Publié le 20 Mars 2018

 

 

C’était prévu dans le cadre des directives de l’union européenne, la SNCF devait être soumise à la libre concurrence, vous connaissez cette idéologie qui nie le droit de tous les citoyens libres de s’entendre pour former une communauté économique qui dispose d’entreprises. La SNCF est le monopole, non pas de l’état, mais de chaque citoyen. C’est à dire que chaque citoyen en est le propriétaire via l’entité qu’est l’état. Ainsi, vouloir faire passer la SNCF au privé n’est qu’un slogan idéologique, puisque déjà la SNCF est la propriété de chaque citoyen, et que je sache chaque citoyen est un individu « privé ». Donc à quel titre tous les citoyens devraient renoncer à cette possession pour la transférer à quelque uns d’entre-deux pour qu’ils se fassent concurrence et en retirent des profits, voire deviennent la propriété de groupes étrangers. C’est e qu’on refusé les citoyens en 2005 en disons non au référendum européen. Et cela n’a pas empêché les néolibéraux de poursuivre leur fin. La SNCF n’est pas une entreprise de fabriquant des bombons, elle contribue à irriguer le pays par la volonté politique de la mise en place de réseau ferroviaire dans les époques où la voiture était le privilège de quelque uns et où le transport par bus était aussi rare.

Retour vers le XIX siècle.

Elle permettait aux hommes de circuler, sa fonction était de désenclaver la France y compris les coins les plus reculés. Certes aujourd’hui les moyens de transport sont plus diversifiés, automobile, bus, camion, avions qui, tous ont pris leur part de marché sur celle que drainait la SNCF.

Il n’y a rien à redire l’évolution technologique à apporté ses innovations qui ont trouvées leurs places dans l’économie et ont concouru au développement des moyens de communications.

Alors, l’on entend comparer le coût du transport ferroviaire à celui des bus ou des camions, sauf que l’on ne compare pas la même chose. En effet dans les coûts de circulation des bus ou camions, n’est jamais pris en compte le coût de l’installation du réseau routier qui est financé par les contribuables.

Ainsi, les bus et camions circulent gratuitement sur le réseau routier, alors que la SNCF doit financer son réseau ferroviaire, de sorte que si l’on retirait de la dette le coût du réseau ferroviaire le déficit ne serait pas aussi élevé, et les comparaisons seraient équitables. Je n’ai pas fait d’analyse avec l’aviation qui elle non plus n’a pas à construire un réseau de circulation.

Environ journellement plus de 18 millions d’automobilistes circulent pour un parc automobile de 38 millions il reste donc des citoyens pour tous les autres modes de transport.

Dans le cadre de cette obsession de la libéralisation de la SNCF pour la mettre en libre concurrence, il faut savoir que durant les périodes où l’état au XIX siècle octroyait des concessions pour la création de ligne ferroviaire, il n’y avait pas de concurrence, puisque chaque concessionnaire disposait de son réseau spécifique. En 1883, six grandes compagnies se répartissent le territoire par convention avec l’état sans se concurrencer et c’est en 1937 que sera créé la SNCF.

1946 : confrontée à une pénurie de cadres, la SNCF met en place une promotion interne de ses salariés fondée sur la culture générale, l'EFG (École de Formation Générale de la SNCF). C’est l’origine du statut des cheminots que la spécificité des emplois de ce moyen de transport à généré.

Il semble donc que cette mise en concurrence auprès de particuliers, à la suite d’un appel d’offre, ne soit qu’un retour au XIX siècle.

La poursuite d'un projet libéral capitalistique.

Même en acceptant ce nouveau cadre je ne vois pas l’intérêt de remettre en cause le statut des cheminots, car je ne pense pas que les nouveaux acquéreurs trouveront auprès de l’agence nationale de l’emploi les salariés ayant la compétence nécessaire. Il faut donc l’examiner dans un ensemble politique plus vaste en liaison avec la politique européenne qui prône la lutte contre l’inflation et l’endettement. Ceci a entrainé une remise en cause des acquis sociaux et un nivellement par le bas pour être concurrentiel en réduisant le coût du travail et des charges. En un mot en réduisant le train de vie des citoyens, qui plus est avec leur concours, qui comme clients réclames, des prix bas, des remises, la gratuité. Ils ignorent qu’en formulant de tel désir, ils n’ont que deux possibilités ou ils travaillent plus pour le même revenue ou ils réduisent leurs salaires. Cela parce que tous nos biens et services n’ont comme valeur que celle des besoins la vie des individus pour survivre ou vivre socialement. Aucun bien n’a de valeur marchande intrinsèque, leur valeur marchande n’est que suggestive pour se répartir la rareté, et c’est la disponibilité financière qui sert d’arbitrage pour réaliser les échanges nécessaires. Loin de cette considération la remise en cause du statut des cheminots vise à mettre à disposition des futurs acquéreurs de la SNCF des salariés bons marchés pour la même prestation de travail. Démarche qu’a déjà entreprise la SNCF en embauchant des cheminots sous contrat CDI.

Cette ensemble de situation soulève un problème idéologique entre les affirmations des tenant du libéralisme capitalistique qui nous assurent que par la libre concurrences les prix baissent, que le pouvoir d’achat progresse, que l’emploie se pérennise et la réalité que nous constatons avec une fracture sociale fortement marquée et persistante qui repose sur la fracture intellectuelle de citoyens dans la confusion politique et l’ignorance crasse de ce qu’est le capitalisme, qu’ils entretiennent inconsciemment en faisant fructifier leurs épargnes.

 Dans ce bras de fer qui s’annonce avec le gouvernement nous allons voir fleurir les associations d’usagés, pour se plaindre de la gêne qu’engendrera les grèves et le gouvernement de pousser à la roue pour rendre le mouvement impopulaire.

Le patronat revendique.

Une longue histoire d’abandon de la lutte syndicale, particulièrement après 1989 a produit un effet de contre balancier. Hier, il valait mieux pour bien gagner sa vie travailler dans le privé que dans les services publics qui, pour recruter prônaient la stabilité de l’emploi, pour compensait de petits salaires, ou offrait d’autres avantages en nature. Aujourd’hui c’est l’inverse qui c’est produit la peur du chômage a anesthésié la revendication sociale et avoir un emploi est devenu un avantage à ne pas perdre. alors que dans le même temps sous l’impulsion d’une économie en mouvement dans un marché à flux tendu le patronat revendiquait la flexibilité, la baisse des charges (c'est-à-dire le niveau de vie des salariés), des facilités de licencier à moindre coût. Également la remise ne cause des accords de branches, qui sont des accords planchers sous lesquels aucun salarié d’une branche ne peut être employé dans le pays.

Ainsi, ce qui était des offres de recrutement sont devenus des avantages privilégiés parce que dans le privé les salariés n’ont pas su préserver les leurs. Si nous en restions là cela serait un moindre mal, mais c’est que l’opinion, boosté par les faiseurs d’opinion médiatique avec le concours des politiques, réclame qu’ils soient ravalés au niveau de ceux qui n’ont pas eu le courage de défendre leurs avantages. L’on ne peut pas trouver plus indigne et pourtant cela passe pour une pratique d’égalité. Bêtise quand tu nous tiens. Tout cela au nom d’un discourt politique de redressement national pour apporter le bien être et le plein emploi dans une économie ouverte.

Depuis 1990 les citoyens ont accepté tout cela et ont voté pour des dirigeants politiques qui leur assuraient vouloir y mettre fin.

La SNCF est le dernier bastion à faire tomber et je parie que ce seront les citoyens usagés qui le feront tomber. Quand ils sont clients ils ne voient pas qu’ils creusent leur tombe, je ne vois pas pourquoi dans ce cas ils seraient plus lucides.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Mars 2018

 

80 kilomètre d’Euros.

La pratique est toujours la même quelque soit les présidents. Cela est normal car nous sommes toujours dans la même organisation sociale économique, et que ce n’est pas en changeant de président qu’on la change, mais il semble que trente ans d’expérience n’est pas suffisant pour le comprendre. Et que dire du (sécuritarisme) ambiant, je dis « sécuritarisme », car nous avons glissait du souci de la sécurité à une idéologie sécuritaire, si bien que même quand des analyses, des enquête sérieuses disent le contraire, les hommes politiques, de peur de passer pour laxiste, ne se montrent pas tempérant, craignant que cela profite à son adversaire politique. C’est comme cela que nous en sommes arrivés à la tolérance zéro, au principe de précaution et que leur application pourrait être catastrophique pour des fous qui prendraient ces axiomes à la lettre et à prendre sans discussion. Toujours est-il qu’à leur époque ils ont été admis sans discussion, tant l’opinion publique avait été travaillée par les médias dans le cadre des affaires qui existaient. Appliquer ces deux concepts à la lettre reviendrait à tuer les enfants à la naissance pour qu’ils restent parfaits et ne succombent pas aux dérives de notre monde. Mais le plus craignos est la stratégie de l’émotion qui en découle (http://ddacoudre.over-blog.com/2017/02/d-une-grenouille-a-l-autre.html).

Tous les jours les citoyens sont sollicités par une mort tragique qui en appelle à leur compassion et empathie et malheur à qui remettrait en cause toutes ces marches blanches et autres célébration des victimes et accompagnement des tiers. Il faut obligatoirement pleurer dans les chaumières même si l’analyse psychologique nous dit que dans la réalité les hommes n’en tiennent pas compte, car sans cela il y a tellement de risques à vivre, qu’ils en mourraient d’angoisse.

Or ce n’est pas ce que nous constatons. Après une marche blanche ou une célébration chacun se met à table et continue son train de vie, sauf que cela laisse des traces et que face à cette émotion médiatique soulevée les hommes politiques se sentent devoir prendre des mesures qui vont dans le sens du poil de l’opinion public qui a été construite et à laquelle ils participent aussi. D’accord c’est compliqué, mais c’est la vie et ceux qui ne sont pas armés pour la comprendre deviennent des bœufs nécessaires.

 

Alors, cette limitation à 80 km heures fait telle partie de la sécurité ou du « sécuritarisme ». Si l’on postule que la vitesse est indéniablement en rapport avec des accidents mortels, que tout mort évité est un gain, nous pouvons comprendre que pour arriver à zéro (tolérance zéro), il faut supprimer les voitures. Option que ne prendra jamais personne, ayant mesuré l’absurdité à laquelle cela nous conduit. Où mettons nous alors le seuil d’acceptabilité du risque, parce que tous les jours quand nous mettons un pied or de chez nous, après avoir échappé aux risques conjugaux et de la maison, il faut échapper à ceux de l’extérieurs. Terrible question que d’envisager un seuil d’acceptabilité, quand chacun qui perd un être cher vie un drame. C’est pourtant ce que nous faisons inconsciemment après avoir pleurés d’empathie.

Refuser de voir abaisser la vitesse à 80 km heure, c’est accepter un nombre de mort pour avoir le confort de l’usage de son véhicule. Je ne vais pas entre dans les résultats de toutes les enquêtes car ce ne serait plus un article. Mais il faut retenir quelles ne sont que des enquêtes spécifiques et qu’il est difficile de faire de l’une d’entre-elles une généralité d’un bord ou de l’autre.

Par ailleurs nous ne pouvons ne pas savoir que l’amélioration du réseau routier à été plus bénéfique dans la réduction de accident que la limitation de vitesse, tous comme l’évolution sécuritaire des constructeurs automobiles.

Il n’y a donc pas que la limitation de vitesse qui concourt à la réduction de l’accidentologie. Un regard plus global depuis 1976 montre l’efficacité qui a découlé de toutes ces mesures, mais que plus le nombre de mort sur les routes se réduit plus il faut prendre beaucoup plus de mesures drastiques pour y parvenir.

C’est à cela auquel nous assistons depuis quelques années avec la suppression du permis, la mise en place de radars etc. les pouvoirs publics ont certaines options. Il faut savoir que dans notre cerveau une zone de celui-ci est dévolue au calcul de l’espace qui nous est nécessaire. Si nous enfilons une veste il recalculera l’espace nécessaire. Si nous montons dans une voiture il devra recalculer cet espace nécessaire incluant la voiture est sa vitesse, tous comme quand nous marchons dans une foule il tien compte de la densité de celle-ci.

Il est donc important que la formation à l’auto école tienne compte de cela, ce qui n’est pas le cas, car cela vient au bout d’un grand nombre d’heures de conduite et certains n’y arrivent jamais paralysé par la « peur ou l’appréhension de conduire ». Ensuite le réseau routier reste le plus dense et le plus étroit quand nous savons que des routes suivent le tracé des anciennes carrioles.

Débloquer des fonds pour l’état et pour les collectivités territoriales, permettrai d’ouvrir des chantiers pour permettre la circulation de véhicule dont le confort et la capacité motorisé ne permet même plus de prendre conscience de la vitesse (ce qui pose problème à notre calculateur cérébral). C’est à dire que l’on peut dépasser la vitesse autorisé si l’on n’a pas le regard en permanence fixé sur le cadran kilométrique, qui devient alors un objet qui détourne l’attention, sans oublier le regard que l’on pose sur les panneaux de signalisations ou ceux publicitaires au bord des routes.

Ainsi, financer des programmes d’élargissements et de sécurisation du réseau routier permettrait deux objectifs, sécuriser des routes adaptés aux technologies automobiles, et offrir des emplois dans une société de pénurie de ceux-ci.

Mais chacun sait que la comptabilisation actuelle ne permet pas à l’état de s’endette, ni aux collectivités de le faire. En fait une organisation comptable libérale capitaliste nous empêche de réaliser les besoins nécessaires. L’état préférant face à cela de développer la répression routière tout azimut, contrôle routier, radars, augmentation de l’essence, bonus malus des assurances. Ceci à conduit la sécurité routière vers une fin caractéristique de notre société qui préfère la répression moins couteuse aux investissements productifs. Cela à tel point que nous pouvons affirmer que les radars sont devenus une tirelire dans lequel l’état puise pour le redistribuer sans avoir à supporter un endettement du fait de ses choix politiques.

Alors, maintenant que les radars sont devenus un substitue aux financements publics qu’interdit l’UE pour ne pas dépasser les 3%, soit une tirelire, la mesure de passer à 80 km heure est-elle sérieuse dans le but qu’elle veut poursuivre ou un énième lied motif de circonstance qui la renvoie au « sécuritarisme ».

Je ne vais tout de même pas oublier le plus grave qui est que sous la présidence de Sarkozy nous avons accepté la criminalisation des accidents mortels, comme si cette mesure allez conduire a l’élargissement des réseaux routier. Notre société est une société globalement réactionnaire, voulant des résultats immédiatement elle privilégie la répression à toutes autres mesures.

C’est plus rapide et ça rapporte de l’argent.

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Mars 2018

 

En cette énième journée de la femme, il me semble important d’apporter une note discordant. Si aujourd’hui le développement économique libère la femme par une autonomie économique, c’est le socialisme historique naît au 19 siècle qui l’a engendré. Dans une industrialisation naissante qui pose ses marques et exploite sans vergogne ceux qu’elle emploie, la femme après la guerre de 14/18 a pris possession d’une place qu’elle revendiquait dés le 19 siècle. Le développement technologique dû à la reconstruction de l’après guerre 40/45, que symbolisera le droit de vote en 1944, n’a cessé de se déployer jusqu'à nos jours pour quelle soit l’égale de l’homme en droit et quelle sorte du statut d’objet où l’a prédominance masculine, généré par la différence biologique, l’avait enfermé. Durant très longtemps les mariages étaient arrangés pour placer socialement les filles auprès d’un époux disposant d’une autonomie économique.

 Dans certains pays cet usage perdure encore faisant partie intégrante d’une culture sociale. Nous avons évacué cette pratique qui n’en demeure pas moins existante comme le montre encore les mariages endogamiques et « homogamiques » de manière inconsciente, car nous le savons l’autonomie financière chez les couples qui en ont peu ou pas pose de nombreux problèmes sociaux. Cela ne justifie pas les maltraitances qui en découlent, ni l’acceptation d’un harcèlement machiste.

Il ne faut pas pour autant se tromper de cible, séduire comporte parfois une insistance et ce n’est qu’à partir d’un non ferme et définitif que l’on peut parler de harcèlement. Mais pour autant cela n’exclut pas ceux qui en subissent un, car elles ou ils face à une situation de dépendance ou de soumission ou pour toutes autres raisons n’arrivent pas à dire ce non. Sans cette mesure nous en arriverions comme dans cette université évangéliste du Texas (dont j’ai perdu la référence mais gardé la situation en mémoire) les filles considèrent que se faire draguer constitue un viol psychologique.

Aujourd’hui, certaine confusion existent qui tiennent à l’ignorance de ce que l’on n’a pas appris tel, que le premier processus de protection de la femme fut  de prescrire dans le judaïsme des obligations pour protéger la femme et assurer son autonomie économique et sa moralité, comprenant entre autre le port d’un foulard pour se distinguer des prostitues. Que ce dernier fait soit devenue contestable par ses dérives radicales, emporte pas de dire que les religions soumettaient les femmes quelles qu’en furent les drives commises par ceux qui les représentaient dans la détention d’une vérité dont ils se pensaient les porteurs incontestables.

Ce passage historique fait, il ne faut pas croire que les femmes sont de faibles natures, elles sont parfois plus dures et plus intransigeants que des hommes. Durant des conflits j’ai eu mainte fois l’occasion de mesurer cela, et aujourd’hui nous avons un fait qui illustre cette radicalité vers laquelle elles peuvent aller.

 

Le cas Cantat.

Nous avons l’exemple de Bertrand Cantat, dont je ne rappelle pas l’histoire, qui subit un harcèlement constant de la part de bon nombre d’entres elles pour l’empêcher d’exercer son métier de Chanteur. Nous avons là un phénomène atypique basée sur le ressenti émotionnel à la suite de son affaire judiciaire pour laquelle il a payé au regard de la justice, de la loi et des parties en cause. Il doit donc pouvoir prétendre à vivre librement comme tout citoyen.

En France il y a 2,3 homicides par jour, Homicides commis en 2017 : 825, Homicides commis en 2016 : 892, Homicides commis en 2015 : 872, Homicides en France en 2014 : 803, Homicides en France en 2013 : 784, Homicides en France en 2012 : 784, Homicides en France en 2011 : 866, Homicides en France en 2010 : 795. Total 6621 sur 7 ans. En somme NON la violence n'est pas en pleine expansion contrairement aux commentaires alarmistes.

Il y a donc bien plus que 6000 citoyens sur une période d’existence de 75 ans qui s’étant acquitté de leurs actes criminels poursuivent leurs existences sans que des associations féministes ne viennent leur demander de cesser leur activité.

Nous avons tous compris que Bertrand Cantat, et victime de sa notoriété, de la notoriété de la femme qu’il a tuée. Alors est-ce que suite à une affaire judiciaire classée, des citoyennes en majorités ont-elles le droit de faire de cet homme public un symbole des violences faites aux femmes ?

La liberté de penser et de s’exprimer dit oui, mais ces associations pour des pétitions et des interventions auprès des municipalités, ont-elles le droit de réclamer l’interdiction qu'il exercer son métier en le faisant déprogrammer des événements culturels et artistiques auquel il est invité. La réponse est naturellement non. Il n’y a que la justice qui prononce des interdictions d’exercices.

Dans une société ou la justice a été retiré au particulier pour être exercé par l’état, (parce que le particulier n’avait pas de réponse raisonnable, mais seulement des réactions émotionnelles démesurées par rapport aux événements survenus), il est actuellement inadmissible que la secrétaire d’état Marlène Schiappa ait pu tenir des propos qui ne font pas écho à l’égalité des citoyens et au droit en vigueur, elle a déclaré en substance : "Je ne remets pas en cause le fait qu'il aie le droit de travailler, de chanter", a-t-elle déclaré au micro de BFMTV. "Ce qui m'a choqué et ce qui me choque toujours c'est qu'on vise à en faire une sorte de héros romantico-rock et je crois que cela contribue à la culture du viol et à la culture des violences en direction des femmes". Et d'ajouter : "On ne peut tuer une femme par amour. On ne tue jamais une femme par amour ou par passion fût-elle sa femme ou son ex-femme".

Je lui laisse son jugement incongru pour une secrétaire d’état qui semble préfère la justice de l’opinion publique qu’avaient façonné les journalistes et le clan Trintignant à l’époque en en faisant le symbole des violences faites aux femmes, comme s’il était responsable des 123 morts de femmes annuel par des violences conjugales, ( 34 hommes meurent pour les mêmes raisons). Un tel opprobre visant Cantat dans l’exercice de son métier relève du harcèlement, et du manque de courage de certains élus républicains (maires) dont la première mission est de faire respecter l’égalité de tous les citoyens face au droit, comme le réclament les femmes pour elles.

Ainsi, cette affaire du mouton noir qu’est devenu Cantat mis en contrepoint à la journée de la femme, montre pour le moins jusqu’où elles peuvent se radicaliser et détruire la vie d’un homme, pour un symbole. Comment des femmes qui n’ont aucun lien avec les protagonistes de prés ou de loin peuvent telle se laisser aller de manière organisées à la déraison, ont telle la haine de la notoriété masculine pour y opposer une notoriété féminine béatifié.

Également en contrepoint nous pourrions examiner l’affaire Sauvage qui a fait un grand bruit tout aussi partisan d’un féminisme radical. Pour avoir tué son époux violent elle fut graciée par Hollande. Ce sur quoi personne ne c’est attardé, est que le meurtre soit survenu après une dispute au sujet de leur entreprise menacé de fermeture. Nous pouvons comprenons alors que l’autonomie économique du couple à été un déclencheur et aussi peut- être, mais ce n’est que de la spéculation de ma part, qu’elle ait supporté durant tant de temps des violences conjugales.

Selon Me Daniel Soulez-La rivière, le comportement violent et incestueux du mari aurait dû être soulevé comme une circonstance atténuante et non pas comme un argument pour innocenter totalement Jacqueline Sauvage. Légitimer ce meurtre revient selon lui à considérer l’homicide comme une solution alternative aux violences conjugales et permettrait ainsi de « se faire justice soi-même », un principe contraire aux fondements mêmes de la société et que les juridictions se sont donné le devoir de refuser.

Nous pouvons saisir que ce qui relie la position de Marlène Schiappa et Hollande, est que les femmes sont dans leur bon droit pour se défendre au-delà du droit commun, dés qu’elle lutte contre les violences faites au femmes, mêmes en en commettant à leur tour.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 5 Mars 2018

 

« Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat. À chaque attaque, sa réplique particulière. Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le « parti médiatique ». Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux. Ce ne sont pas les autres militants politiques, ceux des autres partis. Ils sont inexistants sur le terrain et restent à portée de polémique. Le parti médiatique, je l’ai dit, est sans recours. Sa condition de survie est de le rester. D’ailleurs, le but du parti médiatique est de détruire tous les autres « émetteurs » de pensée : parti, syndicat, autorité morale de quelque nature qu’elle soit. Tout est bon alors pour atteindre ce but. Tout. C’est un pur effet de système. Le moindre journal comporte au moins chaque jour une « révélation », incontrôlable, destinée à salir quelqu’un vivant ou mort. La méthode est ample. Pas un jour une information qui donne la pêche, rend confiant dans l’humanité, fait croire au futur. La peur et le dégoût comme nourriture quotidienne, c’est le terreau du pouvoir médiatique qui vous « révèle » ce que personne ne veut que vous sachiez. Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste. » https://melenchon.fr/2018/02/26/le-coup-monte-du-service-public-contre-la-france-insoumise/

Cette analyse de Mélenchon sur le pouvoir de la presse est juste, mais il n’est pas le seul à se plaindre d’eux quand l’on écoute Marine le Pen à la différence que leurs intérêts ne convergent pas. Sur radio sud hier après-midi (le 04 03 18) un chroniqueur relevait cet état de fait et soulignait que c’était une pratique devenue courante, que des hommes politiques rendent les médias responsable du sort qu’il leur est fait au fur et à mesure des affaires qui sont soulevées chez les uns ou les autres.

Alors, nous pouvons nous interroger sur cette prédilection de la presse de croire qu’informer les citoyens, cela ne tient qu’à révéler ce qu’il y a de tordu chez les uns ou les autres, ce qu’il y a de discutable comme devant être soumis à l’opprobre de la société, dont les journalistes façonnent l’opinion en ayant la possession de l’expression privilégié que l’opinion publique répète.

En cela Schopenhauer avait en son temps expliqué, que l’opinion publique, n’était que le suivisme d’idées émises par quelques personnes et qu’elles se trouvaient reprise par la population, soit par fainéantise d’y réfléchir, soit par facilité, soit qu’ils n’ont pas de temps à y consacrer. Et ainsi de dire que l’opinion publique n’est que celle des faiseurs d’opinons.

Si cela semble aller de soit et répondre à la loi du nombre, (qui rend inaudible toutes émissions d’idées de chacun pour les autres et impose de s’organiser pour pouvoir s’entendre et débattre), il n’en demeure pas moins que la critique de Mélenchon est fondé. Il n’y a pas de médias objectifs ou neutres. Une pensée est toujours induite par sa propre existence et le moule dans lequel l’on c’est émancipé. Mais l’information distribuée par quelques privilégiés est forcément source de pouvoir pour celui qui la détient et aucun acteur ne délivre une information qui peut lui nuire. C’est donc en cela, que, qui possède les médias est indicatif de la tendance qui animera ses journalistes. Il faut seulement le savoir pour en tenir compte et permet de comprendre dans notre sphère médiatique actuelle pourquoi nous ne débattons que des casseroles des uns et des autres fondées ou non.

Pour ceux qui ont connu l’information avant 1990 où la politique faisait la Une, où les idées sociétales faisaient débat, la presse d’aujourd’hui dans sa grande majorité a été reprise en main dans le cadre d’une situation politique favorable (l’écroulement du bloc soviétique) pour n’être qu’un suppôt du camp vainqueur (télévision, infos sans infos). Sont principe de base était et est toujours le suivant.

Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d'informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à la nouvelle censure d'avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie. Cette stratégie de la diversion s'applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d'information du public.

Juste pour l’exemple, je nous renvoie à toutes les questions insignifiantes qui ont jalonné le parcours de la campagne électorale de Fillon, faisant d’elles la primeur du débat, je nous renvoie aux JT où le drame est le filon de l’information, et ce mode d’information nous le retrouvons dans tous les pays de la communauté pour ne pas dire dans tous les pays occidentaux.

Cela permet de comprendre pourquoi depuis trente ans nous reconduisons la même politique, celle de la comptabilisation de l’existence, ou l’humain ne vit plus au rythme des mots mais à celui des chiffres, puisque ceux qui détiennent les médias sont des idéologues du marché financier.

Cette main mise prendra fin comme toute chose, mais pour l’instant la politique des casseroles, celle du monde de l’aveu, de la peur de tout, de la victimisation, de l’opprobre fait le lit du fascisme. J’ai entendu sur cette même radio une journaliste dire que le populisme était la parole du peuple qui se faisait entendre.

Elle a peut-être raison, mais il vaudrait mieux que ce soit pour un projet humanisant que pour un replie sur soit en voulant s’enfermer dans un nationalisme, qui nous le savons est pourvoyeur de guerre, quand surgissent les crises du capitalisme qui doit se ressourcer. Il me semble que faute d’avoir la capacité d’élaborer un nouveau projet sociétal en dehors du capitalisme comptable, dont la pierre angulaire est son plan comptable, nous allions vers une détérioration continue, soutenue par le populisme ambiant et par l’idéologie libérale capitalistique du gouvernement.

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Rédigé par ddacoudre

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