2017 en perspective.

Publié le 27 Novembre 2012

 

Il est toujours difficile de tirer des plans sur la commette et de faire des prédictions quand l’on sait que l’avenir se décide avec les actions de hier dont nous gardons en référence qu’un minimum, et  qu’elles ne suffisent pas pour savoir ce que demain sera. Tout juste elles tracent une ligne indicative, car l’humain n’est pas une comptabilisation mathématique même si beaucoup voudraient le réduire à cela.

Nous avons donc toujours le risque de notre obscurantisme, qui consiste à croire certains nos savoirs en estiment que ceux sont seulement les autres qui sont ignorants de ce que nous savons de notre propre méconnaissance.

En clair, j’écris quelque chose de simple, je vais me projeté en 2017 et j’ai donc toute les années qui m’en sépare pour me tromper.

Le PS qui a fait le choix d’une politique social démocrate semblable à celle de son prédécesseur dont il ne s’en  distingue que par les choix de la mise en forme.  Il faut donc s’attendre à un échec de sa politique économique, car il ne disposera pas des moyens financiers pour relancer quoi que ce soit, seulement l’usage des vases communicants, puisqu’il réduit l’endettement de l’état, le transférant sur les ménages. Hors comment procèdent nos éminents politiques pour estimer le résultat de leurs choix ou pour faire des choix. Ils entrent les données dans d’énormes machines intelligentes qui font des simulations, pour ce qui est des émotions humaines  ce sont des compagnies de psychologues, de communicants, de sociologues etc. qui anticipe ce que pourrons être les réactions citoyennes ou plus simplement humaine.

Rien de bien nouveau sous le soleil, les prédécesseurs utilisaient les mêmes moyens ils n’ont pas mieux réussi  grâce à Dieu. L’inverse signifierait que nous sommes aussi déterminés que des fourmis et ce serait la finalité de l’humanité.

Donc malgré tous ces outils techniques et humains notre président échouera, pour une raison simple, lui et ses semblables veulent que ce soient les intérêts particuliers qui concourent à l’intérêt général. Depuis 1776, « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations » d’Adam Smith, nous n’avons pas évolué, nous en sommes encore là, à croire qu’il suffit par un jeu d’orientation des capitaux disponibles de fixer des choix aux particuliers pour qu’ils aillent dans celui de l’intérêt général. Or d’un examen attentif c’est l’inverse qui se constate, c’est qu’en allant dans le sens d’un intérêt général orienté (offre) que l’on en arrive à booster ses intérêts particuliers. De ce jeu il en est ressorti ce dont nous sommes prisonniers de la croissance économique basé sur la consommation permanente. Plus simplement le consommateur est la vache à lait.
Restant donc dance cadre il n’y a pas d’issus possible, car les avancées obtenue ne l’on était qu’en brisant ce cadre, ce fut le Socialisme avec ses échecs. Donc en l’absence d’une telle opposition, il n’y a aucune chance que Hollande réussisse là ou les autres ont échoué, sa seule opportunité serait effectivement un grand investissement européen sur lequel il vaut mieux faire une croix je ne vois pas comment Hollande arriverait à convaincre La City et l’Allemagne d’engager la BCE sur un rôle régalien. Ce qui demande de modifier les statuts de l’Europe ce qui n’est pas à l’ordre du jour, il reste à utiliser les stratégies actuelles, le rachat des dettes par la BCE.
Donc d’ici 2017 nous n’aurons aucun changement notoire, seulement le balancement de vases communicants avec des pics et des creux au fils des transferts d’un vase à un autres (qui seront présenté par les communicant comme des sucés ou des échecs), et tous les détournements de la question politique que nous connaissons par les thématiques, les faits divers avec une information déstructurée pour mémorisation minimale.
L’opposition elle est quasi inexistante, les syndicats ne sont plus audibles, ils servent de faire valoir, de justification d’une politique conventionnelle efficiente qui n’existe plus depuis longtemps. L’opposition politique est en construction, je parle naturellement de celle de la gauche, hors PS, pas de celle parlementaire constitué des parties de droite ou du centre sociaux démocrate qui ne sont qu’une opposition parlementaire comme le fut le PS.
Cette opposition qui se cristallisera autour du front de gauche n’aura d’hypothétiques résultats que s’ils infléchissent la politique du gouvernement pour faire financer ses demande par la redistribution des intérêts particuliers, c'est-à-dire répartir la richesse comme ils disent.
Ce qui ne constituera qu’un vase communicant de plus dont la croissance n’en est pas assuré et dont la consommation peut s’avérer pire, car les moins riches ne consomment pas des produits de hautes technologies ce qui semble être la seule voie d’une croissance pour nos économies onéreuses du fait de notre niveau de vie, que d’aucun voudrait voir réduire pour qu’une relance économique ne finisse pas dans la balance commerciale des pays étrangers, comme celles du gouvernement précédant.
Ainsi côté opposition Socialiste, sans un état qui peut émettre de la monnaie pour satisfaire des investissements locaux qui offrent une croissance intérieure, cela semble poser plus de problèmes qu’offrir des solutions, si ce n’est de quitter la zone Euro.
Reste le cas de l’UMP dont l’implosion est quasi assuré, sauf si elle se dissous et se réorganise sous une autre appellation.
Un UMP avec à la tête Copé c’est être assuré malgré l’échec de Hollande de perdre les élections de 2017. La France ne se radicalisera pas vers le FN déjà nous voyons au centre se reconstituer bon nombre de partis qui se détachent de l’UMP radicale que veut développer Copé. L’effet loupe médiatique ne doit pas faire oublier que d’autres voix de la droite républicaine existent et qu’elles pourraient tirer partie de ce différent idéologique, voire se regrouper.
Ainsi une victoire de Copé serait un échec assuré en 2017 pour l’UMP, une victoire de Fillion c’est l’échec de Hollande garantie, car le centre ne jouera plus en sa faveur en ayant retrouvé une droite républicaine, en l’absence d’un FDG suffisamment développé pour assurer un changement de stratégies économiques dont l’impossibilité d’un état ou d’une BCE régalienne aliène toutes les bonnes intentions qui seront les siennes, et donne la mesure de la difficulté qu’il a à surmonter.
Ainsi ce débat au sein de l’UMP et loin de mériter des quolibets dont chacun s’amuse à commencer par la presse 

 

Au delà des hommes qui s’opposent,  qui ne faut jamais perdre de vu, il y a un choix de stratégie politique que représente Copé. Si Fillion a suivit la ligne Sarkozy durant son mandat de premier ministre c'était essentiellement sur le plan économique et dans ses déclarations de poncifs sur d'autres ministères il fallait traduire les distances qu'il mettait.
Il y a un choix d'orientation plus que de lutte pour une présidentielle de 2017.
Celui qui reviendra sur la ligne de la « droite républicaine » gagnera l’élection de 2017, car l’échec de Hollande est programmé par ses choix économiques car pour le reste rien qui ne change la vie des français au fond, c’est la poursuite de l’idem à quelques approches humanistes prés, ce qui n’est pas rien, mais insuffisant pour que  le PS ne vive pas en 2017 ce que vit l'UMP aujourd’hui.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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