Publié le 11 Avril 2018
Un va en guerre en chasse un autre.
Nous sous rappelons tous de l’affaire des armes chimiques de Saddam Hussein, ainsi que des armes de destructions massives soutenu mordicus par les USA au-delà de la réalité pour justifier son intervention en Irak.
La guerre de l’information est devenue un enjeu capital pour faire avaliser ou justifier des décisions politiques aujourd’hui plus qu’hier.
Bien que la Syrie ait renoncée à l’usage des armes chimiques en ratifiant la convention en 2013, elle est accusée par l’occident d’en avoir fait usage le 7 avril.
Dans cette guerre civile en vue de chasser du pouvoir Bachar al Assad où se mêle l’intervention de chef de guerre de tout poil formant des groupuscules armées réunies par une haine de l’occident et une soumission à un islam radical meurtrier salvateur, les informations qui sont diffusées ne le sont qu’avec l’aval des protagonistes qui les autorisent pour leurs fins.
Avec cette nouvelle affaire d’arme chimique supposé utiliser par le régime syrien, il nous est expliqué par nos gouvernements adhérents à l’OTAN, que c’est toujours contre les civils. Contre son peuple que sont tirées ces armes interdites, justifiant par là le rejet des bonnes âmes, faisant des civils la cible volontaire d’un gouvernement indigne.
La ficelle est grosse, mais elle fonctionne toujours et dans tous les conflits que nous avons connus les civils victimes collatérales ou partisanes des conflits sont les plus nombreux à périr, sans oublier le décomptes des enfants morts, innocence de fait des conflits, indiquant l’ignominie aveugle de l’ennemie qui s’en prend à des victimes innocentes des enjeux politiques.
Cela fonctionne si bien que notre pays est sur le point de s’engager dans une aggravation du conflit à la suite des USA dans une confrontation avec la Russie soutien du gouvernement Syrien sur la base d’informations des plus suspectes dont nous ne connaitrons la vérité qu’en en refaisant son histoire une fois le conflit achevé.
Pour l’instant c’est à qui s’adjoindra l’aval des populations quitte à leur mentir. Quitte à devenir le gendarme punitif de la violation des lois de la guerre sans instruction nécessaire de la réalité des accusations, suite au véto de la Russie pour diligenter une enquête par l’ONU. Je ne formulerai pas d’opinion à ce sujet car elle ne serait pas fondé et seulement partisane, mais il faut se souvenir de celle diligenté en Irak et dont les informations avaient été triturées par les services des USA afin d’en arriver à une accusation que l’histoire nous a révélé être fausse.
J’ai l’impression d’assister au même scénario, mais perturbé par la Russie et son véto laissant les protagonistes face à leurs fins et responsabilités guerrières à laquelle je regrette que la France participe.
Si la coalition « punitive » met ces menaces à exécution et la Russie les siennes nous allons avoir de nouvelles cérémonies de héros.
Avec toutes ces circonvolutions politiques nous en oublions que l’enjeu est le départ de Bachard al Assad du pouvoir pour les occidentaux, alors que ce dernier est soutenu par la Russie au prétexte que le départ du dictateur Saddam Hussein a plongé l’Irak dans le chaos d’où en est sorti l’État Islamiste.
A cette réflexion l’on pourrait ajouter que la mort de Kadhafi n’a pas été suivi de la mise en place d’un régime démocratique et s’interroger pourquoi nous nous ingérons dans les affaires de petits états, laissant les grandes dictatures comme la Chine vivre paisiblement (leur président c’est fait élire à vie ?), nous contentant de leur rappeler dans un discours que l’on veut héroïque les droits de l’homme.
Si les coalisés frappent la Syrie compterons nous les morts civils ou pas comme au temps des frappes dites chirurgicales ?