Publié le 28 Mars 2017

 

Plus j'écoute les débats plus je déprime. Maintenant que l'on est un peu sortie du feuilleton Fillon, certains médias rebondissent sur Pénélope et se posent la question de savoir si elle va découdre la tapisserie de son mari. J'aurais envie de dire rien à foutre, car j'en ai vraiment rien à foutre, ce n'est pas avec les rémunérations de sa femme et de ses enfants que les salaires vont augmenter. La seule chose qui me fait plaisir c'est, qu'il se soit auto-éliminé et qu'il ne sera pas le président de la France pour appliquer un programme destructeur. Vous l'avez entendu il veut supprimer les charges et beaucoup de citoyens sont d'accord avec cela. Alors, je dis que ceux qui partagent cet avis qu’ils écrivent à Fillon et aux autres, qu'ils se portent volontaires pour cela et dans le même temps on leur réduira proportionnellement les prestations de la sécurité sociale auxquelles elles donnent droit. Il n'y a pas de raison que l'on fasse payer l'austérité à ceux qui sont contre. Il me semble que ce serait justice.

 

Parfois je me demande si Des citoyens savent ceux que sont les charges.

Les charges c'est du salaire. Indirect pour la part que verse l'employeur, direct pour celle prélevée sur le bulletin de salaire. Depuis quelques années les bulletins de salaires comportent la part patronale. Chacun peut donc savoir combien il paie les services auxquels donne droits ces prélèvements obligatoires. Les services, de santé, retraite, chômage. il ne sont donc pas gratuit et ce ne sont pas les employeurs qui les paient, mais les salariés, des parts obligatoires, l'une directe et l'autre indirecte. Ces sommes constituent les ressources de la sécurité sociale, en plus de celles versé par les seuls employeurs. ces sommes sont également le chiffre d'affaire des entreprises pharmaceutiques et autres fournisseurs, ainsi que les salaires de ceux qui y travaillent. Les charges font vivre ces gens-là.

Les paiements des services, santé, retraite, chômage sont rendus obligatoires, car si l'on laissait les citoyens libre de cotiser volontairement, la plus grande majorité ne le feraient pas. Nous avons des milliers d'exemples où les citoyens sont libres d'adhérer ou pas par une cotisation, très peu le font, qu'ils soient riches ou pauvres.

Une valeur conventionnelle.

Donc, quand quelqu'un parle de supprimer les charges, il faudrait qu'il supprime proportionnellement le nombre de citoyens qui correspondent à la perte de consommation que cela représente, sinon ce sont les autres qui vont devoir payer par des prélèvements. Ceci fait alors transférer sur le salaire brut la part indirecte réglé par les employeurs. C'est-à-dire que les sommes qui figurent dans la colonne charges patronales viendraient en déduction de notre salaire par le versement, soit de l'impôt, soit de la CSG, soit de la TVA, soient en vous passant des services de santé, de retraites et de chômage, par la diminution de notre niveau de vie.

Pour quelles raisons : une raison simple, ce que nous achetons n'est pas le prix du produit ou du service, mais celui du niveau de notre bien-être que nous réalisons par le travail productif, même si nous constatons qu'il est inégal. Aucun produit, aucun service n'a un prix intrinsèque, aucun produit, aucun service n'a une valeur qui lui appartient en propre.

Nos valeurs d'échanges ne sont que des valeurs d'accommodement liées à ce que nous pouvons produire dans un temps pour satisfaire à notre niveau de vie. Ce sont des valeurs conventionnelles d'échanges.

Le prix ne règle que la rareté.

Le principe de vie voudrait que chacun de nous participe directement à la production des biens et services qu'il désire. Je veux du pain je me le fais, je veux des légumes je jardine, je veux une voiture je la construis, je veux de l'acier je le fabrique, je veux me soigner je deviens docteur etc. etc., nous n'aurions pas assez d'une vie pour réaliser les produits que nous utilisons, la nourriture que nous ingurgitons, les services que nous sollicitons. Alors, nous nous sommes répartis les diverses tâches pour qu'un ou plus fassent le pain pour tout le monde, pendant qu'un autre ou d'autres jardinent pour servir aux boulanger des légumes, pendant que d'autres font de l'acier pour permettre à chacun d'avoir une automobile. En conséquence quand l'on achète un produit, par exemple le pain au boulanger, nous ne lui payons pas le prix du pain, mais tout ce dont il a besoin pour vivre. Pour qu'il puisse s'acheter des légumes, de l'acier et une automobile. Tout ce qu'il ne peut pas produire parce qu'il passe tout son temps à produire du pain pour les autres. Nous payons son niveau de vie. S'il part en vacance, se promène en train ou en avion, s'il se marie, s'il a des enfants le pain coutera plus cher. S'il achète des biens durables le pain coûtera moins cher. Toutefois, ceux qui produisent des biens renouvelables n’auront plus de ressources et dépendront des autres. Ceux-ci devront lui garantir son niveau de vie, alors qu'il n'a pas de place disponible pour participer à l'activité productrice. A moins, que ceux qui produisent ne l'intègrent en réduisant leur temps de travail ce qui augmentera aussi le prix du pain. Ou que ce dernier innove pour produire des biens et des services qui feront croitre le niveau de vie et augmenter le prix du pain pour que le boulanger puisse l'acquérir. Nous ne payons donc que le temps de travail ou l'énergie que consomme l'homme durant cette activité, plus tout le travail et la consommation de ceux qui ont produit ou concourent au bien-être dont il a envie, sa désidérabilité. En fait le prix des produits et services ne règlent qu'un problème celui de la rareté, celui de la répartition de tout ce qui n'est pas renouvelable à souhait, de tout ce qui n‘est pas abondant.

30 ans qu’ils se font dupé et 70% d’entre eux sont à droite.

 

Pour que les produits restent accessible nous avons fait de la productivité et comme celle humaine à des limites et celles des animaux aussi nous avons mécanisé et robotiser et nous sommes dans cette dynamique.

Tout le monde a bien compris que l'UE et un marché de 27 états dans lesquels chacun essaie de s'enrichir en allant puiser la richesse chez l'autre par un coût de niveau de vie plus bas, idem pour la mondialisation, plus le niveau de vie sera bas moins les salaires seront élèves. Cela n'a rien, absolument rien à voir avec le prix d'un produit. C'est une « guerre » économique que ce livrent les états et pour en sortir vainqueur, Fillon, Macron et tous ceux que l'on nomme à tord les libéraux proposent de réduire les salaires, en supprimant les charges ou les prélèvements qu'ils présentent comme une augmentation de pouvoir d'achat.

Ou, ils augmentent la dette, ou ils réduisent les services, ou ils compensent par d'autres prélèvements. Comme nous avons compris qu'ils n'entendent pas prélever sur les revenus des riches qu'ils considèrent nécessaires pour relancer l'économie et investir, interrogeons nous pour savoir qui va payer. Il n'y a pas le choix, ou payer, ou baisser son niveau de vie. 30 ans qu'on nous vend cette salade et les Français ont glissé pour environ 70% à droite, c'est-à-dire vers tous ceux qui proposent ces solutions, c'est pour cela que je disais que je finis par déprimer.

Ce qui engage nos existences.

Pour finir par où j'ai commencé, Fillon. Si les enquêteurs ne peuvent prouver que les bulletins de salaires sont des faux pour la circonstance, alors Fillon sera relaxé. Il n'a commis aucun interdit si l'emploi fictif n'est pas démontré. Cela ne peut être acquis sur une simple présomption de culpabilité qu'elle soit morale ou politicienne. Pourtant, cela devra nous interroger. Comment nous en arrivons à faire succomber quelqu'un sous les coups d'un tribunal d'opinion publique entretenue pas les faiseurs d'opinions. Comment pouvons-nous faire confiance au peuple s'il n'est pas capable de résister à la stratégie de l'émotion que lui vendent les médias et s'il n'est pas capable d'utiliser son intelligence pour raisonner et accéder aux informations disponibles pour que chacun se fasse son point de vue, même si forcément il ressemblera à d'autres. Il serait temps que l’on se ressaisisse pour débattre de ce qui engagent nos existence.

 

 

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Publié le 28 Mars 2017

 

Plus j'écoute les débats plus je déprime. Maintenant que l'on est un peu sortie du feuilleton Fillon, certains médias rebondissent sur Pénélope et se posent la question de savoir si elle va découdre la tapisserie de son mari. J'aurais envie de dire rien à foutre, car j'en ai vraiment rien à foutre, ce n'est pas avec les rémunérations de sa femme et de ses enfants que les salaires vont augmenter. La seule chose qui me fait plaisir c'est, qu'il se soit auto-éliminé et qu'il ne sera pas le président de la France pour appliquer un programme destructeur. Vous l'avez entendu il veut supprimer les charges et beaucoup de citoyens sont d'accord avec cela. Alors, je dis que ceux qui partagent cet avis écrivent à Fillon et aux autres qu'ils se portent candidats et dans le même temps on leur réduira proportionnellement les prestations de la sécurité sociale auxquelles elles donnent droit. Il n'y a pas de raison que l'on fasse payer l'austérité à ceux qui sont contre. Il me semble que ce serait justice.

 

Parfois je me demande si Des citoyens savent ceux que sont les charges.

Les charges c'est du salaire. Indirect pour la part que verse l'employeur, direct pour celle prélevée sur le bulletin de salaire. Depuis quelques années les bulletins de salaires comportent la part patronale. Chacun peut donc savoir combien il paie les services auxquels donne droits ces prélèvements obligatoires. Les services, de santé, retraite, chômage. il ne sont donc pas gratuit et ce ne sont pas les employeurs qui les paient, mais les salariés, des parts obligatoires, l'une directe et l'autre indirecte. Ces sommes constituent les ressources de la sécurité sociale, en plus de celles versé par les seuls employeurs. ces sommes sont également le chiffre d'affaire des entreprises pharmaceutiques et autres fournisseurs, ainsi que les salaires de ceux qui y travaillent. Les charges font vivre ces gens-là.

Les paiements des services, santé, retraite, chômage sont rendus obligatoires, car si l'on laissait les citoyens libre de cotiser volontairement, la plus grande majorité ne le feraient pas. Nous avons des milliers d'exemples où les citoyens sont libres d'adhérer ou pas par une cotisation, très peu le font, qu'ils soient riches ou pauvres.

Une valeur conventionnelle.

Donc, quand quelqu'un parle de supprimer les charges, il faudrait qu'il supprime proportionnellement le nombre de citoyens qui correspondent à la perte de consommation que cela représente, sinon ce sont les autres qui vont devoir payer par des prélèvements. Ceci fait alors transférer sur le salaire brut la part indirecte réglé par les employeurs. C'est-à-dire que les sommes qui figurent dans la colonne charges patronales viendraient en déduction de notre salaire par le versement, soit de l'impôt, soit de la CSG, soit de la TVA, soient en vous passant des services de santé, de retraites et de chômage, par la diminution de notre niveau de vie.

Pour quelles raisons : une raison simple, ce que nous achetons n'est pas le prix du produit ou du service, mais celui du niveau de notre bien-être que nous réalisons par le travail productif, même si nous constatons qu'il est inégal. Aucun produit, aucun service n'a un prix intrinsèque, aucun produit, aucun service n'a une valeur qui lui appartient en propre.

Nos valeurs d'échanges ne sont que des valeurs d'accommodement liées à ce que nous pouvons produire dans un temps pour satisfaire à notre niveau de vie. Ce sont des valeurs conventionnelles d'échanges.

Le prix ne règle que la rareté.

Le principe de vie voudrait que chacun de nous participe directement à la production des biens et services qu'il désire. Je veux du pain je me le fais, je veux des légumes je jardine, je veux une voiture je la construis, je veux de l'acier je le fabrique, je veux me soigner je deviens docteur etc. etc., nous n'aurions pas assez d'une vie pour réaliser les produits que nous utilisons, la nourriture que nous ingurgitons, les services que nous sollicitons. Alors, nous nous sommes répartis les diverses tâches pour qu'un ou plus fassent le pain pour tout le monde, pendant qu'un autre ou d'autres jardinent pour servir aux boulanger des légumes, pendant que d'autres font de l'acier pour permettre à chacun d'avoir une automobile. En conséquence quand l'on achète un produit, par exemple le pain au boulanger, nous ne lui payons pas le prix du pain, mais tout ce dont il a besoin pour vivre. Pour qu'il puisse s'acheter des légumes, de l'acier et une automobile. Tout ce qu'il ne peut pas produire parce qu'il passe tout son temps à produire du pain pour les autres. Nous payons son niveau de vie. S'il part en vacance, se promène en train ou en avion, s'il se marie, s'il a des enfants le pain coutera plus cher. S'il achète des biens durables le pain coûtera moins cher. Toutefois, ceux qui produisent des biens renouvelables n’auront plus de ressources et dépendront des autres. Ceux-ci devront lui garantir son niveau de vie, alors qu'il n'a pas de place disponible pour participer à l'activité productrice. A moins, que ceux qui produisent ne l'intègrent en réduisant leur temps de travail ce qui augmentera aussi le prix du pain. Ou que ce dernier innove pour produire des biens et des services qui feront croitre le niveau de vie et augmenter le prix du pain pour que le boulanger puisse l'acquérir. Nous ne payons donc que le temps de travail ou l'énergie que consomme l'homme durant cette activité, plus tout le travail et la consommation de ceux qui ont produit ou concourent au bien-être dont il a envie, sa désidérabilité. En fait le prix des produits et services ne règlent qu'un problème celui de la rareté, celui de la répartition de tout ce qui n'est pas renouvelable à souhait, de tout ce qui n‘est pas abondant.

30 ans qu’ils se font dupé et 70% d’entre eux sont à droite.

 

Pour que les produits restent accessible nous avons fait de la productivité et comme celle humaine à des limites et celles des animaux aussi nous avons mécanisé et robotiser et nous sommes dans cette dynamique.

Tout le monde a bien compris que l'UE et un marché de 27 états dans lesquels chacun essaie de s'enrichir en allant puiser la richesse chez l'autre par un coût de niveau de vie plus bas, idem pour la mondialisation, plus le niveau de vie sera bas moins les salaires seront élèves. Cela n'a rien, absolument rien à voir avec le prix d'un produit. C'est une « guerre » économique que ce livrent les états et pour en sortir vainqueur, Fillon, Macron et tous ceux que l'on nomme à tord les libéraux proposent de réduire les salaires, en supprimant les charges ou les prélèvements qu'ils présentent comme une augmentation de pouvoir d'achat.

Ou, ils augmentent la dette, ou ils réduisent les services, ou ils compensent par d'autres prélèvements. Comme nous avons compris qu'ils n'entendent pas prélever sur les revenus des riches qu'ils considèrent nécessaires pour relancer l'économie et investir, interrogeons nous pour savoir qui va payer. Il n'y a pas le choix, ou payer, ou baisser son niveau de vie. 30 ans qu'on nous vend cette salade et les Français ont glissé pour environ 70% à droite, c'est-à-dire vers tous ceux qui proposent ces solutions, c'est pour cela que je disais que je finis par déprimer.

Ce qui engage nos existences.

Pour finir par où j'ai commencé, Fillon. Si les enquêteurs ne peuvent prouver que les bulletins de salaires sont des faux pour la circonstance, alors Fillon sera relaxé. Il n'a commis aucun interdit si l'emploi fictif n'est pas démontré. Cela ne peut être acquis sur une simple présomption de culpabilité qu'elle soit morale ou politicienne. Pourtant, cela devra nous interroger. Comment nous en arrivons à faire succomber quelqu'un sous les coups d'un tribunal d'opinion publique entretenue pas les faiseurs d'opinions. Comment pouvons-nous faire confiance au peuple s'il n'est pas capable de résister à la stratégie de l'émotion que lui vendent les médias et s'il n'est pas capable d'utiliser son intelligence pour raisonner et accéder aux informations disponibles pour que chacun se fasse son point de vue, même si forcément il ressemblera à d'autres. Il serait temps que l’on se ressaisisse pour débattre de ce qui engagent nos existence.

 

 

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Publié le 22 Mars 2017

 

Comme beaucoup d'entre nous j'ai suivi le débat des cinq candidats sur onze, un choix fâcheux, mais si sur TF1 il n'y avait que cela de fâcheux ce ne serait pas bien grave. J'ai, les jours suivants écouté la radio sur différentes stations, à croire qu'il y avait un consensus pour ne traiter que de la prestation des candidats. Naturellement avec la radio trottoir chacun trouvait un talent préférentiel pour son candidat, rien de plus naturelle, mais dans les débats entre journalistes, ce qui semblait les décevoir c'est que la première partie fut molle parce qu'ils ne se sont pas étripés comme de vulgaires charretiers. Ils ont tous préféré la seconde partie où quelques débats latéraux se sont développés. Et à ce sujet ils étaient plus loquasses, comme le sont ceux qui aiment quand cela saigne. Certains en rajoutaient, car visiblement les quelques échanges vifs, qu'il y a eu, sont restés dans la limite de la courtoisie et de la dignité qui sied à ces débats. Cela n'a pas nuit à l'image de ceux qui ont mis des points sur les i comme Mélenchon, ou les autres quand ils ont cru bons défendre leur programme ou leur candidature.

Il est bien évident que Mélenchon ressort du lot avec son talent d'orateur que lui conteste avec moins de panache Marine le Pen, quant à Fillon il est resté fidèle à lui-même impassible avec quelques sourires ou quelques moues pour être narquois ou contrarié. Quant à Hamon ou Macron visiblement ils avaient un petit contentieux en suspend qui n'a pas nuit à l'ensemble de leur prestation si ce n'est qu'à un moment il n'y avait qu'eux deux qui savaient de quoi ils parlaient. Macron n'a pas failli même s'il s'est globalement mis en situation de cible et c'est senti plus agressé que ce qu'il le fallait. Il est vrai que certains attendaient de voir s'il serait mordant dans le débat. Ce n'est visiblement pas son style, mais il débute et ce n'était pas si mal, il ne fallait pas s'attendre à trouver derrière son visage de jeune premier un Mélenchon. Vers la fin il m'a paru fatigué au point qu'il a un peu malmené sa conclusion.

Le débat fut clair, chacun a pu exposer son point de vue plus que dans débattre avec les autres si ce n'est que de préciser ce sur quoi ils étaient d'accord ou en opposition. Il est certain que quand ils parlent programme, les savoirs de chacun et leur conviction constituent un filtre plus ou moins efficace pour suivre le débat. Puisque alors il faut aller rechercher derrière de courtes interventions, tout le non-dit que cela sous tend qui dépend de l'intérêt que porte chacun à la politique.

Il est amusant de constater que beaucoup se sont attardés sur la remarque de Marine le Pen à Macron qui devenait difficile à suivre à un moment, mais ce n'est pas cela qui était important. C'était cette position inconfortable où l'on veut se tenir le cul entre deux chaises, alors que l'on est bien assis sur celle de droite. Il n'était pas le seul Hamon est dans une situation similaire il veut bien être de gauche, mais sans renier le capitalisme. Il y avait bien deux positions idéologiques quatre de droite, le libéral capitalistique Fillon, Macron, le social capitalistique Hamon, le protectionnisme capitalistique Marine le Pen et le socialisme réaliste de Mélenchon dans un keynésianisme adapté aux dérives de la mondialisation libérale capitalistique.

Je donne une mention à Hamon, curieusement il est le seul à avoir évoqué l'avenir de la fonction travail. Il va aller en se réduisant, car c'est dans la ligne de l'évolution que l'on peut constater…c'est un peu compliqué, parce que cela ne se quantifie pas en comptabilisant seulement les emplois, mais en comparant la productivité des hommes à produire dans un temps donné pour satisfaire à l'évolution de leur population. J'ai eu l'occasion de l'écrire, l'humain cherche en permanence le moyen de se faire remplacer au travail. Ce sera certainement l'objet d'un prochain article, l'autre mention à Mélenchon pour le développement de l'éco socialisme qui serait dans un premier temps source de nombreux emplois avant de se réinscrire dans la courbe de l'évolution que l'on peut suivre depuis le premier tailleur de silex.

 

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Publié le 22 Mars 2017

 

Voilà Le Roux d'épinglé et la machine à laver populaire se met en branle, mais curieusement, ce qui est reprochée à Fillon et Le roux elle le tolère pour le FN.

Effectivement il peut y avoir deux perceptions de l'usage des emplois fictifs, ceux qui sont des détachements de personnes qui remplissent des tâches au service de partis politiques ou de syndicats d'intérêts public, d'autres dépêchés au service d'associations. J'ai pour ma part toujours connue cela, c'était le moyen accepté pour permettre à des institutions de disposer de personnel qu'elles ne pouvaient pas rémunérer du fait du peu d'adhésion politique, syndicale ou associative. Cette tolérance a pris fin lors de la condamnation de Jupé. Ensuite il y a ceux qui en font un usage dans leur intérêt particulier, ce qui sont le plus rare et qui semble concerner le cas Fillon et Roux.

Rien n’est gratuit.

Mais il faut savoir que ce que s'interdisent les citoyens avec l'argent public ils le tolèrent avec l'argent privé, car ce processus est toujours d'actualité et l'on dit que les employeurs sont libre de financer les gens qu'ils veulent pour remplir ces mêmes fonctions sociales. Car, il est bien évident que la vie sociale nécessite des emplois à temps plein bien au-delà de ce que chacune des institutions peut financer du seul fait de ses ressources. C'est une des raisons pour lesquelles l'état participe à leur financement.. Comme, il est vrai que les citoyens aiment les services gratuits, or ceux qui les rendent ne peuvent pas aller à poil et manger des cailloux. Si cette appétence pour la gratuité est biologique, l'on peut distinguer celle qui concerne l'intérêt collectif social et qui se finance par le privé, les adhésions, l'état et les passes droits qui sont dorénavant interdits. Ensuite, il y a la gratuité économique vers laquelle les citoyens se précipitent quand il y a des promotions dans les grands ou petits magasins avec toujours une part gratuite dont tous savent qu'ils se font abuser, soit sur le poids de la marchandise, soit sur l'augmentation d'une marge avec d'autres produits qui s'achètent à la suite. Rare sont ceux qui bénéficient d'une réelle gratuité. Ainsi, les citoyens ce qui les gênent c'est quand ils voient ce qu'ils doivent payer, mais quand ils se font rouler comme dans les grandes surfaces, ils y retournent, car ils ne s'en rendent pas compte. Nous retrouvons ce comportement dans la vie économique et sociale. Il est inadmissible qu'aujourd'hui des citoyens puissent imaginer que dans l'existence il puisse y à voir quelque chose de gratuit, cela c'est bon pour l'enfant qui croient au père Noël.

L’on file du mauvais coton.

Chacun est donc libre de ne pas vouloir regarder la réalité et j'ai écrit que cela conduisait au radicalisme et c'est ce qui se passe avec les députés où ils deviennent des citoyens qui ne sont pas soumis aux mêmes droits que les autres et cela n'est pas acceptable en république. Tout citoyen a, suivant la déclaration universelle des droits de l'homme, le contrôle de l'usage des fonds publics qu’il consent. Il n'y a donc aucune anormalité qu'il connaisse l'usage que font les députés des fonds qui leur sont accordés.

Art. 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Il est donc clair que toutes interdictions faites à un député d'employer un membre de sa famille est une entorse à l'égalité de droit. Un député rémunère qui il veut en respectant la loi et la loi ne fixe pas de salaire maximal, il est donc libre de payer au salaire qu'il veut, ceux qu'il emploi. Je veux bien que cela paraisse immoral suivant le quantum, mais ce n'est que peccadille par rapport aux salaires de certains cadres dirigeants et de la poussière par rapport aux richesses de ceux qui en détiennent 80%. A force de rabâcher au travers des médias les mêmes griefs comme des vieux qui perdent pied avec la réalité, des citoyens en perdent le juste rapport des choses entre elles. Si certains trichent ils devront rendre des comptes à la justice qui dira le fait et jusque là, faute de flagrant délit, c'est avec rigueur que la présomption d'innocence doit s'appliquer et que le secret de l'instruction doit être préservé. Une démocratie qui passe outre la protection de l’individu file comme l’on dit du mauvais coton. Les journalistes ne sont pas responsables des fuites sauf s'ils les soudoient.

Il faut arrêter avec tous pourris.

Tout un chacun sait que ce qui pourrit la vie est le doute, la suspicion, la défiance. Si les délits et les crimes sont une réalité de tous les jours (3 700 000 par an) nous ne disons pas pour autant que tous les citoyens sont pourris. De plus, ceux qui ont instillé, parfois avec raison au regard des faits, la suspicion, le doute, la défiance au sein de la population (suivait mon regard ils continuent de remplir les mails de leur fiel frontiste et ce n'est pas de l'humour au second degré), ont pourri la vie des citoyens, développé la haine et les ont entrainé vers la radicalisation. Dire cela ne m'empêche pas de reconnaitre que la responsabilité des politiques menées depuis 1984, ou l'abandon des lieux de la démocratie par des citoyens, a laissé la place à des carriéristes pour lesquels comptes peu l'intérêt collectif et ils ont contribué à asseoir le FN dont ils se plaignent aujourd'hui.

Pour rien.

Dans la surenchère où l'opinion a mis les pieds, demain il faudra interdire aux députés de nourrir et habiller leur famille surtout pour les femmes d'acheter une veste avec les fonds publics qu'ils reçoivent pour accomplir leur mandat. Il faudra également surveiller leur relation familiale de sorte que leurs épouses ne viennent pas interférer dans leur mission et faire du lobbying. Il est essentiel que chacun soit présumé honnête, car l'éducation sert à cela. Il est toujours temps de constater une évidence tout à fait différente, mais quand l'on veut avoir des saints qui dirigent le pays, alors il faut faire la grande lessive. Le dernier qui l'a faite, cela a durée 40 jours et si j'en crois ma propre expérience et de ce que je sais de la vie, pour rien.

La rancœur n’est pas bonne conseillère.

Alors, il serait temps que les citoyens se ressaisissent et trouvent le juste rapport des choses même si ce n'est pas facile comme je l'écris souvent. Tout cela parce qu'ils n'ont pas le courage de lutter contre tous ces riches qui les oppriment tandis que les hommes politiques sont à la porté de leur rancœur.

Celle-ci se manifeste par des propositions radicales du genre, ceux qui fautent doivent être inéligibles à vie ou incarcéré à vie, voire revenir à la peine de mort. A l'heure ou la science a démontré que la faculté de résilience du cerveau permet aux hommes de se sortir de leurs difficultés. Ceux là en sont à tu fautes, tu paies toute ta vie. C'est dramatique, cela plait et leur parait juste puisqu'il ne s'agit pas de leur propre existence.

 

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Publié le 19 Mars 2017

De plus en plus, des voix s'élèvent pour dire que l'on vole le débat présidentiel aux citoyens en focalisant l'information autour de l'affaire Fillion. Parti de son épouse en passant par ses enfants, nous en sommes à ses costumes et une fois la veste tombée, quel sera le choix médiatique, à moins que, demain lui, ne décide de lever le bas et tourner le dos à ses détracteurs. Il reste évident que lui-même a contribué à donner l'image de probité que souhaitaient ses sympathisants et plus généralement les citoyens après les nombreuses affaires qui ont émaillé la vie de l'UMP et les élections de Sarkozy en 2012. A ce jour nous ne savons pas s'il est coupable, mais déjà l'opinion publique la condamnée par l’intermédiaire du tribunal médiatique interposé, devenu la justice populaire, fait de ragots de rumeurs et de curée. Puis l'on sera étonné que la justice ait été retirée au peuple même si les magistrats la rendent en leur nom et que l'on ait fini par mettre un recours en appel aux assises. Ainsi, Fillon a fait l'actualité à son corps défendant s'il a été honnête, ce que dira la justice. Je ne vais pas être hypocrite et reconnaitre que dans la course à la présidentielle je suis bien content de ce fâcheux avatar qui l'élimine de l'Élysée.

Les médias sont culottés.

Mais qui a donc rebondi durant toutes ces semaines sur ce fait divers dont l'importance ne tient qu'à la situation électorale, si ce ne sont les médias, dont l'écho se propage sur le Net. Ensuite les mêmes, depuis quelques temps se plaignent que le débat politique est étouffé, ils ne manquent pas de culot. Les médias sont devenus des croques morts, ils s'étendent en permanence sur les drames bien au-delà de ce que nécessite une information des risques de notre existence. Cela plait à une majorité de citoyens et nos enfants sont élevés dans une culture dramatique comme en témoigne tous les jeux vidéo, les filmographies et les séries télévisées. Si la mort est une préoccupation essentielle humaine, ce qui constitue notre existence c'est l'espérance d'y arriver en bonne santé et heureux. Pour ce faire nous développons des idéaux politiques, certes qui opposent les hommes souvent « meurtriérement », ce qui emporte d'attacher de l'importance de débattre dans la perspective de la paix. Or, régulièrement les médias depuis les années 1990 amenuisent le temps qu'ils y consacrent au débat et les citoyens se gargarisent des déboires qui leur sont présentés, surdimensionnés et instrumentalisés par la plupart hommes politiques eux-mêmes, des partis de gouvernement ou d'extrême droite qui n'ont aucun projet, si ce n'est, de perpétuer la compétition « meurtrière » économique.

Le cas Macron.

Actuellement cela évite de s'interroger sur l'événement que représente Macron, certains parlent de renouveau politique, certainement histoire de ce foutre de la gueule du monde, pour ne pas dire qu'ils sont incompétents. L'interrogation que cette candidature soulève, en dehors du fait que comme tous citoyens il peut être candidat, c'est qu'il atteigne autant d'intention de vote pour une première présentation. Si l'on refait l'histoire, Hollande a été élu par rejet de Sarkozy et sur son quinquennat Hollande est dans les pâquerettes. Il semblerait que les nostalgiques de ce quinquennat se retrouvent derrière Macron. Sa candidature laisse penser qu'en l'absence de Hollande, comme candidat assuré d'être éliminé compte tenu du rejet qu'il a inspiré, des gens bien intentionnés, qui n'ont pas eu à se plaindre de sa mandature, patronat et financiers, aient poussé Macron vers la présidentielle comme digne successeur de Hollande bien avant que celui-ci ne fasse connaitre sa position. Effectivement Macron annonce sa candidature le 16 novembre et le 1 décembre 2016 Hollande renonce, sachant que dans ce milieu rien ne se décide du jour au lendemain et que le départ de Macron n'a pas fait de vague, hormis quelques remarques désagréables de Cambadélis. Il a été assez intelligent pour s'exclure lui-même du PS pour ne pas participer au primaire dans lesquelles il aurait été éliminé. De ce seul fait il est un candidat qui s'affirme sans aucune idéologie et d'expérience, tous ceux qui se sont toujours affirmés sans idéologie étaient des gens qui votaient à droite. Pour s'en assurer, tant son action au sein du gouvernement que le programme qu'il présente en ont la teneur. Il ne rompt ni avec la loi du marché ni avec le système et les mesures sociales ne sont que des plâtres qui vont couter au plus pauvre via la TVA et la CSG.

Le même sort que les autres.

Dans ce cadre Macron s'il est élu fera comme tous les présidents qui sont entrés dans le système depuis 1984, au bout de six mois à deux ans ils se sont rendu compte qu'ils ne pouvaient pas tenir leurs promesses. La cause en est simple les citoyens ont abandonné leur pouvoir régalien d'émettre de la monnaie en le transférant aux banques, tant est si bien, que pour en disposer ils doivent payer des intérêts alors qu'ils pouvaient l'avoir gratuitement. Secondement presque unanimement tous les citoyens se plaignent de payer des impôts et des taxes pour alimenter le budget de l'état. En clair ils attendent de l'état des services et leur refusent leurs financements. Tous ceux qui resteront dans ce schéma vous diront, pour vivre (développer l'emploi) il vous faut aller chercher l'argent des riches et leur payer des intérêts. Je n'ai pas à vous faire un dessin pour savoir ce que cela donne, car nous le vivons. Les riches s'enrichissent toujours plus et la dette publique croît.

Chut.

Alors, comment se fait-il que Macron en cet instant soit en position d'être au deuxième tour et forcément élu dans le cadre du rejet du FN avec qui il partagera la compétition. Actuellement la côte de Hollande est de 22 %, 20 % de satisfait et 2 % de très satisfait. Si Macron est son digne successeur il bénéficie déjà d'une adhésion de 22 % puisque nous le savons Hamon est l'avatar de la primaire socialiste, désigné par les sympathisants et non par l'appareil PS. C'est donc en supplément qu'il reçoit les intentions du ralliement de Bayrou pour atteindre les 25 %, ça coule de source et bien non. Curieusement seulement 33 % d'entre eux sont certains de voter Macron selon le Cevipof, mais chut il ne faut pas le colporter. Toutefois 77 % se disent mécontents du chef de l'état et donc à ce jour aucun de ceux représentant ce mécontentement ne seront en passe d'être élu, cinquième république piège à con.

La cinquième république était faite pour assurer une stabilité gouvernementale, or celui qui sera élu sera minoritaire s'il ne rallie pas sur son programme, mais sur le rejet, comme les deux précédents président. A quand la sixième république ?

 

 

 

 

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Publié le 14 Mars 2017

 

 

 

L'on peut reconnaitre que le communiqué de jupé ce lundi 6 mars est exemplaire, particulièrement quand il reconnait que l'évolution de l'exigence de la population est de vouloir des candidats exemplaires et irréprochables.

C'est ce dernier point que je veux commenter. Comment nous en sommes arrivé là et peut-on considérer qu'après toutes ces années les citoyens ce soient radicalisés. Se radicaliser c'est, ne pas regarder la réalité comme elle est et poursuivre un irrationnel, à ne pas confondre avec des chimères ou des utopies. Ainsi, vouloir un homme « parfait » est totalement irrationnel. Tous ceux qui ont poursuivit cette quête ont sombré au mieux dans l'inquisition, une institution faite pour traquer l'hérésie. Le peuple se radicalise sur la base de rumeur exprimant une perception, un ressenti de rapports antagoniste tel « tous pourris » L'utilisation de ce terme à double sens, n'est pas intéressant en tant que terme signifiant qu'une classe politique se gave en tricherie, mais plutôt une classe politique qui se laisse séduire par des intérêts financiers, tel le lobbying, les privilèges d'une fonction publique, le favoritisme, ce que l'on appelle les conflit d'intérêts. Il n'y a en cela aucune nouveauté pour la seule raison que la vie est faite de relations humaines et qu'à travers ces relations humaines se lient des "cousinages", des amitiés, des collaborations, des passes droits, de l'entraide qui sans être dans l'illégalité peut friser l'abus de droit, mais être perçu comme une inégalité, c'est surtout cela qui m'intéresse.

 

Comment des comportements sociaux, suivant qui les pratiques en fonction de sa classe sociale, peuvent être perçus comme un abus qu'il faut réglementer. C'est par exemple le cas des réglementations qui touchent depuis un certain temps les élus spécifiquement. Ce sont les usages ou pratiques endogamiques professionnelles qui paraissent « injustes », c'est l'entre-soi sélectif, idéologique, philosophique, confessionnel, politique, professionnel qui devient suspect. Ainsi, tout ce qui constitue la diversité sociale, familiale ou professionnelle c'est structurée par la répartition des tâches pour parvenir à une agrégation nécessaire au développement économique. Dans un monde mouvant et changeant la considération et le revenu viennent récompenser « inégalitairement » les places occupées par chacun suivant son mérite ou des codifications contractuelles et morales et forger une hiérarchisation. Celle-ci dépend étroitement de l'acceptation sociale fonction de l'empathie, de la compassion, d'un sens de l'équité et d'un seuil de tolérance.

L’état régulateur.

Il n'y a pas très longtemps toute cette diversité était réglait par la politique confessionnelle. Car la religion, en dehors de la foi en un Dieu, est de l'organisation sociétale, donc de la politique et le dieu sert à la faire accepter. Ce n'est que très récemment que les sociétés occidentales ont développé un droit positif en complément de tous les us et coutumes, jusqu'à la séparation de 1905 pour la France. C'est donc l'état qui est devenu bien ou mal le régulateur en fonction des choix exprimés par les citoyens et par les conflits antagonistes sociaux et moraux dans le cadre d'idéologies émanant de l'ensemble de l'organisation sociétale faite de diversité de pensée recherchant une harmonisation humaine étique et équitable. Celle-ci émane de l'opposition aux faits religieux distordus, politisés, sectaires et inquisiteurs dont l'échec engendra avec l'émancipation d'une strate de la population (appelé bourgeoisie aujourd'hui nous disons entrepreneurs) le libéralisme puis la République qui s'appuyant sur le développement des sciences et de l'industrialisation donneront le capitalisme et le socialisme. Deux concepts idéologiques incompatibles sans régulations conflictuelles.

Une demande déterministe.

Notre existence se déroule dans ce magma sociologique comprenant entre autre un ensemble de code sociaux et le mensonge social comme huilage de la sociabilité. Si nous parvenons à définir des ensembles, élaborer des concepts, des idéaux, des anticipations, des prévisions, nous ne pouvons saisir avec justesse et précision tous les enchevêtrements auxquels ils donnent cours et ils rendront de fait le futur aléatoire, alors que la demande citoyenne sera déterministe. Face à cette impossibilité de pouvoir tout connaitre, tout maitriser s'impose la nécessité de s'interroger, de rechercher, de comprendre les raisons de la survenance d'un événement, d'une action en sachant que cela sera toujours imparfait. Il en découle de devoir faire l'effort de tolérance même quand notre système émotionnel nous invite à l'intransigeance. Cela s'apprend dans le cadre de l'éducation parentale et la fréquentation de l'école qui nous impose le contrôle de nos désirs par la frustration.

La comptabilisation de l'existence.

Devant cette incertitude, les politiques ne peuvent qu'être approximatives et leurs programmatiques incertaines. Or le débat politique emporte de séduire les électeurs sur la base de programmes garantis et de le valider pour l'accréditer, par sa comptabilisation, comme si la comptabilisation était une science dure intangible, alors qu'elle dépend de tout ce magma relationnel que je viens de décrire, fait d'actions toujours tournées de manière inné vers soi. Elles se déclinent entre l'égoïsme et l'altruisme à l'avantage de celui qui en retire une considération et une raison de vivre faite de perceptions émotionnelles suggestives que l'on confie à la rationalité d'une comptabilisation. Elle vient donner un cadre au traitement cérébral des événements qui nous affectent et rationaliser nos désirs, elle vient justifier l'acceptation de la frustration et créer, dans le cadre de l'économie, un monde irréel, car la vie ne dépend pas de la comptabilisation monétaire. Il y aura donc une radicalité à vouloir faire dépendre l'existence exclusivement de sa comptabilisation. La comptabilisation devient alors l'application à la lettre et non à l'esprit de son usage pour les échanges et productions. En cela j'avais écrit en 2001que les critères de Maëstricht deviendraient un carcan qui nous étoufferait.

(Or le rationalisme, issu de la performance «scientifique», mis au service de l'efficacité de la production qui a investi tous les domaines de la vie, ne peut pas conduire à cela, puisqu'il est arbitrairement normatif et ne laisse aucune marge de transgression. Il l'est à tel point que tous les désirs de droits sociaux doivent recevoir l'aval de la rationalité normative dans des domaines où, d'une utilité indicative, elle devient arbitraire (tel les débats actuels ou passés autour de la sécurité sociale ou des retraites ou encore les 3% de déficit budgétaire imposés par les critères de Maastricht).

Faire le bon diagnostic.

Dès lors, le revenu va être un facteur déterminant pour apprécier ce que l'on attend de l'existence et nous fixerons nos analyses sous son auspice. Rien de bien nouveau si ce n'est l'environnement sociopolitique dans lequel cela s'exprime. Et c'est cela qui a changé depuis 1975. L'abandon de la politique de régulation keynésienne basée sur aune planification a rencontré des difficultés, d'une part par la multiplication de la complexité des relations socioéconomiques, de « l'exponentialité » des technologies, l'accélération des moyens de communiquer et la rapidité des changements qui poussent à n'examiner que l'immédiateté. C'est ainsi que le keynésianisme fut remplacé par la loi du marché et la mise à l'index (de l'état citoyen) du pouvoir du peuple comme facteur de régulation. Depuis lors chacun a pu mesurer la confusion dans laquelle nous baignons, tous nos gouvernants depuis lors n'ont plus les moyens d'une politique planifiée, plus de pouvoir régalien monétaire et les citoyens ne rêvent que de ne plus payer d'impôts et autres prélèvements. Difficile alors d'avoir les moyens d'une politique et l'endettement coule de source pour la mener.

La fin des trente glorieuses.

C'est de la sorte que la chasse aux économies a commencé en 1977 sous le ministère de Raymond Barre, ainsi que le salaire au mérite. La chasse aux économies se traduisent souvent parce que d'aucun appelle le gaspillage, terme que l'on trouve souvent pour exprimer une opposition aux destinations budgétaires nationales ou locales. A cela faut ajouter l'incidence de la mondialisation qui est une bonne chose, quand l'on ne la confie pas au capitalisme qui, lui, met en concurrence les travailleurs des différent pays pour le bénéfice de quelques ploutocrates ou quelques oligarchies et non pour celui des citoyens salariés, voire sous traitants, des états où il s'exerce.

La problématique en est que les citoyens n'attribuent pas les difficultés qui découlent de cette mise en compétition au capitalisme, qui je le rappelle ne peut pas être social, que je sache la compétition économique n'est pas d'essence socialisante. Elle fait naitre de nombreux sentiments de récriminations, réminiscences, de haines, de nationalismes, des conflits et des guerres. Elle a fait naitre une inversion des valeurs salariales. Durant de nombreuses années être fonctionnaire était mal considéré, le privé payant mieux jusqu'en 1990 où les salariés face à la persistance du chômage désertent les syndicats ne défendent plus leurs intérêts de classes, cherchent des boucs émissaires pour déverser leurs rancœurs, leurs amertumes et faute de trouver le courage de se défendre demande que l'on réduise les avantages de ceux qui le peuvent encore, des grandes entreprises les administrations publiques. C'est comme si au lieu de prendre en charge les handicapés pour qu'ils puissent vivre comme tout un chacun, ils demandaient que l'on retire leur normalité aux gens pour qu'ils deviennent comme eux. C'est ce que nous faisons actuellement et que l'on trouve dans certains programmes politiques de Fillon ou Macron.

La radicalisation.

Ce petit développé est un peu long pour essayer d'être brièvement complet. La radicalisation des individus ne tombe pas du ciel, mais émerge de cet ensemble de situation à des rythmes et des moments différents qui vont dépendre de ce que les hommes tiennent pour vrai ou absolu qu'ils voudront retrouver pour l'imposer aux autres comme seule alternative inconditionnelle. C'est quelque part vouloir revenir aux racines, aux sources, aux origines en faisant fie de la réalité d'une existence où tout retour en arrière est impossible face à l'écoulement du temps, puisque toute recomposition d'un passé se déroule dans un temps nouveau qui n'est plus celui du contexte où est apparu l'événement que l'on veut retrouver. Inévitablement alors, ceux-ci poursuivront l'impossible, ils cultiveront l'intolérance en pensant que c'est en pliant les autres au remake d'un passé, que ne cultive que leur mémoire pour répondre à des désirs de certitudes qu'ils assureront le bonheur de l'humanité.

Partant de là, la réponse ou les réponses apportées conduisent à des actions, plus dures, plus intransigeantes, plus extrêmes, plus sévères, plus closes. Cela s'applique aussi bien à la politique, au social, à l'économie, qu'aux religions. Ainsi, toutes interprétations littérales des principes de base d'un système le rendent immuable, si elles ne tiennent pas compte de l'esprit qui l'a développé en son temps. La ou les réponses apportées seront nécessairement extrêmes.

La radicalité naturelle.

Souvent je donne comme exemple la tolérance zéro, le risque zéro ou le principe de précaution. Cela ne peut être, nous savons que nous vivons dans le mensonge social et cela est su depuis des siècles. Un juste pêche sept fois par jour nous dit la bible, ou que le premier qui n'a pas fauté jette la première pierre. Pour parvenir à appliquer efficacement ces principes qui paraissent couler naturellement d'un besoin de protection absolu, il faudrait se suicider à la naissance pour ne pas avoir à se tromper et être irréprochable. Par tous ces désirs d'absoluités nous développons les moyens d'une radicalisation, dont nous savons qu'ils ne permettent pas d'obtenir satisfaction. De tels principes, mis entre les mains de « radicalismes » qui se caractérisent par l'absence de tolérance, de pondération, de sens d'humanité, conduisent à des régimes meurtriers ou assassins. Le radicalisme se caractérise par le fait que l'adversaire devient l'ennemie à éliminer ou par les moyens que l'on utilise pour parvenir à ses fins, telle l'affaire de Viry-Châtillon ou comme actuellement la recherche d'hommes politiques irréprochables. Cette vision irréelle de l'homme conduit à la radicalité et nous sommes entrain de passer de l'homme considéré honnête à l'homme qui doit démontrer qu'il est, alors qu'il appartient à ceux qui portent une accusation d'en démontrer la réalité. Si donner le pouvoir au peuple est une bonne chose, il faut avoir conscience que l'humain est un être émotionnel parfois incontrôlable et injuste dans ces perceptions, car elles sont à sa mesure et le plus souvent irrationnelle ou disproportionné par la réponse donnée à un événement, comme celui qui tue pour une place de parking ou par jalousie. C'est pour cela qu'a existé œil pour œil dent pour dent pour que l'on ne puisse pas faire plus que ce qui nous a été fait et malgré cela l'on a fini par retirer le droit de vengeance aux individus pour le confier à des magistrats qui s'interrogent sur les raisons qui prédéterminent un événement.

Le crime n’est que social.

Depuis un certain nombres d'années il est convenu de reconnaitre un glissement politique de la droite vers l'extrême droite le FN, toujours prompt pour des choix radicaux et qui a véhiculé depuis tant d'années le « tous pourris » qui a fait son chemin dans l'esprit des citoyens, à tel point que les citoyens jettent le bébé avec l'eau du bain jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que l'eau du bain c'est eux. Le besoin d'honnêteté, de probité n'est pas à remettre en cause, mais la réalité est tout autre et chacun, nous savons quand nous avons triché avec les impôts, les paiements au noir, les chapardages dans les entreprises, souvent punis par le licenciement alors que les hommes politiques qui s'y livrent le sont moins sévèrement. Par ailleurs vouloir un homme parfait et irréprochable est assurément tombé dans la radicalité, car ce n'est pas et ce ne sera jamais la réalité humaine, car le « crime n'est que social.

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 1 Mars 2017

 

Ce matin le suspens était total au salon de l'agriculture Fillon reportaient sa venu et l'on n'en connait pas la raison. Situation idéale pour les médias qui se perdent en conjectures et suppositions. Bien joué, la presse c'est agglutiné devant le QG. Tout le monde était donc là pour sa déclaration, de huit minutes, fort bien construite. Ainsi, celui qui durant des années c'est présenté comme monsieur propre à l'instar du FN qui joue sur le même registre, parce que la population, soumise au matraquage de « tous pourris » depuis des années, offre un potentiel de voix qui grandissent. Cela a permis l'élimination de Sarkozy et Jupé. Mais voilà il ne lavait pas son linge parlementaire avec du OMO et de fait il n'est pas tout à fait blanc. En position de leader ses opposants ont gratté de toute part, comme c'est la pratique dans ce milieu de crocodiles. Strauss Kahn en sait quelque chose, si son affaire c'était déroulé en France il serait en prison. Qui se souvient de son affaire, se souvient de la thèse « complotiste » pour éliminer un candidat gagnant à la présidentielle, dans laquelle Sarkozy aurait trempé. Fillon n'a pas de mémoire pour déclarer qu'il n'y a pas eu de précédent et de se plaindre d'un complot fomenté par la justice debout qui dépend étroitement du garde des sceaux, comprendre du pouvoir.

D'autre part, sous le matraquage médiatique depuis que les faits divers ont remplacé à la Une la politique, environ autour des années 1990 (nous le vivons en direct cela dans cette campagne) par besoin et recherche de probité la présomption d'innocence a été jeté aux oubliettes. D'un autre côté la presse est devenue l'outil de la justice d'opinion fabriquée par ses faiseurs d'opinions qui commentent l'actualité, souvent sans souci du conditionnel ou de vérification que les citoyens de bouches à oreilles ou sur le net transforment en rumeurs assassines. C'est ainsi que la garde à vue est devenu monnaie courante, comme au temps du franquisme en Espagne, que la mise en examen est devenu synonyme de culpabilité. Ce dérapage qui fait de l'opinion publique une instance de condamnation est une porte ouverte vers des folies « meurtrière » à vouloir rechercher le chevalier blanc quand nous savons et les citoyens le savent pour le faire que nous transgressons la loi tous les jours et nous voudrions que les hommes politiques soient blancs comme neige. Pour cela il faut aller vivre sur Mars, la réalité humaine est plus complexe. L'intolérance grandissante devient un danger pour la démocratie, mais surtout ce besoin de probité absolu qui ne tolère aucune analyse de situation, qu'elle présente comme du laxisme et conduira inévitablement ceux qui s'y adonnent à dresser des piloris dans la presse, les bruler sous des fagots de mots avant de les finir à la guillotine.

 

Développer la haine et l'exaspération des foules, comme le fait le FN et plus sournoisement d’autres hommes politiques en fouillant dans les poubelles de la vie pour en nourrir les débats, ne peut pas nous grandir, puisque c'est qui ira le plus bas. Fillon a joué à ce jeu, lui qui disait qu'un élu doit être blanc et que le moindre soupçon doit le porter à renoncer, encore plus s'il est mis en examen. Dans sa déclaration il se renie sur tout ce qu'il a dit. Il développe la thèse du complot et se pose en victime d'une situation qu'il a lui-même créé. Il a raison sur un point, une affaire de rien du tout, qui avant 1990 se serait réglé sans éclat. Du fait d'une intolérance crasse, bornée, ignorante, fascisante qui se précipite à la curée dès que quelqu'un chute un tant soit peu, cette affaire est devenue le Fillongate. Expression qui démontre ces excès de langage auquel l'on se livre pour frapper l'opinion, comme si cela pouvait être du même niveau que le Watergate. La conséquence en est comme je l'écrivais dans mon dernier article, de provoque chez les citoyens des perceptions faussées..

Dans sa déclaration Fillon n'y va pas avec le dos de la cuillère, en s'en prenant à lui il déclare que la justice s'en prend à la France et à son redressement. Contrairement à la chanson de M. Sardou « ne m'appelait plus jamais France » il va falloir appelait Fillon « Monsieur France » car il semble qu'il soit investi du pouvoir divin d'être le salvateur du pays. Allez, j'y vais d'une méchanceté, c'est normal il est catholique est naturellement fidèle au Christ salvateur. Une chance pour lui qu'il ne ressuscite pas, car c'est lui qu'il chasserait du temple.

Enfin, il termine son intervention en faisant le peuple seul juge et en prenant pour soutient son parti et les quatre millions de votant au primaire, alors qu'il ressort de ces primaires que justement ils ont éliminé ceux qui n'étaient pas blancs.

Une note favorable bien que je pense que c'est bien fait pour lui de s'être fait pendre à la corde qu'il a préparée pour les autres. Il rebondit avec courage face à l'adversité.

Je ne sais pas si ce qui lui est reproché est fondé ou non, mais il s'en sert pour justifier ses reniements.

 

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Rédigé par ddacoudre

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