Publié le 16 Novembre 2023

.La présentation de vidéo des actes de barbarie accomplis, par des gens du Hamas, a été projetée à l’assemblée pour 90 députés. Nous sommes là devant une opération de communication d’Israël pour justifier, par ces atrocités, la légitimité de son engagement militaire, contre les gens du groupe de sécurité armée du Hamas, qu’il ne reconnaît pas comme une armée comme à l’occidentale, mais comme des terroristes.

Ce sont les luttes de communicants, dans lesquelles chacun peut librement se situer en fonction de ses convictions. La seule difficulté c’est qu’il n’y a pas de traces d’enfants déchiquetés par une bombe pour rétablir l'équilibre vidéo. Israël se justifie comme cela, c’est son droit le plus absolu, que l’on peut apprécier différemment suivant son parti pris. C’est dans le déroulement de leur conflit, c'est le Hamas qui prend l’initiative contre Israël, ce en quoi la riposte d’Israël est normale. Personnellement j'ai du mal à accepter l'idée que ses services d'espionnage aient pu ne pas connaître, cette mise en place d'une offensive du Hamas.

Mais, là ou le bât blesse c’est la raison qui a poussé le Hamas à procéder à des massacres qui desservent ses fins, en utilisant le terrorisme, qu’exploitent adroitement ses opposants occidentaux pour trouver légitime la recherche de l’extermination des gens du Hamas, et l’occupation de gaza. Se faisant presque passer pour une armée salvatrice. Parce que, ceux qui, en dehors de grandes puissances n’ont pas d’armée pour s’opposer à celles des occidentaux, et d’autres pays aussi comme en Afrique, sont qualifié de terroristes. Car effectivement leurs cibles sont souvent des populations civiles, que nous considérons comme collatérales aux conflits, comme elles-mêmes ne se considèrent pas, engagées dans ces conflits. Nous sommes là dans la prise de position d’une posture irréelle inconséquente de la réalité d'une entrée en guerre, contre la communauté de populations formant l’état concerné, qui s’est dotée d’une armée pour se défendre. Cela n’exonère aucune personne, comprenant les enfants qui doivent vivre les choix des adultes et les vieux devenus trop faibles. En vertu de quoi nous avons élaboré des principes internationaux, pour nous entre-tuer entre armées.

Mais pas n’importe comment avec des interdits sur les armes. Quoi on est HUMAIN,NON ! L’on comprend dès lors la problématique de ceux, qui, avec des raisons qui leur appartiennent, veulent s’opposer à un État. Qu’on les nomme terroristes, je m’en fous royalement, si nous sommes capables de comprendre l’environnement global. Certes ça ne justifie pas de se suivre les débordements de ses émotions, dont nous savons très bien qu’excitées, elles n’ont plus de mesures. C’est cela, qu’on du visionner les députés et ceux qui ont vu les mêmes images sur les réseaux sociaux. Bien sûr là ce ne sont plus celles des films d’horreur, nous sommes dans le réel, dont chacun de nous sommes, capables si les circonstances s’y prêtent. 

Ne pas oublier, cela devrait pondérer notre réflexion, et non l’émotion ressentie dans le premier temps. Toutefois elles n’ont rien de plus horrible que les supplices infligés de la question, comme nous punissions par la justice encore au 18 siècles, ou tous les morts de toutes les guerres dans le monde, et celles d’Algérie ou les belligérants se sont passablement distingués dans l’horreur. J’ai, souvent écrit, considéré la guerre comme un crime contre l’humanité, mais je ne suis pas insensible aux émotions des personnes de tous bords qui perdent un dès leurs, quelle que soit la cause du décès. Un mort ne pleure pas et ne se venge pas, ce sont donc bien les vivants qui prennent fait et cause, et l’histoire nous apprend que nous sommes plus sensibles à la souffrance qu’entraîne la manière dont on meurt. C’est en cela que l’Occident a développé la notion de guerre propre, en opposition à celle où les armées sont au corps à corps comme dans certaines vidéos compulsées par Israël, quand celui que l’on tue est au bout du couteau.

Dans ce conteste il me semble qu’Israël à oublié qu’il c’est approprié la notion sumérienne d’œil pour œil dent pour dent pour éviter la surenchère d’un comportement émotionnel, que nous n’arrêtons pas de traite depuis le 7 octobre, et qui entraîne de représailles supérieures à ce qu'Israël a subi.

 

Chacun a le droit de se laisse, porter par son émotion, mais alors il ne faut pas compter y trouver une raison juste. C’est pareil quand l’on aime quelqu’un au-delà de la raison.

Dans ces circonstances Israël sert stratégiquement de l’émotion du 7 octobre pour justifier sa cause et se trouver des soutiens à sa riposte. J’ai lu des déclarations d’hommes politiques qui font dans la nunuche devant les horreurs, parce que quand on leur montre les restes d’un enfant déchiquetés par une bombe, ils croient que c’est du steak haché. Sur cette dérision je vais souligner qu’il faut prendre du recul sur l’information, à moins de se complaire des drames, ambiance dans laquelle nous nous entretenons et qui ne nous laisse aucun recul.

J’espère en avoir apporté un peu tout simplement pour éviter tous les amalgames que nous développons, pour ne pas nous retourner vers des personnes juives ou musulmanes, qui dans leur ensemble sont des gens respectables sur notre territoire, dans les pays voisins et même dans les leurs.

Nous nous laissons pourrir la vie et les pensées par la montée du fascisme qui détient toujours une solution par la contrainte des esprits et des Hommes, d’autant que la technologie lui donne les moyens de contrôle des populations qui paraissent aller de soi dans la protection des biens et des personnes. Et qui conduit à entrer dans la vie privée de tous, et de jouir du voyeurisme que cela emporte. L’absence de maîtrise de cette addiction à l’information par le smart phone et autre Net. Va nous poser de nombreux problèmes si nous n’apprenons pas aux citoyens les risques qu’ils contiennent dans le traitement des informations, et d’une manière générale la place de l’information dans nos existences, car ce n’est pas seulement entendre ou écouter. Cela nous influence et nourrit nos pensées.

Des faits historiques révolus parfois de plusieurs années, des groupes réclament la reconnaissance par l’état, du sort discriminant ou punissable de leur temps, par une reconnaissance libératrice d’actions passées pour lesquelles ils ont été condamnés et qui ne sont plus punissables aujourd’hui.

Déjà certains événements ont été reconnus par la France qui s’est confondue en excuse, reconnaissant sa responsabilité. Personnellement je ne suis pas la France et je ne sais pas qui sait. La France n’a pas de responsabilité morale et n’a pas à s’excuser pour des actions ou des choix dont nous savons qui les ont décidées à la majorité.

Ceux, sont eux qui devraient s'excuser avec tous ceux qui les ont élus. Des citoyens ont fait des choix et doivent en supporter les conséquences et non les faire supporter avec eux, aux autres. Ce manque de distinction et source d’amalgame et d’injustice voire de duperie.je donne souvent l’exemple de l’Erika ; total qui est une SA avec une responsabilité morale. Ce qui fait que les acteurs des décisions qui ont conduit à l’échouage de l’Erika n’en endureront pas les déboires. L’entreprise fut condamnée, à la joie des écologistes et autres protestataires, ignorants que via le plan comptable total ferait payer sa condamnation pécuniaire à sa clientèle.

Demander à la France de s’excuser pour ses actions passées relève du même principe. Il va falloir demande à l’Italie de s’excuser pour avoie tuer Vercingétorix, car alors notre pays aurait pu être autre. C’est dommage que les Cro-Magnon n’aient pas laissé d’adresse, les extra-terrestres qui sont venus les voir auraient pu leur mettre une puce. Au travers de ces deux exemples, il se comprend facilement que nous n’avons pas encore pris la mesure de la place que nous avons dans l’existence.

Il n’y a pas de responsabilité de qui que ce soi, il y a des actions dont l’on doit rendre compte pour leurs impacts. Sinon commençons par nous excuser des drames que va entraîner la fascisation en marche. Éviter les drames, ce n’est pas punir ceux qui en sont les auteurs, c’est déterminer les informations qu’il a reçues dans son existence pour en arriver à commettre un drame, afin de le proscrire et d'en compensser les nuisances. Ceux qui actuellement commettent des actions antisémites signifient que dans leurs environnements ils n’ont reçu que des informations les conduisant obligatoirement vers cela. Idem pour nos guerres et le conflit actuel entre palestino-israélien, revenir vers les informations les ayant conduit à la guerre, fournira la solution, sinon les palestiniens succomberons faute de combattant, ou seront battu par Israël qui doit certainement soupeser ce choix, sinon il ne rechercherait pas l’absolution du monde en distribuant ses vidéos du 7 octobre.

 

Nous sommes dirigés par notre innée génétique appartenant aux lois naturelles. Pour les apprécier comparativement, nous prenons communément, faute de mieux, nos références dans l’observation d’équivalence dans l’existence d’espèces animales. Nous y trouvons toutes les formes de pratiques assurant la survie de chaque espèce suivant nos définitions, le cannibalisme, le parricide, le fratricide, l’homicide, la cruauté, l’inceste, l’organisation matriarcale, patriarcale, la famille restreinte, conjugale, élargie, la fidélité et l’infidélité conjugale, la vie individuelle, collective, la sélection du meilleur reproducteur, la prolifération de naissances, le suicide équilibrant, l’égoïsme, l’altruisme, etc.

Serions-nous tout cela ?

Serions-nous, tout cela, avec en plus ce que nous ne trouvons pas chez les espèces animales et qu’expose les vidéos israéliennes quelle limite au Hamas par stratégie, se glorifier de s’entre-tuer et le plaisir de faire souffrir. Nous ne sommes encore que des enfants géologiques.


 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 12 Novembre 2023

Je ne suis pas allé manifester, un trompe l’esprit.

Cela ne retire rien à la bonne foi de ceux qui sont passés outre les distensions. L'information est couverte par le conflit, israélo-palestinien. Il enflamme les passions, renvoyant au second plan les débats sociaux importants, encore plus qu’avec une année particulièrement marquée par une chaleur incendiaire et maintenant des pluies abondantes sur de courtes périodes, faisant la Une autour du monde. Aucun pays n'a été épargné, et chacun, des populations du monde, a continué devant son écran de tailler le saucisson impuissant du quotidien. Bien sûr, nous avons nourri de l’empathie et de la compassion devant des images affligeantes de forêts en flammes ou de gens prenants des bains de pieds, sans oublier ceux qui malheureusement ont péri dans ces circonstances. Ainsi va notre quotidien, une information dramatique chasse l'autre, quand ce n'est pas les soucis sécuritaires qui se glissent intempestivement pour rappeler que l'insécurité se cultive aussi par le sentiment.

Non pas que les faits présentés soient inexacts, mais la répétition journalière nous laisse le sentiment que tout va à vau-l’eau. Or, le taux de criminalité est de 54,97 pour 1000 par contre, le sentiment des gens c'est tout autre. Le sentiment des personnes est plus élevé. 72,02 pour 1000 pensent que la criminalité a augmenté ces trois dernières années, inquiétude d'être insulté par 60,22. Problème avec les dealers 63,01, problème avec les crimes contre les biens 62,43. Inquiétude d'être sujet à une attaque physique en raison de la couleur de votre peau, de votre origine ethnique, de votre sexe ou de votre religion 43,23 (source Numbéo). Ces quelques données pour faire ressortir que ce sentiment d'insécurité est médiatique. 63,13 pour 1000 des personnes ont peur de marcher seules dans la journée.

L'on peut dès lors comprendre la montée des voix de la RN, et la radicalisation des points de vue pour mettre en place des mesures policières, punitives, et antisociales. Nous pouvons continuer de vivre dans cette illusion et considérer que c'est une agression d'être traité de con et que la colère doit s'exprimer en un mot feutré, surtout sans élever le ton, dire que je t'aime sans avoir une érection. La platitude d'un légume.

À partir de 1990, la manipulation médiatique de la nouvelle doxa libérale consiste à laisser croire que les citoyens sont des victimes, de gens malfaisants, et qu’ils n’y sont pour rien dans les conséquences malveillantes et incommode, pour ne pas dire criminelles et délinquantes, comme, quelle qu’en soit la raison, depuis des siècles nous qualifions, tous ceux qui nuisent volontairement ou non à autrui, comme si nous n’y étions pour rien dans les choix politico-économiques pour lesquels nous avons voté, entraînant des conséquences inégales sur tous. L’on ne demande pas aux citoyens d’avoir à réfléchir par leur pensée associative des conséquences qu’engendrent leurs choix, mais de s’en tenir à leurs émotions ataviques. Combien de méfaits aurions-nous évités si nous avions voté pour un revenu universel. Nous préférons mettre l’argent dans les prisons et la justice, que de données des moyens de vivre honnêtement. Ainsi va la vie.

L’exemple le plus cruel de cette dichotomie est celui du mouvement pour la paix en Israël.

Il y existe encore des organisations qui œuvrent en faveur de la paix, comme le groupe israélo-palestinien, Combatants for Peace, et le collectif d'activistes israéliens, Free Jerusalem.

Dorit Rabinyan, membre du conseil d’administration de plusieurs organisations de gauche opposées à l’occupation israélienne de la Cisjordanie, a déclaré au New York Times :

« Je sais que ce n’est pas noble de ma part, je sais qu’il y a de la souffrance de l’autre côté, mais l’autre côté a pris des otages et a massacré si violemment, avec un tel entrain, que ma compassion est en quelque sorte paralysée. »
Il n’y a rien à redire à cela, l’on ne peut pas rester insensible humainement à de tels massacres du 7 octobre. C’est notre réaction instinctive quand l’on est concerné par un événement. Mais quand l’on dirige un mouvement pour la paix, dans un deuxième temps, il faut passer au-dessus, aussi difficile que cela soit-il. C’est ce qu’a fait le général de Gaulle avec Adenauer pour réconcilier deux États, dont l’un avait commis des atrocités industriellement dans la recherche de l’Homme parfait. Pour ma part, je ne prends pas fait et cause pour l’un ou l’autre, même si je connais leur histoire depuis le début du néolithique. Il appartient aux uns et aux autres de rechercher à vivre pacifiquement, et non de vivre au travers de contes millénaires de plus de deux mille ans, et comme à la communauté internationale de soutenir son choix de 1948, qui aujourd’hui s’avère être devenu une erreur, par l’appel d’Israël à vouloir regrouper sa diaspora, ce qui le pousse à rechercher toujours plus de territoires en chassant les Palestiniens.
Sauf que nous ne voyons pas la majorité des populations défiler derrière les mouvements de paix. Il en est de même en France bien qu’il y ait 150 mouvements de paix.
L’appel contre l’antisémitisme n’a qu’un intérêt politique qui vise un soutien exclusif à Israël. Or les populations d’Asie Mineure sont historiquement des Sémites. Aujourd’hui, ce sont essentiellement les Juifs et les Arabes. C’est, pour cette raison, que je ne suis pas allé manifester avec une organisation du FN sous le masque de la RN et idem pour Zemmour des leaders qui sont antisémites (contre l’immigration et la religion musulmane) et n’ont pas peur de leur contradiction envers une population de bonne foi ignorant ces distinctions. Et quand, un parti, comme la LFI, le leur explique ce sont eux qui se font brocarder. Et les médias en rajoutent à leur ignorance en jetant de l’huile sur le feu. Il est clair que cette manifestation antisémite est une manifestation pro juive. Ils n'ont pas tort, de dénoncer les actions anti-juives depuis le 7 octobre ni les actions terroristes employées par le Hamas dans leurs caractères inhumains, mais l'action répressive d'Israël n’est pas meilleure. Mais ce n’est là qu’un point de vue occidental, une doxa dont on lave le cerveau des citoyens. Dans ces deux pays si les citoyens qui élisent leurs dirigeants veulent la paix, qu’ils votent pour cela ou qu’ils manifestent derrière ceux qui la soutiennent. Est-ce cela qui se passe ? Au contraire, les citoyens de chacun des États votent pour ceux qui leur assurent que les armes les protégeront contre leurs ennemies, chacun avec leurs raisons, que j’ai rappelées et qui sont aberrantes à notre époque.
Sauf, que voter n’est pas un acte sans incidence. Dorit Rabinyan se plaint des atrocités, comme si se prendre un obus sur la tête de part et d’autre était anodin. En Occident, nous présentons les civils comme des victimes collatérales d’un jeu vidéo de la guerre entre deux armées. Ce n’est absolument pas sérieux, c’est dénié le vote en son âme et conscience de ceux qui ont fait un choix politique. Depuis la révolution, nous vivons dans un monde capitalistique dont nous reconduisons tous les ans ceux qui le soutiennent, sauf de 1982 à 1984. Tous ceux qui ont appris les sources du développement capitaliste savent qu’il ne génère que des conflits, dont nous avons quelque peu avec l’aide de la technologie maîtrisée des crises boursières qui ont eu lieu sans que les citoyens en aient connaissance sauf celle de 2008 en France. Voir Wikipédia. Comment alors se présenter comme n’étant pas partie prenante des décisions des gouvernants ? Est-ce que les citoyens juifs massacrés le 7 octobre présentaient un signe de distinction, déclarant qu’ils étaient pour la paix, idem pour tous ceux qui à travers le monde dans des conflits subissent les conséquences des choix de la majorité d’entre eux ? Je suis de ceux qui disent que la guerre est un crime contre l’humanité. Est-ce que cela m’empêchera d’être la victime d’un frappadingue qui croit qu’en tuant quelqu’un, il ira au paradis ou sauvera le monde. Depuis longtemps, je sais que n’ayant jamais voté pour ceux qui soutiennent le capitalisme, cela ne m’en exonère pas, car ceux qui s’entre-tuent sont sourds et aveugles. Et il n’y a pas qu’eux, une personne me demandait un jour, est-ce que vous tenez des propos humanistes devant quelqu’un qui veut vous agresser ? Pas du tout, je lui donne un coup de pied dans les couilles et après, je lui explique. Parce qu’une fois mort, je ne peux rien, expliquer à personne. C’est pour cela aussi qu’il faut savoir protéger son pays, si l’on est agressé, mais c’est l’affaire de tous et non de quelques-uns, qui avec leurs raisons ont choisi l’armée pour en faire leur métier. Il n’y a que les Occidentaux pour développer de tels concepts antihumanistes. Apprendre à tuer comme un boucher.
Caricaturalement, la démocratie implique d’assumer ses choix politiques. Dans les conflits, il en va autrement, naturellement par peur, et c'est bien normal. Les citoyens se comportent alors comme au temps des royautés, le roi faisait des guerres dont les sujets n’étaient absolument pas concernés et du jour au lendemain ils pouvaient devenir sujets d’un autre souverain, et le roi levait des armées, comme aujourd’hui le gouvernement qui fait de la publicité pour les siennes.
Ce n’est jamais aussi simple quand les fondamentalistes en groupes armés se livrent à des guerres, prosélytistes renouant avec celles des religions. Ils en sont des exégètes archaïques partiaux d’un passé achevé, et sont incapables de faire prospérer ce qu'il y a, de bien-fondé, d'approprié dans le cadre des relations interpersonnelles. Ce passé ne reviendra pas malgré le contre-exemple de l’Afghanistan qui disparaîtra de lui-même incapable de vivre dans un monde en s’isolant, tant l’avenir du monde est imbriqué par son évolution climatique et économique, même si l'Occident s'enfonce dans le fascisme. En 1999, j’écrivais ceci :
«...Je le regrette d’autant plus que l’effondrement du communisme a entraîné un recentrage de l’idéal socialiste laissant des vides idéologiques qui se sont remplis d’acrimonies confessionnelles et nationalistes.
Et le débat du Nord contre le Sud est devenu un débat du libéralisme contre l'islamisme ou des chefs de guerre de tout poil, car les pays pauvres, ne trouvant plus d'écho et de soutien dans un idéal politique éteint, se sont réfugiés dans la religion et l’identité culturelle pour porter leurs espérances. Cela, faute d’en trouver un au Nord qui leur propose comme idéal autre chose qu’une exploitation à terme dans laquelle la règle est de manger les autres. Alors que l’islamisme par exemple leur offre de retrouver une espérance et une dignité d’humain et y développe une instruction coranique dont nous ignorons ce qu’elle engendrera. Mais une chose est sûre, c’est qu’ils ne sont pas instruits dans l’amour de l’Occident.
Nos réactions émotionnelles instantanées mimétiques pour se fondre dans le milieu ambiant, aussi naturelles soient-elles, ne sont pas, adaptées dans le cadre de l’empathie ou la compassion à la pensée associative d’un être humain capable de mesurer la conséquence de ses choix dans le monde et sur les autres. Or, il nous est demandé de vivre sans faire cela ; c’est-à-dire de raisonner une fois l’émotion contenue. Les citoyens ne s’en rendent pas compte dans leur ensemble. Si jamais ils raisonnent, ils se font persifler pour avoir voulu réfléchir. La majorité des citoyens sont comme la grenouille dans l’histoire, lentement on lui réchauffe son eau jusqu’à ce qu’elle soit cuite, sans s’en être rendu compte. Ce feu c’est l’information qui est diffusée au jour le jour sans que les citoyens puissent avoir un recul de réflexion face à l’émotion, et malheur à celui qui ose faire appel à sa pensée associative. Celle qui nous a fait entrer dans l’humanité il y a 35 000 ans, alors que les émotives nous maintiennent dans nos atavismes. Je vous invite à lire cet exposé de trente pages sur mon blog. https://admin.over-blog.com/1463119/write/188310860.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Novembre 2023

Y a t-il une responsabilité humaine ?

 

Introduction.

 

Toute notre existence est déterminée par la création. Ce que d'aucuns appellent Dieu, l'instant d'avant.

Toutes les civilisations sous son influence ont défini des représentations par des mythes fondateurs. Des contes de « fées » pour devenir une espèce adulte accomplie, dans un long cheminement d’une durée de temps géologique, qu’étudient paléontologues et archéologues. Théodore Monod en disait, l’Homme dispose, d’un cerveau débile, et marche vers l’Hominisation avec une lenteur désespérante. D’emblée, il semble que notre responsabilité dans ce cheminement soit à la mesure de la biodiversité à laquelle nous appartenons. Avoir nommé notre monde ne nous en rend pas responsables.

À l’échelle de la durée du temps géologique, nous sommes nés, il y a environ, plus ou moins 2,5 millions d’années (Henry de Lumley), et nous sommes entrée dans l’enfance, depuis le paléontologique supérieur environ 300 000 ans (rites funéraires). Il nous reste, comme le souhaitait Monod, à devenir adultes, avec la pensée associative (apparue vers 35 000 ans) en jugulant nos angoisses, en apaisant nos peurs. Nous voulons valoriser la conscience au lieu de chercher à donner un sens à notre vie. La maturité adulte psychologique s’obtient en acquérant une solide compréhension de ce que doit être le sens de la vie.

 

C’est long et nous devons à tout âge être capables de trouver un minimum de développements en relation avec notre intelligence. L’humain ne doit plus avoir peur de l’incertitude, se maîtrisant au fil de ses connaissances retirées par l’observation de l’environnement et de la compréhension de l’être humain, pour maintenir en vie son espèce vers une finalité qui nous échappe.

Dans la société contemporaine, la responsabilité est la pierre angulaire de la conséquence des actions humaines. Si, elle n’est évoquée que pour indiquer les agissements humains, c’est une évidence. Si nous l’utilisons pour sanctionner ceux-ci, nous en sommes encore à l’âge infantile. Quand les parents récompensent ou punissent leurs enfants, sans aucune autre vérité que notre instinct. Nous glorifions ceux qui s’entre-tuent, encensons ceux qui s’enrichissent du travail des autres, et condamnons en fonction de notre ignorance codifiée du moment. La punition symbolise l’état d’infériorité, comme quand une personne en vient aux mains, faute de détenir du vocabulaire ou des connaissances pour développer ou expliquer son point de vue.

 

C’est à cette responsabilité-là que s’adresse mon exposé. Elle représente un danger pour notre survie, car aucune civilisation n’a autant eu l'usage de moyens d’auto-destruction.

Il y a pour en arriver à ce raisonnement à détenir des sources d’informations disponibles existantes, car cela ne peut être spontané, j’en passerais donc par là.

Information sera à prendre dans l'acception de tout ce qui parvient à nos sens, consciemment ou non, puis jusqu’à notre cerveau, pour générer une réponse comportementale.

 

Développement.

 

L’instant T.

 

La création est représentée de polyformulations générant des réalités effectives.

Du moins celles que nous avons définies comme étant l’évolution de l’humanité, par l’intelligence associative adaptative attribuée à notre cerveau avec lequel nous naissons tous, indigènes compris. Pourtant, cela ne s’impose pas de fait à tous. Encore aujourd’hui vivent des tribus indigènes dans l’ignorance totale de nos cultures sociétales modernes, car une évolution des leurs ne leur est pas nécessaire pour exister dans leur biotope.

C'est ainsi que nous ne choisissons pas de naître, nos géniteurs, notre culture, où nous naissons, notre cerveau, nous ne choisissons pas d'exister. La conscience, de nos actes, en héritage de l'évolution, nous permet de les modifier suivant la place qu'ils trouvent dans une société donnée en fonction des informations traitées. Cela n'en inclut pas, d'en être responsable. Cette notion s'attache à l'obligation d'agir suivant des normes préétablies par les dominants, dans l'interprétation normative des relations interpersonnelles. Elles sont survenues progressivement

sous la contrainte de leurs nombres, les concentrant pour produire dans des espaces délimités, économiquement et politiquement pour se répartir la rareté. Chacun naît dans un monde défini, dont il ne pourra pas recevoir toute l’expérience qui en a été retirée au fil des générations. Par cette impossibilité irréductible, il concourra sans le savoir par ses choix, plus ou moins rapidement, à l'évolution ou la réforme de celui-ci, alors qu'en permanence il lui sera demandé de se conformer à l’ensemble des opinions et présuppositions communément admises d’une société donnée, de gré ou de force, à la doxa.

Seule, la nécessité nous sollicitera pour nous maintenir en vie. Puis, au travers d’un schéma de régularités générales observées dans tout le vivant, comme dans la matière inerte, faire croître notre espèce.

Équipé d’un inné fondamental devenu accessible à notre compréhension, nous nous adaptons à notre environnement et nous nous interrogeons sur notre finalité d'être. Elle nous est cachée au-delà du vivant, et de la mort, pour laquelle l’humain fournit des réponses rassurantes dans toutes les civilisations, hier comme aujourd’hui.

 

Ces réponses, ces explications dépendent de la nécessité d’en comprendre l’intérêt, qu’elles nous apportent accessibles à notre psychisme. Par le langage, l’Homme a nommé les choses et a défini des conceptions, et des mesures par celui qui est mathématique. Soit une qualification et une quantification.

 

Nous avons pu ainsi nommer notre environnement et le mesurer. Toutefois, sa concrétisation langagière ne peut être complète. Elle globalise, normalise toute chose, pour pouvoir être partagée. Il serait impossible de partager la qualification et la quantification émotionnelles de chacune des valeurs individuelles. Ensuite, nos sens sont trop limités pour percevoir tout ce qui nous concerne, ou ce que nous enregistrons, comme informations inconscientes entraînant des comportements pas toujours compréhensibles.

Ex. La matière rocheuse, que nous croyons inerte, est élastique, car le diamètre total de la Terre varie de 56 centimètres sous l’effet de l’attraction solaire. Un humain vit moins longtemps près du centre de gravité de la Terre. La couleur verte, de certaines plantes et feuilles, n’est que celle de la couleur qui ne pouvant être absorbée, est rejetée. Ce que nous prenons pour sa couleur est son rejet. La couleur verte de la plante n’est que notre réalité visuelle.

 

Il existe un monde objectif auquel nous n’avons pas accès, par nos sens parfois trompeurs. Nous recevons l’influence des informations environnementales, par le ressenti à notre mesure, en un instant T, de nos perceptions interprétables. Nous ne pouvons jamais ni situer ni calculer ce temps T, alors que nous le vivons.

 

Les mots.

 

Un arbre n’est pas un arbre. Ce n’est qu’un mot qui recouvre une perception émotionnelle et un besoin de différentiation pour nous communiquer celles-ci et engendrer au travers de chacun de nos mots une définition normative. Cette définition sera obligatoirement castratrice de la réalité des émotions individuelles ressenties. Nous ne pourrons jamais la nommer pour chacun, mais peut-être la mesurer avec des calculateurs artificiels, génomiques ACGT, quantique offrant plus de capacité de mémorisation que l'actuelle IA.

Nous ne pouvons avoir 8 milliards de mots définissant la valeur, que je t’aime, de chacun. Nos échanges en deviendraient incompréhensibles, comme quand des milliers de personnes parlent ensemble. Cette incapacité est source de conflits sur les ressentis que chacun attribue aux autres, alors qu’ils ne sont que les siens. C’est aussi une condition sine qua non qu’un fasse une découverte et invente un nouveau mot.

 

Tous les ressentis que nous ne pouvons pas nommer avec précision restent regroupés dans un certain nombre de mots généraux. Tels Dieu, âme, esprit, monde intérieur, inconscient pour lesquels nous sommes toujours en recherche d’une application qualifiable et quantifiable. Quelques définitions aléatoires existent dans diverses civilisations, pour approcher ce qui est encore impénétrable, ésotérique. Le plus souvent faute de mots, les Hommes ont utilisé pour y pallier des chants, des sons, des incantations.

 

Condition essentielle à l'évolution adaptative, les espèces doivent être de constitution malléable.

Par exemple : tous les neuraux transmetteurs peuvent être modifiés, dans leurs valeurs chimiques ou électriques, donnant un autre réel. Ex. médicaments, drogues, chants et transes sonores. Ces neuraux transmetteurs qui tiennent de la génétique se transmettent par l’hérédité. Ils peuvent être modifiés par une intervention sur l’ADN, comme bien d’autres fonctions, posant le problème éthique actuel. Tout cela parce que l’humain en accédant au langage a pu nommer les choses. Les hommes savent cela depuis bien longtemps. Dans la genèse il est dit ; Dieu apporta les animaux à l’homme pour qu’il les nomme.

Mesures.

 

Les étalons de mesures mathématiques ont été un support de valeurs quantifiables dans leurs usages comparatifs de nos qualifications et non dans leurs rendus d’une réalité objective de l’indéfinissable. Si un arbre n’est pas un arbre, un kilo n’est pas un kilo, même si nous protégeons nos étalons verbaux, langues et pesants, poids, etc. Nous vivons notre réalité par eux.

Si bien que nous essayions d’en définir une mesure pour nos émotions psychiques, désirs, peurs, joies, souffrances, de 1 à 10 par exemple. Là, où seule la capacité à supporter et prolonger l’émotion ressentie est notre mesure sensorielle réelle. La durée du temps passe vite dans le bonheur et lentement dans la souffrance. La réalité humaine, c’est cela, pas la découpe de la durée du temps. Qu'est-ce que c'est qu'être joyeux à hauteur de 8 ? Tandis qu’à la hauteur d’une souffrance de 3, certains prennent un médicament où d'autres le prennent à 5. Croire en l'exactitude de nos quantifications n'est pas une vérité, mais un outil déterministe, fonctionnel, comparatif et réfutable.

 

L’origine du monde.

 

Aujourd’hui, le big bang est la définition mathématique de l’origine de l’univers soit, la Baryogénése. Ils ne sont que des noms définissant la compréhension du nouveau « conte de fées » moderne aux applications bien réelles, comme l’étaient ceux des civilisations antérieures de l’Occident et des autres.

Nous parlons alors de mythe. Or, son origine est la notion d’allégorie, tandis que le conte de fées a pour finalité d'offrir un passage à un stade supérieur.

Nous n’en déduisons pas que tout être intelligent doit croire en Dieu, naturellement pas celui du conte de la genèse, qui est l'héritage des enfants de Mésopotamie. Mais celui du dieu de l’instant d’avant, celui qui est à l’origine du conte de la Baryogénése, celui qui est indéfinissable, mais pas celui que les hommes ont cru être, à sa ressemblance, en toute logique. Tous Hommes instruits de nos savoirs contemporains ont compris que cette notion ancestrale de dieu exprime l’imaginaire d'un désir humain de comprendre son origine, de se rassurer, d'être guidé au-delà de sa mort, car nous savons que notre matière est recyclée et suivra le destin de la planète dans l’univers.

L’Homme a, en conséquence, raconté ce qu'il comprenait en ces temps, d'être à l'image de celui-ci. Ce, qui à contrario induisit que Dieu ressemblait à un homme du Moyen-Orient, posant la problématique des autres couleurs de peau.

La physique quantique confirme que l'homme est à l'image du dieu de l’instant d’avant, c'est à dire composé de matière issue de la création de l'univers, en attendant mieux. Nous sommes composés de matière infime, de particules. Laissant la question entière. Comment passe-t-on d'une particule à la matière organique ?

Ce qui renvoie les athées à n'être que des opposants politiques aux fondamentalismes et aux littéralismes obscurantistes d'hier, puisqu'ils ont la même foi en ce qu'ils croient. Dans notre cerveau, il n'y a pas des neurones pour la foi religieuse et la foi politique.

Ces croyants religieux avaient la prétention de parler au nom de Dieu qui les inspirait. Ce n’était pas faux, puisqu’ils interprétaient les informations d’un environnement qu’ils reconnaissaient être l’œuvre de Dieu, comme aujourd’hui nous le reconnaissons comme l’œuvre de la Baryogénése.

Les croyants contemporains n'ont pas su faire une autre lecture, de ce que recouvraient, derrière leurs acceptions, les écrits de temps qui ne sont plus, il y a environ 4700 ans. La seule chose en laquelle ils ont raison, c’est que nous sommes des éléments d’un univers qui nous inspire toutes nos pensées, par l’observation et la réception de toutes les informations du milieu dans lequel nous vivons, quoi que ce soit qui en est à son origine. Nous sommes alors, des êtres soumis au bon vouloir, à la volonté de la pression de l’évolution planétaire sur laquelle il nous faut trouver de quoi exister. Fi de la responsabilité de nos existences. Quand un être nuit à un autre, en fonction des conventions sociétales, c’est dans l’environnement qui lui a fourni les informations pour construire son histoire qu'en réside la motivation, le ressort. Et là, tous ceux qu’il a pu côtoyer ou non, lui donnant des informations, sont impliqués. Puisque la pensée associative qu'il porte a fait son travail, en lui fournissant une réponse adaptée à l’événement ou le désir qui l’habite, en fonction de ceux-ci, pour poursuivre son intérêt émotionnel.

 

Karl Marx.

 

Avoir cru que la religion n'était là que l'opium du peuple fut une erreur d’interprétation faute de référence historique. Tous les écrits religieux sont des préconisations de vie idéale, s’adressant à des populations incultes qu’il faut convaincre du bien-fondé de cet idéal divin offrant une vie saine et une espérance.

Un exemple de la pensée, de la recherche du bien-être de ces temps, dans le message de Baal à sa sœur, déesse et maîtresse.

« Message du très puissant Baal, parole du plus puissant des héros. Dans la terre, je place des aliments, dans le sol des mets délicieux, je répands le bien-être au sein des champs. Hâte-toi. Que tes pas accourent, j’ai quelque chose à te dire, une parole à te communiquer, une parole de l’arbre et le chuchotement de la pierre, des abîmes et des étoiles. L’éclair, que les cieux ignorent, une parole que les hommes ne connaissent pas, que les multitudes de la terre ne comprennent pas. Vient avec moi, je te dévoilerai sur ma montagne, le Saphon dans mon sanctuaire, sur la montagne de mon patrimoine, dans un lieu plaisant, sur la hauteur majestueuse. »

Nous trouvons dans ce texte les pratiques de ces temps où l'initié instruisait l'initié et en l'espèce, celui qui prête ses propos à Baal, jouissait de savoirs, dont il faisait bénéficier ses adorateurs et destinait ses connaissances à ses semblables qu’il initiait.

 

Dans tous les messages divins, l’angoisse métaphysique, fait émerger la pensée religieuse de son devenir après la mort. Mais, elle emporte aussi une organisation politique, sociale, et hygiéniste en lesquelles il faut croire pour son bonheur. Lui rendre une dévotion pour la vie que nous lui devons. Dans celle, qui est judéo-chrétienne, il faut d’échapper au fléau de la punition originelle, devoir travailler pour vivre, espérer en des béatitudes pour retrouver un paradis.

 

Dans tous ces écrits dits, divins émanant de l'interprétation du monde terrestre du dieu de l’instant d’avant, il faut y rechercher de possibles réalités sociologiques et historiques s'exprimant théologiquement dans la relation des croyants, avec leur dieu. Dans l'exode, les interventions divines représentent les doutes et la force de leur foi, dont Dieu est le maître absolu, et les Hébreux sont ses enfants saints d’un peuple élu devant rester pur. Qui peut douter, de l’incidence contemporaine, de ce conte, pour dire en finalité que les humains n’avaient pas la responsabilité de leur existence sans un guide. Les présidents par exemple.

 

Nous savons très bien qu'historiquement Dieu n'a jamais donné un territoire aux Hébreux, ceux-ci sont allés le conquérir par la force en pillant, comme c'était en usage à l'époque en ces temps d’économie de spoliation.

 

Il faut autant de foi pour croire en Dieu, comme en la révolution prolétaire. Karl Marx était inspiré par la même source terrestre de la création du dieu de l’instant d’avant Baryoquantique, mais en une autre époque. Jésus Christ est l’exemple chrétien par excellence, de sa foi en sa philosophie tenue, du dieu de l'instant d'avant, que nous connaissons par la Baryogénése, à en devenir un martyr pour elle, et en laissant un héritage philosophique toujours d’actualité. En substance, j’ai donné ma vie pour racheter les fautes des Hommes, afin qu’ils puissent se pardonner, et ne plus verser de sang. Il y a deux mille ans, cet homme était déjà dans la vision d’un monde qui nous reste à construire. Nous ne sommes pas tenus, et ne pourrons pas continuer des siècles durant d’adhérer à celui qui est contemporain, comme une apothéose fatale. Puissions-nous comprendre cela.

 

La religion fut dévoyée ou distordue, comme le fut le communisme par ceux qui en retiraient leurs pouvoirs, sur les incultes. Karl Marx n’avait pas compris qu’une société pour se développer repose sur l’acceptation de ses règles par les plus faibles, et que ceux-ci se cherchent une raison d’exister sans en souffrir à travers une espérance. La pensée religieuse la leur a apportée, comme aujourd’hui le capitalisme leur apporte la sienne par l’espérance égoïste d’un enrichissement.

 

De ce fait, tous ceux qui croient au Big bang croient au nouveau conte divin quantique de la création de l'univers. Cela, ne change pas la source de l’inspiration des Hommes, que nous rendons responsables d’actions, qu’ils exécutent sans en avoir le choix, en retenant les informations terrestres dont ils ont besoin pour exister.

 

Je peux raconter le big bang ainsi.

 

Un jour, l’indéfinissable, que beaucoup nomment dieu, s’ennuyait, il jouait avec un amas de matière, et d’antimatière. Il confrontait chaque particule chargée positivement à une chargée négativement, puis disparue. Au bout d'un certain temps, il ne lui resta qu’une particule de matière positive, le baryon. Celle-ci, ne voulant pas mourir dans l’indéfini ou vivre seule, explosa d'énergie. Surpris, l’indéfinissable vit se développer l’univers qui engendra le cosmos et la vie sur terre. L’humain est donc à la ressemblance du jouet de l'indéfinissable, quantique, baryonique. Puisque nous savons que la matière qui compose l’humain est si petite que toute l’humanité tiendrait dans un dé à coudre qui pèserait 280 000 tonnes.

 

N'est-ce pas incroyable, nous sommes comme ce gâteau, le Vahiné boursouflé, remplies d’espace où circulent des forces ondulatoires, corpusculaires ou d’autres pas encore, défini. Pourquoi ?

Les philosophes de la quantique s’interrogent de l’intérieur, comme le fit Socrate et comme le proposa Platon pour sortir de la grotte, en se tournant vers le Soleil ou plutôt la lumière. C’est-à-dire vers la compréhension de notre monde, mais pas sans risque. Comme le démontre Jonathan livingston le goéland.

En qualifiant d'abord les voies à suivre, d’autres au fil des siècles les ont quantifiées, pour s’élever comme le fit Icare à ses risques et périls. Trop près de la réponse objective du monde, n’en ayant pas les bonnes informations pour l’y conduire.

Il en fut de même pour Karl Marx et tant d’autres comme autant de marches pour s’élever sur leurs erreurs.

 

La question n’est pas de savoir si nous sommes responsables de nos actions, mais de trier les informations terrestres utiles à une vie harmonieuse qui n’écarte personne. Pourrions-nous alors réaliser notre propre valorisation, dans celle apportée à l’émancipation rétroactive de chacun pour être capable d'entreprendre et vivre au mieux nos intérêts quotidiens ? Ce aussi, pour mettre en œuvre les réponses à apporter à nos nécessités sur un espace terrestre clos, où nous croyons, comme Malthus, que certains doivent s’abstenir de venir au banquet, là, où nous devons consommer différemment (Paul Aries).

 

La recherche, de l’intérêt individuel incontournable, si nécessaire qu’il soit pour vivre, doit s’accompagner du développement de l'intelligence de notre pensée associative, et nous insérer dans un monde holistique accessible et tout aussi incontournable que notre intérêt égoïste.

Des voies se sont ouvertes, hier, par l’intermédiaire d’Hommes ayant des connaissances empiriques, aujourd’hui scientistes. Pourquoi eux, l'ignorons-nous par manque d’informations sur l’histoire de leur destin ? Comme si l'ensemble des informations qui se sont enchaînées dans leur vie devaient les y conduire inévitablement.

Presque, une prédestination, dont ils ne sont pas responsables, pas plus que les humains ne le sont du développement de la pensée associative, qui n'est pas apparue spontanément il y a 35 000 ans.

 

Celles, sur lesquelles les contemporains nous ont alertés et qui nous mobilisent aujourd’hui, par l’écologie, vont profondément bouleverser l’humanité sur des siècles, car il n’y a pas de retour en arrière.

Pour des raisons psychologiques et cupides, nous attendons que les drames nous touchent, alors que nous les avons anticipés.

En humain responsable, nous devrions dégager les financements planétaires nécessaires, pour réaliser cette transition sans retour. Nous avons les technologies et les compétences, l'argent peut-être disponible à tout instant, car il est virtuel. L'obstacle ce n'est pas lui, ce sont les Hommes qui justifient de leur cupidité par l’inné égoïste. Ce n’est pas faux, mais alors ça ne fait pas d’eux des êtres civilisés, nous le savons par l’histoire sociale des travailleurs des nations. Ils demeurent des primitifs instinctifs assujettis à la compétition méritocratique, dans la lutte des capitaux.

 

Il nous reste à faire basculer le libéralisme capitalistique qui domine le monde, mais aussi d’être capable de dégager les masses d’énergies humaines nécessaires pour réaliser les chantiers utiles qu’un seul ne peut pas faire s’il n’a pas cumulé des capitaux historiques ou financiers, pour louer, de la main-d’œuvre.

L’écologie a enterré Adam Smith, et donné raison à Karl Marx, mais pas comme lui l’avait imaginé. Bergson disait que les Hommes poursuivent un but, dont au bout ils se rendent compte, qu’il est différent de celui qu’ils avaient envisagé.

En l’occurrence, le libéralisme capitalistique portait les germes de son effacement. Comment le traduire sans en faire son procès, puisque c’est lié à nos atavismes ? Que l’expression de la vie égotique du dominant porte sa propre auto-destruction, s'il l'impose comme but dans la vie !

Pourtant c’est la nature qui a révélé son échec, à ceux qui l’observaient, en application d'un monde culturel, où l'holisme n'est pas forcément une donnée qu'il peut prendre en compte. Les Hommes le savaient bien avant de l’avoir nommé quand ils prenaient leur monde restreint à leurs connaissances. Dans leur monde, ils avaient été prévenus qu’il fallait choisir son maître, l’humanité ou l’individu dominant culturellement cupide.

Ce que quelqu’un d’autre a traduit en son temps, par Dieu ou l’argent ! Nous pouvons dire aussi l’holisme ou l’individualisme.

 

Le poids de l'inné.

 

Par une lente progression vers une évolution inconnue, nous en avons la plupart du temps défini que des paradigmes culturels de l’inné par des sociétés patriarcales, exploitant l’homme par l’homme. Ce que figure le capitalisme aujourd’hui, dont la préfiguration remonte au néolithique dans l’essor des cités-États.

Notre existence est paradigmatique, sous le contrôle de l'inné, un déterminant génétique universel pour la biodiversité. Celui d'une espèce, extraordinaire du vivant, soumit à une existence d'alternance jour/nuit, de dichotomie dominant/dominé, oui/non, attirance/rejet, plaisir ou souffrance, etc., en fonction de la place de la planète Terre dans le cosmos et des raisons, que nous ignorons, d’être ce que nous sommes.

Ceci structure l’intelligence adaptative, dont nous retirons notre existence pour constituer notre destin collectif interactionnel et conflictuel depuis des siècles. Nous le réalisons autour de valeurs humaines individuelles normatives, par un éternel recommencement éducatif, culturel imparfait et égoïste, source de frustrations névrotiques des désirs animaliers instinctifs que nous portons, et qui ne peuvent s'exprimer qu'au travers de paradigmes acceptés ou imposés.

Ce sont eux qui doivent, se culturalisé dans un passage de l’enfance à l’âge adulte géologique, pour pouvoir perpétuer l’espèce, sous l’influence de l’utilisation des découvertes scientifiques concernant la durée de notre existence. Ce seront autant d’informations à prendre en compte. Dans la réforme de la retraite, les dernières mesures prises par les dirigeants sont la conséquence d’une gestion financière, de l’humanité, en considérant que la prolongation de la vie entraînait, de travailler, plus longtemps, Théodore Monod qualifierait certainement cela de débile.
Ces dirigeants ont l’esprit bloqué sur la fréquence d’un média libéral capitalistique, dirait Daco. Or, l’humain doit travailler pour survivre à la rareté (dans la culture judéo-chrétienne, c'est la punition divine considérable attribuée aux Hommes pour avoir désobéi à Dieu). C'est la femme séductrice tentant l'homme, démontrant par là, place qu’elle tient, sans être au pouvoir. En fonction des informations disponibles, les humains ont les moyens de se faire remplacer au travail par des applications technologiques, et accomplir dans l’existence, d’autres activités, avoir un but sans exploiter son semblable, et se dispenser de cette contrainte.
Ils ne sont en rien responsables de cela. C’est la poursuite, d’enchaînements, de comportements de nature, qui consiste à réaliser ses besoins en dépensant le moins d’énergie possible, pour les utiliser à d’autres activités. Ce n'est pas une vue de l'esprit, mais l'aboutissement et la poursuite de siècles d'évolutions technologiques, tant pour vivre, que s'entre-tuer.

Si le spiritualisme est une philosophie récente. Elle est apparue très tôt sans en porter le nom, avec la perception que la mort n'était pas une fin en soi. Il y a environ 300 000 ans, avec les premières sépultures.

L'humain est un être aux besoins spirituels dépassant la matière, dont je viens d'en rappeler une mesure quantique avec le dé. Mais, dans les évangiles, l'esprit descend sur les hommes en avant-garde avec le christ, bien avant qu'officiellement, il se structure en mars 1848.

Dans sa recherche permanente de soi, le conte de la genèse pour l'Occident n'est plus compréhensible, en dehors de la foi du charbonnier. Les religieux n'ont que cela à proposer dans un monde, où un autre conte prévaut et auquel il faut que celui de la genèse s'adapte pour être crédible. Rien ne les oppose sur le fond, car ils identifient la création, pour laquelle nous ne pouvons faire que des extrapolations. Nous pourrions ainsi emporter l'adhésion des hommes, toujours en recherche de spiritualité, dont certains espèrent la trouver, dans la vérité de sciences quantificatrices de la matière organique.

 

Nous avons là deux contes paradigmatiques de notre cerveau, pour me limiter à ces deux, dont l'utilité est de passer à un stade supérieur à chaque étape. Alors qu'actuellement, c'est la victoire du dominant animalier, distordue par la culture (armement emportant la servitude des faibles) qu'ont symbolisée toutes les royautés antiques, les empires, puis les monarchies et que symbolise aujourd'hui le néo-libéralisme capitalistique, avec la Loi du marché et celle de la richesse financière qui fixent les choix socio-économiques de tous les états démocratiques ou totalitaires. Dans une société géologiquement adulte, cela serait un frein au développement, de la même manière que les parents limitent les désirs des enfants en fonction, non de l’intérêt du désir et de sa faisabilité, mais en fonction des moyens financiers que leur ont distribué les puissants, pour les récupérer, avec bénéfices.

 

Nous avons établi avec nos névroses un monde culturel plus cruel que le monde animalier à en juger par nos guerres et vengeances. Nous devons abandonner certains comportements qui les maintiennent, sans redéfinir des paradigmes qui nous maintiennent, en retour dans une relation primitive, que nous ne reconnaissons pas aujourd’hui appartenir à notre atavisme animalier, tant, nous les avons glorifiés, même, élevés en art.

Suivant Platon, changer, ce serait abandonner la gesticulation de nos ombres, depuis l’invention de la lumière par l’usage du feu, pour nous diriger vers le soleil qui luit en haut de la grotte. Nous l'avons compris, ce n'est qu’en s'élevant par les savoirs, pour distinguer les couleurs de la réalité de nos existences.

La physique quantique est cet ascenseur vers ce sommet. (l’éternel recommencement Jean Cottraux)

 

Nous pourrions en conclure que l’être culturel est un homme malade, un goinfre. Par exemple, tout animal se nourrit à saturation de la limite de son estomac. C’est aussi notre cas. Ce n'est que la limite biologique d’une consommation vivrière.

Or, dans notre monde culturel, l’accès à la nourriture socialisante, concernant tous les services et productions de conforts, s’obtient, pour bénéficier des choses désirées, par la possession de monnaie. La monnaie n’est donc qu’un paradigme de valeurs subjectives de l'énergie humaine nécessaire, pour produire, la nourriture vivrière, la production de toutes nos créations de confort. En fait, aucun produit n'a de prix en dehors de la valeur de l’énergie humaine qui lui fut consacrée.

La monnaie n'est qu'un paradigme de l'énergie vitale (joule), seule réalité scientifiquement mesurable, qui remplacera celle-ci dans le futur séculaire, si nous voulons survivre.

Pour l'instant comme tout animal l’humain n’est pas partageur, et va se gaver de monnaie n'étant plus limitée par un organe biologique, comme l’estomac, mais cumulable en usant, du droit de la force, l'économie de pillage ou la force du droit, le libéralisme capitalistique. Il peut donc envisager une possession monopolistique de celle-ci pour profiter de toutes choses sans limites.

C'est pour cette acquisition monétaire que nous nous entre-tuons, et établissons une limite par le rapport de force conflictuel, culturel ou cultuel.

Un exemple, les spéculateurs en bourse ne cessent d'espérer, de cumuler toujours plus, de gains possibles. Leurs seules limites sont l’explosion d’une bulle boursière. Alors, ceux, qui se sont goinfrés sans limites, périront d’indigestions boursières et vomiront sur les autres, et les populations en supporteront les conséquences.

 

Schéma d’un vieux monde bousculé par la physique quantique.

 

Elle nous fait prendre conscience que notre cerveau est accessible à d’autres dimensions que celles en usage jusqu’à présent, par tous les schémas conceptuels développés, y compris le quantique et donc l'application nous a conduites sur un monde d'ondes environnantes mesurables et de l’infiniment petit (lire des ouvrages sur la physique quantique).

Nos ancêtres tribaux en faisaient usage sans le savoir dans leurs chants conduisant à des transes et des soins, en usant des pouvoirs de la nature ou en appelant aux esprits

L'inné a ouvert son infiniment petit à la connaissance définissable et mesurable

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L’infiniment petit.

 

Nous ne pouvons pas vivre dans l’infiniment petit, même s'il compose notre matière organique, il convient donc d’être prudent dans toutes affirmations de vérités. Le monde de la matière est réfutable, celui de nos émotions ne l'est pas faute d’étalon de mesures. Puis, à chaque instant T, notre présent devient le passé et une nouvelle information du présent T, définissant d’autres possibilités sans que nous puissions dire lesquelles. Nous vivons sur notre retard.

Or, nous ne pouvons pas ressentir cela distinctement et séparer, dans l’instant, les informations du passé et celles du présent, car celles du passé deviennent celles du présent au moment où elles sont invoquées.

Il faut en comprendre que tout ce que nous pensons est en potentialité d’être, d'exister, y compris nos rêves qui ouvrent une porte sur notre inconscient. Mais cela ne se déroulera pas forcément comme nous l’avons défini et mesuré, par notre langage, car ce sont là nos définitions humaines nominatives de toutes choses. Nos actions définies auront peut-être une incidence différente de celles qui auront été nommées. Dans la genèse, Dieu emmène les animaux aux Hommes pour qu'il les nomme. Nos prédécesseurs de ces époques avaient compris cela. C'est en cela qu'un arbre n'est pas un arbre. Il n'est arbre que pour nous.

Nos réalisations seront dans la plupart des cas différentes, parce qu’au moment de leurs expressions nous n’avons pas encore reçu les nouvelles informations. Notre cerveau est plus lent que la vitesse à laquelle nous recevons celles-ci. Ensuite des informations inconscientes induiront des comportements que nous ne saurons pas expliquer, ou pour lesquels nous ne posséderons pas le vocabulaire exprimant ce que nous ressentons. Juger des Hommes en les tenant responsables de leurs actes, avec autant d'incertitudes, ou en tordant notre vocabulaire pour expliquer un événement dont nous ne disposons pas des mots appropriés est fantaisiste, voire irresponsable. Cela emporte, de renoncer à toutes les punitions et d'en appeler à d'autres moyens, pour faire cesser les comportements inconvenants. Passer au monde « adulturant ».

 

Cette impossibilité observable, compréhensible et mesurable est la condition sine qua non de l’évolution.

Nous évoluons donc par une transfiguration de notre ignorance et par celle de l’externalisation de notre Être en ayant démultiplié technologiquement en miroir nos sens.

La circulation, de l’information et des matières comme des personnes, correspond à notre système neuronal. Tout ce que nous accomplissons vient de nous, et correspond à notre structure biologique. Cest en cela que nous vivons dans notre miroir.

 

La physique quantique a ouvert un autre espace pour l’humain. Si bien que beaucoup de nos mots ne sont plus adaptés à cette réalité mesurable qui nous touche.

C’est dans ce cadre que doit s’apprécier aussi la responsabilité.

 

J'ai écrit ce long préambule pour que nous mesurions la difficulté d'être civilisé. Nos nations sont encore les réalisations des primates que nous sommes restés, liées par nos instincts. Tous les Hommes de n’importe quelle nation qui sont attachés à leur culture et territoire sont dans ce registre. Indépendamment de leur respectabilité, de leur culture et de leur savoir. Zemmour en est l’exemple le plus probant en France. Nous sommes donc, toujours, en train de pisser au coin de nos territoires pour nous protéger de ceux qui voudraient y venir, comme n'importe lequel des animaux que porte la terre. Comme l'enfant qui rentre chez lui parce que c'est rassurant et qu'on y trouve les gens que l'on aime. D'autres entrent dans leur tanière ou leur nid. Nous ne sommes en rien, responsables de cela, pas plus que le sont ceux que nous appelons les animaux. Ce sont nos relations interpersonnelles qui font de nous une espèce civilisée et non notre confort technologique. Nous ne sommes pas les premiers, à avoir compris cela. Pour l’essentiel, vivre dans la bienveillance, s'aimer les uns les autres, se pardonner, car l'on se trompe toujours, s'entraider. Ces espérances ne sont pas toujours compatibles avec certains de nos instincts animaliers, sans éducation socialisante, et « adulturante » en dépassant nos égoïsmes de nature, par une vision de la réalité du monde holistique. Il est accessible par les informations et les moyens de communication de l’ensemble des savoirs et connaissances nous permettant de nous assurer, par la vigilance, sans crainte, dans l’incertitude d’un monde en perpétuelle évolution. L’incertitude exige une adaptation réformatrice de tout ce que nous avons pu figer dans des concepts stabilisateurs, donc leurs valeurs ne sont pas irrémédiables et le plus souvent au service du dominant sociétal dont elles émanent. Cette incapacité à saisir les évolutions terrestres immanentes, conditionnant un monde qui bouge, occasionne conflits, guerres, révolutions et policiarisation de la vie.

 

 

 

La responsabilité.

 

Nous pouvons envisager de considérer que l’enfance de l’humain remonte à nos ancêtres Sapiens. Depuis le néolithique, nous grandissons dans la difficulté d'accéder à nos ressources, avec toutes nos angoisses et nos peurs égocentriques, toujours en recherche d'assurances, de garanties sécuritaires, tel l’enfant qui ne recherche que son désir, la protection de ses parents et des assurances pour exister.

Nos contes fondateurs ont fourni tout cela. Nous en avons retiré des contes de fées fondateurs pour éduquer nos enfants.

Ils ne sont que ce que nous avons compris de nous-mêmes pour nous rassurer devant l'existence sans nous perdre. Je retourne le conte de fées à son propriétaire, où au bout l'enfant a tué toutes ses angoisses, trouvé son chemin et vit heureux (a tué son père pour exister).

La physique quantique nous en présente pour devenir des humains adultes et sortir de la suprématie patriarcale protectrice, castratrice et exploitatrice. Structuration référentielle, les contes de fées, Bettheleim.

 

Discussion.

 

La responsabilité ne fait pas débat dans notre société où il est admis que l’humain doit rendre compte de ses actes dans ses relations interpersonnelles en ce qui concerne la place qui est la sienne.

 

D'une part, de la place unique où un humain pose ses pieds à tout instant, sans qu'un autre puisse s'y trouver. Il aura donc une perception unique du monde, le sien, et il concourra à celui des autres.

 

D'autre part, dans la stratification sociale en fonction des convictions qui l’animent et de ses aptitudes culturelles acquises.

Il n’y a donc pas à priori un état où sa responsabilité peut être écartée, soit parce qu’il agit, soit parce qu’il laisse faire. Ensuite, nous restons soumis à la définition normative du dictionnaire comme référence universelle. Comme si nos mots, définissant une compréhension intangible, étaient irréversibles ou éternels.

Quelle place tient l'information, c'est-à-dire les ondes que nous transmet l’environnement jusqu'à nos sens.

Imaginons qu'un humain, la perfection même, arrive dans un espace uniforme, tout y est bleu.

Il a toutes les qualités nécessaires pour survivre. Il est la singularité parfaite, l’être individuel par excellence. Peut-il vivre ?

 

C’est la description hypothétique d'une idéologie individualiste, de l’Homme seul, celle d’un humain autocentré sur lui-même, apte à recevoir toutes informations. C'est l'idéologie néo-libérale où le désir de l'enfant de devenir son père dominateur est permis. Le droit de commercer étendu en 1791 sous-entend le droit à l’enrichissement de la même manière que cela se faisait en exploitant les plus faibles.

Or, il s’avère que notre humain parfait n’a pour information environnementale qu’un espace bleu à l’infini dont il ne peut rien faire.

Cette situation est celle d’un aveugle, sans aide il meurt. Chacun d’eux sans les autres meurt.

Dans cet espace uniforme bleu hypothétique, mais réel pour l'aveugle, notre humain n’a rien pour attirer son attention. Il n’a aucun attracteur pour le mettre en mouvement, pour l’attirer à lui ou se diriger vers lui. Quelque chose qu'il verrait qu'il percevrait.

 

Portant la vie, il pourrait se mouvoir, sauf que pour avoir cette conscience, il faut une référence (Einstein).

Est-il responsable de son mouvement, ou répond-il la vie qui l’anime ? Est-il responsable ou réagit-il au désir, qui lui commande de vivre et avec lequel il est né ? Tant qu’il n’aura pas une référence, il mourra sur place, même s’il se déplace, car il ne le saura pas. Que faire pour qu’il vive ?

 

Alors, mettons dans ce monde, uniforme bleu sans finitude, comme référence une fleur, elle sera l’attracteur. Ce vers quoi cet humain parfait tendra se dirigera. Il organisera sa vie autour de cette fleur, elle lui stimulera ses émotions.

 

Alors ?

Est-ce notre volonté, est-ce nôtre le libre arbitre qui mettra cet humain en action ou l’attraction de la fleur dans son environnement ? Est-il conçu pour vivre seul, ou en réaction à son environnement ? C'est-à-dire une information perçue par ses sens autour de laquelle il va faire usage de tout son inné.

Qui sera responsable de ses actions ? L’individualiste égoïste obligé d'enregistrer l'information ? Les émotions réactionnelles dont il est nanti par l'inné ? Ou, l’attraction exercée par la fleur avec laquelle il est entré en interaction.

 

Au travers de cette hypothèse, nous mesurons qu'il n'y a pas d'existence sans information diverse, sans diversité, car l'uniformité de l'espace bleu est une information, mais elle est non viable.

C'est en cela qu'Hawking disait : comment un flux d'énergie qui circule sans buts dans l'univers peut-il donner la vie ? À cela j'ai ajouté, ceci, nécessite de comprendre, que celui qui détient une vérité absolue devrait se suicider, car il est un mort-vivant qui ne développe que la mort qu'il porte.

Chaque humain est biologiquement singulier dans l’infiniment petit (ADN), un récepteur d’informations dont il doit en faire un usage personnel. Ainsi, s'il n'a pas dans son environnement, de quoi exister, il n’est rien. Chacun devient alors dépendant les uns des autres et son environnement fixe son destin à la mesure de son tempérament.
Il y a donc une existence collective, souvent réfutée par l'idéologie individualiste dans l’évolution culturelle, pour ramener l’autre à n’être qu’un objet d’information, pouvant être dévorée pour survivre.
Pour l’instant, nous sommes sous le paradigme plus que séculaire de l’exploitation de l’un par un autre au titre de l’individualisme idéologique, qui justifie, par là, la capacité d’entreprendre des uns, en imaginant qu’ils ne doivent rien aux autres à ce titre.
Alors que, seul, il mourait n'ayant eu aucune initiation, pour choisir ce qui est bon pour son existence. Pourtant nous avons développé la notion de responsabilité, de libre arbitre et de méritocratie. Parfaisant ce qui existe depuis bien longtemps. Ce n'est pas pour autant une référence, pour entériner des comportements, des réactions, que l'évolution, des savoirs du monde culturel, permet de considérer autrement.

Le fait que nous devions percevoir individuellement toutes choses, pour l'appréhender dans notre seul intérêt, n’est pas suffisant pour nier la solidarité effective qui en découle.

Adam Smith s'est trompé sur la finalité de son axiome, l'écologie en est témoin. « [Chacun] ne vise que son profit personnel, et en cela, comme en beaucoup d'autres occasions, une main invisible le guide à promouvoir une fin qui n'était pas dans ses intentions [...] En recherchant son propre intérêt, il promeut souvent celui de la société d'une façon plus efficace que s'il en avait eu réellement l'intention. Ceux qui prétendaient œuvrer pour le bien commun n'ont jamais, à ma connaissance, fait beaucoup de bien » (Livre IV, chapitre 2).

L’humain s’il doit recevoir toutes choses et l’assimiler. Il doit pouvoir distinguer son monde qu’il partage avec d’autres dans une perpétuelle interaction. Il est donc plus difficile d’analyser sa responsabilité d’acteur dans son développement holistique.

Nous n’en voulons pas, car dans les intrications du tout et de ses interactions, il faut accepter que chacun soit responsable des actions des autres. C’est l’effet dit papillon.

Les abstractions de nos pensées sont tributaires de leurs environnements, où chacun de nos actes se déploie, dans le milieu, dans l’entourage et se répand laissant des empreintes durables sur toutes choses, constituant de nouvelles informations.

La circulation des informations, que nous les émettions et recevions soit oralement soit par nos actions est soumise à la vitesse de propagation de celles-ci, et accrue à l’aide des moyens technologiques mis en œuvre aujourd’hui. Nous permettant de la diffuser à travers le monde, suppléant ainsi à la limite de nos moyens biologique et marquant profondément nos modes de vie contemporaine.

 

Ce processus est analogue, que nos actions se classent dans une valorisation éthique ou morale se définissant en fonction de l’application de comportements innés conceptualisés, normalisés et réglementés.

S’exprimant, par un langage limité, donc, castrateur de la singularité émotionnelle, dans tout ce qui a été classifié, comme nuisible, antisocial, pour être écarté. En définissant des comportements interdits innés, comme voler, ou culturels, comme tuer.

 

C’est à dire, si à l’individualiste dans son espace bleu, nous lui mettons une fleur, il organisera sa vie autour de celle-ci. De la même manière, si à la place de la fleur qui suppose des comportements agréables, nous mettons un excrément, il fera de même et son monde sera différent.

 

D'où ? L'importance des informations que nous traitons, d'elles, dépend de notre monde. Nous n'avons pas la responsabilité des choix qu'elles induiront puisque naturellement nous choisirons celui que l'ensemble des informations nous dicte pour satisfaire notre désir. Il ne dépend donc pas de notre volonté, de ce que nous ferons des informations pour les avoir exploitées et définies avec ce que nous pensons, devant aller dans notre intérêt individuel ou idéologique. En conséquence, nous ne sommes que des acteurs de l'existence, comme toute la biodiversité.

Nous entrons en relation avec elle, y comprenant nos semblables, que pour en retirer un avantage personnel que peut représenter l'égoïsme égocentrique, comme l'altruisme le plus communautaire en exécutant nos choix.

Élevé dans le cadre de la responsabilité individuelle, il nous est difficile d'admettre que nous ne sommes que des exécuteurs de la conscience de notre vie. Notre capacité d'interrogation et de réflexion, sur notre être et l'environnement, nous laisse l'impression d'être les maîtres de nos existences. Pourtant, par similitude d'un humain dans l'espace bleu infini, l'on comprend aisément que c'est l'environnement, dans lequel il doit trouver les moyens de survivre, qui le met en mouvement. Ce n'est pas lui qui fait son choix, c’est son environnement qui lui impose.

Les Hommes ont compris cela depuis longtemps en rendant des dévotions à la nature, ensuite à la création dont ils ont imaginé des contes fondateurs, suivant les régions où ils se sont installés. Il n'est pas indigène d'un lieu, s'il n'y trouve pas les moyens de survivre et il appartient aux quelques espèces capables d'essaimer. Il en découle une diversité qu’il a exprimée, mais qui lui est fournie par son environnement. Il n’y a donc pas lieu d’opposer les cultures, elles se syncrétiseront en fonction de la circulation des personnes et des idées. Mélenchon appelle cela, la créolisation.

 

C’est ainsi que depuis le néolithique où c’est développé l’exploitation de l’Homme par l’Homme, nous reproduisons sous divers paradigmes, cette relation. En ce sens nous vivons une existence paradigmatique, que seul l’usage de la sémantique requalifie dans l’illusion d’un autre état, par la valeur conceptuelle accordée aux mots. EX : quatre mots, esclave, serf, servitude, salariat, pour une même relation, de leur exploitation pour s'enrichir.

Pourtant, aujourd’hui nous avons accepté celui-ci, dans un langage mathématique qui fait ressortir cette relation d’exploitation et qui nous sert d’assise à la ventilation des actions économiques : c’est le plan comptable. L’expression même des modalités à suivre pour définir l’enrichissement individuel séculaire, où le travailleur devient une charge à supprimer.

 

Ainsi, dans cet espace mondial, nous organisons notre existence autour de ce rapport d’exploitation, depuis le néolithique, depuis le jour où l’humain a dû lentement se sédentariser pour produire les moyens de la survie d'une population croissante et d'un appauvrissement des sources de nourriture. Tandis que d'autres s'armaient pour piller ceux qui produisaient.

 

L'humain est-il responsable de toutes les décisions et de tous les actes qu’il a accomplis depuis lors ? Alors qu’il organise sa vie autour d’une Fleur conflictuelle, appelée la rareté ? En quoi, le choix de piller ceux qui ont produit de la nourriture est-il naturel ?

Parce que, nous sommes économes de notre énergie. Une condition fondatrice de nos comportements à hauteur de la peur protectrice.

Exemple, un animal dérobe la nourriture d’un autre par facilité. Il s'évite ainsi, l'effort consommateur d'énergie, de partir à la recherche de celle-ci. Tout ce que nous faisons est soumis à cette constante, même quand nous faisons des efforts pour l'obtenir, afin qu'ultérieurement ce soit plus simple.

Alors, que cache cette notion de responsabilité ?

 

Qu’y a-t-il derrière que nous n’exprimons pas ?

 

Toutes les civilisations ont généré des comportements normalisés évolutifs, plus encore avec les conséquences de la sédentarisation entraînant une concentration humaine. Même, si les comportements des interactions en découlant leur échappaient en finalité, assurant leurs déclins. Cela, suivant la vitesse, dans laquelle se concrétisaient leurs déroulements, confirmant ainsi, un cycle de renouvellement constitué d’apogées et de déclins respectifs, en des durées variables d’ans ou siècles, sous la férule de la rareté.

Ex. Une vie animalière, l'installation dans des grottes, puis la création de villages, cités-États, empires, États-nations. Dans le futur, nous pouvons voir se structurer, des États de groupes économiques et technologiques internationaux, en cours de développement insidieux, peut-être une révolution d’opposition féministe, au patriarcat capitalistique, comme, réponse politique au réchauffement planétaire, la planétarisation écologique. Toute autre en ayant généré les informations, sans pouvoir encore les déceler, les comprendre et les assembler, avant qu’ils nous touchent, pour la caractériser.

Ou bien, simplement politiquement, la révolution citoyenne de Mélenchon, comme marchepied pour aller vers la culture « adulturante ». Il n'y a que nous pour croire en la pérennité de nos nations, en dépit des réalités historiques.

Cette révolution féministe représentera peut-être l’autre référence attractive, l’autre fleur, pour sortir de celle de l’exploitation de l’Homme par l’Homme qui dure depuis 5000 ans. Pourquoi elle, parce qu’il semble difficile qu’accrochés à leurs comportements innés et dominateurs, les hommes en soient capables.

 

Je reprends ce que j’ai déjà développé. De ce que nous connaissons du déroulement de l’existence aujourd’hui, nous savons que l’humain agissant se déplace dans un environnement qui s’impose à lui, il y sera réactif. C’est lui qui façonne les informations servant à y trouver la voie ou les voies que l’humain devra suivre dans son intérêt égoïste ou altruiste pour survivre.

 

Ce choix ne sera pas volontairement effectué, mais sera conditionné par l’intensité du ou des désirs d’émotions originelles retirées des informations environnementales réceptionnées par ses sens innés où le désir se manifeste par l'émotion d’un assentiment ou d’évincement, lui indiquant lequel est le meilleur choix pour lui.

Cela se déroule, dans un environnement géohistorique, modelé par le vivant en rétroaction. Ex. La déforestation, l’humain doit vivre sous la pression environnementale à laquelle, il a concouru. Où l'humain réagit, en fonction de cet environnement géographique dans lequel il est venu au monde sans avoir l’obligation d’en éprouver plus, si, l’influence présente du milieu ne l’y contraint pas.

C’est en cela que nous avons encore quelques sociétés indigènes dans des espaces forestiers, dans lesquels elles trouvent le nécessaire à leur existence sans avoir à se déplacer, développant une culture minimale.

Nous ne pouvons pas en dire qu’ils sont incultes. Ils ont les mêmes aptitudes et capacités que nous, mais leur environnement a toujours fourni leur besoin primaire. Ils n’ont donc eu aucune raison de pallier une rareté.

Allons-nous dire qu'ils sont responsables de leur condition ?

Dans des conditions plus tardives d’une cognition évoluant, les humains ont dit que la Terre était plate, ne disposant d’aucune mesure dépassant son espace de circulation visuelle, tout en ayant sous les yeux de l’Est à l’Ouest un astre décrivant une courbe géographique et son ombre sur la Lune.

 

Chacun également se contentait de naître dans et pour la condition qu’il découvrait et devait assumer. Ce n’est donc pas en conscience que les humains ont essaimé, réagissant à la nécessité de la subsistance et très certainement à une absence de possibilité d’orientation dans l’espace au-delà de leurs sens.

Ainsi, l’environnement a généré leurs actes. Ceux-ci ont modifié celui-ci plus ou moins profondément, sans qu’ils aient conscience de la rétroaction que cela engendrait. Nous ne pouvons dès lors les tenir responsables de leur ignorance. Ils méconnaissaient qu'ils en subiraient l’influence, fixant de nouvelles informations leur délimitant les choix qu’ils auraient à faire, dans ce qui s’impose à eux.

 

 

Si nous pouvons comprendre cela intellectuellement aujourd’hui, nous en sommes encore restés à une notion de responsabilité émotionnelle qui attribue à l’Homme l’imputabilité de ses actes dont il doit répondre puisqu’ils nous affectent, et que nous considérons qu’il dispose du libre arbitre de ceux-ci.

 

Pourquoi cela ?

 

Cela tient à notre nature où c’est l’inné qui fixe les modalités de notre existence, sans bénéficier de gènes de civilisations culturelles prédéfinies, car la génétique n’est pas le destin.

C'est l'environnement qui va nous permettre de le dérouler. Notre cerveau malléable est apte à faire face à toutes les possibilités, pour mémoriser ce qu’il croit utile à son essor en un instant T des extensions successives de son espèce dans son environnement.

Toutefois, les informations géohistoriques (l’histoire des actions humaine qui modifient la géographie de son espace en rétroaction permanente constituant de nouvelles informations) et émotionnelles se transmettront imparfaitement d’une génération à l’autre. Au cours de cette transmission, avec de nouvelles connaissances et savoirs, se préciseront les erreurs d’analyses de nos prédécesseurs, concernant nos connaissances antérieures de la planète et de ce qu’elle porte de vivant.

Pour ceux vivant dans un environnement, où la rareté prédomine comme nous, pour produire notre nécessaire, que la planète ne nous fournit pas en abondance.

Nous ne pouvons, naturellement, et malheureusement, ne distribuer qu’une information partielle, que nous avons structurée en enseignement inégalitaire, et celles dont l’utilité n’est plus d’actualité sont renvoyées aux archives, pour historiens et pour mémoire. Toutes autres informations éducatives circuleront par la transmission familiale, de tiers, des médias, faisant une place constante à la rumeur, à leurs utilisations positives ou malveillantes.

 

Venant au monde, nous devons trouver ce que la nature met à notre disposition pour y survivre. Mais, nous le savons, ces informations, même si elles constituent un tronc commun, ont sur chacun une résonance différente, dépendante de la place où notre individualité aura posé ses pieds, déterminant ainsi son existence unique.

 

Est-il responsable de l’endroit où il va poser ses pieds tout au long de sa vie ?

 

L'humain arrive dans une existence qui est tracée depuis l'apparition de son espèce. Il devra se glisser dans des voies défrichées par ses précurseurs, qu’il pérennisera ou perfectionnera, si la nécessité le commande. L'humain assume ainsi le passé de ses devanciers dont il hérite. Peut-on alors le rendre responsable de ce qui en découlera, puisqu'il sera le continuateur d'une histoire dont le début se perd dans les âges et dont nous n'interprétons qu'un minimum de vestiges. Sauf, que l'humain peut se les approprier si elles constituent ou se placent dans la recherche du but de sa vie.

 

L’humain distingue de nature plaisir et souffrance, soit culturellement le bien du mal.

Pourtant, il lui est impossible de formuler avec justesse la teneur de ce plaisir ou de ce mal. Éventuellement, il appréciera la durée du temps où il aura accepté l’un ou l’autre comme indicateur de valeur propre de la chose, qui l’a fait réagir. Aujourd’hui, nous essayons de quantifier cela, par des valeurs mathématiques de 1 à 10, une, misère. Nous avons aussi une tendance actuellement à déterminer, par principe de précaution, toutes les informations qui ne sont pas lisses, comme traumatiques, exigeant d’être relativisées, comme si être une victime nous classait socialement. Elles se répandent d’autant plus facilement en fonction du traitement médiatique partial, dont elles sont l’objet, en réaction aux sentiments qu’elles suscitent dans une stratégie politique de l’émotion. Aussi, ceux qui se glisseront ou subiront cette stratégie, suivant les conséquences des actions qui en découleront, seront tenus pour responsable, là où ils n’ont été que conditionnés au jour le jour.

 

C'est par ces émotions que l'humain recherche des assurances et des certitudes. Particulièrement, pour apaiser ses angoisses, en présence de l’inconnu, de l'incertitude et de la mort. Il a confié son destin à des incantations divinatoires, ainsi qu’à une foultitude de Dieux, puis pour le Moyen-Orient en un dieu unique ayant des désirs de bonheur pour les Hommes. Ce Dieu devint bon, posant le problème de l’origine du mal. Il fut acté depuis plus de 2000 ans que c’était le malin, l'ange déchu et que l’humain pouvait choisir ses actions entre l’un et l’autre. Cette approche circula dans le monde par la christianisation au travers de la colonisation.

 

Le libre arbitre était né, entraînant la responsabilité du choix, dont il serait jugé ultérieurement après sa mort, pour ne pas avoir respecté les commandements de son dieu, dont éventuellement, il pouvait subir de son vivant une condamnation à mort. Delà, il n’y a eu un saut qu’à faire pour définir la responsabilité individuelle. Dont le philosophe Alain Laurent, membre du Comité de rédaction du journal des Libertés, nous livre une défense des bienfaits de la liberté et de la responsabilité. Il commence naturellement par rappeler que pour être responsable, il faut être libre, selon la définition de Richard Dworkin qui caractérisait la responsabilité, comme un idéal éthique qui affirme que les individus doivent supporter les conséquences de leurs propres choix et conduire leur existence en choisissant eux-mêmes, sans en laisser le choix à d’autres, la manière dont ils veulent vivre.

 

Une vision qui ne fait pas l’unanimité dans le monde. Nous tenons là une belle illusion fondatrice de l’individualisme où les humains, par elle, croient échapper à leurs informations terrestres aliénantes, et aux dominants systémiques qui les conditionnent.

Les dominants tyranniques les ont déterminés au fil des siècles en passant de dominants animaliers alpha par la force à celle de dominant de deuxièmes rangs bêta, accessible par cooptation dans les démocraties. J’ai cité celui du plan comptable qui assure le capital des riches, où il est humainement honteux d’y considérer l’humain, comme une charge à supprimer.

 

Il y a, environ 2700 ans, pour la fondation du temple de Shamash Lahu li, le tyran, de Mari, écrit un texte au nom du dieu fondateur, qui, suivant l’usage, l'avait inspiré dans sa foi.

« A. Shamash roi du ciel et de la terre, le juge des Dieux et des hommes dont le lot est l’équité et à qui les lois ont été offertes en Don, “le pasteur des têtes noires” ? Le dieu resplendissant, le juge des vivants, celui qui accueille la supplication, celui qui écoute la prière, qui reçoit les lamentations, celui qui donne toujours vie et joie au cœur à ceux qui le vénèrent, celui qui est le maître de Mari. »

Il n’y avait guère de place pour la responsabilité dont nous sommes devenus mégalomaniaques, par l’échec, de ne pouvoir, nous aussi, prévenir les comportements incommodes issus de la répartition conflictuelle inégale de la RARETÉ. Comme si c’était plus juste de déterminer une condamnation en lieu et place de celle qu’avait déterminée Hammurabi, il y a 3500 ans et reprise par le Dieu unique hébreu, auquel nous avons substitué la justice républicaine. Démonstration patente de notre état d’enfance. Nous ne sommes pas responsables du sentiment de devoir diriger nos existences. Elles découlent de l’intérêt évident de s’approprier toute chose pour les analyser, commandée par l’inné.

Il faut être orgueilleux ou poursuivre un intérêt, pour s’approprier la responsabilité de l’inné et déclarer que nous sommes libres. Le seul intérêt de cette notion de liberté, c’est de pouvoir en son nom, refuser de nous soumettre à ce qui nous déplaît. Ce qui n’a rien de commun avec la poursuite de l’épanouissement des humains et leurs émancipations pour vivre au milieu des informations qui les submergent.

 

La compétition du meilleur géniteur pour beaucoup d’espèces se traduit, chez l’humain, par le besoin de valorisation et de reconnaissance de comportements brillants séduisants offrant une autonomie économique. Durant des siècles, elle fut la raison des unions économiques avant de l'être des unions amoureuses.

Un autre exemple, les découvreurs se prévalent de leur notoriété sans jamais rétrocéder, de bon aloi, quoi, que ce soit, à ceux, qui historiquement leur ont permis de se hisser au fait d’une reconnaissance ou d’une gloire, en s’étant engagé dans des voies ouvertes par leurs prédécesseurs. En fait, nous ne devons rien à nous même, puisque nous devons trouver dans les informations du passé, celles que nous associerons pour paraître dominants et être attrayants dans tout ce que nous entreprendrons en répondant à la pression de l’environnement. C'est ce que nous considérons être la nécessité de s'aimer.

 

D’où l’expression : je me suis, fait seul, pour justifier de ne pas avoir à partager la reconnaissance avec nos devanciers de ce que nous sommes devenus, en continuateur d'une histoire humaine séculaire dont nous ne pouvons pas nommer tous les acteurs.

C'est une courte vision d’un processus millénaire plus complexe trouvant sa source dans toutes les informations qui ont circulé jusqu’à nous. Auxquelles, nous apportons notre contribution en associant dans nos cerveaux, tout, ce que nous avons acquis de nos prédécesseurs pour satisfaire nos désirs primitifs, idéologisés, dans un ou des concepts paradigmatiques libéraux.

Nous sommes, là, dans une perspective d’analyse individuelle primitive, de chacun pour soi et non dans une reconnaissance d’interdépendance, de la collaboration de tous. Reconnaissance qui ne s'impose que par sa détection intellectuelle conduisant à l'humain civilisé, par la maîtrise de l'égoïsme naturel irrépressible. D'autant plus que l'existence s'exerce sous la pression de la rareté qui vient accroître celle que nous tenons de l'économie d'énergie naturelle, pour toute chose. Il n'y a pas grand-chose qui peut être attribué à la responsabilité humaine.

 

 

Adam Smith avait bâti son axiome de la primauté de l’intérêt individuel, sur celui collectif, meilleur que s'il avait voulu agir dans l'intérêt de celui-ci. Nous découvrons, aujourd’hui, les erreurs de son approche, dont il ne peut être tenu pour responsable, au regard des moyens scientifiques dont ils tiraient avantage en leur temps. Il en a été ainsi durant toute l'évolution culturelle humaine pour ceux qui étaient concernés par la rareté et il en est ainsi aujourd'hui encore.

Dans ce cadre, c'est exprimé l’affirmation des relations dominatrices donnant l'histoire humaine, que nous connaissons depuis le néolithique. Pour l'essentiel, leurs actions étaient dictées par des conceptions déistes distordant la compréhension des comportements de nature. Les Hommes ont mis du temps avant de comprendre qu’ils étaient plus cruels que les animaux.

 

C'est sous ce joug qu'Adam Smith fait l'éloge de l'individualité égoïste, conduite dans l'évolution des conditions économiques et technologiques, par l'ignorance totale des nuisances, qu'il en découlerait, faute de savoir.

La société contemporaine a renoué avec cet axiome par l’affirmation de la loi du marché, la cantonnant au privé, exclusion faite du public. Considérant par là que les richesses, produites par la collectivité active, doivent rester au bénéfice de l’individu en fonction des inégalités sociales séculaires, issues de la naissance, et de la rivalité conflictuelle instinctive.

En conséquence, une fois de plus les Hommes croient faire un choix idéologique civilisationnel responsable, alors qu’ils ne répondent qu’à un paradigme du rapport dominant/dominé de nature. Cet axiome erroné de la réalité au bénéfice d’une idéologie néo-libérale dominante, sur l’interprétation dévoyée du dominant alpha pour en justifier, s'avère catastrophique sur deux plans.

 

1/ sur celui de l'armement où par enchaînement nous avons construit de quoi détruire l'humanité, et le vivant.

2/ par les rejets, de nos activités économiques, engendrant des modifications des rouages de l'environnement qui impactent la biodiversité et nos existences.

 

Nous nous en tenons responsable, alors que nous n’étions que dans la réalisation de nos désirs sur la base de comportements de nature, où il nous faut être le dominant en dépensant le moins d'énergie possible. L'ignorance une fois de plus a fait la différence, pour deux raisons.

 

1/ une éducation didactique seulement tournée vers les métiers de production et services par nécessité et cupidité.

2/ une absence d'éducation pluridisciplinaire holistique interférentielle. Nous retrouvons là les conséquences de notre idéologie individualiste, considérant que chacun va faire les associations nécessaires dans l'intérêt de la collectivité en recherchant son intérêt individuel.

 

L’écologie a mis un terme à cette ignorance, reste à savoir si elle saura s’imposer aux intérêts des puissances financières. À ceux, qui pour ne pas perdre leurs statuts sociaux gardent des œillères.

La collectivité ou la communauté humaine est une, une même espèce ethnicisée par des siècles de lent déplacement en groupe ou clan et sédentarité, dans un environnement géohistorique qui les interroge continuellement et auquel personne ne peut échapper, en y apportant une réponse émotionnelle pour exister.

Est-il donc possible d'être responsable des réponses que nous fournissons, à un environnement auquel l'on ne peut échapper, et donner des réponses appropriées, comme si nous possédions une vérité inconditionnelle. Dans les évangiles, la notion du pardon repose sur le fait que l'homme ignorant les desseins de Dieu ne peut que se tromper s'il ne suit pas ses commandements. Il y a + de 2000 ans, certains savaient déjà, que l'humain n'était pas responsable de son existence.

 

C’est encore l’environnement qui a généré l’évolution d’un langage, qui a enchaîné ce que nous nommons l’évolution culturelle, par l’écriture et l’imprimerie. Celles-ci évoluent en fonction des moyens de communication. C’est ainsi que le futur voit les populations se métisser sans que les humains en soient responsables, en ayant répondu aux sollicitations, de la nécessité de survivre. Leur psychisme y est soumis pour s’adapter à l’environnement, afin de produire leurs besoins économiques, car l'environnement n’y pourvoit pas naturellement en abondance pour la population existante. Certains se déplacent alors, comme hier nous essaimions.

 

Historiquement, nous le vérifions dans le rapport des savoirs aux savoir-faire avec une accélération à partir de l’imprimerie, puis de tous les enseignements, et encore plus aujourd’hui avec les médias et le Net, la scolarité piétine et n’est plus adaptée aux savoirs en diffusions pour tous, par cupidité (financement) caractérisée par une utilisation égoïste des finalités collaboratrices des Hommes (exploitation) qui ne permettent pas une égalité de culture et d’enseignement entre homme et femme. De la sorte, l’écart entre les initiés et les populations ignorantes demeurent dans un mouvement d’accordéon suivant les époques et les civilisations.

 

L’Homme acteur de tout cela, comme être agissant, n’a jamais eu la responsabilité de cette évolution, sinon les sociétés indigènes d’aujourd’hui, disposant du même psychisme, se seraient inscrites dans ce développement. Il a répondu aux indications de son psychisme pour trouver ce qui allait dans son intérêt, dont l’inné est le contrôleur spécifique de l’espèce humaine.

 

La notion de responsabilité encore en vigueur correspond à un besoin profond de l’inné. Celui de réagir dans l’immédiateté pour se glorifier en s’appropriant ses actions bénéfiques, par valorisation et séduction, comme rejeter celles qui blessent, l'état animalier sans recul d'analyse.

 

Ce n’est qu’avec les savoirs de la connaissance de soi que l'homme s’interroge sur son être, gommant au fil des siècles les erreurs de ses propres analyses, pour rechercher les causes de ses agissements soumis aux facteurs héréditaires et culturels. Depuis très longtemps, cela a été compris par les humains (la notion d'être saint, des Juifs).

La genèse nous raconte que l’Homme fut créé pour être à l’image de dieu, et que toutes ses imperfections étaient dues aux conséquences héréditaires, d’ancêtres fautifs, dont il fallait s’écarter, ne pas toucher au risque d'être impur. Le contre-exemple fut donné par le christ (le bon samaritain).

Les chrétiens n’ont pas su faire fructifier cette compréhension de l’Homme simple exécutant dans tous les choix consentis accomplis, dont il a conscience. Retirant de cela la responsabilité de ses actes puisqu'ils sont librement consentis et qu'il en est l'exécutant.

Aujourd’hui, cette notion de consentement est devenue la pierre angulaire de toutes analyses de relations interpersonnelles. Nous ne savons pas comment gérer les dysfonctionnements culturels normalisés sous le concept de morale et de consensus sociétaux, telle la guerre. Accepté, alors qu'elle est la plus atroce des comportements humains, sans commune mesure avec ceux de droit, dit commun que nous envisageons de punir jusqu'à la mort ou à l'infamie.

 

Ainsi, tant la religion que l’économie se sont approprié le libre arbitre faute de pouvoir appréhender la réalité holistique, et justifier la faute de l’un, en passant, sous perte et profit, l'implication incontournable de la sienne comme celles des autres dans nos participations sociétales interdépendantes.

Le pire c'est que les Hommes, choisis pour juger l'un, sont ceux, qui ont, au titre de l'interaction sociétale, participé au choix incommode de celui qu'ils jugent comme ayant dérogé aux règles de la socialisation.

 

Nous restons dans ce schéma par défaut, bien que comprenant et admettant éventuellement que les erreurs du passé ne peuvent pas s'apprécier ou être jugées, à l’heure de l'instant, T, effectif, où ils sont connus. Notre organisation émotionnelle ne distingue pas, de la durée du temps écoulé, quand cette émotion trouve sa place pour justifier un comportement. Il est important de savoir cela. C'est la différence entre une analyse intellectuelle différenciant les époques et des analyses émotionnelles. Dès l'information reçue, elle est traitée, dans l'instant, peu importe de la durée du temps écoulé. Nous ne tenons pas souvent compte de cette réalité connue d’aujourd’hui, par des insuffisances de savoirs, pour de cupides avantages à en retirer, ou par ressentiments.

Enfin, l'émotion rapportée est alors un nouveau sentiment réajusté, réévalué par les événements intervenus durant la durée du temps révolu. Il ne correspond plus à la réalité de celui de l'instant T, où se sont déroulés les événements mémorisés pour le meilleur ou le pire. Ce même processus s'applique à tout jugement ou appréciation d'un événement, sans que nous puissions en être responsables, car nous n'avons pas la maîtrise du défilement de la durée du temps. La perception de son déroulement se différencie suivant la qualité émotionnelle des événements vécus, perçue ou lentement ou rapidement. Ces processus, que nous sommes devenus capables d'expliquer, sont vécus inconsciemment et nous ne pouvons en être responsables même si nous les exécutons.

Le monde culturel produit les dysfonctionnements de ses organisations normatives, dont il accable ceux qui les exécutent dans le cadre d’une société patriarcale capitaliste normalisée.

D’où ce que j'ai mentionné plus haut que l’opposition féministe proposait, une révolution de ce système patriarcal capitaliste, que les hommes n’ont pu inverser par des révolutions armées, et dont de nature, ils sont bénéficiaires. À ce jour, ce mouvement réactionnel, par rapport aux comportements patriarcaux, se limite à dénoncer le patriarcat à travers le monde et à réclamer des punitions pour les agresseurs de femmes. Faisant fi d’une histoire plus complexe d’actions masculines ancestrales d’une époque où l’Homme prenait en charge le destin des femmes, pour les protéger, dans une société où le pillage était la règle. Suivant les cultures, les femmes participaient par l’acceptation, à celui-ci. Certaines même, lors du retour des razzias, achetaient sur le marché des esclaves les très jeunes filles de prise de guerre, pour en faire des esclaves sexuelles.

Pourtant, tous respectaient dans leur groupe sociétal femme et enfants, mais bien loin d'un sentiment d'universalité pour les autres.

Ce qui se déroule actuellement en Europe dans les partis de droite. À ce mouvement féministe, il manque encore un recul historique des relations humaines entre les sociétés, et l'évolution vers une structure politique. Juger que l’homme était un despote parce qu’il considérait que la femme ne pouvait pas s’instruire, qu'elle était la tentatrice du diable, la sorcière malfaisante, relève de l’ignorance de celui-ci, dans la continuité d'époques antiques où sa place s'est amenuisée. Elle s’est amenuisée dans les sociétés où elle ne bénéficiait pas d'une autonomie économique en dehors d'une union patriarcale. Cela ne relève pas d’une volonté d’asservissement de la femme dont l'homme serait responsable. Ce ne fut que la conséquence distordue de soutien et d’aide culturel plus que séculaire de celles-ci dans ses relations socio-économiques avec les hommes, toujours dans un environnement où sévit la rareté.

Depuis que l’économie verse un salaire pour le travail des femmes, beaucoup disposent d’une autonomie financière désaliénant, malgré l’injustice salariale évidente.

Aujourd’hui, nous lui faisons une place dans les organes de décision, où elles s’inscrivent dans la normalisation d’exploitation de l’homme par l’homme auquel elles sont conviées à trouver une place par des quotas, en se comportant, comme les hommes.

Elles ont donc, pour apporter un autre paradigme au monde et sortir du patriarcat capitalistique néo-libéral, à s’émanciper de tout cela. Une piste, un idéal qui, s’il se poursuit, vont demander des siècles. Sont-elles responsables de cette évolution ? Ou, ont-elles répondu à une souffrance vécue, de leurs conditions, par rapport aux informations qu’elles ont recueillies et traitées, dans la place que le déroulement patriarcal et le capitalisme productiviste leur ont, dévolue ?

Dans les comportements humains, il y a bien plus que ce que nous retenons, pour nous en rendre responsables. Rendre les humains responsables individuellement de leurs actes en excluant les conséquences de leurs relations holistiques est une condition récessive archaïque de l'état animalier qui élimine instinctivement tout ce qui nuit à sa domination. Par cette désignation de responsabilité individuelle, nous désignons tout ce qui nuit à la pérennisation d'une domination patriarcale et capitaliste.

Comment pouvons-nous encore dire que les humains sont responsables de leur existence, alors qu'ils naissent dans un monde en évolution où ils doivent s'inclure faute d'en mourir ?

 

L’humain, comme tous les animaux, s’affronte entre mâles pour désigner le meilleur géniteur que la femelle choisira pour assurer la meilleure progéniture et éventuellement la protection. Cette relation avec le développement culturel a fourni des paradigmes différents suivant les sociétés.

Ce schéma primitif animalier rapide, pour dire que chaque humain dans un environnement délimité peut être un dominant potentiel en l’absence d’un plus fort que lui. Sauf qu'avec l'apparition de la conscience et la pensée associative, l'humain a cherché des réponses à ses angoisses, son origine et son devenir après la mort. Curieusement, il a

apporté des réponses, qu'il a attribuées à des Dieux dont il disait s'inspirer et qu'il consultait. En fait, il a divinisé ses compréhensions de son environnement et répondu à ses angoisses existentielles, en transférant le pouvoir du dominant alpha à des Dieux, devenant lui-même, un dominant bêta de deuxième rang. Depuis lors, tous nos tyrans sont des dominants de deuxième rang habités par des désirs instinctifs de dominant alpha que nous mettons en exercice par des paradigmes. En démocratie, le plus souvent le dominant alpha est la constitution, et ceux qui dirigent sont des bêta cooptés.

Ce long processus a donné des concepts fondateurs, le mythe, le conte, la norme, la fable, les lois, des entités qui n’ont pas de représentation physique et auxquels nous avons accordé une responsabilité morale.

 

Il serait particulièrement amusant de conférer une responsabilité morale à Dieu, au patriarcat, au capitalisme, à la rareté, bref au dominant systémique.

 

Dans le cadre de la SA, le dirigeant bêta est alors pris en représentation, du dominant alpha, l’entreprise. Elle n’a aucune existence physique en dehors des humains qui s’y emploient et de ses actionnaires. Pourtant, en cas de condamnation morale de l’entreprise alpha, ce sont les employés et tous ses clients qui régleront l’addition, les uns en travaillant les autres en achetant les productions d’une entreprise qui a été pénalisée.

Par contre, les actionnaires, qui en sont les propriétaires responsables, sont dispensés, épargnés du paiement. Un joli tour de passe-passe sur la responsabilité économique individuelle, tant revendiqué, par ceux qui s'en dispensent.

C'est une organisation de dupe où la responsabilité est transférée à une entité morale, dont les Hommes physiques qui ne sont pour rien en supporteront les conséquences. Ex. Les clients de total ont payé la condamnation de ses dommages et intérêts dans l'affaire de l'Erika.

 

Au travers de cet exemple, les Hommes ont répondu aux souffrances qu’engendraient leurs actions d’entrepreneurs et pour lesquelles les autres les rendaient responsables de leurs erreurs et les sanctionnaient.

Par ce biais, ils évitaient toutes leurs souffrances. Les transférant à leurs clients, sans que ceux-ci en souffrent, par leur ignorance de ce processus. Il fut mis en place pour répondre à un désir émotionnel égoïste de possession pour soi, que d'aucuns considèrent comme nécessaire au développement de l'entrepreneuriat. Effaçant ainsi, la responsabilité individuelle pénalisante, transférée à l'ensemble holistique. C'est là une responsabilité à géométrie variable.

 

Pourquoi l’indigène ne fait-il pas de même ? Nous l’avons compris, son environnement n’a pas exigé de traiter des informations, qui ne se sont pas développées parce que son environnement ne le nécessite pas. Cela entame donc cette fameuse notion de responsabilité humaine individuelle, pour nous réduire à celle d'acteurs uniques conscients et agissants ré-activement. Cela bien que leurs actes normalisés, par des dominants systémiques alpha, engagent des dysfonctionnements culturels ou des actes méritoires en relation constante, consciente ou non, avec l'inné. Nous ne pouvons nier l’évidence de nos actes. Il n'y a que sur leurs auteurs que nous pouvons intervenir, pour le meilleur ou le pire. Pouvons-nous, les ayant contraints par la culture, les rendre responsables des choix qu'ils ont faits sous notre gouverne volontairement ou non. Élevé par un canard, l'Homme ferait coin-coin et bougerait du cul. En serait-il alors responsable ?

 

Pourtant, l’Homme soutient toujours être libre de ses choix et en avoir la responsabilité, là où il n’est qu’un sujet soumis à des influences permanentes, dont il n’a pas la maîtrise, mais seulement la jouissance de ses incidences et réalisations que lui dictent ses intérêts. L’Inuite ne choisit pas de s’habiller, comme nous ne choisissons pas de boire. Pour tant l’un est culturel l’autre inné.

La culture n’étant pas supérieure à l’inné, elle n’existe que le temps où l’humain la porte et la diffuse par nécessité. Elle est fragile et incertaine, tant que nous ne saurons pas comment l'on passe de la matière quantique, la particule, à la matière organique, la biologie du vivant.

Peut-être, alors aurons-nous défini un autre conte fondateur réfutable, par rapport au monde objectif que nous ne connaissons pas, en dehors de celui que nous présentent nos sens.

Dans ce cas, l’Homme peut-il vivre son existence en sachant qu’il n’est responsable de rien ?

Tout provient d’enchaînements successifs, dont il n’a pas la maîtrise arbitraire. Qu’il se contente d'y réagir en provoquant d’autres événements auxquels il devra éventuellement répondre. Quand ceux-ci l’atteindront, à la place où il se tient, suivant la durée du temps de leurs transmissions.

 

Où situons-nous dès lors la responsabilité de l’UN ? Dès sa naissance nous savons que ses actes, et ses actions sont déterminés par les informations l’atteignant. Celles de ses parents, plus celles des autres figurant en bonne place, dans celles de son environnement. L’inné construira avec ce tout l’émotion de désir ou de crainte, pour proposer des voies où la plus désirée l’emportera, même, dans le doute et l’indécision.

 

Combien d’humains ont cru que le monde était là où ils naissaient ? Ils n’en ont bougé que par la recherche nourricière, et non pas par le libre arbitre du choix. L’émergence de la conscience liée à l’évolution de la cognition vers 2,5 millions d’années n’a pas engendré leur responsabilité de celle-ci. Capables d’avoir un langage articulé, ils deviennent des Hommes sans une once de responsabilité dans ce choix marquant l’évolution extraordinaire d’une espèce, capable de désigner et nommer son monde.

La fabrique d’outils rudimentaires confirmait l’existence d’une pensée conceptuelle capable de concevoir la réalisation d’un projet. Le langage et l’outil entérinent la fantastique aventure culturelle de l’homme, complexifiant la conscience réfléchie jusqu’à aujourd’hui. Oserions-nous dire que l’homme en est responsable ?

Pourtant de Leibniz à Kant, en passant par Rousseau, émerge, l’idée de l’inscription dans la conscience individuelle d’une volonté autonome, distincte de l’ordre du monde, et engageant la responsabilité de l’individu. Pourquoi pas, en conséquence l'individualiste, dans l'immensité bleu uniforme, devrait vivre.

 

Tout au long des siècles nous avons développé des paradigmes se caractérisant par la domination de groupes autour d’un chef charismatique dans lequel ils se reconnaissaient, en attendaient un intérêt matériel ou politique ou acceptaient par faiblesse. Sans cela aucun dominant n’aurait pu s’imposer.

Cyrus premier disait à un philosophe : je dois m’assurer à tout instant que personne ne veut me tuer pour prendre ma place. (Combats des dominants).

Aujourd’hui, comme expliqué plus haut, celui-ci se déroule autour des dominants systémiques. Les humains en légiférèrent et ils leur servent de fondement ou de références, leur constitution, leurs codes, etc.

Dès lors choisis, ou cooptés, ces dominants sont des bêta, dont les femmes peuvent faire partie, et non à des dominants Alpha animaliers, dans le choix duquel, elle n’est pas partie prenante biologiquement. Même si elle fut vénérée dans la préhistoire, dont ensuite le conte de la Vierge Marie enfantant le Fils de Dieu et un rappel de sa place essentielle et lui rend un hommage. Même, s’il y a ou existe encore des sociétés matriarcales. Elles restent culturelles et sont la résultante d’un environnement et d’un apprentissage qui se répercute ou disparaît.

Nous pouvons dès lors comprendre dans quelle mesure c’est développé une organisation patriarcale, et où, même si nous trouvons des civilisations matriarcales, ce n’est pas dans tous les aspects de celle qui est patriarcale (anthropologie).

Il faut donc être prudent quand nous accusons les hommes de misogynies. Ce n’est pas la réalité de leurs histoires, mais ce n’est pas le sujet. Je le mentionne juste pour dire que l’organisation patriarcale n’est pas un choix conscient, mais le déroulement de l’application des fonctions du dominant Alpha. L’inné culturalisé ayant défini nombre de filiations (anthropologie) où, par la culture et la technologie, il doit partager sa domination, alors distordue.

Peut-on rendre l'Homme responsable de ses agissements, s’il tente de se comporter comme un Alpha qui l'habite dans un monde profondément remanié par la culture adaptative ? Seule la confrontation lui répondra, et il la recherche dans toute chose, même la plus futile et tous les jeux, pour se valoriser comme lui commande ses sens.

C’est comme si l’on voulait nous rendre responsables des battements de nos cils.

La culture, en ayant paradigmatisé nos comportements instinctifs, nous ne pouvons tenir les Hommes responsables d’une évolution adaptative pour répondre à la rareté, à laquelle ils concourent et dont ils ne savent pas prendre la mesure de celle-ci, sans conflit. Ils ont tous les outils techniques pour cela, par l’usage de leur intelligence à traiter les informations qu’ils observent et qu'ils ont cumulées par l’apprentissage et l'enseignement mémorisé.

Pourtant, plus leurs mémoires seront vides d’histoires humaines, de connaissances, de savoirs, moins ils n'auront pas la possibilité par ignorance de ce qu'ils n'ont pas appris, de comprendre que la satisfaction de leur désir proposé par l’inné le prendra en compte pour leur présenter des voies, dans lesquelles le désir le plus égoïste emportera le choix.

Où est la responsabilité de l’Homme que nous lui accordons dans ses choix, hormis celle d’acteurs de l’existence comme tout le vivant ?

Certes, en écrivant cela, je désinstalle l’humain de sa mégalomanie.

Celle-ci est-elle due, à ce qu’il croit choisir son existence, ou parce qu’il doit se définir comme dominant de nature ?

Ou, parce que celle-ci a conscience de ses influences sur son environnement auquel appartient son semblable et toutes choses sur cette planète.

De plus, dans cette relation interpersonnelle, nous lui demandons d’en répondre dans une dualité, récompense/punition paradigmatique de plaisir/peur. Là où l’un et l’autre n’ont que l’intérêt de se définir dans les valeurs informatives et normatives, du moment, débutées il y a 2,5 millions d'années, et dont nous disposons des moyens d'en arrêter le cours par l'escalade des armements.

 

L'humain, peut-il vivre en sachant que son destin est défini par une entité supérieure ?

Ce fut le cas durant des siècles, accrochés aux volontés des puissants, ou au commandement des Dieux. Encore aujourd'hui, ceci est d'actualité chez des littéralistes, ou fondamentalistes religieux. Les athées font de même, sans l'admettre, en considérant que se plier au conte de la liberté d'expression est la liberté de décider en toute responsabilité de son existence.

Où que la laïcité, garantissant le choix de son maître, nous rend responsables de celui-ci. Il suffit d'essayer de vivre sans monnaie, dans le monde de la rareté, pour savoir de quoi nous sommes responsables.

Être l’acteur de nos actes et en répondre, ne nous rend pas responsables des informations que nous avons traitées pour les exécuter, puisque c’est notre naissance qui va en décider. Nous n’aurons que le choix de nous y plier.

Certes, nos actes seront retenus pour définir l’évaluation de la valorisation sociale, suivant les critères civilisationnels en vigueur. Chacun en a besoin, pour prendre sa place et être reconnu comme un dominant bêta potentiel et vivre heureux.

La valorisation de soi vient remplacer ce besoin de domination et de considération qui est nativement en chacun de nous.

C’est une transfiguration d’un inné en culture, dont les signes sont, toutes les compétitions, tous les accessits que nous nous délivrons en récompense de mérites qui flattent notre ego et ont un effet d’appel par mimétisme.

La valorisation de soi entraîne la considération que l’on en retire, en fonction de nos actes, mais suivant les cultures, la réprobation ou l’infamie peuvent s’attacher à certains d'entre eux.

Nous sommes encore là, sous un paradigme, du dominant/dominé qui concerne tous les hommes en compétition, car la multitude rend impossible, qu'il en ressorte un maître du monde, comme dans des groupes limités.

Lorsque nous disons, celui-ci est un honnête Homme, c’est parce qu’il a acquis le respect des autres dans le cadre des normes sociétales, sans préjuger des critères sociétaux réformables en place.

 

Peut-on développer un point de vue qui exonère les humains d’une responsabilité de leur existence, alors qu’ils ont une incidence indéniable par leurs actions sur l’existence de tous, et sur la planète, sans l’avoir choisi programmatiquement et sans garantie d’un bon choix (écologie) ?

 

Nous trouvons cette approche dans les évangiles, sous deux aspects.

1/ Lors de la crucifixion du Christ : celui-ci dit, Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.

2/ Quand il explique que l’humain ne peut connaître Dieu (c’est-à-dire le monde objectif), donc, il ne peut que se tromper.

D’où s’en suit la nécessité de pardonner, celle de s’aimer, pour ne pas causer de mal à autrui, et de pouvoir pardonner à celui qui vous en a fait.

Enfin, il invite à pallier la rareté par le partage.

 

Cela constitue bien évidemment un paradoxe, entre la création d'un être biologiquement égoïste de nature, et les commandements à l'altruisme.

D’autre part, si Dieu nous a faits à son image, comment pouvons-nous être responsables de nos actes ? Allons-nous dresser un procès à la Baryogénése ?

Nous retrouvons également le même diagnostic avec la Baryogénése.

L'explosion du baryon ayant donné l'univers, dont nous sommes la création. Comment pouvons-nous être responsables des enchaînements qui s'ensuivirent ?

Ce saut dans la physique quantique remet en cause cette responsabilité humaine issue du libre arbitre.

En fait, que vient corroborer cette notion ?

Cette responsabilité permet de justifier que l'humain, maître de son existence, ne serait ni conditionné ni soumis aux informations de son environnement quand celles-ci l'atteignent et peut choisir. Mais, qu'est-ce qui le motive ?

Que chacun, dans la multitude des informations qu'il reçoit, soit l'auteur des actions qu'il a choisies, pour servir ses intérêts, n'est pas contestable ! De celles-ci, il en attend, au-delà de son intérêt, une reconnaissance qui le classera dans l'échelle sociale, où nous a conduites la répartition des tâches, pour produire de quoi lutter contre la rareté économique. Nous retrouvons là, un comportement instinctif, où paraître dans le cadre de son environnement est le corollaire du dominant en ayant fait le meilleur choix.

Dans ce cadre sous la pression de ses passions instinctives, dominer, posséder, séduire, se protéger, il établira des critères valorisants, profitables, enviables de toutes ses actions. De toutes les situations dans lesquelles il se trouvera, en découleront l'établissement d'une hiérarchie, et une rivalité permanente conflictuelle.

Cela ne peut pas exister, s'il n'y a pas le sentiment d'appropriation de ce que l'on est, et auquel le tout a concouru. Il n'est pas nécessaire de le savoir pour vivre, si l'on n'a pas conscience d'une dépendance interactive collective.

C'est le discours de l'individualisme qui nie quasiment l'existence holistique, car elle est complexe, inconstante, insaisissable, 2,5 millions d’années que l’humain ignore l’existence d’autres continents, d’autres humains, il ne connaît que lui, comme chaque enfant qui naît. Toutes les civilisations, jusqu'à la découverte d'autres continents, racontaient son monde.

L'holisme n'a pas d'identité morale de laquelle l'on peut retirer un dédommagement !

C'est donc plus cohérent de rendre l'humain responsable de ses actes, puisqu’ils lui appartiennent. Certes, mais d’où les tient-il ? Comme si transportant un Inuit au Sahara, il continuerait de se vêtir de peau d'ours et de manger du phoque sans tenir compte de son environnement.

 

Nous vivons actuellement cela avec un discours où les Hommes se rendent responsables de l'évolution des éléments qui façonnent la circulation climatique dans son rapport chaud/froid. Si nous étions restés des indigènes dans notre biotope originel, où nous n'aurions, pour cueillir, et pour manger, qu'à lever le bras, la biodiversité n'en serait guère affectée. Sauf, que nous avons profondément modifié notre environnement par la capacité adaptative dont nous avons fait usage pour survivre à la rareté, devenue incontournable, là où elle a sévi. La Nature, ou la Baryogénése, ou l'Indéfinissable, ou Dieu, suivant la croyance de l'apparition de l'humain, l'a doté d'une fonction égoïste ou l'autre n'est pas vu comme son semblable, mais comme un étranger concurrent.

 

De ce fait, dans la conjonction entre l'augmentation de population humaine et l'amenuisement de sa nourriture au néolithique qui se poursuit, nous en extrapolons l'évolution, dans un rapport, population/nourriture. Nous savons que toutes les espèces disposent, dans ce rapport, d'un processus d'autorégulation en fonction de son biotope. Rares sont les espèces où c'est la planète entière qui est leur surface disponible par adaptation culturelle. Aucun humain n'aurait pu survivre dans les régions froides sans la maîtrise de la tannerie et du feu. Nous ne sommes en rien responsables des actions découlant de notre capacité adaptative et de la malléabilité de notre cerveau. C’est la création qui y a pourvu sans que nous ayons le moindre aperçu des raisons de cette existence, même si nous disposons de notions, comment elle est apparue.

 

Si, c'était le cas, nous serions capables de comprendre qu'indépendamment de notre intelligence, il existe une pression environnementale d'un processus d'autorégulation. Il génère les moyens d'une auto-destruction ou d'un suicide. Ça, lorsque l'espèce concernée ne peut plus vivre sous ses déchets, ou atteint un niveau de concentration critique et ne reçois rien de l'extérieur.

La nôtre aussi, si elle ne parvient pas à la régler, autrement que par le conflit, compte tenu de notre armement et de notre cupidité névrotique.

Nous croyant responsables de nos actions, il nous est difficile de comprendre que l'armement nucléaire n'est pas le fait du hasard ni d'une volonté humaine, mais d'enchaînements inévitables de probabilités extraites d'association d'informations satisfaisante dans un intérêt immédiat égoïste de domination. Nous ne mesurons donc pas sa place dans le processus d'autorégulation, car nous n'en tenons jamais compte faute de le savoir. Nous laissant porter par la vie quotidienne.

Pour en tenir compte, sa connaissance doit faire partie de notre enseignement, que chaque action alors visitera pour réaliser son désir.

C'est la différence entre l'utilisation de l'IA et l'instruction ou la culture personnelle.

 

La dénatalité des pays riches et l'amenuisement des spermatozoïdes témoignent de cette évolution récessive, dans les pays où la technologie écarte l'humain de la production (le discours sur les charges) en créant des situations angoissantes qui ne conduisent pas à la natalité (le chômage par exemple), ou égoïste (la jouissance du confort).

 

Naturellement, il ne s’agit pas d’une interprétation divine de Dieu, mais d’une interprétation d’informations qui ont parcouru des siècles au bénéfice de l’Homme sous toutes civilisations pour rechercher comment éliminer la souffrance déclenchée par la rareté. Bouddha s’y était astreint avant le Christ, et la genèse témoigne que l'homme pour vivre devra souffrir en travaillant.

Pourtant, le paradoxe en fut, qu’ayant défini un dieu bon, il fallait justifier d’où venait le mal que l’humain accomplissait.

Pour en rester dans la civilisation judéo-chrétienne, nous avons l’exemple par la femme tentatrice dans la genèse, ou celle de l’histoire de l’ange déchu. Rien d’autre qu’une parabole de la femme séductrice et des tentations. Nous connaissons les dégâts que ces interprétations ont occasionnés (les sorcières de Salem, le noir satanique). Il appartenait donc à l’humain de faire le choix entre les deux tentations, celle du bien et du mal, par son libre arbitre. Mais en fonction de quoi le fait-il, si ce n’est au travers de représentation qui lui sont imposés, et éventuellement suivant son choix dans son intérêt, il sera, ou encensé ou puni.

 

Nous en sommes encore restés là dans le monde.

Comme, si tous les Hommes composant les diverses civilisations étaient responsables de leur déclin. Tandis, que chacune devait penser en détenant sa vérité, qu’elles dureraient toute la vie. N’ayant pas le recul, qui est le nôtre, pour comprendre l’évolution que nos actions enclenchent.

 

Les humains sont entrés dans une escalade d’armement pour piller et se protéger au point de disposer d’armes fatales à tous. Cela, sans en comprendre, pour l’instant, que notre civilisation passera, et que, si nous utilisons nos armements pour la préserver de son déclin, nous serons conduits bien au-delà de celui-ci, en utilisant nos armements.

Pouvons-nous croire que tous les Hommes qui ont concouru par leurs actions à cette escalade tout au long des civilisations en sont responsables ?

Pour vivre, il n’est pas nécessaire de savoir tout cela, mais nécessaire d’y croire pour nous approprier nos actions et en prendre la mesure.

Non pour s’en dire responsable, mais pour évaluer leurs incidences et écarter ce qui nuit dans la mesure de ce que nous connaissons, comme nos précurseurs.

Cela commence par déclarer la guerre, crime contre l’humanité, établir une convention internationale, et détruire nos armements. Il me semble que c’est ce que devrait faire un humain conscient de ses actes.

 

Aujourd’hui, par les connaissances réfutables que nous avons déterminées par l’usage des mathématiques, nous pouvons mesurer et savoir comment circulent et d’où viennent nos informations et par quels organes elles transitent.

La détermination des mécanismes de nos cinq sens nous informe de ce qui correspond à leurs valeurs naturelles, et nous savons qu’il y a une quantité d’informations qui nous échappent (inconscient, subconscient). Nous les décelons en ayant démultiplié les capacités de nos sens par des technologies, au point que nous sommes affectées psychologiquement par des informations qui ne sont pas directement perçues par nous, qui ne nous touchent pas.

Ces informations n’en sont pas moins traitées par notre cerveau et donnent lieu à des réponses filtrées par l’inné.

Toutes nos informations culturelles qui définissent le développement de nos cultures peuvent être reconnues par l’inné comme essentielles pour vivre dans l’espace dont elles sont issues. C'est la fonction de l’inné de recevoir les informations de son environnement.

C’est lui qui filtrera le désir le mieux adapté à le satisfaire et fixera les choix que nous ferons pour vivre. Les savoirs et connaissances qui constituent des informations sont donc cruciaux, bien plus que de se croire responsable de ses actes.

 

Présentés comme cela, nous avons l’étrange impression de nous trouver extérieurs à notre réalité.

En fait, ce n’est que la capacité de nous interroger dans le cadre de la conscience de nos actions. La conscience de celles-ci ne justifie en rien que nous en ayons la responsabilité.

Imaginons un puzzle où chaque humain est une pièce changeant en un instant T, immatérialisable, donnant à chacun de cet instant T, une image différente que nous ne pouvons pas lire ou connaître dans son ensemble d'interconnexions permanentes. Pour en être responsable, il ne faudrait pas en être l'acteur agissant, mais l'observateur placé au-dessus, qui alors peut faire des choix en toutes connaissances en voyant tout, autour de la planète.

Compte tenu de cela, ceux qui prônent la responsabilité individuelle d'humain sont aussi obscurantistes que ceux ayant compris que le destin de l'humain ne dépendait pas de lui ont défini ce que l'humain devait suivre inconditionnellement tout au long de son existence.

Ayant défini la place de la responsabilité, que l’humain doit suivre, nous sommes exactement dans la même situation que ceux qui ont défini les commandements de dieu. Faute d'être incapable de fournir la bonne éducation ou les éléments du bon choix de chacun, car nous ne pouvons occuper la place où il pose ses pieds.

Occuper sa place d'acteurs agissants, avec toutes les implications que cela impose, ne fait pas de l'humain un être responsable, tant la part de l'incertitude est importante et ne pourra jamais être comblée. Être l'acteur agissant n'exonère pas, d'avoir à répondre, de leur exécution dans nos relations interpersonnelles pour écarter celles qui conventionnellement n'ont pas été acceptées, et dont certaines seront réformées, reformées ou abrogées.

 

Les commandements divins ont servi l’intérêt d’une classe cléricale dominatrice, comme la responsabilité individuelle sert l’intérêt d’une civilisation individualiste égologiste (tourné seulement vers son l’intérêt individuel, au-delà de la nécessité naturelle) qui ne peut pas vivre l’incertitude et qui a besoin de se rassurer plutôt que de s’assurer en façonnant des atouts pour y vivre.

Dépasser cette croyance, en la responsabilité humaine, n’est pas tombé dans je ne sais quelle vision apocalyptique. De la compréhension de la physique quantique, il ressort que chacun en existant pour lui-même prive l’autre de ce qu’il a pris ou reçu, de sorte que si nous pouvions lire ce puzzle de nos vies, nous serions en train de tous nous dresser un procès.

Notre existence n’est possible que par la part d’ignorance qui nous poursuivra tout au long de l’existence de notre espèce. L’inverse nous conduirait au déterminisme, qui est contenu dans l’expansion de l'univers par les valeurs des éléments qui le composent, faire à mesure de son déroulement, mais qui ne nous est pas accessible.

C’est donc une ineptie de rendre l'humain responsable des actions ignorantes qu’il met en œuvre dans ce qu’il pense être son intérêt, filtré par l’inné.

Tout en se valorisant, pour en arriver à aimer, pardonner, partager, recréer les conditions d’un Éden par la gestion de notre environnement, il reste à réaliser les informations politiques et socio-économiques d'une civilisation adulturante géologique qui entraînera la suivante. Les éléments existent par la technologie et les sciences. Ce passage est seulement bloqué par la recherche d'une rentabilité financière, qui induira l’extinction de notre civilisation patriarcale capitalistique, ou qui verra l'enfant géologique devenir adulte en remplaçant la monnaie par sa réalité énergétique universelle et comparable, qui est la consommation vivrière de l’humain pour produire. La valeur d’un produit n’a d’égal que la quantité d’énergie humaine dépensée pour le faire. Ça vaut bien les étalons de poids, de longueur, de volume.

 

Mais cela prend des siècles. Nous ne sommes même pas capables de définir un mot qui qualifie cette conscience d’être un acteur agissant sans être responsable des choix que nous devons exécuter dans notre intérêt pour le meilleur ou le pire. Incapable de prendre en charge les comportements incommodes qu’entraînent nos sélections de paradigmes du dominant en refusant toute analyse holistique, si difficile soit-elle, pour recourir au symbole de l’insuffisance, de l’impuissance éducative, de l’incapacité d’une pensée associative, la punition. De quoi avons-nous peur, alors que l’humain n’a plus de prédateurs, si ce n’est de nous-mêmes ?

 

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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