Un arbre n’est pas un arbre.

Publié le 1 Décembre 2023

Un arbre n’est pas un arbre.

 

Je vais revenir dans ce dernier article sur le sujet qui fait l’actualité depuis une semaine, en attendant d’être chassé par un autre, quand il aura épuisé son crédit anxiogène et émotionnel.

Parfois, je râle, à tort, par exaspération quand j’entends les médias rabâcher des événements ou situations que j’ai appris ou au courant ou que j’ai vécu. C’est l’inconvénient d’être vieux. Mais je reconnais l’utilité de répéter les choses, pour ceux qui viennent d’arrivée au monde, et dont notre enseignement général insuffisant ne peut les instruire dans la durée du temps imparti.

Nous pouvons espérer que l’intelligence artificielle répondra à certaines de leurs interrogations. Ce ne sera pas pourtant suffisant pour penser le monde de demain, car elle ne connaît que le passé et manque encore de connaissances. Je l’ai interrogé pour qu’elle me dise pourquoi un arbre n’est pas un arbre. Je vous laisse le découvrir en lui posant la question.

C’est quelque chose d’essentiel à savoir, nous trouvons la réponse dans la Genèse, pour ceux qui croient que c’est un ramassis de stupidités, là aussi je laisse trouver ceux qui voudront le savoir la lire.

Les quelques initiés de ces temps anciens étaient bien plus intelligents que ceux qui nous servent l’actualité dans les médias ou nos pauvres hommes politiques englués dans leurs nasses financières où ils tournent en rond depuis plus de trente ans, et dont certains comme la RN nous proposent qu’un retour en arrière fascisant. Le seul qui surnage avec une vision claire de l’après-capitalisme, c’est bien Mélenchon. À mon goût il est encore trop timide pour ne pas déplaire à un électorat, et se dissous dans l’actualité pour ne pas participer à la curée « doxanienne » d’un occident qui agonise sous ses propres bombes qu’il a fabriquées et vendues.

Pour ceux qui lisent, il fait partie des quelques hommes qui peuvent théoriser l’avenir, car il a l’âge pour cela avec une existence militante au service d’un monde humaniste. Il a su bénéficier de ses erreurs comme tout le monde, et n’est pas resté collé à ses idéaux de jeunesse.

En janvier 2011 j’avais écrit un article « Mélenchon sera-t-il une autre histoire » (http://ddacoudre.over-blog.com/melanchon-sera-t-il-une-autre-histoire.html).

Je pense qu’il a en partie réussi même si ce n’est pas comme je le souhaitais. Il n’est pas moi. Il l’a fait à sa manière, et il l’a réussi sa place aux présidentielles le démontre. Malheureusement Le Pen aussi a réussi sur des positions qui les divisent irrémédiablement, entre un parti qui se veut humaniste et ouvert au monde de demain et un autre antihumaniste, autarcique, sans théorie pour l’avenir si ce n’est que de proposer le retour d’idées fascisantes ou xénophobes et de s’inclure dans le capitalisme.

Comme idée du futur, c’est faire le choix du mourant.

Est-ce que les hommes seront capables de renverser le capitalisme patriarcal. Je ne pense pas. je crois que ce seront les femmes, elles ont déjà commencé, mêmes si ce n'est pas encore structuré en pensée politique, et jettent la diatribe sur le patriarcat par défaut historicité. De son vivant, Mélenchon comme moi a peu de chance de voir le capitalisme agoniser. La Révolution française ne fut pas un événement spontané. Elle a mûri durant des siècles à partir des Lumières et ce ne sont pas les monarques de ces temps qui en sont à l’origine. Ils ont en permanence essayé de maintenir la royauté. Aujourd’hui, les capitalistes patriarcaux essayent de le maintenir contre tous les indices qui font comprendre qu’il est obsolescent et meurt sous ses propres déchets, même s’il essaye de rebondir avec. Ce sont les citoyens arcqueboutés sur leur quotidien, dont c’est l’essentiel de leur existence, qui lui permette de survivre, en ayant peur de tout changement et rêvant d'en être. Les humains ne sont pas conservateurs par volonté, mais par attachement psychologique et économique, sinon personne ne resterait là où il est né.

La population mondiale ne pourra pas supporter une économie capitaliste dont la finalité est de reconstituer son capital en revendant ses productions à ceux qui les fabriquent, plus cher que ce qu’ils ont reçu comme salaire pour les faire. Cela conformément à la règle d’un dominant systémique, qui est le plan comptable. Celui-ci n’a pas était conçus pour les citoyens salariés, mais pour les possédants de capitaux, qu’ils soient historiques, fruit d’une économie de pillage qui remonte au début des citées états, c’est-à-dire il y a 9000 ans, ou qu’il ait été réalisé par le risque de l’endettement par emprunt financier dans le développement de l’industrialisation.

Sortir de cet encrage s’appuyant sur nos comportements innés est difficile. Nous ne faisons que des paradigmes de notre inné, particulièrement dans le rapport dominant/dominé, je pense qu’il n’y a que les femmes qui pourront nous y pousser, car je vois mal la population actuelle majoritairement de droite et capitaliste suivre Mélenchon. L’idéologie individualiste, car il s’agit bien d’une idéologie par rapport à la singularité de chacun. Cet individualisme partage obligatoirement une existence collective pour survivre. Par rapport aux chasseurs-cueilleurs, c’est seulement le nombre qui a changé. Mais depuis une trentaine d’années, nous sommes devenus en occident des égologistes. Le nom donné par le sociologue Gerard Mermet au développement de l’individualisme égoïste. Avoir, posséder sont le lietmotiv, sans autres considérations. Alors, la nature se rappelle à nous. Contrairement à ce que nous racontons, il n’y a pas de planète à sauver, il n’y a pas de dérèglement climatique. Il y a seulement des données environnementales, qui évoluent en fonction de la vie, qui s'y développe et génère leurs effets, et qui influencent nos comportements, lorsqu’elles nous touchent. Si nous ne sommes pas capables ou n’avons pas les savoirs et connaissances pour le comprendre et les devancer avec notre intelligence , ce que le portefeuille nous empêche de faire.

La situation mondiale demande des réponses globales d’ampleurs et nous sommes incapables d’y répondre. Pour le faire, il faut dépasser ce qui c’est fait avec le plan Marschal. Dégager des financements, pour utiliser les énergies gratuites, comme le vent, le soleil, la géothermie, sous réserve que l’indice carbone soit inférieur. C’est-à-dire virer les critères de Maastricht et réorienter le FMI. Cela exige d’abandonner notre ventilation comptable qui entretient le capital, car il est fait pour lui, et si nous utilisons ces énergies avec le même dominant comptable nous ne changerons rien. Cela exige de sortir de la condition du salariat pour être des citoyens productifs responsables, et ce n’est pas l’intelligence artificielle qui nous expliquera comment faire. Cela exige d’abandonner nos références monétaires qui ne reposent sur rien, si ce n’est la confiance. Or, l’on peut faire confiance en une autre valeur, qui elle est une réalité biologique, c’est l’énergie humaine. Tout ce que nous faisons n’a qu’une réalité, c’est l’énergie que nous dépensons pour le faire (http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html). Quand nous achetons un produit, c’est la vie énergétique de toute la filière humaine de sa réalisation que nous achetons. Nous n’achetons pas un produit, mais des vies. Un produit, c’est comme un arbre, ça n’a pas de prix en dehors de celui que nous avons défini au cours des siècles. (https://admin.over-blog.com/1463119/write/58925512)

 

Pour ceux qui ont des connaissances sur la condition humaine depuis son apparition, nous pouvons dire que nous vivons une période que les hommes préhistoriques ont connue quand ils sont devenus des chasseurs. Les découvertes archéologiques montrent que les Hommes de ces temps ont carrément fait disparaître des animaux indigènes des régions où ils essaimaient pour se nourrir.

Or, par la consommation de viande et le confort du feu, les hommes étaient mieux nourrir et se sont multipliés. Multiplié au point qu’il n’y avait plus assez de gibiers ni de fruits à cueillir pour tous. Les humains sont passés alors à l’agriculture et l’élevage et ont développé tout un nombre important d’innovations, dans la gestion de la durée du temps par l’invention de la lumière et des techniques pour éviter de se fatiguer au travail, qu’ils soient de servitude ou d’esclavage. Permettant ainsi de comprendre que dans nos motivations contemporaines, nous innovons en permanence pour ne pas nous fatiguer au travail ou dans les activités soumises à la contrainte volontaire. Or, la propagande capitaliste nous soutient que seul l’argent nous motive, sauf que quand l’on en possède, l’on ne se précipite pas pour aller travailler et l’on recherche qui l’on peut employer pour le faire à notre place sous réserve que l’on puisse lui vendre la charge qu’il représente grâce à l’endettement. (https://admin.over-blog.com/1463119/write/116442082)

 

Nous vivons donc une situation similaire à celle de nos ancêtres, nous allons devoir réinventer une façon de nous nourrir, comme le clame depuis des années Paul Aries favorable à la décroissance.

 

Être un être civilisé n’est pas fabriquer des paradigmes de ses atavismes en reconduisant sous d’autres aspects le combat dominant/dominé. C’est le dépasser par l’éducation et l’enseignement des connaissances. Car chaque enfant nait comme un petit animal fixé que sur ses désirs immédiats.

Or, nous avons continué à faire perdurer cet état malgré quelques tentatives qui ont avorté ou ne font plus beaucoup d’adeptes. C’est ainsi que nous nous comportons, non comme des adultes, mais comme des enfants qui n’ont pas encore mûri. Géohistoriquement nous sommes encore dans l’enfance du développement de l’humanité, particulièrement avec le capitalisme qui nous y maintient en nous vendant la satisfaction de tous nos désirs sans réserve afin que nous les produisions pour avoir un emploi et que nous rachetions notre salaire et l’enrichissement de celui qui joue avec des désirs primitifs. de plus nous avons en permanence besoin de guide les dieux ou les dominants systémiques qui nous disent quelle voie suivre

Nous allons donc devoir, faute de disparaître, être obligés de devenir adultes pour continuer de vivre à plus de huit milliards d’humains. Cela ne signifie pas que nous n’aurons plus de désirs, mais ils devront se mesurer à leurs incidences sur l’environnement pour assurer notre pérennité. Aujourd’hui nous n’en sommes pas capables.

L’énergie solaire est gratuite, mais pas constante au niveau d’un seul pays ; peu d’états ont à la fois des régions sous le soleil pendant que d’autres sont dans la nuit. Cela permet d’utiliser l’énergie solaire sans avoir à faire du stockage. Ce même échange peut se faire entre pays, dont certains sont privilégiés par des étendues d’espace libres dans leur désert. Ainsi il est possible de recevoir de l’énergie solaire quand nous sommes dans la nuit avec réciprocité.

Techniquement c’est réalisable, mais certainement pas en l’état des relations internationales, et la peur ineffable de la mondialisation, bien qu'elle soit une réalité depuis bien longtemps pour les échanges économiques, même s’il s’agissait de pillages colonisateurs. Mais pas pour les manants des peuples.

 

Ainsi, le débat de l’actualité qui mobilise les discours fascisants d’enfermements et d’antihumanisme, sont par leurs peu de conséquences entretenues par l’information médiatique qui fait monter la mayonnaise sur des risques imaginaires d’invasions arabes, dont les seules armes dont ils disposent c’est l’occident, et la Russie qui les fournissent. Nous avons engagé le pays dans une orientation dangereuse pour la liberté, si elle existe. Depuis le principe de sécurité, la factualité n’est plus absolue pour, saisir la justice. Dire ce que l’on pense n’est plus permis sur certains sujets. Sous prétexte de prévention nous en arrivons comme certains fondamentalistes à jeter des anathèmes.

Al quaïda ne gagnera jamais de guerre, mais il a réussi à fasciser l’occident.

Le gouvernement pour satisfaire à la psychose ambiante annonce la protection des établissements scolaires, se lance dans l’éloge de ses enseignants et toutes les difficultés que ceux-ci rencontrent s’effacent grâce à la mort malheureuse de ce professeur. Et malheur à ceux qui n’ont pas fiat la minute de silence ou oser justifier l’action militaire du Hamas sans le traité de terroriste.

Ce sont des éléments qui sont annonciateurs d’une dérive de la démocratie comme cela a été annoncé dans CIA 2040. Sur ce, un autre demeuré de fondamentaliste passe à l’acte. Dire que l'influence médiatique n'y est pour rien c'est se moquer du monde. Certes ce ne sera pas le dernier, car pour éviter cela il n’y a que l’éducation des Hommes. Croire en un Dieu ou croire que la terre est plate c’est le droit de chacun, tuer pour cela c’est n’avoir rien compris au monde. Les idées et les croyances ne valent que parce qu’elles se confrontent sur ce que les Hommes ont compris de leurs existences. Et il n’y a pas lieu de tuer quelqu’un pour l’obliger à croire qu’un arbre est un arbre.

Rédigé par ddacoudre

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