Publié le 17 Avril 2025

 

Laissons couler la dette : une réflexion sur l’économie et la société.

1. L’obsession de la dette cet épouvantail : un héritage de Maastricht

La réduction de la dette est devenue une obsession pathologique, héritée des accords de Maastricht. Pourtant, à mesure que l’humanité grandit, ses besoins augmentent également. Il est donc essentiel de disposer d’un moyen d’échange permettant à tous les citoyens d’accéder aux productions qu’ils réalisent, non seulement pour soutenir la communauté mondiale, mais aussi, de manière plus égoïste, les citoyens de chaque État.

Nous connaissons la difficulté en fonction des matières premières disponibles. Nous l’avons surmontée le plus souvent par l’innovation et la recherche. Ensuite dans l’économie capitaliste les revenus disponibles fixent les choix de consommation, de sorte que l’abondance financière nous fait peur en l’état de la société. Toutefois, nous ne devons pas perdre de vue que l’endettement collectif national représente le manque de financement pour maintenir un seuil de confort à la population présente.

Cela revient à reconnaître que les salaires sont insuffisants et ne permettent pas de financer les besoins collectifs non marchands par les prélèvements.

Intentionnellement, cette situation est maintenue par le pouvoir libéral capitalistique, et elle bénéficie aux investisseurs, à ceux qui peuvent détenir un capital, et politiquement aux états qui détiennent une partie de la dette d’autres.

Nous vivons une équation stupide, les citoyens ne veulent pas payer des impôts, mais réclament des services collectifs publics. Quant au pouvoir, il veut réduire l’endettement auquel il est conduit de faire appel, faute de prélèvement suffisant par les salaires.

Je rappelle pour mémoire que les salariés financent tout comme client, quand ils consomment le salaire qu’ils ont reçu. Dans le prix client, ils financent par leur achat toutes les charges et prélèvements versés par les entreprises et les employeurs.

Ainsi les salariés vivent dans un marché de dupes et s’en accommodent comme ils s’en sont toujours accommodés durant des siècles. En ce domaine, nous n’avons pas évolué d’un iota depuis 7000 ans.

2. Le rôle des dominants dans l’économie mondiale

Les dominants systémiques du libéralisme capitalistique imposent des limites à l’utilisation des capacités régaliennes des États, notamment en matière d’émission monétaire. En Europe, cette soumission a été acceptée sans révolte, même en 2005. Aujourd’hui, face à une inculture économique et politique croissante, certains citoyens se tournent vers des partis nationalistes, espérant une solution salvatrice, mais creusant en réalité leur propre tombe.

3. Les dépenses publiques : un moteur économique sous-estimé

La recherche d’économies dans les dépenses publiques est une absurdité. Les 3 200 milliards d’euros de dette ont permis de soutenir l’emploi et la consommation, en finançant des salaires, des services et des subventions, soit environ 190 476 191 emplois. Réduire des dépenses, comme le gouvernement le propose avec une économie de 40 milliards, entraînerait la suppression de près de 2,4 millions d’emplois sur la base d’un Smic, aggravant ainsi les difficultés économiques.

4. L’impact des politiques protectionnistes

Les décisions protectionnistes, comme celles de Trump, accentuent les tensions économiques mondiales. Les pays soumis à des droits de douane élevés cherchent à compenser en se tournant vers d’autres marchés, déclenchant une spirale de protectionnisme. Ce phénomène n’est pas nouveau : la France a elle-même limité les quotas d’importation dans le secteur automobile pour protéger son industrie. Souvenons-nous de Montebourg Ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique appelant à consommer français.

5. L’évolution de l’emploi depuis 1850

Une analyse des ratios actifs/population montre une relative stabilité depuis 1850. Cependant, la réduction du temps de travail a permis de maintenir l’emploi malgré les avancées technologiques. Toute augmentation du temps de travail aujourd’hui risquerait de détruire des emplois, dans un contexte où la productivité humaine a atteint ses limites. Il est quasi normal que ces ratios soient stable, car l’économie repose sur la consommation des populations.Une comparaison rapide sur l’évolution d’actifs depuis 1850 nous permet d’établir un ratio par rapport à l’évolution de la population d'hier à aujourd’hui. En 1850 il y avait 16 millions d’actifs pour 36 472 000 de citoyens, soit 2,2795 pour 3000 heure de travail annuel. En 2024, 30,6 millions d’actifs pour 68 400 000 d’habitants, soit 2,235 pour 1575 heures ans. Il est difficile de trouver des données avant la création de l’Insee en 1946. Néanmoins ce lien « https://perspective.usherbrooke.ca/ » permet une vision de l’évolution de la consommation depuis 1960.

6. Les perspectives pour 2040 et au-delà

Selon les projections, le nombre d’actifs en France restera stable jusqu’en 2040 avec un ratio de 2,393, avant de diminuer. Les secteurs en croissance incluent la technologie, la santé, l’énergie renouvelable et l’économie verte. Ces évolutions soulignent l’importance d’adapter notre modèle économique pour répondre aux besoins futurs. Une adaptation que freine notre organisation de création monétaire.

7. Réformer le capitalisme pour un avenir durable

Le modèle libéral capitalistique actuel ne peut répondre aux défis du futur sans une réforme profonde. Une réindustrialisation de la France est impossible sans une coopération internationale visant à civiliser les relations économiques et à responsabiliser les citoyens. L’égocentrisme des nations freine cette transition.

8. L’éducation comme levier de transformation

Face à la complexité du monde actuel, les citoyens sont souvent dépassés. Une solution réside dans l’éducation, notamment par la mise en place d’un enseignement rémunéré pour adultes. Cela favoriserait la créativité et l’innovation, tout en offrant des revenus complémentaires. Cependant, les capitalistes, focalisés sur les dividendes, ne financeront jamais une telle initiative.

Les citoyens lambda sont maintenus dans une information sécuritaire, 70 % des citoyens suivent les faits divers. L’information sur ces sujets leur suggère que par la force du droit et de la police l’on va résoudre les crimes et délits. Cela est faux, ils changent seulement de paradigmes depuis des siècles en s’adaptant à l’évolution. Une solution ne peut passer que par une économie équitable dont chacun disposera de ressources pour vivre et investir dans le futur, plutôt que d’attendre que ce soit ceux qui exploitent le monde du travail qui leur prête les capitaux.

Une responsabilité pour laquelle les populations de dominés de France et du monde ne sont pas prête, asservis et infantilisés par le modèle « capitaliste ».

L'économie de 40 milliards visé par le pouvoir supprimera 190 476 191 emplois, personne ne peut dire quel est celui ou ceux ou qui franchiront le pas pour devenir délinquant, car l’on n’est pas délinquant ou criminel de naissance. Alors il vaut mieux laisser couler la dette.


 


 


 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 14 Avril 2025

 

Trump : Les ferments d’une guerre

1. Un monde occidental en mutation

Dans un Occident qui se nationalise et s’éloigne de la démocratie, l’élection de Trump ne surprend guère. Elle marque non pas l’aboutissement d’une mondialisation humaniste et socialisante, mais la rupture avec l’idéal d’équité et de tolérance capable de fédérer une population mondiale autour d’une unité fondamentale : l’espèce humaine. Historiquement, les humains ont évolué du couple au groupe, au clan, à la nation, et aujourd’hui, les moyens de communication et de production permettent d’envisager une planète unifiée. Cependant, cette vision d’un "village mondial" est souvent entravée par une lecture immédiate de l’histoire humaine, influencée par nos instincts primitifs.

2. L’immédiateté et ses dangers

La société moderne est dominée par l’immédiateté et la vitesse, au détriment de la réflexion à long terme. Une information biaisée maintient les citoyens dans un état d’aliénation, les poussant à se tourner vers la sécurité illusoire du passé. C’est précisément ce rôle que jouent les dirigeants nationalistes en reconstruisant des paradigmes du passé. Cependant, croire que l’évolution future repose uniquement sur la réflexion intellectuelle sans considérer les événements imprévisibles est une erreur majeure.

3. Le paradoxe économique

L’économie moderne illustre cette contradiction. Les avancées technologiques ont permis une productivité accrue dans les secteurs primaire et industriel, rendant les biens de consommation accessibles à faible coût. Pourtant, cette quête de productivité entraîne une réduction des emplois et fragilise le financement des services publics. Il devient impératif de concevoir une organisation socio-économique adaptée à cette évolution, où le coût de l’existence ne repose pas uniquement sur le travail salarié. Celui-ci ira en s’amenuisant, et les Humains devront acquérir les savoirs et connaissances leur assurant un futur paisible et éddoniste dans la mesure de leur capacité à maitriser les relations interpersonnelles et l’équité commerciale sans remettre en cause l’esprit innovant que procure la compétition de nature, conçu pour progresser et non détruire.

4. Les dérives du libéralisme économique

Le libéralisme économique aurait pu humaniser le monde grâce à un commerce équitable. Malheureusement, les néolibéraux ont imposé une concurrence déloyale, favorisant les délocalisations et la désindustrialisation dans leur quête de profits. Cette dynamique a non seulement détruit l’idée d’une mondialisation harmonieuse mais aussi alimenté les mouvements nationalistes.

5. Le défi d’un village mondial

Les citoyens, souvent attachés à leur quotidien, peinent à concevoir un monde unifié. Pourtant, l’histoire nous montre que l’unification d’états, comme en France ou en Europe, n’a pas effacé les cultures locales, mais les a transformées au fil du temps. Le refus de relever le défi mondial tient davantage à une peur de l’inconnu qu’à une impossibilité réelle.

6. Vers une nouvelle économie normative

Notre économie mondiale est fondée sur une logique de pillage, où la valeur d’un produit n’est souvent définie que par le temps nécessaire à sa production. Il est temps d’envisager une économie normative basée sur les besoins biologiques humains, plutôt que sur des comportements primitifs tels que l’attachement à l’or. Cette approche pourrait éliminer les barrières douanières et instaurer une véritable équité économique.

L’Homme, l’ego et la monnaie : une réflexion sur nos structures sociétales

7. La monnaie et l’obsession de toute-puissance

Avec le libéralisme, l’Homme a accepté la fonction de la monnaie. Cependant, il doit apprendre à maîtriser l’obsession de toute-puissance qu’elle peut engendrer. Ce pouvoir, souvent mal géré, exacerbe les déséquilibres au sein de nos sociétés.

8. Comprendre et gérer l’ego

L’ego différencié habite chaque individu. Cependant, une méconnaissance du « vieil homme » et des instincts primitifs nous pousse à interpréter cet ego de manière imparfaite, menant à des normes sociétales imparfaites et conflictuelles. Nos sociétés, qu’il s’agisse de la culture, de l’éducation, de la justice ou de l’économie, ne sont que des reflets de cette imperfection.

L’ego ne peut fonctionner seul : il cherche son reflet dans l’autre et se nourrit de la vie en collectivité. Cette interdépendance est essentielle à la survie de l’espèce. Dans ce cadre, la collectivisation des ego est la base de nos existences. Sans les autres, aucun ego ne peut véritablement exister ni créer.

9. Vers une coexistence harmonieuse

Reconnaître que l’ego des autres est un miroir du nôtre pourrait réduire les conflits. Cela n’entrave pas le développement individuel, qu’il soit basé sur des caractéristiques génétiques, morphologiques ou culturelles. En réalité, cette diversité est une richesse et un fondement de l’identité.

Cependant, nos instincts peuvent conduire à des comportements problématiques : l’obsession pour des symboles distinctifs ou des objets culturels a souvent généré des conflits. Cette sacralisation des différences culturelles, bien qu’elle ait des racines anthropologiques, doit être revisitée pour favoriser l’harmonie.

10. La connaissance humaine et ses dérives

La complexité des relations humaines pourrait théoriquement permettre une harmonie sociale. Pourtant, cette connaissance est souvent subordonnée à des objectifs matériels, comme la recherche de profit. Les avancées scientifiques, par exemple en génétique, soulèvent des inquiétudes : plutôt que de protéger la diversité humaine, certaines applications visent à maximiser la rentabilité ou l’efficacité, au détriment de l’éthique.

11. Mythes de la créativité et de la concurrence

Une idée répandue suggère que la créativité naît de la concurrence et de l’affrontement. Pourtant, cette croyance repose davantage sur nos imperfections érigées en normes. En sollicitant de manière excessive des instincts reptiliens, nous amplifions les tensions et alimentons des comportements violents. Cela crée un cercle vicieux d’individualisme exacerbé, où l’autre est perçu comme un obstacle plutôt qu’un partenaire.

12. L’universalité des ego

Les ego, composés des mêmes forces que celles de l’univers, illustrent la diversité des opinions et des expériences humaines. S’associer et vivre ensemble ne signifie pas uniformité, mais acceptation des différences dans un mouvement perpétuel. La stagnation est incompatible avec la vie, tout comme l’harmonisation des ego est essentielle à l’évolution sociale.


 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 1 Avril 2025

Marine souviens-toi !

 

Voilà quelques mois que je ne rédige plus d’articles, l’actualité ne réserve plus de surprises, ce ne sont que les ritournelles des mêmes informations resucées sans cesse, excepté les envies d’annexion de Trump.

 

Sinon, nous observons l’éternelle mise en condition des populations par une information médiocre, comme dernièrement les justifications de la réduction des indemnités sécu, par des semaines de de mise ne condition des citoyens, avec la diffusion des enquêtes de comportements malveillants, ou comme la mise en condition des séniors pour imposer des visites et mettre un terme au permis à vie, cela par l’invocation de stats où nous est indiqué que 20 % des séniors causent des accidents, contre 35 % des jeunes. Mais personne, ni aucun journaliste n’indique en fait, que ceux qui en causent le plus c’est la différence, c’est-à-dire 45 % de conducteurs entre les jeunes et les séniors. Voilà les deux exemples d'informations les plus frelatés dernièrement.

 

C’est donc la condamnation en première instance de Marine Le Pen qui m’a décidé d’écrire un article pour dire toute la satisfaction que j’en éprouve.

 

Je n’ai jamais tenu ce parti pour un exemple de démocratie, mais pour ce qu’il est un parti fascisant.

 

L’on retrouve cela dans sa rhétorique contre le jugement rendu par le tribunal correctionnel.

Je le rappelle brièvement : Marine Le Pen ne pourra pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027. Le tribunal correctionnel de Paris a requis une peine de 5 ans d’inéligibilité immédiate, 4 ans de prison dont deux fermes et 100 000 euros d’amende.

Pour un préjudice estimé à 4,1 millions, c’est peu, mais ce n’est point là mon intérêt pour cette situation, tout en rappelant que je suis contre l’emprisonnement qui n’est d’aucune efficacité depuis des siècles, et nous le conservons incapable d’y substituer une prise en charge Humanitaire des crimes et délits, à hauteur de nos avancées scientifiques, bref.

 

Je ne vais tout de même pas passer sous silence, comme le fait la presse, les positions politiques du FN puis de la RN concernant le traitement de la délinquance et de la criminalité.

 

Ce parti, qui c’est nourri de l’insécurité et de l’ostracisme pour se développer, ne tarissait pas d’éloges funestes sur la classe politique dirigeante qui se caractérisait par toutes les casseroles que les uns et les autres se trainaient, assistés par une presse qui s’en faisait les gorges chaudes accusatoires et oubliait toutes les réhabilitations, pour ne garder l’expression "tous pourris" qui a concouru à dégrader l’image des politiques.

 

Ce parti fustigeait tous ces criminels ou délinquants qui osaient se poser en victimes de la société, de l’injustice des juges, et n’avait pas de mots assez durs à leur encontre.

 

L’on se souvient que Marine réclamait plus de rigueur, plus de sanctions lourdes. Qu’elle réclamait l’exécution entière de la peine prononcée. Qu’elle réclamait la suppression des remises de peine et des aménagements. Qu’elle réclamait le retour de la peine de mort.

 

Elle faisait toutes ces déclarations au fil des ans en s’appuyant sur sa probité affichée, et dans le même temps elle détournait ses financements de député européen au bénéfice de son parti. Dans le même temps, elle commettait un délit.

Cela va être dur pour elle de rejoindre le clan des pourris.

 

Elle envisage de faire appel pour rester fidèle à ses convictions, elle veut qu’on lui supprime le sursis, les aménagements et remises de peine, elle refuse le bracelet pour effectuer sa peine en prison comme tous les pourris qui y sont allés, elle veut une peine plus dure, cinq ans pleins. Poisson d’Avril, sa probité ne va pas jusque là. Bien au contraire elle est victime de cette juge qui veut l’empêcher d’être candidate, et qui bafoue ainsi la démocratie en appliquant le droit.

 

Qu’Emmanuelli, Jupé, Tibéri, Fillon et Sarkozy soient condamnés, normal tous pourris, mais elle c’est une injustice, elle est victime de cette société et de l’injustice des juges.

 

Si elle était au pouvoir, nous aurions vite compris de quel bois elle se chauffe, il suffit pour cela de mettre en parallèle ces déclarations antérieures et celles qu’elle soutient à la suite de sa condamnation. Drôle de manière d’assumer ses responsabilités.

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Rédigé par ddacoudre

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