Le « Sécuritarisme » destructeur !
De la conscience de la mort, et de sa peur nous avons crée des mythes fondateurs dans lesquels suivant certaines conditions nous y poursuivions une vie bien heureuse, au point que sans tomber dans le suicide altruiste nous approchions cette fin de vie avec crainte mais sérénité.
Cette sérénité semble aujourd’hui totalement disparue devant les progrès de la science médicale et que vivre à tout prix pour mourir en bonne santé, si possible en vieux jeune, soit la panacée recherchée car accessible (judiciarisation du risque, victimisation).
Alors devant ce souci qui découle naturellement du progrès scientifique se développe une espèce de frénésie de la peur de la mort dans une société ou toutes nos innovations culturelles favorisent ce risque et qu’il faille se protéger de celui-ci.
Comportement humain animalier par excellence produit de notre instinct.
Mais pour ces mêmes instincts immémoriaux, aujourd’hui l’approche de la mort n’est plus une perspective crainte mais sereine, mais le désir d’être immortel.
Nous avons donc créé pour ce faire une nouvelle religion avec ses dieux.
Le Sécuritarisme dont les guides spirituels sont le Principe de Précaution et la tolérance Zéro.
En leur nom nous développons l’ère de la peur de toute chose, et corrélativement, nous produisons à des fins lucratives des activités culturelles qui multiplient tous les jours les risques mortels auxquels doivent faire face le corps médical et toutes les réglementations qui s’élaborent pour préserver les individus de leur propre nocivité factuelles.
Ainsi donc sur la base de comportements humains nous édifions un nouveau mythe fondateur, le Sécuritarisme qui traque le danger, et rend « impur » tous les hommes qui en font courir un aux autres sans remettre en cause les sources qui les produisent car elles sont sources de profits, pire nous en sommes arrivé à rechercher l’intention, même si aucun fait ne corrobore sa réalité.
Nous glissons donc de l’homme source de risque, inhérent à une existence mortelle à un homme ayant une activité criminelle, ce qui nous entraîne à criminaliser l’existence terrestre, ceci dans une escalade permanente suicidaire, puisque notre regard sur nous même à changer.
Les conséquences de cela, nous venons d’en vivre quelques exemples avec les problèmes de pollutions, ceux de la pandémie H1N1, ceux liés au terrorisme, ceux liés à la délinquance qui se symbolise (les voitures brûlées), ceux lié à la crise économique.
Dans chacun d’eux nous avons vu des experts des politiques et surtout les médias, amplifier la réalité factuelle, au point d’y perçoir, plus que la peur, des comportements de paniques conduisant à rechercher des boucs émissaires, pour nous soulager de nos peurs en la focalisant sur un responsable.
Alors avec des associations de fervent pieux nous implorerons notre nouveau dieu et ses saints, Principe de précaution, tolérance Zéro par leurs intercesseurs politiques qui comme le clergé d’antan ont compris toute le pouvoir qu’ils pouvaient en retirer (Sarkozy).
Ces deux saints loin d’apporter la sérénité ne nous proposent que des thérapies de leurres auxquelles s’adonnent les hommes politiques pour ne construire que de l’agitation liberticide.
Notre population croit, les ressources minières se raréfient, les prétendants à la prospérité augmentent, les métropoles criminogènes vont aller en augmentant puisque c’est en leur sein que se regroupera environ 38 % de la population qui croit.
En résumé nous avons la courbe de nos ressources énergétique et minières qui descend et celle de la population qui y prétende croit, en terme économique nous avons l’offre qui diminue et la demande qui augment. Pour ceux qui connaissent la courbe « Phillips » nous construisons la troisième « guerre mondiale » qui aura donc lieu dans ce millénaire si nous restons sur la dynamique de notre système libéral.
Il ne faut donc pas nous attendre à ce que les phénomènes de criminalité ou de délinquance ou d’incivilité diminuent, il faut nous attendre à une demande accrut de « policiarisation » qui ne viendra pas about du phénomène même si l’on faisait de chaque citoyen un policier.
Il y a des moyens d’éviter cela, redonner le pouvoir monétaire aux états (l’Europe pour nous), séparer le système marchand de celui d’intérêt public et les relier par des passerelles, abandonner la gestion de la citoyenneté par l’émotion,(peur, irrationalité instrumentalisation du voyeurisme) rénover le débat par l’accès aux médias télévisuel de la diversités politique, mettre en place une activité source de revenu pour tous en relation avec l’économie réelle (enseignement rémunéré pour adulte), viré de la constitution le principe de précaution qui est une absurdité absolu pour ne pas dire « démentielle » ; abandonné la référence fascisant à la tolérance Zéro.
L’étude de Millerand démontre que 70% des personnes se soumettent à l’autorité et que seulement 30 % analysent leur directive.
Les 70% sont utiles à la stabilité d’une structure systémique, et les 30% la font évoluer.
Cet équilibre est essentiel, même si les 30% deviennent un jour les 70¨%, alors de nouveaux 30% émergeront. L’erreur de ceux qui accèdent au pouvoir grâce aux 70% est de toujours vouloir supprimer les 30% plutôt que de débattre avec eux. Nous sommes dans ce shèma et c’est pour maintenir la puissance acquise par ces 70% que nous développons à partir d’un besoin nécessaire de sécurité le sécuritarisme destructeur de la démocratie via la fascisation et la guerre.