critique

Publié le 9 Novembre 2015

L’avenir nous semble obscur est-ce une vision seulement française ou une vision européenne. Infographie qui a établi un classement suggestif de 65 pays dans le monde réalisé par Win-Gallup sur 64 000 personnes dresse un baromètre indicateur faute d’être scientifique.

C’est ainsi, qu’en 2015, globalement 7personnes sur 10 sont optimistes sur l’avenir, mais quand l’on regroupe par pays suivant leur développement économique, ce sont les pays émergeant Asie avec les 2/3, Afrique les 3/4 qui sont le plus optimistes.

En Europe c’est seulement 12% de la population et la France dans le concert des pessimistes occupe la 58 ième place sur 65.

Un chiasme.

Si j’indique cette étude malgré sa grande suggestivité, c’est qu’elle oppose son réalisme, d’un état d’humeur mesuré, à un discourt récurent d’une union Européenne idyllique qui doit apporter le bonheur à tous, grâce à la loi du marché et la libre concurrence facteur de progrès.

Nous avons là un chiasme flagrant de deux visions, dont le divorce est consommé, entre d’une part une élite accroc à une administrative comptable de toutes ses décisions, ouverte aux intérêts des lobbies de grands groupes entrepreneuriaux et fermé aux besoins sociaux des peuples avec l’assentiment et l’accord de tous les chefs d’états des pays adhérents, que ces peuples continuent d’élire, en renvoyant la faute aux technocrates Bruxellois..

Nous pouvons dire qu’en France le divorce c’est consommé en 2005 et que les partis qui ont reniés la voie du peuple et la constitution (référendum) ont creusé la tombe de la V république, qu’il faut le reconnaitre tarde à mourir.

Il faut dire que les élites, formées dans nos grandes écoles publiques ou privés composant dirigeants de grandes entreprises, de grands corps de l’état, et qui se sont imposés dans la direction des partis de gouvernement, sont des tenaces et forment un clan solidaire sur le plan économique et politique.

Nous pourrions même dire qu’ils vivent en vase clos coupés du désir des citoyens. C’est ainsi que 85% de citoyens pensent que l’on ne tient pas compte de leur avis, 65% non ni confiance dans la droite ou la gauche et 61% considèrent que la démocratie ne fonctionne pas bien, mais pourtant à 83% ils considèrent que les responsables politiques des camps opposés devraient s’entendre pour trouver une solution aux problèmes.

Une porte ouverte à l’autocratie.

L’avis des citoyens sur les hommes politiques clivant est clair, Alain Juppé, Manuel Valls, François Hollande, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy aucun d’eux ne passent la barre de 50% de confiance, le meilleur résultat est Alain Juppé avec 47%.

Quand il leur est demandé comment ils les perçoivent, c’est l’inquiétude qui les caractérise en dépassant les 50%, sauf pour Valls, il inquiété à 42%, Sarkozy à 51%, Marine le Pen à 55% et Hollande à 56%. En toute logique aucun de ces personnages ne devrait être élu en 2017. La question n’a pas été posée pour Juppé donné élu au 2ième tour contre Marine Le Pen, que 58% des français ne se disent pas prêt à voter pour elle.

Si je donne ces appréciations c’est pour faire toucher du doigt l’enfermement mental dans lequel sont conduis certains citoyens. Il y a une cassure franche, issue de 2005, entre les élites politico-économiques tenante de « l’idyllisme» Européen et la population au point, que seulement 14% accordent une confiance aux partis, alors vers qui va-t-elle ?

Cependant, la maitrise de l’information, par ceux qui la détiennent, développe une censure subtile par les temps d’interventions des uns ou des autres, quand certains partis ne sont pas passés sous silence. La conséquence en est que l’on ne sort pas du cercle fermé des élites Rps/PS qui occupent la scène médiatique, sur laquelle a été introduite Marine le Pen, qui n’a toujours pas pris conscience qu’elle va permettre aux partis de gouvernement, Républicain/ PS d’être réélu, bien que les citoyens ne leurs accordent plus leur confiance et ne croient plus en leurs partis.

Pourtant à 59% les citoyens s’intéresser à la politique, 76% pensent, qu’ils peuvent changer la société par leurs choix et leurs actions et 84% considèrent que le référendum est un bon moyen de décider des questions importantes, et 66% qu’ils ont une propension à manifester. Parcontre dans le même temps ils ne sont que 35% à vouloir manifester dans la rue, 27% prêt à boycotter, 19% à faire grève, 17% à pétitionner, 6% à militer dans un parti et 3% à discuter sur le Net, et 62% jugent que le meilleur moyen d’expression est le vote.

Ce qui est extraordinaire c‘est bien cela. 86% des citoyens n’ont plus confiance dans les partis politiques suite aux comportements anti démocratique de deux d’entre eux et ils jettent l’opprobre sur tous, marquant une préférence, que rapporte les médias qui participe au jeu, pour le FN. Ce qui en l’agitant comme épouvantail est le plus sur moyen de contraindre les citoyens à revoter pour un de ceux qui les ont trahis et y assimiler comme aussi nocif les autres partis tel le FDG.

Curieusement ils sont 91% à désirer un système de gouvernance démocratique, 56% que ce soit les citoyens qui décident de ce qui est bien pour le pays, 56% souhaiteraient que ce soit des experts et 51% voudraient à leur tête un homme fort qui n’a pas à ce préoccuper du parlement et des élections.

Nous avons là l’exemple type de la déconfiture totale dans laquelle sont les citoyens. Ils sont pour une démocratie totalitaire, c'est-à-dire, ils envisagent qui leur appartient de dire ce qui est bien pour le pays, mais cela sera mis en application par des élites expertes, ou par un homme fort qui ne tiendra pas compte des moyens d’expression de la démocratie.

Voilà don une image de l’opinion des citoyens en 2015. Des citoyens pessimistes, perdus dans leurs contradictions qui revoteront pour ceux qu’ils détestent.

Ils voteront donc suivant le vent où les guideront les faiseurs d’opinions médiatiques.

Peut-on changer cela ?

Certainement, mais pas dans la logique des partis d’aujourd’hui. S’ils avaient une espérance dans d’autres partis ils auraient depuis longtemps voté pour eux au lieu de s’abstenir en masse. Les citoyens ne sont pas cons au point de ne pas savoir qu’ils existent et qui ils sont, même si les médias font silence sur eux, pourtant ils ne vont pas vers eux.

Cela devrait interroger les partis et de rechercher quels sont les désirs des citoyens ou ce à quoi ils tiennent le plus.

Là ce n’est pas triste du tout, 84% font confiance dans les petites et moyennes entreprises, nous trouvons là le besoin de proximité et celui de cerner une dimension plus humaine. Alors que c’est dans ces petites et moyennes entreprises que les avancés sociales et les salaires sont les moins favorisés. Dans certaines les plus bas, quand ce n’est pas celles ou les salariés ont le moins de moyens de défendre leur intérêts. C’est peut-être une certaine manière de revenir vers un paternalisme patronal qui s’y pratique encore. Juste pour choquer le lecteur, qu’en penseriez-vous si l’esclave disait qu’il avait confiance en son maitre ?

83% font confiance dans l’armée, cela indique le souci de sécurisation extérieur qui ne peut venir que de la crainte que développent les conflits autour du Maghreb, car je ne vois dans l’immédiat aucune raison de craindre le conflit que nous aurons à affronter entre le TAFTA et le BRIC.

82% font confiances dans les hôpitaux, c’est dire le poids d’une population vieillissante.

80% font confiance en la police, ce besoin de sécurisation intérieur est alarmant. Il est le signe d’une détérioration de la perception des risques que font courir les autres, alors que 62% pensent que les gens font leur possible pour se comporter correctement, que 69% font confiance aux autres, et dans le même temps 70% pensent que l’on n’est jamais assez prudent avec les autres.

70% font confiance dans les associations, un bon signe de confiance réciproque dans la fiabilité de l’initiative associative.

68% font confiance à l’école, en octobre 2011 ils étaient 73%. Cela peut s’explique par une autre appréciation où les citoyens considèrent à64% que l’école doit avant tout donner le sens de la discipline et de l’effort, contre 35% à former les gens à l’esprit éveillé et critique.

Il convient d’accorder quelques lignes à ce sondage. Il démontre la corrélation entre la recherche d’un homme charismatique, fort, pour gouverner qui ne s’embarrasse pas de tous les sens critiques que peuvent susciter les débats démocratiques, et la confiance accordée à l’armée, la police et les petites et moyennes entreprises. Toutes sont des institutions totalitaires d’obéissances avec une hiérarchie pyramidale qui ne souffre pas de débats, lieux où un homme fort fait respecter la discipline et l’effort.

Nous voyons donc apparaitre le type de système démocratique que souhaiteraient certains citoyens, quand ils disent que la démocratie ne fonctionne pas bien et que malgré tout à 91% ils sont pour un système démocratique.

Suivant les opinions formulées dans cette étude démocratie devient synonyme d’autocratie.

Nous pouvons dire à ce niveau que c’est une véritable catastrophe, alors que nous sommes au XXI siècle, que la démocratie devrait être le summum de la vie citoyenne, il en résulte le développement, de ce que j’ai appelé une démocratie totalitaire où tous les cinq ans le peuple élit son tyran.

Comment peut-on accepter sans aucune réflexion sans aucune interrogation que nos élites élus sur le principe de la démocratie, par leurs actions conduisent à son autodestruction.

Si le pessimisme ambiant apporte sa confiance aux associations plutôt qu’aux structures démocratiques (abstentions), les élites seraient malvenus de les en blâmer, car ce sont elles, qui n’ont pas su développer la démocratie en s’asseyant dans l’organisation monarchique de la V république. En fait elles ne servent plus leurs populations, les infantilisants et les rendant serviles aux puissants de ce monde. Comment quelqu’un qui se dit socialiste, voire démocrate chrétien peut-il accepter qu’au XXI siècle nous ne donnions comme espérance aux citoyens que la capacité d’aller se vendre à un maitre, fusse-t-il d’une petite ou moyenne entreprise, d’aller se vendre sur le marché du travail, comme hier les maitres se rendaient au marché des esclaves.

En fait la différence entre hier et aujourd’hui c’est que les maitres n’ont pas à se déplacer. Hier ceux qui cherchaient du travail se rassemblaient place de Grève, aujourd’hui à pôle emploi.

Installé dans un confort couteux des citoyens le perdent au compte goutte, réforme après réforme, ils seront dépouillés sans quitter des yeux et des oreilles leurs journaux et la télé.

Il y a de l’espérance à avoir, elle se formalise tout doucement, ce sera pour un autre article.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 30 Octobre 2015

Dans mon dernier article concernant le capitalisme, je mettais en parallèle la finalité à laquelle il conduit par rapport à la finalité d’un processus de survie propre au vivant et même bien au-delà, qui est de procréer pour renouveler l’espèce. Nous retrouvons le processus de pérennisation pour tout organisme.

Bien évidement il ne s’agit là que de la compréhension de notre structure cérébrale et non d’une vérité absolue. Cette compréhension s’affine et se complexifie de plus en plus grâce aux moyens technologiques issus de notre cerveau qui a démultiplié nos sens sans en changer la structure.

Notre regard sur le monde est l’univers n’est donc que celui de notre filtre cérébral et j’ai le mien comme tout un chacun, ce qui fait de moi un être partial et partisan. Le développement des sciences fait entrer des analyses et observations durables et vérifiables en limitant la suggestibilité.

  • Un monde « faux » mais viable.

C’est ainsi que dans mon article j’ai parlé du capitaliste seulement comme événement phénoménologique et non comme événement scientifique. Dans son développement, la formation du capital suit un certain nombre de comportements humains qui se sont règlementés, autour de théories économiques qui se parent du vocable de science, car elles peuvent être mathématisées. Ce qui dans l’opinion publique reçois une accréditation de vérité déterministe, puisque c’est quantifiable, passant d’une mesure à une vérité. Je mesure 1m80 est naturellement faux, je suis seulement plus grand ou plus petit qu’un autre. Pour tant le fait d’introduire une mesure va permettre de réaliser des productions adapté à ma taille. Cela même par quelqu’un qui à l’autre bout du monde ne m’a jamais vu et à qui l’on a communiqué ma taille. Les mathématiques ne sont en rien une vérité à laquelle nous devrions nous soumettre sans réflexion.

La problématique qu’elle induise est que, par leur utilité nous pouvons développer un monde déterministe avec des réalisions très concrètes qui nous suggèrent qu’il peut en être ainsi de la vie humaine. Nous avons donc une fâcheuse tendance de confirmer le déroulement de nos existences par des mesures mathématiques. Ce sont les instituts de sondages, les études d’opinions, la mesure de l’économie, l’usage de la monnaie etc.

Sauf, que nous savons ou pas que l’existence dépend étroitement de l’influence de notre environnement et que celui-ci n’est pas stable. Que nos tentatives de son appropriation induiront des modes d’existences différents qui ne seront pas tous interchangeables, même s’ils peuvent être quantifiés avec les mêmes mathématiques. Enfin et surtout notre cerveau ne peut interpréter toutes les données que nos sens perçoivent, une contrainte de vitesse de circulation de l’information.

Tout cela rend nos analyses approximatives, pourtant ce sont sur elles que nous nous appuieront parce qu’elles auront inévitablement un effet observable et mesurable qui nous donnera une prise intelligible saisissable et rassurante sur nos existences et le monde.

Nous pouvons donc traduire nos existences en mesure comptable, ce faisant nous décrirons un monde déterministe qui sera « faux » mais viable.

Il faudra donc en dégager comme conclusion que son existence en justifie la raison d’être, même si la finalité nous échappe partiellement.

  • La fainéantise guide nos existences.

Nous avons donc pris l’habitude d’entendre aujourd’hui attribuer notre développement « existentiel » au capitalisme qui est présenté par leurs bénéficiaires comme le seul facteur de progrès social et économique, en vers et contre toutes évidences de l’histoire culturelle humaine. D’autant plus que l’effondrement du communisme en ex URSS et le passage de la Chine à l’économie capitaliste en deviennent une preuve convaincante.

Rien ne nous choque de considérer que le progrès social et économique vient du droit d’exploiter les autres, car c’est cela que nous disons en plaçant le capitalisme comme seul facteur de progrès. Et pourtant il n’y a pas si longtemps nous voulions faire une journée mémorielle de la traite des noirs qui fut effectivement le moyen d’exploitation humain le plus éhonté du capitalisme.

Or que signifie cette volonté d’exploiter les autres quand nous y regardons de plus prés. Ce n’est que la volonté de se soustraire à l’effort nécessaire pour extraire de la terre ce qui nous est nécessaire en le faisant exécuter par d’autres.

Plus clairement, le capitalisme né parce que, vulgairement, l’homme est fainéants, plus subtilement toutes réalisations cherchent à s’accomplir en utilisant le moins d’énergie possible. Il ne viendra à personne l’idée d’aller cueillir sur un arbre fourni le fruit le plus haut perché, s’il n’est pas arboricole.

Ainsi, si nous sommes attentifs à nos actions nous verrons que la plus part du temps nous recherchons la facilité. L’économie de pillage consistait en des troupes armées qui s’accaparait les productions et réalisations des autres, et les efforts mis dans la production d’armes constituait le moyen le plus facile de guerroyer dans les meilleures conditions d’efforts.

Cette approche du capitalisme est refoulée par notre histoire judéo chrétienne qui a fait du travail une punition céleste dont il nous reste toujours des relents, au travers de la valeur travail récompensé par l’effort méritocratique qui la situe dans le même cadre, celui du mythe.

Néanmoins cette constante de la recherche de la facilité se trouve subtilisé à notre observation par la compétition qui inverse les analyses et nous "obnubilise». Quand nous recherchons d’aller d’un point à un autre le plus facilement possible cela revient à produire des machines qui vont de plus en plus vite et nous parlons de records de vitesse de rapidité de déplacement et non de facilité de déplacement.

La réalité historique est que dans la production de biens l’homme a utilisé son semblable pour se faire remplacer dans l’effort, l’esclavage, la servitude, ensuite il a domestiqué les animaux, puis créé des machines et aujourd’hui des robots.

  • Un beau rôle que dément l’histoire.

Pourtant à un moment de notre histoire, celle de l’industrialisation est apparu en 1804 le salariat qui imposait aux employeurs, au système d’exploitation capitaliste, le paiement d’un salaire en échange d’une prestation de louage de services, et avec l’abolition de l’esclavage qui leur supprimait une main d’œuvre au prix du son (céréale) ce versement d’un revenu salarial devenait une charge de production.

L’histoire nous dit donc que ce n’est en rien le capitalisme qui est à l’origine du progrès social et économique. Toute fois avec cette évolution vers le salariat s’enclenchait le processus d’évolution exponentiel des connaissances, l’école pour tous. Ce sont de ces cerveaux instruits que naitra non sans difficulté le bien être d’aujourd’hui, alors que le patronat d’alors s’opposait à l’instruction des enfants tous comme leurs parents qui voyaient en eux une source de revenus complémentaires.

Aujourd’hui fort d’une grande inculture sociale et politique les employeurs se donnent le beau rôle et les parents se prennent pour des saints. En fait les premiers recherchent à réduire leurs charges et les seconds de penser que l’école est seulement faite pour fournir de la main d’œuvre aux employeurs.

La conséquence de tout cela se trouve dans une analyse de l’évolution des populations des pays dit riches.

Il faut se rappeler que le principe de vie de toute espèce et d’assurer la survie de celle-ci. Or, dans tous les pays où le bien être c’est accompli par la production de richesse dans le seul cadre de la réalisation d’un profit, dans tous les pays où l’organisation capitaliste a utilisé les avancées sociales pour en faire une source de gains et la désidérabilité pour la même fin CES PAYS ne renouvellent pas leurs populations autochtones.

  • Changeons de paradigme de réflexion-.

En effet, de source, UNFPA réalisé sur la période de 1995 à 2000. La comparaison des tendances démographiques entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement ne va cesser de s’accroître. Les régions développées, Australie, Amérique du Nord, Europe, Japon, Nouvelle-Zélande, abritent 1,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 1,57 enfant par femme. Dans les 50 prochaines années, leurs populations ne devraient pas évoluer car leur taux de natalité va rester inférieur au taux de renouvellement (qui est de 2,1), avec des disparités. On notera un affaiblissement dans des pays comme l’Espagne, la Fédération de Russie, Hongrie, Italie, Lettonie et Portugal, parce que leur taux de renouvellement avoisinera le zéro. Celle des pays comme L’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États Unis seront ceux qui auront un taux de renouvellement le plus élevé autour de 1, en parti du fait de l’immigration.

Dans le même temps, les populations des pays en développement qui abritent 4,9 milliards d’habitants auront doublé, passant à 8,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 3,1 ; parmi lesquels les pays les moins avancés, se situant en Afrique, auront eu triplé la leur, passant de 269 millions à un milliard, avec les taux de fécondité les plus élevés ; alors que l’ensemble des pays les moins avancés passera de 658 millions à 1,8 milliards. Corrélativement l’urbanisation s’accroîtra également les villes de plus de 1 million d’habitants passeront de 4,3% en 2000 à 5,2% en 2030 et celles de moins de un million passeront de 28,5% en 2000 à 30,6% en 2030. Si cette étude date, aujourd’hui l’Europe en est a 1,6, l’Amérique du nord à 1,8 l’Asie de l’est à 1,6 et tous les autre pays dépassent 2.

Toutes les analyses convergents pour dire que dans les trente prochaines années 12 pays verront leurs populations tripler et 50 pays verront la leur chuter, principalement en Europe.

Je livre donc à votre réflexion celle-ci. Si tous les pays riches ne procréaient pas pour renouveler leur population, alors que les conditions de bien être s’améliorent, il faut en conclure que l’organisation capitaliste de la production (exploitation de l’autre dans la seule recherche d’un profit) n’est pas un facteur favorable à la pérennisation de l’espèce. Ou, pour le moins génère un processus d’autorégulation.

Nous n’abordons jamais notre développement sous cet aspect car nous pensons toujours que nous maitrisons nos existences, alors qu’elles sont dirigées par l’environnement en perpétuelle rétroaction. Ce qui signifie que nos production sont de nature à altérer notre environnement et qu’en conséquence il n’est pas sain pour croitre et de manière inconsciente nous ne procréons pas ou peu, en croyant que c’est nous qui prenons cette décision alors qu’elle nous est dictée par l’environnement « géohistorique ». Je ne m’étends pas sur les autres pays, mais il sera intéressant de suivre si les pays qui accèdent à l’organisation capitaliste de la production suivent ce développement.

Je terminerais sur une observation. L’organisation capitaliste ne génère pas un accroissement de la population qui le développe. Ceux qui dans les états d’Europe privilégient les « Souchiens » se voueraient à la disparition. S’ils survivent c’est qu’ils reçoivent une immigration, suivant un principe qui est qu’une cellule qui ne reçoit rien de l’extérieur périe sous ses propres déchets si elle est incapable de les recycler.

Si l’on ne peut nier la place du capitalisme dans les pays occidentaux, il est moins courant que l’on en démontre la nocivité pour l’espèce, qui ne répond pas au souci d’une compréhension de l’individu, mais répond à des règles d’autorégulation avec son environnement, dont nous ignorons encore beaucoup, nous contentant de noter les paradoxes.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 21 Octobre 2015

Comprendre le capitalisme ce n’est pas si compliqué que cela. Le 21 octobre 2013j’écrivais que « le capitalisme est la marque de l’homme préhistorique » une formule à l’emporte pièce pour signifier qu’il est une organisation instinctive primitive et non une marque de civilisation.

L’homme est un animal grégaire et comme tous ses semblables, par ses comportements se dessine une organisation en son sein. Généralement un dominant se manifeste, sa fonction n’est pas de diriger le groupe, mais d’être seulement le meilleur géniteur en devenant le plus fort. Ce statut lui donnera le droit de disposer des femelles, qui elles ne se différencient pas par des luttes, même si parfois se distingue des rangs préférentiels.

Être le plus fort lui donne le droit de se gaver en premier et de laisser les restes aux subalternes quand la nourriture n’est pas abondante comme chez certains herbivores.

Dans ce cas sa seule limite c’est la satiété et donc la mesure de son estomac. Il ne prive pas les autres de nourriture pour son seul bénéfice (l’erreur d’analyse d’Adam Smith) mais pour donner les moyens à son espèce de survivre (le clan le groupe, la nation, la société, l’humanité) en donnant naissance à de vigoureux individus dont l’un d’eux viendra lui succéder pour la même fin.

La domination n’est donc pas une fin, mais un moyen pour perpétuer l’espèce, tout comme la délimitation des territoires n’est pas un souci de possession, mais un espace de « chasse » pour fournir les moyens nourriciers au dominant d’accomplir son dessein inné.

Ce schéma succinct dont chacun pourra trouver toutes les variantes suivant les espèces en éthologie animale, pour la distinguer de l’éthologie humaine, afin de conserver une séparation virtuelle, trace de notre conscience civilisationnelle, puisque c’est nous qui étudions. Nous n’avons jamais vu un animal étudier les humains, ils nous observent seulement. Parfois je dis que le meilleur moyen de savoir qui nous sommes serait de le leur demander, mais toutes les tentatives à priori ont échoué.

Alors, nous pourrions penser, en décrivant promptement nos comportements animaliers où se distingue un dominant qui s’approprie tous dans l’intérêt de son espèce, que le Capitalisme qui y ressemble comme deux gouttes d’eau en serait le paradigme qui justifierait qu’il soit incontournable, (l’axiome d’Adam Smith, l’individu mais toute son énergie dans son seul intérêt).

Quand l’on y regarde de plus prés c’est effectivement un paradigme, mais distordu depuis la sédentarisation humaine qui engendre sa concentration.

Dans l’organisation de la sédentarité émane effectivement de l’ensemble des comportements grégaires un dominant primitif, qui au fil du temps est remplacé par des organisations systémiques, telle, celle que nous appelons l’économie capitaliste. Par des mythes fondateurs où le dominant animalier alpha devient un subalterne coopté par le système, il devient un dominant bêta. Un dominant qui ne teint que par l’organisation du système, j’appelle cela le « dominant systémique ».

Ce dominant a bénéficié, non pas des gènes, mais de l’héritage de ces ancêtres, bien ou mal acquis au cours de la sédentarisation. Un héritage souvent acquis par l’économie de pillage d’un groupe plus ou moins ordonné autour dominant guerrier, qui s’approprie des territoires productifs, en même temps que les individus qui vivent dessus, s’ils ne sont pas en mesure de s’y opposer. Il les utilisera pour lui assurer les productions nécessaires pour demeurer un dominant. De là la notion de servitude.

La différence avec le dominant animalier alpha, c’est qu’il n’a pas une mesure de satiété inné, que celle-ci va dépendre de son intelligence à accumulé et conserver les productions et soumettre les autres pour son seul intérêt. Il se structurera, non pour générer la meilleure progéniture, mais pour léger l’héritage de ses possessions à sa filiation politique, idéologique ou familiale. Ce ne sont plus alors les gènes qui sélectionnent, mais la condition sociale issue de la structuration systémique et de la répartition des tâches.

C’est donc développé au fil du temps un schéma d’enrichissement qui consiste à déposséder, dépouiller ceux qui produisent pour son seul avantage, et ne rétrocéder que le prix du son (céréale), les restes. Ce schéma c’est contractualisé par sa comptabilisation où l’on inscrivait ses gains, épurés des frais pour l’obtenir.

Ainsi, nous ne sommes pas originellement des capitalistes, puisque celui-ci prend naissance avec l’organisation de la sédentarisation. Le capitalisme n’est qu’une forme d’organisation qui repose sur le désir "d’accaparation" sans limite, alors, que l’animal a celle de son estomac, et une fois rassasié il ne se soucis plus de savoir si les autres ont de quoi se nourrir à leur tour, et il n’ira pas chercher à s’approprier leur nourriture tant qu’il n’aura pas faim.

Si dans le monde animalier existe pour les groupes de chasseurs la préséance d’accéder à la nourriture. Dans l’organisation capitaliste de la société il en a été de même. Ce fut l’élaboration de classes sociales issues de la répartition des tâches, ou ce que nous appelons la répartition de la rareté. Puis elles se structurèrent en fonction des éléments physiques symbolisant la représentation de la richesse par leur possession. Se définit par son accumulation le dominant et en suivent les pouvoirs qui s’y rattachent.

Dans cette organisation capitaliste, issu d’une adaptation des sources génétiques ayant pour but la pérennisation de la survivance de l’espèce, celle-ci distord le paradigme originel par l’organisation culturelle systémique, généré par une sédentarisation qui se civilise. Néanmoins, il a fallu attendre le développement et la démocratisation des savoirs favorisés par l’imprimerie, pour qu’une opposition idéologique vienne prendre de force sa part, d’une autre manière que ce que la charité voulait bien rétrocéder, de ce que le dominant voulait bien laisser comme restes.

Ainsi, en se plaçant seulement sur le plan de la structure et non sur celui de la morale, nous voyons dans l’organisation naturelle primitive que celui qui domine ne s’occupe généralement pas du groupe. II domine et se gave seulement pour remplir une fonction celle de déterminer un autre géniteur capable de continuer le processus. Par contre par le développement du cerveau humain au fil des âges, la conscience de ce qu’il est distord l’expression du paradigme initial, par sa capacité à se procurer ce dont il a besoin en utilisant le travail des autres qu’il accumule seulement pour son propre besoin, et non pour être celui qui permettra à l’espèce de se développer.

En conséquence, quand Adam Smith écrivait l’homme met toute son énergie dans son seul intérêt il avait raison, l’animal primitif fait cela. Mais quand il poursuit en disant : qu’en s’occupant de son seul intérêt, il concourt à celui du groupe sans le savoir mieux que s’il voulait le faire, il c’est complètement planté

Le dominant capitaliste suit une règle celle de l’accumulation de la richesse, il se gave sans limite, et pour se faire développe des productions et des moyens de défense pour rester le dominant, qui nous le savons aujourd’hui a créé les conditions d’une potentielle extinction de l’espèce, tant par la pollution que par les armes de destructions massives, qui serviront un jour puisque elles sont là.

Le but en passe d’être atteint, si nous restons sur cette distorsion, et l’inverse de celui que poursuit l’animal primitif. Or le capitalisme c’est développé dans le monde entier et est devenu le seul moyen de comptabilisation de l’existence humaine

Ainsi, si l’animal primitif ne s’occupe pas ou peu du groupe, « vole » à l’occasion le plus faible, nous n’avons jamais vu un animal exploiter ses semblables ni ne les mettre en esclavage, même volontaire. Alors, que pouvons-nous espérer dans ce monde sans dessein comme le dit JCAllard ?

Ce que certains disent et que je répète mettre l’humain d’abord comme base de notre réflexion, et devenir civilisé. C'est-à-dire pouvoir espérer mieux que ce paradigme originel distordu qu’est le capitalisme, et ne pas avoir peur de mettre un indicateur de satiété dans l’intérêt du groupe. Cela porte un nom. Cela a pris naissance dans le début du XIX siècle, dans les années 1820, la mutualité. Elle fut reformulée sous un autre aspect par un homme de droite Léon Bourgeois, La Solidarité en 1896. La solidarité est un lien social d'engagement et de dépendance réciproques entre des personnes ainsi tenues à l'endroit des autres. Ceci fut repris également par le sociologue Émile Durkheim Nous sommes loin de la définition d’Adam Smith et de l’individualisme contemporain fait d’égotisme.

Mais la solidarité, n’est pas assistanat, comme certain le font croire dans notre société. En fait, ils justifient du droit du capitalisme de ne pas laisser de restes à ceux qui ne veulent pas se faire exploiter par le travail.

La différence entre l’animal et le capitalisme est que si l’animal laisse des restes c’est parce qu’il ne peut plus se gaver, tandis que le capitalisme laisse des restes pour pouvoir en retirer le double.

Être civilisé c’est pouvoir espérer mieux que ce mauvais paradigme qu’est le capitalisme qui séduit tant d’individus et de nations, inconscient qu’ils sont en fait incapable de se surpasser et croient l’être parce qu’ils ont amassé des fortunes, et en fait ils sont pires que l’animal qu’il tienne pour primitif et sauvage.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 15 Octobre 2015

Valls prévient, tous ceux qui défendront leur droit à l’existence et qui ne sont pas adhérent à la FNSA, ils seront arrêtés comme de vulgaires criminels et qualifié de voyou. En tant que socialiste j’ai été longtemps milité au PS que j’ai quitté en 1995 quand j’ai compris qu’il ne redeviendrait pas socialiste. Cela ne me dispense pas devant de tel comportement de m’interroger, comment nous avons pu nourrir en notre sein de tels serpents à sonnettes. Cela a commencé quand, pour être réélu en 1988 Mitterrand c’est ouvert à la population civile, une faune d’affairistes et d’arrivistes se sont précipités donnant au PS le visage qui est le sien aujourd’hui.

Le paradoxe fut que celui qui milita pour l’établissement de la social-démocratie au sein du PS renonça à se présenter à sa succession présidentielle, je pense à Delors.

Mais voyons ce qu’il ce passa de comparable au 19 siècle.

De triste mémoire, Fourmies fut en 1891 le symbole de la répression des forces armées à l’époque contre les grèves revendicatrices de la journée de huit heures.

Cette journée se termina par environ par 9 morts et plus d’une trentaine de blessés sous la présidence du conseil de Sadi Carnot. Cet événement fut plus tard un déterminant de la création de la SFIO. Vue la situation du PS actuellement, c’est plutôt drôle de le rappeler. Cela permet de mesurer leur descente aux enfers qu’ils appellent la « gauche moderne ».

A paris de la même année, ce sont les policiers qui arrêtent 3 anarchistes dans une échauffourée autour de l’emblème du drapeau dont veulent s’emparer. Des coups de feu sont échangés, un gendarme et un anarchiste blessé, trois anarchistes sont arrêtés et passés à tabac au poste de police. Le 28 août 1891 leurs procès a lieu, l’avocat général demande la peine de mort, les juges condamne l’un deux à cinq ans d’emprisonnement.

Ces trois anarchistes appartenaient à un groupe d’une trentaine qui défilaient drapeau en tête de le Valois-Perret à Clichy et revendiquaient comme à Fourmies de ne travailler que huit heures.

Aujourd’hui plus personne n’apprend le gout de sang de ces huit heures. Si je le rappelle, ce n’est pas pour les morts, il y en a eu bien d’autres pour d’autres horreurs, mais pour établir le parallèle dans la réponse des gouvernants de l’époque vis-à-vis des faibles qui se révoltent pour ne pas subir l’asservissement des décisions du patronat capitaliste.

Hier, ils voulaient moins travailler et ils reçoivent des balles et des arrestations.

C’est la réponse répressive des gouvernants conservateurs de l’époque auquel s’opposaient les socialistes, Aujourd’hui dans une échauffourée ou les salariés réclament du travail, une chemise est déchirée et c’est un gouvernement socialiste qui les traite de voyou et ils risquent cinq ans de prison et 45 000 € d’amandes.

Et l’opposition se joint à leur voie, (républicain) sauf, les socialistes du FDG.

Je laisse à chacun le choix d’appréciation du comparatif en concevant les événement à leur époque.

Pour ma part il y a là un choix répressif volontaire du gouvernement que ce soit par la qualification (voyou), que ce soit par leur appréhension (à 6h du matin) que ce soit par leur garde à vue,( aucun d’eux ne songeait à partir). Nous nous trouvons devant un choix de classe du gouvernement (que chacun s’obstine encore de dire socialiste) qui se sont inversés quant nous les comparons à sa réponse face aux manifestations des bonnets rouges et d la FNSA.

Si aux régionales le PS arrive à avoir une région je veux bien me pendre, mais comme je tiens à la vie peut être y aura-t-il des irréductibles.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Octobre 2015

Une police qui voudrait remplacer les juges et le gouvernement.

Dans les démocraties la police et la justice accomplissent un pouvoir régalien qu’ils détiennent du peuple. Ce même peuple est celui d’où naitrons toutes les transgressions aux propres lois qu’il vote. C’est ainsi que toutes les lois qui visent à pénaliser les comportements asociaux sont distingués suivant des niveaux de gradation que sont chargé d’appliquer les juges assis de la magistrature. La police se trouve avoir seulement la fonction de relever les infractions et de plus en plus de les prévenir par une visibilité de plus a plus accrue. L’ennuie c’est que chacun des citoyens suivant la situation socio-économique et son lieu de vie se définis sa notion de risque et son seuil de gravité. Cela ne serait pas grave, s’il en avait conscience, soit par une éducation ou une information adéquate et qu’il ne soit pas soumis en permanence depuis une trentaine d’années à une surenchère politico médiatique qui est devenu condition sine qua non pour être élu. Je rappelle seulement pour mémoire que les faits divers ont détrôné a la une des médias les débats politiques (organisation de la cité) et qu’une majorité de citoyens nourrissent leurs débats quotidiens, de ce que leur servent a manger les médias et que se doivent de commenter les hommes politique pour ne pas perdre pied dans les chance d’être élus. C’est actuellement la boucle de rétroactions dans laquelle nous vivons depuis tout ce temps, qu’aucun homme politique ne veut rompre sous peine de perdre ses chances d’être élus, quand il ne souffle pas de l’huile sur le feu. C‘est ce qu’il c’est produit avec cette manifestation de la police ce jour 14 10 2105.

Je ne mets pas en cause cette légitimité ni l’émoi suscité par la mort d’un des leurs dans l’exercice de leurs fonctions. Je rétiaires, ce que j’ai chaque fois l’occasion de préciser, ils n’ont pas a sacrifier leurs vies pour arrêter un délinquant ou un criminel, mais leur fonction, car ce n’est pas un travail, comporte des risques tout comme n’importe lequel des citoyens qui lui exerces un métier.

Nous nous trouvons donc devant un accident de fonction comme, d’autres se trouvent devant un accident du travail. Il n’y a donc aucune indécence à vouloir protéger son existence de la cadre de son activité. Pour autant cela demande d’opérer quelques discernements pour ne pas développer des confusions dans lesquelles les malveillants ou les convictions prennent racine, pour d’autres fins que celles concernées

Il s’agit donc déjà de savoir que nous parlons d’humains, de chaque côté que ce soit, celui de l’agresseur comme de la victime. Donc le peuple a à ce soucier des deux et non seulement laisser libre cours à ses émotions une fois celles-ci exprimées, que ce soit pour dire que les policiers sont des salauds ou qu’il faut supprimer les délinquants ou criminels (peine de mort). Nous avons l’histoire humaine dans ce domaine qui nous dit que si la répression présente une réponse dans l’immédiateté, elle n’est pas une réponse de fond sociétale et qu’il ne faut pas espérer par ce moyen solutionner l’ensemble de nos relations humaines, par seulement une aggravation des peines, L’expérience démontre que cela ne peut constituer une fin en soi, donc constituer un projet politique. Or, aujourd’hui tout traitement qui se veut tenir compte d’une gestion humanitaire des manquements asociaux, se voient qualifié de laxistes. Disant cela nous précisons donc que nous pensons que seul le bâton est efficace, ce que dément l’histoire et toutes les promulgations de lois de plus en plus nombreuses, suggestives, consensuelles, politiciennes. Chacun comprends que si la répression était efficace depuis des siècles qu’elle existe, nous n’aurions plus ni délinquants, ni criminels, ni pas police, ni gendarmes. Le meilleur des mondes. Alors, où se trouve la réalité, nulle part, si ce n’est dans l’appréciation suggestive de chacun, et cette appréciation suggestive n’est nourri que par les médias et la peur pour la plus part des citoyens. Bien que, les données des relevés de l’observatoire des crimes et délits sont sur des dents de scies stables depuis les années 1995, et suivent l’évolution économique avec ces zones de relégations, ses revenus d’économies souterraines, l'augmentation de la fracture sociale et intellectuelle, l’augmentation de la population. Nous pouvons comprendre que, disposant d’environ 29 codes de réglementations quelques 140 000 textes réglementaires nous ayons des contrevenants. Il va de soi qu’augmentant le nombre de textes réglementaires comme ultime solution nous allons développer corrélativement plus de manquement et plus d’effets de distorsion (l’effet du permis à point a généré une augmentation des délits pour conduite sans permis). Ainsi, en voulant apporter une solution seulement répressive nous augmentons les nombres de transgressions (n’importe quel statisticien pourrait vous calculer cela).

Je crois qu’il faut que chacun comprenne que sur 3 600 000 crimes et délits dans une année, ceux qui font la une sont choisis et non pris au hasard, ils poursuivent donc un but politique. L’événement qui a conduit les policiers dans la rue déborde donc de la seule compassion ou solidarité professionnelle pour poser le principe d’une seule alternative répressive et engager un processus d’élimination au détriment d’un processus de réinsertion, qui est la particularité d’un peuple civilisé, qui ne pourra faire l’économie des drames qui surviennent, comme nous le démontre l’histoire humaine.

Enfin, cette position générale qui, par la peur reflux, vers l’engagement répressif est une preuve d’échecs de la sociabilité des citoyens (je ne dis pas du gouvernement ou des politiques, qui est un moyens pour les citoyens de dégager leurs responsabilités d’acteurs sociaux) et de leur capacité à réunir les conditions d’une existence assurée par un revenu stable de moyens d’autonomie économique. C’est l’échec du contrôle interne qui s’acquiert par les familles (l’éducation) et l’école (l’instruction). Alors il faut arrêter de faire supporter toutes nos insuffisances citoyennes à un criminel, chaque fois que les médias nous le mettent dans l’assiette du quotidien. Il ne peut pas y avoir de justice ni de police exemplaire si l’on ne met pas l’humain d’abord, aussi dur que cela soit.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Octobre 2015

Analyse par un vieil officier de gendarmerie, du corps de l'enfant noyé échoué sur une plage ! Comment le politique et le journaliste complices habituels manipulent le peuple, comme d'habitude !...

Merci Messieurs de nous berner !

No comment ! Bonne journée.

ANALYSE DES FAITS QUI DONNE A RÉFLÉCHIR.

Un corps noyé ne peut se retrouver sur le rivage Que 03 à 07 jours après avoir coulé...(eau salée et voire 30 jours dans l'eau douce).

Je le sais, j'en ai ramassé une bonne dizaine de disparus dans ma carrière.

Et les corps de la mère et de l'autre enfant noyé, aussi retrouvés sur la plage ?

Et le clou du clou, voyage retour pour l'enterrement en Syrie... avec quels sous ?

OUI, on peut se poser des questions mais ce n'est que le début.

Comment des centaines de millions d’européens peuvent--‐ils avoir systématiquement le réflexe asinien consistant à tout "gober" et ce, sans jamais émettre le moindre doute ni se poser la moindre question ?

C’EST EFFRAYANT !

Une bonne grosse BLAGUE !

Une chose que personne ne relève nulle part et qui m’ébahit, y a t-il eu «réellement» un corps d’enfant de 3 ans échoué sur la plage, ou est-ce un photomontage ? Car à y réfléchir un peu, sachant que plus de 50% d’européens sont contre la prise en charge de migrants, il est tentant de "monter un coup" de ce type...

L’enfant mort "photographié" ayant un impact fort sur une population européenne apathique et psychologiquement fragile.

Et finalement ça marche, puisque dès aujourd’hui chacun se met à accueillir des migrants sous des tonnerres d’applaudissements...

L’opération est donc un franc succès !

On nous expose une photo montrant un enfant qui semble plus habillé pour aller jouer au parc, alors qu’il s’est soi disant noyé dans une mer avec des vagues de 5m qui ne lui ont pas même ôté la casquette qu’il porte encore vissée sur la tête.

Puis on nous explique que le corps de cet enfant qui "vient de se noyer" est retrouvé sur une plage alors que chacun devrait savoir que

La mort par noyade signifie des poumons emplis d’eau et que par conséquent le noyé ne flotte pas et coule OBLIGATOIREMENT pour ne remonter que 3 à 7 jours après (en eau salée) et 21 à 30 jours en eau douce.

Ensuite, on nous dit aujourd’hui que la mère de cet enfant est morte noyée elle aussi avec son autre enfant et que le père venait "juste" en Europe pour se faire soigner les dents.

Hors si l’on a les moyens de faire soigner les dents en Europe, pourquoi s’embarquer avec toute sa famille sur un rafiot en versant des sommes exorbitantes aux passeurs ?

N’était-il pas plus simple de demander un visa et de prendre l’avion ?

Tout cela montre que nous sommes pris pour des ânes avec cette photo et que voyant que ça fonctionne, on en rajoute une deuxième couche avec cette histoire de travaux dentaires.

Pour clore le tout on nous montre des photos du père déjà rentré en

Syrie et prêt à inhumer toute sa famille déjà mise en bière dans

Une région que la famille a fuie en raison de bombardements qui entre parenthèses, n'ont plus lieu pour le moment à cet endroit...

Nos politiques et médias sont pourris jusqu’à la moelle et je subodore une affaire "montée de fond en comble" pour faire "pleurer dans les chaumières" et faire accepter à la masse le fait qu'elle va devoir s'adapter au flux incessant de migrants s'apprêtant à arriver par millions dans ce qu'ils croient être un Eldorado.

J’oubliais que, de surcroît, sitôt le corps de l’enfant "retrouvé" on nous livrait son prénom, on connaissait tout sur sa famille, nom, destination et histoire etc.

Comment des centaines de millions d’européens peuvent-ils avoir systématiquement le réflexe asinien*consistant à tout "gober" dès lors "qu'ils l'ont dit à la TV" et ce, sans jamais émettre le moindre doute ni se poser la moindre question ?

C’EST EFFRAYANT !

Je vous livre le texte comme je l’ai reçu par mail d’un ami qui savais que j’avais fait un commentaire dans Agir ! (Ou la photo de trop) sur Agoravox, suspectant une mise en scène.

Ce gendarme semble opposé à cet accueil, ce que je ne discute pas, c’est son droit. Mais il développe effectivement des points de vue pertinents et des interrogations légitimes quand il compare les Euros convaincu par l’histoire médiatique à des ânes.

La course a l’immédiateté emporte toutes réflexions et quant elle survient il est trop tard le bateau et lancer et il vogue.

Je ne sais pas jusqu’à quant nous allons accepter de n’être que des perroquets répétiteurs pour reprendre le titre d’un de mes articles.

Ce n’est pas seulement un problème d’information, mais de remise en cause de la démocratie si ce sont les faiseurs d’opinions qui dictent le choix du candidat. https://youtu.be/41lAe0mgjjU.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Octobre 2015

Dans l’actualité revient la thématique sur la lutte contre l’évasion fiscale. C’est ainsi que les ministres du G20 qui se réunissent sur ce sujet depuis 2009 sont sur le point de signer une convention pour 2016, prévoyant un arsenal législatif sur lequel le média n’a rien dit. Ainsi comme à l’accoutumé, sud radio en l’espèce, donne une annonce et non une information, hormis que le manque à gagné pour les états serait évalué à 240 milliards pour l’ensemble des états membres de l’OCDE.

Ainsi, nous pouvions lire dans Basta (www.bastamag.net) par MyEuroo.info du 14 11 2013 les informations suivantes développées par MyEurop.info..

C’est 2000 milliards qui plombent l’Europe.

En 2006 déjà, la Commission européenne déplorait l’ampleur de la fraude en Europe, qu’elle estimait alors entre 2 et 2,5 % du PIB de l’Union, soit entre 200 et 250 milliards. Elle était loin du compte.

En mai 2013, la Commission revoit son évaluation à la hausse : la fraude fiscale représenterait 1000 milliards d’euros... Une manne financière rendue plus faramineuse encore par les politiques d’austérité budgétaire observées sur le continent.

De nouvelles directives ont été adoptées cet été (22 juillet 2013) par le Conseil de l’UE pour lutter contre la fraude à la TVA. Un détail loin d’être négligeable : celle-ci représenterait à elle seule une perte de 193 milliards d’euros par an niveau européen.

Dans l’obs économique du 29 10 2014 nous pouvions y lire ceci : « Pour les 122 Etats et juridictions membres du Forum, ainsi que les pays de l'Union européenne, l'enjeu est de taille : quelque 5.800 milliards d'euros seraient dissimulés dans les paradis fiscaux, soit un manque à gagner de 130 milliards par an pour les administrations fiscales du monde entier, selon l'économiste Gabriel Zucman, spécialiste de la fraude fiscale. La rencontre doit ainsi permettre de dépasser le simple cadre européen. » L'accord multilatéral signé est basé sur des critères définis par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a pour ambition, à la demande du G20, de devenir un standard international.

Je ne vais pas écrire la soustraction chacun la fera, mais nous pouvons noter qu’entre ces deux articles 850 milliards se sont dissous dans les commentaires et 110milliards réapparaissent ce matin sur sud Radio.

Hier soir, ce qui ont suivit sur FR3 « Pièces à conviction » ont pu suivre l’enquête journalistique sur les soupçons d’organisation d’évasion fiscale qui pèse sur le Crédit Mutuel C-I-C. Cette enquête fut déprogrammé sur la chaine privé canal +, selon Médiapart, c'est évident. Quand il s'agit d'affaires, Vincent Bolloré ne peut pas se payer le luxe de se fâcher avec n'importe qui. "Le Crédit mutuel est l'un des principaux partenaires financiers des activités du groupe Bolloré (dont une filiale a co-piloté l'OPA de Bolloré sur Canal+ - NDR) : Michel Lucas, son patron est par ailleurs un intime" enfonce le site internet, et l’on comprend pour quelles raisons elle réapparait sur la chaîne publique, d’un état engagé dans la fraude fiscale.

Je laisse cela à l’appréciation de ceux qui ne jurent que par le privé.

D’un autre côté je ne suis pas arrivé à trouver une info donnant la masse monétaire en circulation dans le monde M0 + M2. Cette info nous auraient permis de comprendre que l’évasion fiscale n’est pas un problème économique. Pour la seule raison que ces sommes soustraites au budget des états circulent dans les masses monétaires, et sont soient thésaurisés ou investis. Ensuite si l’on rapporte les milliards de fraude à une division par état cela ne représente pas grand-chose, sauf pour le citoyen lambda qui psychologiquement le rapporte a son revenu et fait donc une appréciation toute suggestive et non économique.

Le jeu tiré de cette suggestion sera de déplacer la réalité des conséquences de la fraude fiscale vers la création d’un bouc émissaire responsable de l’endettement des états ou de croire que par leur rentrée l’endettement disparaitrait.

L’endettement ne peut pas disparaitre tout simplement parce qu’il est devenu la nouvelle source de profit du capitalisme dans son adaptation aux sources d’enrichissement au fil des siècles, par la possession de territoires agricoles, ensuite miniers, puis industriels, plus récemment par l’investissement financier, et aujourd’hui par l’endettement. L’effet d’accumulation conduit le capitalisme à des explosions et il renait de ces cendres dans le développement de nouvelles sources d’enrichissement qui se font jours suivant l’évolution du monde, des populations, des technologies et des modes de consommation dans lesquels il est idéologiquement partie prenante.

La fraude fiscale ou son évasion n’est pas un problème économique mais un problème de Morale Citoyenne.

Il n’est pas concevable, dans une société interdépendante du travail des uns et des autres où, chacun participe inégalement au travers des prélèvements obligatoires qui leurs sont demandés, à l’organisation des services collectifs ou mutualisés (infrastructures et services régaliens), que des tiers riches les utilisent pour développer en toute logique leur enrichissement et se soustraient d’y participer.

Nous pouvons parfaitement vivre sans leurs contributions, puisque l’évasion fiscale n’est pas un phénomène récent et les états ont toujours vécu sans cela et les évasions fiscales ne sont pas responsables des crises cycliques du capitalisme.

Nous pourrions également parfaitement vivre sans aucun prélèvements obligatoires, cela signifierait que les citoyens serraient tributaires de ceux qui contrôleraient les infrastructures et les services collectifs et régaliens. Cela nous donnerait ce qui c’est passé avec Canal +.

Je crois que quand d’aucun disent que l’économie n’a pas de morale et que cela est repris par le simple citoyen, nous contribuons sans nous en rendre compte notre aliénation.

Pire, quand des hommes politiques nous disent que l’état se gère comme une entreprise, il faut savoir que les grandes fortunes qui fraudent les retirent de l’activité des entreprises, quand ce ne sont pas les entreprises elles-mêmes qui fraudent dans un jeu admis qui est de se soustraire aux prélèvements obligatoires.

Il y a une différence entre régler sa contribution à l’état au plus juste, et chercher à s’y soustraire.

Alors, ne faudrait-il pas faire une réforme sémantique.

Culturellement, le mot impôt nous rappelle toujours qu’il pénalise les plus faibles, et que les plus riches y échappent, ce qui est certainement vrai dans l’appréciation du revenu (déclaration du revenu). Il nous renvoie à des images d’Épinal de notre histoire. L’impôt de Philippe le Bel, en passant par Colbert et bien d’autres, a forgé l’identité nationale et a toujours mécontenté l’opinion.

Les contributions - elles - revêtent ce caractère de participation à quelque chose dont nous ne serons pas nécessairement bénéficiaires.

Les cotisations – elles - sont mieux perçues, car en cotisant, nous nous ouvrons l’accès à un droit.

Les charges – elles - sont des horreurs ; C’est le fardeau, le poids, la douleur, la gêne. Il ne manque pas de qualificatifs qui rappellent la pénibilité de toute chose, dont nous essayons de nous séparer.

Toutefois, quand nous regardons de plus près ces prestations que nous qualifions de charges, nous nous rendons compte qu’elles sont la couverture financière de nos vicissitudes humaines, et celles de tous les besoins collectifs et individuels que nous exprimons.

Il me semble donc que si nous qualifierions nos impôts et taxes de Contribution Citoyenne Mutualisé ou ce que chacun voudra pour ne pas s’illusionner que ne pas régler une contribution mutualisée ne vous conduira pas dans une organisation soumise au dictat des plus riches, que ce soit dans une ploutocratie ou une oligarchie financière comme aujourd’hui.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Septembre 2015

Nous sommes depuis maintenant plus de vingt ans entrée dans une déconstruction sociale de ce qui a été un moyen d’intégration d’une nation française qui était ouverte à l’immigration bon gré mal gré.

J’indique l’entité Nation et non tous les citoyens qui la forment, le peuple. Cette distinction est nécessaire car le peuple dans son ensemble n’a jamais été un facteur d’évolution et encore moins de révolution. Sauf qu’il n’est pas sympathique de dire cela dans une démocratie où la population est amenée à formuler son opinion individuellement. Et chacun d’en déduire que tout sujet dispose d’une opinion individuelle, alors qu’il vit sur les bases d’une éducation et une instruction commune qui s’organisent autour de lois, dont historiquement le peuple dans son ensemble n’a jamais été l’auteur. Les populations « laborieuse ont été en permanence tenu en servitude et ce serait et c’est une erreur de ne pas tenir compte qu’aujourd’hui, il en est encore ainsi sous le vocable et la condition sociale du salariat. Le salaria n’est rien d’autre qu’une organisation de servitude moderne dans une société ou l’échelle sociale permettait de s’en affranchir. Comme hier les maitres affranchissaient leur serviteur et parfois l’esclave.

Nous avons donc pris l’habitude de nous approprier les mérites ou les désagréments de nos comportements en les regroupant sous l’appellation peuple ou nation qui n’offre à partir de là aucun moyen de distinction pour analyser et comprendre les évolutions ou les régressions. Ainsi, contrairement à ce que nous soutenons l’individu est absorbé par une dynamique où sa capacité intellectuelle est en permanence orienté par les informations qu’on lui délivre sur l’état et l’évolution de la nation du monde dont il n’a jamais connaissance réellement en dehors de la représentation qu’il lui en ait donné, sauf s’il vit cela dans son quotidien qu’il compare au discours généraliste qui lui est proposé par l’information socio-économique. Ainsi, la prise en compte de l’individualisme comme finalité dissous la responsabilité collective qui se formalise autour de partage d’idées, d’idéaux, d’usage, de coutumes, de philosophie, de communautés ouvertes ou fermées et font le bonheur des faiseurs d’opinions qui sont aujourd’hui les médias et les instituts de sondages.

Nous vivons l’exemple de la avec l’affaire de la crise des migrants. Nous rappelons que la France reste un pays d’accueil sans jamais dire ce qu’en pensaient les citoyens français quand ils ont pu être interrogés, s’ils ne l’ont jamais été en tant que tel. Généralement c’est la structure décisionnelle des différentes républiques qui ont pris les décisions concernant l’accueil des migrants sur notre sol, et ont construit autour cette réputation de France terre d’accueil. Les citoyens constituant la France ont suivit l’évolution de la démocratie républicaine, car nous le savons la France révolutionnaire ce fut d’abord les bourgeois, puis ce qui s’exprimaient par le vote censitaire, puis les hommes à la majorité de 21 ans, puis les femmes et enfin aujourd’hui tous les citoyens âgés de plus de 18 ans.

Cela est donc l’histoire que nous racontons que le mythe de la France terre d’accueil, forcé à cela par une minorité agissante d’individus que l’on peut qualifier d’intellectuels et d’humanistes, contre ou dans l’indifférence des populations.

Contre, car nous avons de nombreux exemples du rejet de l’étranger qui vient sur notre territoire qu’elle que soit sa nationalité. Les lois sur la xénophobie et le racisme et que j’ai rappelé dans un article « Mort aux Italiens » viennent confirmer cela.

Je rappelle souvent cette phrase attribué à Casimir Perrier parlant des gens des campagnes et autres migrants qui venaient s’installer dans des gourbis autour des villes industrielles, « quel sont ces barbares qui s’installent autour de nos villes ». Naturellement, cela n’est pas une exception française, mais un comportement humain conservateur durablement répandu dans le monde, que le développement de l’universalité humaine qui remonte au christianisme et de l’humanisme ne sont pas parvenus à endiguer face à l’égoïsme que justifie la nécessité qui ne trouve jamais le temps d’un partage, même quand comme dans nos sociétés occidentales nous sommes gavés au point de jeter 30% de notre consommation et que nous périssons sous la capacité de sur production.

Je me suis permis de développer ce filtre, non pour convaincre qui que ce soit mais pour donner la possibilité de ne pas lire la problématique d’aujourd’hui par le seul filtre de l’information médiatique, qui sert des buts et auxquelles nous n’avons pas toujours accès, nous conduisant sur des critères fallacieux à nous opposer, ignorant que le phénomène même du développement des sociétés par la circulation des populations est primordial.

Un organisme qui ne reçoit rien de l’extérieur meurt sous ses propres déchets.

Ainsi, s’il y a des peuples à plaindre ce sont ceux qui subissent cette hémorragie de population, car chacun la compris dans ce type d’exode ce ne sont pas les plus pauvres et les plus ignorant qui partent.

Nous devons donc distingues différents types de migrations qui ont constitué un va et vient constant au-delà de ceux qui se sont installés durablement. Celles économique qui constituent la majorité, celle de regroupement familial avant même que la loi existe et celle du droit d’asile minoritaire (chacun doit pouvoir retrouver les rapports sur des sites de statistique).

De la sorte l’immigration économique se structure d’une part entre. 1) Ceux qui vont et qui viennent, le temps de se faire un pécule pour chez eux. 2) Ceux qui s’installent durablement et se multiplie par le regroupement familial.

Ces derniers donnant naissance à une population caractérisé par sa culture d’origine qui va devoir s’intégrer avec plus ou moins de bonheur dans le respect des lois du pays d’accueil. Je dis bien des lois et non des us et coutumes ou de ce qui constituent sa culture propre du pays d’accueil, car seule la loi de la république constitue une obligation incontournable pour les migrants d’où qu’ils viennent. A ce jour la liberté républicaine est encore de manger ou ne pas manger ce que nous voulons pour qui que ce soit, et la loi se borne à des réglementations sanitaires.

C’est ce groupe qui a nourri nos banlieues d’aujourd’hui de sujets français de IIème ou IIIème génération qui se confondent avec des migrants ponctuel nanti de titre de séjours qui pratiquent également le regroupement familial, contrairement aux migrants illégaux peu nombreux qui trouveront où pas a se glisser au travers de la législation et qui servent d’épouvantail.

L’impossibilité des citoyens d’opérer une distinction qui n’est que toute administrative, et nourrir les desseins des hommes politiques racistes et xénophobes qui ont fait de l’immigration la pierre angulaire de leur politique.

Si par malheur nous devions les conduire au pouvoir nous nous retrouverions dans une situation identique à celle de l’Allemagne, car les français dit de souche (blanc pour certain dans le cadre du droit du sang) ne font pas suffisamment d’enfants pour renouveler leur population.

Les USA ont subit une véritable Espanisation de ses populations du sud, et est encore un pays « ségrégationniste » dans le cadre du mariage entre citoyens américains ethniquement différenciés. Ce qui est moins vérifiable pour la France qui pratique plus facilement le métissage familial à partir des IIème et IIIème génération. Néanmoins il ne faut pas nier que c’est dans ces groupes familiaux, concentrés le plus souvent par une alliance endogamique sur les territoires d’accueils des migrants qui se situent toujours aux portes de nos villes, que naissent des difficultés. C’est là, où se concrétisent les difficultés inhérentes à l’intégration, car la régression sociale qui a mis en panne l’ascenseur social, qui repose sur la pratique d’une croissance par la consommation en panne, pour de seules raisons financières et non techniques ou productivistes.

Nous préférons jeter, arrêter de produire, plutôt que de partager, cela en devient scandaleux, mais non pas incompréhensible. Les populations ne sont pas partageuses à l’exception d’une minorité, je ne vais pas développer, nous ne sommes pas guidés par des soucis autres que ceux que nous pouvons cerner.

Or l’intérêt de l’autre nous est toujours présenté comme un adversaire un compétiteur qu’il faut toujours battre pour exister. Cette vision qui se perpétue par une mémoire archaïque en se développant au fil de nos connaissances, est contrairement à ce que nous le présentons, un frein aux extraordinaires capacités dont nous sommes en possession, et fait resurgir tous les stigmates de l’obscurantisme dont aujourd’hui les migrants font les frais. Il est plus facile de les rejeter que de nous ouvrir au monde. Et ceux à qui nous avons confié le pouvoir, par une domination impérialiste, non jamais consenti au moindre partage, sous nos applaudissements, puisque nous les confortons en les réélisant régulièrement.

Ainsi, ce peuple, cette nation auxquels nous attribuons une responsabilité morale (comme l’entreprise) nous empêche de saisir, même nous pousse à rejeter les groupes agissants qui se constituent par affinités ou concomitance d’intérêts. De la sorte, les débats que ces groupes agissants suscitent disparaissent. Ils laissent la place à ceux qui au nom d’entités dans lesquelles ils placent leur intérêt, disposent des moyens modernes de communication et promènent au gré des vagues du monde, les peuples et les nations dont les citoyens s’arque boutes sur leur « mémoire archaïque », incapable de se regrouper pour faire front avec lucidité, tant ils sont privés depuis trente ans de clairvoyance nourri à la théorie du choc (Naomi Klein).

C’est donc une illusion d’endiguer les flux migratoires, pire en faisant cela nous préparons une catastrophe qui se présentera certainement dans ce millénaire. Mais qui nous demande d’être intelligents de voir au-delà de notre peur entretenu (choc), certainement pas ceux qui s’en nourrissent. Alors, si chacun ne fait pas l’effort de trouver d’autres filtres que ceux qui leurs sont médiatiquement vendus, nous ne feront que du suivisme et croirons que nous représentons le peuple alors que nous seront que des Perroquets Répétiteurs.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 13 Septembre 2015

L’information biaise la réalité des causes et des maux dont nous nous plaignons. D’une manière générale l’humain ne se sent pas responsable des désagréments qu’il génère, pensant toujours faire les choses avec justes raisons, sinon ils ne les ferait pas, même quand il se suicide.

Le seul fait d’énoncer la réalité en faisant une contraction des événements relatés, la fausse. C'est-à-dire lui donne une valeur commentée et non la valeur des acteurs qui l’ont façonné. L’information est déjà baisée par le filtre de ceux qui la traduisent et pourtant elle va influencer tous ceux qui la lirons en pensant qu’elle est le reflet de la réalité, parce que elle concentre le regard sur elle ce phénomène est connu c’est l’effet loupe.

Pour prendre ce qu’est la mesure d’une information qui semble scotcher toute réflexion sur elle, il nous faut faire un effort de réflexion sur ce qu’est le temps.

Brièvement le temps ressemble à la proposition de Hawkins qui pour définir l’univers conjecture qu’il n’a pas de bord, qu’il n’aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter les temps infinis et les instants zéro inatteignables.

Au passage rappelons-nous de la tolérance zéro de M Sarkozy qui est un concept schizophrénique, comme le fait comprendre Hawkins avec la mesure de l’univers, inatteignable, et pour cela nous avons accepté la modification et la surenchère de bon nombre de lois. Comme quoi si les citoyens en avaient été instruit ils n’auraient jamais confié le pouvoir à un ( ?)

Cette vision d'Hawkins d'un univers sans bord ne repose naturellement pas sur un principe physique vérifiable. Car alors il serait faux en nous donnant ainsi par un principe physique vérifiable la faculté de définir notre création. Ce qui ferait de nous des êtres qui lui seraient supérieurs.

De la sorte le temps ne peut être saisi et tout écoulement de sa durée n’est qu’arbitrairement mesurable, et seulement un moyen universel de se normaliser et de disposer d’un langage commun. Mais la réalité de sa durée comme chacun le sait, est a pu le vérifier, et psychologique. Si l’événement qui s’écoule est agréable ou une souffrance le temps s'écoule différemment. La réalité est celle là, non celle de nos horloges ou montres qui ne sont que des coordonateurs. Le temps humain est donc un temps psychologique. C’est le temps que nous sentons passer et dont nous mesurons la durée par une mesure arbitraire culturelle coordonatrice. Ensuite existe le temps thermodynamique qui mesure l’accroissement de l’entropie, chaque fois que nous réalisons une action nous augmentons le désordre, nous complexifions l’existence. En augmentant le désordre et nous créons des "outils" ou "machines" pour le lire ou nous devons toujours apprendre en continu sans espoir de tout saisir. Enfin le temps dans lequel se dilate l’univers, le temps cosmologique.

Donc l’information que nous recevons ou distribuons circule dans cet espace temps psychologique, géré par les perceptions émotionnelles, et arbitrairement contenu dans une mesure de durée normalisatrice, l’heure.

Essayons de quantifier nos actions dans le temps pour avoir une idée de celles dont nous nous souvenons. Alors, nous allons considérer qu’une action humaine correspond à une seconde, car comme le dit Hawkins le temps zéro est inatteignable.

Suivant la découpe conventionnelle du temps d’une année en 365 jours de 24h composé de 3600 seconde l’heure, cela nous donne 31 536 000 secondes, donc autant d’actions humaines dans une année. Si nous multiplions par la population française cela nous donne sur une année, 31 536 000 X 66 030 000 = 2 082, 322 080 000 000 trillions actions. En Europe ce nous fait, 31 536 000 X 738 442 000 millions d’européen, soit 23 287 506, 912 000 000 trillions actions humaines. Au niveau mondial 31 536 000 X 7 349 472 000 égale 231 772, 948 992 000 000 trillions actions. Il ne nous reste plus qu’à multiplié par la durée de vie.

Que retenons-nous de nos actions retranscrites par l’information.

Si nous prenons un JT qui dure entre 25 et 35 minutes, au maximum il traitera 20 sujets X 365 jours = 7300 sujets durant 776 500 secondes dans l’année sur un total d’actions de 2 082, 322 080 000 000 trillions d’événements possibles. Autant dire que nous que nous ne savons rien de nos existences si ce n’est la perception de notre quotidien soumis à tous les coordonateurs éducatifs. Et pourtant ce sont ces 7300 sujets qui par l’effet loupe vont mobiliser notre attention et nous laisser croire que le monde tourne autours d’eux.

L’actualité autour des migrants en est une flagrante démonstration, subitement c’est devenu une crise alors que dans le monde se sont édifiés 52 murs de la honte et que l’immigration est la conséquence récurrente des politiques du FMI.

Pire nous focalisons l’opinion publique autour de ces sujets et comme nous le savons les sondeurs d'opinion viendront nous interroger sur ces thèmes, regroupant ainsi la diversité des opinions, en les contractant autour de questions dirigés.

Car vous l’avez compris il nous est impossible de saisir la réalité de nos existences nous ne pouvons saisir le temps zéro. Nous la distordons donc en la racontant, suivant, si le temps, durant lequel les événements qui ont justifié nos actions, nous a paru long ou court, en fonction du plaisir ou de la souffrance ressenti. Nous vivons ainsi dans une mesure individuelle que nous voulons toujours que l’autre partage, alors que c’est impossible.

Cela nous oblige donc à consentir de trouver une mesure commune qui rassemble nos ressentis face à un événement. C’est le rôle de tous les coordonateurs qui façonnent les communautés (tabous totems, mythes, dominats systémiques) et concentre les comportements humains par un mimétisme que nous appelons l’éducation. De la sorte une société qui voudrait vivre dans l’individualisme courait au suicide, courait vers une auto destruction en l’absence d’un tronc commun. Ainsi nos sociétés qui se veulent individualistes se fédèrent autour de troncs communs qui se véhiculent par l’éducation avec la particularité d’une place sans précédent de la circulation de l’information par des moyens technologiques qui la focalise et offre une possibilité de conditionnement sans précédent en entrant dans 98,3% des foyers.

Actuellement nos JT n’ont aucune valeur informative, c’est à qui mieux mieux va faire du reality show ou du scoop. Ce n’est donc pas avec cette information que nous pouvons déchiffrer l’accroissement de l’entropie que génèrent nos actions, ce n’est pas avec cette information que nous comprendront la complexité du monde. Nous nous faisons promener au vent des vagues médiatiques, même si l’on sait qu’elles ne valent rien. Leur effet est induit lorsque nous les avons entendus, et faute de disposer d’autres sources d’informations comparatives notre cerveau aura enregistré celles là.

Chacun a pu comprendre que malgré tous les coordonateurs de comportements qui structurent nos existences il y a des millions d’événements auxquels individuellement nous ne pouvons accéder ou connaitre s’ils ne sont pas rapportés. Le rôle de l’information est de nous les faire connaitre pour nous fonder une opinion sur nos existences. Que les organes d’information ne puissent pas tous les rapporter c’est normal, qu’ils fassent des choix c’est normal aussi, mais que dans les pays occidentaux l’information se structure de la même manière ne peut résulter du hasard.

Ainsi, si nous vivons actuellement un marasme sociétal avec des citoyens qui ne croient plus dans leurs élites ou leurs institutions à part les services hospitaliers l’armé et la police, pas de quoi faire une démocratie. Nous le devons au contrôle de l’information qui veut coller aux réalités des gens, heureux de faire l’objet de considérations qui se perdent dans le vide sidéral de la médisance et de la rumeur qui sont de véritables sape de la réflexion intellectuelle.

Compte tenu de la diversité des champs d’opinions politiques, de la richesse de nos connaissances du monde, il est anormal que nos sociétés s’enferment dans le rejet par ce que l’on ne donne pas aux citoyens les moyens de lire le désordre qu’ils créaient. Car l’ordre du monde est justement cela et non trouver une ou des gouvernances dictatoriales qui nous évitent d’avoir à réfléchir pour que nous passions notre temps à ne vivre que comme des boyaux, consommer et chier par ce que nous avons une information de merde. Télévision : de l&apos ;info sans infos

Au final nous avons des citoyens qui pensent qu’ils ne sont pour rien dans les événements qui se produisent, alors qu’ils en sont les acteurs par les trillions d’actions qu’ils ont conduites et dont ils ne se rappelleront que quelques unes et croient que leur vie ressemble aux JT. Alors ils s’inventent des boucs émissaires qui les dédouanent d’avoir à s’interroger s’ils y sont pour quelque chose dans les événements qui se déroulent. Il en résulte que c’est toujours la faute de l’autre, justement celui pour qui ils ont voté.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Septembre 2015

La supposer crise des migrants syrien, chrétiens de surcroit, les autres à priori ne sont pas des migrants dignes d’intérêts par opposition, n’est aucunement une crise, compte tenu qu’ils sont le résultat d’un conflit géopolitique instruit par ceux mêmes qui utilisent le terme de crise, devenu totalement galvaudé pour être utilisé à tout propos. Si c’est le cas alors il faut accepter l’idée que nous sommes dans une société malade et que toutes les mesures que nous penons aggravent la société, puisque des conséquences en découlent toujours une crise.

Une énième fois nous utilisons la sensibilité humaine envers le sort des enfants pour que les puissant poursuivent des buts et visées politiques qui s’appuient sur une compassion et empathie qu’ils n’ont certainement pas, compte tenu que tous les jours 18 000 enfants de moins de cinq ans meurent dans le monde dont plus de 8000 de faim, tandis que les traders s’engraissent en jouant ave la spéculation alimentaire.

D’autres articles sont venus préciser que cet enfant n’était pas celui d’un réfugié politique. C’est dire, quand l’on connait le milieu de requin politicien, qu’il n’y a de place que pour de sordides calculs dénués de toute compassion, que les migrants on donné l’occasion à ces pouvoirs de se dédouaner du flop démocratique Grec. Egalement que les réseaux sociaux sur le net ne sont pas une source fiable d’information. En France il y a toujours eu des humanistes de tout bord attachés à l’humain d’abord, mais ce n’est pas la majorité des citoyens actuellement du moins, de ce qu’il ressort d’études faites à froid antérieurement, plus de 60% pensent qu’il y a trop d’étrangers. L’Europe compte plus de 700 000 000 d’habitants, en France tous les ans naissent plus de 800 000 enfants et meurent 550 000citoyens et il faudrait que l’accueil d’immigré provoque une crise. Nous savons depuis longtemps que nos jugements en la matière, pour certains, sont guidés par la xénophobie, le racisme et l’islamophobie, que fédère le FN, à tord ou raison, qui s’implante dans tous les partis qui s’en dédouanent en se disant décomplexe. Cela nous conduit à faire des entorses aux droits de l’homme qui stipulent :

Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14
Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies

L’Europe faisant fit de cela a donc décidé arbitrairement quelle choisirait par quota qui doit aller, Bravo et bon nombre de citoyens en sont d’accord, comme ils le furent en 1962.

Emigrants Souvenez-Vous.

Texte écrit par manuel Gomez en juillet 2015

C'est de cette façon qu’en juillet 1962, on traita les rapatriés d’Algérie

26 juillet 1962, le maire de Marseille,

Le socialiste Gaston Defferre, accorde une interview au quotidien Paris-Presse l’Intransigeant.

Sujet : l’arrivée massive des rapatriés d’Algérie.
53 ans plus tard, il m’apparait comme instructif, pour les générations qui n’ont pas connu, ou mal connu, ces évènements tragiques, de faire souvenir de quelle manière ont été accueillis ces Français lors de leur arrivée, contre leur gré et emportés par le vent de l’Histoire, dans leur pays, leur patrie, la France.

Le « bafouilleur marseillais », Gaston Defferre ne se prive guère de donner son avis :
« Ils fuient. Tant pis ! En tout cas, je ne les recevrai pas ici. D’ailleurs, nous n’avons pas de place. Rien n’est prêt. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront ! En aucun cas et aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille. »

À la question « Voyez-vous une solution aux problèmes des rapatriés à Marseille ? »,
il répond : « Oui, qu’ils quittent Marseille en vitesse ; qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux. »

Mais Gaston Defferre n’est pas un cas isolé.
Un sondage IFOP début juillet indique
62 % des métropolitains refusent toute idée de sacrifice à l’égard des Français d’Algérie.
Voici d’ailleurs un rapport découvert lors de l’ouverture des archives : Les Français d’Algérie qui débarquent en métropole font l’objet d’une froide indifférence, ou même d’appréhensions. On ne les connait pas. On ne sait d’où ils viennent ni si ils sont “vraiment” français. Jugés premiers responsables du conflit qui vient de se terminer et qui a coûté la vie de trop nombreux soldats métropolitains, ils ne semblent pas “mériter” que l’on porte sur eux le regard compatissant que beaucoup espèrent.

Conseil des ministres du 18 juillet 62, Louis Joxe s’exclame :
« Les pieds-noirs vont inoculer le fascisme en France. Dans beaucoup de cas, il n’est pas souhaitable qu’ils retournent en Algérie ni qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie. »

Pompidou, Premier ministre, appuie cette idée :
« Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du Sud ou à l’Australie ? Ils représenteraient la France et la culture française. »

De Gaulle : « Mais non ! Plutôt en Nouvelle-Calédonie ! Ou bien en Guyane, qui est sous peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers ! »

Le 22 juillet 1962, Gaston Defferre poursuit ses anathèmes sur Paris-Presse :
« Français d’Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma cité. »

Dans le centre de Marseille, une inscription sur un grand panneau :
« Les pieds-noirs à la mer. »

À l’aéroport d’Orly, la direction interdit aux pieds-noirs d’emprunter l’escalier mécanique parce qu’elle estime que leurs valises et leurs ballots volumineux sont une gêne pour les autres voyageurs.

Pas l’once d’une compassion parmi les responsables politiques français
« L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des pieds-noirs », dit froidement de Gaulle, le 4 mai 1962, en Conseil des ministres.

Un autre jour, à Peyrefitte qui lui expose « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… »,
le Général répond sèchement :
« N’essayez pas de m’apitoyer ! »

Parlant d’Edmond Jouhaud, l’un des généraux putschistes du 13 mai 1958
« Ce n’est pas un Français, comme vous et moi, c’est un pied-noir. »

Voilà, tout est dit. Ceux qui ne savaient pas le savent à présent. Quant à ceux qui n’ont jamais voulu savoir, qu’ils croupissent dans leur ignorance.

Je ne sais pas jusqu’où l’on peut être fier d’être français, quand l’on s’attribue les mérites de quelques humanistes qui ont existé et que l’on ne l’ait plus soi-même, et que la fierté nécessaire à tous quitte le domaine humain pour se réfugier derrière le sport d’élites et son fric. Je crois que nous avons irrémédiablement rejoint les USA unit dans la guerre et les jeux.

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Rédigé par ddacoudre

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