Donnons un sens à la vie.

Publié le 15 Janvier 2024

Donnons un sens à la vie.

 

J’écris souvent qu’aucun produit ou service n’a de valeur en dehors de la propriété physique des matières premières utilisées pour sa réalisation. Le prix que nous attribuons n’est qu’une longue chaîne du travail humain. Si bien qu’il n’y a pas de réalisation sans l’homme. Sans sa conscience et sa capacité d’association par la pensée.

La créativité, humaine, a commencé par la taille du silex, sans que nous sachions, si l’Homme de ces temps pratiquait l’économie de don, faire à mesure de son expansion avec une nourriture qu’il fallait, chasser à plusieurs et répartir.

La fin du mésolithique ouvre sur une organisation de l’économie de pillage avec le développement des cités états, et les premières organisations, du travail contraint, par la rareté vivrière. C’est la période du néolithique au cours duquel se définissent des stratifications sociales. Une administration de dirigeant privilégié, des maîtres-propriétaires employant des serviteurs et des esclaves.

La première organisation de l’exploitation de l’homme par l’homme. L’arrivée de l’homo-

exploiteur. Il se répand par une économie de pillage. Puis, la sémantique a rendu les conditions acceptables, la colonisation, la contrainte volontaire par le contrat de gré à gré. L’Économie de pillage a engendré la colonisation, et son effondrement est devenu le commerce extérieur. Voilà, à peu près, les paradigmes qui se sont succédé.

L’administration de privilégiés, aux ordres de tous les tyrans avec leur cour, c’est poursuivi, se succédant par transmission familiale, dans la crainte d’une destitution.

D’aristocrates, possédants, rentiers asservissant les populations. Avec les révolutions libérales, l’Administration se structure en démocratie, et l’émancipation apportée par le libéralisme façonne notre organisation productive actuelle.

La liberté de commercer engendre le capitalisme, c’est-à-dire bénéficier d’un capital pour pouvoir entreprendre, qu’il soit historique, par des transmissions des revenus de l’économie de pillage, ou financier, à partir des premières banques d’orfévrés.

Le capitalisme formalise ce qui se pratiquait antérieurement pour devenir maîtres et détenir des possessions, sans autres banques que le glaive. L’apparition du Code d’Hammourabi nous donne une idée des pratiques antérieures.

Les populations soumises aux tyrans, de sujet deviennent et citoyennes d’un peuple souverain. Des changements saignants dans un immuable rapport au travail. La stratification demeure, rang de dirigeants successifs privilégiés, entrepreneur, à la place de maître – salariés, à la place de serviteurs, et disparition de l’esclavagisme.

Les premiers Hommes qui se sont transmis les premiers silex taillés ont dû se dire, je détiens la dernière découverte scientifique, et ainsi de suite jusqu’à ce que nous signifions la chose, et achetions le dernier smartphone.

Dans ce résumé, entre le silex, et la voiture volante, il existe une invariance d’échelle, qui tient à notre structure innée. Observer son univers pour y trouver ce qui nous facilite l’économie d’énergie calorique, pour nous nourrir.

Ainsi, un animal qui vient en chasser un autre pour manger sa proie, recherche, sans le savoir, une économie d’énergie calorique, et dispenser, d’en dépenser plus à chasser, et conserver une réserve, pour d’autres activités, rendu possible par la faiblesse de l’autre. C’est le rapport type entre l’entrepreneur et son salarié, si ce dernier est faible, il le rémunérera le moins possible. C’est l'optimisation des coûts, elle vise à réduire les dépenses et les charges, tout en maximisant la valeur commerciale.

Nous savons que ces charges sont la vie sociétale des Hommes.

L’entrepreneur qui recherche son profit se trouve dans la même disposition que cet animal.

Sa dépense d’énergie, c’est tout ce qui concourt au moyen d’obtenir son profit, et moins il en dépensera plus, il aura sa proie facilement. L’option maximale pour lui, c’est produire sans personnels et charges collectives. Cette option nous a conduits à toujours rechercher à produire en consommant le moins d’énergie, d’où toutes nos technologies, et l’espoir que nous puissions retrouver un Éden, car aujourd’hui nous en avons les moyens pour les siècles à venir.

 

Il faut être clair sur un point, ce ne peut pas être l’économie capitaliste et les nations qui nous y conduisent.

Sans jeter la pierre aux capitalistes, qui répondent à une sollicitation innée ancestrale, se perpétuant sous d’autres paradigmes, faisant de nous des civilisations paradigmatiques animalières. Nous devons cette évolution à l’écriture et aux savoirs qui se sont développés entre initiés, pour ceux qui constituent l’instruction des élites. Les autres devant se satisfaire d’une éducation primaire constituant la culture populaire par apprentissage, ensuite instruites par une scolarité minimale.

Nous sommes dans le même rapport d’échelle avec les Sumériens de nos origines, considérant que seuls les initiés devaient instruire les initiés. Cette correspondance aujourd’hui est l’instruction universitaire. Si cette échelle s’applique toujours au fil des siècles, la seule raison en est le temps consacré à travailler.

Nos illustres inventeurs, et autres personnages célébrés n’avaient pas cette occupation, et ils étaient rarement analphabètes.

Pour prendre une comparaison d’échelle, par rapport aux connaissances pluridisciplinaires existantes afin de comprendre la complexité du monde, nos bacheliers sont les analphabètes de notre temps. Au temps des mésopotamiens, ils auraient été serviteurs, et les autres en dessous esclaves. Aujourd’hui aurions-nous conservé cette classification sociale ???

Bien entendu, car elle n’est pas un rapport à notre intelligence, mais l’expression de l’innée face à une l’adaptation à la rareté.

Notre intelligence s’est exercée dans les classifications professionnelles des métiers.

Pour entreprendre dans certaines activités, nul n’est besoin d’être un génie, mais de disposer de l’héritage d’un capital ou de souscrire à un capital financier, sans avoir à sortir son glaive, en trouvant les aides autour de soi, si cela est nécessaire. C’est ensuite produire ou servir qui vont demander des savoirs et savoir-faire ;

pour apprécier l’apport, ou l’adaptation d’une civilisation, ce n’est pas de savoir, si elle a été remplacée par une autre, c’est de comprendre comment elle a versé de son apogée.

La civilisation capitaliste avec tous ses paradigmes, de la formation du capital à commencée, par le glaive, c’est poursuivi dans la sur enchère de ses paradigmes pour survivre. Quelles que soit les civilisations, toutes ont pratiqué le capitalisme dans le monde, toutes ont développé de l’armement jusqu’au point de pouvoir s’auto-détruire. Il faut en tirer les conséquences et reconnaître que le capitalisme ne conduit pas à être des êtres civilisés. Seul le socialisme peut y conduire, car il s'élève contre l’exploitation de l’homme par l’Homme. Comme auraient pu y conduire les religions, si leurs représentants avaient eu les connaissances d’aujourd’hui, sans les attribuer à un dieu sclérosant par lequel certains justifient leur fanatisme.

Dans ce cas tant que ces armements subsisteront, nous ne pourrons pas avoir de civilisation divergente.

Entre amis, j’ai parié que ce seraient en premier les USA, car, ils sont dans l’histoire dune économie descendante, comme l’a été l’Europe à laquelle ils se sont substitués. Leur seule chance est l’économie de la connaissance, qu’ils n’entreprennent, pas comme il le faudrait, en initiant toute leurs populations, afin d’avoir le plus d'occurrences en s’instruisant de pluridisciplinarité par la pensée égoïste ou altruiste associative, découvrir et innover. Par chance aucun pays n’a fait encore cela. Il leur reste, de maintenir leur activité économique en acceptant l’immigration pour soutenir la consommation, car ils ont un taux de renouvellement de population de 1,03. ce n’est pas leur choix et se battrons pour leur valeur monétaire, avec la chine qui la leur conteste.

 

J’en viens à mon sujet, ce raccourci de l’histoire, où toute la vie des hommes qui l’ont traversé n’a pas changé son cadre de fond, l’inné. Ils ne s’y reconnaissent pas, car ils ont impersonnalité au fil des siècles le dominant. Hier c’étaient les Dieux à qui l’on ne reconnaît pas les commandements économiques, car ils sont moraux, que nous avons remplacés par des dominants systémiques.

En économie, ce n’est pas la loi du marché, mais un tout petit plan comptable. Si nous ne le modifions pas, il racontera toujours que la vie des salariés et du pouvoir politique est une CHARGE. Comme philosophie de vie ou espérance existentialiste, nous pouvons avoir mieux. Le libéralisme capitalistique ne tient que par lui. Nous pouvons être communiste, socialiste ou tout ce que, nous voudrons, si nous considérons que la vie des salariés et que l’organisation sociétale sont des charges à supprimer, nous en arrivons à une aporie insurmontable.

En se référant à l’animal qui recherche une proie sans effort. Nous pouvons considérer que, produire des biens et des services avec le minimum de consommation d’énergie calorique peut représenter un enjeu existentiel et non égocentrique pour réaliser du profit.

Dans cet esprit d’économie en ont découlé des innovations extraordinaires, bien plus importantes, que la recherche du gain. Pourtant l’ordre sous-jacent, que nous supputons de nature se rappelle à nous, pour n’avoir pas respecté la loi de Lavoisier et oublier de rechercher les incidences de la transformation de nos déchets, qui par le cycle de vie, nous revient. Cette inconséquence où la cupidité l’emporte, par la recherche permanente d’une économie de matériaux ou de travail, pour produire nous aveugle encore. L’une est la pollution, l’autre la perte de revenus pour les travailleurs écartés comme charges. L’une est destructrice, l’autre est une espérance en recherchant une source de revenus complémentaire au travail.

Mais les deux nous demande de repenser l’existence avec une comptabilisation de l’activité économique holistique, pour l’intérêt des Hommes, et non d'une minorité, où tous trouveront l’expression de leur égoïsme naturel, d’animal, qui consiste à une valorisation individuelle pour se sentir un dominant à l’égal de tous les autres, il y a la place pour cela. Et non d’être un égocentrique pour ramener tout à soi.

Notre comptabilisation n’est pas faite pour la communauté des Hommes, mais pour l’expression du dominant, l’égocentrique, le cadre naturel inné distordu par le culturel dirigeant tout le vivant. Nous pouvons alors nous poser la question, pourquoi, détenir une conscience et une pensée associative, si c’est pour nous comporter, pour comme, un animal.

Toutes les religions ont recherché le bonheur des hommes pour le sortir de son animalité, de manière exclusive pour les premiers dieux, puis inclusive avec l’universalité du dieu.

Le ,constat, que l’inné a prédominé sur ses volontés, n’est pas à faire. Nous ne pouvons pas dire que le pardon, la miséricorde et la bienveillance aient dominé le monde, soumis aux désirs de domination autour de la compétition pour se répartir la rareté.

Ainsi tout, nous reste à faire pour tendre vers l’humanisme, qui passera obligatoirement par l’égoïsme socialisant, dont la meilleure représentation est le mutualisme, ou l’intérêt commun concourt à l’intérêt individuel en se donnant comme objectif, de le soulager de ses souffrances.

 

Plus largement dans l’observation de l’existence humaine, nous retrouvons trois étapes d’évolution. La période où il est dans la petite enfance, celle où la nature le nourrit sans effort, que cueillir ce qui se trouve à porté de la bouche. La deuxième dans laquelle nous sommes où il doit se prendre en charge pour se nourrir. L’enfance et l’adolescence, où il doit apprendre à devenir un adulte pour maîtriser ses désirs égoïstes, trouver par la connaissance le sens profond de la vie et en arriver au stade adulte géologique, dans lequel nous ne sommes pas.

 

Il ne s’agit pas là de l’adulte biologique ou cultuel, mais de l’adulte dans une évolution géologique humaine, que nous avons particularisée par ses savoir-faire, et non par l’expression de son humanité.

Pour rentrer dans cette période, ce n’est plus la valeur des billes que s’échangent les enfants dans la cour au travers d’une valeur imaginaire, mais celle qu’il porte en eux comme valeur réfutable, l’énergie calorifique qu’ils dépensent pour toute chose, afin de vivre. Celle-ci est une réalité intelligible et universelle. La consommation d’énergie calorifique humaine dépensée pour nos productions et services, pour établir un étalon monétaire international. Ainsi, du début jusqu’à la réalisation du produit, ce sont les calories dépensées pas les travailleurs qui comptabilisées fixeront le prix commercial. Nous connaissons les consommations calorifiques par métier. De la sorte, quel que soit le pays où se réalise le métier, il aura la même valeur calorifique. Ensuite, nous distinguerons toutes les particularités de chacun, toutes les attentes humaines. Nous en finirions avec les combats de domination monétaire. Payé en calorie et certainement psychologiquement approprié. Ce sera le premier pas pour devenir civilisé.

 

 

C’est l’enfant qui entre dans la réalité du monde pour y développer une humanité « Adulturante » à la hauteur de sa conscience et de sa pensée associative.

Le libéralisme capitalistique appartient à l’enfance, car il n’offre aucun sens à l’existence. Les religions auxquelles nous pouvons reprocher d’être dogmatiques et de ne pas se retranscrire dans la modernité apportée par les sciences, donner un sens à l’existence, malheureusement pas terrestre, si ce n’est d’en supporter les souffrances. Il devenait adulte, une fois mort, le reste du temps, ils attendaient tout du Père, c’est la recherche de l’Homme salvateur qui conduit à tous les fascismes et que nous pratiquons et que beaucoup de citoyens appellent de leurs vœux, 48 %, pour rester dans l’enfance.

C’est la caractéristique du coran par son déterminisme. Ce en quoi ils n’ont pas tort dans l’absolu, mais, celui existant, nous l’ignorons et le pratiquons, sans le savoir par ignorance. Et ce n’est certainement pas celui des religions ni de quelque autre chose. Celui défini, par les religions ne l’on était que, par des humains se disant toujours inspirés par dieu. Là, où c’est les Hommes par leur connaissance empirique qui ont écrit des contes fondateurs pour des populations crédules. Par ses contes, ils invitaient et conduisaient les hommes à devenir adultes.

Leur permettant de, comprenant une vie déroutant et complexe, par des commandements, mettre de l’ordre dans le tumulte émotionnel de leur existence.

Comme les enfants nous avons tendance à évaluer les mérites futurs de n’importe quelles activités, sur ce qu’elle nous apporte immédiatement, sans autre souci d’exister, que par la consommation. Le résultat, nous le connaissons sur armement et pollution.

Si nous voulons donner un sens à notre existence, le plus dur est d’avoir conscience de ne pas vivre au jour le jour. C’est le plus dur et le plus difficile, sans cela nous n’aurions ni besoin de mémoriser le passé ni besoin de projections abstraites pour le futur. Pour les Hommes, être devenus rationalistes, a emporté le pragmatisme pour réaliser ses rêves. Aujourd’hui, pour nous sortir de cette enfance du néolithique, il faut disposer du savoir des initiés tout au long de l’existence, contre une rémunération compensatoire, d’une reprise en main, du contrôle de l’émission de monnaie pour faciliter les innovations de ceux qui veulent entreprendre dans une recherche permanente d’économie d’énergie, en partageant équitablement les résultats et les risques avec les partenaires qui les aident à atteindre leur but. Le pari sociétal est énorme et motivant pour conserver un confort propre, une nourriture saine et abondante, des relations interpersonnelles paisibles, et se fixer un objectif de réduire le travail à sa plus simple nécessité par la technologie, tout en conservant le savoir-faire et les savoirs pour maintenir en l’état cette espérance possible aujourd’hui.

De tel bouleversement ne peut pas se faire sans que nous donnions un sens d’existence aux élites entrepreneuriales, qu’un jour remplacer les États, ou concourir au plus riche du monde. Je suis certain que cela est accessible et intelligible pour eux, plus que par la majorité de la population de salarié.

Faire face à la pollution, remplacer les énergies polluantes, s’instruire en permanence, réduire le temps de travail, maintenir un confort propre, optimaliser les économies de matériaux, développer des nourritures saines, diminuer l’accroissement de la population. j’ai réalisé une étude en 98, elle démontre que tous les pays riches ne renouvellent pas leurs populations. Les deux raisons invoquées sont la peur de l’avenir pour leurs enfants, et le désir de bénéficier du confort de la vie. Je crois que le second est suffisant pour y parvenir, car la Terre est vaste et nous restons courbés sur notre travail pour disposer d’un revenu, comme des veaux dans un pré qui broutent et dont le confort et de recevoir de l’avoine, alors qu’ils ont le monde à découvrir autour d’eux. Là ou les Hommes se rendraient, ils n’auraient ni à se préoccuper du gîte et du ni du couvert. La terre ne va pas disparaître encore, il nous reste des siècles pour y parvenir. C’est tout de même plus motivant que d’attendre le paradis et de tuer des hommes pour y avoir 7 vierges.

Nous ne manquons pas de sens à donner à notre vie.

 

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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L
Merci de me contacter, mes meilleurs voeux pour 2024 au plaisir de te lire cordialement<br /> Le Panda
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