Publié le 22 Septembre 2016

Un revenu universel pour apprendre.

Ce matin sud radio relayait l’idée de la mise en place d’un revenu universel. Il y a eu souvent des articles sur Agoravox et des débats, comme de nombreux échanges qui ont eu lieu sur ce sujet à travers l’Europe et certains se sont lancés dans des essais. Il suffit de lire les infos qui circulent sur le net pour s’en informer.

Aux dernières nouvelles Valls en ferait une proposition de campagne et ce sujet titille Lefèvre. Leurs divergences reposent sur le montant et sur les conditions d’attributions. Ce ne sont pas pourtant ces aspects que je veux aborder.

Ils vont faire l’objet d’un enjeu politique qui va les réduire à une assistance de misère en remplacement d’autres. Pour ceux qui me lisent ils savent que souvent j’écris que nous disposons d’un cerveau fabuleux, mais bloqué. Pierre Daco auteur de Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne écrit en 1960 disait : c’est comme un homme qui dispose d’une radio avec des milliers de stations et qui n’écoute que la même, car il n’arrive pas à tourner le bouton. C’est la situation dans laquelle se trouvent les hommes de tous les pays, à l’exception de quelque uns. Attaché à leur culture ancestrale, dont l’utilité n’est pas d’être reconduite en l’état, mais de fournir une histoire d’un passé qui n’existe plus et qui ne pourra pas être réédité car l’univers et notre monde est en expansion et non en contraction. Il n’y a donc que notre cerveau qui conserve l’histoire qu’on lui raconte pour peser sur le quotidien de l’environnement dans lequel il baigne. Celui-ci est individuel et doit cohabité voire collaborer avec les autres. Or chaque société reste sur sa fréquence. Plus par choix mythique en développant des théories globalisantes voulant expliquer le monde d’une même et seule pensée. C’est la pensée unique. Celle de l’information dont les doctrinaires font usage à des fins idéologiques pour maintenir une stabilité sociétale nécessaire, dans laquelle suivant la doctrine développer, elle concourt à l’intérêt de tous ou à celui de quelques uns. En tout état de cause l’une comme l’autre constituent des apprentissages qui structurent notre psychique, qui lui ne fait pas la différence entre la réalité et le mythe, et se bloquent pour engranger ce qu’on lui donne à comprendre répétitivement et par mimétisme. Il devient alors difficile aux hommes de changer de fréquence pour écouter une autre radio. Ceci est d’actualité avec radio Gaulois et radio islam.

Ainsi, le revenu universel se déploie dans une société capitaliste où le mythe du travail a une forte valeur ajouté. Nous le rabâchons depuis des lustres, non comme le moyen de réaliser ce dont il nous est nécessaire de disposer, mais pour une finalité d’enrichissement cumulatif. Ceci fait du capitalisme un mythe préhistorique bien plus pervers que la nature même des comportements animaliers où le dominant se nourri prioritairement et laisse le reste aux autres. Le capitalisme ne partage pas. Il définit l’appropriation contre un louage du travail des autres depuis 1804. Cette relation n’a pas changé même si nous avons par la nove langue fait croire que nos intérêts étaient liés. Le fait même que nous envisagions un revenu universel démontre que l’organisation capitaliste n’est pas capable de nourrir le monde. C’est un aspirateur à pognon que de temps en tant l’on casse pour récupérer des miettes quand il n’explose pas.

Or toutes les avancées sont le fruit de personnes qui ont changé de fréquence radio, portées par l’événement. République, éducation généralisé, 8h de travail, congés payés, retraite, soin médicaux, IVG, 35 h etc. A chaque étape les tenants du capital s’y sont opposés, pour ne pas dire les réactionnaires ou les gens dit de droites car parmi eux il y a eu des progressistes. Donc dans un environnement capitaliste, il ne faut pas s’illusionner, ce revenu universel sera pompé par le capital puisque les règles qui nous régissent en économie sont faites pour cela. Lire le « Capitalomêtre » http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html. Je ne dis pas cela pour refuser le revenu universel, mais pour mettre de l’ordre dans la vision que nous avons de notre monde en sortant des ornières dans lesquelles la monnaie nous guide. Nous comptons toujours ce que nous faisons avec, jamais ce que nous ne pouvons pas faire parce que elle est lié au seul travail, et non à une activité. Ce qui est de plus en plus le cas bien que, par la nove langues, pour maintenir un mythe nous appelons tout travail. Ainsi un footballeur ou un sportif dit qu’il travaille quand il est professionnel parce qu’il a une dépense d’énergie comme une machine et reçoit un revenu. Les saltimbanques qui devaient mendier sont devenus des intermittent du spectacle et nous rémunérons des hommes pour faire de la rechercher. Ces rémunérations contre, non pas un travail au sens productif mais une activité qui tient une place dans la société n’échappe pas au capital qu’elles nourrissent aussi puisqu’ils sont régis par les mêmes règles, la même radio.

Contrairement à l’idée que développent les doctrinaires de cette radio ce n’est pas le capital qui a suffit à l’évolution de notre monde, mais la mise à disposition des savoirs à partir de l’imprimerie. Le capital c’est contenté de pomper la richesse que ces savoirs développaient, même s’il n’existait pas sous la forme que nous lui connaissons, et était le privilège de quelques uns. L’histoire nous apprend que bien des découvertes se sont faites sans l'approbation et l'aide du capital. Il en est de même aujourd’hui où le capital n’aide que ce qui est immédiatement rentable, car le financement doit générer des dividendes. Ce mode de fonctionnement contrairement à l’idée que nous en avons constitue un blocage au développement. S’il a une utilité dans le cadre de consommation de production épuisable, il ne l’a plus dans celles qui sont renouvelables qu’il s’évertue à rendre rare pour leur conserver un seuil de rentabilité. Nous ne sommes pas capables de sortir de cela. Or, si nous devions satisfaire le désir de possession de tout un chacun, il n’y aurait pas assez d’humains sur terre pour travailler et nous aurions épuisé les ressources minières en une année. Mais a contrario tous les humains ont une activité qu’il soit mère de famille ou un oisif de la jet set.

La conséquence en est que le travail productif de tous n’est pas nécessaire. La nuance et, elle, est de taille. Les discours sur le plein emploi cache le fait que ce dont les hommes ont besoin c'est d'un revenu et que ceux qui en ont suffisamment ne se bousculent pas pour aller produire. Nous n'allons pas travailler en intelligence mais par obligation. Pourtant si nous avons besoin de l’activité et du travail de chacun, c’est au travers d'eux les hommes s’épanouissent et se trouvent une place sociale même s’ils doivent en changer pour cela. Nos politiciens ne travaillent pas, ils accomplissent un mandat pour lequel ils peuvent passer jour et nuit tout comme un employeur dépositaire de son moyen de production. Par contre pour ne pas exploiter autrui à qui il loue sa force de travail, il y a le code du travail qui règle l’activité du salarié. Le code du travail n’est fait ni pour l’employeur ni pour l’homme politique. Ce qui n’empêche ni l’un ni l’autre de si référer pour leur propre compte. Nous avons donc dans le monde entier des hommes qui exercent une activité, parfois rémunéré suivant l’évolution de leurs relations sociales, et d’autre qui travaillent pour nourrir ceux qui ne reçoivent pas un revenu de leur activité sociale. En France sur 68 millions d’habitant environ seulement 28 millions d'actifs reçoivent un revenus et surviennent à l’existence des autres, dont 14 millions de moins de 18 ans. Cela fait donc 14 millions de revenus universel à distribuer.

Si l’on considère que tout un chacun accomplissant une activité ou un travail concours au développement de la société il doit pouvoir bénéficier de ce à quoi il contribue au développement. Cela nous renvoie donc à considérer que chacun doit pouvoir bénéficier d’un revenu social lui donnant accès au minimum nécessaire pour bénéficier de ce à quoi il concourt. Chacun peut comprendre que nous sommes loin alors de ce discours pernicieux que développe la droite où il ne faut pas assister les uns ou les autres parce que cela oblige le capital à la redistribution, alors que du fait de seulement vivre, chacun concours au développement économique que se répartissent quelques privilégiés. Mais voila existe-t-il une radio qui donne une autre analyse des rapports sociaux économiques en dehors de celle du capitalisme. La discussion sur le revenue nécessaire doit avoisiner celui du salaire médian à 50 où 60%. Ce qui fait au minimum environ 850 euros et nous rapproche plus de la proposition d’un homme de droite Lefèvre, que de la proposition d’un homme de gauche Vals qui la situant au niveau du RSA recherche déjà un coût minimum qu’il présentera comme une grande avancé.

Y a-t-il en France du travail pour tous ceux qui sont disponibles pour cela. La réponse est oui car nous devons répondre à des défis écologiques qui engagent le pays dans la recherche de productions durables ou renouvelables qui ne seront pas immédiatement rentables et ne seront donc pas choisit par le capital. D’où l’exigence de revenir sur la loi du marché, non pour l’ignorer, mais pour la compléter là ou elle est insuffisante pour faire face aux intérêts communs des hommes et redonner la main à des choix économiques fixés par le pouvoir des citoyens, sous réserve qu’ils disposent d’une vision moins confuse de la société et du monde.

L’on ne peut donc pas tourner le bouton de la radio sans la diffusion des moyens de comprendre ceux qui l’animent. Dans nos sociétés l’enseignement joue ce rôle. Il donne aux citoyens les moyens de décrypter la société et le monde. Or, aujourd’hui, en fait depuis la fin de la guerre les savoirs sont devenus exponentiels et ne sont pas à la disposition de tout le monde. Cela a créé des fractures intellectuelles. Si ce n’était pas le cas, nous n’aurions pas eu un hurluberlu qui déterre les gaulois et des citoyens qui ne savent plus à quels hommes politiques se vouer. Ils ne disposent que d’une radio qu’ils ne veulent plus entendre tout en étant bloqués pour tourner le bouton. Ce qui fait qu’ils se réfugient dans le vote blanc ou l’abstention le plus sur moyen d’entrer en dictature.

Notre enseignement s’il ne remonte pas au gaulois n’est plus adapté pour faire face à la quantité de savoirs dont il faut disposer pour aller de l’avant dans le XXI siècle. Faute de savoirs nous n’ouvrons que des débats éculés, polémiques, pleins de préjugés, comme s’ils étaient d’une innovation brulante, pour dire qu’ils ne veulent pas écouter d’autres radios.

Cette idée de revenu universel offre l’occasion inespérée de pouvoir l’attribuer contre une activité spécifique vitale, celle de se mettre à jour des savoirs disponibles. C'est-à-dire que chacun le recevrait en fonction d’un laps de temps passé à aller s’instruire tout au long de l’existence, comme certains vont travailler ou exercent une activité pour recevoir un revenu. Notre blocage psychique se situe là. Nous sommes d’accord pour rémunérer une activité d’artistes, de sportifs et nous trouvons inconcevable de recevoir un revenu pour aller s’instruire une fois adulte, alors que le savoir est la pierre angulaire qui tient tout l’édifice d’un monde qui veut se civiliser. Le savoir c’est 1 + 1 = 3 voire plus. A l’heure où les plus instruits parlent du « transhumain » et de l’économie du savoir, les citoyens s’enlisent à écouter une radio de merde qui les scléroses et annihile tout le potentiel humain dont ils disposent. Cela vaut pour radio gaulois ou islam et bien d’autres. Alors, oui à un revenu universel, à étendre dans tous les pays du monde, pour que les humains accèdent à leur histoire fondatrice pour ne pas y rester accolé, vivre là où ils sont nés et découvrir l’homme en devenir qu’ils sont et qui adviendra malgré eux, mais pas toujours sans drames. Rémunérer les hommes pour apprendre c’est disposer de la mesure de ce dont ils sont capables pour vivre en harmonie en produisant ce qui leur est d’une utilité indispensable, comme de ce qui peut être ostentatoire pour le seul plaisir d’agrémenter leur existence.

Nous n’avons jamais été libres d’apprendre, le premier enseignement ce sont les parents ou le groupe qui le donnent. Celui qui n’apprend pas reste de la graine d’esclave ou se soumet aux plus offrant. L’enseignement offre la conscience claire de la liaison de nos destinés où l’homme seul n’existe pas, et tenir compte de son individualité comme l’offre le libéralisme n’est pas vivre seul. Est-ce donc que les tenant du revenu universel saurons faire un pas en avant vers l’homme en devenir ou resteront-ils accolés au mercantilisme consumériste qui rejoindra les poches du capital.

J’espère que ce débat remplacera celui médiocre pour ne pas dire merdique d’attardés que dupent des gens intelligents qui maintiennent un état de peur qui les sert en faisant durer une instabilité au moyen orient et un conflit qu’ils pourraient faire cesse.

Enfin, pour conclure l’initiateur du revenu universel n’envisage pas de faire contribuer le capital mais de finance par l’impôt ou toutes autres taxes. Rien qui ne sorte des émissions de radio capitalisme et du mythe du travail, alors que nous n’avons pas besoin du travail de tous, mais de l’intelligence de chacun. http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 20 Septembre 2016

Je suis d’origine Cro-Magnon.

Tout simplement parce que l’homme de Cro-Magnon avait un cerveau plus important de 15 à 20% que celui de l’homme moderne que nous sommes. (Chauvet, Lascaux et Altamira...)

C’est pour cela que Sarkozy raconte l’histoire de nos ancêtres les gaulois car son cerveau ne lui permet pas d’intégrer l’histoire de France. Il en est resté au compte Mythique élaboré par Napoléon III pour fédérer la population alors que naît le prolétariat et que surgissent de fortes revendications ouvrières. Ensuite l’image d’Épinal reprise dans les manuels scolaires va atteindre son paroxysme dans la classe intellectuelle et se divulguer dans la population par la presse en développement. Ce roman national fut utilisé pour entrainer la population à lutter contre les germains la guerre de 1870. Il faut donc imaginer clairement que les porteurs contemporains de ce roman, aujourd’hui, vont entrainer la population dans la guerre contre l’islam. Tout citoyen intellectuellement instruit c’est que nos ancêtres non jamais été les Gaulois. La Gaule et les Gaulois avant César

Avant notre ère, le territoire compris entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin (France, Bénélux, Suisse et Rhénanie actuels) avait une unité toute fictive. Il appartenait à l'immense domaine de peuplement celte qui s'étendait des îles britanniques jusqu'au bassin du Danube et même jusqu'au détroit du Bosphore (le quartier de Galatasarai, à Istamboul, rappelle encore aujourd'hui la présence de Galates, cousins des Gaulois, dans la région).C'est la conquête romaine qui allait lui donner un semblant d'unité avant que n'en sortent la France et ses voisins. Et contrairement aux idées véhiculées du Moyen Âge au début du XXe siècle, contrairement aussi à l'imagerie sympathique d'Astérix le Gaulois, ce n'était en rien un pays de sauvages avec d'épaisses forêts pleines de sangliers. Les historiens et archéologues de la fin du XXe siècle ont fait litière de ces préjugés.

L’histoire est une exigence vitale pour se situer dans le temps. La nécessité d’instruire les enfants de manière ludique n’impose pas de leur raconter des mensonges. Cette médiocre histoire tout juste bonne pour les ânes bâtés, n’arrive pas à la cheville des fables de Jean de la Fontaine qui retira son inspiration de textes Orientaux.

Jean de la Fontaine, dans la préface de ses "Fables choisies" (1668), reconnaît avoir puisé l'inspiration d'une grande partie de son œuvre dans un recueil d'origine orientale.
Mais remontons aux sources. Au 4ème siècle ap. JC, en Inde, le Roi Debchelim, demande à un sage, Pilpaï, de rédiger à son attention "un livre sur l'éducation des peuples et des roi". C'est ainsi que fût rédigé le "Panchatantra" ("Le Livre d'instruction en cinq parties") qui met en scène des animaux au comportement anthropomorphe, compilation de paraboles écrites en sanscrit.
Véritable traité de science politique sur l'art de bien gouverner, de faire régner la justice et la démocratie et d'éviter les tentations du despotisme et de la corruption, cet ouvrage va très vite attirer l'attention des monarques d'autres régions et sera traduit en persan puis en arabe, sous le nom de "Kalila et Dimna", les deux chacals, conseillers du Roi, héros du récit. Ce fût l'un des premiers ouvrages oriental à être illustré et enluminé par des miniaturistes persans.
Plus tard, il fût rapporté en Europe par des savants ou des ambassadeurs et sera traduit en grec et en latin dès le 11ème siècle. Il inspira notamment "Le Roman de Renart » Une version persane, traduite en français par Gilbert Gaulmin en 1644, sous le titre Le Livre des lumières ou la Conduite des Rois, inspirera directement Jean de la Fontaine dans la rédaction de ses célèbres Fables, qui restent aujourd'hui d'une étonnante actualité...

Source désir d’orient. A vous de trouver parmi ses fables celle qui correspond le mieux à Sarkozy.

C’est absolument dépriment de voir des milliers de sympathisants LR applaudir à tant de niaiseries qui ne séduisent plus les élèves du primaire, qui maintenant surfent sur le net et ont accès à d’autres sources historiques plus sérieuses à l’heure où l’historien est devenu presque un scientifique.

Comment peut-on imaginer que des citoyens qui se nourrissent intellectuelle de « vannes » mythiques soient les mêmes qui reprochent à d’autres de respecter les leurs au nom d’une création religieuse qui répondait aux mêmes fins que celles de Napoléon III. Sont-ils fondés de leur demander de croire au roman national d’une connerie historique.

C’est dire si nous allons mal, devoir en plein XXI siècle déterrer les Gaulois faute de disposer d’une espérance d’avenir d’un projet qui fédère vers un terme autre que l’ostracisme le racisme et la guerre. Comment se fait-il que des citoyens ne sont pas capables de prendre leur place contemporaine sans devoir déterrer des cadavres. Sont-ils à ce point perdu, ont-ils le cerveau vide à l’heure ou le Savoir est impératif pour faire face à la complexité du monde, à l’heure où les plus intelligents de notre monde font le parie de l’économie de la connaissance https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA https://www.youtube.com/watch?v=dM_JivN3HvI. Je vous invite à écouter ces vidéos.

Nous élisons des bœufs qui "charruent" la population pour en retirer un revenu qu’ils destinent aux financiers qui les guident. Il n’est pas interdit d’être LR, FN ou autre, ce qui n’est plus acceptable c’est d’être con, car avec des cons l’on n’érige que des dictatures et on les envois se battre contre des gens qu’ils ne connaissent pas, alors que ceux qui se connaissent mangent ensemble dans les assemblés internationales.

Où avez-vous vu que l’on peut demander à des citoyens, quel qu’ils soient, de renier la culture dans laquelle ils ont été élevés, qu’on leur a apprise ou qui appartient à leur histoire familiale. Va-t-on obliger les musulmanes à porter le capuchon des gauloise qui ne laissait voir que le visage et des vêtements qui les recouvrait entièrement http://i71.servimg.com/u/f71/13/11/99/50/51910.jpg Ces gens qui sont perdus sans leur racines voudraient les enlever aux autres, ils n'ont même pas conscience de cela.

Va-ton ouvrir des centres de « déculturalisation » pour tous ceux qui ne se reconnaissent pas gaulois. Va-t-il renier les droits de l’homme.

Les droits de l’Homme font partie des valeurs fondatrices de la République française. Leur respect est au cœur de l’exercice de la démocratie en France et de son engagement au sein des organisations internationales.

Droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition, la France s’attache à combattre toutes les violations des droits de l’Homme partout où elles sont commises. http://www.franceonu.org/-La-France-a-l-ONU-

Article 12 Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pa
ys.

Je vois bien Sarkozy faire ses meeting en braies et brogues, il n’y a pas loin pour qu’il appelle la France à résister à l’envahisseur comme le village d’Astérix au point ou il en est. En 2012 il n’a pas eu peur d’en appeler à Pétain lors de son meeting au Trocadéro. Je pense que s’il n’est pas élu, ce que je lui souhaite, il adhérera au front National, je serais Marine, je m’inquiéterais.

Ce qu’est le fascisme, c’est ce qu’il serait urgent d’apprendre aux citoyens, un grand nombre s’y reconnaitrait certainement. http://ddacoudre.over-blog.com/2015/08/la-marche-inexorable-du-fascisme-faites-vous-plaisir-apres-des-vacances-bien-merites-offrez-vous-cent-soixante-dix-pages-de-saine-le

http://ddacoudre.over-blog.com/je-suis-fasciste-mais-je-me-soigne.html

Dans un article j’avais écrit que sur cinq critères qui le caractérise, suivant l’analyse de Robert Paxon, nous en développions quatre, et qu’il ne manquait qu’une guerre avec l’extérieur pour désigner l’ennemie de l’intérieur. La chose est faite et Sarkozy nous propose un droit adapté à un état de guerre. Cela pour ceux qui ne savent pas lire entre les lignes.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 19 Septembre 2016

L’été va s’achever, des foules de vacanciers se sont regroupés dans des sites de villégiatures où des aires de circulation et des espaces de transport, sans qu’apparemment le risque terroriste ne soit venu troubler la quiétude des touristes, malgré celui politique du 14 juillet. Il ne manquait pas de lieu de rassemblement de population où pouvoir commettre un carnage, car les services de sécurité ne peuvent tout couvrir, et la population doit obligatoirement accepter la réalité d’un risque terroriste qui fait certainement moins de mort que le tabac ou la route. Le terrorisme a mis bas l’ineptie qu’avait vendu la droite, de l’intolérance, du risque zéro et du principe de précaution. Je ne rappelle pas l’histoire de ces options politiciennes au delà de la réalité des événements qui y ont conduit.

Ils ont servi de marche pied à une surenchère permanente de n’importe quel sujet du quotidien, de société et de politique pour vue qu'ils soient sécuritaire. Souci qui existait de toujours dans toutes les sociétés. L’intolérance, la sécurisation maximale et la prévention sont devenues un champ de bataille politicien et un sujet prégnant des populations qui ne veulent pas mourir et ne s’entretiennent que des risques qu’elles en courent, tout en faisant l’apologie des élites qui en prennent, et conduit la population à en faire autant par mimétisme. La gestion du risque est devenu le sujet majeur avec le paradoxe de citoyens sans cesse invités à connaitre tous les risques qu’ils en courent au quotidien, par la sélection médiatique ciblée, débouchant sur des lois liberticides afin de rassuré une population qui baigne dans une l’ambiance générale apeurée, bien que la réalité soit tout autre.

Les citoyens malgré les risques dont ils sont abreuvés ne meurent pas d’angoisse et vaquent à leur quotidien et vivent, même si certain d’entre-deux seront effectivement victime d’un événement malchanceux ou dramatique. Notre société a du prendre et prend la mesure des risques qu’engendre les évolutions technologiques dans la consommation et les mœurs. Il y a belle lurette qu’existe des organismes publics ou privé qui veillent à cela. Des associations, des revues, des scientifiques, des particuliers ou des études, tous lanceurs d’alertes au point que notre existence semble dépourvue de bonheur, ce que démentent les études comparatives, avec une particularité amusante, les sympathisants FN se donnent une note de 5.7 sur 6 en moyenne pour le pays. Mais également apparait une dépendance du bonheur en fonction du revenu, les plus riches se donnent 6.3 les plus pauvres 5.3.

Tous ces risques sociétaux inhérents aux développements technologiques se heurtent au mode de vie frénétique quelles engendrent et qui génèrent une prolifération de lois protectrices et sécuritaires. elles assurent aux citoyens en responsabilité politique de ne pas se trouver mis en cause judiciairement, depuis que la « judiciarisation » de la société est devenu un moyen de recours pour tout un chacun. Pour mémoire je rappelle l’affaire du maire mis en examen pour un panier de basket qui avait blessé ou tué un habitant, les chirurgiens qui demandent une décharge pour se couvrir lors de leurs interventions etc. Cela pour dire que se protéger est une nécessité humaine et le propre de l’homme qui est conçu pour survivre, ce qui l'a conduit à tous les développements culturels inégaux que nous connaissons à travers le monde. Il n’y aurait donc pas de raisons intellectuelles d’y faire face avec circonspection, comme s'il s'agissait d'un comportement exceptionnel. c'est ce que font généralement ceux qui ont cette charge, car les intérêts économiques et politiques viennent brouiller les cartes, mais l’on ne peut pas attendre de ces gens le risque zéro, un principe de précaution sans failles et une intolérance là où doit s’exercer l’analyse. Je donne pour cela en référence ce bus qui a brulé en Gironde sur une route secondaire, faisant 44 morts. Des propositions de politiques et de citoyens ont été de demander l’interdiction des bus sur les routes secondaires, plutôt que l’élargissement du réseau routier qui aurait fourni de l’emploi productif. l'on comprend que l'interdit vient en remplacement des investissements qui seraient sécurisant. Dans la gestion des risques, nos médias pour audimat et les hommes politiques pour gérer la peur privilégient l’impact émotionnel naturel de tout humain devant un risque qui peut l’affecter quand il en est informé, en leur disant : cela peut vous arriver, bien que dans la réalité les citoyens passent outre pour vivre, tout en gardant ces événements en mémoire. Face à un tel conteste nous faisons comme tous les humains nous ne parlons le plus souvent que des drames, et tout incident doit devenir l’objet d’un traumatisme ou d’une victimisation, et obligatoirement doit être désigné un responsable.Drôle d’existence que de passer son temps à rechercher un responsable en dehors de soi, comme si notre existence été indifférente au déroulement de celle-ci et que nous n'étions pour rien dans son déroulement. C’est ainsi que nous sommes en permanence à la recherche d’un responsable de ce qui nous arrive sans bien naturellement considérer que nos choix et actions n’y son pour rien. Cela nous conduit à la recherche d'un salvateur d'autorité glissant toujours vers autocratie. Dans un tel conteste parler de projet politique d’avenir devient une gageure. Il suffit de regarder quelques sites de médias citoyens pour constater que les articles qui collectent les plus de commentaires sont ceux les plus clivant, immigration, sécurité, terrorisme, front national.Ces sujets ne sont pas devenus subitement brûlants.

L'’immigration demeure le bouc émissaire par excellence de la déconfiture économique que fabrique la loi du marché capitaliste gérée par les financiers des grandes banques en aspirant la production de richesse. Nous favorisons par nos actions quotidiennes de consommation et notre incapacité à réclamer un partage ces tendances, même quand nous les dénonçons. Comme le disait Fernand Raynaud c’est la faute du boulanger qui est italien. Sauf qu’aujourd’hui la population pense qu’il est dans l’ensemble maghrébin, ce qui est faux.

Il y a en Europe environ 33 millions d’immigrés dont 12 millions d’européens sur 509 millions d’habitants. Il n’y en a donc que 21 millions qui ne viennent pas d’Europe. 37% turcs, albanais, Ukrainiens pour l’essentiel, 25% d’Africains, 21% d’Asiatiques, 15% d’Américains, cela fait 4% de la population européenne. Suivant l’Insee en France il y a 3,7 million d’immigrés soit 5,6% de la population et non 12% comme le repend Zemmour. Et les fantasmes ne s’arrêtent pas la. La France compte moitié moins de demande d’asile que l’Allemagne et sur 80 000 demandes en 2015 seulement 19 000 décisions positives ont été rendues, soit 0,03%. Avec 0,3% d’augmentation de l'immigration tous les ans contre 0,6% pour les pays de l’OCDE, et 60 000 retours, nous sommes loin de l’invasion qui pollue les débats sur le sujet, taisant les 226 filières démantelées en 2015. Environ 60% des immigrés sont diplômés. L’immigration Portugaise, Allemande, Italienne, Espagnole ou britannique représente 57% de l’immigration totale. Il ne reste donc que 43% d’immigration du reste du monde dont environ 30% maghrébine (source, cellule Statistiques et études sur l’immigration, INSEE). Nous pouvons à juste titre nous interroger pour quelles raisons les maghrébins demeurent un élément clivant dans notre société, bien qu’ils ne représentent que 1 110 000 millions. Ces chiffres seulement pour démontrer comment une ambiance généré par l’émotionnel, toute justifié quelle puisse l’être paralyse la capacité de réflexion de bon nombre de citoyens qui, loin de consulter les sites d’informations scientifiques se délectes des mensonges que véhiculent ceux qui espère se faire élire sur leur peur sans partage et distinction, démonstration faite par les débats sur l’islamisme et celui de l'identité nationale qu'il engendre.

Comme cela je pourrais faire la même analyse concernant la criminalité et la délinquance dont le taux pour 1000 habitants se situe autour de 56 contre 68,93 en 2001 et de 11,95 en 1955. Loin de nous interroger des causes de cette évolution nous réagissons à la gestion au mois de l’évolution de la criminalité parce que nous disposons de moyens techniques pour le faire à très cour terme ce qui évacue le débat politique sociétal comme les progrès enregistrés sur le long terme pour réagir à l’instrumentalisation des fluctuations des crimes et délits ponctuels suivant l’évolution socio-économique.

Le terrorisme et devenue une menace effective fortement émotionnelle au regard des victimes quelles génèrent, car cette mort, ce sont d’autres qui la donnent, et non nous même par voiture interposé ou suicide tabagique. A écouter les débats tous ces opposants à l'occident endoctrinés seraient plus barbares que nos bombes parce que, eux aussi, jouent sur la peur installée dans nos esprits par nos politiciens qui n’ont que cette marge de manœuvre, devenues inopérant en matière d’actions politiques puisqu’ils ne disposent plus des moyens de contrôler l’économie, faute d’avoir abandonné le pouvoir financier aux banques. Si ce n’est de battre du vent lors de campagne électorale en jurant de combattre la finance, et emprisonnent un sous fifre comme Kerviel devant l’impossibilité de s’en prendre à ceux qui les finances ou les installent au pouvoir.

Historiquement il est clairement établi que l’entrée dans l’OTAN nous a engagé dans la poursuite de la guerre contre le terrorisme voulu par Bush en 2001, alors que du 9 aout 1982, l’attentat anti sémite de la rue des rosiers à Paris, à celui également anti sémite, de Toulouse et Montauban en mars 2012 il n’y en avait plus eu. L’entrée dans l’Otan en 2009 engage le pays dans des guerres, Afghanistan, Kosovo, Libye et maintenant Syrie conduite. Ainsi, si des citoyens meurent sous des actes terroristes c’est parce qu’ils ont fait un choix politique dont nous avons à assumer les conséquences, pour avoir été faire la guerre dans des pays qui ne nous avez causé aucun tort. Toute fois ce n’est pas ce questionnement qui nous interroge, car il justifie d’avoir une vision historique du développement du terrorisme actuel né en Afghanistan et financé, suivant les sources, par nos nouveaux amis saoudiens. Nous préférons la vision manichéenne qui fait débat, nous devons vaincre les méchants qui nous en veulent de leur avoir balancé des bombes pour nous accaparer leurs puits de pétroles et autres pipe line. Poussant l’abjection jusqu'à cracher sur les migrants dont nous sommes la cause au nom d’un fantasme dont j’ai rappelé quelques chiffres. L’humain ne nait pas criminel, il nait voleur puisqu’il n’y a pas de règle naturelle de possession et nait capable d’agressivité pour assurer sa survie. Ce n’est donc que notre sociabilité qui fixe des règles d’acceptabilités du risque. Celui du risque zéro est une ineptie qui a permis le développement de la « policiarisation » de la société, sans donné satisfaction aux citoyens, qui s’entretiennent tous les jours de drames. Réfutant que nos maux sont sociaux économiques, et que la guerre est également un crime contre l’humanité que nous acceptons au nom de nos nations, de nos drapeaux et d’un idéal de liberté devenu sous surveillance qui nous la justifie.

En déniant la diversité culturelle, qui a fondé par l’immigration la population française depuis des lustres, pour prendre comme cible toutes les distinctions symboliques extérieures et se livrer, pour le bonheur des xénophobes, à une ostracisation, voire un racisme latent, dont l’interdit justifie son existence, que certains partis politiques avancent cachés au nom de la « décomplexions ».

Cette ambiance globale délétère, par sa gestion des risques à l’aide des médias et de l’instrumentalisation politique en quête de voix, sélection les sujets clivant et laisse le champ libre aux dictateurs financiers de notre monde, dont l’on voit certains dirigeants politiques intégrer les banques qu’ils ont servi. L’étendue aux pays de l’OCDE de ce phénomène donne la mesure du poids de la culture occidentale qui ne concerne que 1,3 milliards d’individus sur 7 milliards que compte la planète. Nous sommes donc naturellement auto centré sur nos existences mise en compétition permanente entre pays, ce qui renforce l’isolationnisme nationaliste et l’exclusion de tous les boucs émissaires commun que nous distribuent les faiseurs d’opinions dans une unité de comportements et d’analyses. Ceci permet de dire que nous vivons dans le cadre d’une pensé unique qui forcément éliminera comme extrémiste tout opposant, pour finir par les qualifier de dissident et pouvoir à leur éviction dans la droite ligne d’un développement d’une pensée fascisante qui à pris racine, copiant en cela le maccarthisme et les goulag. en mars 2011 j'écrivais : Le musulman remplacera-t-il le juif et en 2008 La France enceinte d'une dictature, nous y allons à grand pas.Nous aurons donc une campagne électorale qui sera un piège à ignorant dans un pays ou l’information et les débats fabriquent des crétins qui élirons ceux qui les mettent dans la merde parce qu’ils leur promettront de faire ce qu’ils n’ont pas fait quand ils étaient au pouvoir. Cette élection présidentielle va être un tournant. Où les citoyens réagissent et sortent du confort du vote blanc et de l’abstention ou le pays s’enfoncera dans la fascisation porté par le LR ou les Macron en tout genre du PS dont la France en marche sera un convoi funéraire. Tandis que la France apaisée du FN masqué sera un service de nettoyage ethnique.

Faire la révolution citoyenne consiste bien à changer le pays par le vote, sauf que les choix à venir risquent encore de se faire par défaut pour des candidats qui aggraveront la situation car ils n'ont comme porte de sortie que la surenchère au FN.

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Publié le 20 Juin 2016

Ce gouvernement touche le fond. Qui aurait pu penser qu’un gouvernement socialiste creuserait la tombe du syndicalisme par sa loi travail qui autorise de passer outre les accords de branches qui servent de support commun imposant une égalité dans la concurrence salariale évitant ainsi le moins disant. Actuellement tout employeur rémunérant un salarié en dessous les minimas est en infraction. Nous savons que ce seuil minimal est la source de travail dit au noir, demain avec la loi ces employeurs pourront légalement sous payer en demandant l’accord du personnel, ou d’un syndicat d’entreprise. Seulement 27% des citoyens font confiance dans les syndicats, si en plus au lieu de conclure des accords pour améliorer la condition salariale, ils la fragilisent en passant outre les garanties collectives de branches, je ne vois pas comment la tendance s’inverserait. Certes les partis politique ne recueillent que 12% de confiance cela n’empêche pas des hommes politiques de contester la représentativité syndicale, ni de gouverner en ayant moins d’adhérents que les syndicats. Les médias avec 24% de confiance nous servent leurs buzz insipides en pensant représenter l’opinion publique et affleurent le temps de quelques secondes les informations essentielles pour le devenir des citoyens. C’est comme cela que chacun ignore que la France le 7 juin a soutenu devant l’assemblé plénière de l’OIT (organisation internationale du travail) la création de convention collective de branche à la suite du drame du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, où 1100 travailleurs du textile, employés par des fournisseurs de grandes marques occidentales, ont trouvé la mort sous l’effondrement de leurs locaux soumis dans la compétition internationale aux salaires du moins disant.

Ce que taisent les médias c’est que ce pays avec des salaires au gré des employeurs a un taux de chômage autour de 5%. Pourtant nous croyons ou soutenons encore que la déréglementation du travail crée de l’emploi ; tout comme que ce soient les pauvres ou les ignorants qui font les révolutions. Si c’était exact les habitants du Bengladesh et d’autres seraient les mieux nantis du monde. Un tel niveau d’abêtissement dans les pays d’idéologie capitaliste où le niveau d’instruction est relevé dénote cette fracture intellectuelle entre ceux qui disposent des Savoirs et ceux qui reçoivent l’instruction pour devenir de dociles clés à molette ; avant l’on disait l’école forme des citoyens honnêtes.

Heureusement les faits divers dramatiques font diversion dans l’appel au patos, et le gouvernement de remettre couche sur couche, pourvu que l’on en oublie la loi travail. L’état d’urgence devait protéger des actes terroristes quid avec ces deux assassinats. La violence qui accompagne bon nombre de manifestation, hier comme aujourd’hui, hier c’était les skinheads disait-on, aujourd’hui ce sont les casseurs. Sauf que hier sous des gouvernements de droite, il n’était jamais venu à l’esprit d’un premier ministre de considérer que les organisateurs de la manifestation seraient responsables des actes commis par d’autres.

Cette opportunité de porter plainte contre les syndicats sera sans suite dans le droit français. Cela dénote seulement la descente dans les enfers d’un gouvernement qui est prêt à se jeter dans n’importe quel feu puisqu’il n’a plus de surenchère protectrice au dessus l’état d’urgence. A moins, comme tout état totalitaire, d’envisager des mesures de restriction de la liberté d’opposition en interdisant les manifestations (pour ceux à qui cela évoquent un souvenir, pourquoi pas rétablir la « loi Chapelier » de 1791.

Essayer donc d’imaginer qu’en 1936 ce soit Hollande et Valls à la place de Léon Blum, je crois que l’on attendrait encore les congés payés, les 40 h et les accords de Matignon, car la « droite » disait alors que ces mesures étaient une incitation à la paresse. C’est le même état d’esprit qui règne aujourd’hui chez les partis de droite, il faut travailler plus, 35 h est insoutenable, et pour faire bonne mesure il n’y a pas eu d’accord salariés patronat sur l’indemnisation du chômage, car pour certains c’est encore une incitation à la paresse que de rémunérer les demandeurs d’emplois. Entendre encore aujourd’hui ces discours récurrents des années 1930 à 1939, alors que l’état de richesse économique actuelle qui sépare ces époques de la notre ne justifie pas qu’il y ait la fracture sociale que nous connaissons. Faire le pari d’un nouveau départ aujourd’hui à l’égal de ce que fit le front populaire en 1936 il n’y a que Mélenchon pour offrir de telles perspectives, car nous avons les hommes, les savoirs, la technologie. Il manque seulement la volonté politique de ceux qui n’ont de cesse de dire qu’en travaillant plus et rémunérer moins cela ira mieux demain. Qu’ils aillent donc en vacance au Bengladesh faire une marche blanche dépose des gerbes de fleurs sur les victimes du capitalisme. Ma comparaison est certainement déplacé, pourtant le terrorisme est le retour de notre déclaration de guerre à EI, ce n’est que dans l’inconscient occidental que l’on peut penser se livrer à une guerre sans conséquence. S’il faut certes s’en protéger l’instrumentaliser pour clore toute opposition à la politique du gouvernement et une stratégie d’acteurs qui ne visent que 2017. Que le gouvernement ne c’en soucie pas, il ne risque pas d’être réélu, même en espérant des emplois liés à l’application de la loi travail si elle passe. Pourtant quand l’on lit les programmes de Jupé, Fillion et autres prétendants c’est le pire qui est à craindre allant plus loin dans la surenchère ultra libérale. C’est en cela que je rapportais la similitude des positions de la droite des années 30 à celles d’aujourd’hui. Les difficultés ont poussé les hommes de ces époques à trouver espérance dans des gouvernements dit forts, avec les conséquences que l’on sait. Aussi l’on peut comprendre qu’il en soit de même aujourd’hui quand 76% des citoyens pensent que le personnel politique est plutôt corrompu. Quand en plus 65% ne font ni confiance en la droite ou la gauche pour gouverner il ne reste plus qu’à attendre 2017 pour voir s’ils sont de parole. Pour le moment ils se raccrochent à tous les discours sécuritaires comme d’autres à une bouée pour ne pas couler dans un espace politiques où tous les repères ont explosés et où l’ignorance de l’histoire sociale française est quasiment inconnue d’une majorité de citoyens. Durant ce mois de conflits j’ai entendu des propos concernant la CGT dignes de ceux qui se tenaient au temps du stalinisme et de la guerre froide, qui plus est relayer par des citoyens prenant congés et travaillant moins sans savoir que c’était à cette CGT d’alors qu’ils le devaient. L’ingratitude des « enfants » est bien connue, mais elle n’emporte pas les mêmes conséquences que l’ignorance. Face à tout cela je ne crois pas que le gouvernement et les dits socialistes soient prés de remonter des enfers.

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Publié le 29 Mai 2016

Des paroles et des crasses.

C’est par le plus grand des hasards que j’ai suivis l’émission « Des paroles et des actes ». Il y a longtemps que les émissions de grands spectacles politiques faisandés ne m’intéressent plus. Généralement l’invité politique sert de divertissement où s’enchainent des questions Buzz pour grand public peu avertis. Il y a plus à apprendre en lisant « La politique pour les nuls » qu’a écouter les animateurs journalistes se livrer à un jeu de rôle où le seul intérêt est d’écouter l’invité tenir la langue de bois et se faire entendre ses convictions tant faire se peu. Sauf que pour les hommes politiques être entendu sur un plateau de télévision est incontournable. J’ai donc suivi la prestation de Mélenchon et les questions journalistiques qui lui étaient soumises par les « chiens de garde » de cette émission se présentant comme des journalistes neutres. Ce fut un jeu de « crasses » où le summum fut atteint par François Lenglet quand il qualifia de « corrompu » le président de la Bolivie. Naturellement le fond n’était pas de traiter de corrompu le président de la Bolivie, mais que le téléspectateur assimile Mélenchon aux affres du président de la Bolivie et suppute ce risque en votant Mélenchon, idem pour les deux autres. Heureusement que c’était la dernière émission, que regrettent certains citoyens qui voyaient chez François Lemglet le professeur d’économie irréfutable affichant ses certitudes et fiabilités à l’aide de graphiques. Je ne veux pas en cela nier ses compétences, mais souligner que sa vision de l’économie est celle de la loi du marché et de l’ultra libéralisme. Il s’agit là, non d’une vérité, mais de choix idéologiques présentés comme allant de soi et de nature incontournables. J’ai eu l’occasion d’écrire sur ce sujet un article « Stigler : un autre monde » http://ddacoudre.over-blog.com/article-stiegler-un-autre-monde-87179906.html. Essayer d’imaginer qu’en 2016 nous aurions donc atteint la finalité de l’organisation humaine, quelle tristesse et quel dénie de l’histoire de l’évolution humaine que de penser que nous ne puissions vivre que dans une relation de servitudes, dominants/dominés, dit autrement employeurs/ouvriers. Cet autrement c’est le rêve des anarchistes, une relation de collaboration à inventer, l’inverse de ce qu’offre la loi du marché qui institue le capitalisme comme finalité irréductible http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html.

Mélenchon l'a expliqué aux forceps dans cette émission pour redire qu’il ne suit pas de modèle, mais recherche dans tout ce qui se fait, le projet que pourrait apporter une révolution citoyenne par l’urne.

Il y a 28 millions d’actifs dont 3 432 089 chefs d’entreprises. 2 253 718 n’emploient pas de salariés. 982 782 en compte entre 1 et 9. 193 061 entreprises en comptent de 10 à 499. 2 528 en occupent 500 et plus. (Insee)

Pour les néolibéraux les prélèvements sont une charge. Cette vision conduirait à l’éclatement de la communauté sociale et humaine. Pour les patrons avisés, ils savent que les prélèvements formeront leurs chiffres d’affaires, venant que ce soit des salaires ou de tous les prélèvements. Reste à pouvoir vendre le tout aux clients qui sont les mêmes. Alors il est fort amusant de constater que les accros de la « libre concurrence » (que représentait le boulanger et l’agricultrice dans cette émission) se plaignent, quand ils pâtissent du jeu de concurrence qu’ils soutiennent et vantent les mérites et réclament à corps et à crie de pouvoir ajuster les effets de la concurrence sur les charges et prélèvements, comme l’ont pratiqué toutes les aides à l’emploi des gouvernements successifs.

Il est curieux que chaque entreprise réalisant leur chiffre d’affaire grâce aux revenus salariaux et aux retours des prélèvements voient sur l’alignement au moins disant, dans la concurrence locale ou internationale, un facteur d’enrichissement social. De la même manière que les clients exigeant des prix sans cesse plus bas ne voient pas qu’ils construisent leurs propres licenciements. La loi du marché qui consacre le client roi a un point de commun avec le système capitaliste poussé dans son aporie. Pour chacun d’eux, le pied c’est quand le client peut avoir son produit gratuitement et l’autre quand il peut faire travailler gratuitement ses salariés. Peut on voir dans cette aporie une future organisation économique, étant donné qu’à janvier 2016, 91% des français veulent réformer le système capitaliste et 65% ne font confiance ni à la droite ni à la gauche pour gouverner (étude cevipof). Il ne leur reste plus qu’à voter pour Mélenchon puisqu’il veut réformer le capitalisme par la révolution citoyenne et ne prend pas comme modèle politique la gauche d’aujourd’hui, ayant dit clairement qu’il ne participerait pas au primaire de gauche.

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Publié le 17 Mai 2016

Je ne sais plus quand a commencé ce qu'il est convenu d'appeler la "Morale". Certainement le jour où modifiant les comportements instinctifs pour les adapter aux diverses situations auxquelles l'homme en migration a du faire face. Il a du définir un apprentissage adapté aux régions dans desquelles il a retirer son nécessaire pour survivre.aujourd'hui rappeler que l'humain pu passer de l'Afrique à "l'EuroAsie" de celle-ci dans les Amériques et l’Australie d’aujourd’hui, nous parait donner des informations dont l'on a que faire, et qui de surplus n’intéresse que les scientifiques contemporains où ceux qui veulent suivre des filières d'anthropologie, d'archéologie et toute la suite des "Ologis" qui décortiquent notre monde.

il est juste de dire que pour vivre il n'est pas utile de savoir que l'on pouvait aller d'EuroAsie en Amérique et en Australie à pied, pas plus que connaitre l'histoire de la colonisation de toutes les peuplades qui se sont organisées en sociétés structurées ne nous fera gagner à la loterie.

Or c'est dans le mixage de tous ces hommes qui ont circulé lentement durant des siècles dans ce que sont nos continent d'aujourd’hui que c'est forgés la morale, c'est à dire les meilleurs comportements pour vivre en bonne harmonie et intelligence avec les autres. Nous devinons donc que condamner autrui à la peine de mort peut être aussi moral que de faire traverser un passage clouté à un aveugle. C’est donc par elle que les hommes ont établie des us et coutumes et légiférés au nom d'Un tout puissant ou d'un collectif. Nos morcellements territoriaux en sont la résultante et nos" identités" justifient de l’histoire de nos enfermement. L'histoire qui raconte l'épopée humaine est une suite de massacres incessants toujours fondé moralement.

Aujourd'hui où les hommes s'essayaient à la mondialisation, nous observons que les massacres se fond toujours au nom d'une morale qu'invoquent les protagonistes pour se placer dans la posture d'acteurs "d’agressés", justifiant ainsi son droit de guerroyer, en appliquant ou pas les règles déontologiques qu'ont établie, par accord, ceux de Genève ou les déclarations de l'ONU, des gens qui se connaissent pour envoyer s'entre tuer des gens qui ne se connaissent pas.

Face à ses situations la MORALE se perd dans un imbroglio de déclarations de faux culs assis sur leurs préjugés historicistes « civilisationnes »l, sur leurs identités "ethnicites" du fond des âges qu'ils trainent depuis la nuit des temps pour ne pas perdre leurs racines, mais qui débouche sur de vrais morts, comme toujours.

Ainsi l'Homme dispose d'une morale généré par un comportement instinctif afin de réagir aux sollicitations de son environnement dans lequel il doit assurer sa survie, se nourrir, se protéger, s'accoupler et renouveler son espèce face à la mortalité.

En ce XXIe siècle se pose des problématiques éthiques urgentes sur la capacité de notre espèce de concourir à sa propre disparition, réchauffement climatique, armes nucléaires et bactériologiques, sans oublier la pollution chimique, tout cela, afin en toute bonne morale d’assurer sa survie. Tel est le paradoxe dans lequel se déploie la Morale aujourd'hui, car hier si elle n'était pas meilleure, elle ne comportait pas les risques majeurs que nous traversons.

Tout l'arsenal destructeur connu de tous sera effectivement statistiquement utilisé un jour, par accident ou en finalité d'un cheminement psychologique émotionnel basé sur le pouvoir supposé du libre arbitre.

C’est la première fois que les hommes se trouvent face à ce dilemme qui est la résultante de l'évolution cérébrale de l'homo sapiens devenu l'homme moderne d'aujourd'hui, pour lequel comme pour celui de hier, son passé n'est qu'une donné culturelle qui n'est pas nécessaire à son existence en tant qu'espèce biologique.

Des philosophes, comme Théodore Monod ou Edgard Morin caricaturait l’homme en disant qu'il disposait d'une incroyable capacité créatrice technologique avec un cerveau encore "débile".

Le psychologue Joshua Greene à la suite de son étude de personnes, soumises à des choix moraux sous contrôle d'IRM fonctionnel, distingue un mode instinctif (automatique) agissant par des réglages automatiques qui conviennent aux situations pour lesquelles ils ont été programmés, (inné "culturalisé" par l'apprentissage). Ce qui les rend efficaces, mais pas très souple, (disons à la nouveauté). Puis il distingue un mode manuel (nous pouvons dire le libre arbitre en réorganisant le mode instinctif face aux incertitudes en innovant). C'est un mode souple mais pas très efficace, car les réglages prennent du temps. Ce sont les évolutions culturelles sur des millénaires ex l'IVG.

Il conclu en disant le mode instinctif est efficace pour résoudre les problèmes de la vie quotidienne, mais n'est pas adapté pour résoudre des problématiques éthiques planétaires comme ceux évoqués.

De tous les temps des "scientifiques" ont existé (des gens qui détenaient à tord ou raison des savoirs empiriques) influençant la morale de leur époque. Ceux d'aujourd'hui, mieux définis font de même avec de meilleurs moyens. Alors qu'ils soient philosophes, psychologues, religieux ou "neuroscientifiques" etc. ils ont avancé dans la compréhension des mécanismes qui sous tendent notre pensée et notre comportement éthique, par la Morale pour déterminer ce qui est bien et ce qui est mal.

Dans le même temps ils révèlent les limites du processus par lequel nous avons contribué à déterminer ce qui est bien ou mal, puisque subsiste l'usage possible d'un armement et une évolution climatique que chacun reconnait être le mal suprême de notre temps.

Comment le résultat du cumul d'actions individuelles capables d’entrainer une destruction collective se conjugue t-il avec l’accès à la recherche d'un monde hédoniste.

1/ Se demander ce que nous devons faire, qui repose sur un mode instinctif que nous savons inefficace puisqu’il repose sur un mécanisme individuel instinctif inadapté pour répondre aux questions planétaires, qui impose de développer une pensée collective adaptative.

2/ Comment améliorer la morale de populations entières en utilisant des techniques biomédicales agissant sur les neurotransmetteurs, en ajoutant des médicaments dans l'eau d’approvisionnement. En quelque sorte la Morale en pilules, c'est l'axe de recherche qu'explorent certains scientifiques. S'il ne fait aucun doute que la psychiatrie dispose d'un arsenal médicamenteux pour réguler les humeurs des comportements individuels, il y a des limites a ne pas franchir pour rester dans le domaine médical.

Reste un problème majeur, comment diriger l’intérêt individuel vers une pensée collective adaptative par la Morale, alors que comme je l’ai rappelé (et nous le vivons par l’actualité dramatique) elle fluctue au rythme des cultures et de leurs mœurs.

Chacun peut comprendre les limites de ce genre d'usage médicamenteux, mais il existe. Or nous ignorons quels sont les critères de l'auto régulation dynamique de notre espèce. Des études dynamiques d'auto régulation de population animale réalisée par robert May débouchent sur des relations entre la complexité et la stabilité dans leurs espaces environnementaux. Ses travaux jouent un rôle clé dans le développement de l'écologie théorique entre 1970 et 1980. Notre espace disponible étant la planète et l'univers, nous pouvons convenir que le notre dépend de l'usage des moyens d'une pensée collective, complétée et non dirigée par l'usage de machines intelligentes qui calculent plus vite que nous pour aller dans un univers ou ne sommes que des tortues.

Pourtant ce n'est pas cet univers qui décidera si nous aurons un jour le courage de faire dire à la Morale que la guerre est un crime contre l'humanité, ou espérerons nous que ce soit une pilule qui nous y pousse.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 23 Décembre 2015

Qui aurait pu penser que Hollande serait pire que Sarkozy, de surenchère en surenchère il s’enfonce au point de brader des socles de la démocratie et le droit du sol.

La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 à laquelle la France à adhéré stipule :

Article 15

  1. Tout individu a droit à une nationalité.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer

La cause est entendu quid de la déchéance de nationalité. Alors quels sont les sournoiseries Hollandaises dans ce méli mélo entre la ministre de la justice et le prédisent.

Rien de plus qu’une décision prise à chaud au moment des événements du 13 novembre où l’on fait une promesse inconsidéré. Lui un président qui dans un moment d’émotion oublie la déclaration universelle des droits de l’homme. Que dire de son entourage, que dire des hommes politiques que dire des journalistes un deux l’auraient-il lu. Personne pour rappeler l’article 15.

Imaginons qu’un franco-belge soit démis de sa nationalité pour terrorisme, les belges seraient obligés de l’accepter parce qu’ils n’ont pas cette possibilité, ce n’est vraiment pas sérieux de refiler le bébé à ses amis.

Parfois j’hallucine quand je vois le tour que prenne les décisions politiques en ce moment c’est plus que de l’hystérie, tout cela pour surenchérir afin que personne ne puisse aller plus haut.

Nous bafouons allégrement la démocratie et la liberté avec l’assentiment de presque tout le monde politique et population, et la population accro au médias n'est pas prête de se ressaisir.

L’état d’urgence est une entorse à la liberté des individus. Un acte terroriste n’est pas de nature à troubler l’ordre public, quand il a eu lieu l’on ne peut plus rien et ceux à venir s’adapteront aux nouvelles contraintes. Le terrorisme ne se supprime pas il est inhérent aux organisations sociétales humaines quand l’état disposent du droit de la force ou de la force du droit comme en démocratie, ce de quoi nous nous écartons.

J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire le terrorisme est une parti intégrante de tous les états à toutes les époques. Nous en avons eu des tas, lutter contre le terrorisme par l’état d’urgence revient à l’installer à vitam aeternam ; c'est-à-dire entrer en dictature.

Je rappelle à nouveau la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11

1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commi
s.

Article 12

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Je crois bien qu’au lieu d’agiter des drapeaux certains citoyens feraient mieux de relire la déclaration universelle qui fonde notre république.

C’est une gageure que de se dire républicain et de vouloir installer dans la constitution une mesure d’état d’urgence. La république a les moyens de se protéger des actes terroristes, elle ne se les donne pas ou insuffisamment ou pas là où il le faut, car la lutte anti terroriste c’est du renseignement.

A moins que notre président décide de délivrer des cartes d’identités de terroriste pour ceux qui en feront la demande. Au point où nous en sommes comme l’état d’urgence ça rassurerait la population de les connaitre.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 17 Décembre 2015

Les régionales sont un échec pour les partis de gouvernement, puisque chacun au premier tour a perdu environ au moins la moitié de son électorat. Le 2e tour leur a sauvé la mise grâce à une diversité de reports de suivant les régions et une participation plus active que les circonstances générales de l’après 13 novembre ont rendu possible. Cela a évité aux deux partis une catastrophe électorale qu’ils auraient subit sans cet événement. Tout au plus il est observable que les 20 points de hollande ne se sont pas traduit en voix électorale. Ce n’est qu’un point de vue que je mesurerais quand le CEVIPOF aura fait son étude sur le sujet.

La conséquence de tout cela est que chacun de ces partis voient la candidate du FN au deuxième tour de la présidentielle et eux, devant se contenter de l’agiter comme un épouvantail en pleurant sur le sort qui leur est néfaste, et se posant en victime du FN.

Apparait déjà la stratégie qui va consister à inviter les partis de la gauche et de la droite à ne pas diviser leurs voix au premier tour.

Plusieurs scénarios vont être acceptables, je ne vais pas entrée dans les détails de cette extrapolation. L’on peut imaginer que certains renoncent à mesurer leur audience lors du 1e tour contre un poste au gouvernement, ou une prise en compte de leur programme chez les candidats de ces deux partis. Dans ce cas de figure, en l’état actuel du corps électoral comme il c’est exprimé durant les régionales, chacun d’eux serait présent au 2e tour au détriment du FN. Seul les abstentionniste demeurent une inconnue, car la présidentielle les mobilise un peu plus. Pourtant je ne vois pas en quoi ils se manifesteraient en faveur du FN plus que hier. De manière claire, si la France est majoritairement à droite et depuis longtemps, elle n’est pas prête à élire un FN à la présidentielle. Je vais me répéter, si il y a une dérive fascisante à voir se mettre en place ce sont les partis PS et LR qui l’installeront (ils ont déjà commencé) dans une course poursuite aux voix du FN.

Un danger insidieux.

Le paradoxe insidieux et que sur la base d’une dégradation des conditions sociales qui ont conduite à une résignation sans précédant depuis la fin de la guerre par la peur de perdre son emploi, se nourri un danger de l’intérieur. L’inversion de valeurs de lutte sociales sont marquante dans la mesure où défendre ses intérêts de classes est devenu du corporatisme, faire grève de la subversion qui pénalise l’usagé et le client, voire est réprimé par les forces de l’ordre quand ce n’est pas considéré comme du voyoutisme.

Seule sont devenus acceptables les manifestations bon enfant suivit par les forces de l’ordre avec musique de fond sur air de farandole, dont le pouvoir se réjouit comme signe évident de démocratie dans la mesure où il n’en tiendra pas compte.

Il est évident que cela n’a pas échappé aux citoyens et nous retrouvons cela dans les études d’opinions (cevipof) où le pessimisme en est la marque essentielle avec la recherche d’un être salvateur, en lieu et place de l’absence de courage pour lutter, le tout est la porte ouverte à la fascisation.

Dans l’analyse du fascisme la recherche d’un guide, d’un homme fort, d’un père en est le premier des cinq critères (Robert Paxon)

Ainsi, faute d’avoir perdu la volonté de se battre contre l’adversité qui laisse sur le côté les moins aguerries, les moins aptes, ceux qui perdent leurs emplois de salarié, il est devenu facile, car cela ne demande pas d’efforts, ne demande pas de luttes, d’accepter CEUX qui proposaient des boucs émissaires responsables. Les immigrés, le polonais, la mondialisation, le libéralisme, l’évasion fiscale, les nantis, les corrompus, les impôts, les charges etc. la liste n’est pas exhaustive.

Si bien que quelques français ont été séduis par le FN, changeant de masques au gré des vents, sans toutefois, dans sa croissance électorale marquer des points. Il ressort non tant par ses voix acquises qu’à cause de celles perdus par les deux partis de gouvernement (j’ai expliqué cela dans mon précédent article).

La politique extérieure marque un tournant dans la construction de l’ennemie de l’intérieur.

Or les événements dans le Maghreb suite au changement de politique extérieure de la France a cristallisé des ressentiments à notre encontre par certaine population musulmanes fondamentalistes et permis ainsi de conforter l’idée du danger des migrants comme de celui de l’islam.

De la sorte ce thème est devenu presque central, conforté par les deux attentats de 2015 janvier et novembre. Pourtant à l’évidence il n’a pas entrainé un raz de marée vers le FN, puisque celui-ci n’a que peu améliorer son score de 2012 au présidentielle.

Durant cette même période le pouvoir, dans une continuité engagé par Sarkozy, d’abord ministre de l’intérieur puis président, joue sur la peur de l’insécurité intérieure et le danger extérieur.

Comme je l’ai écris, en tant que 6e puissance militaire nous n’avons rien a craindre d’un danger de l’extérieur, autrement que par les risques terroristes que nous avons connus. Sauf que face à l’instrumentalisation de l’ensemble de ces événements, dans un conteste de pessimisme que je rappelais, nous construisons un danger de l’intérieur qui, celui-là nous atteindra tous, par rapport au danger terroriste qui est aveugle et touche peu de citoyens. Ils ont assurément un fort un retentissement émotionnel, mais si disproportionné qu’il va jusqu’à annihiler toutes réflexions sereines.

Devant le résultat désastreux de ces régionales et devant une peur irraisonné du FN ou son instrumentalisation, que je crois plus juste par le PS et LR, des idées d’alliance objective naissent entre le PS et LR sur la politique du plein emploi à mener.

Je ne pense pas qu’il échappera aux citoyens qu’ils ont à faire à un effet d’annonce, qui débouchera certainement, si elle se réalise sur une recomposition politique (voire un éclatement du PS, ce que je souhaite pour que ses positions politiques deviennent claires). Nous verrons donc la droite du PS s’harmoniser avec celle du LR sur la politique économique à suivre pour redresser la France.

Voilà donc le énième projet de redressement économique qui doit sauver la France. Je crois bien qu’il n’y ait qu’eux pour y croire.

Ou bien ils sont tarés ou ils se foutent de la gueule des citoyens s’ils pensent que ceux-ci vont croire qu’uni, ils vont réussir, ce que séparé ils font depuis 20 ans sans succès autre que d’aggraver la situation.

Cette incurie économique leur a valu de voir glisser le positionnement du FN sur le terrain de la défense des intérêts des ouvriers, ce qui est une gageure, lui qui dans les manifs ouvrières envoyait des casseurs en fin de cortège pour provoquer les forces d l’ordre et jeter le discrédit. Défaut qu’il a encore gardé pour justifier de l’insécurité en jouant les pyromanes qui proposent d’éteindre le feu, exactement comme Hollande avec Daesh.

Nos politiciens ne doutent de rien.

Il reste 17 mois aux citoyens qui n’ont pas voté pour une de ces trois formations pour agir et se positionner sur des oppositions qui existent face à cette marche inexorable vers un danger intérieur qui suit toujours une dépolitisation de la société. Débattre pour savoir quels choix nous devons faire est essentiel en démocratie. Avoir fait celui du PS et de LR à tué tout débat. Et si jusqu’à présent l’on sentait chez les citoyens la volonté d’espérer que ces deux partis tiennent compte de leurs désirs c’en est bien fini. S’ils sont encore au pouvoir ils le doivent aux institutions de la Ve république.

Les présidentielles vont être d’une rare curiosité. Sarkozy et hollande sont assurés d’être battus tant ils sont en détestation. Vont-ils par carriérisme imposer leurs candidatures lors des primaires. Ce seraient le plus mauvais des scénarios car ils seraient choisit en « désamour » si je puis dire, entendu que les citoyens ne sont pas encore prêt à voter FN, à moins que ? Je préfère imaginer que les 27 millions se ressaisissent pour trouver dans d’autres partis les raisons d’un choix maintenant qu’ils sont assuré que ni le PS ni LR de leur donneront ce qu’ils espèrent. Il reste 17 mois c’est court surtout si les antennes médiatiques leurs font silence.

C’est en quoi fort de leur emprise ils ne doutent de rien tant ils savent que les citoyens ne sont pas capable et n’ont pas les moyens d’une révolte.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Décembre 2015

Le 27 novembre 2012, j’écrivais « 2017 en perspective » http://ddacoudre.over-blog.com/article-2017-en-perspective-112884413.html.

J’y annonçais l’échec du PS au prochaine présidentielle, la difficulté du FG de percer, l’implosion de l’UMP ou son changement d’acronyme, que la France ne se radicaliserait pas vers le FN, et que l’effet loupe médiatique ne doit pas faire oublier que d’autres voix de la droite républicaine existent et qu’elles pourraient tirer partie de ce différent idéologique, voire se regrouper.

A la lumière des élections régionales la présentation en pourcentage des résultats cache l’authentique poids électoral des partis en voix. Le FN à obtenu au 1e tour 6 018 914 voix et 6 705 360 au 2e tour. Marine le Pen au présidentielle de 2012 obtenait 6 421 426 voix. Avec ces quelques chiffres nous voyons que le FN est égal à lui-même. Ce qui m’a fait écrire dans mon dernier article que ce n’est pas du front National que nous avons à craindre un enfoncement dans la fascisation, mais des partis de gouvernement qui se succèdent en instrumentalisant avec la complicité de la presse le FN, et se dernier se prête au jeu en espérant accroitre son audience.

C’est ainsi qu’interroger sur l’organisation démocratique : les « démocrates satisfaits » sont (32%) ; - les « démocrates insatisfaits » (48%) ; - les « démocrates autoritaires » (10%) ; - enfin les « non-démocrates » (10%). (Etude cevipof)

Cela nous donne tout de même 68% de citoyens qui ne sont pas satisfait de la démocratie. Je vous laisse décider de la tendance que cela augure, pour ma part quand une société réclame un homme fort pour rétablir l’autorité, fustige le libéralisme et se plie à la surveillance croissante de la vie publique et privé c’est une voie fascisante.

Et comme l’indique les résultats électoraux ce n’est pas le FN qui fait les 68%, ni même les 20% pour cela il faudrait qu’il réalise au moins 8 800 000 voix.

Alors, certes avec le jeu électoral il peut gagner des sièges dans des assemblées, ce qui me parait somme toute logique, puisqu’il est un parti républicain, mais l’agiter comme un épouvantail qui gagnerait la présidentielle, il y a encore de l’eau à faire couler sous le pont.

Mais nous avons vu durant la campagne des régionales combien cela agite les médias et sert à faire peur.

Je ferme donc le paragraphe sur le FN. Sont plus significatif les résultats des autres citoyens.

Le PS en 2012 faisait au 1e tour 10 272 705 de voix au régionale avec la liste d’union de la gauche il totalise 5 081 865 voix.

L’UMP en 2012 obtenait au 1e tour 9 753 629, au régionale avec la liste d’union de la droite il totalise 5 827 564 voix.

L’on peut donc dire que le PS ou l’UMP entre 2012 et 2015 ont perdu la moitié de leur électorat.

Qu’en suite au 2e tour se fasse un choix d’utilité, cela n’est pas discutable, mais si les partis de gouvernement doivent en retire une leçon, ce n’est pas de la peur de la monté du FN, mais de leur perte de crédibilité, bien qu’ils se soient toujours situés sur le plan d’une démocratie autoritaire et sécuritaire.

Ainsi, les trois plus grands partis actuels, le FN, Les Républicains, le PS pèsent 16 893 000 de voix sur 44 000 000 d’inscrits. Nous pouvons aisément comprendre qu’il n’est plus possible que les autres citoyens soient écartés du pouvoir décisionnaire, et qu’il y a urgence à virer la V république qui va nous installer le fascisme pour pouvoir survivre.

De la sorte, quand l’on annonce les résultats en pourcentage c’est cette réalité des voix citoyennes que l’on cache.

Enfin pour 2017 vous l’avez compris Hollande ne sera pas réélu, même si l’on reporte toutes les autres voix au prorata de ce que chacun de ces trois partis pèsent il finirait 3e et dans une triangulaire nous aurions notre première femme présidente.

Mais voilà la vie ce n’est pas seulement une comptabilisation mathématique, pour ne faire en économie que cela nous sommes entrain d’en mourir, dont le plus important ce sont biens les 27 100 000 citoyens qui ont leurs choix à faire. Du coup l’on comprend mieux pourquoi le PS veut faire voter une loi pour que le temps d’antenne durant la campagne électorale soit proportionnel à la représentation politique des partis.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Décembre 2015

Au choix, hystérie ou psychose ?

Mais qu’arrive-t-il donc aux citoyens Français ? Je sais bien que la raison n’existe pas si ce n’est pour définir toutes nos perceptions émotionnelles, élaborer des concepts mythiques viables et construire des biens déterministes. Nous nous faisons aider en cela par ce qui s’appelle dorénavant les sciences dont l’intérêt est de pouvoir quantifier et qualifier tout ce que nous sommes capables de comprendre. Il devrait en toute logique en découler un progrès intellectuel et social, même si nous en avons appris ne jamais espérer ne pas nous tromper. De la sorte tout ce que nous concevons génères des effets délétères, et nous devons choisir le moindre mal, c'est-à-dire ceux qui nécessiteraient de vivre quelques siècles pour être nocifs.

La réalité nous a démontré que beaucoup de nos créations sont nocives à cour termes, si bien que nous avons compris que l’intérêt individuel égoïste ne concours pas au bien de la collectivité et met en danger l’espèce humaine. Je blague en disant cela, seule une minorité de personne l’ont compris. Les efforts qu’ils consentent ne changeront pas la face des choses, car il n’y a pas de retour en arrière possible, ce qui et fait demeure et nous devrons attendre que la planète absorbe nos déchets à son rythme qui est bien plus lent que notre vitesse de production. Cela exige donc que nous soyons en permanence devant la nécessité de la nettoyer. C’est le mythe de Sisyphe, vivre une situation répétitive dont l’on ne voit jamais la fin.

Ainsi, avoir acquis la conscience de l’existence nous met face à cette situation dont nous cherchons en permanence à nous en extraire, comme si nous avions au fond de notre « mémoire » préhistorique un espace de ce temps où notre cerveau « étroit » avait une inconscience des cycles de la vie. C’est pour l’occident la notion d’Eden qu’illustre cela, un monde ou tout est achevé. La quête du graal ou de l’espérance qui en découle a mobilisé inégalement les énergies humaines et instauré des régimes politiques les plus divers se heurtant toujours à la captation par les élites des attributs du pouvoir et de la puissance qu’ils n’entendaient pas partager de plein gré.

Un terreau favorable.

Nous vivons toujours sous ce schéma, même en démocratie populaire. Le peuple c’est trouvé dépossédé de ses pouvoirs pour ne devenir qu’une enveloppe de vote. Il n’a plus le pouvoir de la monnaie, il na plus le pouvoir du référendum, il n’a plus le pouvoir économique, il n’a plus le pouvoir de se faire entendre, il n’a plus le pouvoir de manifester, il n’a plus d’identité, il n’a plus d’espérances.

Le peuple n’est devenu qu’une peau de chagrin qui ne trouve un élan vital que dans les drames. Je ne sais pas si cela résonne, mais depuis environ les années 1990 nous vivons au rythme des drames qui ont été des intercesseurs aux politiques sécuritaires qui en ont découlé dans une surenchère permanente, entrecoupé de déconvenues sociales et économiques.

La peur c’est inscrite comme mode de gestion des populations avec un fabuleux paradoxe. Celui qui repose sur le rappel journalier des dangers de la vie et des risques potentiels de l’existence à la Une sans discontinuité depuis trente ans, avec une accentuation évidente au moment des élections, dont la conséquence logique devrait conduire tout un chacun à souffrir agoraphobie, ou bien mourir d’angoisse. Or il n’en est rien, personne à ce jour n’est mort d’angoisse, mais notre liberté individuelle ou collective c’est accommodé d’une inversion essentielle de ce qui fondait notre droit, la présomption d’innocence.

Le citoyen était considéré comme honnête et il devait être apporté la preuve de son contraire, aujourd’hui insidieusement par une politique sans relâche accès sur la surenchère sécuritaire, c’est au citoyen de prouver qu’il est honnête. Nous nous sommes accoutumé à cela et personne, sauf peut être moi, ne refuse de montrer son sac dans les supermarchés ou ailleurs. Lentement, dans des actes courants de l’existence nous avons accepté la surveillance, et il n’est pas un jour que l’on ne nous en propose de nouvelles pour mieux assurer notre liberté. Il n’est pas un jour que l’on nous rapporte une action ou un acte criminel, délinquant, malveillant, immoral, incivil, sans distinction de gravité, faisant ainsi disparaitre la frontière qui les sépare et les distingue. Nous avons eu là le terreau sur lequel a prospéré l’opinion citoyenne et le capital électoral de certain parti dont particulièrement le FN suivant la rhétorique bien huilé que le pouvoir est laxiste. Et chaque gouvernement, dans l’alternance, d’aggraver les mesures répressives sans que celles-ci apportent un résultat probant, si ce n’est de maintenir un climat d’insécurité au-delà de la réalité observable que n’en registre pas les sens émotionnels des citoyens, car ils ne sont pas devenus agoraphobes.

Nous vivons donc au rythme d’un compte télévisuel et médiatique que chaque citoyen s’approprie, et dont certains en vivent bien évidements la réalité qu’ils généralisent, avec une particularité que j’ai expliqué dans un article « la-marche-inexorable-du-fascisme », celle que c’est dans les milieux magrébins et migrants que s’élabore tous ces maux.

Ce change ainsi une analyse de stratification sociologique en aversion islamophobe, parce qu’à la faiblesse politique d’intégration par l’ascenseur social c’est substitué l’espoir religieux pour certains et le rejet du politique pour d’autres. Chacun recherchant le moyen de survivre au travers des sources de revenus disponibles que sont encore obligés de redistribuer les «oligarchies financières », tandis que d’autres se livrent à l’économie dites souterraines.

Durant le mêmes temps l’économie entrepreneuriale poussée par la compétition n’est pas en reste, et ce qu’il en est retenu ne sont pas les innovations sans précédent, mais les scandales qui l’émaillent.

La désillusion européenne un accélérateur.

Dans le même cadre, l’espérance européenne a fondu au fil des ans avec son point d’orgue en 2005, entrainant avec elle le progrès social et humaniste attaché à la notion de gauche. Déjà mise à mal par l’effondrement du communisme, l’allégeance du PS au néolibéralisme européen l’achève dans une confusion entretenu autour d’une bipolarisation de chapelle entre le PS et ex UMP que ne distingues que les affaires et quelques enracinement idéologiques sans porté économique, face à laquelle ils s’oublient. Si bien que tout parti qui se réfère à la notion de gauche est assimilé aux actions du PS, devient suspect, génère une aversion et perd en crédibilité.

L’exemple le plus flagrant en est le Front de gauche, il soutient un programme de régénération économique par l’éco économie, une régénération de la vie politique par la 6e république, et électoralement il ne décolle pas. Il n’a même pas pu développer un débat d’idées autour de son programme. Toujours accolé par une bonne raison au PS au 2e tour.

Il se fermant ainsi la représentation d’une crédible force d’opposition, et bien qu’œuvrant pour le monde du travail il ne touche que 10% des salariés du privé.

Chez les Républicains, la conquête des voix du FN entreprise par Sarkozy président (karchérisation de la racaille) n’a abouti qu’à épouser des idées du FN, au point de facilité ultérieurement son choix en préférant l’original à la copie.

Pourtant l’abstention avait sonné l’alarme, mais ne recevait comme réponse qu’un renforcement des politiques et des discours qui l’avaient généré, en renforçant le climat d’insécurité, de carriérisme des politiciens et d’incapacité à tenir leurs engagements de lutte contre le chômage face à l’aliénation européenne.

Ce rapide tour d’un horizon trentenaire n’a pour raison que de cerner toute une période durant laquelle, lentement, sans que nous puissions l’empêché c’est élaboré la situation d’aujourd’hui qu’est venu cristalliser la « victoire médiatique » du front National. Il offre symboliquement tout ce que les citoyens ont perdu et que je rappelais.

Un jeu de dupe.

Mais c’est un jeu de dupe et les citoyens se font duper de la même manière que ce que le président Hollande à pu les duper dans l’affaire des attentats.

C’est la politique extérieure de la France qui est à l’origine des attentats et c’est le président pyromane qui se félicite d’être le pompier et en retire les lauriers. Le prix de la peur l’élève dans les sondages. De la même manière Le FN à exploité la xénophobie naturelle des citoyens (la peur de l’autre). Il c’est mué en cheval de Troie dans la démocratie en s’improvisant défenseurs des faibles et gardien de la moralité et de la probité, servi sur un plateau islamophobe dont il retire aussi le prix de la peur. La convergence des deux a conduit à l’accroissent de mesures fascisantes qui s’enchainent et des discours qui s’enflamment entre ceux qui veulent exterminer leurs ennemies et ceux qui veulent les éradiquer. Ces verbes n’auraient pas fait rougir Hitler et ce sont des élus Républicains qui parlent ainsi, en disant tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Ensuite il sera facile de sauter des islamistes de Daesh à l’islam de France. La distinction entre l’idéologie islamiste politique et la religion de l’islam ne vont pas de soi, et le climat « psychotique » où l’information distord la compréhension des citoyens par rapport à la réalité porte à l’irrationalité.

Sans remettre en cause la gravité des attentats de janvier et de novembre, ils ne justifient pas la mobilisation quasi générale des pays de l’occident qui viennent s’épancher sur leurs dégâts collatéraux. Est-ce sérieux de parler d’état de guerre. Allons-nous garder l’état d’urgence à vitam æternam ? Chacun peut tout de même comprendre que ce n’est pas la réalité des attentats qui justifient tout le branle bas de combat depuis Mérhad, mais la surenchère sécuritaire dans laquelle nous vivons depuis si longtemps qui réclame toujours plus de mesures, excessives, populaires, rassurantes, comme si nous avions affaire au danger ultime. Tandis qu’elles font défaut là ou se mène la réalité de la lutte anti terroriste. Croyons nous sincèrement qu’ouvrir son sac à un vigile à l’entrée d’un supermarché y concourt ?

Est-ce sérieux d’avoir peur de 200 000 soldats, au mieux, aux pratiques barbares, alors que nous sommes la 6e puissance militaire.

Est-ce sérieux d’avoir peur du FN, alors qu’il a obtenu 6 millions de voix sur 46 millions d’inscrits, et passer sous silence qu’environ 60% des citoyens ont une tendance à la fascisation et à la discrimination migratoire. Le danger est déjà là, le FN n’est que la partie émergé comme les icebergs.

Durant toutes ces années où les risques ont été connus, cernés, mesurés, nous savions quoi faire et pour des raisons budgétaire nous avons choisit la répression à la socialisation. Toutes les tentatives d’approches socialisantes n’ont été que de la poudre aux yeux avec les politiques de la ville.

Dans ce cheminement le PS en l’affaire de 10 à 15 ans à laminé l’histoire socialisant du peuple français qui c’est élaboré durant presque deux siècles pour donner notre modèle social que ce parti remet en cause vers une « moyennisation » européenne entreprise par son prédécesseur. L’on ne peut arriver à cela que par l’effacement de la mémoire collective où la solidarité de classe devient de l’assistanat.

Je ne crois pas que la peur pour le PS et les Républicain soit salutaire, une fois de plus ils vont instrumentaliser le FN pour conserver leur fiefs, et je peux déjà entendre Marine le Pen dire tout le mal quelle pense de la collusion PS/LR pour lui voler la place que lui a donné le peuple. Une fois de plus les citoyens réélirons ceux à qui ils doivent tous les maux dont ils se plaignent, car rien ne laisse présager un changement de cap politique et je suis assuré compte tenu des éléments mis en place et que l’on retrouve dans les études d’opinions, que finalement ce seront ceux qui se proclament le plus des républicains qui installeront le fascisme.

Comme avec la planète, c’est le mythe de Sisyphe, vivre une situation répétitive dont l’on ne voit jamais la fin.

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Rédigé par ddacoudre

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