Publié le 28 Novembre 2016

 

 

 

 

Il n'est pas un débat depuis 1989 qui n'oppose les citoyens à leur pouvoir commun. D'une autre manière les individus au pouvoir du peuple qu'ils forment, dit autrement le public au privé. Nous avons une constitution qui déclare le pouvoir du peuple et des partis de « droites », qui ne cessent de le remettre en question au nom d'une lutte du libéralisme qui fut menée contre le pouvoir monarchique de droit divin qui n'existe plus depuis la révolution et notre dernier roi Louis Philippe le 1er. Ce rappel seulement pour dire que dans la royauté, tenue par les fondements bibliques, le roi n'y était pas un tyran tout puisant. L'avènement de la démocratie par le gouvernement du peuple c'est traduite par l'exercice du pouvoir par délégation à quelques citoyens élus par le peuple, qui eux-mêmes désignent ou élisent un gouvernement dont les modalités de fonctionnement sont fixées par référendum ou par leurs représentants, c'est le pouvoir exécutif. Les principes de fondement de la démocratie républicaine repose sur la déclaration universelle des droits de l'homme, qui elle-même est issus d'une société chrétienne catholique (l'universalisme et les droits naturels sont d'essences chrétiennes). Notre particularité française est d'élire un président chef du pouvoir exécutif qui avec la réforme du quinquennat et du calendrier électoral transforme le parlement en une « armée » servile. C'est donc à tors que l'on parle de monarchie présidentielle, nous sommes plus proches de la dictature présidentielle avec le 49-3, l'arme anti parlementaire par excellence.

Si les fondements demeurent ceux de la république, ils se trouvent mis en concurrence et même sous la dépendance de ce que nous appelons « la loi du marché » (ce qui est amusant c'est que les syndicats que souhaiterait voir réduite à leur plus simple expression Fillon sont le résultat de la loi du marché) qui a redoré le blason du libéralisme économique. C'est-à-dire la réduction de la place de l'état dans les affaires économiques, sauf si c'est pour que l'état vienne soutenir ceux qui président aux affaires économiques, les entrepreneurs (c'est une distorsion du libéralisme originel, quand l'état aide les citoyens c'est honni, mais normal quand il s'agit des possédants économiques). Pour résumer le niveau social des citoyens ne doit dépendre que de la richesse que consent leur distribuer les riches. Cela n'est pas le libéralisme mais, le capitalisme. Si le droit à la propriété privé est acquis pour chacun, celui d'entreprendre dépend des moyens financiers disponibles et de fait, donne le pouvoir à ceux qui le détiennent.

Nous savons qu'en ce domaine les citoyens ont abandonné leur pouvoir régalien de battre monnaie au profit des banques. La conséquence en est que la France se comporte comme une entreprise et doit sur le marché financier emprunter les fonds nécessaires pour rendre les services que lui ont assignés les citoyens par leurs votes et qu'ils renâclent à financer par l'impôt, si bien qu'ils paient plus cher par le remboursement des intérêts. Si mes souvenirs sont justes la collecte de l'impôt direct sert à régler les intérêts de la dette. Conclusion quand l'on est « con » il ne reste qu'à mettre la main à la poche pour le bonheur de ceux qui achètent des obligations d'état.  

 La cerise sur le gâteau est : les discours démagogiques qui imposent au peuple de réduire ses services communs au minimum pour réduire l'impôt en conséquence et pouvoir rembourser la dette. C'est le principe des vases communicants, les employeurs versent un salaire duquel l'on retire l'impôt et taxes pour rembourser les intérêts de ceux d'entre eux qui sont assez riches pour acheter des obligations d'état.

Il est assez paradoxal d'observer que les citoyens ne renâcle pas à régler les services qu'ils achètent ou les achats qu'ils font, en échange ils reçoivent une facture d'acquittement. Et quand il s'agit de l'état, c'est-à-dire de leur pouvoir populaire, ils ne conçoivent pas de devoir financer les services qu'ils ont décidés politiquement de mettre en place (c'est pareil pour les collectivités locales). Les citoyens seraient avisés de définir les fonds qu'ils désirent allouer au budget au regard des services votés et ensuite d'envoyer l'addition, la facture, à chaque foyer fiscal. (Il est vrai que l'impôt relève d'une pratique monarchique, voire moyenâgeuse). Les citoyens réagissent comme si l'état recevait de la monnaie venant d'une corne d'abondance, qu'ils ont eue entre leurs mains, il ne faut pas l'oublier, et qu'ils ont abandonné au profit de banques indépendantes du pouvoir politique pour créer de la monnaie dans le cadre de la loi qu’ont voté les citoyens.  C'est-à-dire de celui du peuple qu'ils forment (ainsi sur 100 € qu'elle détient une banque peut prêter 1200 €, elle crée donc 1100 € duquel elle recevra des intérêts, et nous voulons que les financiers abandonnent ce privilège. Ils se battront à mort pour le conserver). C'est le peuple qui en a décidé ainsi en 1973 et confirmé dans l'UE par la monnaie unique. Il y en a assez de dire par des raccourcis c'est VGE, Mitterrand, c'est la majorité du peuple qui a voté pour qu'il le fasse.

Nous sommes d'en une espèce d'infantilisation où l'adulte refuserait de vouloir l'être. L'on dirait que cela emmerde le peuple que d'avoir le pouvoir, il cherche en permanence à s'en défaire au profit de tiers, qui généralement moins « cons » ne se font pas prier, sachant parfaitement que le peu de citoyens qui seront récalcitrants et réclameront l'exercice du pouvoir qu'ils ont, ne seront pas entendus de la majorité.

Nous sommes dans une relation de débiles mentaux, le discours commun est, comment échapper à l'impôt, personne ne voudrait en payer. Un tel discours, ce n'est pas acceptable dans une société démocratique où le pouvoir appartient au peuple. Mais malheur j'ai transgressé un tabou, dire qu'il est normal de financer les services communs que l'on met en place. J'exagère un peu il y en a qui ne nie pas leur utilité, mais ils préféreraient que ce soit les entreprises (l'entité entreprise dotée de la responsabilité morale, que j'appelle un attrape nigaud) qui les paient, puisque ce sont elles qui capitalisent les richesses produites. Sauf, que quand l'on regarde de plus près leurs comptes analytiques, elles font payer leurs impôts à leurs clients. L'entreprise ne paie jamais rien, elle sert de transfert, c'est une illusion que de lui prélever des impôts et autres taxes, c'est le consommateur qui paiera. Il en est de même pour les prélèvements obligatoires, ce sont les clients qui les paient, soit le consommateur.

Je suis donc souvent agacé par ces débats idéologiques autour des charges. Un terme utilisé à souhait pour cacher le fait qu'elles représentent le niveau de vie de la population, une manière de ne pas avoir à dire que nous vivons trop bien, du moins certain. C'est un peu comme le PIB par habitant, quand 1% des citoyens détiennent 25 % des richesses la moyenne ne veut rien dire, (en USA 5% détiennent 85%, et 1% des plus riches détiennent 50% de la richesse mondiale). Le PIB par habitant énoncé seul ne veut rien dire comme valeur de niveau de vie individuel. C'est comme une France forte dans laquelle la banque alimentaire vient de fêter son 33 ième anniversaires et les restos du cœur chantent toujours, (et Fillon qui se rend compte dans ces primaires que la pauvreté augmentait, il regardait où avant, quand depuis 76 qu'il est entrée dans les affaires politiques).

Au bout du bout le citoyen consommateur paie tout, sans distinction de classe, sauf par l'injustice des formes d'impositions ou de taxes dont il s'est doté par ses choix politiques à la majorité. J'insiste dessus. Quand l'on remplace état par vote du peuple l'on se rend mieux compte que toutes les injustices dont nous nous plaignons, c'est nous qui les avons votées en majorité ou laissées s’installer et il ne faut pas prendre le prétexte du référendum de 2005 pour le nier, depuis il y a bien de l'eau qui a coulé sous le pont. Là je crois que je viens encore de transgresser un tabou. Je dois être fou d'écrire que ceux qui se lamentent depuis des années, sont ceux qui ont voté pour la mise en place des maux donc ils se plaignent.

Le vote des primaires de la droite en est un exemple, des citoyens pour la première fois dans l'histoire sociale ont voté pour un programme qui prévoit l'augmentation du temps de travail, alors que depuis 1882 sa réduction en est le lied motif des salariés (les pendus de Chicago). Qui plus est, dans une société où l'évolution technologique va imposer de se passer de la main d'œuvre humaine. C'est dire le décalage intellectuel entre les évolutions de ce siècle et obscurantisme d'une pensée unique "capitalistique" essentiellement dirigée par des ratios comptables. 

Que proposait Fillon et Jupé, de faire ce que font les entreprises quand leurs marges baissent, elles liquident du personnel. Ils vont faire exactement cela à la manière Fillon s'il est élu président. Et c'est bien normal, puisque ce qui le dirige et ce qui le guide n'est pas la socialisation humaine, mais la servitude comptable de l'humain suivant un modèle capitaliste au nom du libéralisme animé d'une concurrence loyale où le plus aisé doit renoncer à son niveau de vie pour concurrencer les riches occidentaux qui sont aller investir dans les pays les plus pauvres afin de réaliser de meilleurs profits en exportant dans les pays où ils ont acquis leurs capitaux. On en pleurerait.

A renier en permanence notre pouvoir, celui du peuple que nous formons, nous en mourrons. La question cruciale que devraient se poser les citoyens devant ce siècle, c'est : si 10 millions de français suffisent à faire fonctionner l'économie de quelles activités retirerons nous une source de revenus pour les autres. Face au "productivisme" capitaliste qui fait marchandise de tout. Nous savons que la décroissance s'imposera, soit en intelligence par de nouveaux projets « écoéconomiques » ce dont je doute fort, soit par l'autodestruction ce qui est le plus vraisemblable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 25 Novembre 2016

 

 

 

L'ultime débat pour un enterrement. J'exagère ce fut un débat d'une grande tenu, cela nous change du petit agité qu'au moins les citoyens votant du premier tour ont éliminé. Moi qui suis contre les primaires je dois reconnaitre que sans celles-ci l'agité aurait été choisi par le LR comme candidat. L'on ne peut pas toujours avoir raison, mais je maintiens que les primaires cocufient les adhérents des partis qui le pratiquent, c'est comme si les citoyens sympathisants qui y participent se rendaient à la table une fois que la soupe est servie.

Cela dit ce débat a évité le sujet qui fâche l'Europe. C'est l'Europe qui fixe la politique économique que nous menons et il n'en parle pas pour cause les citoyens sont plutôt fâchés avec. C'est elle qui fixe les choix radicaux de Fillon, retour au trois pourcent de déficit, dérégulation du travail, libéralisation d'une partie soin médicaux (la dernière tentative remonte en 1976 lors des états généraux de la sécu quand Jacques Chirac était premier ministre de VGE et que Fillon lui faisait son entrée en politique). Une curiosité dans la bouche de Fillon qui m'a surpris c'est qu'il a dit qu'il fallait rompre avec la pensée unique.

J'ai eu le sentiment que cette expression devait trouver sa place dans le débat parce qu'elle fait partie de réminiscences des citoyens, histoire de capter des voix. Je ne vois pas en quoi son programme se démarque de la pensée unique. Son souci d'avoir un programme choc, brutal pour secouer les citoyens, ne me parait pas aussi efficace que celui du FN ou de Mélenchon qui si j'ai bien compris sont des partis extrémistes. Ben alors ils sont proches d'eux ces extrêmes, le FN à tendance fascisante, Mélenchon socialiste. Je veux bien que l'on considère le fascisme comme un extrême,( j'ai souvent expliqué pourquoi),mais renvoyer le socialisme aux extrêmes c'est justement être dans la pensée unique « libérale "capitalistique" », famille à laquelle ils appartiennent. Une famille comptable ou la richesse des Français qui investissent à l'étranger est comparé à celle des fonds de pensions américains et aux investissements du Qatar. Allez, l'on sait que c'était un artifice politicien, s'il avait donné des chiffres, nos riches français auraient été ridicules, rien que les fonds de pension représente 14 000 milliards de dollars dont 46% sont des placements obligataires (prêt aux états).  Aux Pays-Bas, les actifs des fonds de pension représentent 160 % du PIB, aux Etats-Unis, 75 % du PIB contre …0.33 % du PIB en France. Les 500 familles les plus riches de France pèsent 456 milliards d'€. Finalement, avec quelques données nos français ne sont pas si riche que cela.

C'est juste une remarque, pour signaler que si le débat était sérieux, il n'en était pas moins idéologique, c'est-à-dire ultra libéral, même si Jupé propose d'y aller avec plus de douceur. Sur le fond ils sont d'accord pour une cure d'austérité, pour rester dans la ligne des politiques de l'UE, l'un par électrochoc, l'autre avec l'art et la manière. Les citoyens qui iront voter dimanche choisiront une mort programmée. J'ai écouté avec attention les intentions de Jupé pour réarmer la France et lui redonner sa place. Nous pouvons ouvrir le site du FN, à ce sujet Marine tient le même discours, exception faite de la force de la diversité où se serait plutôt Fillon qui la rejoindrait avec son identité immuable. Dans quelques années les transhumains français multicolores continueraient à chanter nos ancêtres les gaulois. Fillon à raison sur un point c'est le plein emploi, ou avoir une activité rémunérée qui apportera une solution à notre société. Mais en cela je préfère le programme de Mélenchon qui lui décide de donner des objectifs politiques d'orientation de plan pour cela, plutôt que d'attendre que des riches veuillent bien investir en France parce qu'ils n'y seraient pas imposés et seraient, comme des yaourts, allégés de charges.

 

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Publié le 23 Novembre 2016

On pend les mêmes et ont recommence.

 Quatre millions de citoyens enthousiastes, majoritairement des vieux, ont désigné les deux caméléons de ce nouveau parti qu'est « Les Républicain ». Les Républicains jusqu'au prochain parti, car si nous suivons bien la politique de ces membres, quand ils sont au bord de l'implosion, ils deviennent effervescents et se dissolvent. UNR 58 à 62 → UNR-UDT 62 à 67 → UDR de 67 à 76 → RPR de 76 à 2002UMP de 2002 à 2015 → aujourd'hui LR, l'on prend les mêmes et ils annoncent un vin nouveau, heureusement que ce n'est pas tous les ans sinon il faudrait les appeler beaujolais.  C'est l'art du camouflage, ils ne sont pas les seuls, mais inversement. Le PS, qui est devenue social démocrate depuis 1984, sous la pression de ses adhérents socialistes historiques a conservé son sigle PS (hérité du congrès d'Épinay qui concevait toujours la lutte du socialisme contre le capitalisme), et ainsi induit, ou trompé un grand nombre d'électeurs. C'est du vin d'Epinay devenu Beaujolais. De la sorte beaucoup de citoyens reprochent la trahison des socialistes, c'est faux "archi" faux, mais tous s'accommodent de ce raccourci, car il invalide tous ceux qui se référent au socialisme, du pain béni et personne ne veut lever la confusion. Pourtant, je pense qu'avec la déculottée que vont prendre ces pseudo socialistes il faudra bien qu'ils implosent, car s'ils arrivent encore à tromper leur monde c'est vraiment à désespérer des hommes.

Un parti n'est pas "doctrinairement" figé.

Les adhérents du parti socialiste ont le droit, comme n'importe lequel des partis de changer de convictions. Mais il ne faut pas tromper les citoyens sur le sens des mots. Être socialiste signifie qu'on lutte contre le capitalisme. Cela n'interdit pas aux capitalistes d'être social, (il y a un grand nombre de citoyens de droites qui sont généreux). Mais "doctrinairement" il procède par la charité et considère que la solidarité est une charge. Je ne pense pas tromper qui que ce soit en disant cela, l'on entend suffisamment des discours de politiciens de droites qui assimilent la solidarité "intergénérationnelle" et sociale à l’assistanat. La différence est que la charité peut cesser à tout instant et met donc celui qui la reçoit sous la dépendance de celui qui fait le don. La solidarité est une aide pérenne qui ne met pas celui qui la reçoit sous la dépendance d'un donneur et permet à ceux qui en bénéficient de disposer d'une autonomie économique minimale. Je ne dis pas que les sociaux démocrates ont renoncé à la solidarité mais, à la lutte contre le capitalisme, ils ont le cul entre deux chaises comme l'on dit. Ils voudraient rendre le capitalisme social. Comme s'il n'y avait pas assez de pays dans le monde où les capitalistes, que les socialistes ont obligé en France de participer au financement des systèmes de solidarité, se gardent bien de le faire dans les pays tiers qui les accueillent ou dans ceux où ils s'imposent. Ce serait déjà une avancé que d'obliger les multinationales à pratiquer la même politique salariale dans tous leurs pays d'accueil. Le PS dit lutter contres les injustices, il n'est pas le seul, mais ce serait bien d'indiquer d'où elles viennent.

Elles sont toujours là.

Parfois je m'interroge et je vous invite à faire autant avec tous ces partis qui disent lutter contre les injustices depuis tant d'années, je ne comprends pas pourquoi il y en a toujours plus. Ce doit être comme la météo du ressenti, ceux qui ne perçoivent que le minimum se sentent injustement rémunérés par rapport à ceux qui gagnent le maximum. Comme me dit mon âne ils n'ont qu'à se priver de tout et ils en auront bien assez.

Il est permis de voter contre son ventre.

Donc, c'est l'embelli au LR la France a choisit son candidat comme le disent les faiseurs d'opinions, car il n'est pas pensable que l'alternance ne reviennent pas au bonnet blanc. Cela d'autant plus que ce sera historiquement une première.Depuis la très célèbre affiche du PC en 1945 « retroussons nos manches »  https://www.herodote.net/Images/Particommuniste1945.jpg . Aucun parti n'a jamais proposé une augmentation de la durée légale du temps de travail. Sarkozy c'était travaillé plus pour gagner plus, Fillon ce sera travaillé plus pour gagner moins. Du seul fait de l'augmentation de la durée légale, le régime des heures supplémentaires ne courra plus à partir de 35 h.Une vie de militantisme pour voir des citoyens voter pour des candidats qui vont  leur diminuent le salaire et augmenter l'âge de départ à la retraite pour redresser parait-il la France, pour quoi, pour qu'il la donne à quelques capitalistes, pour que 1% des citoyens se partage 80% de la richesse que vient frapper cet impôt injuste sur la fortune. Je disais bien que l'injustice c'était du ressenti. Quand comme Jupé l'on pense que la TVA est l'impôt le plus juste, l'on peut tout concevoir, même l'inversion du progrès social.

L'assistanat des entreprises.

J'ai souvenir d'avoir déclaré dans un congrès que c'était dorénavant le patronat qui revendiquait. Il demandait que les revenus qu'il est contraint de verser aux salariés lui soit en partie restituée par l'aide à l'investissement qu'il reçoit de l'état (60% des recettes budgétaires produite par la TVA de 22,8 millions de salariés et trois millions d'employeurs) dont les salariés sont les financeurs majoritaires, Fillon ne s'en est pas privé avec ses plans de relance de l'investissement. C'est comme s'ils rendaient une part des salaires aux employeurs et cela semble convenir à certains citoyens qui votent pour des partis qui pratiquent ces aides. Autant le faire directement à l'entreprise concernée, demander aux salariés de diminuer leurs salaires, comme nous l'avons vu dans quelques sociétés pour conserver leur emploi, plutôt que de faire appel à la solidarité de l'état. J'ai dû me tromper en parlant de solidarité, j'aurais dû dire de l'assistance de l'état réglé majoritairement par les salariés. Curieusement dans ce cas l'on n'entend pas les Jupés les Fillons crier à l'assistanat des entreprises, ni décrier l'intervention économique de l'état. C'est le patronat qui a voulu retirer au peuple la création monétaire en 1973, alors qu'il s'adresse à ses banques plutôt qu'à l’impôt des citoyens, même s'il y participe à hauteur de trois millions de citoyens employeurs.

Les salariés sont seuls responsable de leur sort.

D'une autre manière, ces aides permettent aux citoyens de financer leur propre emploi, c'est comme s'ils payaient pour pouvoir travailler. Cela fait des années que nous avons inversé le processus. Faisons un effort de conceptualisation, non contant de ne pas redistribuer les capitalistes réclament qu'on leur reverse une partie du peu qu'ils ont redistribué. Que dire si ce n'est : que si la richesse se retrouve concentrée entre quelques mains, ce n'est pas par l'opération miraculeuse du saint esprit (que les croyant m'en excuse).

Le chantage à l'emploi continue donc et s'aggrave, l'incurie des salariés eux-mêmes en est la cause. Le système capitaliste est une organisation d'exploitation de l'homme par quelques-uns d'entre eux à la tête de « dominants systémiques », (oligarchie ploutocratie etc.) mais c'est aux autres de se solidariser dans les partis socialistes qui existent pour ne pas se laisser faire et défendre leurs intérêts comme les employeurs défendent les leurs. Si la cuvé 2016 du beaujolais nouveau est sorti à partir du 17 novembre celle du LR le sera le 27 novembre pour être servi en 2017. Espérons que d'ici mai il sera piqué.

 

 

 

 

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Publié le 20 Novembre 2016

 

 

Dans bon nombre de mes articles j’essaie de faire toucher du doigt, que ce n’est ni le libéralisme, ni la mondialisation, ni même la globalisation qui sont le problème, notre problème0 Mais l’organisation capitaliste de la production. Je dis souvent que ce n’est pas un gros mot, et que si dans son développement les ego y trouvent leur compte, ce n’est pas lui qui est la source de notre richesse. Au lieu de s’attacher à l’or les hommes s’attachaient à une merde, les égotiques les capitaliseraient pour toutes les posséder, car par là il détiendrait tout ce que les autres désirent. Les capitalistes construiraient alors des usines pour en fabriquer toujours plus par le travail des autres. Aujourd’hui il n’a échappé à personne que ce qu’ils cumulent c’est l’argent virtuel, et les banques en "fabrique", en créaient, et des hommes travaillent pour le rembourser, tandis que les capitalistes amassent les intérêts qui sont autan d'argent qu'il peuvent prêter en plus.

Naturellement, les "égotiques" « capitalisateurs » ne partagent rien et ne rendent rien, sauf la charité. Aussi dire que notre développement est du au capitalisme n’est que du bourrage de cerveau. Cela n’a rien avoir avec le fait de devoir produire et de se doter des outils nécessaire, comme une entreprise par exemple. Le capitaliste utilise les moyens qui se développent ou les concepts qui se créaient pour tout ramener à lui. Et généralement sans opposition il en meurt. Les cycles de Kondratieff sont bien connus même si aujourd’hui nous disposons d’outils informatiques pour y pallier. Le capitalisme est un comportement naturel primaire, il n’est pas fait pour une vie en collectivité. . Je vais l’illustrer par une analogie. Dans les forêts tropicale les sols sont fertiles, l’humidité et la chaleur propice à l’éclosion de la vie. Tant et si bien que devant la prolifération de vie, accéder à la lumière du soleil pousse des espèces à une compétition pour s’élever au dessus des autres dans leur seul intérêt, tel les arbres. C’est à celui qui exposera son feuillage à la lumière, dont il a besoin, le plus rapidement. Cela, sans aucune considération pour ce qui le porte et le nourrit, le tronc, les ramures. Il y a donc beaucoup d’arbres très hauts avec des troncs sveltes, parce que toute l’énergie fournit par le sol concours à l’élévation et non au renforcement de la structure, et ceci sans autre limite que sa chute programmé. Tout va pour le mieux tant que sa hauteur ne le fragilise pas face aux éléments. Sauf que l’existence est parcouru de vicissitudes, et il arrive toujours un moment où, il c’est tant élevé, qu’à la moindre tempête ou coup de vent, les racines et le tronc ne sont plus assez forts pour le maintenir droit, et il se couche. Fin de la compétition, Un autre accède à la lumière pour subir le même sort tandis que l'ego du précédent sert de compost aux autres.

Chacun, d’entre nous apprend cela à l’école, pas comme je viens de le narrer, mais par les gloires que l’on retire de notre mort au travers des guerres.

Si bien que nous avons dit stop, cela suffit de s’entre-tuer pour être le plus grand, rédigeons de quoi vivre paisiblement.  Ce fut les droit de l’homme de 1948, les droits de « l’hommiste » comme disent les nostalgiques des combats chevaleresques, des camps de concentration et des chambres à gaz. Ce fut le début de la communauté européenne. Cela n’a pas duré très long temps chacun c’est arrangé des droits de l’homme, puisqu’il n’y a pas de contrainte. Et l’idée d’unir l’Europe par les relations économique est devenu un grand marché capitaliste où chaque états cherchent le soleil pour les siens à grand renfort de terminologies avant-gardistes de la nove langue d’une pensée unique. Nous pouvons comparer cela au feuillage qui s’étend et empêche tout autre d’espérer voir la lumière. Chacun a pu noter que le capitalisme utilise le libéralisme pour empêcher les autres de s’organiser au sein de leur propre pouvoir, qui est l’état à 68 millions de têtes. Et beaucoup au nom de leur ego n’ont pas de mots assez dur pour fustiger l’état, fustiger leur propre pouvoir, plus bête que ça tu meurs.

Ce n’est pas parce que ceux que nous y avons élus se montrent mauvais ou ne plaisent pas, ou l’affaiblissent qu’il faille rejeter l’état. Si nous rejetons notre propre pouvoir qu’allons nous mettre à la place si ce n’est un dictateur, est-ce compliqué à comprendre. Alors je suis pour une 6iéme république, la monarchie de la Viéme s’en est assez, mais je ne rejette pas l’état, je considère même que les citoyens devraient à travers lui se donner des perspectives. Bien souvent nous râlons après les employeurs qui sans vergognes exploitent les salariés. Il ne faut pas se tromper de cible, ce n’est pas les employeurs qu’il faut rejeter, la plupart du temps se sont des citoyens plein de capacités créatives et compétant, il faut seulement leur assigner un autre but que d’empiler du pognon.

J’ai pris cet exemple de la forêt tropicale, car l’arbre est un "individu" unique qui ne se souci pas des autres pour s’élever jusqu'à sa mort programmé du fait même de son environnement d’existence. Le capitalisme c’est la même chose, sauf que nous ne sommes pas des arbres et disposons d’une intelligence qui pour les mêmes fins, survivre et se valoriser, développons une d'une capacité d'organisation culturelle, ce que ne peuvent pas faire les arbres qui sont condamné à vivre de la sorte. Pas nous, des traces du passé nous pouvons retirer un futur qui ne soit pas un remake de comportement naturel primaire, le capitalisme. Le seul fait de pouvoir penser qui peut en être autrement sous tend que cela est possible sinon nous ne pourrions même pas le penser.

Certains idéologues, dit libéraux, nous ont vendu la loi du marché, il nous aurait vendu la loi de la forêt c’eût été pareil. La civilisation implique que par notre capacité d’innovation culturelle nous puissions aller de choses simples, tel le capitalisme, vers des ensembles plus complexes, comme la coopération entre individus, ou l’ego trouve dans ce développement la valorisation qui lui est nécessaire par sa contribution. Cela les idéologues libéraux capitalistiques l’interdisent, chaque individu doit être en compétition pour le soleil, c'est-à-dire qu’il a sa mort d’assuré.

Dans ce cadre les USA sont entrain de « mourir » lentement je l’accorde. Trump n’en est que l’annonciateur, comme le FN chez nous, tout deux sont des capitalistes.  Il disent le tronc et les ramures ne supportent plus les ego surdimensionnés des élites du feuillages qui ne pensent qu’a s’exposer toutes seules au soleil, sans aucun soucis de l’énergie qui est nécessaire au tronc et au ramures, ceux qui véhiculent l’énergie jusqu’au feuillage. La Chine et d’autre états l’Inde et plus tard l’Afrique n’attendent que de se nourrir de son compost.

Face à cela la population depuis 2005 ne cesse de se défier des élites et de toutes leurs visions économiques qui prônent le même mensonge depuis tant d’année. Bien des citoyens se sont réfugiés dans l’abstention, le vote blanc, vers d’autres partis, mais toujours en se plaignant de ne pas être écoutés ou entendus par la classe politique. Est-ce vrai ou de pure forme. Je l’ai écris et cela déplait. beaucoup voudraient être capitaliste à la place des capitalistes (visir à la place du visir), comme tous les arbres qui vivent à l’hombre des grands attendant la tempête pour prendre leurs places au soleil. Pourtant cette fois-ci un parti le FG avec l’équipe de Mélenchon ont relevé un défit. Les citoyens veulent être entendu alors qu’ils viennent dans les réunions citoyens, viennent dans le mouvement des insoumis pour dire ce  qu’ils veulent faire entendre et voir se réaliser. Certains y sont allés des citoyens sans étiquette, des militants engagés. Ils sont allés participer à la création d’un projet autre que celui de la seule culture de l’ego. Si ce fut pour une initiative atypique un succès, comparativement aux nombres de beaux parleurs qui veulent refaire le monde pour eux et se réfugient dans l’abstention et le vote blanc, l’équipe de Mélenchon aurait du être inondé de demandes de participation.

Là, il ne s’agissait pas de choisir un candidat pour un programme, mais de réaliser un programme pour un candidat, c’est un peu plus difficile que la pratique du dénigrement, il est plus facile d’aller à la curée de hollande avec la meute que d’aller participer à la rédaction d’un programme politique.

Tous nous connaissons ce dicton : c’est au pied du mur que l’on voit le maçon, et a suivre la vie politique il y a beaucoup plus de citoyens qui jettent des briques que de ceux qui les empilent pour construire une nouvelle société.

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Novembre 2016

 

 

J’ai écouté le dernier débat des primaires du LR, mais j’ai abandonné à la question posé par l’alsacien sur les grandes régions. Quel spectacle affligeant. Enfin la vérité est sortie de la bouche de ces candidats. Si les français sont devenus de plus en plus pauvre c’est de leur faute ils ne travaillent pas assez, et aider les pauvres coule le pays. Nous avons fait des lois pour interdire aux clochards de s’allonger sur les bancs publics. Un pauvre ça doit se taire et ne pas avoir l’affront d’exposer sa misère et de mendier de l’aide pour vivre. Le pauvre si on l’aide il doit mériter cette aide par un travail d’utilité, et il ne doit pas percevoir plus qu’un citoyen qui travaille au smic. Le pauvre s’il ne trouve pas de travail c’est de sa faute.

Pour résumer la pensée de ces candidats, la pauvreté c’est accru en France, c’est la faute à l’assistanat, aider les gens pauvres, c’est maintenir leur pauvreté. Pour réduire la pauvreté il faut réduire leurs prestations sociales afin qu’ils soient dans l’obligation de trouver du travail en étant plus pauvre encore. Idem pour les chômeurs, les indemnités doivent être réduite, donc réduire leurs prestations sociales. Un bémol ils ne toucheront pas aux prestations handicapés. Nous allons donc avoir une recrudescence de demande d’handicap ou alors, de mutilations pour devenir handicapé. L’avenir n’est plus dans la pauvreté mais dans l’handicap. Une note positive de Fillon, si je suis élu je prendrais des mesures radicales pour baisser le coût du travail afin de créer des emplois, de manière que l’on puisse réduire les prestations sociales des pauvres et des chômeurs afin qu’ils trouvent un travail au salaire de pauvre. Nous améliorerons ainsi leurs conditions en faisant de pauvres sans travail des pauvres travailleurs.

 J’avais l’impression d’être dans un autre monde, 30 ans qu’ils sont au pouvoir, et si la pauvreté à augmenté ce n’est pas de leur faute, mais des pauvres qui sont fainéants. Et ils disent cela avec aplomb droit derrière leurs pupitres, et ils le disent parce qu’un grand nombre de citoyens le pensent.il ne faut pas s’y tromper, ils ont au préalable testé l’opinion publique pour aller dans son sens du poil. Le chômage qui sévit depuis 1980, c’est la faute de hollande. Ce pauvre hollande comme s’il en avait pas assez sur le dos. Les ingrats pas un pour lui dire merci de leur avoir permis de faire des projets d’austérités plus radicaux dans la voie qu’il a ouverte. Les petites retraites aussi seront épargnées, ces retraites seront revalorisées. En relevant le départ à 65et 67, les économies pourront être reversées aux autres. Le plus merveilleux fut Sarkozy collant aux idées frontistes je peux le résumer ainsi, les familles qui n’accepteront pas leur misère et auront des enfants dans la difficulté qui viendront perturber la vie des autres, auront leurs prestations sociales supprimées. Moi je leur couperais la tête, comme cela ils deviendraient handicapés et l’on économiserait une prestation puisqu’ils ne pourraient pas en profiter. Je n’ai jamais assisté de ma vie à des débats aussi attristants et sans vergogne. Il est juste qu’avant ils se tenaient à huit clos et qu’au moins ces primaires les montres pour ce qu’ils sont, des réactionnaires au sens profond du terme. Sans aucune envergure politique, sans projet politique que de servir la finance, s’aplatir devant les riches et leur offrir des travailleurs pauvres et dociles. Il n’est pas beau le XXI siècle vu par le LR. Merveille des merveilles c’est encore Sarkozy qui explique très énergiquement qu’il faut changer le traité Européen, l’Europe ne peut plus être ce qu’elle est si l’on veut la conserver. Combien, 11ans de retard pour le comprendre. Je me réjouis à la pensé des primaires des socialistes à venir. Si le LR, en dehors de ses sympathisants, trouve encore des citoyens pour les élire, c’est bien que nous sommes devenus de la graine d’esclave. La solidarité, maitre mot de l’humanisme est devenu l’assistanat, comme si dans un monde civilisé il n’était pas naturel que l’aide aille à ceux qui sont socialement les plus vulnérables. Eux l’aide ils la donnent aux investisseurs à ceux qui sont déjà riches, moi j’appellerais cela une inversion des valeurs. La seule bonne note c’est la tenue des débats, courtois.  Quand à l’état de la France qu’il dénonce c’est les 30 ans d’une politique capitaliste qu’ils ont servi eux et le PS.

Demain je regarderais les sondages pour voir si la France est insoumise ou une carpette, car il n’est pas possible que l’abstention et les blancs donnent un sondage favorable. Ces positionnements politiques ne sont pas des positionnements versatiles, car ils sont constants depuis longtemps et je ne vois pas dans ces débats ceux qui auraient pu inverser le rejet qu’ils formulent tant pour la droite que pour le PS.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 16 Novembre 2016

 

 

 

L’apolitique.

Les élections sont toujours une période ou chacun s’intéresse à la politique même quand il dit qu’il n’en fait pas, car si un citoyen peut ou non voter c’est grâce à la politique. La politique recouvre tout ce qui touche au gouvernement des hommes, c’est l’art de dégager du comportement de l’ensemble des citoyens un modèle qui détermine leur existence et de fixer un choix. Le parti politique est une association de citoyens qui partagent des points de vue ou des opinions similaires et qui les proposent comme projet politique. De la sorte le mot apolitique ne devrait pas exister, car chacun vie suivant l’acceptation d’une organisation politique dans laquelle il a été élevé et éduqué. Si par apolitique l’on veut signifier que l’on n’est pas favorable aux partis, c’est autre chose.

Je ne suis rien.

Nous sommes dans une période de confusion et d’amalgame tout azimut. Un citoyen qui imagine son idéal d’organisation de l’existence dans laquelle il voudrait que les autres l’accompagnent, nous disons que c’est normal. Il exprime son opinion individuelle par le droit d’expression et il peut se faire élire pour transformer son opinion en lois. Pourtant quand celle-ci s’exerce au travers d’un regroupement de citoyens qui s’associent pour former un partis, depuis un certains nombres d’années nous crachons dessus. Le culte de l’opinion individuelle est devenu la panacée, l’illusion de l’existence d’un homme seul, je pense donc je suis. Je ne suis rien si ma pensée ne peut pas être partagé et s’ajouter à d’autre. Or, son expression collective rassemblée au sein d’un groupement pour être audible, et rejetée (17% de favorable aux partis politiques). Il n’est pas normal qu’un citoyen ne trouve pas un parti qui corresponde à sa pensée. Puisque les différents partis sont l’EMANATION de la diversité des opinions des citoyens. Pour expliquer ce paradoxe je dis toujours, qu’en fait les citoyens voudraient que ce soient ceux qui portent le capitalisme et en sont les garants qui le combatte. N’attendait pas du LR, PS, LE PEN, qu’ils luttent contre le capitalisme.

Le mythe de l’investisseur.

 La droite dit ouvertement et clairement, je le formule caricaturalement, les pauvres ont besoin de l’argent des riches. C’est bien sur faux, rapidement les riches le sont parce que les pauvres désirent leur richesse, sans cela ils seraient pauvres. Les pauvres ont le moyen de s’organiser sans avoir recours à l’argent des riches, nulle part au monde ils ne l’ont fait. Les tentatives dans ce sens furent celles du communisme détruit par le Stalinisme et autre (pour avoir voulu vivre en vase clos). Pour cela, il faut regrouper toutes les opinions individuelles qui vont dans ce sens, et qu’un ou plus prenne l’initiative de créer une association pour définir une ligne politique. Différemment, l’investissement ne vient en France que si les coûts salariaux son bas. C’est l’investissement qui créé l’emploi. Il y a 20 ans seulement aucun homme politique n’aurait osé dire cela sans crainte de ne pas être élu. Aujourd’hui le processus c’est inversé, le risque pour un homme politique d’être certain de ne pas être élu, serait de dire que notre société n’a jamais autant été sécurisée. Aucun, je dis bien aucun investisseur privé n’investit pour créer de l’emploi. C’est du mythe. Les investisseurs n’espèrent qu’en la fructification de leur capital, ils adulent les sans dent et bien mieux si ces sans dent son aussi sans cervelle. J’ignore si le président qui a prononcé ces mots le faisait avec mépris pour les humbles où si comme nombre de militants nous constations d’évidence, que dans leur immense majorité les ouvriers n’ont pas de couilles. Il n’y avait rien d’offensant en cela, seulement une manière triviale et populaire pour dire qu’ils n’étaient pas combatif pour défendre leur intérêts. Aucun « média » ne nous a fait de procès pour cela, peut-être parce que nous le disions entre-nous et que personne ne l’écrivait. J’ai rencontré des syndicalistes de tous les pays d’occident, tous se plaignaient de cet état de fais séculier, et chacun rêvions d’un moment où émancipés ils sauraient se construire un dentier. Etrangement, alors que les citoyens disposent du pouvoir du peuple et peuvent, donc décider de créer la monnaie nécessaire à leur vision économique, ils s’en sont dépossédés (l’on sait pourquoi). Il en résulte qu’ils adulent ceux qui viennent investir. Investisseurs qui, dans le principe même de la finalité capitaliste, plument ou pèlent, ou tondent ceux qu’ils emploient (l’enrichissement, de quelques milliardaires et la distribution de dividendes en attestent). Et ce qui effraie des citoyens, majoritairement FN, ce sont les immigrés. Ceux qui viennent se faire plumer chez nous parce que chez eux c’est pire. C’est à eux que l’on reproche de venir appauvrir le pays. Que ceux qui le soutiennent démontrent donc que les immigrés ont appauvri la France. Si cela était exact, il y aurait depuis longtemps des graphiques à l’appui, comme il y en a pour montrer l’augmentation des profits, tout comme ceux des investisseurs des fonds de pension américain qui se font leur retraite sur notre dos.

Faire de la politique est noble.

L’évolution politique de ces 30 dernières années démontrent t le contraire. Les ouvriers demandent à des élites de mâcher pour eux. Elles ne s’en privent pas, déversant dans ces gueules ouvertes qui braillent comme de jeunes affamés des promesses nourricières. De tous bords ils n’en ont pas manquées, exposées par du papier slogan, comme existe celui d’attrape mouche. Et à chaque élection nous remettons cela, qui s’en souvient encore.

Election présidentielle de 1965
De Gaulle : "Confiance en la France, confiance en De Gaulle"
Lecanuet : "Demain Jean Lecanuet un homme neuf... Une France en marche", (Macron devra des droits d’auteurs),
Mitterrand : "Un président jeune pour une France moderne"

Election présidentielle de 1969
Pompidou : "Pompidou avec la France, pour les Français"

Election présidentielle de 1974
Chaban-Delmas : "Pour une nouvelle société"
Giscard d'Estaing : "Le président de tous les Français, Valery Giscard d'Estaing"
Giscard d'Estaing : "Le changement sans le risque"

Election présidentielle de 1981
Mitterrand : "La force tranquille"
Giscard d'Estaing : "Il faut un président à la France"
Chirac : "Le président qu'il nous faut"

Election présidentielle de 1988
Barre : "Du sérieux, du solide, du vrai"
Chirac : "Nous irons plus loin ensemble"
Mitterrand : "Génération Mitterrand"
Mitterrand : "La France Unie"

Election présidentielle de 1995
Balladur : "Croire en la France"
Chirac : "La France pour tous"
Jospin : "Le président du vrai changement"

Election présidentielle de 2002
Bayrou : "La relève"
Besancenot : "Nos vies valent plus que leurs profits"
Chirac : "La France en grand, la France ensemble"
Jospin : "Présider autrement une France plus juste"
Laguiller : "Toujours le camp des travailleurs"
Le Pen : "Une force pour la France"

Election présidentielle de 2007
Bayrou : "La France de toutes nos forces"
Buffet : "Une gauche courageuse, ça change la vie"
Royal : "Plus juste, la France sera plus forte"
Royal : "La France présidente"
Sarkozy : "Ensemble, tout devient possible"
Voynet : "La révolution écologique"

Election présidentielle 2012

Nicolas Sarkozy : « La France forte »

François Hollande : « Le changement, c’est maintenant »

Marine Le Pen : « Oui la France »

Nicolas Dupont-Aignan : « Pour une France libre »

 Jean-Luc Mélenchon : « Prenez le pouvoir »

François Bayrou : « La France solidaire »)

Nathalie Arthaud : « Une candidate communiste »

 

Au bout de ces 30 ans, chacune des politiques menées ont concouru au rejet des socles d’une société démocratique, le rejet d’associations où se regroupent les opinions politiques, le rejet des forces d’oppositions ou se regroupent les intérêts particuliers, le rejet des élites, le rejet des structures de la représentation du pouvoir du peuple (état). Je ne disconviens pas que ce ne soit pas sans raison, mais de là à galvauder ce qui est essentiel à l’existence d’une démocratie, il y a un pas que nous avons franchi. Faire de la politique est essentiel cela implique de s’intéresser à la vie des autres pour que la sienne trouve sa place. Toutes explications inverses ne sont que fumisterie. Ce sont les autres qui m’appellent Pierre, Jacques ou André. En naissant je ne choisis rien de ce qui va organiser mon existence. En démocratie je serais appeler à me prononcer de quelle manière je veux qu’elle se déroule dans celles des autres. Aussi, chaque fois que j’émettrais mon opinion, je ferais de la politique. Faire de la politique est donc Noble. Ceux qui n’en font pas finissent dans une dictature comme graine d’esclave, comme individu politiquement non existant.

L’ego n’est pas une finalité.

Tant que la nature nous a donné de quoi chasser et cueillir nous n’avons pas eu besoin de faire de la politique. Les tyrans eux, font de la politique. Il est nécessaire de comprendre que le droit individuel qui nous protège, n’est pas le pouvoir de la tyrannie de l’individu. La démocratie impose de composer avec les autres, donc de faire des choix politiques, et non de se dire apolitique. L’apolitisme se fait toujours au bénéfice d’une tyrannie, même si celui qui y souscrit refuse de considérer son opinion sur l’organisation qui l’entoure comme une opinion politique, ou s’il trouve son intérêt individuel en se soumettant au tyran. C’est en cela que ceux qui se disent apolitiques, en voulant signifier qu’ils rejettent les politiques des divers partis, votent généralement pour celui au pouvoir, leur tout tourné vers l’ego.  Vers soi comme ultime finalité aveugle à l’existence des autres, vue comme sources d’exploitation unidirectionnelle et non de coopération, c’est destructeur de la démocratie. Que quelqu’un me cite un exemple où l’organisation capitaliste, qui est tourné vers l’enrichissement de soi sans autre limite que son implosion, à débouché sur le développement d’une structure démocratique. Les babyloniens à qui nous devons la roue (qui n’a toujours pas été détrôné) l’ont inventé non pour s’enrichir, mais pour s’épargner de la peine, car diminuer notre peine est la clé de voute de ce monde, même au prix d’efforts, (la nature est économe d’énergie, trop long à développer), l’inverse du mythe du rachat d’une faute développé par le judéo christianisme. Je ne vais pas m’étendre sur le rejet des élites et autres syndicalismes qui procèdent du replie sur son ego étriqué, qui prou ou pou nous conduit à des solutions d’enfermement suicidaires au bénéfice de ceux dont l’intérêt repose sur l’inorganisation et l’ignorance citoyenne, (ce qui est un état naturel, sinon je ne pourrais même pas en parler. Ils n’y a pas de gens intelligents, il y en a seulement certains qui en savent plus que d’autres.

30 ans trop court pour politiquement innover.

L’exercice de la démocratie impose instruction, information et coopération ou collaboration si le mot ne vous effraie pas. Voter ne suffit pas, l’on peut parfaitement voter pour élire un tyran, nous ne manquons pas d’exemple. Ainsi, en 30 années de pensée unique nous n’avons pu nous renouveler en projet politique novateur (à l’exception du mouvement écologiste qui semble tourner court et de celui de la décroissance qui ne décolle pas). Nous tournons en rond dans la nasse capitaliste qui promeut l’enrichissement de tous par l’innovation créatrice. Pour quels résultats ? Bien des citoyens des pays de l’OTAN font le même constat, ce n’est pas aux humbles que cela profite contrairement aux promesses électorales introduites par de majestueux slogans.

L’intransigeance capitaliste est telle depuis qu’elle n’a plus d’opposant conséquents que, même au pays de l’oncle SAN elle s’est manifesté de la plus mauvaise des manières, fondées sur le rejet (élection de Trump). Mais surtout il faut observer que 30 ans c’est trop court pour innover idéologiquement.  Le temps de maturité d’un projet politique et lent, car il doit franchir non seulement quelques obstacles intellectuel, mais surtout des blocages psychologiques de nos pratiques culturelles engrammés.  En janvier 90 dans une réunion organisait par Pierre Jox, je demandais à ce dernier par quel idéal l’on allait remplacer celui qui venait de s’effondrer. Sa réponse fut : ce que nous sommes entrain de développer, entendre la social démocratie. Personne n’a été à même de suggérer un nouvel idéal, parce que un nouvel idéal on le sort pas d’un paquet cadeau, mais des débats, des conflits, des oppositions que nous sommes capables d’avoir pour améliorer la condition humaine. Le capitalisme lui à mis 10 ans pour se trouver un nouvel fédérateur guerrier, la lutte contre le terrorisme. Mélenchon proposent à ceux qui ne veulent pas se soumettre à ce dictat du capitalisme, et qui sont encore capable d’une révolte de s’organiser dans une France insoumise et d’y apporter la richesse de leur point de vue politique pour qu’il se structure dans un projet politique. Il aura fallu 30 ans pour réanimer les morts du socialisme. Le communisme ne peut être la réponde au XXI siècle, il l’était à celui du 19 iéme et il a fini entre les mains de dictateurs qui l’on détruit, ceux qui s’y référent encore comme solution au capitalisme actuel, vivent sur des chimères sans que cela démente leurs constats et analyses. Quand à la sociale démocratie, dont JOX espérait l’essor salvateur, Hollande en a fait une droite bis.

 J’ai écris ces quelques développement car ils ont conduit à l’enfermement sur son ego, (état primaire nécessaire pour s’ouvrir au monde), alors que la vie impose de s’ouvrir aux autres. Dans ce cadre la pensée unique a créé les conditions de son auto destruction et induit de possibles mauvais choix ou mauvaises analyses, dont nous avons réalisé les conditions de leurs avènements.

Trump ou Le Pen et d’autres en Europe en sont l’émanation, leurs projets reposent sur l’enfermement et le rejet des autres, ce qu’avaient fait les communistes.

La mondialisation.

Je vais le développer sur la base du rejet généré par l’establishment ou Bankers, ces élites qui se sont approprié « le monde » au point de faire rejeter l’ouverture au monde, qualifié de mondialisation et devenu synonyme d’exploitation « capitalo libérale ». Pourtant, les premiers mondialistes furent les mouvements internationalistes des ouvriers, précédés par l’universalité chrétienne. La pensée unique lave les cerveaux au point d’en effacer l’histoire humaine, et l’ignorant s’en empare en criant haro à la mondialisation sauf, quand il a des sous et du temps libre pour voyager tandis que l’humble fauché, regarde le monde à la tété. Cette culture du rejet signe d’un vide nous entraine au point de ne plus voir l’extraordinaire chance qui est celle de pouvoir circuler autour du monde. Aller dans un pays à l’autre et en revenir, cela durant notre existence, alors qu’à nos ascendants cela a demandé des millénaires.  Ce fut si long et si insaisissable que certains pensaient que la terre était plate, chez d’autres la sédentarisation, par consanguinité à façonnée des traits morphologiques qui définissent les ethnies.  Nous ne sommes pas à l’aube de la circulation humaine sur terre, mais à l’aube des allers retours qui font de la planète un village, parce que nous pouvons nous déplacer rapidement. Et voila qu’au nom d’une mondialisation du capitalisme, qui exploite par ce moyen les pays aux coûts salariaux les plus bas, nous nous refuserions cette opportunité. La réservant de fait à deux classes, celles des milliardaires, et celles des immigrés. Les seconds étant la conséquence des premiers. Au nom du libéralisme et de la libre circulation, les capitaux et les marchandises circulent presque sans entraves nationales. Les establishments lèvent tous les « passeports » pour le fric et le commerce, mais s’opposent à toutes organisations sociale de l’existence, car celles-ci réduit leur profit. Si le constat fait par les citoyens est juste, la réponse donnée de s’enfermer dans des frontières étanches, n’est plus à la hauteur d’une circulation dans le village planétaire alors que se délivre les passeports pour les astres (en décembre 2015 Obama à donné son accord pour l’exploitation des sous sol des astéroïdes malgré un accord international de non exploitation). Pendants ce temps les sans dent crachent sur les élites.

Convention collective internationale.

Chacun à vu ces dernières décennies se développer des accords commerciaux, ALENA, UE, CETA, OMC soutenue par nos dirigeants politiques, mais d’aucun ignore quasiment l’existence de L’OIT (organisation internationale du travail), organisme tripartite qui décide de conventions, protocoles et recommandations applicables, aux états signataires, soit en 2015, 189 pays. Voilà une instance où les inégalités salariales qui servent de support au capitalisme pour délocaliser dans les pays à moindre coût sociaux pourraient être corrigées. Chacun notera que je n’ai pas dit à moindre coût salariaux. Le salaire n’est que le prix de nos existences, du niveau de notre bien être. La valeur monétaire d’un produit n’existe pas, elle n’est que comptable. Ceux qui délocalisent recherchent les états où les conditions sociales sont les moins développés, santé, loisirs, éducation, temps de travail, le bien être en général. Aucun capitaliste ne délocalise pour le bien être des habitants du pays d’accueil. Cela permet de comprendre pour quoi dans la politique d’austérité imposée et acceptée par nos gouvernants, est recherché en permanence la réduction de notre niveau de bien être en soutenant que sa réduction nous sera bénéfique pour trouver un emploi. Ce n’est qu’une planche savonnée vers l’esclavage, qui en est la finalité, l’optimum. Il faut oser le dire, et cela ne peut passer que face à des ignorants. Cela passe par le slogan réductions des charges, y compris celles de la représentation du pouvoir du peuple. Et des citoyens y croient, puisque depuis 30 ans ils votent pour des hommes politiques qui dans l’ouverture au monde s’accordent à rédiger des accords commerciaux de libre échange, une circulation monétaire informatique. Ils s’accordent aussi pour ne pas définir une convention collective internationale à minima social ou un revenu universel, pour concrétiser les articles 22, 23, 24, 25, 26, de la déclaration universelle des droits de l’homme.

La société civile ?

Sont donc présent dans les instances de l’OIT, institution spécialisé de l’ONU, l’état (démocratie dictature ou théocratie), le patronat, et les syndicats. La société civile n’y est pas représentée. Le pouvoir de la société civile n’existe pas, puisque en démocratie c’est celui du peuple, et ce sont les citoyens qui forment le peuple qui constituent les membres de la société civile. Je ne vois donc pas l’intérêt d’opposer la société civile aux mandants élus du peuple, et quel intérêt il y aurait à donner une représentation politique à la société civile puisque cela existe déjà. Si l’organisation de IV république ne plait pas aux citoyens ils ont une pétition disponible à signer pour une VI, à ce jour 109 000 signatures sur  + de 46 000 000 d’inscrits. Les actes ne sont pas à la hauteur du rejet exprimé ça et là par la « société civile » qui s’abstient ou vote blanc.  La société civile est un fourre tous de gens qui disent ne pas vouloir faire de la politique et sont capables de se charger par divers mouvements associatifs des affaires locales avec pragmatisme. Comment pourrions-nous représenter dans une instance internationale l’opinion politique de ceux qui disent qu’ils n’en ont pas. C’est comme les bulletins blancs ou l’abstention, il est impossible de désigner la ligne politique des « blancquistes »(ne pas confondre avec Blanqui) ou des abstentionnistes. Tout ce qui peut être dit, est qu’ils formulent un rejet, et l’on ne dirige pas le destin d’une nation sur le rejet de ce qui en est son essence, la politique, les élites et la liberté d’association des intérêts particuliers.

Ainsi, face au rejet constant qui se cristallise sous l’égide d’hommes ou de femmes politiques qui ne sortent pas de la pensée unique d’une idéologie capitaliste, nous laissons sans échos le travail des instances de l’OIT ou la société civile est représentée aux travers des organisations structurées, état, patrons, syndicats. Egalement existe pour représenter les intérêts particuliers des ouvriers en Europe la CES (confédération européenne syndicale), au niveau du monde la CISL (confédération internationale des pays libre). Dont les ouvriers ignorent leur existences, et dont ils se battent les « couillent ». Ne sachant pas qu’ils disposent là des moyens de réaliser des accords pour préserver leur intérêts face au capitalisme, qui lui depuis 1995 n’a plus peur de s’afficher médiatiquement à Davos. Sans entrer, ni de disconvenir que rien n’est jamais parfait et qu’existe en tout lieu et toute organisation des gens malveillants, le rejet du syndicalisme par les ouvriers les conduits, sous de fallacieux prétextes généralisés de discréditations en tout genre, de se priver d’un moyen de signer des accords apportant des solutions par l’amélioration constante des contraintes sociales qui s’imposent à tout investisseur dans n’importe lequel des pays adhérant à l’ONU.

Avons-nous entendu Trump proposer d’activer cette instance pour réajuster ou rééquilibrer son commerce avec la Chine, avons-nous entendu les Jupé Sarkozy et autres capitalistes libéraux en faire autant. Bien sur que non. Pourquoi voudrions-nous qu’ils se coupent l’herbe sous les pieds, si des citoyens animés d’une pensée socialiste ne les y obligent (ne me faites pas l’affront de ma parler du P S, ils ne le sont plus depuis 1984, ni de me résumer la pensée socialiste au communisme en oubliant la philosophie de l’anarchisme libertaire qui la précédé). Si je devais illustrer la confusion qui règne et la domination financière je prendrais la Chine. Un pays communiste qui c’est ouvert à son ennemie idéologique le capitalisme,, et dont les principaux milliardaires sont de la nomenklatura dirigeantes, les sans dent compter vous.

Faute de ne vouloir regarder que la pointe de sa chaussure, et ne pas en lever les yeux pour savoir où l’on peut la poser, nous vivons dans le rejet, à rechercher toutes les pailles dans les yeux des autres, alors qu’ils sont, ceux dans lesquels se fondent et se fond nos existences.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 9 Novembre 2016

 

 

 

L’élection de Trump va donner du baume au cœur de tous les frontistes. Je n’ai fait aucun article sur cette élection de bonnet blanc et blanc bonnet. Nous pouvons suivre l’évolution du monde sous le regard réducteur des médias en recherche de buzz et de pognon, ils rapportent souvent une opinion publique à laquelle ils concourent, définissant une vision et une tendance erronée, ou bien suivant les analystes internationaux. La première possibilité est facile il suffit d’écouter, la seconde demande de s’investir dans la lecture d’études et de revues spécialisées, dont l’on ne fait jamais le tour. C’est un avantage de la retraite de disposer de temps. En 68 j’étais trop jeune pour disposer des informations annonçant son développement. Aujourd’hui je peux dire que nous suivons le murissement de l’émergence d’événement qui se sont agrégés lentement et vont en s’accélérant naturellement, comme en 68. Il ne s’agit donc que de constater un mécanisme et non de dire qu’il va y avoir un nouveau 68.                      L’espérance libérale de 68 reposait sur l’ouverture vers les autres pour faire court. 68 était internationaliste, c'est-à-dire mondialiste, foncièrement anticapitaliste et anti impérialisme américain. Depuis nous savons que la population dit vouloir réformer à 92% le capitalisme. Or la majorité des citoyens sont capitalistes et, quand ils disent qu’ils veulent réformer le capitalisme, en fait ce qu’ils veulent, c’est en être les bénéficiaires. Ce qui de part la nature même du capitalisme est impossible. Nous sommes donc depuis à égalité avec l’Amérique et autres européen. Chacun sait, à la volé, que les tags, l’abstention électorale, le bis-partisme, la puissance d’oligarchies financiers, le néolibéralisme, le besoin d’état de guerre caractérisent ce pays, et maintenant une Europe qui les singe.

Le capitalisme blanc se meurt.

Les analystes et observateurs internationaux savent que l’Amérique perd son leader ships (la Chine leur est passé devant), que d’une certaine manière l’évolution économique industrielle productiviste traditionnelle suis un sens de circulation est en ouest, du moyen orient vers l’Asie et ensuite l’Afrique. Globalement le seul moyen d’éviter ce glissement est de se diriger vers une économie des savoirs. Cela va imposer de sortir du capitalisme, ce qu’aucun pays n’a l’intention de faire, à part quelques partis politiques ou philosophies. La voie est donc tracée et il suffit de la suivre.

Donc l’élection de Trump et l’aboutissement, d’un capitalisme blanc qui ne veut pas mourir ni se réformer. Même s’il a élu un noir aux dernières élections, dont l’Europe et la France pensait y voir un salvateur. Ce n'était qu'une illusion informative, la même chose sur la supposé révolution tunisienne, dans les deux cas nous avions un transfert d’espérance faute d’en créer les conditions chez soi (la même chose avec la Grèce, Tsipras et l’Espagne, podemos). Si dans mes articles je fus contesté pour mes analyses l’avenir m’a malheureusement donné raison. C’est la caractéristique type de ce que je disais au dessus, les citoyens ne bénéficient que de l’information médiatique qui fabrique leurs opinions, à hauteur de 96%. Si vous ne me croyez pas dites combien d’entre-nous lisent le courrier international, allez- je donne le chiffre + de 15 000.

Que chacun comprenne qu’il ne s’agit pas d’un reproche, mais d’une observation de la réalité quotidienne donc il faut tenir compte.

Qui donc sais que l’Amérique blanche se meurt et pensons-nous que l’on se laisse mourir en chantant après avoir dominé le monde. Le même phénomène existe en Europe et en France bien évidement.

En 1999 j’écrivais ceci : En effet, la comparaison des tendances démographiques entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement ne va cesser de s’accroître. Les régions développées, Australie, Amérique du Nord, Europe, Japon, Nouvelle-Zélande, abritent 1,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 1,57 enfant par femme. Dans les 50 prochaines années, leurs populations ne devraient pas évoluer car leur taux de natalité va rester inférieur au taux de renouvellement (qui est de 2,1), avec des disparités. On notera un affaiblissement dans des pays comme l’Espagne, la Fédération de Russie, Hongrie, Italie, Lettonie et Portugal, parce que leur taux de renouvellement avoisinera le zéro. Celle des pays comme L’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États Unis seront ceux qui auront un taux de renouvellement le plus élevé autour de 1, en parti du fait de l’immigration.

Dans le même temps, les populations des pays en développement qui abritent 4,9 milliards d’habitants auront doublé, passant à 8,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 3,1 ; parmi lesquels les pays les moins avancés, se situant en Afrique, auront eu triplé la leur, passant de 269 millions à un milliard, avec les taux de fécondité les plus élevés ; alors que l’ensemble des pays les moins avancés passera de 658 millions à 1,8 milliards. Corrélativement l’urbanisation s’accroîtra également les villes de plus de 1 million d’habitants passeront de 4,3% en 2000 à 5,2% en 2030 et celles de moins de un million passeront de 28,5% en 2000 à 30,6% en 2030. (Source, UNFPA réalisé sur la période de 1995 à 2000.) Comme je ne vois pas toute cette population aller sur les bancs de l’école pour apprendre la relativité de nos valeurs, et celles «du monde sensible ». Il est facile d’imaginer que le souci de se nourrir donnera plus d’acuité aux penchants d’aller chercher ailleurs ce dont ils ont besoin, et ils deviendront de fait réceptifs à toute idéologie porteuse d’une espérance.

Ce n’est donc pas avec un taux de renouvellement de la population de 1 que Trump redressera quoi que ce soit, encore moins en murant son pays dans un protectionniste suicidaire. Vivant dans le capitalisme nous ne pouvons raisonner qu’en fonction de sa réalité. Prenant toujours plus à ceux dont il retire sa richesse, ces derniers, faute de disposer des moyens, de sa compréhension, de la volonté, ou d’un autre idéal ne peuvent que s’arque bouter sur la défense du peu qui leur reste, et naturellement se protéger jusqu'à périr sous leurs systèmes de protection.

Se tromper de responsable.

Est-ce que les citoyens s’empennent au capitalisme, non, ils s’en prennent à ceux que le capitalisme leur oppose dans une concurrence du moins disant salarial. A tel point, que les classes dites moyenne apparaissent comme des nantis et le progrès social devient une charge. Pire ils cherchent dans l’homme politique le vertueux qui les sauvera.  Nos états nationaux s’apprêtent a signer des accords commerciaux supra nationaux. Avons-nous entendu un état proposer des accords salariaux conventionnels internationaux. Cela ne nous effleure même pas tant nous sommes obnubilés par les chiens de gardes de la pensée capitaliste (les riches créent la richesse, comme « counaille » l’on ne dit pas mieux). En 98 j’écrivais : Depuis 1983 devant la déception des promesses électorales, ce sont des votes de défiance qui se sont exprimés. A partir de 1993, la propagande est devenue du marketing importé «made USA » véhiculant des portraits de jeunes premiers idylliques qui se vendent, et chacun fustige l’autre ; à qui lave plus blanc et laisse croire que la politique est un antre de vertueux. Ceci conduit à partir à la recherche de représentants politiques vertueux.  C’est un « jeu politique dangereusement massacrant », car nous risquons de partir à la recherche d’une race politique et d’une politique vertueuse, comme d’autres sont allés à la recherche de celle qui était supérieure, alors qu’en permanence nous créons les conditions de la suspicion. La première des conséquences en est de fustiger les élites dont aucun état ne peut se passer, au bénéfice de celles qui, tapies dans l’ombre dirigent l’économie financière.

Les humbles font le monde.

La politique du rejet c’est substitué à la politique des projets, nous en avons fait l’expérience avec Hollande, les américains avec Obama., et l’expérience Trump va être une catastrophe, non pas que je n’aime pas quelqu’un que je ne connais pas, même si les débats avaient quelque chose « d’orduriers », mais parce que il propose dans un monde ouvert de se refermer sur lui-même. Pour tenter une métaphore, il dit l’Amérique est une belle fleur pour qu’elle s’épanouisse il faut qu’elle se protège du regard des autres.Nous développons également ce comportement protectionniste en France , nous pourrions le comparer aux musulmans qui cachent leur femme au regard des autres. Dans ce cas là nous les fustigeons en les traitants de rétrogrades, d’hostiles à toutes réformes et évolutions.

Dans l’économie capitaliste mondiale les méfaits sont identiques en tous lieux, mais les cultures teintes les différentes réactions. Notre culture judéo chrétienne à forgé la pensée occidentale. C’est-à-dire que nous sommes élevés dans la culture du père salvateur et il est donc normal que dans toute chose nous reproduisions ce schéma et soyons toujours à construire des structures semblables. Notre histoire est construite autour de personnages, car l’on ne peut pas identifier « la société » sans passer par des représentations, sans mettre en cause les qualités ou les ignominies des uns ou des autres.

En 1975 discutant devant l’hôtel de ville de Lyon avec un représentant de la hollande, je lui disais en substance que la plaque commémorative de l’édifice portait le nom de son constructeur et, compte tenu de la taille de l’édifice, ce personnage était forcément un surhumain pour avoir pu le bâtir tout seul en si peut de temps.

C’est cela que nous ne savons pas comprendre la place des humbles qui font le monde, et c’est d’eux que nous avons peur, alors nous cherchons un salvateur pour les mettre à la raison. Dans le cadre d’une analyse capitaliste toutes les données économiques, toutes les études que nous pouvons lire conduisent à cela, et c’est normal.  Vouloir changer le capitalisme sur la base de ses propres données est une absurdité. L’économie primaire génère l’économie secondaire et les deux l’économie tertiaire dont l’ensemble repose sur l’évolution du savoir et non sur la valeur d’un produit qui n’est rien d’autre que la vie de l’existence de chacun. Aucun produit n’a jamais eu de valeur monétaire intrinsèque. Nous ne payons jamais le prix d’un produit, mais seulement son coût social.

Un mouvement l'inverse de 68.

Trump rejette entre autres les immigrés parce qu’ils tirent les coûts à la baise. Dans l’analyse capitaliste il a raison, sauf qu’avec un taux de natalité qui va baisser encore d’ici 2018, il devra remplacer les hommes par des machines pour s’en sortir et finira suivant les mêmes analyses capitalistes, par considérer que ceux qui restent sont encore un coût. Le meilleur moyen sera alors faute de remettre en place des fours crématoires, car chacun crierait au scandale, une politique « d’eugénisations » pour adapter les hommes aux études capitalistes du coût du travail. Adapter l’humain à l’économie capitaliste, la seule question alors est, qui sera le dernier des Mohicans ?

Nous sommes dans cette dynamique là, elle ne revêtira pas les formes que je caricature, mais nous tendons vers ce mouvement. L’élaboration de ce mouvement de radicalisation politique d’aujourd’hui a pris corps quand il n’y a plus eu de débats sociétaux. Quand tout a commencé à être nivelé, par la victoire du capitalisme abolissant les classes, une pensée unique où le parton, les milliardaires sont devenus des travailleurs comme les salariés et l’entreprise (ensemble totalitaire) un modèle social. Il ne restait plus aux hommes qu’a se retourner sur eux-mêmes, puisque la cause économique était entendue. Ce fut le développement du « sécuritarisme » (l’instrumentalisation politique du droit à la sécurité de chacun) avec l’apothéose de la demande de révision du droit de légitime défense qui en est la conséquence inévitable. Ce fut la fabrication d’un ennemie à l’extérieur (le terrorisme) qui nous occupe toujours et construit celui de l’intérieur le rejet de l’islam et du migrant. C’est l’austérité salariale et la vente du bien commun a quelques particulier au nom d’un néolibéralisme (derrière lequel se cache le capitalisme) comme point d’orgue d’un redressement économique pour des capitalistes qui n’ont jamais engrangé autan de dividendes. Tant et si bien que des milliardaires américains et quelques analystes y trouvent une exagération déstabilisatrice.

Ce mouvement qui se cristallise autour de personnalité comme Trump, en Amérique (autour de Le Pen en France), même s’il n’avait pas été élu, cela n’aurait pas signifié que ce mouvement s’étend pas et qu’il n’est pas en place. Il c’est construit lentement comme celui de 68, et la comparaison s’arrête là, car il en est idéologiquement l’absolu inverse.

Regardons l'existence au travers de l'humain.

Souvent j’écris que toute cellule qui ne reçoit rien de l’extérieur meurt sous ses propres déchets. Nous sommes entrain de vivre politiquement cela en direct.

La cellule c’est le capitalisme tout puissant, qui n’a plus pour s’enrichir de controverse idéologique venant de l’extérieur, tous ses ennemis ne sont que ses déchets qu’il fabrique, et le système propose, comme solution, d’en fabriquer toujours plus, telles les propositions du LR ou Le Pen, qui dans un revirement fustige le libéralisme, mais jamais l’exploitation de l’homme par l’homme.

Après avoir écouté le débat des primaires LR, je m’interrogais de savoir si tous ses candidats ne cherchaient pas à effacer les traces du socialisme (historique s’entend, pas du PS), et par là les traces de l’existence même des individus au bénéfice d’une idéologie élitistes d’oligarchies ou ploutocraties au pouvoir.

Il me semble que Trump ou le futur président français seront le résultat du contenu des choix économiques des années passées

Je conclurais sur ce que j’ai écris en 99. C’est pourquoi, notre futur économique est contenu dans l’organisation de notre présent économique. Dans cette loi du marché, qui basculera lorsqu’elle atteindra son seuil critique (ordre / désordre), de la même manière qu’ont basculé les civilisations passées, lorsqu’elles l’ont atteint, et qui a entraîné leur extinction. Alors, allons-nous attendre le seuil critique, ou allons nous l’anticiper ?Allons-nous attendre le seuil critique, ou réveiller l’homo-sociabilis ? Nous pouvons aujourd’hui estimer que la suprématie du «Blanc » (d’origine indo-européenne) va s’éteindre d’elle-même, compte tenu du taux de natalité inférieur à son propre renouvellement. L’activité économique importera de fait des populations extérieures, et nous seront conduit vers un métissage. Au-delà de la couleur, qui n’a d’intérêt que pour les racistes, (qui sont d’ailleurs condamnés d’avance et qui en perpétuant la xénophobie fabriquent de futurs martyrs), c’est le mélange des croyances qui va constituer la difficulté maximale, et ce, au travers de celle qui se présente sous son aspect le plus hégémonique aujourd’hui, l’Islam. Non parce que c’est l’Islam, mais parce qu’elle est dans sa période obscurantiste, la «dogmatisation », et constitue, et la voix, et la voie d’une forme d’opposition politique aux pays riches. Pays riches pris aussi dans leurs représentations dogmatiques, «le judéo-héléno-christianisme et la colonisation économique ». Nous savons d’expérience, que contre des convictions les armées sont de peu de poids. Alors il faudra que «l’homo œconomicus », dans ses rapports et ses échanges catégoriels, comme dans ceux avec l’extérieur, songe à laisser une place à «l’homo-sociabilis », afin d’y développer l’émancipation intellectuelle, de manière que le langage économique ne se limite pas à poser «seulement des entraves de geôliers».

Pourtant, si nous regardons l’existence au travers de l’Humain, il n’y a que des solutions, si nous le regardons qu’au travers d’un système monétaire égoïste, il n’y a que des fins. Mais, que nous fassions de l’humain un Être libre de savoirs ou esclave d’ignorance, nous n’échapperons pas, et c’est en cela que je voulais aboutir, à l’utilisation de notre intelligence pour raisonner. Une intelligence dont il est plus facile de parler que de l’expliquer. L’on en reparlera dans 4 ans. La seule chose qui m’intrigue c’est la main tendu de Trump à la Russie, candidats de la paix dans un pays où le poids de l’industrie militaire n’est plus à démontrer et nécessite des débouchés ??  Il a pris Ronald Reagan en référence, qui fut effectivement l’ordonnateur de la réduction des armes nucléaires.

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 9 Novembre 2016

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Publié le 7 Novembre 2016

Sommes-nous condamnées à une incurie populaire.

L’histoire nous apprend que ce n'est pas la masse des populations qui fondent les projets d'avenir. Elles se contentent de suivre leur ventre, quitte à se soumettre aux "dominants systémiques" du moment. Il n’y a rien irrévérencieux, ni d’outrageant, ni d’offensant, ni de froissant, ni d’arrogant quand je dis cela. La Béotie avait fait le même constat, fait précédemment par les tyrans Cyrus ou Darius. quand à Platon il tire une désolante conclusion de sa tentative du philosophe roi. « Le genre humain ne mettra pas fin à ses maux avant que la race de ceux qui, dans la rectitude et la vérité, s’adonnent à la philosophie n’ait accédé à l’autorité politique, ou que ceux qui sont au pouvoir dans les cités ne s’adonnent véritablement à la philosophie, en vertu de quelque dispensation -divine. » Le parie politique de Platon a échoué  : on ne peut pas soumettre la force du pouvoir à l’autorité du -savoir. Le philosophe-roi est une figure impossible de l’histoire.

Il nous suffit donc de réécrire l’on ne peut soumettre la force du pouvoir populaire à l’autorité du savoir. Ainsi, un peuple philosophe est une figure impossible de l’histoire. Je nous invite à regarder nos débats politiques sous cet angle. Alors, sa médiocrité apparaît, bien plus grave quand elle se propage par des élites, qui ont l’intelligence nécessaire pour élever le débat, et se garde de le faire par flatterie imposée par la tyrannie populaire qui dispose du pouvoir électif et à laquelle il manque l’autorité du savoir aujourd’hui indispensable.

J’ai expliqué dans (http://ddacoudre.over-blog.com/d-une-grenouille-a-l-autre.html) la stratégie de l’émotion qui tient à notre organisation biologique, dont nos sens ne sont réceptifs qu’à l’environnement local. C’est le mode instinctif (http://ddacoudre.over-blog.com/2016/05/la-morale-en-pillule.html), efficace pour résoudre les problèmes de la vie quotidienne, mais n'est pas adapté pour résoudre des problématiques éthiques planétaires. En démocratie l'émotion pose le redoutable problème que le citoyen s'en remet à son ressenti (comme pour la température météo) plus qu'à sa raison, sauf que pour la météo il y a un thermomètre pour dire l'exactitude de la réalité, tandis qu'en démocratie seul le débat formule une mesure incertaine. La tyrannie du ressenti nous la vivons actuellement avec la fronde de la police, j’ai suffisamment écrit d’articles à ce sujet et démontré, comment elle nous pousse même à dénier la factualité observable et mesurable.

Un pouvoir de papier.

La conduite de nos affaires est mondiale et nous n’instruisons pas nos cerveaux à prendre cette mesure intellectuelle et non pas instinctive. Pire nous leur avons substitué des machines au service de l’ego de ceux qui les ont programmés. Le vote du CETA en est l’exemple type. Les citoyens sont préoccupés par les couillandres du président et laissent s’installer une gouvernance arbitrale qui les dépossèdera de leur pouvoir législatif, comme ils se sont laissés dépouiller de leur pouvoir monétaire et par un libéralisme frelaté de leur droit d’ingérence dans les affaires économiques qui sont vitales à leur existence.

Prétexter du « complotisme » et des méfaits des puissants de ce monde pour refuser de regarder avec l’intelligence de notre cerveau les affaires du monde et leurs évolutions, nous conduira à ne disposer que d’un pouvoir de papier et à n’être que de la graine d’esclave. (http://ddacoudre.over-blog.com/article-la-fracture-intellectuelle-fait-germer-la-graine-d-esclave-64686694.html).

l'incurie.

C’est donc l’intérêt que je porte à l’émancipation des populations qui me pousse à souhaiter que le philosophe roi soit une réalité qui fasse démentir Platon, car il n’y a aucune raison ni lui, ni moi, que nous ne disposions de la vérité. Mais assuré que du seul fait de l’observer suivant l’évolution de l’environnement elles trouvent leur place. En ce moment c’est celle énoncé par Platon qui trouve sa place. C’est dire combien notre évolution psychique est lente, tiré toujours par notre ventre, alors que le futur est dans les étoiles. Vivant notre mort il nous est biologiquement difficile de nous en détaché, sauf que l’intellect est aussi une donnée biologique. Naturellement il est plus facile de suivre le déterminisme de la construction d’une voiture qui requiert d’assembler quelques milliers de pièces que d’harmoniser des milliards de relations humaines. De celles-ci nous ne recevons que les perceptions de ceux que nous croisons, alors que pour imaginer la vie du chinois ou simplement des migrants de Calais, nous faisons appel à des représentations fournies par l'enseignement ou « les faiseurs d’opinions ». Cela, faute d’acquérir tous les savoirs disponibles qui nous permettraient d’en faire une représentation sous l’autorité des connaissances disponibles. De sorte que dans un monde ou les savoirs sont devenus exponentiels la plus grande masse de la population vit dans l’incurie. Dans l’indifférence et le manque total de soin ou d'application dans l'exercice, l'exécution ou l’analyse sociétale. La plus grande partie des citoyens vivent dans l’abandon, l’insouciance, le laisser-aller, la mollesse, la négligence des affaires publiques, y compris ceux que nous avons instruit jusqu’au BAC.

L'on rêve de cailles toutes rôties.

Si ce phénomène est normal, puisque c’est de cette situation que les puissant tirent partie pour conserver leur pouvoir, cela jusqu'à ce qu’une « révolution » d’une minorité agissante les en chassent. elle même rendu possible par le même phénomène qui maintenaient les puissants au pouvoir. L’incurie populaire n’est pas une tare, c’est un état qui caractérise les masses qui ne vivent que sur le mode instinctif, auquel il faut des repères biens cernés et préhensibles émotionnellement. Les frontières, le chez soi, l’identité, l’emploi etc. tous ces repères dont l’autre est exclus, car chacun vit dans la peur que l'étranger vienne l'en déposséder. Quand je dis chacun je parle aussi des étrangers. Il y a bien naturellement une réciprocité des comportements, car tous les humains vivent sous le mode instinctif et à ce titre nous nous faisons en permanence la guerre.

Or, cet échec momentané du philosophe roi a engagé un certain nombre de comportements destructeurs dans la vie politique. La lenteur de l’évolution intellectuelle des populations est quasiment inversement proportionnelle à celle de l’évolution des savoirs développés par certains d’entre eux, que j’appelle les « découvreurs ». Plus les savoirs et technologies mettent à notre portée le monde, plus nous sommes apeurés par les comportements de ceux à qui nous avons inconsidérément confié notre pouvoir démocratique par incurie, flatté par de belles promesses d’avenirs radieux dans des cieux où les cailles tombent rôties.

Résultats nous nous livrons à la chasse aux chefs d’états, assuré que d’avoir viré l’un sera salvateur, jusqu’à ce que nous fassions une place de rêve à un dictateur.

Si Louis XIV vivait.

Quand un président décrié comme Sarkozy qui a permis par défaut d’élire Hollande revient en politique en disant j’ai changé et qu’il reçoit un écho, c’est inquiétant, sur notre capacité d’analyse. Que l’on appelle au pouvoir quelqu’un qui a réussi me semble louable, éventuellement est acceptable le fait de reconnaître ses erreurs. Mais quand cette personne dit, vous m’avez viré parce que vous détestiez ma façons de faire et la politique que je menais, j’ai changé je vais donc faire pire ; que c’est également le langage programmatique des candidats LR qui ont exercé le pouvoir, Fillon, Jupée, Copé, Sarkozy, avec de réelles chances de l’emporter, l’on peut s’interroger. Dire les citoyens sont des abrutis et tous ce que nous voudrions, c’est écarter cette incurie populaire qui maintient les tenant du pouvoir en place. Chacun a compris qu’il ne s’agit pas de ne pas tenir compte de l’intelligence des citoyens, quand 96% des citoyens s’informent politiquement dans les JT et que 48% d’entre eux disent ne pas y croire, c’est une démonstration de clairvoyance, mais aussi d’incurie puisque ceux qui détiennent le pouvoir restent en place. C’est comme si après avoir viré Hollande pour sa politique nous élisions Valls.

Chacun à pu noter l’intérêt de la « peoplelisation » des hommes politiques pour les citoyens. Ceci n’est pas anodin, les citoyens montrent de l’intérêt pour ce qui est accessible à leur mode instinctif. Dans le même temps les puissants, que ce soit en personnalité morale ou physique vaquent, à leurs affaires mondiales qui nécessitent l’usage de leur intelligence et celle des machines à leur service pour saisir l’existence aléatoire du monde qu’ils modélisent, puis propose à l’incurie populaire.

Du temps de Louis XIV sa cour pouvait assister à sa toilette et le voir déféquer. La propension humaine pour la merde et normale, seule la culture et l’hygiène empêchent nos bébés d’y prendre goût. Mais alors quand elle s’étale dans des livres et dans les médias, pas questions de cultures et d’hygiène (déontologies), l’on s’y vautre et l’on en redemande, manière de s’indigner que toutes ces élites chient comme tout le monde, et que là au moins, l’on sait de quoi l’on parle, car l’on connait, l’on n’a pas besoin ni d’intellectualiser ni de faire des modélisations.

Oser.

Alors, quand Mélenchon, en tout bien tout honneur, veut donner la parole au peuple, veut que ce soit lui qui définisse le projet politique qu’il désire, il vaut mieux s’en inquiéter. C’est d’ailleurs vous l’avez compris exact pour les autres. Sauf que ceux qui sont au pouvoir ont l’incurie qui leur est favorable, et l’inverser n’est pas lui demander son avis, mais faire ce que Mélenchon a osé. Entreprendre de refonder la vie politique sur la base de l’organisation d’un creuset la (France insoumise) dans lequel la parole est donné à ceux qui veulent s’engager sur des idées existantes ou novatrices pour élaborer un projet, modéliser un avenir susceptible d’inverser en sa faveur l’avantage du bénéfice de l’incurie populaire.

Ce qu’il en adviendra nul ne le sait et cela peut rebuter cette incurie qui ne veut à ce jour pas devenir un roi philosophe. Non, vous l’avez compris, parce qu’elle n’en a pas les moyens et l’intelligence, mais parce que son existence est modélisé de cette manière par les « dominants systémiques » (nécessaires par ailleurs), et que tous les jours il lui est dit que c’est ainsi. Donnez moi donc une bonne raison pour que les puissants disent qu’il peut en être autrement.

Le parie fou de Mélenchon n’est pas seulement répondre aux aspirations de l’heure de la population, répondre à cette incurie populaire qui veut du pain et des jeux, mais d’offrir du meilleur pain et de meilleurs jeux en inversant le bénéfice des savoirs et technologies pour permettre à l’ego de s’harmoniser au service de la communauté humaine.

Faire cela aujourd’hui est une « révolution » dans un monde ou l’ego se rétracte sur des « dominants systémiques » d’un autre temps qu'il met à son service, que ce soit celui des religions, des communautarismes, du capitalisme, autant de structures d’exclusions dont il découle inévitablement des confrontations meurtrières appelant inévitablement une dictature.

Le roi fou.

L’humain dispose de quoi anéantir son espèce, particulièrement avec les armes atomiques. Le maintient de structures d’exclusions justifie leurs existences, et aucun état n’envisage sa suppression, c’est même l’inverse. Nos productions d’énergies utilisent aussi cette fission nucléaire. La probabilité qu’une centrale explose n’est plus à démontrer et ses dégâts, aussi importants soient-ils, sont limités par rapport à ceux d’une guerre nucléaire.

Or, toutes les créations humaines sont toujours utilisés, la question n’étant pas s’il y a une probabilité que nous utilisions l’armes nucléaire, mais quand.

Donc développer ou maintenir des « dominants systémiques » d’exclusions y conduira. Pour cela il faudra non un roi philosophe mais un roi fou, celui que lentement nous fabriquons en nous livrant à la chasse aux élites têtes de turc sans distinction et nous installeront un jour chez nous où ailleurs un roi fou qui appuiera sur le bouton.

Un roi philosophe.

Mélenchon ouvre une alternance pour que prenne place un roi philosophe. Ce n’est pas l’apothéose et ce n'est pas gagné. C’est juste une greffe sur une démocratie des partis, sclérosés par l’ego technocratique et ploutocratique desséchant. Leurs ego ont desséchés le débat démocratique pour n’en conserver que la merde envahissante dont l’incurie se délecte. Imaginer l’écart qui existe entre ceux qui se complaisent à la colporter comme seul débat politique, et que nous trouvons chez bon nombres de frontistes, et ceux qui déjà modélisent un monde où le savoir sera l’économie de la connaissance. Mélenchon a jeté une passerelle avec "l'écosocialisme"  par nécessité politique, car c'est ce qui fait défaut chez nos hommes politiques, prendre des décisions politiques. Ce constat ne date pas d'aujourd'hui, le prix Nobel d'économie de 1998 Amartya SEN l'avait constaté. Même Jospin en son temps avait dit que notre avenir consisterait à vendre notre savoir.

Dans l’histoire il y a eu des hommes politiques qui ont pris de grandes décisions, au plus prêt, Blum les congés payés, De Gaulle le vote des femmes, Valérie Giscard Estain l’IVG, Mitterrand l’abolition de la peine de mort, aucune de ces décisions n’ont fragilisé notre pays, elles n’ont pas été prise par l’incurie populaire, mais par des citoyens convaincus d’avancer vers un avenir meilleur. Si d’aucun veulent me convaincre que les propositions des LR ou du PS offrent un avenir meilleur je suis toujours ouvert au débat, pour le FN la question ne se pose pas. Ce n'est donc pas le peuple qui créé les "révolution" mais les minorités agissantes, Le peuple, je vais faire grincer des dents, il est sans dents, il est moutonnier et c'est nécessaire.

C'est pour cela qu'il ne faut pas le tromper, l'abuser, le manipuler, mais l'émanciper même contre son gré, pour qu'il est des chances de devenir un roi philosophe et non un roi fou.

 

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Rédigé par ddacoudre

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