Publié le 11 Février 2024

Vive l’auto-suicide !

 

Qu’a donc ce gouvernement à épouser les thèses de la RN. Après la loi sur l’immigration, il s’attaque au droit du sol, avec la même finesse qu’utilisait Sarkozy.

Celui-ci, pour faire passer des lois liberticides ou punitives, utilisait la réalité d’un événement émotionnel, et il le faisait monter en épingle par les médias.

Naturellement, pas, en leur donnant des ordres, mais en utilisant leur appétit pour les drames, le scabreux, des sujets bouleversants qui susciter la pitié, ou la colère. Émouvoir par des procédés faciles, faire pleurer en utilisant des sentiments grossiers ou inciter aux flambées d’envie de lynchage.

Le tout, sans aucune autre réalité que l’instrumentalisation de l’émotion, qui alors réclame des mesures fortes de protections. Sans bénéficier pour autant des moyens de mesurer, la portée de l’événement, que des reportages qui les relatent, les radio-trottoirs favorables et le tri des portables qui en justifient.

La raison et l’objectivité pour le peu qu’ils en restent sont parties à hue et à dia.

La raison permet de comprendre que ce sont les politiques financières des pays occidentaux qui sont à l’origine des problèmes qui surgissent dans bien des États. Et particulièrement de l’immigration de toutes ces populations qui aspirent à vivre mieux, et que nous voulons, renvoyer à leur misère. Cela bien que nous avons les moyens financiers et de leurs trouver du travail chez eux. Aucun pays au monde ne manque de travail ni des moyens financiers d’en créer, puisque la monnaie, c’est du vent. Nous pouvons donc la faire souffler dans la direction souhaitée. Notre pays concourt avec les autres au développement de ces difficultés et nous l’entendons s’en plaindre, comme si c’était les immigrants, qui créaient les difficultés, eux qui en sont des victimes. Alors, nos gouvernants, la main sur le cœur, jurent d’y apporter une solution en leur fermant la porte des états, plutôt que d’ouvrir celle du coffre-fort.

 

Avec les événements de Mayotte, je vais démontrer comment l’émotion n’est pas une bonne conseillère en politique.

 

Ainsi, dans les événements qui se déroulent à Mayotte, le ministre de l’Intérieur promet de revenir sur le droit du sol. L’occasion est trop belle, de disposer des moyens d’en justifier aux yeux de la majorité d’une population déjà acquise à la xénophobie. Et comme par enchantement les médias se sont empressés d’embrayer sur les mariages frauduleux avec témoins à l’appui. L’on ne renonce pas à une méthode Sarkozy qui a fait ses preuves, et demain toutes les radios, au nom du traitement de l’information, vont prendre le relaie, en accentuant un problème, comme s’il était majeur dans une île de 300 000 habitants avec un taux de natalité de 3,8. Nous pouvons comprendre qu’il le soit pour eux et qu’il faille y apporter une solution. Pourtant il faudra m’expliquer en quoi la remise en cause du droit du sol peut en être une. Je n’y vois que celle de profiter d’une occasion pour rallier des thèses xénophobes.

Notre pays compte 46 millions de Français de souches qui diminuent inexorablement,Démographie. Les chiffres confirment « la baisse inexorable des Français de souche et la hausse corrélative des immigrés qui se retrouveront peu ou prou à égalité en 2070 », car ils font peu d’enfants, les autochtones font environ 1,77 enfant par couple; tandis que les 22 millions de français ayant des ascendants immigrés, dont 60 % d’Afrique, avec parmi eux seulement 12 % de femmes en âge d’enfanter ont un taux de 2,6. Au total, le taux national, qui est le plus haut d’Europe, est de 1,8. Si nous en étions restés au droit du sol, nous ne serions pas très nombreux.

La France compte, 18 209 312 personnes de plus de 60 ans, alors prenons nos calculettes et calculons, si cette loi sur l’abolition du droit du sol est votée, à partir de quelle année il n’y aura plus de français en France. Et comment ferons-nous pour maintenir l’immigration qui se pressera à nos portes, sans pouvoir les empêcher d’entrer, car nous ne serons plus que deux pelés et trois tondus.

 

C’est cela que l’émotion et les préjugés nous empêche de comprendre, et ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi des acteurs politiques comme ceux du LR, de la RN et maintenant de Renaissance s’acharnent à dénier cette réalité. Alors que les employeurs un peu moins cons savent qu’ils ont besoin de l’immigration pour produire. De plus, nos journaleux qui mènent des enquêtes évitent-ils celle-là, alors vive l’auto-suicide.

 

Subsidiairement. La tendance mondiale est à la décroissance de la population mondiale. Dans une étude que j'avais réalisée en 1998, il apparaissait nettement , et cela ne sait pas démenti, que tous les pays riches ne renouvelaient pas leur population et se maintenaient à des taux bas par leur immigration. Il y a deux facteurs à cela le premier l'absence de vision de l'avenir pour ses enfants et la volonté pour les femmes dans leur émancipation de jouir du confort de la vie, ce que les enfants entravent. Nous pouvons trouver là le moyen de réguler les naissances en offrant aux peuples une vie confortable. Mais nous devons comprendre alors que si les immigrées restent chez eux et que les Français de souche ne se renouvellent pas nous avons tout intérêt de produire des robots pour nous remplacer au travail.

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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Publié le 10 Février 2024

Difficile de rendre un hommage sincère à Badinter.

 

Notre monde est comme les aveugles de Brueghel, chaque nation est accrochée à la culotte de l’autre dans le sillon tracé par le patriarcat capitaliste. Cela devrait nous interroger, pour quelles raisons avons-nous peur aujourd’hui de l’incertitude ? La seule terre à conquérir qui appartient à l’évolution. Toutes les nations sont conservatrices parce que nous savons que l’inquiétude de l’avenir des humains demande des assurances. Durant des siècles, les humains l’ont trouvé dans l’espérance d’une éternité religieuse ou philosophique, plus stable et irréfutable, que celles humaines. Tant est si bien que le conservatisme guidé par la peur de l’avenir ne sort pas de son sillon.

L’ancien grand-duché de Toscane de l’Italie, est devenu le 30 novembre 1786, le premier État de l’ère moderne à abolir complètement la peine de mort. La courte République romaine de février à juillet 1849 abolit la peine de mort avant d’être renversée par les troupes françaises. Lorsque le royaume d’Italie a été formé en 1891, tous les États constituants, à l’exception de la Toscane, ont autorisé la peine capitale jusqu’à ce qu’elle soit abolie par le Code pénal en 1889. Bien qu’en réalité elle ait été maintenue en vertu du droit militaire et colonial. En 1926, Mussolini a réintroduit la peine de mort dans la loi italienne. En 1944 elle fut abolie du Code pénal . je mentionne cela au cas où nous y trouverions une ressemblance avec la RN.

En 1863 le Venezuela est un des premiers pays ayant aboli la peine de mort.

En France Napoléon III le 6 février exprime l’idée que le territoire algérien ne saurait être considéré comme une « colonie proprement dite », mais comme un « royaume arabe », affirmant que « Les indigènes ont un droit égal à ma protection et je suis aussi l’empereur des Arabes que l’empereur des Français ».

Le 2 septembre, un décret autorise la création sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie d’établissement pour l’exécution de la peine des travaux forcés. Je laisse chacun apprécier ces trois événements.

Ainsi, Badinter en Europe fut précédé par la Norvège, la Suède, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande. Dans cette ornière du capitalisme, chacun ne l’a pas suivi sous le même poids des peuples de sa nation. Des pas que certains avaient plus légers que d’autres. Je me souviens des débats au sein du parti, nous n’étions pas tous du même avis. S’il y avait eu un référendum, nous aurions toujours la peine de mort en vigueur dans notre pays. Le conservatisme, la peur et l’ignorance l’auraient emporté. Il est particulièrement triste de faire ce constat historique, car aujourd’hui il ne s’est pas dissous dans les connaissances scientifiques apportées par les sciences de la cognition. L’actualité de journalistiques invalides et l’électoralisme sécuritariste effacent ces sciences humanistes.

Le décès de Badinter voit s’élever toutes les louanges hypocrites de son action dans les médias.

Eux qui concourent tous les jours, par la litanie inconsidérée des crimes et délits à son anéantissement.

Le plus grand hommage que nous lui ayont rendu a été d'inscrire l'abolition de la peine de mort dans la constitution en 2007.

 

S’il n’y a pas à déconsidérer la peur, qui est un attribut instinctif essentiel, nous pouvons rendre la réalité objective des événements qui y conduisent plutôt que de jouer avec eux pour l’entretenir. Nous avons laissé se développer un sentiment d’insécurité, par la théorie, par ailleurs juste, développée par le criminologue Bauer, de convenir que tous les crimes et délits connus, laissent supposer qu’il en demeure autant de caché sinon plus. Avec cette appréciation suggestive nous sommes ainsi passés de la factualité à la suggestion, dont au bout nous pouvons dire, qu’il n’y a plus de présomption d’innocence et que l’humanité est criminelle. Comme espérance nous pourrions avoir mieux. Comment peut-on avoir alors que 90 % des citoyens n’ont jamais eu à faire avec la justice ? Ce qui nous fait 7 millions de citoyens, alors qu’il n’y a que 3.700 000 crimes et délits. Il est vrai que les citoyens dans ce domaine sont fâchés avec la calculette, surtout si dans celui-ci elle dément leurs sentiments portés par la rumeur des réseaux et des médias. Mais les citoyens n’en ont cure, n’en ont que faire, car ce qu’ils expriment au travers de ces appréciations, c’est le mal vivre qu’ils ressentent, l’absence d’espérance et dont l’exhibition de crimes et de délits sur le net ou sur des vidéos sont des exutoires. Sauf que cela conduit au désir de rétablissement de la peine de mort sous réserve que ce soit, pour les autres et non pas pour soi-même, et nous n’ayons pas à exécuter le condamné pour devenir à notre tout un criminel.

Toujours, à nous traîner lamentablement dans l’ornière du patriarcat capitaliste, nous ne pourrons jamais en sortir ou considérer ceux qui en sortent comme des parias, et nous demeurerons incapables de comprendre que le capitalisme accepte l’exception des crimes et délits, auxquels il se livre lui-même dans le cadre d’une concurrence sans moralité, comme un effet pervers de son organisation. Tant que les inégalités sociales, dont sont issus les crimes et délits, hors crimes passionnels, ne dépassent pas un seuil acceptable qui remet en question sa domination. Ils préfèrent, de loin, que l’opinion publique se retour contre elle-même, que celle-ci comprenne et de remonter à la source des inégalités générée par la compétition, dans la répartition de la rareté qui exige la mise en place d’un revenu universel et de donner un sens a son existence. C’est-à-dire devenir civilisé.

Si nous voulons rendre hommage à Badinter, le plus beau qui peut lui être rendu, c’est de poursuivre sa vision humanitaire du monde.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 5 Février 2024

Dieu, la Baryogénése et l’Espérance.


 

Dans un monde où 80 % de la population est croyante, je vais conter une histoire que nous pouvons leur rapporter. Avec patience, car la matrice culturelle qui les a imprégnées, c’est du solide. La science a profondément précisé l’existence de Dieu, en pouvant renommer la Création ou continuer d’utiliser ce nom tout en sachant que l’humain n’est pas fait d’argile, comme un pot, mais de particules. Nous ne savons pas quand, dans l’instant d’avant, où l’indéfinissable vivait, au milieu d’un univers primordial de plasma, il décida de créer l’univers. Il y faisait si chaud, que les couples de particules antiparticules se sont désintégrés. Seulement, voilà qu’une asymétrie entre le nombre de particules et d'antiparticules a fini, par donner une surabondance de la matière. Cette matière, nous ne savons pas quelle quantité, s’est annihilée mutuellement et c’est transformé en énergie via E=mc2. Cette liaison annihilante s’est faite à l’unité près. Il n'en est resté qu’un seul quark en surplus. Ainsi, au commencement, l’instant d’avant accommodait des quarks manquant d’énergie pour exister seul. L’indéfinissable les assembla, pour former des hadrons, parmi lesquels les étaient, des protons et les neutrons appelés, baryons.

La Baryogénése a produit une asymétrie baryonique dans la répartition spatiale où a triomphé la matière sur l’antimatière, dans une grande explosion. C’est pour cela que je vis, je peux donc continuer d’écrire mon conte, sachant qu’il en a découlé l’univers.

De ce fait, l’univers fut créé, il y a 18,5 milliards d’années par la Baryogénése et dans sa dilatation elle a composé un cosmos avec des milliards de galaxies. Dans l’une, nous habitons, une petite planète appelée Terre, une situation de privilégiés quand la vie y est apparue.

Il n’y a pas bien longtemps, 4 000 millions d’années, c’est dire si la vie est récente. En cette période nommée l’archéen vivait des bactéries, et voilà que, seulement 2,6 millions d’années après, nous sommes apparus à la suite d'une lente et longue transformation, car dieu n’est pas pressé. Nous sommes donc tout jeune, dans l’instant d’avant, sans âge.

Nos ancêtres du néolithique, il y a 12 000 ans, avaient comme scientifiques, des devins, des chamanes, des sorciers, des astrologues, ils pratiquaient l’haruspice. Dans cette évolution mise en place par l’instant d’avant, la Baryogénése par un déterminisme aléatoire a recouvert de son esprit l’humain, par la conscience et la pensée associative, et certainement tout le vivant dans une moindre mesure. En voyant le résultat, Dieu assurément n’était ni xénophobe ni raciste. Mais voilà que l’évolution du climat planétaire au Moyen-Orient est devenue plus aride, insuffisant pour y nourrir les humains qui y vivaient dans un Éden, à tel point qu’ils durent se mettre à l’agriculture et à l’élevage. Une lente évolution aux conséquences grandioses. Devant l’angoisse générant le besoin de se rassurer, les invocations chamaniques prirent la figure de dieux.

Une multitude de dieux qui veillaient sur les humains et répondaient à leur supplication, moyennant des holocaustes, où la fumée montait vers Dieu comme nous nous envoyons des Voyagers vers l’instant d’avant.

C’est dans ces temps que les humains peuplant la Terre ont, suivant les contrées, raconté, leurs origines. Nous savons par l’observation d’un environnement angoissant quels éléments environnementaux se sont cumulés, entraînant le récit d’êtres supérieurs, hors de portée des humains, des dieux, qui leur prodiguaient conseil, bienveillance, sanctions punitives et les accueillaient après leur mort dans une vie éternelle.

Aucun humain de ces temps n’aurait pu penser que leurs dieux peuplant les entrailles de la Terre, le fond des océans, le Ciel et tant d’autres lieux, dont ils avaient eu la prémonition, seraient renvoyés au-delà des cieux, dans l’instant d’avant, par la science. Dans l’instant d’avant, la Baryogénése, là où ? Les scientifiques de la physique quantique ont calculé qu’il s’y trouvait. Sauf que, dans ce plasma, il n’y avait que des quarks.

Que pension nous pouvoir y trouver, si ce n’est que la dimension d’une interprétation humaine, qu’au moins nous reconnaissons comme telle. Cela ne nous gêne pas pour imaginer et présupposer qu’il existe un univers objectif, avec, certainement, un ordre sous-jacent, pour lequel nous ne bénéficions pas des attributs nécessaires pour y avoir accès. Tient dont ? Les monothéistes disaient, eux, que l’on ne pouvait pas connaître Dieu. Que pouvaient-ils dire d’autres, ils n’avaient ni Dirac, ni Einstein, ni Hawking. Nous comprenons aisément que notre cerveau, depuis 10 000 ans d’existence, déploie le même schéma intellectuel, la même inspiration, beaucoup plus scientifique. Nos ancêtres étaient tout de même futés, sachant qu’ils ne pouvaient pas le nommer, il l’on qualifier d’un nom imprononçable YHWH, gardant tous ses secrets sur l'univers.

Pourtant des scientifiques se sont lancés à la compréhension de cet univers objectif, ils en ont rapporté la Baryogénése, et toutes les réalisations technologiques que nous produisons sous le commandement de leurs calculs. À j’ai dit commandement, excusez-moi, je voulais dire en application de leur calcul. Les commandements c’étaient pour ceux, qui inspiraient, par leur foi en dieu, répétaient aux hommes, quelle politique il fallait suivre pour vivre heureux. Décidément, j’y tiens, il faut traduire, ils rapportaient aux hommes les commandements de dieu pour vivre heureux. Ha qu’il était bavard ce dieu, quand on lit toute la littérature qu’il a laissée aux hommes, quand ils ont su écrire bien entendu. Personne ne sait pourquoi, au bout de 18 milliards d’années, il a donné l’écriture aux humains.

Il est difficile de se mettre dans la peau des hommes de ce temps. Ils ne doutaient pas que Dieu était l’héritage de leur prédécesseur, ils en disaient que c’était des faux, à juste raison, sculptés de bois, de pierres qu’un prêtre mettait en liaison avec ceux restés dans les cieux, ils avaient de la logique.

Il n’était pas concevable à ces monothéistes que l’on puisse faire une représentation d’un dieu que l’on ne connaissait pas. Mais voilà, ils n’étaient ni psychiatres, ni psychologues, ni psychanalystes, alors ils racontaient que Dieu les punirait, s’ils n’appliquaient pas les lois, désolé je confonds toujours avec le présent, ses commandements. Certainement que ceux qui prônaient ces commandements devaient jouir de quelques autorités, car plus tard, tout fils de dieu qu’il était, Jésus c’est fait crucifier. Dieu recommandait aussi de ne pas écouter les autres partis, le parti de Baal, qui promettait la pluie, si l’on votait pour lui, Non ! Non !, si on lui faisait des offrandes, offrande, l’adhésion c’est presque pareil.

Malheureusement, l’argent, toujours l’argent, si bien que les croyants faisaient du commerce dans les temples de prière, d’où jésus les a viré, sans force de police, avec sa ceinture, en leur disant, il faut choisir, Dieu ou l’argent. Lui, il croyait en Dieu qu’il appelait mon père, Il s’opposa au pouvoir politique en place en demandant que l’on rende à César ce qui lui appartenait. Il donna des conseils économiques en demandant aux entrepreneurs, décidément, aux maîtres de payer dignement leurs serviteurs sans les exploiter, et de traiter humainement ses esclaves. Mais ses deux pensées les plus révolutionnaires furent, en observant la vie de ses contemporains, de leur demander de s’aimer les uns les autres pour vivre en paix, pour avoir de meilleures relations interpersonnelles. Également en leur disant, nous ne pouvons pas connaître, l’instant d’avant de notre vivant, décidément je me trompe toujours, c’est, ne pas pouvoir connaître dieu de son vivant, ni son monde où nous sommes appelées à nous rendre à la fin des temps. Soit dans 4,5 milliards d’années quand la Terre deviendra une naine blanche, et, nous, des quarks. Alors, dit-il, sachons pardonner, car nous ne pouvons que nous tromper. Ce jésus qui s’était instruit, durant 30 ans, décida de militer pour réformer le capitalisme ambiant. Non, ce n’est pas comme cela. Ce Jésus fort instruit de la Thora, étudia un autre parti, pardon, une autre religion en Perse. La réforme religieuse de Zoroastre avec son dieu monothéiste « Ahura Mazda entouré d'un certain nombre d'entités, responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du Ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et d’un libre arbitre. Après la mort, les âmes encourent un jugement et vont au Ciel ou au purgatoire ». Et oui ! ça photocopier dur à l’époque. Depuis nous appelons cette âme la conscience, et aucun scientifique ne l’a encore découverte, comme quoi ? https://www.frcneurodon.org/. Mais nous en avons conservé le libre arbitre, par lequel nous pouvons encore nous rendre responsables de nos existences, en lequel encore croient les populations du monde, sauf les psychiatres, et moi. Sans cette croyance dans le libre arbitre ce serait un crime, que d’envoyer à la mort, à la torture, en prison des humains qui se sont trompés. Pourtant, cela ne nous gêne pas d’avoir conservé le droit de tuer, que se réservait Dieu, en désignant, qui devait être mis à mort. Une fort belle excuse pour se laisser aller au sentiment de vengeance, qu’avaient voulu codifier nos inspirateurs sumériens, avec le Code d’Hammourabi.

Ce jésus décida vers les 30 ans de militer et créa le parti de dieu, le Père. Je me trompe encore, mais, nous connaissons la place qu'occupe le père chez les psychs. Il décida d’évangéliser au nom de Dieu le père tout puissant, pour réformer le capitalisme, zut, pour réformer les relations sociales et économiques par une révolution citoyenne. Ho ! je suis vraiment un obsessionnel. Je voulais dire évangéliser sans violence, frapper et on vous ouvrira. Aujourd’hui, on laisse des prospectus, c’est identique. Mais les sociaux-démocrates capitalistes ne l’entendaient pas comme cela, je voulais dire les pharisiens, Les pharisiens blâmaient cet hérétique qui demandait aux serviteurs d’obéir à leur maître, mais lesquels devaient donner une juste rémunération (ils n'avaient pas le plan comptable). De nombreux débats les opposèrent à Jésus, à qui revenait toujours le dernier mot, fort de son humanité. Même Duhamel s’y essaya, heuuuu ! les gardiens du temple s’y essayèrent en vain. Devant, cet extrémiste humanitaire et révolutionnaire internationaliste, ils en appelèrent à la loi du tyran Ponce Pilate pour le faire condamner. Et face au peuple, après un référendum, non !, non ! un appel à l’opinion publique, il fut condamné à la crucifixion. Bien plus tard, des adhérents, pardon, des évangélistes écrivirent son histoire. Dont, ils embellirent deux événements.

1/ Celui de sa naissance en rendant hommage à la femme qui enfante la vie sur la Terre par la volonté de son créateur, Dieu, et il devint fils de dieu par une insémination spirituelle de Marie. Ça vaut bien tous les Metoo. Avant lui, les hommes du néolithique l’avaient déjà honoré par une statuette, la Vénus de Willendorf, sans oublier Gaia, la terre nourricière. Marie ignorait que, par ces dons de thérapeute et sa vision pacifiste et radicale, « je viens vous apporter la guerre » (qu'il faut entendre au figuré), il serait pris pour le fils de dieu ou le roi des juifs, « c’est vous qui le dites ».

2/ Sa crucifixion est l’histoire d’un militant, où, dans son comité, pardon, parmi ses disciples se trouvait un traître qui fut retourné pour de l’argent par l’ennemi. Rien de plus banal, c’est ce qui se passe dans tous les groupements qui s’opposent. Il endura le fouet sans se renier, comme Moulin, la torture et bien des martyrs politiques. Il fut dans un long cheminement exposé à la foule où se trouvaient des hommes et des femmes qui se réjouissaient. Que voulait vous à l’époque, il n’y avait ni journaux ni télé. Sans projet de société d’avenir, c’était là leur seule réjouissance, voir souffrir des condamnés. Sur sa croix, il pardonna à ses bourreaux, car, dans une nuit d’interrogation et d’angoisse sur le mont des Oliviers, il avait pris la décision de sacrifier sa vie pour sa cause, l’amour des Hommes et de racheter tous leurs péchés pour qu’il n’aient plus a se punir. Ce qu’il devint, l’histoire nous raconte qu’il est à la droite de son père, et non recyclée une fois devenu poussière, en attendant de changer d'état une nouvelle fois pour devenir un quark. Cet homme dont les évangiles sont un embellissement mérité, tant ce fut un homme d'avant-garde, et dont les recommandations sont toujours d'actualités, et qu'il faudra, confier à des femmes qui connaissent la douleur de la vie. J'espère n'avoir fâché aucun croyant, en traitant le sujet avec humour, étant moi-même chrétien, socialiste, libéral, et opposé au patriarcat capitaliste, qui conditionne l'exploitation de l'homme par l'homme. J'ai voulu faire ressortir que notre psychique, ou notre organisation cérébrale, face aux évolutions environnementales, déroule le même schéma de la pensée associative, pour solutionner les situations qui se présentent. La différence, entre ces temps anciens et nous, ce sont seulement, la dénomination des événements. Cela est possible, parce qu’un arbre n'est pas un arbre, ou comme Magritte ceci n'est pas une pipe. Aujourd’hui, croire ou avoir la foi, c'est avoir une espérance devant les difficultés et les épreuves de la vie de trouver la force de les affronter, en sachant que la Création tient une solution, si nous avons confiance dans un bonheur terrestre, qui ne dépend que de l'existence de la souffrance comme indicateur de vie. En quoi y aurait-il un archaïsme en cela, alors que le monde entier croit en une monnaie, qui n'est que du vent, et cela fonctionne parce qu'ils ont confiance dans leur dieu monétaire ?

Les dieux monothéistes ont quitté les palais des tyrans, pour se soucier des humbles, pour revenir ensuite dans les châteaux des Rois, jusqu'à ce que la République les vire. Il en est la même chose avec la monnaie, d'un moyen de commercer, elle est devenue le moyen d'exercer une tyrannie sociale en recherchant les coûts les plus bas. Sauf que Karl Marx n'a pas réussi à les virer du temple de la bourse, et l'exemple soviétique n'a fait que discréditer le socialisme, qui doit se reconstruire. Le lien entre les deux est notre structure innée, ayant pour finalité de désigner un dominant. Nous vivons sous ce rapport dominant dominé, recomposé par une multitude de paradigmes. Les religions monothéistes et d'autres philosophies ont essayé de le maîtriser en imposant des commandements déterministes, et des paradigmes humanitaires, dans le cadre de leur compréhension, ignorante de nos savoirs. C’est pour cela que nous ne devons pas les juger à l’aune de nos connaissances, mais les juger dans leur temps contextuel. Tant qu'elles croiront détenir une vérité absolue, elles se fermeront à l'évolution qui se fera contre elles. Pour l'instant, elles ont une place importante dans le monde, parce que le dieu argent n'offre d'autre espérance que l'exploitation, de l'homme par l'homme, que, malheureusement, elles acceptent. La maîtrise culturelle de l'inné par le patriarcat capitaliste est un échec. Le remplacer va demander d'autres moyens, comme les savoirs, pour connaître l'organe cérébral avec lequel nous devons passer notre vie. Cela va demander des siècles, car l'égalité homme femme est contre nature, et il faut la maintenir par les connaissances culturelles, car au moindre écart le patriarcat resurgira.

Nous en restons là avec nos interrogations. Celle d’aujourd’hui, c’est comment des quarks qui s’assemblent peuvent donner la vie. Nos ancêtres ont nommé cet événement l’œuvre divine en l’appelant Dieu, et en son nom ont déroulé la programmatique d’une organisation politique, avant que les Grecs ne nomment ainsi l’organisation de la cité. Dieu n’est pas mort, est ne peut pas mourir, puisqu’il est la Création, l’instant d’avant, la Baryogénése, avant le plasma et les quarks. Et de sa création, nous en retirons toutes inspirations, pour survivre en devant travailler dans une confrontation pour la rareté, en devant chercher le bon berger, Non ! Non ! Je voulais dire le bon programme politique humanitaire révolutionnaire internationaliste.


 


 

Le malheur voulut que Constantin en fît la religion d’État qui devint l’église catholique et romaine, qui ne cessa de punir ceux qui se trompaient, ou ne se soumettaient pas. C’est ce qu’en ont retenu les laïques, plutôt que le pardon.

En fait, ce n’est pas avec la religion qu’en 1905 nous avons fait la séparation de l’Église et de l’État, mais avec un parti politiquement qui face à l’exploitation des hommes par les hommes proposait des comportements sociaux économiques, pour vivre heureux en attendant d’accéder à la félicité du paradis. C’est-à-dire d’avoir une espérance d’existence, donner un sens à sa vie. Tous les peuples ont une réponse similaire du devenir après la mort. Cela nourrissait l’imaginaire que nous trouvons dans des peintures. Nous devons reconnaître que psychologiquement c’était plus engageant de renaître, à la fin du monde, que de devenir un quark ou un hadron. Inutile de préciser que l'Église ou l'État ont échoué, et même encouragé l'exploitation.

La Baryogénése va décevoir quelques musulmans qui se sont sacrifiés, pour retrouver 7 vierges. Ceux qui sont morts avec cette espérance, ont du avoir de sacrées surprises, que de se retrouver recyclé par des bactéries en attendant 4 milliards d’années avant la fin des temps terrestre pour retrouver des quarks sans connaître le mâle ou la femelle.

Les musulmans avaient compris que l’existence reposait sur un déterminisme, mais il ne pouvait pas être celui défini par un humain inspirait, c’est là leur erreur. Nous sommes incapables d’en connaître les agencements, nous en avons, juste, une petite idée avec les travaux des scientifiques de la physique quantique. Ils ont donné des valeurs aux particules, le spin, et celles-ci ne s’assemblent pas au hasard. Si, nous avions toutes les données nous concernant, nous pourrions déterminer le destin de chacun faire à mesure de l’écoulement de la durée du temps T du présent, que nous ne pouvons pas mesurer, mais que nous vivons.

Le Coran est un exposé de déterminisme attribué à dieu, à la Création, à l’instant d’avant, à la Baryogénése.

Il n’a que la limite de notre cerveau qui nous fait dire que des assemblages sont aléatoires. Ce mot est la rançon de notre ignorance. Des philosophes de la physique quantique s’interrogent sur ce qui semble, un aller-retour, d’avoir décrypté l’univers qu’en fonction de notre propre construction cérébrale, car quelque appareillage que nous ayons conçu, c’est toujours notre cerveau qui les interprète.

C’est exactement ce qu’on fait, tous nos ancêtres sur tous les continents, n’ayant que leurs observations empiriques pour comprendre leur monde. Néanmoins d'avoir été capable d’imaginer des contes de la création du monde, relève du prodige, ou d’une intelligence que leurs successeurs n’ont pas su égaler. Se laissant rattraper par l’inné égoïste et cupide dominateur que leur conféraient leurs positions sociales. En fait, les commandements d’un dieu soucieux du bonheur des Hommes ne l’étaient que par quelques initiés, qui surpassaient leurs comportements innés. Leurs successeurs se sont vus au fil des siècles rattrapé par lui, et devenir l’égocentrisme qui perdure jusqu’à nos jours, en deux classes, les patrons dominants qui accaparent tout et les salariés dominés, qui en rêvent. Ces dominants le sont, par l'existence de dominants systémiques, qui sont nos contes contemporains, tels le libéralisme, l’humanisme, le socialisme, les droits de l’Homme, etc.


 

Tous les écrits que les dieux ont inspirés doivent être comparés en parallèle avec les découvertes scientifiques, qui parfois précisent, des compréhensions empiriques de leur temps.

Telle, l’interdiction de l’adultère recouvrait plusieurs problématiques. Assurer une autonomie économique aux femmes, assurer une stabilité familiale et protéger contre les MST. La polygamie tenait à la grande mortalité des hommes qui passaient leur temps à s’entre-tuer, mais également aux familles qui plaçaient leurs filles auprès d’un personnage riche ayant les moyens de leurs subsistances. Rares sont les sociétés polyandres, il doit en exister une ou deux dans le Tibet, toujours pour des raisons économiques.

Les unions amoureuses sont récentes sans qu’est disparues les raisons économiques. Beaucoup d’unions sont encore endogamiques.


 

La psychologie humaine fait que l’on ne peut pas croire en quelque chose si nous ne nous en faisons pas une représentation. Tous les croyants en dieu, croient en une espérance, à un soutien face aux vicissitudes de l’existence, quoi qui leur arrive, ils ne sont jamais seuls. Il n’y a rien à redire à cela, et je ne crois pas que si nous leur expliquions qu’ils vont finir en quarks cela aurait la même portée. Aujourd’hui, nous n’avons plus peur de Dieu pour appliquer des lois, mais de la police et de la justice, et en plus nous pouvons les réformer. 1 312 raisons d’abolir la police de Gwenola Ricordeau, une militante féministe qui considère que la police est la force du patriarcat.

Pour que nos ancêtres appliquent les commandements, dieu était bon, comme nos lois, et dieu était punissant, comme nos lois. Or la Création n'est ni bonne ni mauvaise, elle est la Création, avec ce que tout cela implique. C'est l'humain qui a besoin qu'il soit bon, c'est en soi une bonne chose, même si ses officiants ne se sont pas montrés à la hauteur. De la même manière, nous espérons toujours mener une bonne politique.

En 1905, nous n’avons pas combattu la religion, mais son pouvoir politique. Nous avons le même problème avec l’islam qui est le parti politique unique dans des pays islamiques théocratiques. Ils se considèrent comme les derniers interprètes de la Création. Tout être est inspirait pas la création sur cette Terre, c’est une condition sine qua non pour vivre. C’est en cela que les commandements de dieu variaient suivant les contrées du monde, parce que c’est l’environnement qui nous dicte nos choix, et non le libre arbitre. Ne pas croire en Dieu ne change rien au problème, car ce n’est pas lui, le problème. Mais ce que les hommes lui ont fait dire, animé de bonnes intentions qui ne sont plus en conformité avec l’évolution du monde dans la continuation du développement des sciences humaines et physiques. La difficulté réside dans l’impossibilité de séparer les commandements de dieu, sans désavouer sa toute-puissance comme créateur du monde et des Hommes, ce qui par là les rend immuables et d’une vérité absolue. Ce qui en a fait des vérités assassines.

La croyance n’est pas le fruit du hasard. Ce ne peut pas être un hasard qu’à travers le monde chaque civilisation qui c’est constitué en à façonné un au couleur de son environnement. Les dieux sont apparus avec l’incertitude créée par la nécessité de produire et de vivre en communauté ou en collectivité, pour affronter la rareté. Aujourd’hui, cette incertitude est devenue la seule terre à conquérir, cela est possible par la progression exponentielle des savoirs et la mutualisation des risques de l’existence, autrement que par la rentabilité de nos souffrances.

Ce ne sont pas les athées qui dominent le monde, 80 % de la population mondiale est croyante. 80 % ont besoin de certitude, d’une espérance au-delà de la vie. Qu’ils s’appuient sur des comportements et des pratiques archaïques et culturellement ancrées, c’est certain. Réformer cela, suppose de se substituer à l’espérance divine qui a structuré le monde et fait des humains des êtres bloqués, par nécessité existentielle et disposer d’une stabilité sociétale dans la continuité de la sédentarisation qui concentre des Hommes sur des espaces restreins problématiques (Calhoun). Tous les humains ont besoin de croire pour donner un sens à leur existence. Les dieux représentaient cela, aujourd’hui nous avons les droits de l’homme, mais ils viennent en second dans les théocraties. Cela me semble naturel qu’entre une vie terrestre et une vie éternelle, les droits de l’homme ne pèsent pas lourd. L’ennui c’est que vont avec la foi toutes les vérités divines dont certaines sont devenues des inepties. Je vois mal le quark recouvert d’un foulard, fait chez les Juifs pour distinguer les femmes honnêtes, ou mariées chez les Romains, des prostituées. L’histoire de la séparation homme femme est d’essence juive également, et nous savons avec les sorcières de Salem jusqu’à quelle ineptie cela a été avec les calvinistes.

Croire en Dieu n’est pas l’opium du peuple, comme le pensait Karl Marx. Que le clergé ait utilisé la foi pour soumettre les populations, cela ne fait aucun doute. Il n'y avait rien de stupide de vouloir croire qu'au-delà de la vie la mort serait meilleure, comme passage vers la résurrection. Les Égyptiens le faisaient en barque, et dans les découvertes de premières sépultures des objets accompagnaient les morts, preuve que ce désir d'une existence éternelle anime ou inquiètent les Hommes depuis longtemps, 300 000 ans.

En comprenant le monde de leur temps soumis à l’économie de pillage, que nous perpétuons par les échanges économiques extérieurs, l’on peut comprendre que les plus humbles et les plus faibles aient eu besoin d’une espérance. Les analyses contemporaines de l'opinion publique de la religion sont extrêmement caricaturales et réductrices. Dieu à pour ancêtre le soleil, dans la suite d'une modification étymologique. La compréhension, qu'il était aussi le créateur du soleil fut inscrit dans la genèse. je copie ce qui se disait il y a 2 700 avant J.C.

Un texte de la fondation du temple de Shamash, Lahu -li fait parler le dieu fondateur.

« A. Shamash, roi du ciel et de la terre, le juge des dieux et des hommes dont le lot est l’équité et à qui les lois ont été offertes en Don, « le pasteur des têtes noires » ? Le dieu resplendissant, le juge des vivants, celui qui accueille la supplication, celui qui écoute la prière, qui reçoit les lamentations, celui qui donne toujours vie et joie au cœur à ceux qui le vénèrent, celui qui est le maître de Mari. »

Nous y lisons toute l’espérance dont les hommes avaient besoin dans ces temps.

Que faisons nous d’autre avec les partis politiques ou les gouvernants, que de leur demander d’écouter nos supplications, écouter nos prières (demande), nos lamentations (nos plaintes). Que nous le voulions ou pas, notre structure cérébrale est la même qu’en ces temps, et nous déroulons les mêmes comportements, sous des paradigmes différents.

 

D’ici que nous ayons pu apprendre à la population mondiale que la Baryogénése ne faisait pas de politique, il nous appartient de traiter les informations environnementales autrement qu’avec notre matrice innée d'un égoïsme de nature, que nous avons culturalisé, pour devenir l’égocentrisme accapareur. Nous ne voyons pas de temples de la Baryogénése se dresser. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas des adeptes, car des personnes se portent volontaires pour faire un voyage dans l’univers sans retour. Aujourd’hui, si nous devons avoir une espérance, elle doit se tourner vers la solidarité égoïste, qui est à la fois la mutualisation des risques de la vie, et la lutte contre l’égocentrisme patriarcal et capitaliste, qu’illustre le socialisme dans la recherche de l’émancipation des hommes, pour s’assumer comme adulte, sans recours à une inspiration divine, puisque le socialisme en est une aussi. Et nous savons comment, dans sa courte existence expérimentale, celui révolutionnaire est devenu comme les religions, dogmatiques et totalitaires, en ne croyant qu’en son inspiration. Aujourd’hui comme d’ailleurs aux siècles derniers des femmes se dressent contre cette société patriarcale capitaliste. Il a fallu attendre l’activité de femmes protestantes avec Sarah Grimké qui publia en 1838 aux États-Unis un manifeste féministe « nu on the Esquality of he sexes and the condition of Women » puis en Angleterre d’Élisabeth Cady, et une autre protestante française Sarah Monod devenue présidente du Conseil national des femmes à sa création en 1901, pour qu’elles revendiquent leur place.

Entre Amphitrite déesse de la mer et Sarah Monod, il n’y a pas moins de 3 000 ans. Dire que c’est seulement l’histoire religieuse qui leur a usurpé leur place serait déplacé le problème des organisations sociétales à leurs représentations.

Je pense que c’est de bon augure, non pas les femmes qui occupent des fonctions définies, par des hommes, car nous les avons vus à l’œuvre, elles ont le même comportement qu’eux. Ce sont des femmes hommes, qui seulement par complexe ou autre se sentent obligées d’être plus efficientes que les hommes, quand elles occupent leur poste. Ce n’est pas sur celle-là qu’il faut compter pour avoir une espérance. Celle-là elles ont été nourries à la matrice culturelle patriarcale et sont celles qui la répercutent sur leur progéniture, comme partout dans le monde.

Ce n’est donc pas par choix conscient que c’est développé le patriarcat, qui ne peut pas être réduit à la résonance de Meetoo. Historiquement, c’est un peu plus compliqué. Mais le mouvement enclenché, laisse espérer que si elle revisite l’historicité du développement du patriarcat capitaliste et se structure politiquement, elles peuvent représenter une espérance pour le monde. Le patriarcat par ses luttes de domination de surenchère en surenchère s’est doté d’armes pour détruire la vie. L’on ne peut pas penser qu’il puisse continuer à diriger le monde sans s’en servir. La seconde raison est qu’une société, qui en arrive à cette finalité, puisse être une bonne société. Nous mesurons les événements et les civilisations à la mesure de nos vies, là où celle géologique nous dit que nous sommes encore dans l’enfance du développement humain. Où il apparaît clairement que l’éducation du père n’est pas une bonne chose, puisqu’il entraîne ses enfants vers l’auto suicide. Alors, faisons la place aux femmes, nous avons déjà reçu d’elles, l’altruisme. Mais il va falloir qu’elles éclairent leur position sur l’égalité homme femme, car si c’est pour qu’une femme aille appuyer sur le bouton nucléaire, autant qu’elles restent à la place où l’avait mise l’environnement géohistorique. Si elles doivent s’engager politiquement vers une autre vie sociétale, il faut qu’elles commencent par s’occuper, du dominant systémique, qui ferait d’elles des femmes hommes, le plan comptable, cette comptabilisation où l’humain représente, une charge, un plan comptable qui est le paradigme du mâle dominant patriarcal capitaliste.


 



 

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Publié le 1 Février 2024

Si jeune et déjà si vieux.

 

Quelle tristesse d’avoir un monde avec des savoirs aussi pointus pour aller sur Mars, et un Premier ministre si jeune avec des jambes de vieux conservateurs !

Travailler n’est pas une valeur, c’est une nécessité, puisque, si nous ne produisons pas, la nature ne nous donnera pas de quoi nourrir les humains. C’est seulement un placement de capital pour les investisseurs, qui multiplient avec leurs capitaux. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas réaliser cette tâche, pour ne pas avoir à souffrir de sa défaillance, et y trouver la satisfaction d’accomplir une œuvre humanitaire et une valorisation personnelle. C'est avoir conscience du sens de nos existences, que de maintenir une espèce humaine en vie.

Longtemps, le ramassage des poubelles, dans les villages, était le dernier des métiers, employant le dernier des hommes. Car nous acceptons de nettoyer la merde, quand c’est celle du cul de nos enfants, ou de nos grabataires, en imaginant qu’un jour nous pourrions le devenir. Or, sans ces gens, qui enlèvent les détritus des autres, nous crèverions sous nos déchets. Il suffit d’une grève des éboueurs, pour s’en rendre compte. Comme quoi le métier essentiel n’est pas celui que l’on croit le plus noble, et la valeur du travail jamais aussi vrai que pour ces travailleurs.

En écoutant le Premier ministre, j’ai eu en résonance le discours de Sarkozy au Trocadéro, au son de travail, famille et patrie.

Il a manqué la famille au Premier ministre, car elle s’atomise avec l’accession des femmes à l’autonomie économique. Ce dont je me félicite, sans qu’elles aient mesuré les conséquences de cette évolution, dont elles ne font pas pour l’instant un bon usage, manquant de recul historique et de vision politique.

Aujourd’hui, 62 % des citoyens veulent être riches, pour ne plus aller travailler. Cela concerne en majorité les jeunes autour de la trentaine. Nous imaginons l’espérance que nous avons su insuffler à notre jeunesse, à ceux qui doivent assurer dans le futur la solidarité intergénérationnelle. Je plains ceux qui vont dépendre de leur solidarité.

Je ne crois pas que nous mesurions l’incidence d’un tel souhait, il faut au moins un million d'€ pour vivre de ses rentes. Ne pas travailler est le rêve de notre animalité. Je choque peut-être en rappelant que nous ne sommes que cela, merci, Darwin. Nous promener avec nos beaux vêtements au gré des modes, ceints dans des accoutrements religieux d’un monde dépassé, ne donne pas un sens à la vie et nous berne sur l’état de ce que nous sommes. La matrice culturelle, qui nous imprègne dès l’enfance pour échapper à cette animalité, croyons-nous. Nous la reconstruisons, aux premières consommations, et par l’intégration de la vie économique. La doctrine libérale capitalistique prend le dessus, pour nous diriger vers la recherche permanente d’une plus-value, qui est le comportement animalier type de nature, distordue par l’adjonction de la matrice culturelle, nous obligeant, pour devenir civilisée, de maîtriser nos égoïsmes enfantins qui nous névrosent par ses frustrations. Celles-ci se démultiplient de fait, quand nous devenons un adulte culturel. C’est simple, aucun animal ne s’entre-tue sans une raison de nature, sauf les humains, qui, n'ayant pas les moyens physiologiques de s'entre-tuer, se sont dotés d'armes pour organiser leurs assassinats collectifs, jusqu'à l'auto-destruction.

Notre jeune vieux Premier ministre promet la revalorisation des bas salaires, le salaire au mérite pour la fonction publique, c'est tellement éculé, ça a chagriné tous les gouvernants de droite, que la fonction publique ne subisse pas l'exploitation à laquelle est soumis le privé, faute d'être capable de défendre leurs intérêts, et qui par amertume souhaitent que le public souffre des même maux, c’est beau la solidarité inversé des pleutres.

Face à la colère des viticulteurs, il a levé de la taxe sur le gazole, comme si ceux-ci ne la revendaient pas comme frais d'exploitation à leur client. L’obstacle demeurant, que leurs clients sont pour beaucoup, les industriels de l’agroalimentaire, qui n’acceptent pas d’acheter cette taxe, dans la mesure où ils la revendraient à leurs clients en augmentant leur prix, et adieu le slogan les prix les plus bas, ou accepter une réduction de leur marge. Alors, les agriculteurs se tournent vers le pouvoir qui, lui, se tourne vers les salariés qui sont ceux qui paieront ce manque de recette de l'État. Soit par les impôts, par un endettement, ou par moins de service de l’état. Ce ne sont pas les citoyens qui paieront, mais les 30 millions de salariés, seulement eux pour l’essentiel. Dès l’instant, où les employeurs, quels qu'ils soient, leur revendent, impôts, prélèvements, et autres taxes, etc., comme ce sont les salariés qui paieront leurs augmentations des bas salaires !

L’augmentation des bas salaires, une revendication récurrente qui existe depuis que les syndicats sont syndicats, depuis 1884. Le chat de Schrödinger, qui se mord la queue au lieu d’être dans sa boite.

Je vais rappeler le principe de se mordre la queue. Un investisseur qui ne veut pas travailler et gagner de l’argent cherche ce qu’il pourrait offrir aux Hommes dont ils auraient besoin. Il a trouvé et veut fabriquer une bouteille. Il recherche une personne qui n’a pas de ressource pour lui proposer un emploi pour la fabriquer, contre le SMIC pendant 1 h.

Merveilleux, le fauché touche un salaire, il est heureux, et il ne regarde pas plus loin que son portefeuille. Il est devenu solvable.

Une fois la bouteille fabriquée l’investisseur, qui n’en a pas besoin, recherche à qui la vendre. Naturellement, au salarié qui est devenu solvable et qui représente le seul client potentiel.

Sauf qu’il se dit, si je la lui revends le prix du SMIC, le salarié aura gagné une bouteille, et, moi, il faudra que je mange mon capital pour vivre. Ce n’est donc pas la bonne affaire. Je vais donc augmenter le prix de revient de ma marge pour manger comme le salarié, un SMIC.

Réfléchissant un peu plus, il reconnaît qu'il ne travaille pas, mais son capital reste le même. Il ne gagne pas plus d’argent.

Alors, il décide de prendre une marge d’un SMIC en plus, pour augmenter son capital. Au total, le prix de vente de la bouteille s’élève à trois SMIC.

Sauf que le seul client solvable, qu'est le salarié, n’a qu’un SMIC pour l'acheter. Alors, il thésaurise et attend d’avoir fait trois bouteilles pour pouvoir en acheter une, en sachant que l’investisseur vendra les deux autres à d’autres clients, 3 SMIC. Dans ce cas, il aura gagné 9 SMIC, dont 7 en augmentation de capital.

Le salarié achète plus cher la bouteille que ce qu’il a reçu, pour la réaliser. C'est là que réside l'exploitation de l'homme par l'homme, même quand la productivité permet des prix bas. Imaginons que le salarié qui reçoit 1 SMIC réalise 3 bouteilles dans l'heure. La bouteille représente alors 1/3 de SMIC l'investisseur revendra la bouteille 2 SMIC 1/3. Le salarié ne pourra toujours pas acheter la bouteille avec 1 SMIC. Quelle que soit la productivité, 10,100, ou 1000, il achètera toujours le revenu de l'investisseur et l'augmentation de son capital. Et, si jamais, pour maintenir par la productivité des prix bas, le salarié ne peut plus aller au-delà de ses capacités humaines, on le licenciera, pour le remplacer par une machine qui pourra produire 1 000 000 bouteilles. Alors le salarié sans emploi recevra une aide par un prélèvement sur l’entrepreneur qui l’inclura dans le prix de la bouteille, pour la faire payer au salarié devenu chômeur.

Autre possibilité, la plus fréquente. Le salarié fait un emprunt de 2 SMIC pour acheter sa bouteille auprès de la banque où l’investisseur a déposé son capital. Il lui prête donc 2 SMIC qu’il devra rembourser avec un intérêt de 1 SMIC. Au total, dans le cas d’un emprunt, le salarié aura acheté sa bouteille pour 4 SMIC, alors qu’il a reçu 1 SMIC pour la produire. L’investisseur aura gagné 2 SMIC plus 1/2 SMIC de retour d'intérêt bancaire. Dans la réalité, nous avons un panachage de ces possibilités dans lesquelles ce n’est jamais le salarié qui est gagnant. Et que l’on ne viennent pas me dire qu’il est gagnant d’avoir accumulé des biens qu’il a produit.

 

Toute augmentation de salaire que ce soit des bas ou des hauts revenus, les salariés achètent tout, y compris les augmentations qu'ils réclament, toutes les taxes auxquelles il veut qu'on soumette les entreprises, sans savoir que c'est lui qui les achètera. La seule chose, qui freine l'investisseur, c'est l'état de la concurrence. Cette caricature pour expliquer comment le chat se mord la queue en tournant en rond. Ce qui est triste dans cette situation, c’est que de temps en tant le chat se mord la queue trop fortement, comme aujourd’hui avec les agriculteurs ou hier les gilets jaunes et avant-hier avec des grèves. Et chaque fois que sont annoncées des augmentations de salaire, les salariés sont heureux comme des enfants à qui l’on donne une sucette pour les calmer, sauf que ce seront eux, qui l’auront à la financer.

Dans cette boucle de circulation monétaire, nous pouvons penser qu’après tout nous jouissons d’un revenu pour acquérir ce que nous fabriquons, suivant les inégalités de revenus, si ce n’était, l'existence d’une pauvreté que justifie le cadre de la concurrence.

Nous comprenons au travers de cette caricature que nous pourrions parfaitement augmenter les salaires des plus pauvres, puisque ce sont eux qui les paieraient, idem pour tous les autres, idem pour toutes prestations, particulièrement à celle que veut mettre en place le gouvernement en renvoyant les chômeurs vers le RSA.

Je rappelle pour l’histoire que l’indemnité chômage fut créée en 1958 par les employeurs et salariés pour permettre aux chômeurs de bénéficier d’une ressource afin d'avoir le temps nécessaire pour trouver un emploi, sans être soumis à la pression du marché du travail. Pression, qu’organise le pouvoir par les mesures qu’il prend à pôle emploi, pour satisfaire à la rumeur publique, que les chômeurs se complaisent dans cette situation. Bien que nous sachions, que, psychologiquement, qu’elle est traumatisante, déstructurant et dévalorisante, à l’opposé de l’infamie que soutient le FN/RN depuis des années par xénophobie, au travers d’un certain nombre d’effets pervers exacts, comme dans tout système. Ces rumeurs se sont imposé comme une généralité par la propagation développée par les plus sots, pour je ne sais quelle animosité, acrimonie ou amertume. Sans être porteur de rumeurs également, le pouvoir semble vouloir coller aux desiderata de la RN dans ce domaine, après celui des immigrés.

Ce qui est particulièrement inquiétant est un certain nombre de demandes des viticulteurs, qui épousent les thèmes stupides de la RN, parce que celui-ci est incapable d’avoir une vision d’avenir, comme le sont tous les partis de droite accrochés au capitalisme.

J’espère que chacun aura compris au travers de ma caricature, que les seuls bénéficiaires en sont les investisseurs. Si les normes sanitaires que nous défendons sont scientifiquement démontrées, nous n’avons pas à revenir dessus, mais instaurer des taxes sanitaires sur les importations, voire les interdire pour les pays qui n’y souscrivent pas, afin de rétablir une concurrence loyale, que ce soit entre pays extérieur ou à l'intérieur de l'Europe. Ce n'est pas faire du protectionnisme que d'assurer la santé des humains.

Celle-ci doit l’emporter sur celles des profits, et non, parfois de devoir couvrir des produits avec du glucose pour cacher ce que nous ne devons pas voir au goûté. Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’une demande démagogique que de faire passer la santé des humains avant les profits, et renoncer à ces normes pour donner satisfaction à des revendications démagogiques prise sous le coup d’un ras-le-bol.

Il en est de même pour les revenus. il ne sert à rien d’augmenter des salaires que les salariés achèteront trois fois plus cher, mais d’accélérer la productivité robotique, d’uniformiser les salaires européens et conditions sociales européennes, pour établir une égalité de concurrence, et d’établir une taxe sociale aux importations qui n’y sont pas, et la renvoyer aux salariés de ces pays.

Il s’agit alors d’entrer en compétition par le savoir-faire et la productivité qui pousse les prix à la baisse, et ainsi engager une vision d’avenir où ce n’est pas sur la pauvreté des autres que nous nous enrichirons, mais sur notre capacité d’innovation, de créativité, dont sont, capables les humains et particulièrement les patrons qui entreprennent, pour l’instant qu’avec aucun autre but que d’avoir de l’argent pour ne pas travailler. Il suffit de s'engager avec eux sur un autre but.

 

Cette course au profit finit par atteindre 62 % des salariés, qui rêvent d'être rentier, ce qui promettrait des jours miséreux, si ce n'était pas en l'état irréalisable. Nous engagerions de la sorte une réduction de temps de travail, dont une part du temps libre devrait être employé à s’instruire pour maintenir cette capacité de réduction du temps de travail et non l’inverse comme le met en œuvre ce gouvernement et les précédents (travailler plus pour gagner plus, j'espère qu'avec ma caricature nous n'y croirons plus) qui n’avaient aucune imagination, car ils ne sortaient pas de la comptabilisation de l’existence réduisant l’humain à une quantité monétaire. Et ces mêmes personnages nous entretiennent de leur humanisme. Il vaut mieux avoir comme vision d’avenir de réduire le temps de travail, que de réduire les humains à la pauvreté. La moitié de la population mondiale vie avec moins de 7 dollars par jour. Les pays comptant le plus de milliardaires, les USA 724, la Chine 626. La France n’arrive pas dans les 10 premiers où nous trouvons l’Allemagne 136 l’Angleterre 56 et l’Italie 51 et dixième.

 

La caricature que j’ai décrite conduirait à l’inflation, quelle affaire qu’un œuf vaille, un million, il n’y a plus de billets à transporter. Pourtant il n’y a pas une limitation, elle est psychologique, elle entraînerait une perte de confiance, en s’imaginant que la monnaie ne vaudrait plus rien, alors qu'elle ne vaut déjà rien, et ne vaut que parce que nous la tenons pour vraie.

La valeur imaginaire, accorder à la monnaie ne repose sur rien d’autre que le désir de l’un de posséder, ce que détient l’autre, parce que d'autres le désirent aussi, ce qui lui donne une valeur, même si intrinsèquement cela ne vaut rien.

Le principe de rareté, que je décris souvent comme étant la source de tous nos problèmes dans le cadre de sa répartition, remonte au néolithique.

Cela peut prêter à sourire, qu’il faille remonter aussi loin pour comprendre aujourd’hui. Car l’analyse discrète n’informe que sur le comportement individuel, alors que celle holistique informe sur les conséquences qu’ont eues les comportements individuels avec leurs interactions durant leurs histoires. Faute de faire, cela à l’heure où nous en avons les moyens scientistes, nous continuerons avec les pseudo-science économiques, de nous croire savants sans l’être. Incapable de comprendre pourquoi depuis des siècles, nous allons admirer le patrimoine laissé par les tyrans, que ce soit les Pyramides, le mur de Chine ou Versailles, pour ne parler que d’eux.

Pourquoi, jamais, nous ne nous interrogeons sur la dextérité et le savoir-faire de ceux, qui ont laissé, par leurs talents, leurs virtuosités, tant de choses merveilleuses de savoir-faire, et que l’on remerciait avec des fèves, si ce n’était le fouet, plutôt que de mettre la liste de leurs noms, sur les plaques commémoratives de ceux, qui avaient commandité l’œuvre.

Tenant ainsi, ceux qui les avaient réalisés, pour des riens, pour du beurre, comme disent les enfants. C’est à cela que rêvent nos 62 % de salariés. Il n’y a aucune gloire à n’être que des pique-assiettes à n'être que l'animal primitif, que nous sommes, d’avoir comme seule ambition que de stagner, le cul dans de la soie en attendant que les sans dents nous nourrissent. Je crois que nous pouvons rêver d’autres choses que de rester de riches minables, d’être des tyrans pour exploiter les 38 % qui restent.

Cela va nous paraître absurde à l’heure de notre grande connaissance de savants ignorants. Mais c’est possible, à condition de pratiquer, ce que j'ai décrit. Rétablir une concurrence libre et honnête, basée sur les mêmes conditions salariales et sociales, pour que l’innovation et la créativité nous entraînent vers la productivité, que la robotique réalisera à notre place, plutôt que sur la pauvreté ou les inégalités. Qu’est-ce que l’on en a à faire d’avoir son frigidaire connecté avec des citoyens à qui l’on demande de travailler plus, et à qui l’on fait l’aumône, d’augmenter les salaires, qu’ils achèteront trois fois, comme si c'était le summum de l'innovation, de l'inventivité, putain à quelle misère intellectuelle nous avons affaire.

Mais cette colère, des agriculteurs n’aura même pas fait surgir cela, tellement nous n’avons affaire qu’à des gouvernants conservateurs, devenant fascisant pour coller à la RN et à la LR, au son d’une presse qui spécule de savoir, si leur semblable Américain reprendra le pouvoir. À voir le monde que Socrate a essayé d’émanciper, il doit regretter de ne pas avoir écrit ces pensées, tout comme un dénommé Jésus, ou un Mahomet, dont les successeurs non même pas compris leurs pensées, à l’exception de quelques nombreux philosophes chrétiens ou musulmans, pour ne parler que d’eux, dont nous avons oublié leurs humanismes et dont la plupart du temps les despotes de ces religions, n’ont pas tenu compte accroché à du littéralisme qu’ils n’arrivaient pas à comprendre.

Nous pensions être meilleurs, pour en arriver à un résultat, aussi stupide que navrant, car il faut être con pour nous mordre la queue et ne pas nous en rendre compte, ou alors être insensibles à la souffrance, ce qui nous empêcherait de comprendre le bonheur et être heureux. Comme un homme qui marcherait dans un espace uniforme, il ne verrait même pas qu’il se déplace et serait incapable de le comprendre.

Présenter l’économie sous un aspect humain plutôt que mathématique doit surprendre, mais la valeur du travail n’est pas le temps que nous passons à produire le plus, puisque nous irons par la technologie vers sa réduction du temps de travail, avec d’autres gouvernants moins archaïques si les citoyens le deviennent eux-mêmes, ce qui n’est pas encore le cas. Se trimballer avec des principes qui datent du néolithique n’est pas être au fait, de la modernité intellectuelle ni de l’évolution que les sciences dures engagent, et qui ne sont pas démocratisées dans la finalité qu’elles engendrent, car il faut bousculer notre compréhension intellectuelle fossilisée par la matrice culturelle, en la dénoétisant en partie, pour libérer les capacités de notre cerveau. Libérez votre cerveau ! Traité de neurosagesse pour changer l'école et la société.

 

Nous vivons avec une matrice culturelle qui a généré une existence paradigmatique que nous considérons moderne par ses découvertes scientifiques et par le confort qu’elle apporte. Ce n’est là que du verni, une enjolivure, une fioriture, un ornement. Quand nous grattons ces embellissements, nous n'y trouvons que notre animalité distordue par la rationalité de la matrice culturelle, qui a produit de l’armement spécialisé dans l’assassinat des membres de son espèce, bien au-delà de ce que nous trouvons chez d’autres animaux. Nous y retrouvons tout notre égocentrisme démultiplié par le désir d’être, un dominant de nature, frustré de n'être qu'un dominant culturel, qui rêve de laisser son nom dans l’histoire, sans avoir compris que ce n’est pas lui, qui a décidé de son destin. Ce qui l’empêche d’être un être bon et humaniste, si ce n’est par charité, comme il y a 5000 ans, et il pense faire quelque chose d’exemplaire et de grandiose le valorisant en donnant son surplus ou en recherchant la réduction d’impôts. Dans notre histoire, ils ont bien plus de mérites, ceux qui ont développé la solidarité égoïste en bravant les armées de la république ou, aujourd’hui, les forces de police répressives.

 

Dans les revendications des agriculteurs, il est demandé d’avoir moins de contraintes administratives auxquelles semble vouloir abonder le gouvernement. Dans une réunion il y a très longtemps, les employeurs se plaignaient d’avoir à remplir des pages et des pages de données sur leur activité.

Les retrouvant dans une autre réunion sur le sujet du moment, ils remettent des documents émanant de la banque de France, de l’Insee et d’études réalisées par le CNPF, d’alors. Je leur demandais d’où provenaient les informations, dans ces documents dont ils se servaient, pour proposer des perspectives. Un, plus vif d’esprit que les autres, présent à la réunion précédente reconnue, que ce l’était par la bienveillance des employeurs qui répondaient aux sollicitations d’enquêtes et aux informations officielles qui leur étaient demandées. Si les agriculteurs sont dépassés, par leur paperasse, qu’on les aide, mais nous ne pouvons pas nous en passer, sous peine d’être des aveugles économiques et sociaux.

 

Les agriculteurs veulent vivre de leur travail, ils ne sont pas les seuls, même les salariés qui travaillent dans l’industrie agroalimentaire, et le gouvernement leur fera des propositions de charbonniers, ils retrouveront leurs exploitations, et revoterons à droite, en attendant un jour qui reviendra assurément pour se mordre la queue plus fort encore.

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