Je plantais mes salades durant la conférence de presse du président.

Publié le 17 Mai 2013

 

Je n’ai pas écouté le président. Pendant ce temps je plantais des salades, sur de me nourrir des miennes.

Par contre les salades présidentielles, c’est comme le cannabis, à  en consommer l’on se prend à rêver qu’elles pousseront.

Je me suis intéressé aux débats qui ont suivit et j’avais l’impression d’entendre les commentaires d’après les conférences de presse de Sarkozy tant sur la forme que sur le fond.

L’on en avait mangé de la relance par l’investissement dont le gouvernement Fillon assurait le succès, tout autant des tons énergiques et volontaristes du président offensif, à croire que d’aucun non pas de mémoire et s’ébahissent devant ce qui n’est qu’un effet de style théâtral pour annoncer des mesures dont chacun sait quelles ne changeront rien au fond, mais le paquet cadeaux est jolie et l’on peut se prendre à croire quelles ont une valeur.

 

Le respect des critères de Maastricht est un carcan qui étrangle l’Europe  économique dont les citoyens ont besoin pour trouver une activité travail et percevoir un revenu, mais elle valorise les rendements financiers en conservant un euro fort.

 Pour relancer l’économie il faut proposer des biens et services, investir pour cela, mais aussi permettre aux citoyens de percevoir des revenus pour les acquérir et les utiliser, le minimum pour une année est un investissement de 50 milliard et rien n’assurent qu’ils iront dans les poche des chômeurs, les relances de Fillon l’ont démontré.

La question est simple où se procurer l la monnaie nécessaire pour réaliser tous les travaux d’intérêts public et une relance par incitation vers les nouveaux marchés nés de l’écologie et du remplacement des énergies et matériaux qui s’épuisent. La réponse est toujours la mêmes sur le marché financier ou au prés des banques qui reçoivent de la monnaie de la BCE et la revendent aux clients qui l’empruntent.

 

Conclusion n’attendait rien de cette relance si ce n’est le ronron quotidien d’une organisation économique et financière qui absorbera le peut qui sera mis sur le marché et qui réclame encore plus de mesures libérales capitalistiques, et il faut entendre moins de charges et de coûts salariaux. Il s’ensuivra donc inévitablement tout une série de mesures qui remettront en cause un peu plus les systèmes de solidarité sociale, santé, retraite, indemnité chômage et je dois en oublier.

Notre président à donc comme le précédent proposé un marché de dupe sur le fond, puisqu’il rebat tous simplement les cartes (ex le financement de certaines mesures par l’assurance vie retirera ces sommes des utilisations auxquelles elle les occupait) et impose les choix de la communauté européenne dont il est partie prenante. Les citoyens parlent de l’Europe et de sa commission comme si cette commission était un pouvoir.

Cette commission met en place les décisions qui ont été prises par les responsables politiques des états, donc pour la France notre président, et e n’est pas parce que demain on l’appellera cette commission  gouvernement économique que cela changera quoique ce soit.

Tant que la BCE ne deviendra pas une banque régalienne il n’y aura pas de solutions durables, tant que les ordinateurs de la spéculation boursière auront le pouvoir sur les décisions politiques ce sont les salariés qui trinqueront.

 

En écoutant les débats télévisés ou les interviews, je me demandais si les journalistes avaient consciences qu'ils posaient sempiternellement les mêmes questions et qu’ils recevaient les mêmes réponses et écoutaient les mêmes langues de bois. Cela me donnait l’impression d’assister pour la énième fois à la représentation d’une pièce théâtrale, « comment gouverner quand l’on a plus de pouvoirs réels ».

 

La seule chose qui m’a interpellé c’est que les représentants du FN ont su se glisser dans  le débat économique qui leur offre une marque de « fréquentabilité » et les chaines leur offrent leur plateau.

Cela est un indicateur de la prise en compte d’une évolution de la part d’un certains nombre de citoyens vers une radicalité qui est le déversoir de leurs frustrations qui n’ont pas reçus de réponses des gouvernants présents et passés.

 

Ainsi après cette conférence de presse demain sera comme aujourd’hui. J’ai le souvenir de plan de relance dont M Barre se plaignait qu’il faille 6 mois pour que l’on en perçoivent les effets, en étant mauvaise langues, je dirais que tous les plans de relance que nous avons connus sous le gouvernement Fillon, nous n’en avons jamais vu les effets, et au contraire, ils ont aggravé la situation. Il en sera de même pour celui-ci. Cela ne tient pas au président ou au chef de gouvernement, mais à de gros ordinateurs qui sont déjà entrain de tourner pour tirer profit de ce qu’il est possible et se soustraire à ce qui les accable et pas dans l’intérêt des chômeurs.

 

 Ce qui en restera ce seront toutes les mesures de réductions des seuils de la solidarité sociale des salariés.

La politique est devenue une affaire de spectacle et un business pour les journalistes, nous en sommes arrivés à faire un bilan au bout d’une année de gouvernance, c’est une stupidité événementielle et d’un seul intérêt médiatique.

Une stupidité car les difficultés présentes sont le résultat d’une structuration économique que les politiques ont choisit depuis fort longtemps 1973 et 1983 dont les effets se poursuivent et s’agrègent avec d’autres, comme l’affaires des subprimes, et ce n’est pas en une année ni même en 5 ans que l’on peut inverser cette tendance ou changer le cap d’un navire dont la barre est bloquée.

 

Que reste -t-il à commenter la vie des passager et de l’équipage qui s’affaire à faire naviguer un bateau

 en course avec d’autres à la barre bloqué dans la même direction pour s’assurer du carburant nécessaire pour naviguer.

Ce n’est donc pas le capitaine qu’il faut changer mais la barre.

 

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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