La fracture intellectuelle fait germer la graine d’esclave.

Publié le 10 Janvier 2011

 

 

Les médias les plus utilisé pour s’informer sur la politique sont : la télévision 76% la radio 41%, internet 28%, la presse nationale 25%, régionale, 18%, gratuite 6%.

 

Déjà ces quelques chiffres plante le tableau, nous y comprenons en un clin d’œil toute l’utilité de la maitrise des deux sources principales sources d’informations que sont la télé et la radio.

 

La recherche d’information sur internet se fait pour 24% les sites des chaine télé visuelle et radio, 57% sur des portails d’informations généralistes de l’ensemble, seulement 6% de site indépendant d’information et 13% d’autres sources.

Chacun peut comprendre que même sur internet les gens recherchent 74% retourne sur la même information que les grands diffuseurs.

Nous apercevons rapidement où se situe le quasi monopole de l’information, et petite parenthèse si le net procurent d’autres source d’information que celle monopolistique, les citoyens ne la consultent pas  dans leur majorité.

Nous tournons donc en rond dans l’information sélectionné par les rédactions.

 

La télé et la radio sont les deux diffuseurs par lesquels  88% des français entendent parler d’un événement pour la première fois.

C’est énorme, et démontre leur impact sur l’opinion publique avec l’incidence qui en découle de forger celle des gens à leur écoute.

 

Ensuite la connaissance de l’actualité augmente en fonction des diplômes, en dessous du Bac 52% en sont ignorance, pour ne plus représenter que 14% à Bac + 4.

Ainsi l’ignorance de l’actualité décroit avec le diplôme et alors que l’intérêt pour la politique croit passant de 40% en dessous du bac à 86% à Bac + 4.

 

52% de ceux qui ne s’intéressent pas à la politique connaissent l’actualité, contre 82% de ceux qui s’y intéressent, et nous avons vu que cet intérêt croit avec les diplômes.

Les gens s’informent pour 46% au prés des médias qui partagent leur opinions contre 42% pour d’autres, et 12% autant l’un que l’autre. Ils choisissent par contre à 72% le site internet du même avis qu’eux, 18% différent et 10% indifféremment.

Dans l’information circulant par le bouche à oreille 48% la reçoivent de ceux ayant la même opinion, 41% pas la même, 11% indifféremment.

Un paramètre important et la durée d’écoute.

Les actifs, les chômeurs, les retraités écoutent peu les émissions politiques, dans l’ordre 0h 40, 0h38, 1h.

La télévision en général est regardé durant 2h02 par les actifs, 2h35 les chômeurs, 2h46 les retraités.

Comme pour les informations, plus le niveau d’étude augmente moins les gens écoutent la télé et la radio.

 

En dessous du bac ils passent 2h37 devant la télé, et 1h59 d’écoute radio.

Avec Bac + 4, ils s’y consacrent moins dans l’ordre, télé 1h35 radio 1h08.

Les gens intéressé par la politique ne consacrent aux émissions du même genre que 0h54.

 Choix des organes de diffusions

85% des gens regardent les mêmes informations sur TF1 20h 31%, TF113h 14%, 20h F3 20%, 19.20 FR3 8%, 19h45 M6 6%, autre JT 15%.

Je pense que ces chiffres parlent d’eux mêmes quand à la réelle diversité des diffuseurs, et nous pouvons s’en se tromper parler de monopole de l’information.

Concernant les radios, les gens privilégient France info 10% France inter 12% Europe 9% RMC 8% RTL 15% et 19% aucune pour s’informer sur la politique.

Idem donc pour les radios

Ceux qui s’intéressent à la politique suivent à 68% les infos continus à la télé, 60% au 20h FR2, 39% au 19.20 FR3, 35% 20h TF1, 20% sur M6.

Sur les radios précités le pourcentage va de 73% sur France inter à 44% Rtl.

Par ces quelques chiffres nous voyons apparaître que la diffusion d’information en direction d’une majorité des citoyens est quasiment uniforme.

Dans le profil des auditoires des journaux télévisé la répartition d’écoute entre les tendances politiques est panaché, seule particularité le FN n’écoute pas le 20h de Fr 2, et à l’écoute des radios c’est France inter qui est boudé.

Autre source d’information qu’est la lecture.

Les français lisent peu, seulement en moyenne 9.5% d’entre eux, ce pourcentage augmente en fonction du revenu et du diplôme, ouvrier, 7.2% pour moins de 1500€, cadre 16.8 pour plus de 5000€.

Sur la quantité de livre lu, seul 12.1% traite de politique, tandis que ceux qui ne s’intéresse pas à la politique en lise pour 7.4% d’entre eux.

 

Le rapport choisit de cette étude que vous pourrez trouver au lien suivant, Les premiers résultats, ne nécessite pas beaucoup de commentaires pour comprendre deux choses, que peu de français s’intéressent à la politique, et que cette information est distribué par une collusion d’intérêt que nous connaissons, fruit d’un maillage d’interdépendance politico économiques, dont vous pouvez trouvez tous les liens sur le net, ou les publications officielles

A eux seul ils couvrent 90% de la pensée des citoyens français.

Sans trop m’avancer nous devrions avoir la même structure dans tous les pays occidentaux.

Je passe dans le domaine du contenu de l’information d’actualité, je ne vais pas m’étendre dessus compte tenu que 90% d’entre nous la connaissent.

Il n’a échappé à personne qu’elle est la même que ce soit sur les chaînes télévisuelle, sur les radios et dans les journaux, que j’ai tu qui en deviennent insignifiant dans la divulgation des informations, sur 25%, 8% lisent journellement une édition nationale, sur 18%, 20% une édition régionale, sur 6%, 5% un journal gratuit.

Voila donc ciblé le lieu ou malgré nous s’incrustent par des mécanismes biologiques les informations qu’ils distillent.

Si nous n’y prenons pas garde sans nous en rendre compte nous les répétons en boucle, et faute d’aller, ou d’avoir d’autres sources d’informations, comme moins de 12% de la population, elles formatent notre pensé, façonne des rituels, comme celui des brûlots de voitures festifs ou contestataires dans les banlieues, pire encore façonnent de la graine d’esclave.

Dans la divulgation de l’information nous succombons tous à la va vite, contraint à des choix drastiques du commentaire et de l’image.

Nous sommes dans la société de la vitesse, tout doit aller vite sinon l’auditeur le lecteur passe à autre chose, çà en devient dramatique car la compréhension de la complexité du monde passe par la possession toujours plus grande et précise de l’information, force et de constater qu’elle est devenu caricaturale, forme que j’utilise souvent dans mes articles en supposant que ceux qui me lisent sauront traduire tout le savoir informatif qu’elle recouvre en le possédant eux mêmes.

Mais cette étude démontre que c’est le cas pour peu de gens, puisque la connaissance augmente avec le savoir.

L’information est devenue brève et souvent se traite comme un produit publicitaire surmonté d’un chapeau d’appel. Le dernier exemple en date et « l’occupation » de Marine le Pen, au bout du compte nous n’avons qu’une information médiocre que corrigent les citoyens en fonction du niveau de leur diplôme.

De nombreux hommes politiques ont envahis les émissions spectacles, genre « On n’est pas encore couché ou l’émission de Drucker, signe s’il en fallait, un qu’ils sont passé au rang d’amuseur public, car ce n’est pas ce qu’ils ont à dire que l’on écoute mais savoir si Zemmour ou Naulot vont se les « empailler ».

Les spectacles télé visuel sur souffrance factuelle n’arrêtent pas, tel le dernier concernant les deux jeunes gens tué au Niger, pour quoi eux et pas celui tuer au mois de juillet. Nous comprenons facilement l’instrumentalisation de l’information et ses raisons puisqu’elle conditionne l’opinion publique.

Ceci est une source importante de notre désaffection de l’espace politique citoyen, dont je n’ai pour lui que de fâcheuse perspective. Et nous pouvons comprendre que l’élection de 21012 se fera par la maitrise de l’information plus que jamais.

Sur ce rang là le pouvoir et le mieux placé, il prépare déjà le terrain sur lequel il se fera élire, celui de la sécurité.

Non comptent d’y avoir entrainé le PS  qui en a perdu les élections présidentielle alors qu’il n’a démérité en rien, pas plus que celui-ci n’a été méritant, tout c’est fait autour de la manipulation de l’information et de l’instrumentalisation des problèmes de sécurité.

L’exemple le plus net est qu’en 1985 avec plus de crimes et délits les citoyens se pensaient moins en insécurité. La différence là aussi c’est faite par le traitement de l’information en fonction de l’émotion des faits divers.

L’accent mis sur le sang et le sexe, le drame et le crime détournerait en outre l’attention des récepteurs des « informations pertinentes que devrait posséder le citoyen pour exercer ses droits démocratiques » (P. Bourdieu, Sur la télévision, 1996).

Goulet invite à penser que, pour les membres des milieux populaires particulièrement exposés au risque et à la précarité, les faits divers permettent d’apprivoiser la mort et le hasard.

Ils ont raison tous les deux, mais le fait que le faits divers deviennent la Une permanence de l’information démontre que l’on attend d’eux une autre mission que de préparer les citoyens à ce qu’ils savent, il ne serait pas utile pour cela, dans les millions de faits divers, de retrouver les mêmes sur toutes les chaînes, les radios, les journaux.

Et cette étude fait comprendre pourquoi, c’est le moyen d’apeurer la population de former l’union sacré autour d’un drame, puisque le foot à échoué, il qu’il n’y a plus de guerre ( l’Afghanistan n’en étant pas une).

Alors 2012 verra soit un retentissant attentat peut-être sur notre territoire, ou un fait divers bien sordide histoire de se rappeler le Pavloviste Sarkozy.

Ainsi donc esseulé, à l’écoute des JT, les citoyens ne peuvent que devenir des graines d’esclaves.

 

 

 

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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