Publié le 26 Septembre 2024

Rétablir l’ordre, rétablir l’ordre, rétablir l’ordre.

 

Dans la théorie du chaos, rétablir l’ordre revient à accroitre le désordre, cela promet avec le ministre Bruno Retailleau de la droite conservatrice, voire réactionnaire.

Les médias ne s’y sont pas trompé c’est le ministre de l’Intérieur qui est sous le flash des journalistes.

J’ai cherché sur le net quel était l’ordre qu’il fallait rétablir, n’ayant rien trouvé, j’ai posé la question au Chabot GPT. Où y a-t-il du désordre en France ? Réponse :Le désordre peut se manifester de différentes manières en France, que ce soit à travers des manifestations, des grèves ou des problèmes sociaux. Certaines grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon peuvent parfois connaître des situations de désordre en raison de mouvements sociaux ou d'événements particuliers. Si tu souhaites des informations plus précises ou des exemples récents, je peux essayer de t'aider davantage !

Pour l’IA l’opposition et la manifestation de celle-ci sont du désordre.

La lutte contre les narcos trafiquants fait-elle partie du désordre ?

Oui, la lutte contre le narcotrafic est souvent considérée comme un élément du désordre, surtout dans les zones où le trafic de drogues est particulièrement actif. Cela peut entraîner des conflits entre les forces de l'ordre et les trafiquants, ainsi que des violences associées à ce milieu. Les conséquences du narcotrafic peuvent également affecter la sécurité publique et la qualité de vie dans certaines régions. La lutte contre ce phénomène est un défi complexe qui nécessite des efforts coordonnés au niveau local, national et international. Si tu as d'autres questions sur ce sujet, n'hésite pas à demander !

Pour son premier déplacement officiel, le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau tient un langage de fermeté dans un commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Il a évoqué deux sujets prioritaires : la lutte contre le trafic de drogue et l'immigration clandestine. "Je ne tolèrerai aucune offense" envers les forces de l'ordre, a-t-il notamment déclaré, dénonçant des conditions de travail "de plus en plus difficiles".

Voilà de quoi rassurer Alliance le syndicat de police proche de la RN et la RN elle-même, cela suffira-t-il pour se préserver d’une motion de censure ?

Depuis 1984 il y a eu 19 gouvernements différents, à chaque nouveau ministre de l’intérieur nous entendions le même discourt, assurer la sécurité des citoyens. Les gouvernements de gauche étaient toujours taxés de laxisme par la droite et l’extrême droite, après 7 ans de gestion macroniste, c’est toujours le désordre et Retailleau veut rétablir l’ordre, faut-il y croire encore ?

 

J’indique souvent que depuis 1995 la délinquance et la criminalité tournent bon an, mal an autour d’une moyenne de 3 500 000 crimes et délits, avec une fluctuation de ceux-ci qui s’adaptent à l’évolution et aux technologies. De fait compte tenu de l’augmentation de la population, il n’y a pas plus de crimes et de délits. Parcontre nous devons construire des prisons, car le taux d’occupation dépasse les cent pour cent. Le taux d'occupation dépasse en moyenne 150%, voire 200% dans 17 prisons.

Cela est le symbole, et la preuve évidente d’une justice, qui sanctionne plus et plus lourdement, contrairement à toutes les rumeurs politiques que fait circuler la RN et la droite quand elle n’est pas au pouvoir. Naturellement, l’on peut toujours trouver un chiffre qui justifie les propos tenus, car la délinquance et la criminalité ne sont pas une science exacte, mais l’expression des comportements humains asociaux fluctuant au gré de l’évolution dans le quotidien de la vie ; et cela depuis des siècles.

 

Certes, la délinquance et la criminalité ont augmenté à partir du momment où les trente glorieuses ont pris fin. C’est ainsi que la délinquance et la criminalité restent accolées au développement du consumérisme, aux réductions salariales dans la lutte contre l’inflation, l’accroissement du chômage et la recherche constante d’une plus-value.

Mais, le facteur qui faut y adjoindre est celui psychologique, sauf dans quelques études c’est abordé, mais généralement il est passé sous silence. Or il est absolument nécessaire pour comprendre que des pays dans la pauvreté que les pauvres en général ne deviennent pas des délinquants ou des criminels. L’environnement socio-économique est naturellement déterminant pour que de jeunes gens ou des citoyens versent dans la délinquance et la criminalité.

L’influence de l’information, des contes, des lectures, BD et vidéos, du cinéma, des séries télévisées ne justifie pas les passages à l’acte, sinon nous serions tous des délinquants et criminels tellement nous sommes « cafis » de cette dominance.

De tout temps, ceux qui sont passés aux actes devaient disposer d’un désir de se sortir d’un environnement les empêchant de réaliser leurs besoins, quelles que soient les couches sociales.

Il faut à ceux qui passent aux actes un caractère de dominant, soit acquis par mimétisme soit tenant au tempérament naturel inégal des hommes. Si les pauvres disposaient systématiquement d’un caractère de dominant, nous aurions une révolution tous les jours. Tous les salariés seraient syndiqués, ou tous patrons. Ce n’est pas par miracle que l’anarchisme ait engendré le syndicalisme.

Cela permet de comprendre pourquoi dans toutes les sociétés économiquement inégalitaires, la peur du gendarme et de la justice ne suffit pas, sauf pour les dominés qui se demandent ce qu’ils ont bien pu faire quand un gendarme les arrête pour un contrôle. J’ai utilisé le terme dominé qui est générique, car la faiblesse dans notre société nous en avons honte, or c’est grâce à elle que le capitalisme est dominant et exploite le salariat, même si le dominant est systémique (SA) dirigée par un homme ou une femme qui ont été cooptés pour leurs compétences de gestion pour réaliser de la plus-value sur le dos du salariat.

 

Par la pauvreté de l’information et de l’enseignement, les citoyens ne tiennent pas compte de cela, car tous ont besoin de se croire dominants pour vivre (en psychologie l’on dit de s’aimer).

Dans la suite de l’évolution de la délinquance et la criminalité dans les années 80, celle de 90 fut un passage clé où l’information est devenue émotionnelle et la notion de gravité est devenue l’expression bateau qui se mélange à toutes les sauces, particulièrement à celle du FN qui en a fabriqué beaucoup. La conséquence en fut le développement de l’intolérance et la rupture du lien entre délinquance et criminalité dépendante du tempérament des gens et des inégalités de l’économie.

Prise dans des filets électoralistes pérennes et des promesses de solutions salvatrices grâce à la fermeté, la police, les vidéos de surveillance, la sévérité de la justice, tout cela en accroissant dans le même temps les inégalités sociales, par toutes les restrictions financières découlant des accords européens. Les médias et autres interrogeaient les citoyens sur l’accroissement de la violence et chaque cas rapporté par les médias, et parfois fâcheusement commenté, servaient et servent toujours d’exutoires. Ils servaient au besoin de ceux qui vivaient électoralement sur l’insécurité pour justifier d’une situation générale, ce qui bien sûr n’était pas le cas. Tout cela a permis au sentiment d’insécurité de se généraliser avec à l’appui de cas bien concrets triés sur le volet par la presse parmi plus de trois millions.

À tout cela il faut ajouter le développement de la victimisation, un domaine ou de bonnes choses ont été réalisés pour soutenir les victimes de drames, mais cet excès d’exposition a engendré deux phénomènes. Le premier c’est que chacun se sent obligé d’y faire allégeance et d’avoir un petit mot de compassion, sinon?. Le second est que cette exposition médiatique a jeté son ombre sur toutes les aides apportées à ceux qui sont délinquants ou criminels, comme s’il s’agissait de parias et non de citoyens ou de personnes humaines, et certains sont devenus honnis, et considérés comme dans une condition irréversible sans possible résilience. Si bien que si la résilience demande du temps et ne conduit pas à des miracles, la prison encore moins et elle est une perte de temps dans la prise en charge des délinquants et criminels, mais donne satisfaction aux réactionnaires qui en reviendraient volontiers à la Question. Les spectateurs de la première exécution à la guillotine trouvaient que c’était trop expéditif et que le coupable n’avait pas le temps de souffrir.

 

 

Je pense que les citoyens au lieu d’aller à la curée médiatique, à laquelle ils sont conviés tous les jours, devraient s’interroger sur l’efficacité d’une justice punitive qui depuis des siècles perdure de manière récurrente dans tous les pays du monde.

Au lieu de cela nous avons l’imbécilité crasse de la RN et de certains hommes politiques de droite qui en appellent à toujours plus de peine, toujours plus de sanctions punitives, toujours plus de surveillance, toujours plus de polices, voire des sanctions sur les prestations pour les familles de jeunes délinquants.

Quelques chiffres qui méritent que l’on s’interroge.

Le tabac est responsable de plus de 75 000 décès par an. La mortalité attribuable à l’alcool est estimée à 49 000 décès par an, les drogues entre 450 et 500 overdoses par an, et les maladies liées à la surcharge pondérale tueraient près de 180 000 personnes par an. Ces chiffres relativisent les discours empressés sur le trafic de drogues et les luttes intestines pour conquérir des marchés dans certaines villes.

 

Ils sont comme moi, ils savent où trouver la réalité qui indique que le taux de criminalité et de la délinquance a baissé.

Ils sont comme moi, ils savent où trouver les études qui démontrent l’inefficacité des vidéos de surveillance. Ils savent ou trouver les études qui démontrent la complexité des sources des crimes et délits, etc.

Criminalité : non, ce n’est pas toujours la faute aux inégalités économiques - IREF Europe - Contrepointsrepoints.org/

c’est donc un choix politique de se complaire dans, ce que j’appelle le sécuritarisme, c’est-à-dire se servir du besoin naturel de sécurité des citoyens, pour en faire un commerce électoral.

À ce jeu, c’est la RN qui a retiré les marrons du feu, et aujourd’hui pour la brosser dans le sens du poil, un ministre de l’intérieur invente des désordres imaginaires qui nécessiteraient énergiquement de rétablir l’ordre, là où il n’y a qu’un appel du pied à la RN.

Les manifestations qui ont émaillé Mayotte, la Calédonie, et maintenant la Martinique ne sont pas le fait de délinquances ou de crimes, mais comme Chabot GPT le dit, le désordre peut se manifester en France, que ce soit à travers des manifestations, des grèves ou des problèmes sociaux.

Je ne partage pas du tout la réponse de Chabot GPT, manifester faire grève et poser les problèmes sociaux, ne sont pas des situations de désordre qu’il faut réprimer avec les forces de l’ordre, mais avec le débat démocratique pour y apporter des solutions. Si l’on ne veut plus de la liberté d’opposition, il faut voter pour une dictature.

 

Dans ce gouvernement qui échouera comme ont échoué tous les précédents puisqu’il ne s’écarte pas des lignes directrices de ces prédécesseurs, il n’y a pas une seule personnalité politique présidentiable qui ait pris le risque de postuler. Nous y trouvons donc un Premier ministre qui n’a pas d’ambition politique, comme les membres de son gouvernement.

 

Économiquement, un appel est fait du pied à la LFI avec la proposition de taxé les super profits.

Je pense que ce sera peine perdue. D’autant plus que seuls ceux qui travaillent financent tout quand ils consomment. Nos difficultés sont financières ? COMME CELLE DU MONDE.

C’est plus qu’un choix de société, c’est abandonné par la société d’exploitation de l’Homme par l’Homme pour réaliser de la plus-value à laquelle nous nous livrons tous.

Mais une fois de plus ce ne sont pas les structures systémiques qui nous en empêchent, mais le caractère inné dont nous sommes porteurs. Pour en changer, il ne faut pas attendre qu’un ministre de l’intérieur veuille rétablir l’ordre capitaliste, mais s’engager dans la solidarité humaine et l’enseignement des populations pour créer une économie de la connaissance avec une monnaie universelle basée sur la consommation de l’énergie humaine. Cette connaissance et l’énergie à laquelle nous devons notre confort et le prolongement de nos existences.

Alors il faut cesser de plébisciter la police et la justice pour trouver une solution. Leur existence ne dépend que de la manière dont nous concevons la solidarité humaine. Il vaut mieux punir les asociaux à s’instruire qu’à perdre leur temps en prison.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 23 Septembre 2024

Le Pataquès.

 

Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, censée apporter une solution à la suite des résultats des élections européennes, nous sommes dans un pataquès inextricable.

67 % des citoyens en ont une opinion négative et 12 % positive.

L’absence de majorité à l’Assemblée nationale est pour 65 % une mauvaise chose, une bonne chose pour 35 %.

73 % ne font pas confiance à l’a nouvelle assemblé contre 27 %.

Comme toujours les partis retirent leur légitimité du résultat des élections supposé formuler l’opinion des électeurs. Or celle-ci l’est à un instant soumis à l’influence grandissant des instituts de sondages et aux informations des médiatiques qui constituent l’information politique de 92 % des citoyens, dont 4 % qui vont la chercher sur le Net.

Pour ceux qui sillonnent le Net, ils n’ont pas manqué d’observer toutes les propositions de suivi d’informations d’une actualité quasiment unanime qui se reprend en boucle. Les principales sources d’informations sont Reuter et agence France presse, auxquels s’ajoutent toutes les informations circulant sur le net et celles des journaux régionaux, elles fournissent l’essentiel des consultations citoyenne, rare ceux qui vont lire Politis, 1, et autres. Ou dans une société sécuritaire se comptent sur les doigts ceux qui ont lu 1312 raisons d’abolir la police de Gwenola Ricordeau. Elle y défend l’idée que dans une société capitaliste raciste et patriarcale choisir le camp des opprimé.e.s, des exploité.e.s et des tyranisé.e.s c’est compter la police parmi ses ennemis.

Cela pour dire que penser autrement qu’en suivant le fil de la doxa, ce n’est pas facile. Or celle-ci est nécessaire pour former une opinion collective.

Dans ce cadre nous avons durant des années suivi l’information gouvernementale qui classait Mélenchon et sa mouvance comme extrême gauche, et c’est ainsi que cette opinion c’est encrée dans l’esprit des citoyens par des informations politiquement choisies par ses opposants.

Il n’est donc pas surprenant de retrouver la LFI au même rang que la RN.

74 % le classent comme extrême gauche, 72 % comme un parti qui attise la violence, 69 % comme un parti dangereux pour la démocratie. 22 % estiment que la société que prône ce parti est celle dans laquelle ils aimeraient vivre.

Pour la RN 69 % comme un parti d’extrême droite, pour 54 % qui attisent la violence, pour 53 % il est dangereux pour la démocratie, et xénophobe pour 52 % tandis que 40 % estime que c’est la société dans laquelle il aimeraient vivre que celle que prône ce parti.

Concernant la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, 63 % en ont une opinion très défavorable et 15 % plutôt défavorables.

Comme quoi les campagnes de dénigrement ont porté leurs fruits.

Jordan Bardella 41 % favorable, 55 % défavorable, Marine Le Pen, 37 % favorable, 59 % défavorable.

Dans l’ensemble aucun homme politique ne passe la barre des 50 % d’avis favorables, ce qui confirme la tendance générale depuis 2009 de la défiance à 70 % des citoyens dans la politique et ses hommes, et leur confiance dans la gendarmerie 77 %, les hôpitaux 75 %, l’armée 73 %, la police 70 %. Ces résultats sont typiques d’une société qui vit dans la peur et dans un sentiment d’insécurité surfait par rapport à la réalité enregistrée par la police et la gendarmerie.

La confiance dans le monde politique ne dépasse pas 20 %.

Concernant le nouveau gouvernement, seule une coalition de l'ensemble et de la gauche sans la LFI atteint les 50 % dans l’opinion des citoyens.

À la suite des élections de juillet, 56 % expriment un sentiment négatif de déception et de colère, contre 32 % positif, comme quoi si les partis se légétimisent à partir des résultats électoraux dans l’opinion des citoyens, il en va autrement.

Concernant le second tour en moyenne, 24 % des électeurs regrettent leur vote, 33 % pour ceux qui se sont abstenus ou voté blanc ou nul, contre 15 % de ceux qui ont voté RN, dans les autres partis cela se situe autour de 23 à 25 %. Cela fait tout de même 1/4 des électeurs de quoi changer un résultat.

Qu’en conclure si ce n’est que nous sommes face à un pataquès, et temps de changer de formule de scrutin électoral pour à la fois assurer une majorité au parti arrivé en tête des suffrages et assurer aux autres la proportionnelle, comme pour les élections municipales. Le mode de scrutin aux municipales pour les communes de plus de 1000 habitants combine les règles du scrutin majoritaire à deux tours et celles du scrutin proportionnel.

Dans notre élection à deux tours, le second qui confère une légitimité par élimination n’est plus souhaitable. Dans cette perspective la RN serait au pouvoir avec tout juste plus 1/4 des voix, comme le NFP. La proportionnelle où le parti arrivé en tête gouverne, il doit trouver en permanence une majorité en fonction des sujets à légiférer, se pose à ce gouvernement formé par le Premier ministre issu d’un choix arbitraire du président, qui avec les autres partis de droite ont diabolisé la gauche Mélenchoniste avec succès. Dire que celui-ci à prêté le flan reste fondé, tandis que la RN c’est adroitement crédibilisé en ayant depuis Sarkozy taxé tous les gouvernants de laxistes et d’immigrationnistes les forçant à le rejoindre dans le sécuritarisme et la xénophobie. Je sais que mon analyse n’est pas trop plaisante, mais aucun chiffre de la délinquance et de la criminalité comme de l’immigration ne justifie l’insécurité qui s’est répandue en France et en Europe mettant partout la démocratie en danger et en recul, ce qu’ont estimé la centaine de chercheurs dans les projections pour 2040.

Il n’y a pas d’effets spontanés, si la RN c’est installé avec ses positions fascisantes dans l’esprit des Français et de beaucoup d’européens, c’est que les politiques des gouvernants leur ont fait le lit et que les médias les ont relayés, voire renforcé en traitant de sujet réel sans réserve que celle de vendre sa stratégie émotionnelle sur des drames choisis politiquement sur les 3 700 000 crimes et délits. Alors que chaque jour, 25 000 personnes, dont plus de 10 000 enfants, meurent de la faim et des causes associées d’une activité capitaliste du monde. On estime que 854 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde et que la hausse des prix risque de faire basculer 100 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et la faim. Et pour ceux_là il n’y a pas de marche blanche d’empathie et de compassion, car il faudrait en faire une tous les jours, ce qui serait invivable. Je mentionne cela non pour culpabiliser qui que ce soit, car nous ne pouvons épouser toutes les causes des drames du monde, mais pour relativiser les excès de jugement dans lesquels nous sommes entrainés par l’effet loupe des médias.

J’ai fait état d’étude d’opinion des citoyens pour démontrer que si les partis jouent leur rôle quand chacun s’exprime au nom des citoyens avec légitimité, nous succombons également à l’effet loupe des médias qui sont loin de vous rapporter l’opinion des Français, si nous ne prenons pas la peine de rechercher d'autres informations ou d'autres points de vue.

Toutes ces données sont disponibles sur le CEVIPOF.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 19 Septembre 2024

Les grands méchants Loups ?

 

Le grand méchant loup en robe noire d’abbé, connue pour son attrait pour les femmes, au point qu’il leur était demandé d’éviter de se trouver seule en sa présence.

Décédés en 2007, déposer une plainte ne peut pas aboutir, alors les médias l’exposent au pilori, et des citoyens se précipitent sans recul intellectuel, pour moudre du grain avec, dirait Bergeron. Et il n’en a pas manqué. C’est con ça, de constater qu’un abbé a des désirs sexuels malgré ses vœux. Merde ! moi qui croyais que ceux-ci protégeaient, même de l’onanisme. Moralité, quand l’on a sa statue, les désirs d’un petit bout de queue peut vous déboulonner.

 

Tout a commencé en juin 2023, lorsqu’une femme a pris contact avec des responsables du mouvement Emmaüs, pour témoigner. Elle fait part de gestes graves, que le très célèbre fondateur de cette organisation, ami proche de ses parents, lui a imposés. Elle raconte que lorsqu’elle était âgée de 16 à 17 ans, l’abbé Pierre, de près de cinquante ans son aîné, touche à plusieurs reprises sa poitrine. Quelques années plus tard, en 1982, il lui impose un baiser, introduisant de force sa langue dans sa bouche. Emmaüs a demandé au cabinet Egaé, cofondé par la militante féministe Caroline De Haas, de mener l’enquête, pour savoir s’il s’agit d’un cas isolé ou s’il existe d’autres victimes.

Et il en a trouvé, comme en témoigne le rapport publié mercredi 17 juillet 2024.

Dans une société, qui dans sa lutte contre les exactions en tous genres subit par les femmes, se puritanise à l’excès, allons-nous créer une brigade des mœurs, ou légiférer pour que chaque femme qui consent à un rapport sexuel atteste par écrit de celui-ci. Je pense qu’il ne nous a pas échappé que dans notre société si nous ne pouvons pas faire état d’un écrit attestant nos dires nous ne sommes pas crus. Au point que son absence permet de douter de toute exactitude formulée.

L’autre problématique que soulève cette affaire est qu’en droit une loi n’a pas d’effet rétroactif. Entré dans le Code pénal en 1791, le viol n'a été défini et véritablement puni qu'à la fin des années 1970. Une évolution du droit et des mœurs qui doit beaucoup à la campagne menée par les féministes du MLF. De nombreuses propositions sont déposées au Sénat et à l'Assemblée nationale par les différents groupes politiques. La loi est finalement examinée au Parlement le 11 avril 1980 et publiée au Journal officiel en décembre de la même année. C’est dire si les agressions commises par l’abbé avant cette parution officielle ne peuvent être en droit répréhensible. Mais il en va autrement avec notre mémoire qui, pour des actes, non consentis avant la loi, s’actualise avec l’évolution des mœurs et donne une résurgence à des souffrances enfouies dans le temps.

Était-il nécessaire de déboulonner l’abbé Pierre faute de pouvoir condamner un mort ?

Son œuvre n’est-elle pas au-dessus de ses faiblesses ?

Tous nos hommes célèbres dont les statues s’élèvent ici et là, avant 1970 ne risque pas d’être mis au pilori des médias, car toutes les femmes qui ont dû passer sous leurs verges ne sont plus de ce monde, ou avec leurs raisons se taisent. Pour en savoir plus, https://www.lhistoire.fr/.

C’est ainsi que sur une estimation de 84 000 agressions sexuelles estimées, seulement 7000 ont donné droit à une condamnation.

Nous pouvons tout de même nous interroger sur les réactions émotionnelles de certains citoyens qui semblent au travers des médias découvrir la vie, et ils devraient se méfier, car sous de bonnes intentions se cache souvent le pire à venir. Il suffit de lire les sorcières de Salem.


 

L’autre méchant loup est cet époux qui a prostitué son épouse en la droguant durant dix ans sans en retirer une rémunération, car à ce jour nous ne savons pas ce qu’il advenait des vidéos qu’il a réalisés.

L’écho médiatique de ce dossier qui se caractérise par le nombre d’hommes accusés de viol sur madame Pélicot depuis dix ans ressemble à une industrialisation de l’utilisation de la pilule du viol, qui généralement n’est abordée que par une seule victime.

Que madame Pélicot ait subi les perversités de son mari, confirme ce que nous savons, que la majorité des actes de viol se passent intrafamilialement.

Quand cela concerne une personne sans lien familial, nous qualifions cela de prostitution et l’acteur agissant de proxénète.

Si monsieur Pélicot avait reçu une rémunération des participants, il tomberait sous le coup de proxénétisme.

En France, en 2023, pour l’ensemble des infractions relevant de l’exploitation sexuelle, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 11 470 victimes mineures et majeures. 84 % de ces infractions ont été commises hors du cadre familial.

Nous l’avons compris, ces 11 470 personnes ont été contraintes d’une manière ou d’une autre et 16 % l’ont été dans le cadre familial, comme monsieur Pélicot, c’est pour cela que j’ai écrit, il est passé à un mode industriel, c’est ce qui le différencie de ces 16 %.

Une fois de plus les associations féministes trouvent là du grain à moudre et s’ingénient à en mettre du pilori, en publiant sur le Net les noms des participants aux perversités de monsieur Pélicot sans aucune réserve, sans attendre que les juges aient rendu leur verdict sur tous les acteurs de ce drame, et sans mesurer les conséquences de leurs actes sur les familles de ces participants préjugeant de leur condamnation. Voilà les conséquences d’une analyse émotionnelle, que n’emporte pas la lutte pour la liberté des droits des femmes.

Nous trouvons là le comportement inversé des Sorcières de Salem.

 

Le proxénétisme direct, défini comme le fait « d'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ; de tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution; d'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire. »

 

Le dernier grand méchant loup que j’ai listé est ce citoyen qui a tiré sur un employé municipal et autour du décès duquel c’est organisé une marche blanche d’empathie et de compassion.

Il y a comme cela des morts qui émeuvent plus que d’autres, pour peu qu’ils soient utiles à la démonstration de l’existence de l’insécurité, comme l’affirmait une dame dans le radio-trottoir télévisé.

Combien de chance que ce type d’événement se produise, qu’un acte civique se transforme en un meurtre ? Était-il judicieux d’en témoigner comme preuve de l’insécurité.

La journaliste était-elle obligée de choisir cette opinion parmi d’autres qu’elle a forcément recueillis en sachant qu’il ferait tache et accroitrait le sentiment d’insécurité au point où les services de sécurité privés trouvent du grain à moudre pour vendre leurs services.

Tous les jours ont lieu 10 137 crimes et délits depuis 1995 et nous vivons avec l’impression que nous découvrons ceux que rapportent les médias, comme tous leurs reportages sur l’usage sécurisant des vidéos de surveillance, alors qu’existe des études scientifiques qui démontre leur peu d’efficacité sauf pour les sots qui commettent leurs délits sous leur œil.

Une étude commandée par les gendarmes montre la relative inefficacité de la vidéosurveillance. Menée par un universitaire, l'étude met en lumière un faible taux d'élucidation des infractions et des effets quasiment nuls en matière de prévention de la délinquance.22 déc. 2021

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 1 Septembre 2024

Les citoyens désirent de plus en plus une justice vengeresse qu’une justice dite de citoyens civilisés.

Depuis 3750 la justice a été retirée aux citoyens, car les personnes concernées par un fait répréhensible émotionnellement se vengeaient par des réponses supérieures aux faits qu’elles avaient subies. D’où l’adage, œil pour œil dent pour dent. Avec la suppression de la peine de mort, nous avons mis fin politiquement aux derniers vestiges de cet adage.

Pour autant, émotionnellement, les victimes, en réclamant justice, réclament que celle-ci les venge des événements quelles ont dû subir. Seules les victimes ont le droit d’exprimer exagérément leurs souffrances, bien au-delà de ce que les législateurs fixent comme quantum aux faits réprimandés. En ce domaine, il n’y a pas de justice, qui peut dire que les peines fixées pour les faits asociaux sont justes, personne. Elles dépendent du jeu des acteurs politiques et de la tolérance ou non des citoyens. Elles dépendent également de cette croyance que la punition est la réponse à toutes les insuffisances sociétales ; DANS CE DOMAINE LA PRATIQUE RECURENTE DE LA PUNITION DISTINGUE LES PARTIS DITS DE DROITE . À ce jour aucun État ne peut se dispenser de disposer d’une organisation judiciaire pour régler les problèmes qu’il génère du fait de son organisation sociétale inégalitaire, comme de ceux incombant à l’ignorance du fonctionnement de notre psychisme qui cumule en permanence des paradoxes tenant à l’adaptation de nos comportements innés, tantôt interdits, tantôt encouragés suivants les choix des cultures développés. En ce domaine l’anthropologie des populations offre matière à réflexion et permet de comprendre, comment, ce qui se désigne par justice, peut en fait être injuste.

Nous pouvons lire ceci sur internet.

Le nombre d’homicides est stable depuis la fin des années 2000 en France

5 Déc. 2023

Les meurtres occupent une large place dans la chronique des faits divers, mais on oublie de rappeler une tendance très nette : on s’entretue de moins en moins. Il y a 20 ans, on comptait 1 400 meurtres par an. Aujourd’hui, on en dénombre 1,5 fois moins. Le taux d’homicide pour 100 000 habitants a été divisé par deux (de 3 à 1,4) entre 1993 et 2022. Mais les homicides restent assez nombreux, plus de deux par jour, pour alimenter la chronique médiatique.

Selon le sociologue Nicolas Bourgoin1, la baisse des homicides remonte à la fin du Moyen Âge.  À partir de cette période, les violences entre les personnes sont de plus en plus contrôlées par l’État. En France, le dernier duel à l’épée a eu lieu en 1967. Comme le note le sociologue Laurent Mucchielli, ce processus s’est renversé dans les années 1970 et, ce, jusqu’au milieu des années 1980 : « Depuis la Première Guerre mondiale, c’est la seule période où l’homicide a augmenté durablement en temps de paix. »2.

Au cours de cette période, le chômage a été multiplié par six pour les hommes, ce qui peut constituer l’une des explications. La majorité des crimes sont en effet commis par des hommes vivant dans une situation de grande précarité. Le lien au travail est l’une des formes d’intégration sociale. « 90 % des sujets actifs [les auteurs de crimes] appartiennent aux milieux populaires et se situent dans les plus basses tranches de revenus », note Laurent Mucchielli. Dans le même temps, cette période est marquée par de nombreux crimes racistes à la suite de la guerre d’Algérie.

Comment expliquer la baisse des homicides depuis les années 1990, alors que le chômage et la précarité demeurent à un niveau élevé ? Les données de très longue période montrent que la baisse qui suit les années 1990 constitue une sorte de retour à la normale après un pic dans les années 1980. On peut penser que le chômage et la précarité ont été intégrés. L’effet du choc est passé : ce ne sont plus des événements exceptionnels. Pour Laurent Mucchielli, la diminution des homicides résulte aussi du déclin des crimes racistes et plus généralement celui de la violence politique, de la réduction des règlements de comptes armés entre bandes, ainsi que de la diminution des violences extrêmes lors de braquages. « La chute des homicides pour vols (en particulier ceux générés par les braquages de banques ou de fourgons blindés) dans la statistique de police explique en partie la forte baisse globale des homicides à partir de 1994 », indique-t-il3.

Au-delà, un processus de rejet de la violence extrême4, dont on retrouve plus particulièrement l’écho aujourd’hui dans les violences faites aux femmes, semble avoir repris son cours, après un intermède durant les années 1970-1980. Avec 2,5 homicides par jour, il est possible d’alimenter au quotidien une chronique de faits divers anxiogènes qui frappent d’autant plus l’opinion. Ce qui permet aussi d’éviter de traiter de sujets moins marquants.

Quelle sera la tendance demain ? Depuis une dizaine d’années, le nombre d’homicides est resté stable. La tendance à la baisse est interrompue. Si on met de côté le point bas de 2020, on observe même une légère remontée ces dernières années. Avons-nous atteint un plancher, comme celui des années 1950-1960 ? La hausse récente indique-t-elle une nouvelle tendance, reflet de tensions en hausse dans notre société ? Il est bien trop tôt pour le savoir, contrairement aux jugements portés par certains médias. Dans une société de 66 millions d’habitants, la violence extrême est inévitable, sauf à mettre en place des niveaux de surveillance poussés, qui ne seraient alors pas forcément compatibles avec les libertés individuelles.

 

 

Évolution du taux de condamnation pour homicide (pour 100 000 habitants) sur très longue période

Source : La révolution sécuritaire, Nicolas Bourgoin, éd. Champ social, 2013, d’après la statistique annuelle des condamnations.

Notes:

  1. Voir La révolution sécuritaire, Nicolas Bourgoin, éd. Champ social, 2013.

  2. Histoire de l’homicide en Europe, sous la dir. de Laurent Mucchielli et Pieter Spierenburg, La Découverte, 2009.

  3. « L’insécurité, un épouvantail électoral à déminer », Laurent Mucchielli, The Conversation, 27 février 2020

  4. Bien décrit dans L’invention de la violence, Laurent Mucchielli, éd. Fayard, 2011.

Dans les médias, les deux décès, celui d’une fillette et d’un policier, soulèvent l’indignation de la population. Il n’y a rien à redire dans l’expression d’une émotion tant que celle-ci n’appelle pas au lynchage ou à l’iraison ce qui est un domaine exclusivement réservé à l’expression de la souffrance des victimes.

Mais là encore, nous suivons le choix d’une stratégie médiatique depuis 1990, et nous nous y sommes tellement habitués que la rubrique des violences est incontournable. En cela nous faisons étant d’un choix politique en ne nous émouvant seulement sur les choix que nous proposent les médias pourvu qu’ils soient porteurs d’audience et de débats. Et nous n’en avons cure de savoir qu’il y a 700 décès par accidents du travail, et des souffrances des victimes, exception faite du cas de l’amiante.

Alors dans les débats, chez les adeptes de la punition, solution miracle qui ne s’accomplit jamais, l’accroissement des punitions va bon train. Cet accroissement fut imposé petit à petit dans les esprits par le FN, qualifiant de laxiste toute mesure d’application de la loi. L’idée qu’à la suite d’une garde à vue ne s’en suit pas une incarcération apparaît de plus en plus inopportune et caractérise le laxisme de la justice pour certains. Ceux-ci ne distinguent pas ce qui fait la différence entre une démocratie respectueuse des libertés individuelles, même pour des délinquants ou criminels qui ne peuvent être incarcérés préventivement que suivant un certain nombre de règles précises, et les états totalitaires.

Également, fait son chemin, l’idée que l’on puisse emprisonner à vie une personne pour l’empêcher de récidiver, de tels points de vue relève du Nazisme, de la recherche de l’être parfait. Essayons d’imaginer que dans ce cadre-là nous n’aurions pas de jeux paraolympiques, ayant éliminé tous les handicapés. Je pousse volontairement le bouchon, car tous ces braves citoyens qui relaient l’émotion des victimes en y apportant leurs points de vue existentiels ne se rendent pas compte des portes qu’ils ouvrent. Nous avons déjà oublié que Le Pen voulait ouvrir des centres pour les sidéens, que nous avons ouvert des centres de rétention, et que pour les terroristes ou présumés terroristes certains voulaient les incarcérer à vie dans des centres.

Sémantiquement, le centre c’est moins cruel et plus nov langue que le camp de concentration.

Or je l’ai mis en lecture, cela ne se justifie pas, notre société n’a jamais été aussi sure dans la réalité, en dehors des médias qui alimentent la diatribe de l’extrême droite fascisante, et elle séduit des citoyens qui ne connaissent pas le droit français, comme ils ne connaissent pas plus l’organisation économique, qui par les inégalités de la répartissions de la rareté développe la délinquance et la criminalité.

Concernant la mort de ce gendarme, je trouve inadmissible qu’un gendarme ou un policier perde la vie dans le cadre d’une mission. Ils n’ont pas fait vœu de suicide altruiste comme les soldats. Il n’avait donc qu’à se lever du milieu de la route, il aurait retrouvé le conducteur plus tard par le relevé des plaques d’immatriculation.

Sauf que l’émotion empêche de dire cela, il faut compatir à la doxa développée par les médias et les autorités.

L’émotion soulevée par la fillette est typique que, toutes morts ne sont pas égales aux yeux du public. Si juger avec émotion donne la preuve que nous sommes, que des humains émotionnels, rendre justice n’est pas réclamé ni accéder à celles-ci, sinon la France ne serait qu’une vaste prison et des têtes rouleraient sur les trottoirs, grâce à l’appui des buzz médiatiques des politiques qui surfent sur la souffrance des victimes et du FN/RN qui en a fait sa marque de fabrique depuis 1984.

Les Chrétiens savent combien il est dur de pouvoir pardonner comme le recommandent les évangiles pour ne pas engendrer d’autres souffrances et apaiser les siennes.

De plus en plus aujourd’hui des structures, d’accompagnements et de prise charge, pratiquent la résilience des victimes et des malfaiteurs, mais elles ont peu d’échos médiatiques et s’inscrivent dans cette démarche Chrétienne qui demande à chacun de pouvoir pardonner pour ne pas vivre sa vie dans la souffrance ou dans une prison et se reconstruire.

Mais cela ne satisfait pas le désir naturel de vengeance, c’est toute la différence entre un comportement inné et un comportement civilisé. Encore faut-il le dire pour avancer, comme de dire que la guerre est un crime contre l’humanité du moins quand l’on est socialisant.

 

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Rédigé par ddacoudre

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