Gaie le débat des barbares.

 

 

Le mariage dit gay, certainement langage de communicant plus que déterminant de la reconnaissance relationnelle d’une sexualité entre partenaire du même sexe qui s’exprime depuis la nuit des temps. Elle  n’est que l’expression d’une sélection naturelle que la religion a vainement essayé d’effacer des comportements humains, comme ils étaient effacés des reportages animaliers quand ceux-ci s’y livraient.

 

C’est ainsi que par anthropomorphisme nous avons crue que la fidélité du couple était la règle avant que l’éthologie nous démontre que c’est, le libertinage, et que la fidélité n’est qu’exception. Naturellement en utilisant le terme libertinage j’induis une démoralisation de la relation sexuelle, comme ceux qui utilisent le terme gay en lieu et place d’homosexualité revoient à l’anormalité ce que tolère et admet la nature, nous plaçant de ce fait au dessus d’elle et nous assurant par là même de nous tromper.

L’évolution des connaissances scientifiques du monde dans tous les domaines nous pousse désormais à l’humilité, tant la nature retient comme formes de la multiplication des espèces de variétés d’accouplement, dont seul notre obscurantisme nous fait croire que dans le monde animalier il n’existe pas de culture ou de morale, sans parler du monde des insectes et botanique.

Dans chacun il y a des groupes procréateurs et d’autres non. Si nous interdisions qu’un insecte butineur dépose le pollen qu’il transporte sur une fleur du même genre  nous ne mangerions pas grand-chose. Heureusement ils échappent aux interdis religieux même s’ils succombent aux « Flitox » (un ancien insecticide qu’on connu les vieux comme moi).

 

Aujourd’hui nous savons que nos neurones décident avant nous de l’action dont nous serons les acteurs assumés, mais bien sûr avant que cela ne soit une acceptation éducative et se transforme en référence fondatrice, nous aurons vilipendé, tué, commis en toute bonne foi bons nombres d’atrocités qui feront dire à nos successeurs que nous n’étions que des « barbares » (pas au sens d’étranger).

 

Entrons donc dans ce débat barbaresque.

 

La concentration humaine impose l’acceptation de règles, si la religion les a sacralisées, elles n’en demeurent pas moins que cela, même si nous connaissons la portée éducative de la sacralité pour imposer un modèle culturel. La république utilise le même processus mental pour imposer le respect du droit positif qui c’est érigé en modèle laïque. La différence repose essentiellement sur l’aptitude à intégrer l’évolution environnementale qui découle de nos actes.

Il est un certain nombre de fondamentaux dont nous ne savons plus s’ils sont innés ou seulement culturels tant les possibilités d’adaptation offerte par nos neurones sont énormes.

Par exemple devant la diversité biologique que nous offre la vie, la recherche d’une gouvernance économique est-elle inné ou culturelle, produite par l’acceptation de l’universalité Chrétienne qui est la culture fondatrice de l’occident catholique à laquelle souscrivent mêmes des laïques et des athées.

Nous savons qu’elle est d’essences innées, mais seulement une possibilité culturelle parmi tant d’autres, dont l’environnement que nous construisons avec par nos actions fixera son sort durant un laps de temps qui dépendra de nos savoirs et savoirs faires.

Dans le cadre des relations humaines la composition familiale à subit les conséquences de la modification de l’environnement économique par l’autonomie économique féminine qui, en ouvrant les portes de la « libéralisation » de la femme, a offert une voie, une route à ceux qui subissaient le joug de la normalité catholique que la république avait fait sienne. Il ne faut tout de même pas oublier que ceux qui défendent aujourd’hui la sacralité du mariage républicain défendent encore les quelques vestiges d’influences religieuse qu’ils détiennent au travers de la famille sur la république. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps tous les handicapés cérébraux ou asociaux étaient cachés et croupissaient dans de basses fosses ou prisons, sans la transgression des dogmes religieux ou républicain qui les avaient adoptées par des scientifiques.

 

Il ne faut pas oublier que ce sont des femmes chrétiennes comme Mary Wollstonecraft maitresse d’école et philosophe anglaise et autres protestantes, telle Sarah Monod, qui ont ouvert la voie à la libération de la femme, alors que la république empesé dans ses valeurs catholiques considérait, comme le rappelle la lecture du rapport de Talleyrand à la constituante en 1791, que les femmes ne devraient recevoir qu'une éducation à caractère domestique.

 

1905 n’a pas tout gommé et la droite catholique rebondi sur ce sujet du mariage homosexuel comme elle a rebondi lors de l’adoption de la loi sur l’IVG ou la peine de mort.

 

La république comme la religion ne peut nous dispenser d’une réflexion sur ce que nous connaissons du monde d’aujourd’hui qui nous dit que s’il est nécessaire de disposer de fondements, ils ne peuvent être sacralisés sous peine de devenir des cachots pour hérétiques. Et même si nous commettons cette erreur, nous ne feront que retarder l’apparition d’innovateurs comme le furent tous les grands noms de ceux qui ont transgressés les dogmes depuis la nuit des temps pour coller à l’évolution que nous générons, et dont nous sommes si fiers d’apprendre les NOMS, mais qu’il nous est si difficile de suivre à la trace.

 

Comme je le mentionnais plus haut ce qui sépare la sacralité de la république ou de la religion, c’est l’adaptabilité. La religion ne se réforme jamais, elle subit l’évolution de l’environnement en continuant de croire que ses valeurs sont universelles et d’essence fondatrice d’un univers communiqué aux humains par un intercesseur. C’est là tout le poids de l’obscurantisme qui est présent actuellement et que nous le retrouvons dans ce débat médiatique qui prend en otage l’enfance, comme nous avons coutume de le faire en l’instrumentalisant.

Pourquoi donc notre progéniture serait moins bien éduquée dans d’autres organisations familiales que celles catholiques. Doit-on s’honorer qu’au nom de l’éducation catholique nous ayons transmis à nos enfants le droit de tuer, dont nous ne pouvons pas dire qu’ils en aient pas fait usage.

En quoi la religion qui a fait saigner le monde par la colonisation et son prosélytisme est-elle bien placé pour dire ce qui est juste, elle qui se vêt encore dans des chasubles d’un siècle archaïque, utilisant au même titre que tant d’autres avec  son intelligence l’ignorance qui nous habite et qui n’est que notre peau de MUE.


Il n’existe aucune démonstration qu’une éducation autre que celle reçus dans une famille catholique normative soit viscéralement néfaste. Il est bien évident que d’une autre forme, il en découlera d’autres comportements qui généreront d’autres actions et nous aurons là comme ailleurs à sélectionner ceux qui facilitent l’épanouissement humains de ceux qui l’asservissent. Ce n’est en cela que l’usage d’aptitude humaine que nous donnent nos neurones et que nous appelons morale, éthique qui ne dépend pas de la vision fondatrice et interprétative qu’on eut les hommes de l’évolution qu’ils ont subit et transcendé.

 

Alors laisser ceux qui veulent partager un destin commun le faire, élever des enfants s’ils le désirent. Le statut de géniteur ne confère aucune capacité ni assurance d’une bonne éducation ou d’amour de l’autre. Les deux sont une construction culturelle pour laquelle la consécration du mariage n’a que valeur de droit. Pour assurer le suivit héréditaire il n’est point besoin du mariage, mais celui-ci engagent le couple dans une coresponsabilité sur leur futur pour toute chose, pourquoi en priver une partie de la population au prétexte que la nature ne les a pas sélectionné pour être des procréateurs.

 

Nos actes sont le reflet de notre évolution, les droits de l’homme, les droits de la femme, les droits de l’enfant, aujourd’hui le droit de choisir avec qui l’on veut s’unir pour un jour ou une vie dans l’égalité de droits et devoirs, comme d’autres peuvent aujourd’hui sans se cacher assumer leur monoparentalité conséquence du droit du divorce, de l’autonomie économique et de la « libération de la femme ». Tout cela aura-t-il des conséquences, OUI, avons-nous les moyens de les assumer, OUI.

 

Allez-vous interdire à un serpent de changer de peau, nous n’empêcherons pas plus une société de MUER. Vous noterez que je n’utilise pas le terme traditionnel deux ceux qui vous annoncent une modernité évolutive. Il n’y a rien de moderne en cela ni de régressif nous supprimons seulement les sources de (bruits).

 

 

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