une vision moins confuse de la société et du monde.

L’on ne peut donc pas tourner le bouton de la radio sans la diffusion des moyens de comprendre ceux qui l’animent. Dans nos sociétés l’enseignement joue ce rôle. Il donne aux citoyens les moyens de décrypter la société et le monde. Or, aujourd’hui, en fait depuis la fin de la guerre les savoirs sont devenus exponentiels et ne sont pas à la disposition de tout le monde. Cela a créé des fractures intellectuelles. Si ce n’était pas le cas, nous n’aurions pas eu un hurluberlu qui déterre les gaulois et des citoyens qui ne savent plus à quels hommes politiques se vouer. Ils ne disposent que d’une radio qu’ils ne veulent plus entendre tout en étant bloqués pour tourner le bouton. Ce qui fait qu’ils se réfugient dans le vote blanc ou l’abstention le plus sur moyen d’entrer en dictature.

Notre enseignement s’il ne remonte pas au gaulois n’est plus adapté pour faire face à la quantité de savoirs dont il faut disposer pour aller de l’avant dans le XXI siècle. Faute de savoirs nous n’ouvrons que des débats éculés, polémiques, pleins de préjugés, comme s’ils étaient d’une innovation brulante, pour dire qu’ils ne veulent pas écouter d’autres radios.

Cette idée de revenu universel offre l’occasion inespérée de pouvoir l’attribuer contre une activité spécifique vitale, celle de se mettre à jour des savoirs disponibles. C'est-à-dire que chacun le recevrait en fonction d’un laps de temps passé à aller s’instruire tout au long de l’existence, comme certains vont travailler ou exercent une activité pour recevoir un revenu. Notre blocage psychique se situe là. Nous sommes d’accord pour rémunérer une activité d’artistes, de sportifs et nous trouvons inconcevable de recevoir un revenu pour aller s’instruire une fois adulte, alors que le savoir est la pierre angulaire qui tient tout l’édifice d’un monde qui veut se civiliser. Le savoir c’est 1 + 1 = 3 voire plus. A l’heure où les plus instruits parlent du « transhumain » et de l’économie du savoir, les citoyens s’enlisent à écouter une radio de merde qui les scléroses et annihile tout le potentiel humain dont ils disposent. Cela vaut pour radio gaulois ou islam et bien d’autres. Alors, oui à un revenu universel, à étendre dans tous les pays du monde, pour que les humains accèdent à leur histoire fondatrice pour ne pas y rester accolé, vivre là où ils sont nés et découvrir l’homme en devenir qu’ils sont et qui adviendra malgré eux, mais pas toujours sans drames. Rémunérer les hommes pour apprendre c’est disposer de la mesure de ce dont ils sont capables pour vivre en harmonie en produisant ce qui leur est d’une utilité indispensable, comme de ce qui peut être ostentatoire pour le seul plaisir d’agrémenter leur existence.

Nous n’avons jamais été libres d’apprendre, le premier enseignement ce sont les parents ou le groupe qui le donnent. Celui qui n’apprend pas reste de la graine d’esclave ou se soumet aux plus offrant. L’enseignement offre la conscience claire de la liaison de nos destinés où l’homme seul n’existe pas, et tenir compte de son individualité comme l’offre le libéralisme n’est pas vivre seul. Est-ce donc que les tenant du revenu universel saurons faire un pas en avant vers l’homme en devenir ou resteront-ils accolés au mercantilisme consumériste qui rejoindra les poches du capital.

J’espère que ce débat remplacera celui médiocre pour ne pas dire merdique d’attardés que dupent des gens intelligents qui maintiennent un état de peur qui les sert en faisant durer une instabilité au moyen orient et un conflit qu’ils pourraient faire cesse.

Enfin, pour conclure l’initiateur du revenu universel n’envisage pas de faire contribuer le capital mais de finance par l’impôt ou toutes autres taxes. Rien qui ne sorte des émissions de radio capitalisme et du mythe du travail, alors que nous n’avons pas besoin du travail de tous, mais de l’intelligence de chacun. http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Septembre 2016

Je suis d’origine Cro-Magnon.

Tout simplement parce que l’homme de Cro-Magnon avait un cerveau plus important de 15 à 20% que celui de l’homme moderne que nous sommes. (Chauvet, Lascaux et Altamira...)

C’est pour cela que Sarkozy raconte l’histoire de nos ancêtres les gaulois car son cerveau ne lui permet pas d’intégrer l’histoire de France. Il en est resté au compte Mythique élaboré par Napoléon III pour fédérer la population alors que naît le prolétariat et que surgissent de fortes revendications ouvrières. Ensuite l’image d’Épinal reprise dans les manuels scolaires va atteindre son paroxysme dans la classe intellectuelle et se divulguer dans la population par la presse en développement. Ce roman national fut utilisé pour entrainer la population à lutter contre les germains la guerre de 1870. Il faut donc imaginer clairement que les porteurs contemporains de ce roman, aujourd’hui, vont entrainer la population dans la guerre contre l’islam. Tout citoyen intellectuellement instruit c’est que nos ancêtres non jamais été les Gaulois. La Gaule et les Gaulois avant César

Avant notre ère, le territoire compris entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin (France, Bénélux, Suisse et Rhénanie actuels) avait une unité toute fictive. Il appartenait à l'immense domaine de peuplement celte qui s'étendait des îles britanniques jusqu'au bassin du Danube et même jusqu'au détroit du Bosphore (le quartier de Galatasarai, à Istamboul, rappelle encore aujourd'hui la présence de Galates, cousins des Gaulois, dans la région).C'est la conquête romaine qui allait lui donner un semblant d'unité avant que n'en sortent la France et ses voisins. Et contrairement aux idées véhiculées du Moyen Âge au début du XXe siècle, contrairement aussi à l'imagerie sympathique d'Astérix le Gaulois, ce n'était en rien un pays de sauvages avec d'épaisses forêts pleines de sangliers. Les historiens et archéologues de la fin du XXe siècle ont fait litière de ces préjugés.

L’histoire est une exigence vitale pour se situer dans le temps. La nécessité d’instruire les enfants de manière ludique n’impose pas de leur raconter des mensonges. Cette médiocre histoire tout juste bonne pour les ânes bâtés, n’arrive pas à la cheville des fables de Jean de la Fontaine qui retira son inspiration de textes Orientaux.

Jean de la Fontaine, dans la préface de ses "Fables choisies" (1668), reconnaît avoir puisé l'inspiration d'une grande partie de son œuvre dans un recueil d'origine orientale.
Mais remontons aux sources. Au 4ème siècle ap. JC, en Inde, le Roi Debchelim, demande à un sage, Pilpaï, de rédiger à son attention "un livre sur l'éducation des peuples et des roi". C'est ainsi que fût rédigé le "Panchatantra" ("Le Livre d'instruction en cinq parties") qui met en scène des animaux au comportement anthropomorphe, compilation de paraboles écrites en sanscrit.
Véritable traité de science politique sur l'art de bien gouverner, de faire régner la justice et la démocratie et d'éviter les tentations du despotisme et de la corruption, cet ouvrage va très vite attirer l'attention des monarques d'autres régions et sera traduit en persan puis en arabe, sous le nom de "Kalila et Dimna", les deux chacals, conseillers du Roi, héros du récit. Ce fût l'un des premiers ouvrages oriental à être illustré et enluminé par des miniaturistes persans.
Plus tard, il fût rapporté en Europe par des savants ou des ambassadeurs et sera traduit en grec et en latin dès le 11ème siècle. Il inspira notamment "Le Roman de Renart » Une version persane, traduite en français par Gilbert Gaulmin en 1644, sous le titre Le Livre des lumières ou la Conduite des Rois, inspirera directement Jean de la Fontaine dans la rédaction de ses célèbres Fables, qui restent aujourd'hui d'une étonnante actualité...

Source désir d’orient. A vous de trouver parmi ses fables celle qui correspond le mieux à Sarkozy.

C’est absolument dépriment de voir des milliers de sympathisants LR applaudir à tant de niaiseries qui ne séduisent plus les élèves du primaire, qui maintenant surfent sur le net et ont accès à d’autres sources historiques plus sérieuses à l’heure où l’historien est devenu presque un scientifique.

Comment peut-on imaginer que des citoyens qui se nourrissent intellectuelle de « vannes » mythiques soient les mêmes qui reprochent à d’autres de respecter les leurs au nom d’une création religieuse qui répondait aux mêmes fins que celles de Napoléon III. Sont-ils fondés de leur demander de croire au roman national d’une connerie historique.

C’est dire si nous allons mal, devoir en plein XXI siècle déterrer les Gaulois faute de disposer d’une espérance d’avenir d’un projet qui fédère vers un terme autre que l’ostracisme le racisme et la guerre. Comment se fait-il que des citoyens ne sont pas capables de prendre leur place contemporaine sans devoir déterrer des cadavres. Sont-ils à ce point perdu, ont-ils le cerveau vide à l’heure ou le Savoir est impératif pour faire face à la complexité du monde, à l’heure où les plus intelligents de notre monde font le parie de l’économie de la connaissance https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA https://www.youtube.com/watch?v=dM_JivN3HvI. Je vous invite à écouter ces vidéos.

Nous élisons des bœufs qui "charruent" la population pour en retirer un revenu qu’ils destinent aux financiers qui les guident. Il n’est pas interdit d’être LR, FN ou autre, ce qui n’est plus acceptable c’est d’être con, car avec des cons l’on n’érige que des dictatures et on les envois se battre contre des gens qu’ils ne connaissent pas, alors que ceux qui se connaissent mangent ensemble dans les assemblés internationales.

Où avez-vous vu que l’on peut demander à des citoyens, quel qu’ils soient, de renier la culture dans laquelle ils ont été élevés, qu’on leur a apprise ou qui appartient à leur histoire familiale. Va-t-on obliger les musulmanes à porter le capuchon des gauloise qui ne laissait voir que le visage et des vêtements qui les recouvrait entièrement http://i71.servimg.com/u/f71/13/11/99/50/51910.jpg Ces gens qui sont perdus sans leur racines voudraient les enlever aux autres, ils n'ont même pas conscience de cela.

Va-ton ouvrir des centres de « déculturalisation » pour tous ceux qui ne se reconnaissent pas gaulois. Va-t-il renier les droits de l’homme.

Les droits de l’Homme font partie des valeurs fondatrices de la République française. Leur respect est au cœur de l’exercice de la démocratie en France et de son engagement au sein des organisations internationales.

Droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition, la France s’attache à combattre toutes les violations des droits de l’Homme partout où elles sont commises. http://www.franceonu.org/-La-France-a-l-ONU-

Article 12 Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pa
ys.

Je vois bien Sarkozy faire ses meeting en braies et brogues, il n’y a pas loin pour qu’il appelle la France à résister à l’envahisseur comme le village d’Astérix au point ou il en est. En 2012 il n’a pas eu peur d’en appeler à Pétain lors de son meeting au Trocadéro. Je pense que s’il n’est pas élu, ce que je lui souhaite, il adhérera au front National, je serais Marine, je m’inquiéterais.

Ce qu’est le fascisme, c’est ce qu’il serait urgent d’apprendre aux citoyens, un grand nombre s’y reconnaitrait certainement. http://ddacoudre.over-blog.com/2015/08/la-marche-inexorable-du-fascisme-faites-vous-plaisir-apres-des-vacances-bien-merites-offrez-vous-cent-soixante-dix-pages-de-saine-le

http://ddacoudre.over-blog.com/je-suis-fasciste-mais-je-me-soigne.html

Dans un article j’avais écrit que sur cinq critères qui le caractérise, suivant l’analyse de Robert Paxon, nous en développions quatre, et qu’il ne manquait qu’une guerre avec l’extérieur pour désigner l’ennemie de l’intérieur. La chose est faite et Sarkozy nous propose un droit adapté à un état de guerre. Cela pour ceux qui ne savent pas lire entre les lignes.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 19 Septembre 2016

L’été va s’achever, des foules de vacanciers se sont regroupés dans des sites de villégiatures où des aires de circulation et des espaces de transport, sans qu’apparemment le risque terroriste ne soit venu troubler la quiétude des touristes, malgré celui politique du 14 juillet. Il ne manquait pas de lieu de rassemblement de population où pouvoir commettre un carnage, car les services de sécurité ne peuvent tout couvrir, et la population doit obligatoirement accepter la réalité d’un risque terroriste qui fait certainement moins de mort que le tabac ou la route. Le terrorisme a mis bas l’ineptie qu’avait vendu la droite, de l’intolérance, du risque zéro et du principe de précaution. Je ne rappelle pas l’histoire de ces options politiciennes au delà de la réalité des événements qui y ont conduit.

Ils ont servi de marche pied à une surenchère permanente de n’importe quel sujet du quotidien, de société et de politique pour vue qu'ils soient sécuritaire. Souci qui existait de toujours dans toutes les sociétés. L’intolérance, la sécurisation maximale et la prévention sont devenues un champ de bataille politicien et un sujet prégnant des populations qui ne veulent pas mourir et ne s’entretiennent que des risques qu’elles en courent, tout en faisant l’apologie des élites qui en prennent, et conduit la population à en faire autant par mimétisme. La gestion du risque est devenu le sujet majeur avec le paradoxe de citoyens sans cesse invités à connaitre tous les risques qu’ils en courent au quotidien, par la sélection médiatique ciblée, débouchant sur des lois liberticides afin de rassuré une population qui baigne dans une l’ambiance générale apeurée, bien que la réalité soit tout autre.

Les citoyens malgré les risques dont ils sont abreuvés ne meurent pas d’angoisse et vaquent à leur quotidien et vivent, même si certain d’entre-deux seront effectivement victime d’un événement malchanceux ou dramatique. Notre société a du prendre et prend la mesure des risques qu’engendre les évolutions technologiques dans la consommation et les mœurs. Il y a belle lurette qu’existe des organismes publics ou privé qui veillent à cela. Des associations, des revues, des scientifiques, des particuliers ou des études, tous lanceurs d’alertes au point que notre existence semble dépourvue de bonheur, ce que démentent les études comparatives, avec une particularité amusante, les sympathisants FN se donnent une note de 5.7 sur 6 en moyenne pour le pays. Mais également apparait une dépendance du bonheur en fonction du revenu, les plus riches se donnent 6.3 les plus pauvres 5.3.

Tous ces risques sociétaux inhérents aux développements technologiques se heurtent au mode de vie frénétique quelles engendrent et qui génèrent une prolifération de lois protectrices et sécuritaires. elles assurent aux citoyens en responsabilité politique de ne pas se trouver mis en cause judiciairement, depuis que la « judiciarisation » de la société est devenu un moyen de recours pour tout un chacun. Pour mémoire je rappelle l’affaire du maire mis en examen pour un panier de basket qui avait blessé ou tué un habitant, les chirurgiens qui demandent une décharge pour se couvrir lors de leurs interventions etc. Cela pour dire que se protéger est une nécessité humaine et le propre de l’homme qui est conçu pour survivre, ce qui l'a conduit à tous les développements culturels inégaux que nous connaissons à travers le monde. Il n’y aurait donc pas de raisons intellectuelles d’y faire face avec circonspection, comme s'il s'agissait d'un comportement exceptionnel. c'est ce que font généralement ceux qui ont cette charge, car les intérêts économiques et politiques viennent brouiller les cartes, mais l’on ne peut pas attendre de ces gens le risque zéro, un principe de précaution sans failles et une intolérance là où doit s’exercer l’analyse. Je donne pour cela en référence ce bus qui a brulé en Gironde sur une route secondaire, faisant 44 morts. Des propositions de politiques et de citoyens ont été de demander l’interdiction des bus sur les routes secondaires, plutôt que l’élargissement du réseau routier qui aurait fourni de l’emploi productif. l'on comprend que l'interdit vient en remplacement des investissements qui seraient sécurisant. Dans la gestion des risques, nos médias pour audimat et les hommes politiques pour gérer la peur privilégient l’impact émotionnel naturel de tout humain devant un risque qui peut l’affecter quand il en est informé, en leur disant : cela peut vous arriver, bien que dans la réalité les citoyens passent outre pour vivre, tout en gardant ces événements en mémoire. Face à un tel conteste nous faisons comme tous les humains nous ne parlons le plus souvent que des drames, et tout incident doit devenir l’objet d’un traumatisme ou d’une victimisation, et obligatoirement doit être désigné un responsable.Drôle d’existence que de passer son temps à rechercher un responsable en dehors de soi, comme si notre existence été indifférente au déroulement de celle-ci et que nous n'étions pour rien dans son déroulement. C’est ainsi que nous sommes en permanence à la recherche d’un responsable de ce qui nous arrive sans bien naturellement considérer que nos choix et actions n’y son pour rien. Cela nous conduit à la recherche d'un salvateur d'autorité glissant toujours vers autocratie. Dans un tel conteste parler de projet politique d’avenir devient une gageure. Il suffit de regarder quelques sites de médias citoyens pour constater que les articles qui collectent les plus de commentaires sont ceux les plus clivant, immigration, sécurité, terrorisme, front national.Ces sujets ne sont pas devenus subitement brûlants.

L'’immigration demeure le bouc émissaire par excellence de la déconfiture économique que fabrique la loi du marché capitaliste gérée par les financiers des grandes banques en aspirant la production de richesse. Nous favorisons par nos actions quotidiennes de consommation et notre incapacité à réclamer un partage ces tendances, même quand nous les dénonçons. Comme le disait Fernand Raynaud c’est la faute du boulanger qui est italien. Sauf qu’aujourd’hui la population pense qu’il est dans l’ensemble maghrébin, ce qui est faux.

Il y a en Europe environ 33 millions d’immigrés dont 12 millions d’européens sur 509 millions d’habitants. Il n’y en a donc que 21 millions qui ne viennent pas d’Europe. 37% turcs, albanais, Ukrainiens pour l’essentiel, 25% d’Africains, 21% d’Asiatiques, 15% d’Américains, cela fait 4% de la population européenne. Suivant l’Insee en France il y a 3,7 million d’immigrés soit 5,6% de la population et non 12% comme le repend Zemmour. Et les fantasmes ne s’arrêtent pas la. La France compte moitié moins de demande d’asile que l’Allemagne et sur 80 000 demandes en 2015 seulement 19 000 décisions positives ont été rendues, soit 0,03%. Avec 0,3% d’augmentation de l'immigration tous les ans contre 0,6% pour les pays de l’OCDE, et 60 000 retours, nous sommes loin de l’invasion qui pollue les débats sur le sujet, taisant les 226 filières démantelées en 2015. Environ 60% des immigrés sont diplômés. L’immigration Portugaise, Allemande, Italienne, Espagnole ou britannique représente 57% de l’immigration totale. Il ne reste donc que 43% d’immigration du reste du monde dont environ 30% maghrébine (source, cellule Statistiques et études sur l’immigration, INSEE). Nous pouvons à juste titre nous interroger pour quelles raisons les maghrébins demeurent un élément clivant dans notre société, bien qu’ils ne représentent que 1 110 000 millions. Ces chiffres seulement pour démontrer comment une ambiance généré par l’émotionnel, toute justifié quelle puisse l’être paralyse la capacité de réflexion de bon nombre de citoyens qui, loin de consulter les sites d’informations scientifiques se délectes des mensonges que véhiculent ceux qui espère se faire élire sur leur peur sans partage et distinction, démonstration faite par les débats sur l’islamisme et celui de l'identité nationale qu'il engendre.

Comme cela je pourrais faire la même analyse concernant la criminalité et la délinquance dont le taux pour 1000 habitants se situe autour de 56 contre 68,93 en 2001 et de 11,95 en 1955. Loin de nous interroger des causes de cette évolution nous réagissons à la gestion au mois de l’évolution de la criminalité parce que nous disposons de moyens techniques pour le faire à très cour terme ce qui évacue le débat politique sociétal comme les progrès enregistrés sur le long terme pour réagir à l’instrumentalisation des fluctuations des crimes et délits ponctuels suivant l’évolution socio-économique.

Le terrorisme et devenue une menace effective fortement émotionnelle au regard des victimes quelles génèrent, car cette mort, ce sont d’autres qui la donnent, et non nous même par voiture interposé ou suicide tabagique. A écouter les débats tous ces opposants à l'occident endoctrinés seraient plus barbares que nos bombes parce que, eux aussi, jouent sur la peur installée dans nos esprits par nos politiciens qui n’ont que cette marge de manœuvre, devenues inopérant en matière d’actions politiques puisqu’ils ne disposent plus des moyens de contrôler l’économie, faute d’avoir abandonné le pouvoir financier aux banques. Si ce n’est de battre du vent lors de campagne électorale en jurant de combattre la finance, et emprisonnent un sous fifre comme Kerviel devant l’impossibilité de s’en prendre à ceux qui les finances ou les installent au pouvoir.

Historiquement il est clairement établi que l’entrée dans l’OTAN nous a engagé dans la poursuite de la guerre contre le terrorisme voulu par Bush en 2001, alors que du 9 aout 1982, l’attentat anti sémite de la rue des rosiers à Paris, à celui également anti sémite, de Toulouse et Montauban en mars 2012 il n’y en avait plus eu. L’entrée dans l’Otan en 2009 engage le pays dans des guerres, Afghanistan, Kosovo, Libye et maintenant Syrie conduite. Ainsi, si des citoyens meurent sous des actes terroristes c’est parce qu’ils ont fait un choix politique dont nous avons à assumer les conséquences, pour avoir été faire la guerre dans des pays qui ne nous avez causé aucun tort. Toute fois ce n’est pas ce questionnement qui nous interroge, car il justifie d’avoir une vision historique du développement du terrorisme actuel né en Afghanistan et financé, suivant les sources, par nos nouveaux amis saoudiens. Nous préférons la vision manichéenne qui fait débat, nous devons vaincre les méchants qui nous en veulent de leur avoir balancé des bombes pour nous accaparer leurs puits de pétroles et autres pipe line. Poussant l’abjection jusqu'à cracher sur les migrants dont nous sommes la cause au nom d’un fantasme dont j’ai rappelé quelques chiffres. L’humain ne nait pas criminel, il nait voleur puisqu’il n’y a pas de règle naturelle de possession et nait capable d’agressivité pour assurer sa survie. Ce n’est donc que notre sociabilité qui fixe des règles d’acceptabilités du risque. Celui du risque zéro est une ineptie qui a permis le développement de la « policiarisation » de la société, sans donné satisfaction aux citoyens, qui s’entretiennent tous les jours de drames. Réfutant que nos maux sont sociaux économiques, et que la guerre est également un crime contre l’humanité que nous acceptons au nom de nos nations, de nos drapeaux et d’un idéal de liberté devenu sous surveillance qui nous la justifie.

En déniant la diversité culturelle, qui a fondé par l’immigration la population française depuis des lustres, pour prendre comme cible toutes les distinctions symboliques extérieures et se livrer, pour le bonheur des xénophobes, à une ostracisation, voire un racisme latent, dont l’interdit justifie son existence, que certains partis politiques avancent cachés au nom de la « décomplexions ».

Cette ambiance globale délétère, par sa gestion des risques à l’aide des médias et de l’instrumentalisation politique en quête de voix, sélection les sujets clivant et laisse le champ libre aux dictateurs financiers de notre monde, dont l’on voit certains dirigeants politiques intégrer les banques qu’ils ont servi. L’étendue aux pays de l’OCDE de ce phénomène donne la mesure du poids de la culture occidentale qui ne concerne que 1,3 milliards d’individus sur 7 milliards que compte la planète. Nous sommes donc naturellement auto centré sur nos existences mise en compétition permanente entre pays, ce qui renforce l’isolationnisme nationaliste et l’exclusion de tous les boucs émissaires commun que nous distribuent les faiseurs d’opinions dans une unité de comportements et d’analyses. Ceci permet de dire que nous vivons dans le cadre d’une pensé unique qui forcément éliminera comme extrémiste tout opposant, pour finir par les qualifier de dissident et pouvoir à leur éviction dans la droite ligne d’un développement d’une pensée fascisante qui à pris racine, copiant en cela le maccarthisme et les goulag. en mars 2011 j'écrivais : Le musulman remplacera-t-il le juif et en 2008 La France enceinte d'une dictature, nous y allons à grand pas.Nous aurons donc une campagne électorale qui sera un piège à ignorant dans un pays ou l’information et les débats fabriquent des crétins qui élirons ceux qui les mettent dans la merde parce qu’ils leur promettront de faire ce qu’ils n’ont pas fait quand ils étaient au pouvoir. Cette élection présidentielle va être un tournant. Où les citoyens réagissent et sortent du confort du vote blanc et de l’abstention ou le pays s’enfoncera dans la fascisation porté par le LR ou les Macron en tout genre du PS dont la France en marche sera un convoi funéraire. Tandis que la France apaisée du FN masqué sera un service de nettoyage ethnique.

Faire la révolution citoyenne consiste bien à changer le pays par le vote, sauf que les choix à venir risquent encore de se faire par défaut pour des candidats qui aggraveront la situation car ils n'ont comme porte de sortie que la surenchère au FN.

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Rédigé par ddacoudre

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