L’impasse du pouvoir.
Publié le 27 Octobre 2011
Curieux destin pour un président qui en 2007 devait transcender la France de devoir terminer son mandat en réduisant le remboursement des indemnités maladies.
S’il est un symbole pathétique de l’échec de quatre années de gouvernance c’est bien celui-là, être contraint de réduire les ressources de ceux qui à un moment de leur existence, se trouvant dans la difficulté, en ont le plus besoin.
De plus ils ce trouve que ce sont ceux qui durant tout ce laps de temps aurons fabriqué la richesse dont les subsides auront profité essentiellement au capital.
Capital qui en retour d’une politique conduite pour le faire fructifier afin qu’il s’investisse et développe croissance est emploi (se souvenir des discours lignifiant sur le sujet du président et de son premier ministre) c’est coulé dans quelques niches d’on ne sait où en plus de celle que nous connaissons.
Et du coup avec un aplomb extraordinaire ceux qui n’ont eu de cesse de réduire les recettes de la nation au point de l’endetter au niveau que nous connaissons en passant de 934 milliards d’euros en 2002 à 1646.1 milliards en mars 2011, franchissant le seuil des 60% du PIB (critères de Maastricht) en 2003 pour atteindre 84.5% du PIB, se présentent comme des gestionnaires responsables assurant que la seule bonne décision demeure l’austérité.
Austérité qu’ils ont pratiquée par le ralentissement de la consommation intérieure sur laquelle repose essentiellement du moins pour une bonne part notre croissance.
Notre président n’était-il pas celui qui disait qu’il fallait apprécier sa gestion à la vue des résultats de son action et de son gouvernement.
Mais voilà par la sémantique conduire une nation vers l’austérité et dans le futur à la récession est devenu synonyme d’une capacité de bonne gestion. Et malheur aux parties aux organisations qui oserait soutenir le contraire, ils deviennent des menteurs des irresponsables.
J’avoue devoir lever mon chapeau aux communicants aux conseillés de ce pouvoir qui font de son échec patent, une victoire d’excellence.
Le futur est plus complexe que de résider dans une cure d’austérité faite seulement pour rassurer le marché, ceux qui possèdent de l’épargne.
Est-ce que cela raisonne chez nous, pour rassurer ceux qui ont plein de monnaie, l’on réduit le développement social de ceux qui la produisent par leur travail.
La difficulté n’est pas que l’on finance les dépenses et services de la nation, car celle-ci retourne de manière sélective la totalité des sommes perçus dans le circuit de consommation, et cela bénéficie à certains citoyens, du RSA aux investissements industriels et autres.
De même pour les prélèvements de cotisations des organismes de sécurité sociale, la totalité de ces sommes (c’est tout de même l’équivalant du budget de l’état) retourne financer toute l’activité de santé que ce soit les entreprises pharmaceutiques, le corps médical etc. qui débouchent sur des créations d’emploie par ‘activité qu’elle génère.
La question à ce poser n’est pas tant financement direct ou indirect que qui détient le pouvoir d’émettre de la monnaie quand sa circulation est insuffisante, quand sa captation la sort du circuit productif.
Le pouvoir est étranglé par la loi de 1973 et la restriction des capacités de la BCE. C’est ce château idéologique qu’il faut faire exploser.
Ensuite l’amenuisement de nos ressources et leurs remplacements est un autre problème qui ne s’en porterait que bien mieux.