critique

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article écrit le 11 décembre 2009.

La seule lutte qui doit être menée aujourd’hui pour préparer les autres est celle du droit d’antenne et aux médias des acteurs politiques et sociaux pour alimenter le débat d’idées et renouer le peuple au ferment de la démocratie qui ne peut exister sans cela.

Texte
Comme nous le constatons le « débat » est monopolisé par ceux qui font l’information, que je nomme les faiseurs d’opinions, et la population dans sa majorité les répète comme des Aras sur leur perchoir médiatiques.

 

Globalement les populations sont à la traîne des innovations des sciences humaine et des neurosciences, à la traîne de l’utilisation de leur capacité cognitives, qu’elles n’utilisent que pour répondre aux stimuli de la compulsion d’achat qui détruit leur organisation sociale par la violence, la boulimie qu’elle suscite, avec en surplus l’isolement dans lequel les verse l’individualisme qui n’est qu’une négation.

négation car c’est le regard de l’autre qui construit l’image de soi et l’existence à laquelle nous allons nous attacher et dont nous croirons en être les auteurs, ceci sous le contrôle de notre bagage génétique singulier, et c’est seulement notre vie qui est unique ou individuelle.

il m’arrive donc souvent d’écrire que nous ne disposons pas du "libre arbitre" sinon nous serions des dieux. Nous sommes incapable de mesurer cela sans l’assistance d’appareillages performants. Ceux-ci permettent de mesurer le laps de temps qui intervient entre la perception d’un événement environnemental par nos sens et sont enregistrement par le cerveau afin qu’il déclenche une réponse, un acte.

Les études ont démontré qu’il existait 750 millisecondes qui échappaient à notre conscient, le temps de circulation de l’information jusqu’à notre cerveau, et que nous ne disposions que de 200 millisecondes pour contrôler la réponse cérébrale.

C’est-à-dire que nous ne contrôlons dans les faits absolument aucune de nos décision qui ne s’enchevêtrent les unes dans les autres que par les rétroactions qu’elles génèrent de manière dynamique.

Pourrions nous vivre en ayant conscience de cela, certainement pas. Notre voix qui circule à 300km/h est toujours en retard sur les 750 millisecondes.

Nous sommes biologiquement conçu pour que ceci nous échappe au même titre que la rotondité de la terre.

Mais force est de constater que la connaissance de la rotondité de la terre, qui n’empêche pas les tributs indigène de vivre heureuses sans le savoir, a modifié notre rapport au monde en réorganisant notre réflexion, et il en sera de même lorsque nous aurons accepté l’idée que nous ne disposons pas du libre arbitre.

Une des première conséquence sera de comprendre que nous avons une part individuelle dans les événements qui nous touchent et atteignent les autres, ceci en réciprocité, ce qui indique clairement qu’aucun individu ne peut être tenu responsable de son existence et des actes qui sont les siens.

A ce titre il ne peut être regardé que comme être agissant conscient, que comme un acteur des événements qui ont concouru durant 750 millisecondes à déterminer ses actes en dehors de sa conscience, alors qu’il ne peut même pas utiliser en conscience les 200 millisecondes qui lui permettrait d’en modifier le cours (sauf dans le cas du réflexe bien connu).

Triste n’est-ce pas de comprendre notre petitesse alors que nous nous croyons les maîtres du monde. Nous ne disposons donc que d’une responsabilité d’acteurs.

A ce titre nous devrions nous récompenser avec modestie, nous punir avec discernement, en aucun cas s’attribuer le mérite de tous, et éliminer l’autre comme ennemi. Ceci nous éviterait le narcissisme et le fascisme.

Loin d’entrer dans cette ère qu’ouvre la science, nous sommes prêts à brûler tous les Giordano Bruno qui remettent en cause nos fondements grégaires.

Sauf que si la population rejette une telle évolution de la connaissance, pour ne pas remettre en question les mécanismes sur lesquels le pouvoir actuel s’est construit et particulièrement celui du domaine de la justice et du sécuritaire, les marchands eux ont intégré toutes les nouveautés dans le domaine de la découverte des fonctionnement cérébraux et utilisent ces découvertes pour asservir un peu plus les populations.

C’est pour cela que des laboratoires d’études américains se penchent dessus, et grâce à l’imagerie médicale peuvent cerner les zones qui s’activent lorsque l’on sollicite par une couleur un mot, une émotion, l’acte d’achat dans le cerveau et ainsi asservir les populations à la consommation, à la compulsion d’achat, et il en est de même dans la recherche concernant le conditionnement à des schémas politiques.

Huxley n’avait pas envisagé cela. Ainsi si la population a toujours un temps de retard, il s’agit donc bien de la maintenir dans un état d’abêtissement, car ces données sont disponibles dans les revues scientifiques, et parfois par des fuites qui circulent sur la toile (ce qui me fait regretter parfois de ne pas maîtriser l’anglais), mais ne fait pas l’objet d’un enseignement général, même pas celui d’une information générale.

Pour retourner au quotidien, le staff du président s’en inspire beaucoup (mais lui avec les sondages), ceci ne fait plus de secret pour personne, il a été éventé, mais comme il sait que cela ne concerne qu’un petit nombre d’individus qui ne disposent pas des moyens médiatiques de diffusion, ils ne s’en inquiète pas trop et poursuit son bonhomme de chemin. Bien que, bien que au sein de sa majorité cela grince.

En conséquence si nous voulons que le débat idéologique, républicain et démocratique retrouve sa place dans la société, il devient important que les acteurs démocratiques, partis, syndicats qui sont l’émanation de la voie du peuple par leur capacité à regrouper les citoyens, puissent disposer d’un temps d’antenne ou d’audition au quotidien sur les médias nationaux et généralistes publics, et ainsi mettre fin à la mainmise de ceux qui s’imposent par la puissance financière.

Leur droit à titre privé de disposer de ces moyens ne doivent pas s’imposer au autres, s’ils deviennent, non des organes d’informations, mais des organes de diffusions d’opinions, il faut donc instaurer la parité des diverses opinions.

Il devient donc nécessaire qu’au nom de l’égalité, celle-ci trouve sa place, et que la puissance publique corrige les situations de monopole sans lequel nous tombons comme aujourd’hui dans des oligarchies de marchands, et nous flirtons avec la dictature.

Alors il est nécessaire de comprendre l’urgence qu’il y a, à mener cette lutte pour redonner sa place à la démocratie, car pour qu’elle existe il faut qu’elle ait une voix, puisque notre présidence s’est fait la voix d’une identité, d’un personnage politique et non plus celle de la France.

Il y a longtemps quand se sont développés les nouvelles technologies de l’écrit et de la copie, il était interdit au syndicat d’en faire usage et même des règlements intérieurs en punissaient son utilisation.

Si aujourd’hui les moyens de circulation de l’information foisonnent, c’est parce qu’à notre époque nous avons ouvert une voie par la lutte.

J’ai encore en mémoire mes querelles avec mon secrétaire général quand je lui disais qu’il fallait, faute de disposer d’une chaîne, investir les médias pour disposer d’un droit d’antenne et non de la mendicité que l’on nous concède aujourd’hui qui pousse bien des hommes public à parcourir les émissions people pour se faire entendre, la politique n’est pas une émission à spectacle même si c’est ce à quoi elle s’est réduite aujourd’hui.

La politique ne se fait pas que sur le petit écran, mais c’est lui qui construit les 750 millisecondes qui détermineront l’acte que nous ne pourrons plus modifier en 2012.

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Rédigé par ddacoudre

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article écrit le 16 novembre 2009.

 

Une fois de plus c’est par la turpitude que les médias parlent du PS et de madame Royal qui comme Mr Sarkozy occupe la place médiatique pour ne pas perdre de terrain sur leur objectif, l’une ne pas tomber dans l’anonymat d’ici 2012, l’autre divertir l’opinion par des thèmes sécuritaires qui lui ont assuré son élection et qu’il compte maintenir permanent pour lui réassurer celle de 2012 également. La disparition d’un axe droite-gauche a transformé le champ politique empêchant toute contradiction de fond et en l’absence d’argumentations, la surenchère est facile.

Texte

 La stratégie de dramatisation ou de l’avilissement du politique continue avec le concours des médias instrumentant les faits divers ou les catastrophes, alors qu’il est parfaitement connu qu’il n’y a pas de corrélation entre l’intensité médiatique et l’intensité sociale d’un fait divers ou d’une catastrophe.

La médiatisation de tel ou tel fait divers relève donc d’un choix politique et les discours de Nicolas Sarkozy peuvent aller jusqu’au mensonge le plus éhonté, que certains articles sur ago rapportent.

La stratégie de la criminalisation frise ainsi la frénésie pénale et met en cause les principes généraux du droit qui sont les fondements de l’Etat de droit et donc de la démocratie.

Le maintien de l’ordre devient une gestion du risque comme doctrine centrale de toutes les professions concernées, au nom de l’application d’un mirifique principe de précaution. Il en découle donc une doctrine unique et une pratique unique des forces de police et de gendarmerie axée sur le fichage de la population et la vidéosurveillance.

Le risque hante les consciences collectives et nourrit une inflation du système sur lui-même. Le fait divers est médiatisé autour de la seule chose que l’on puisse en montrer, la victime, dans un courant émotionnel évidemment intense

C’est l’impasse de la guerre, de la peur, basée sur la probabilité et l’impossible résilience. C’est l’impasse consubstantielle au discours politique qui exalte les peurs et les risques.

C’est l’impasse où l’on ne sait plus si les politiciens dirigent l’opinion ou si les faiseurs d’opinion favorisent les thèmes politiques.

C’est l’impasse d’où doivent se sortir les partis politiques pour redonner corps à leur débat, et ce n’est pas sur cette voie que l’on s’engage malheureusement.

J’ai quitté le PS quand il est devenu social démocrate et qu’il a reconnu la loi du marché j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire.

Pour faire avancer l’UE et aboutir à l’Euro F. Mitterrand a du accepter les conditions de la république fédérale allemande et déclarer l’autonomie de la banque centrale et ainsi donner aux banques le seul pouvoir d’émettre de la monnaie et de faire des États des clients lambda du marché financier.

Nous payons aujourd’hui chère cette décision, mais chaque président à ses lubies et ses obsessions pour faire avancer l’histoire, dont les citoyens paient le prix et non les marchands qui ont dicté ces décisions.

Je parle d’un sujet que je connais bien pour en avoir souvent discuté avec le patronat. Celui dénonçait les difficultés de instabilité financière qui se créait par la fréquence trop grande des élections (cause le spectre communiste) et qu’il fallait que la création de monnaie échappe à la puissance publique.

C’est donc le PS qui le fit, et qui a contribué à la dégradation de la situation salariale, il fut celui qui mis fin à l’esprit de classe qui solidarisaient les salariés loin, de l’image communiste de la dictature du prolétariat que j’ai toujours combattu.

Ensuite à vouloir faire la démonstration de ses capacités à gérer pour invalider cette incompétence que lui reprochait la droite, il a imposé aux salariés des mesures de régressions qu’ils n’auraient pas accepté de la droite. Je n’oublie pas les grandes réformes comme les CP, ou les trente cinq heures, mais face aux dénationalisations au renoncement d’orienter l’économie, pour satisfaire à l’usage libéral de la communauté Européenne il en a perdu son identité, et aujourd’hui le PS en paie le prix.

En fin de compte il s’est trouvé à gérer une organisation capitaliste sans pouvoir la socialiser.

Certes l’on peut faire ce constat et accuser comme le font les médias repris en chœur par les citoyens les élites de ce parti. Mais c’est commettre une erreur, c’est exclure les votes des militants qui se sont inscrits au fil des ans au PS et ont assuré de l’intérieur sa transformation sous l’impulsion donnée par Michel Rocard et Jacques Delors.

Ces militant n’y venaient pas avec une connaissance de l’histoire du socialisme « historique », mais imbus de la propagande unilatérale développée par la puissance des médias sur les idées libérales capitalistiques qu’ils ont fait entrer de fait dans le PS. Une fois de plus la disparition du débat de l’axe droite gauche a laissé un espace dans lequel s’est glissé la pensé unique, renforcé par l’effondrement de l’ex URSS.

Cela c’est parfaitement vu durant le vote du traité constitutionnel de l’UE, qui n’était que l’apologie du libéralisme capitalistique en constitutionnalisant la loi du marché comme fondement d’un état, une histoire de fou quand l’on connait la misère que ce rapport engendre dans le monde pour se répartir la rareté, et les militants du PS l’ont voté.

Après la chute du mur de Berlin, où aveugle, nous n’avons pas vu qu’il nous emportait avec, j’avais posé la question à un responsable du parti à l’époque en lui demandant par quel idéal nous allions occuper la place laissée vide par le communisme, ce fut par la social démocratie.

Et cette unité d’idéal autour de la « loi du marché » a dégagé et engagé débat dans la course au « sécuritarisme »

Je ne crois pas que le PS puisse se redynamiser, le capitalisme (même quand on le cache sous le terme de loi du marché) ne peut être source d’espérance que pour les actionnaires.

Le PS à l’esprit bloqué par sa volonté de vouloir se retrouver au commande de l’état plutôt que de réfléchir au défi que la pollution nous met entre les mains et qui demain créera les conditions d’une nouvelle forme de production et de relations économiques, pour le moment le PS n’y voit comme tous les marchands qu’une possibilité de maintenir une croissance où les actionnaire viendront faire leur achat financier. C’est le réalisme économique dicté par les marchands

Notre organisation systémique actuelle touche à son terme, elle tiendra peut-être 50 ans plus ou moins, mais elle ne supportera pas l’augmentation de la population mondiale.

Face à cela nous n’avons même plus le temps de concevoir une organisation parallèle au système capitaliste pour sans le détruire engendrer sa "socialisation" et peut-être en arriver à la suppression de l’actionnaire et du salariat pour ne créer que des partenaires économiques.

Le PS est à mon sens mort puisqu’il ne rejette pas la loi du marché qui va s’éteindre. Je crois et j’espère que Mélenchon saura être un creuset de réflexion vers un nouveau monde.

 Notre existence est devenue une aire de la communication par l’usage du procédé pavlovien, dans lequel la répétition d’un mensonge devient vérité et où les illusion d’optique que l’on soumet au cerveau deviennent réalité pour lui.
Nous ne pouvons sortir de cette situation qui nous entraîne dans la régression que par une éducation permanenta de ce que nous sommes et connaissons aujourd’hui de notre complexité humaine, et de cela en sortira plus sûrement une nouvelle forme de relation du travail que l’espérance en un génie qui détiendrait la compréhension du futur et la solution du nouveau modèle.

Mr Mélenchon a su s’extraire du mensonge pavlovien et des illusions d’optique, j’espère qu’il comprendra qu’il ne s’agit pas de faire de l’anti se que l’on voudra, mais qu’a partir de cet anti qui mobilise l’on puisse déboucher sur autre chose d’inconnu. Certes il est issu du socialisme "historique", mais il est sorti du modèle sclérosant de la pensée unique et c’est cela qui est important.

Est-ce que ce sera productif ?

Pour l’instant on se protège derrière un leurre semblant de manière trompeuse offrir une sécurité absolue, alors que les atteintes aux libertés fondamentales ayant pour creuset la fracture sociale sont bien réelles. Il y a une contradiction permanente, fondamentale, entre l’Etat de droit et l’Etat policier, ou la force du droit et le droit de la force et ce dernier tend à une dérive totalitaire.

 

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Rédigé par ddacoudre

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article écrit le 2 février 2009.

Dans l’information des masses jugées certainement trop ignorantes par les médias nous ne trouvons pas une information générale nationale, concernant la plus emblématique des réunions de tous les décideurs que compte notre monde, qui se réunissent à Davos pour se fixer des objectifs "Façonner le monde de l’après-crise" (Shaping the Post-Crisis World) avec pour objectif de développer une approche globale et systématique afin d’améliorer l’état du monde et d’intégrer tous les acteurs de la communauté internationale. 

Texte

Du 28 janvier au 1er février, l’élite des décideurs économiques et politiques, des patrons d’organismes internationaux et des leaders religieux sont rassemblés dans cette station de ski des Alpes suisses. Tandis que les opposants se font bousculer dans les rues de cette station, se tient à Belem la réunion annuelle du Forum économique mondial pour 2009, en vue de discuter d’un certain nombre de questions mondiales urgentes.

Chaque année, en janvier, près de 2 400 acteurs économiques, politiques, scientifiques et sociaux se retrouvent à Davos pour discuter des thèmes qui façonneront le monde de demain.

Les principaux membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont entendus pour dire qu’il est nécessaire d’organiser plus de réunions ministérielles cette année afin de faire avancer les négociations commerciales du cycle de Doha, a déclaré samedi la ministre suisse de l’ Economie, Doris Leuthard.

"Probablement, une première réunion pourrait même avoir lieu avant la réunion du G20 en avril", a indiqué Mme Leuthard après une rencontre ministérielle informelle de 18 membres majeurs de l’OMC en marge de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos.

Deux autres réunions ministérielles pourraient avoir lieu en juin et juillet respectivement, a-t-elle ajouté au cours d’une conférence de presse tenue conjointement avec le directeur général de l’OMC, Pacal Lamy.

M. Lamy a confirmé que davantage de réunions ministérielles sont nécessaires pour réaliser une percée en 2009 dans le cycle de Doha. Le cycle de négociations actuel a été lancé à Doha en 2001. Le directeur général de l’Organisation mondiale (OMC) du commerce Pascal Lamy avait tenté sans succès d’obtenir un accord fin décembre. La crise financière et économique a depuis accentué les tentations protectionnistes, à l’inverse des efforts de libéralisation du commerce.

C’est cocasse de constater que c’est un socialiste qui défend mordicus la loi du marché alors que l’on ne s’en sortira que si les états reprennent la main dans la création de la monnaie pour mener à bien une politique de changement que demande notre survie, car les banquier se sont discrédités sérieusement comme animateur potentiel d’une vision de l’avenir humain à long terme. Et infirme de fait l’axiome d’Adam Smith, et je l’espère mettra un terme à ce libéralisme qui exclut la vision « Lookéenne ».

"Les ministres sont inquiets car ils sont sous la pression intérieure politique et ce qu’ils entendent chez eux est que le commerce doit aller aux toilettes".

"Laisser partir le commerce avec l’eau de bain est une grande erreur (...) L’ouverture du commerce n’est pas parmi les causes de la crise".

La ministre française de l’Economie Christine Lagarde a estimé samedi devant le Forum économique mondial à Davos que la crise économique mondiale risquait de provoquer "des troubles sociaux".

"La situation actuelle comporte deux risques majeurs : des troubles sociaux et le protectionnisme", a déclaré la ministre.

Ces deux risques sont alimentés par "la chute de la croissance économique et par le fait que les États doivent engager l’argent des contribuables" dans les plans de relance et de sauvetage, a-t-elle expliqué.

La ministre a souligné l’importance de la réunion du G20 prévue le 2 avril à Londres. "Pour restaurer la confiance dans le système financier, nous devons donner un signal extrêmement fort dès le 2 avril", a-t-elle dit.

"Nous devrons indiquer trois ou quatre sujets sur lesquels nous agirons et pas seulement sur lesquels nous serons d’accord", a-t-elle ajouté en citant les questions de la supervision bancaire internationale et de la transparence.

La ministre française a déclaré que les mesures qui seront prises devront être "vendables en termes politiques" aux opinions publiques, être "techniquement solides" et "applicables".

Pour ceux qui pensaient que notre président avaient la volonté d’envisager une nouvelle société, les déclarations de la ministre sont claires, l’on continuera dans le markéting politique pour socialiser par le discours des mesures « libérales ».

Mr Lamy du parti socialiste, je dirais Royaliste, comme Mr Strauss-khan Directeur du FMI.

Il me semble donc illusoire d’envisager un changement profond surtout quand l’on entend un responsable comme Mr Lamy dire que le commerce n’y est pour rien et que l’on sait que les discussions bloquent car des pays ne veulent pas que l’agriculture soit libéralisée comme l’industrie car cela est source de famine pour un certain nombre de pays dans le monde. Ce qu’a déjà créé le marché de la bourse sur le blé, j’en avais fait un article.

Il y a un certain culot à dire que le commerce, l’OMC n’y est pour rien dans l’explosion de cette crise, comme s’il n’était pas à la source des inégalités de répartition de la richesse qui ont conduit des individus à être insolvables.

En attendant de connaître les décisions du Forum économique mondial, la note d’espoir vient de l’ONU. 

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) salue l’accent mis sur le traitement des changements climatiques lors de la réunion de cette année. Cette préoccupation se reflète particulièrement dans le message « Forger une opportunité de sortie de crise » sur les changements climatiques, publié aujourd’hui à l’intention des participants de la réunion de Davos.

Ce texte signé sur la question par un groupe prestigieux de dirigeants mondiaux, souligne à juste titre que peu de problèmes sont aussi graves pour l’avenir de l’humanité que celui des changements climatiques.

La réponse que nous devons apporter à la crise économique mondiale actuelle nous fournit une occasion unique de donner un nouvel élan à notre réponse aux changements climatiques. Une part significative des ensembles de mesures d’incitation fiscales visant à contrer la crise doit être consacrée à des investissements utilisant efficacement les ressources et générant peu de carbone. Si une impulsion fiscale anticyclique peut relancer le processus de transition vers des économies générant peu de carbone, il y a besoin sur le long terme de politiques qui garantissent des incitations et un financement forts et prévisibles en vue de réduire les changements climatiques. Établir un prix du carbone d’une manière qui reflète les véritables coûts sociaux de l’émission de gaz à effet de serre ainsi que les avantages qu’il y a à opter pour une technologie sans carbone doit être une priorité dans le cadre de la politique d’atténuation des changements climatiques à long terme.

C’est donc de la pression écologique qui aura raison du capitalisme et non la raison humaine.

Il reste certainement le plus difficile à faire ; trouver un parti qui voudra avec les acteurs socio-économiques relever ce pari colossal.

La recette d’une relance économique par la consommation est une solution momentané pour redonner confiance, elle relancera aussi l’investissement, sauf que ce n’est plus dans la consommation destructrice qu’il faut le faire, et nous n’avons aucun outil pour théoriser cela, et l’incitation fiscale sera insuffisante si la politique ne reprend pas les rênes avec les moyen financiers, mais pas ceux des banquiers.

C’est une question de décision politique particulièrement difficile qui s’instaure par la pression de la pollution environnementale.

Entre sa dénonciation qui, du plus médiatique remonte à 1974 avec Dumont, à aujourd’hui a demandé 30 années pour en arriver à une conscience collective. Cela va peut-être demander autant pour parvenir à une réalisation économique à laquelle s’oppose celle d’aujourd’hui pour laquelle nous votons en ce moment.

Cette crise est une opportunité pour changer de mode de vie et de production, et en cela la politique de notre président ne s’y inscrit pas dans une organisation démocratique comme je m’en suis expliqué, parce que je ne le pense pas sincère, tandis qu’à gauche ils ont tout à reconstruire pour envisager cette transition, sans détruire ce que le capitalisme a généré par ses conflits, ce qui en deviendra une source de fait.

Notre président ne veut que changer les règles de la spéculation financière, qui si ces sommes de monnaie se déplacent vers l’investissement productif comme il le veut, cela va être catastrophique, c’est pour cela qu’il faut opérer des sélections, leur trouver d’autres orientations et une qui n’est pas polluante est le développement de l’enseignement pour adulte, développer notre cerveau où se trouve nôtre futur.

Ce serait miraculeux que le nouveau parti que lance aujourd’hui Mélenchon, soit un trait d’union vers ce monde plus social qu’économique.

 
 
      
      
      
      
 
 
 
 
    
 
 
 
 
 

 

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Contribution au débat pour trouver une ligne politique pour rendre attrayant le PG. Giardino andré.

La tentative de Mélenchon de fédérer le socialiste historique autour de front de gauche semble rencontrer des difficultés du fait que le PC et le PG qui le composent restent accolé au PS. PS qui est devenu une détestation pour une majeure partie des citoyens même si encore certains d’entre eux si accrochent, comme d’autres s’accrochent au LR, par intérêt de culture historique et carriériste aussi.

Ne disposant pas d’une audience suffisante comme tous les petits partis, seules les périodes électorales sont un moment privilégier de communication. Depuis 2012 le désenchantement se poursuit par rapport au 11% des présidentielles, les 7% des européenne avec une abstention de 57% ne sont pas significatives.les régionales sont un ‘pataquès’ ou plus personne ne sait où le FG se situe tant les formules de croisement d’alliances sont multiples.

Si cela ne me choque pas dans une société en pleine déconfiture ou la dépolitisation vide les cerveaux et où les faiseurs d’opinions médiatiques font la pluie et le beau temps en traçant le parcours de celui qui sera élu à grand renfort de sondage.

Il devient facile de comprendre qu’ayant déserté les partis ils sont des cerveaux disponibles.

Pourtant curieusement il c’est formé une résistance qui se manifeste autour de l’abstention et des votes blancs qui disent vouloir être entendu du pouvoir et attendent du PS ET LR que ceux-ci renoncent à être ce qu’ils exècrent des partis en qui ils ne croient plus.

Ainsi, la focalisation autour de la bipolarisation de la vie politique dominé par le PS et LR renvoie dans le même temps tous les autres partis à des fonctions annexes de soutient, rôle que leur fait jouer la diabolisation du FN. Parti qui a assuré son évolution électorale plus sur le plan suggestif en imprégnant, par un message récurent de 20 ans les cerveaux que les autres avaient vidé, qu’en voix.

Paradoxalement il a insidieusement empoisonné la vie politique en poussant les citoyens à se déterminer non sur un programme politique mais sur son rejet, alors que par ses discours radicaux et virulent de simplicité il séduit les citoyens, même s’ils ne votent pas pour lui, ils demandent aux PS et LR d’y souscrire. C’est ce que font ces partis sur certains sujets.

Comment en sommes nous arrivé là.

Je vais prendre un peu de temps tout en caricaturant l’histoire à grand trait.

Le capitalisme qui s’enrichit au 19 siècle sous la férule des maitres des forges et donne naissance au mouvement anarchiste puis au socialisme avec ses deux tendances. Traversé par des guerres et des affrontements le socialisme conquiert des droits pour les salariés et sous l’idéologie communiste se déploie une espérance que le capitalisme va combattre particulièrement par les USA et nous entrons dans la guerre froide. L’Europe bénéficie de la peur du communisme et le pouvoir et le patronat concèdent au travers d’une politique dis conventionnelles des améliorations sociales après la guerre de 40/45, bien qu'inégale suivant les pays. Mais la France se caractérise par son modèle social issu du programme de la résistance.

Jusqu’au jour où en novembre 1989 le bloc soviétique vacille et meurt.

Meurt en même temps l’opposition au capitalisme. A daté de cette époque le capitalisme n’a plus besoin de séduire et il se montre tel qu’il est, comme au temps des maitres des forges. Et ce qui était le modèle social qu’il finançait de force de peur de voir le communisme s’installer en Europe n’est plus, et tout le bien être social devient une charge qui grève les profits.si j’ai fait un si long détour c’est que deux événement paradoxal se sont déroulés.

En 1989 les allemands de l’est réclamaient l’ouverture des frontières et il n’était plus question que de circuler d’un bout de la planète à l’autre. Aujourd’hui ces mêmes citoyens allemands réclament la fermeture des frontières et le départ des étrangers immigrés. Le même discours se tient dans bien des pays, y compris en France. Voila un aller retour signe de la liberté qui se meurt.

Socialement, de 1835 à aujourd’hui nous sommes passés de 18h j 7/7

à 35 h hebdomadaire et 5 semaines de congé payé.les salariés réclamaient de moins travailler et de plus de participation aux bénéfices quand ce n’étaient pas l’autogestion.

A quoi assistons nous aujourd’hui à une remise en cause de presque toute les avancés sociales acquises et les salariés sont disposés à travailler plus et réclament à corps et à crie des emploient, et en son nom tout est justifiable.

Face à cela trois thèmes sont proposés aux citoyens, la sécurité, l’immigration, et l’Europe. C’est trois thémes sont reliés à une seule réalité, les citoyens ne disposent plus des moyens d’émettre de la monnaie et doivent l’emprunter aux riches pour la rembourser capital plus intérêts.

après cet effondrement du bloc de l'est les USA se trouvent orphelin d'un moyen guerre pour fédérer sa population. les USA s’appuie alors sur des conflits locaux Israël, Afghanistan, Irak et se trouve confronté au terrorisme avec le World center qui offre l'opportunité de fédérer sa population autour d'une guerre celle du terrorisme qu'il vend à l’Europe qui s'y engage à partir de 2007. Ainsi le capitalisme c'est trouvé un autre ennemie qui le fera passer au second plan, c'est dans cette voie que nous sommes en désignant en son nom un ennemie de l’intérieur qui est le migrant et l'islam.

Ceci rend quasiment caduque toute mise en cause du capitalisme, alors que 92% des citoyens veulent le réformer et on ne leur parle que des méfaits du libéralisme, et eux même ne sont pas prêt de voter pour un parti anticapitaliste sinon le NPA serait au pouvoir.

C’est donc dans ce conteste particulièrement confus que le PG doit dégager une ligne politique qui soit claire et visible.

Distinguer le capitalisme qui est le droit d’exploiter l’autre du libéralisme qui inclut également humanisme.

Distinguer le pouvoir du peuple de celui du pouvoir monarchique que visait le libéralisme au 17 siècle. Aujourd’hui l’on ne peut plus contester le pouvoir de l’état qui est celui du peuple il faut lever cette confusion peut-être en donnant un droit de propriété du territoire et des biens de l’état à chacun pour que disposer du pouvoir du peuple ne soit pas seulement virtuel.

Distinguer l’Europe des peuples de celle du marché, négocier un traité social minimum.

Distinguer le problème migratoire lié aux politiques capitalistes soutenu par le FMI qui par ses politiques à fait le lie de l’opposition fondamentaliste islamique en Afrique.

Distinguer l’évolution économique qu’il faut retirer au pouvoir des lobbys par, un fond de mise en œuvre d’énergie renouvelable financé par la BCE. Trouver une nouvelle source de revenu qui ne soit pas lié au seul travail.

Distinguer le travail productif des activités de services aujourd’hui tout est devenu un travail, même la femme qui accouche travaille.

Toute activité humaine réclame une consommation d’énergie c’est l’énergie travail comme pour les machines. Le travail productif est l’effort consenti pour réaliser les biens qui nous sont nécessaires. A partir des années 90 le patronat et le PS nous ont entrainés dans cette confusion sémantique pour s’aligner sur la loi du marché où tout et commercialisable à l’image des USA.

Ceci peut être un socle d’alignement de point de vue commun pour éditer une ligne politique capable de fédérer tous un tas de micros partis qui naissent.

Distinguer la fonction de l’entreprise comme instrument de production et non créateur d’emplois.

Distinguer qu’au 21 siècle nous n’avons pas besoin du travail de tout le monde et que la technologie va y pourvoir.

Innover en proposant un revenu alternatif au travail fondé sur la capacité d’accumuler des savoirs pour devenir des citoyens accomplies et capables de trouver chez eux les innovations qui peuvent en découler sans devoir se soumettre à un maitre et se chercher des êtres salvateurs.

Enfin se réapproprier la création monétaire sans laquelle nous serons toujours soumis aux banquiers et aux traders qui fonctionnent à l’aide d’algorithmes qui traitent des placements à 3 millisecondes ce qui exclut de fait la capacité de réaction humaine.

Grosso modo il y a ya deux fractures à combler celle sociale, et celle intellectuelle, des savoirs disponibles.

Le 21 siècle sera fatal aux ignorants qui ne seront que de la graine d’esclave qui quémanderont leurs emplois qu’ils échangeront contre une bouchée de pain comme au 18 siècle.

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Pour le siècle à venir il nous faut sortir de notre schéma archaïque naturel qui se construit des mythes fondateurs afin de justifier pour ceux qui y font référence le droit de dominer les autres. Notre époque n’échappe pas à cette structuration de l’existence où les hommes ont besoin de se la raconter et dérouler des « histoires » qui rappellent et donnent le sens de leur vie. C’est même devenu avec l’usage du « storytelling » (action de raconter une histoire) une pratique journalière que chacun utilise pour atteindre ses fins dans le traitement de l’information. Notre époque imagine avoir échappé aux mythes, mais elle se réfère toujours à des hommes qui ont marqué leur temps et deviennent des figurent légendaires de référence bien au-delà de ce que furent la réalité de leurs existence (Jeanne d’Arc, Che Guevara, Moulin etc.). Leur histoire, laisse sur le côté les autres, car la nécessité de raconter l’histoire ne peut englober de fait tout les participants qui y ont contribué, ce n’est pas gênant, il faut seulement le savoir. Contrairement à ce que nous pourrions croire le développement de la science n’a pas balayé tous les mythes, elle a même été pourvoyeuses d’accréditations de mythes (les races) quand elle s’idéologise plutôt que d’être réfutable. Encore aujourd’hui nos sociétés prennent en compte des mythes séculiers qui ont forgé les esprits de ceux qui en ont été enseignés, tel le judéo-christianisme pour la société occidentale.

Les mythes ne sont pas le fruit du hasard.

Notre aptitude à créer des mythes et conter des histoires emporte d’imaginer que l’on a quelque chose à transmettre. Nous ignorons exactement à partir de quand l’humain a développé l’aptitude à construire des histoires qui racontent ce qu’il voit et comprend du monde qui l’entoure, si ce n’est de prendre en compte les premières représentations de l’art pariétal. Mais nous pouvons parier qu’il avait les mêmes difficultés que nous pour définir la réalité perçus dans sa totalité par un individu. C’est ainsi que la spécialisation du langage en langue, puis celle de l’écriture ont permis le développement d’une information structurée pour représenter toutes nos perceptions émotionnelles et les transmettre par apprentissage. C’est par ce cadre que c’est construite l’’instruction dans des lieux d’enseignement distincts et qu’ont prie corps des matières spécifiques, dont l’histoire et les sciences pour ne retenir qu’elles. Elles sont essentielles dans la création des mythes et leurs évolutions. Nous pouvons aisément comprendre que ce n’est pas par hasard que des hommes ont raconté ce qu’ils désirer que les autres sachent et ce autour de quoi ils voulaient qu’ils s’attachent pour constituer des groupes ou des communautés humaines .Ils ne reconnaissaient, et pour cause, que rarement les imperfections de leurs préconisations faute de ne pouvoir se forger une identité collective délimitant un espace social. Ils condamner ainsi leurs imperfections à ne devoir se définir que par et dans la transgression ou l’opposition assurant ainsi l’évolution des sociétés.

La nécessité d’être rassuré nous fait tout accepter sans pour autant annihiler l’existence de tous ceux qui transgresseront les mythes et les contes par les mêmes moyens qui les ont créés. C’est à dire l’histoire de l’existence racontée et confirmée par des hommes supposés détenir les compétences ou la sagesse qui accréditent leurs exactitudes, usant la plupart du temps du rapport de force. Il semble donc que le mythe soit la conséquence de notre impossibilité à pouvoir raconter les 31 500 000 d’actions que nous faisons dans une année. Il semble bien que nous soyons condamnés chaque fois que nous désirons décrire la réalité de ne tenir compte que d’un minimum. Donner à valeur travail une vocation fondatrice procède forcément d’une histoire racontée dans la vision incomplète de ceux qui la formulent.

La science ne vaut que si elle est réfutable.

Aujourd’hui ce sont toujours les « sciences » qui assurent cette fonction. Dans l’ordre l’on peut convenir que nous sommes passés de l’animisme au polythéisme puis au monothéisme, à l’agnosticisme et aujourd’hui vers un athéisme cartésien. Tous, sur la base de leurs convictions renforcées par la possession de savoirs acquis par l’expérience (bouddhisme) ou reçus (les prophètes) ont déroulé des mythes imposés en remplacement d’autres par la force du droit ou le droit de la force suivant les cas. Nous n’échappons pas à la règle, même si nous avons bien limité la pensé magique et l’irrationnel qui supprime l’inconnu en fournissant une explication. Tout ceci ne c’est pas déroulé et ne se déroule pas dans une suite logique d’événements successifs, mais dans une cohabitation problématique d’affrontement de convictions mythiques, magiques et irrationnelles, suivant le regard de chacun d’entre nous ou du groupe pour conserver le pouvoir que nous avons à défendre ou en conquérir de nouveaux.

Nous pouvons comprendre combien il est absurde de parler de conflit de civilisation quand ce n’est pas pour supprimer la « barbarie » qui sévit de par le monde et l’on peut s’interroger si nous sommes civilisés quand nous disposons des moyens de rayer la vie sur terre. La aussi cohabite un paradoxe quand au nom d’une civilisation nous nous entre-tuons, nos mythes inscrits sur nos drapeaux.

Tous les mythes font références à des êtres ou des entités disposants de pouvoirs ou de connaissances justifiant qu’ils expliquent l’origine des choses, le père, les dieux, la loi, la vérité, l’identité etc. confirmant que tous ceux qui s’y référeront seront légitimés. Ils constituent les tabous et les totems qui régulent la concentration humaine.

Donc avec le développement du langage puis de l’écriture l’homme a pu inscrire son histoire dans la durée en réduisant les sources de distordions et d’affabulations de la communication. Pour se faire les sciences furent une référence de fiabilité de tout temps. Mêmes quand ces « scientifiques » d’antan étaient, comme nous le savons aujourd’hui, des intuitifs, faute de mieux les qualifier, et parfois des « charlatans ». En tenant compte de ceux qui lisaient l’avenir dans le vol d’un oiseau à ceux qui observaient le ciel, en passant par tous les mages, devins et autres détenteurs de savoirs ou sages du moment, les hommes se sont livrés à une quête de vérité sans cesse renouvelée et où les sceptiques ( ne pas confondre avec le scepticisme philosophique) payaient parfois de leur vie sa contestation.

Si de nos jours avec les sciences dures il devient difficile de développer des mythes, nous continuons d’avoir une éducation fondée par eux et par les contes tout simplement parce que nous ne sommes pas des êtres rationnels mais émotionnels. Nous pourrions penser que la rationalité nous mettrait à l’abri du mythe ou du conte en utilisant les sciences dures et notre aptitude au raisonnement logique. Sauf qu’arrivé à un certain niveau de sens critique il faut admettre que l’aptitude à rendre tout cohérent et à tout compter nous éloigne de l’incertitude qui est la seule terre à conquérir pour l’humain, puisqu’elle est l’avenir que nous ignorons et pour lequel nous échafaudons des mythes rassurants, dit fondateurs, et décrivons sous notre regard l’univers qui nous entoure, comme des planètes où nous pourrions vivre.

Habitué au raisonnement logique pour édifier, comprendre, chercher nous en oublions qu’il est imparfait pour parler sans erreur de l’humain, de la vie et découvrir ce que nous ignorons qui s’édifie sous nos yeux. Chacun connait les réunions de fous qui consistent à faire abstraction du raisonnement logique, que déroule inévitablement notre cerveau formaté, pour résoudre une difficulté ou trouver une idée. Dans un récent article j’ai parlé de la difficulté de penser autrement.

J’ai rappelé brièvement notre aptitude à créer des mythes et à fabuler parce qu’à l’heure de l’automobile, de l’ascenseur en "nano-carbonne" pour aller sur la Lune et de la démocratie, nous vivons toujours de manière récurrente à l’heure des mythes, et pas toujours là où nous le croyons.

La valeur travail mythique.

Je vais certainement en surprendre plus d’un mais « la valeur travail » sur laquelle s’appuie notre société financière à grand renfort de mathématique pour justifier sa vérité, est un mythe et son père le libéralisme aussi. Le principe du mythe est d’être fondateur, de s’y référer en tout bien tout honneur et d’être pris comme une vérité absolue. Il repose toujours sur une observation de la réalité qui est mise en conte pour la décrire et exécuter les fins vers lequel il nous conduit. Allant même, quand les distordions de la communication traversent les siècles perdre la réalité d’origine qui reste sous-jacente, et le conte initial devient une fabulation.

Nous avons oublié que le travail était chez les grecs et romains sociologiquement dégradant, et que le libéralisme ne concernait que les bourgeois qui contestaient l’absolutisme du pouvoir monarchique dans l’économie.

Qu’attendons nous d’un mythe, qu’il nous organise, dont qu’il définisse qui sera reconnu comme étant en droit d’en retirer la puissance fondatrice qu’on lui reconnait.

Dans l’organisation judéo-chrétienne c’est le clergé séculier qui bénéficie du pouvoir de représenter dieu, dans le cadre de la « valeur travail » ce sont les capitalistes, ceux qui s’enrichissent du travail des autres. L’évolution du travail au fil des siècles démontre clairement qu’il s’apprécie en fonction des tâches à exécuter. Si au 19 siècle c’est développé la notion de lutte contre « l’exploitation de l’homme par l’homme » (1884) ce n’est pas par esprit chagrin, ni par esprit chagrin que des hommes ont recherché à réduire sa durée sous toutes les formes. Il n’est qu’à rappeler que c’est au nom du travail qu’a eu lieu le massacre des immigrés italiens à Aigues-Mortes en 1893, précédé de signes avant coureurs dés 1882 où des ouvriers français frappaient des ouvriers italiens. Déjà des hommes les plus pauvres déversaient sur l’autre la haine qu’ils ressentaient face à la médiocrité de leur propre histoire dans l’organisation économique « libérale capitalistique », car démunie de toute référence sociologique, ni syndiqué, ni politique, ils se cherchaient des boucs émissaires. Déjà à cette époque l’ouvrier français considérait que l’immigré était la cause de sa misère et du chômage. Le FN n’a rien inventé. . Difficile de parler de valeur travail, compte tenu des drames qui hier ont émaillé son déroulement et aujourd’hui» la même préfiguration avec une autre immigration qu’exploite le FN.

Néanmoins comme chacun je pourrais invoquer cent raisons de justifier sociologiquement de la « valeur travail », en fait ne je ferais que justifier du moyen de disposer d’un revenu de consommation et l’acceptation d’une contrainte journalière pour compenser l’insuffisance des productions naturelles et trouver dans le labeur un sens à l’existence.

Nous pouvons dés lors comprendre que si la valeur travail à pu passer au fil des siècles de Tripalium, (instrument de torture chez les romains), à la notion de contrainte volontaire actuelle, c’est que la « valeur travail » n’a justement pas de valeur intrinsèque vérifiable scientifiquement. Elle est seulement une appréciation suggestive évoluant au fil de l’organisation sociale de la répartition des tâches qu’engendre la sédentarisation. Elle n’est donc qu’un mythe, nous racontons suivant les époques et les auteurs différemment les raisons de devoir travailler qui permet à ceux qui en retirent une légitimité de disposer d’un pouvoir de classe. Nous pouvons comprendre que s’il existait une « valeur travail » nous ne chercherions pas à nous faire remplacer par des animaux de trait, des machines ou des esclaves

Le mythe des croyances en des dieux ont permis aux hommes d’édifier en leurs noms des temples, des pyramides, des cathédrales. Nous, dans le cadre de la « valeur travail » nous avons construit des fusées pour aller dans la Lune et au-delà concrétisant les récits de Jules Verne etc. Nous démontrons ainsi que par le travail nous édifions des conditions de vie meilleures, une utilité. De la même manière les contes et les mythes d’hier poursuivaient le même but, rendre la vie de ceux qui y croyaient meilleure. Ils ont apporté leurs lots de souffrance comme nous le savons, tout comme la « valeur travail » quels qu’en soient les auteurs, véhicule la sienne. Nous le vivons « contemporainement » avec tous eux qui désespèrent de ne pas avoir un emploi, n’osant pas dire que c’est un revenu qu’ils recherchent, car ceux qui en disposent d’un par la rente ne se précipitent pas pour trouver un travail effectif. Cette notion de valeur travail est bien une notion de classe, car elle n’englobe pas tous les hommes, et ceux qui étendent son concept comme fondateur de la civilisation contemporaine attribuent au travail une sacralité, justifiant par là que certains puissent en exploitant les autres s’enrichir sans que cela devienne indécent. Cette valeur travail nous a apporté certes des progrès, mais également un productivisme ravageur que nous ne pouvons plus arrêter ; rendant inconcevable ce que la réalité démontre, que l’on n’a pas besoin du travail de tous, alors que c’est par lui que l’on se procure un revenu. Il est donc nécessaire de trouver d’autres sources de revenu autre que la rente spéculative, le productivisme destructeur et les services monnayables réduisant l’entraide socialisante.

La réalité de fournir un effort nécessitant une dépense d’énergie pour obtenir ce que l’on désire, en s’y contraignant, ne constitue en rien une valeur, c’est seulement un moyen. Pour en faire une valeur il faut lui accorder une forme de sacralité qui s’impose aux humains parce qu’elle lui est supérieure. C’est ainsi que c’est imposé l’idée que seul le travail est une source de revenu et qu’il nous faut trouver une croissance perpétuelle quitte à faire n’importe quoi, tromper n’importe qui pour placer une offre dont l’on n’a pas forcément besoin, sauf celui qui va en retirer un revenu. A cela des libéraux répliquent que le marché se régulera tout seul, une manière comme une autre de réfuter le droit de s’interroger sur le bien fondé de ce que nous faisons, voire programmer des objectifs à atteindre. Comme si la particularité humaine n’était pas justement, sur la base du passé mémorisé, de se projeter vers l’avenir pour atteindre des buts qu’elle se fixe et dont les résultats seront toujours différents de celui escompté. Pour faire court, notre bien être nous le devons à la médecine pour avoir éradiqué des maux qui décimaient les populations

Si le travail vient concrétiser les aspirations ou désirs de l’humain, ce sont les interrogations que celui-ci se pose qui lui fournissent l’idée qu’il se fait du sens de son existence. Ainsi, en posant la notion de « valeur travail », il fixe un sens à son existence au-delà de la nécessité et rejette tout ce qui y serait contraire quitte à inventer des métiers qui donnent une source de revenus, tels les footballeurs et autres sportifs ou services, dans la mesure où cela concours à la croissance et concours à soutenir l’idée que tout a un prix, que tout est « marchandisable ».

Nous plions notre psychique aux mythes.

Ainsi, grâce à ce concept mythique de « valeur travail » nous avons glissé vers cette absurdité majeure, la planète a un prix. Ce concept est une irrationalité du raisonnement humaine engendré naturellement par une conviction mythique étayé par des jugements suggestifs, voire Magiques à grand renfort de logique cartésienne. A ce niveau nous ne distinguons plus son usage, pour définir des valeurs mesurables du monde physique, voire quantique, et l’utilisation pour définir les émotions du monde Psychique. Celui-ci prendra, si nécessaire des valeurs du monde physique comme des vérités absolues pour y plier son psychique. Tous les jours nous faisons cela en donnant une valeur monétaire à nos actions, et se faisant nous limitons notre champ des possibilités, puisque c’est la valeur monétaire qui organise le déroulement de notre pensé.

Pour le moment il n’y a que le Parti de Gauche qui suggère d’en finir avec le productivisme pour mettre notre logique cartésienne au service de l’humain. Il ne rompt pas pour autant avec la valeur travail, mais cherche toute fois à lui donner une dimension sociale et écologique.

Il n’est pas pour autant sorti d’affaire, car si les mythes existent c’est qu’ils ont leurs utilités et l’on ne peut pas s’en séparer sans courir le risque d’en édifier d’autres, ou distordre la réalité pour la plier à eux. Tel le libéralisme qui se référant à un passé qui n’est plus, n’a de cesse d’annihiler le pouvoir des individus qui forment celui de l’état, et transférer ce qu’ils ont en commun à ce titre, à des particuliers fortunés (privatisation), en expliquant au peuple que chacun pourra en bénéficier en devenant un actionnaire au travers des placement financiers

Pourquoi en sommes nous arrivés à l’évolution exponentielles d’aujourd’hui. Certes il a fallut fabriquer et produire ce dont l’on a besoin, mais ce fut cela depuis l’âge de pierre, et l’on ne peut pas dire que tailler un silex ne donnait pas de la peine ni montre de dextérité humaine. Quand l’on prend le temps d’apprendre le développement de l’humanité, il n’y a pas de déroulement rationnel et comptable, si ce n’est des civilisations qui s’effondrent et naissent pour s’être édifiés sur des mythes et racontés des contes pour s’expliquer leurs existences.

Les mythes et les contes sont là pour nous dire qu’en fait, nous ne connaissons pas la réalité du monde objectif, du monde qui EST. Ainsi, la « valeur travail » concours à nous donner une raison de justifier de devoir « journalièrement » travailler, mais ne justifie pas le capitalisme qui est l’organisation de ceux qui se réfèrent au mythe pour dominer et légitimer leurs places sociales.

Il est donc permis de contester une organisation du travail devenu productiviste à en mourir, d’imaginer que nous puissions ne travailler que quelques mois par ans ou toute autre organisation. Que le seul profit ne soit pas la raison d’y souscrire, et que le revenu puisse s’obtenir par d’autres activités humaines.

A l’heure de l’informatique je pense qu’il serait possible de regrouper le développement erratique du travail dans le monde qui démontre que la notion de recherche du profit comme source inné de nos comportements égoïstes est largement usurpé. Nous en sommes toujours à développer la thématique de la recherche du profit du à l’individualisme égoïste pour s’auto-justifier de ne pas envisager d’autres possibilités. C’est seulement un joli conte économique pour libéraux attardés qui ont trouvé là le fondement de leur droit à l’enrichissement et transformé la vie des autres en CHARGE. Le travail dans les différents partis du monde c’est développé dans la propre dynamique du développement social des individus suivant les territoires occupés et leur fertilité.

Trouver une place égoïste.

A l’aune de toutes les connaissances qui se succèdent, de ce que nous comprenons de nous, pour décrire nos comportements dans un monde que nous transformons naturellement, seule l’interrogation ouvre la voie vers l’homme civilisé. Le développement de ce que nous appelons la culture, qui se dispense par l’éducation, l’instruction et l’apprentissage est aussi normale que nos caractères innées. Ils sont une réponse à une organisation sédentaire d’un homme qui vie en surpopulation sur des espaces réduits. Un homme qui doit fabriquer, sur la base de ce que met à sa disposition la nature, seulement quand il le comprend, les productions dont il a besoin pour vivre. La rareté de ces productions reste problématique quand elles sont entretenues pour faire de ses revenus une source de pouvoir. Or nos organisations systémiques permettent l’accès au pouvoir à des personnes qui ne sont pas forcément des dominants biologiques dont l’intérêt est de générer une progéniture la plus performante pour faire survivre l’espèce humaine, mais des « dominants systémiques » issus du déroulement de l’histoire humaine reposant essentiellement sur des mythes. Trouver où se situe l’intérêt de la société, de la nation, de l’humanité c’est produire, mais aussi créer des espaces où chacun y trouvera une place égoïste sans exploiter son semblable.

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18 février 2015

Le 25 Août 1976 Raymond barre devient premier ministre. Son objectif arrêter l’inflation qu’il déclare être la source de la montée du chômage et des difficultés des entreprises à importer. Il préconise la suppression de l’échelle mobile des salaires et leur augmentation au mérite. Il supprime les aides aux entreprises en difficultés (l’état n’aidera plus les canards boiteux), il favorise les aides à l’importation. Il s’insurge contre les charges qui sont un frein à l’investissement et favorise ses compensations. Il met en place une politique monétaire stricte du fait de la dette.

Depuis cette date le chômage n’a cessé d’être exponentiel mais s'arrête tout naturel du fait qu’il existe tout de même une activité économique minimum irréductible.

Donc, tous nos gouvernants depuis lors, à l’exception de la période de relance par les salaires décidé par Mitterrand qui n’aura durée que 2ans, tous les gouvernements depuis lors mènent, la même politique. Depuis 1984 nous entendons les mêmes préconisations économiques que celles éditées R.Barre en 1976. Ce qui les différencie c’est le paquet cadeaux qui change suivant les gouvernements au fil des campagnes de communications. Notre chômage est un chômage structurel et non économique, (nous n’avons pas besoin du travail de tout le monde).

Alors, depuis ce temps là, c’est à dire de la démission de Barre en mai 1982, les français ont essayé tour à tour depuis 30 années les uns et les autres qui, tous promettaient sur la base des préconisations de R Barre réactualisé es et relooké à la sauce UMP ou PS de développer les investissements créateurs d’emplois en réduisant les charges, en maitrisant les salaires, et l’inflation. C’était la formule magique de notre bonheur et du plein emploi. Merde alors comment cela peut passer inaperçus aux spécialistes, faut-il que les citoyens en aient plein les yeux à ne regarder que les JT. Je vais faire un raccourcie sans autres explications. Si au bout de 30 ans vous viviez dans une de ces cités merdiques où l’on traine sa misère et dont les perspectives de ceux qui y sont reclus c’est espérance zéro. Que feriez vous, et bien certains ont trouvé une espérance dans la religion faute d’en trouver une dans une idéologie économique qui ne sait qu’aligner des comptes depuis 30 ans, pour promettre à ceux qui se lamentent dans les cités avenir radieux. En conclusion de ces 30 années d’espérance vaine, une abstention recors, et un glissement vers un parti FN fascisant (suivant les critères de PAXON un spécialiste en la matière). Nous nous trouvons devant un problème de défiance envers les élites et les corps constitués. La logique voudrait que ces citoyens se dirigent vers ceux qui combattent le capitalisme qui les accable, et bien non. Ces partis de gauche socialiste ne font pas recette (il faut arrêter de me faire rire avec un PS actuel de gauche), le socialisme n’a jamais eut pour mission de rendre le capitalisme social, ça c’est la mission que ce donnent la social démocratie. je le résume, G. Ford construit des voitures, il donne de meilleurs salaires à ses ouvriers pour qu’ils achètent ses voitures, mais comme ils n’ont pas un salaire suffisant Ford leur fait crédit et récupère les intérêts. Les salariés roulent en voiture et Ford en jet privé, ça c’est la social-démocratie. Le socialisme lui lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme, et il n’y a pas de honte à dire que le communisme fut un échec cuisant, sauf depuis plus personne n’est capable de développer une nouvelle idéologie qui ne soit pas d’une manière ou d’une autre le capitalisme. Et le reconnaitre c’est faire preuve de lucidité. Pour tant il y a des idées qui font leurs chemins on se grounds. Des initiatives naissent, beaucoup sont voués à l’échec, car elles reprennent la comptabilisation capitaliste dont elles n’aboutiront qu’à une forme personnalise de la social démocratie, en « remodulant » les critères de R barre pour aboutir à d’hypothétiques emplois.

Celle que tente Mélenchon pour le moment ce fut un échec. En revenant à la notion de plan et d’un rôle politique de la BCE pour faire face aux grands défit de ce siècle il ouvre des perspectives. Mais alors à vouloir gouverner il prend le risque de faire avorter une perspective émancipatrice, car il véhicule des idées de redistribution éculées. Non pas que je ne veuille pas que les citoyens aient un revenus, mais c’est l’histoire de G Ford, l’organisation comptable capitaliste est faite pour récupérer au centuple ce qu’on la contrainte de donner.

La raison en est dramatiquement anti démocratique. Si l’organisation comptable capitaliste n’existait pas, réunir des fonds pour réaliser un projet d’envergure sur la libre volonté des citoyens dans l’intérêt collectif, en l’état de la conscience citoyenne ça ne fonctionnerai pas, nous le voyons avec la levé d'impôts. Mélenchon se ferait ratatiné de fait, car nous sommes dans une société fondamentalement égoïste et peureuse. La difficulté est de taille un projet de société ne s’élabore pas dans les coulisses d’un centre de recherche, ça se construit avec la vie des gens et les gens d’aujourd’hui veulent tout, tout de suite sauf qu’une idéologie ça se construit avec eux mais lentement. Une idéologie ça ne se trouve pas dans une pochette surprise, mais en parcourant tous ces petits courants qui naissent sur le net ça et là et certain depuis pas mal d’années. Ils sont là ils attendent de murir, mais surtout de trouver une audience, une visibilité, et les frondeurs peuvent les y aider.

Or les citoyens n'ont pratiquement plus de visibilité, pour eux UMP/PS c’est du pareil au même. Qui peut les blâmer, ils font du R Barre depuis si longtemps, la seule variable à par le paquet cadeaux, c’est leur gestion de la peur et des drames.

Pourtant ces deux partis sont divisés de l’intérieur, l’UMP a d'un côté des socio-démocrates d’essence catholique humanistes et laïque, de l’autre des socio-démocrates financiers partisans d’une droite décomplexé favorables à des moyens drastiques et répressifs.

Au PS les socio-démocrates hollandais toujours sur la ligne R. Barre, proche des socio-démocrates d’essence catholique humaniste de l’UMP , et ceux que l’on appelle les frondeurs qui sont devenue des socio-démocrates en pensant que l’on pouvait socialiser le capitalisme et qui ne voient plus ce que ce parti à de socialiste, bien qu’ils aient continuer à vouloir s’en bercer parce que il demeure humaniste et laïque.

Alors, pour une plus grande clarté messieurs implosaient, n’attendaient pas le clash, le PS va prendre une déculotté mémorable à faire oublier celle de 93 que j’ai connu, et l’UMP ne survivra pas longtemps en devenant une succursale du FN.

Aujourd’hui i il y a une place disponible, 50% des électeurs attendent, un projet, mais pas celui de R.Barre, on sait ce qu’il a donné.

Pour mes anciens amis du PS qui ne croient plus en ce gouvernement et pour cause. 30 ans d’une même politique économique pour les même échecs, et il faudrait croire un gouvernement qui en menant la même politique que l’on suit depuis 30 ans, elle aboutirait enfin en deux, faut vraiment prendre les citoyens pour des cons. Alors, profiter de l’occasion de ce différent sur la loi Macron pour quitter ce parti qui veut vous virer parce que vous n’êtes pas des godillots le doigt sur la couture du pantalon. Ne croyait pas que c’est parce que vous voterez la censure que vous mettrait le gouvernement en péril, laisser cela aux faiseurs d’opinions qui gagnent leur vie sur les spéculations politiques. Ce gouvernement est déjà mort, la seule chose qu’il sait gérer c’est justement la mort.

Il me rappelle Sarkozy, il était présent sur toutes les morts, car il espérer l’emporter en compatissant sur les morts. On ne vie pas avec les morts, ce ne fait pas une politique avec eux. Et tous les gouvernements qui ont voulu se faire élire sur la culture de la peur ont fait le lit du fascisme.

Alors quitter ce PS et retrouver ceux qui tentent de trouver une nouvelle idéologie ou un projet qui ne soit pas de dépendre des groupes oligarchiques. Certes il y a Mélenchon, mais il n’y a pas que lui. Ce pays à besoin d’un élan, ce n’est pas l’UMP ou le PS actuel qui pourront le donner, Alors quand l’on et un homme politique, parfois il faut avoir de l’audace de poursuivre ses idéaux, Hollande est mort vous n’y changerez rien, et l’UPM mourra derrière si elle ne se ressaisi pas. Il n’y a pas de place pour le fascisme en France, or l’un et l’autre vous faites son lit avec une mention négative pour l’UMP dont certain voudraient y ressembler sans qu’on en dise le nom.

Pour terminer par où j’ai commencé. Feu R.Barre n’est plus là, car c’est avec plaisir que je lui aurais fait touche du doigt qu’un politique salariale maitrisé, une inflation inexistante, des charges toujours plus basses n’ont pas donné les résultats qu’il escompter. A cette époque le danger c’était la Thaïlande sur laquelle il fallait aligner nos avantages, car il disait que nous vivions au dessus de nos moyens

Aujourd’hui c‘est la chine et l’on nous dit toujours que nous vivons au dessus de nos moyens, je vous laisse le choix de vous donner une note, d’âne à pur-sang de course

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Suivant Umberto Eco je naitrais fasciste, car il estime qu’il existe un fascisme éternel. D’après lui il existerait un fascisme dans l’éternité qui combattrait la liberté et le progrès, définissant des sociétés ouvertes et des sociétés fermés, l’Ur-fascisme. Il parle d’un fascisme qui traverserait toute l’histoire sous différente appellation. Karl Popper lui sur le même thème prend référence dans la Grèce archaïque dans laquelle le comportement des sociétés tribales au V siècle étaient unifiés en leur sein jusqu'à l’uniformité et soumise à leur chef. Sparte en est la représentation la plus typique, car ils allaient jusqu’à la pratique de l’eugénisme (Les enfants les plus faible étaient abandonné) pour conserver une population de souche. Sparte est la représentation type de la société fermée issus de ce comportement fasciste éternel qui s’oppose toujours aux changements. Changement qu’accepterait plus facilement une société ouverte qui se prêterait à l’usage des libertés individuelles aux débats démocratiques, aux cosmopolitismes sous toutes ses formes et de citer la république de d’Athènes.

Si ces deux villes sont à prendre dans leur symbolisation pour illustrer que l’homme a une tendance naturelle à la stagnation, a vouloir maintenir les choses en l’état dans des environnements rassurants où il n’a qu’à suivre le dominant.

Popper oppose donc, dans son exemple, la recherche d’unification sous l’égide d’un chef charismatique à l’expression individuelle qui doit s’organiser pour exercer son pouvoir par des débats. Où en sommes-nous aujourd’hui dans la demande des citoyens. 87% des citoyens espèrent un chef charismatique pour rétablir l’autorité. 97% d’entre eux vote FN, 98% UMP, 74% FG et. 70% au PS.

Nous avons là la marque d’une recherche de soumission, quand l’on sait qu’en démocratie ce sont les citoyens qui sont décisionnaires. Les raisons sont légions, mais pour se référer aux propos de Umberto Eco nous serions devant un retour de l’Ur-fascisme, c'est-à-dire une société prête à s’unifier jusqu'à l’uniformité, soumise à une autorité autocratique que certain français verraient bien détenu à 56% soit par des experts, soit par un chef d’entreprise pour diriger un gouvernement dont 51% pensent qu’il n’aurait pas à tenir compte du parlement, ce qui correspond à l’anti parlementarisme que nous trouvons dans le fascisme italien, et qui est naturellement en opposition avec la démocratie représenté par la société de débats de Athènes.

Les sociétés fermées se caractérisent par le replie sur soi et la méfiance envers les autres. Aujourd’hui la mondialisation offre l’ouverture à toutes les sociétés, et cela effraie, car l’on ne peut qui perdre son unification pour un syncrétisme culturel qui s’impose toujours au bout du compte dans le conflit et le drame.

Sans nier le caractère unificateur de la mondialisation via la loi du marché parfaitement uniformisé (la pensé unique relève plus de Sparte, que d’Athènes) qui la classe donc plus dans les comportements fascisants que libéraux dont elle se prévaut, cette organisation de nature fascisante (soumission) a poussé les citoyens vers des choix de replies qui le sont aussi.

78% des citoyens sont méfiants, 61% craignent la mondialisation et 58% favorisent le replie sur soi. Nous avons donc une forte tendance à privilégier une société fermée, et c’est à tord que les actuels pro-européen et libéraux capitalistique présentent leur mode d’organisation comme une société ouverte, puisque elle a une tendance à l’uniformisation et se cherche une gouvernance mondiale pour devenir une parfaite Spartiate qui soumet le monde à son autorité.

Ensuite 70% des citoyens pensent qu’il y a trop d’étranger en France et 74% pensent que la religion musulmane est incompatible avec les valeurs de la société française. Nous sommes loin de l’acceptation du cosmopolitisme Athénien qui concernait ses aspects, intellectuels, culturels et relationnels.

Dans un rapide retour sur notre passé proche nous ne pouvons pas affirmer que nous soyons été un peuple démocratique en ayant soutenu l’esclavage, développé le racisme scientifique (arianisme Vacher de Lapouge), et nourri en permanence à la pensé nationaliste qu’a fort bien formulée Maurice Barrés par le culte du moi qui s’oppose à celui des gens de l’extérieur vu comme des barbares, et plus généralement contre tout ce qui peut affaiblir l’épanouissement de sa propre sensibilité. Il n’a pas été comme chez les spartiates jusqu’à proposer l’eugénisme, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas existé avant guerre (USA Norvège etc.)

Il semblerait donc que ces barbares incompatibles avec la sensibilité des valeurs françaises soient illustrés par les musulmans.

Si le fascisme italien par exemple n’a jamais été antisémite cela tient plus à l’histoire de la migration des populations en ces époques qu’à une ouverture à ce monde culturel.

Cette présentation duale que j’ai reprise pour cerner quand l’on glisse vers Sparte ou Athènes, sans que je leur attribue une valeur de bien ou de mal, car j’ai essayé de vous faire percevoir que ceux qui se disent anti fasciste au nom du libéralisme en fait en développent également un, mais ne le conçoivent pas comme tel puisque c’est eux qui le développent, c’est comme si j’allais demander au gens du FN s’ils se pensaient fascistes.

Or nous développons du fait des difficultés due à l’uniformisation de la pensé unique avec la loi du marché l’Ur-fascisme que nous ne reconnaissons pas puisque comme l’écrit Umberto Eco nous lui donnons un autre nom.

Cette vision du fascisme qui prévaut aux sociétés fermées, s’applique bien évidemment à toutes organisations sociétales religieuses, philosophiques, idéologiques qui disposent d’une vérité absolue dans des valeurs intangibles qui rejette les autres. Le fascisme s’oppose donc à la laïcité, et naturellement il existe d’autres approches du fascisme, le plus souvent je privilégie celle de robert Paxon qui fixe cinq critères de reconnaissance qui conduisent au replie et à l’autocratie.

Une des conséquences du développement du fascisme c’est que l’on fini tôt ou tard par passer du rejet à l’élimination de l’autre, à conduire sur le mont Taygète des Spartiates les enfants inadaptés pour y être dévoré.

Ainsi, devant les difficultés inévitables qu’on a affronté les sociétés ouvertes qui se confrontent le plus souvent à des sociétés fermées, c’est de se comporter comme elles, ce que nous avons fait par le colonialisme, l’impérialisme et aujourd’hui par la loi du marché que régule le monétarisme. Il semblerait donc que nous n’ayons que le choix d’une fascisation et même nos institutions y conduisent d’où l’urgence dans changer, mais cela ne signifiera pas que les citoyens irons débattre de la politique qu’ils désirent mettre en place puisque dans leur majorité ils se fascisent en se laissant aller vers leur penchant « éternel ».

Donc, depuis longtemps je me soigne et je ne suis pas prêt de reconnaitre dans le FN qui se cherche une honorabilité en se référent au général de Gaulle qui tenait à préserver l’indépendance de la France que le nationalisme dont il se prévaut soi de même nature que celui du général. C’est peut être pour quoi avec des citoyens de plus en plus fascisant le FN ne rassemble qu’un peu plus de 5 millions de voix, alors qu’avec en moyenne plus de 60% de citoyens qui développent des critères fascisants il devrait pouvoir compter sur un potentiel de 25 millions de voix. Il y a donc les débats politiciens médiatiques et la réalité des choix politiques. Nous avons peu de chance que ce soit le FN qui apporte la fascisation de la nation, mais plutôt l’UMP si Jupé ne l’emporte pas, après le fabuleux coup de mains que lui apporte le PS en croyant que l’union européenne se fera par l’uniformisation de son économie. Il favorise son rejet et nous passerons inévitablement du rejet à l’élimination.

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Rédigé par ddacoudre

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Mélenchon sera-t-il une autre histoire. écrit en janvier 2011



Quand j'ai quitté le PS devenu social démocrate c'est à dire gestionnaire du capitalisme, je ne me suis pas dirigé vers un autre parti, d’un côté je trouvais des gestionnaires de la société du libre échange, ce qui est aussi nécessaire et dont je ne partage pas ni les fins ni les moyens.

Je peux les classer dans les tenants de la loi du marché peu ou prou social, divisé seulement par les modalités de la marche en avant vers la récession régressive positive comme ils l’expliquent. Je pense qu’il est inutile de commenter cela, si par malheur cela a pu échapper à quelques uns qu’ils s’estiment privilégiés.

Je ne désespère pas pour autant que chez eux certains s’émancipent de la domination des oligarchies qui les ont dépossédé du pouvoir politique, obéissant seulement aux marionnettistes dont les ficelles sont d’une grande complexité faite d’allégeances, de cousinages, de collusions d’intérêts, de connivences, voire suivant les états de corruptions.

D’autres sont tournés vers un nationalisme « fragilisateur » car isolationniste que ne permettent pas nos ressources économiques d’aujourd’hui en fonction de nos exigences actuelles.

Les partis verts n’ont pas vocation à gouverner avant longtemps, mais sont en n’a pas douter une force de proposition. Ils sont l’antidote générée par l’aboutissement obsolète de l’axiome d’Adam Smith qui sert encore de bougie aux archaïques de l’économie incapables d’être et d’appartenir aux Lumières.

Je rappelle l’axiomatique :

«Chaque individu met sans cesse tous ses efforts à chercher, pour tout le capital dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux : il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue, et non celui de la société ; mais les soins, qu’il se donne pour trouver son avantage personnel, le conduisent naturellement, ou plutôt nécessairement, à préférer précisément ce genre d’emploi même qui se trouve être le plus avantageux à la société… », «A la vérité, son intention en général n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas jusqu’à quel point il peut être utile à la société…. », «Il ne pense qu’à son propre gain en cela, comme dans beaucoup d’autre cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. » (A. Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations.)

Aujourd’hui, sans des découvreurs, des scientifiques soucieux de la diversité du monde, de la santé humaine, nous serions morts, sans en connaître les sources infectieuses, intoxicantes ou polluantes, comme quelques tribus indigènes ignorantes notre existence subissent les maux de nos pollutions sans le savoir.

La contraction devant laquelle les mettrait le pouvoir serait un handicap, et même le cercueil de leur parti, ce qui ne signifie pas qu’il n’ait pas une place à prendre dans tous les pouvoirs, il faudrait même la leur réserver prioritairement, car ils représentent l’adéquation de l’activité productrice de l’homme à son environnement. Cela sera, quoi que nous fassions, ils marqueront irrémédiablement le futur, et démontrent que quand nos égoïsmes naturels, si bien définit par Smith, atteignent leurs limites ils peuvent être suicidaires.

Ceci contrairement à la pensé d’Adam Smith qui, ignorant de ce que nous connaissons aujourd’hui il ne pouvait en tenir compte. C’est en cela que dans un raccourci je dis souvent que la pollution a enterré l’axiome d’Adam Smith.

Les autres sont toujours tourné vers un passé qui est mort écrasé parle mur de Berlin dont ils constituent les restes, et n’augurent d’aucun avenir.

Ceci ne signifiant pas que leurs analyses soient fausses, que leurs vues généreuses ou que le marxisme ne soient pas toujours d'actualité plus que jamais, mais la majorité de la population n’y croit plus.
Nous ne pouvons pas attribuer cela qu’à la pensé unique, à la manipulation de l'information, à la sous culture développée ou à la peur.

Je ne nierais pas leurs impacts pour arriver à former un tout, où s’y confond l’inaction et la désignation de boucs émissaires, mais le front du refus mesuré lors des régionales démontre malgré tout ce qui les musellent ou les enserrent, qu’ils attendent quelque chose, et s’ils ne savent pas dire quoi, ils disent ce dont ils ne veulent pas, et ce n’est pas négatif.


J’avoue nourrir quelques espérances du départ de Mélenchon du PS. J’ai trouvé généreuse et audacieuse son idée de réunir en un front de gauche les restes du mur de Berlin.

Je ne m'illusionne pas que cela puisse se faire en un jour, tant les autres partis sont attachés à leurs histoires, et imaginent avoir intrinsèquement un sens qu’ils ne peuvent associer à d’autres, comme si depuis le temps où ces sens se sont déterminés, il ne s’était rien passé.


Je pense aussi qu'eux sont dans la difficulté pour donner un sens transcendantal à leur action au delà de la prise en compte du réel de notre organisation sociaux-économique exigeant des ajustements permanant dans lesquels ils s’inscrivent.

A quelques exceptions ils n'ont pas la capacité d'émettre de nouvelles propositions fruit d’une expérience qui doit être recomposée, mélangée pour y apporter ce sens qui ne surgira pas à première vu.

Notre évolution le suscite de fait face à la recomposition des oligarchies, à la perte de repères, aux confusions qui croissent, aux difficultés de discernement devant la quantité d’informations contradictoires, et l’absence d’espérance et de confiance de la population qui ne trouvent pas en eux une voie et une voix.

Elle c’est prononcé pour une part et se prononcera certainement par défaut aux prochaines élections présidentielle, ce qui est ou serait dramatique et une dénégation du sens de la démocratie.
je pensais et je pense toujours que Mélenchon a entre les mains cette possibilité de désigner un nouvel horizon, mais il faut rompe, sans dénégation, avec les images du passé, et transformer le socialisme réformateur et révolutionnaire en un parti qui puisse offrir une vision à long terme de la société en redistribuant les pouvoirs oppressants entre les mains du peuple qui ne peut se passer de ses élites dans la perspective d'un monde que les USA et la Chine sont entrain de se partager et qui exige que l'Europe n'en soit pas pour un, le vassal, pour l'autre, un marché à conquérir.


Pour cela il faut créer une dynamique, mais pas sur les bases de nos archaïsmes même s'ils sont justes, mêmes s'ils sont nécessaires pour plus de justice sociale.
Mélenchon poursuit son bonhomme de chemin et surfe sur les vagues porteuses du moment, je ne sais pas s'il dispose d'un staff suffisant pour cerner la mesure de nos difficultés à se faire une place pour casser les monopoles oligarchiques qui sont entrés en religion et réclament une gouvernance mondiale avec un PAPE.
La tâche et rude et le morcellement des rescapés du mur de Berlin facilite le travail de la religion du marché.

Tous ancrés dans leurs souvenirs d'une gloire passé qu'ils ne retrouveront pas, mais assurés de favoriser le chemin vers une dictature totalitaires des oligarchies qui vont-elles nous reconstruire les pages sombres de notre histoire dans un paradigme adapté aux moyens technologiques qui sont les nôtres, dont il sera bien plus difficile de sortir si les populations leur laissent s’accaparer la technologie pour leur seul usage.
Les récentes émeutes ou frondes de Tunisie ou d’Egypte nous démontrent que l’état de droit dont nous nous prévalons tant, n’est pas une garantie contre la tyrannie de ceux qui dirigent, et peut même servir de justification à des lois iniques.


je suis donc attentivement le parcours de Mélenchon car il me semble capable de relever ce défit, alors autour de lui viendront se rassembler tous les fragments de dissidence qui se manifestent çà et là, je suis même certain que sa réussite scissionnerait le PS et rendrait en définitive plus clair son positionnement, toujours assis sur une confusion de tendance, car si le réel doit être géré, il conditionne le futur, mais pas toujours dans ce qui nous est perceptible et de ce présent les populations réclament un sens à l’existence, un sens que lui ont retirer les religieux de la comptabilisation.

J’ignore si Mélenchon sera l’homme de la situation dans lequel se retrouveront les espérances, l’enjeu est au-delà d’une seule réduction des inégalités ou d’une croissance consumériste, c’est celui du post capitalisme, une autre histoire.

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Rédigé par ddacoudre

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