Publié le 30 Avril 2012

Un premier Mai 2012 dont la France fera un référence historique

 

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Chacun se souviendra se souviendra de ce premier Mai 2012 de notre président candidat.

Chacun se souviendra car l’histoire retiendra cette date comme étant celui qui commença son mandat dans la résistance française avec Moquet pour le finir avec Pétain.

Je veux bien croire que l’on désire être élu, et encore plus que les soutiens politiques de l’UMP aient peurs pour leur députation, mais comment se rendre complice de cela par son silence et ne pas avoir de vergogne quand l’on s’appelle Jupé, de Villepin, Debré, Raffarin, Dupon Aignan et tant d’autres.

Nous faudra t-il en arriver au STO obligatoire des chômeurs pour le comprendre ou aux camps d’internements. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un authentique changement des valeurs de celui qui veut incarner la France dans l’Europe et le Monde.

Monsieur Cheminade ce n’est pas à Obama qu’il fallait dessiner la moustache, vous l’aviez comme conçurent, mais il été bien planqué sous ses airs de petit garçon agité.

Il n’a plus qu’à passer aux actes ou se démettre.

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 30 Avril 2012

Hollande il y a trop d’immigré ?

Les très bons comptes de l’immigration

Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.

Seul ceux qui veulent nous dire leur dire leur vérité, Sarkozy, le Pen, l’oublie.

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.
Revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.
Ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

Toujours d’accord pour les virer Marine.

http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/videos/immigration_en_france/

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 27 Avril 2012


 

La nov langue libérale et l’obligation de professionnalisation ont fabriqué le métier de policier et de soldat, des citoyens qui parce qu’ils ne trouvent pas d’emploie par ailleurs deviendraient policier ou soldat comme l’on devient agriculteur ou dentiste, juste pour un revenu, juste pour ne pas être chômeur.

Et bien non, être policier ce n'est pas un métier, pas plus que ne l'est, le soldat. Ce sont des fonctions régaliennes qui appartiennent à la communauté citoyenne républicaine. C'est une charge publique. L’on n’achète pas le service d'un policier ou d'un soldat, l’on n’achète pas leur vie comme s’il s’agissait d’une marchandise. L’un veille à la sécurité intérieure l'autre à la sécurité extérieure, ce sont des vocations républicaines. Il n'y a que des opportunistes libéraux accrocs à la loi du marché pour penser en faire des sociétés lucratives que ce soit les services de sécurité ou des troupes mercenaires, comme cela se passe dans des pays où les états ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité de ressortissant étranger qui travaillent dans des sociétés internationales. La France ce n’est pas une Entreprise, même si Monsieur Fillion à essayé de nous le faire croire.
 .
Le militaire sait qu'il prend le risque du suicide altruiste (lire Durkheim), c'est à dire qu'il risque sa vie pour défendre la sienne et celle de ses semblables, et défendre sa communauté.

 Le policier lui n'est pas là pour risquer la sienne, même si son activité comporte ce risque comme n’importe lequel des citoyens fait face celui de l’activité qu’il exerce.

Le policier interpelle les manquements à la loi, et applique la loi.

Si chacun de ces corps disposent d’armements ils ne disposent pas du droite de tuer autrui sans le contrôle d’une décision citoyenne de son usage défini par la loi, que ce soit l’armée ou la police.

Ils n’ont aucun droit de faire usage de leurs armes si leur vie n'est pas en danger et si la résistance de l'interpellé ne le nécessite pas.
Il appartient donc aux institutions de contrôler ou d'ouvrir des enquêtes sur leurs faits et gestes qui entraine la mort d’un citoyen, fut-il criminel, et à tout citoyen fut-il criminel de se plaindre de leurs actions devant une juridiction.
Partant de là, le droit français s'applique, et les droits de l’homme c’est cela.

 

Il n’y ait pas écrit que certains sont considérés moins homme que d’autres. Ceux qui font cette distinction entre dans la voie du racisme, qui n’est pas lié à la couleur de peau, mais à la considération que des humains puissent être inférieur à d’autres.

Aussi il faut être vigilant à ceux qui nous proposent de faire de la délinquance et de la criminalité sociale un signe distinctif de dangerosité sociale d’êtres inférieurs.

 

La présomption d’innocence est inaliénable de la liberté, l’on ne devient pas un coupable sous le seul regard des autres ou sous la désignation de l’opinion publique, comme c’en est devenue le jeu et spectacle permanant avec les faits divers et les émissions judiciaires. Ceci inquiète fortement les sociologues pour la stabilité et la pérennité de notre police, de notre justice et pour la liberté des citoyens.  Tout citoyen est présumé innocent, même sil reconnait les faits dont il est prévenu. Cela jusqu'à ce qu'un tribunal le juge et entende les parties pour donner son verdict et apprécier les circonstances qu'on lui soumet par l'instruction et la plaidoirie.

C’est une considération indispensable garante de la liberté de tous, qu’elle que soit notre émotion ressentie.

 Ce sont seulement des magistrats exerçant sous l’autorité des lois qui prononceront le jugement en audience publique au nom du peuple. Alors pour se garantie de toutes possibilités d’erreurs dont ils sont humainement susceptibles ou de nouveaux éléments dans l’instruction ou par insatisfactions des parties chacune d’elle dispose d’un droit d’appel de la décision. De saisir également toutes les instances régulatrices de l'ensemble des règles du code civil et pénal prédisposant du droit de toutes les parties, de l'accusé comme du plaignant. Ensuite à toute fin utile la cour de cassation tranche les litiges d'ordre procédural, et relaxe toutes personnes qui auraient été interpelés en dehors des règles légales fixées par la loi.


C’est ce que n’autorise pas l’émotion publique  instrumentalisé par les médias qui laissent dans la mémoire du citoyen le regard d’un acteur médiatique qui n’est pas lui et dont ils endossent le jugement, dans l’ignorance de l’instruction qui se même sous le sceau du secret. Il y a donc toutes les chances que la seule appréciation médiatique soit mal fondé, et il ne faut pas s’étonner que des citoyens éclairés par cette seule source erronée d’information en viennent à ne pas comprendre les jugements rendu par leurs magistrats qui eux disposent des secrets de l’instruction qui sont dévoilés publiquement lors de l’audience.

 

C’est donc l’instrumentalisation qui fait courir un risque à nos institutions de police et justice, et non la rigueur avec laquelle ils appliquent la loi pour garantir la liberté de tous, malgré les manquements que nous connaissons car il n’en reste pas moins des hommes et des humains.

Et s’il nous venait à l’esprit de penser que des machines ne se tromperaient pas, autant nous suicider.

Le risque Zéro est une folie criminelle, il ferait de nous des assassins en liberté.

Sachons prendre conscience que si à chaque affaires émotionnelles la justice et la police n’avait pas protégé les citoyens mis en cause, nous les aurions lynché sous le coup de l’émotion, sans même nous préoccuper de savoir quoi que ce soit, en pensant seulement qu’un de nos proches ou nous même pourrions en être atteint. Pousser les citoyens tous les jours dans ce sentiment par l’usage des fats divers dépasse de loin la seule information des risques qu’il peut rencontrer dans son existence. Il y a derrière cette persistance la recherche d’une ambiance « insécuritaire », n’importe lequel des sociologues nous expliquerait cela, compte tenu de la périodicité et de leur nature.

Pourtant nous n’avons pas la même analyse quand tous les jours nous sortons de chez nous affronter les milliers de situations qui nous font courir un risque de mort ou d’handicap, nous devrions nous cloitrer et mourir d’angoisse.

Pourtant nous sortons mêmes sans y penser, heureusement que notre psychisme fait indépendamment de nous le ménage, et ne retient que les risques qu’il perçoit dans son environnement direct lié à nos sens.

C’est pour cela, que nous savons que nous polluons la planète, mais nous n’arrêtons pas nos actions pour autant, le même processus, sauf quand les, médias nous parlent d’un Erika et nous nous indignons au volant de notre voiture.  

 

Aussi entrainé les citoyens dans de tels ressentiments envers la justice et la police et irresponsable encore plus venant de citoyen ayant la vocation de présider le pays.

 

Cela met en danger notre justice et notre liberté d'égalité de tous les citoyens devant elle, y comprit les délinquants, les voyous, les criminels, jusqu'à ce que la justice se prononce en ayant en cas de dangerosité d’une ou de l’autre des paries pris les mesures de sécurité dont elle dispose pour garantir la vie de chacune.
Quand j’écoute les commentaires médiatiques, j’ai l’impression qu’ils parlent d’un autre monde, celui ou la police pourrait tirer à vue à sa seule appréciation de la dangerosité d’un fait, sans même se préoccuper d’une quelconque vérification, comme le cas de ce jeune tué par un autre parce qu’il se sentait en danger. Qu’ai-je pour juger ce que me racontent les médias, leur crédibilité dont nous savons qu’ils s’assoient dessus pour faire du scoop et de l’audimat.

Heureusement notre police suit des règles est formé aux respects des libertés et agit sous le contrôle de magistrats, et pas des pulsions ou complussions médiatiques ou citoyennes.


Des commentaires médiatiques il ressort que l'ignorance des citoyens est grande en la matière, et la perte de confiance dans l’efficacité de nos institutions pour garantir la sécurité et la liberté de tous ouvre la voie à l’intolérance et à la vengeance.


Il n'y a donc aucune raison qu'un corps  particulier de citoyen se trouve autorisé à une présomption de légitime défense, être chauffeur poids lourd présente autant de risques. Le policier qui a fait l’objet d’une mise en garde à vue dans l’affaire qui agite les médias, et les politiciens en campagne, est présumé innocent jusqu'à ce que la justice se prononce. Ce sera à lui d’expliquer qu’il agissait en légitime défense et aux juges de l’instruction d’établir la réalité des fait en toute équité, avec la marge d’erreur que nous connaissons là aussi (affaire Outrau).

Les technologies permettent  d’éviter de mettre en danger la vie des policiers les flagrant délits photographiques sont moins risqués qu’une arrestation organisé après coup, ils savent en faire usage dans des confrontations de groupes violents comme ce fut le cas dans la lutte contre houliganisme.


La justice juge des faits et un sentiment de dangerosité avéré et non celui développé depuis trente ans autour du commerce de l’insécurité. Se sentir en danger n'emporte pas de mettre tous les citoyens sous surveillance ou en garde à vue. C'est pourtant à cela que nous en sommes arrivés sans avoir solutionner la délinquance sociale, qui s'installe durablement dans des zones urbaines périphériques. Celles qui fait l’objet de ce débat et à laquelle les policiers sont confrontés tous les jours sans qu’ils aient le sentiment qu’elle recule.

En cela ils ont raison, mais ce n’est pas a eux de décider en tant que corps de l’état des politiques sociales et économique mise place pour diminuer la délinquance, sauf quand ils défendent leurs intérêts particuliers fondés ou non, comme c’est le cas avec leur défilé, ou quand ils votent comme tous citoyens.


L’arrestation des délinquants n'est pas une chasse, (comme la chasse au pas nous pas nous resté célèbre) ils sont citoyens et humains quoi qu'ils aient fait. Oublier ce trait des droits de l'homme et de l'humanité qui habite chacun d'entre nous, même si l'autre n'en a pas conscience, c'est s'éviter d'avoir à construire de nouveau "four crématoire" pour éliminer ce que nous trouvons en trop parce qu'ils nous pourrissent la vie d'être pauvre ou violent.

Le jour où nous ne serons plus capables de percevoir le caractère d’humain chez un semblable qu’elle que soit l’atrocité de ces actes, nous le considèrerons comme un être inférieur et un jour nous n’aurons plus peur de le Bruler.

Notre histoire en est pleine de cette indignation durant le moyen âge, elle c’est achevé dans une industrialisation de la mort avec le nazisme, car il a commencé par les criminels de droit commun vous ou moi demain, ou votre enfant à naitre.

Aucune condition humaine ne nous épargne de cela, aucune naissance ne nous épargne d’en être un jour, car le crime est social et c’est nous qui définissons lesquels de nos actes seront reconnus comme asociaux. Personne ne nait délinquant ou criminel ont le devient socialement.
il n'y a jamais eu de société aussi sûre que celles que nous vivons aujourd’hui et cet engouement pour les drames est sociologiquement problématique, car de plus en plus les citoyens, par sentiment d'insécurité répercuté par les médias, abandonnent leur contrôle interne pour passer au contrôle externe( surveillance police), si cela est nécessaire, ce ne doit pas conduire à une privation de liberté ni à des condamnations en dehors de règles d'égalités sur le coup d'une émotion.
La justice ce n'est pas la vengeance. et je dis souvent que c'est seulement la victime qui peut crier vengeance, mais la société n'a pas à l'écouté, mais à l'aider, des moyens existent pour prendre en charge les victimes. Si nous faisons cela le monde serait un enfer, et compte tenue de l'ambiance développé et entretenu par notre président et les rues auraient des bûchers à chaque coin allumés par les médias, comme les loubars allument à chaque problème des voitures et font des concours parce que les médias en parlent.

 

Cet événement n’est pas neutre ceux qui connaissent le milieu savent qu’il existe un syndicat alliance qui a de discrète affinités aux thèses du FN, c’est son droit, et un syndicat majoritaire Unite sgp police issus d’un rapprochement avec la centrale Force ouvrière, qui ne glisse jamais sur ce terrain. C’est à cette situation que faisait allusion dans l’émission « des paroles et des actes » Hollande sur le sujet. Son conçurent n’hésite pas lui à endosser les thèses du FN, imaginant qu’un humain puisse être enfermé à vie. Et nous trouverions cette persécution plus humaine, il y a de quoi s’interroger sur ceux que nous pourrions faire contre l’irraison qui cueilles des voix. Essayons donc de nous imaginer un enfermement à vie, qu’elle folie, la folie humaine n’atteint pas que les criminels. Quand un humain est dangereux à vie c’est d’un espace psychiatrique dont il a besoin. La prison est faite pour que l’on en sorte car les punitions infligées par les juges donnent un sens à la peine. Et si les conditions sociales ne permettent pas leurs réinsertions ce sont elles que nous devons changer.

 

 



Le danger de notre civilisation est d'aller vers la "criminalisation" de l'existence. Et il serait regrettable que nous en arrivions à définir l'homme, l'humain comme un criminel, ce qui serait une marque de folie et de névrose, d’une dérive collective.
Les actes à ce jour les plus criminels ne sont pas ceux des délinquants et des crimes de droit commun, mais bien nos relations guerrières qui ont assassiné durant des siècles dans des conflits des millions d'hommes de femmes et d'enfants comme victimes collatérales inévitables, et pour lesquelles nous trouvons une activité économique  « rétributive » pour fabriquer et vendre des armes au monde. Même nous y trouvons une raison cyclique économique (l’hiver de komdratieff), le capitalisme se réorganise par les guerres, et nous voulons enfermer des humains à vie. Lutter plutôt contre le capitalisme nous épargnerons beaucoup plus de vie humaine.
Il me semble que de plus en plus en période électorale nous perdons de la mesure et du discernement.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 26 Avril 2012

 

Rémunérer les hommes pour apprendre c’est même mettre un pied dans l’incertitude, c’est mettre un pied dans un monde à inventer, et cela n’est pas rien. Pas forcément comme je le vois, car ce n’est que le mien, mais c’est poserles marques d’une aventure.


Pourtant, il ne pourra pas être plus effrayant que celui qui est le nôtre aujourd’hui. Dans lequel, pour sortir d’une existence passée que nous avons appréciée cruelle, nous avons, en développant nos «cultures sociétales », construit aussi des organisations «eugéniques».

L’Homme n’a jamais eu autant de moyens à sa disposition pour le comprendre, et cependant il reste sur la défensive. Il ne fait pas dans l’ensemble la démarche de s’ouvrir au monde à l’univers, pour rester dans son «mensonge culturel». Alors pourquoi ne pas forcer la main de l’évolution, en rémunérant les hommes pour apprendre, et essayer de découvrir si dans notre suffisance nous ne nous étions pas fourvoyés par «ignorance existentielle ». Je vais donc essayer de m’en expliquer.Cela signifierait-il que l’actuelle organisation économique est immuable, et que nous aurions trouvé la pierre philosophale dans ce domaine ? (Alors que nous avons encore 800 000 ans estimés avant notre prochaine évolution).


 Aussi, je comprendrais mal que l’on vienne dire au nom de l’entreprise, que les hommes n’ont pas le droit de développer une autre source de richesse en dehors d’elle.

Néanmoins, je comprends que les détenteurs du pouvoir économique disent qu’ils n’entendent pas le partager, car «l’entreprise » est aussi une arme, une arme de conquêtes. Si bien que, c’est une décision politique qui intervient toujours. 

L’entreprise n’emploiera du personnel que si elle y trouve un intérêt, et c’est bien qu’elle fonctionne ainsi ; l’entreprise n’a pas pour finalité de donner du travail, mais de produire des biens et des services. C’est aux hommes à se trouver une autre source de revenu ou modifier le système monétaire. C’est à eux de s’interroger sur leur devenir, pas à l’entreprise.


Encore faudrait-il que dans leurs majorité ils connaissent les mécanismes de l’économie qu’ils génèrent consciemment ou de fait, et ne pas prendre des relatives pour des valeurs absolues ou réelles.Comprendre que la Liberté n’est que la compréhension de la somme des contraintes dans lesquelles nous enserrons notre corps et notre esprit, et ne pas entretenir avec l’entreprise des rapports de maître à esclave, où quand le maître disparaît, l’esclave cherche à qui se vendre. Nous désirons tous être des maîtres, alors que nous ne sommes que les esclaves les uns des autres. Pourtant ce qui est important ce n’est pas d’être maître ou esclave, ce ne sont que des mots. C’est de savoir être ce que nous sommes aussi, des Êtres communicants linguistiquement et sémantiquement, mais cela se découvre par l’instruction, la connaissance, le Savoir, et comprendre que ce n’est jamais acquis indéfiniment puisqu’il s’agit d’une démarche « culturelle ». Cela demande des années d’apprentissages, pour ne pas dire la vie, et c’est si difficile que la plupart du temps nous préférons utiliser un langage plus rapide et universellement connu, les armes. Une définition estime que l’homme est un être économique (l’homo oeconomicus, Être rationnel motivé par son seul profit, «coût avantage ») parce qu’il effectue un travail pour cueillir et chasser.

 

Cette extension de la définition de l’économie nous conduirait à dire que notre Univers est un univers économique, parce que chaque association atomique, et ce qui en découle, exige un travail et un coût association (échange). Il ne serait donc pas stupide de dire que l’univers est économique puisqu’il y existe un perpétuel échange, et il n’appartient qu’à notre observation d’y trouver un rapport coût avantage. Il conviendrait donc de redéfinir notre monde sur cette base. Ainsi nos relations affectives et sociales deviendraient économiques, ce qui ne changerait rien à leur qualité, mais très vite nous verrions apparaître une nouvelle définition de notre activité productrice, pour que ceux, qui justifient au travers d’elle l’exploitation d’autrui puissent le faire.


L’organisation économique ne peut qualifier ce que nous sommes, elle n’est qu’un moyen de parvenir à la réalisation, à la production, et à la satisfaction de nos besoins et désirs humains. Et parmi cela, celui important «du rêve absolu» de chacun. Un rêve pour lequel, quand nous ne prenons ni le temps ni les moyens pour le construire, certains d’entre-nous nous vendent à sa place des illusions qui nous empêchent de voir que nos rêves sont accessibles.

Aujourd’hui, «Le rêve » c’est de devenir riche en accumulant de la monnaie, ce que permet l’instauration des modèles simplifiés  de millions de décisions indépendantes, prises par les individus organisés pour se répartir des biens rares, et effectuer un choix parmi ceux-ci.

Si cette organisation économique s’est développée grâce à d’innombrables penseurs, découvreurs, entrepreneurs et acteurs qui exerçaient dans des cadres sociopolitiques divers, nous pouvons aisément comprendre qu’opter pour le modèle structurant l’activité sociale peut en retour fixer un cadre rigide, des modèles économiques difficilement réformables suivant leur étendue qui interféreront sur elle.

Ce constat ne permet pas d’affirmer pour autant que l’économie crée le social comme l’idée s’en est répandue, même s’il l’imprègne et l’empreigne, parce que nous avons bâti des dépendances structurelles à l’égal de notre psychique. 

Cela, parce que nous ne sommes plus au fait des mutations ou évolutions, à cause de la diffusion d’un savoir sociologique trop pauvre, face à une évolution technologique trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un code complexe d’initiés. Mais également parce que nous croulons sous une information dantesque, que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter dans son ensemble. Parfois cela conduit au paradoxe d’étouffer l’originalité (soit d’idées ou d’œuvres), pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique ; et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information. Ceci, alors que des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, afin que par «l’intelligence » nous soyons aptes à la reconnaître.

Pourtant, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délecter de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas par-là ignorer la violence, ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognards, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part.


Pour conclure cet essai, je ferai un pari sur le futur des progrès de notre « intelligence cérébrale », d’un cerveau relaie transcripteur sensoriel doté d’une capacité psychique extraordinaire pour développer une nouvelle richesse.

Je crois à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les «requalifier » sous son auspice, inventer d’autres mots. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir, et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail ; surtout parce que le Savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle, et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela nous offre d’y appartenir.

 

Tout ceci commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s'écroule,Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne peut développer que la mort qu’il porte.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 26 Avril 2012


Jean François Khan est gentil en parlant d’un discours Pétainiste de Sarkozy, oh je ne pense pas que Sarkozy soit Pétainiste, je ne lui ferais pas cette offense. Il va à la cueillette des voix comme d’autres à la saison vont à la cueillette des champignons, nous ne sommes pas à la période des champignons, mais dans celle de la campagne, et l’on y cueille des voix.

Donc notre président  cherche sous tous les fourrés, au pied de chaque arbre, dans toutes les pages de l’histoire, dans toutes les strates sociologiques, il n’a aucune décence, bientôt il ira réveiller les morts comme il en a joué durant son long mandat au ministère de l’intérieur, un mort, un fait divers, un crime émotionnel et il était là sur les antennes jurant qu’il ferait voter une loi en conséquence.

 

Si bien qu’un jour je me suis interrogé à savoir s’il n’avait pas manqué sa vocation de croque mort.

Je mettais trompé, il cueillait déjà des voix du FN, et puis il est parti à la cueillette de celles des chômeurs, des jeunes, des travailleurs, des petits  patrons, des artisans, des  agriculteurs, des religieux, des laïques, des nationalistes, des identitaires, des mondialistes, des européanistes et des non européanistes. Et il n’a eu de cesse de faires des références aux figures du socialisme, du Gaullisme, de la résistance (Moquet), il c’est même affiché avec des hommes d’autorité comme l’on dit, souvenez vous de l’entretien avec le philosophe Michel Onfray, dont sa lettre Monsieur le président de venait Camusien fut un camouflet à son inculture. http://ddacoudre.over-blog.com/article-monsieur-le-president-devenez-camusien-par-michel-onfray-104092908.html.

 

Il c’est affiché avec tous ceux qui ont perdu en Afrique particulièrement ces dernier temps avec, tout dernièrement OBAMA à eu un geste de commisération, mais grâce à wikilleaks nous savons ce qu’il en pense.

Ensuite il a fait référence à l’éthique d’Edgar Morin, connu dans le monde entier comme un de nos plus prestigieux philosophes, connu pour être un penseur planétaire, excuser du peu la référence. Je le connais d’autant mieux qu’il fut mon maitre à penser, et que je sache entre mes écrits et les discours de Sarkozy, nous n’avons pas du lire la même chose, ou lui n’a du lire que les titres de ses ouvrages.

 

Le moins que l’on puise dire de notre président, compte tenu de ses discours, c’est qu’il n’a pas lu son dernier ouvrage, « Le chemin de l'espérance », en collaboration avec Stéphane Hessel.

Lui ce serait plutôt la cueillette de l’espérance.

C’est dans cette  période qu’il parti à la cueillette de la probité, il n’y avait pas assez de méchants traders, de méchants paradis fiscaux ect. Bref il a visité tous les coins possibles, opposer tout ce qui était opposable, brouillé tous les repères sociologique et imaginables, parcouru la campagne de l’extrême gauche à l’extrême droite pour perdre au premier tour 1 694 619 voix.

 

Alors il fait un saut dans le passé plus loin que le Pen, il retourne vers l’indigénat au bon temps des colonies avec ces conditions visant l’entrée sur le territoire des pays d’Afrique car c’est cela qu’il vise.

Il retourne vers le « Vichysisme » avec le premier mai des vrais travailleurs, comme il y avait les faux qui ne voulaient pas se rendre au STO

 

Bientôt il nous dira comme le médecin Ricoux membre de la société d’anthropologie de paris dans son essai « La démographie figurée de l’Algérie »  que le croisement avec des indigènes musulmans donnerait naissance à une « race déclassée  pétrie de vices et d’orgueil » 1880.

50% des familles disposent du net, allez donc sur wikipédia et lisaient qui fut le fondateur de l’Aryanisme (Vacher de Lapouge), du racisme vers lequel nous retournons par tous ses discours xénophobes toujours supposer résoudre nos problèmes.

Je ne sais pas si notre président à la conscience de l’espace qu’il ouvre aux vieux démons qui nous habitent, et que par ignorance, pour ne pas l’avoir appris beaucoup de français ignorent, et encore plus nos enfants. Quand je vois des jeunes dire qu’il n’y a pas de honte à s’associer à des thèmes racistes, que ceci est être décomplexé, sans que nos ignorants journalistes ne soient capable d’un lien historique à part J.F khan, j’ai en vie de dire comme jésus Chris seigneur pardonnait  leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais il faut avoir.

Quelques souvenirs pour l’histoire.

 

La nécessité de l’expansion du commerce et de l’industrie, l’espace vital.

Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures, elles ont le devoir de civiliser les races inférieures, Jules ferry à l’Assemblé nationale le 25 juillet 1885

Le peuple a le droit de se répandre au dehors de s’ouvrir de nouvelles routes pour le jour où son berceau sera devenu trop étroit L Jacolliot magistrat 1887.

Exporter le trop plein de main d’œuvre et de population dangereuse, racisme de classe.

« Messieurs, voila la colonisation ! …elle préserve le corps politique ou de cette langueur qui l’énerve ou de cette surabondance de forces sans emploi, qui éclate tôt ou tard en révolution et en catastrophes. A de Lamartine 1834

Les couches les plus basses des sociétés européennes sont homologues des êtres primitifs.

G. Le Bon dans lois psychologiques de l’évolution des peuples 1889.


Alors dans sa cueillette jusqu’où ira notre président quels reculs historiques fera t-il.

Monsieur Guaino lui faite vous toujours ses discours, sans gène, vous qui fûtes un Gaulliste.

Nous avons la chance de ne plus avoir de parti Nazi, si non je crois bien que sans complexe il entonnerait leur « champ » pour quelques voix de plus.

 

Heureusement la BCE vient au secours de Hollande avec Mario Draghi en faveur d'un « pacte de croissance » comme le soutenait les socialistes, bay bay monsieur le président, il lui faudra plus que l’histoire pour s’accrocher, peut-être l’ignorance des plus humbles, car plus elle est grandes plus ils suivent leur maitres.

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Publié le 26 Avril 2012


Dur dur pour le président cette lettre de Onfray.

Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Vous venez de manifester votre désir d’accueillir les cendres d’Albert Camus au Panthéon, ce temple de la République au fronton duquel, chacun le sait, se trouvent inscrites ces paroles : "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante". Comment vous donner tort puisque, de fait, Camus fut un grand homme dans sa vie et dans son œuvre et qu’une reconnaissance venue de la patrie honorerait la mémoire de ce boursier de l’éducation nationale susceptible de devenir modèle dans un monde désormais sans modèles. De fait, pendant sa trop courte vie, il a traversé l’histoire sans jamais commettre d’erreurs : il n’a jamais, bien sûr, commis celle d’une proximité intellectuelle avec Vichy. Mieux : désireux de s’engager pour combattre l’occupant, mais refusé deux fois pour raisons de santé, il s’est tout de même illustré dans la Résistance, ce qui ne fut pas le cas de tous ses compagnons philosophes. De même, il ne fut pas non plus de ceux qui critiquaient la liberté à l’Ouest pour l’estimer totale à l’Est  : il ne se commit jamais avec les régimes soviétiques ou avec le maoïsme. 

Camus fut l’opposant de toutes les terreurs, de toutes les peines de mort, de tous les assassinats politiques, de tous les totalitarismes, et ne fit pas exception pour justifier les guillotines, les meurtres, ou les camps qui auraient servi ses idées. Pour cela, il fut bien un grand homme quand tant d’autres se révélèrent si petits.

Mais, Monsieur le Président, comment justifierez-vous alors votre passion pour cet homme qui, le jour du discours de Suède, a tenu à le dédier à Louis Germain, l’instituteur qui lui permit de sortir de la pauvreté et de la misère de son milieu d’origine en devenant, par la culture, les livres, l’école, le savoir, celui que l’Académie suédoise honorait ce jour du prix Nobel ? Car, je vous le rappelle, vous avez dit le 20 décembre 2007, au palais du Latran : "Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé." Dès lors, c’est à La Princesse de Clèves que Camus doit d’être devenu Camus, et non à la Bible.

De même, comment justifierez-vous, Monsieur le Président, vous qui incarnez la nation, que vous puissiez ostensiblement afficher tous les signes de l’américanophilie la plus ostensible ? Une fois votre tee-shirt de jogger affirmait que vous aimiez la police de New York, une autre fois, torse nu dans la baie d’une station balnéaire présentée comme très prisée par les milliardaires américains, vous preniez vos premières vacances de président aux Etats-Unis sous les objectifs des journalistes, ou d’autres fois encore, notamment celles au cours desquelles vous avez fait savoir à George Bush combien vous aimiez son Amérique.

Savez-vous qu’Albert Camus, souvent présenté par des hémiplégiques seulement comme un antimarxiste, était aussi, et c’est ce qui donnait son sens à tout son engagement, un antiaméricain forcené, non pas qu’il n’ait pas aimé le peuple américain, mais il a souvent dit sa détestation du capitalisme dans sa forme libérale, du triomphe de l’argent roi, de la religion consumériste, du marché faisant la loi partout, de l’impérialisme libéral imposé à la planète qui caractérise presque toujours les gouvernements américains. Est-ce le Camus que vous aimez ? Ou celui qui, dans Actuelles, demande "une vraie démocratie populaire et ouvrière", la "destruction impitoyable des trusts", le "bonheur des plus humbles d’entre nous" (Œuvres complètes d’Albert Camus, Gallimard, "La Pléiade", tome II, p. 517) ?

Et puis, Monsieur le Président, comment expliquerez-vous que vous puissiez déclarer souriant devant les caméras de télévision en juillet 2008 que, "désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit", et, en même temps, vouloir honorer un penseur qui n’a cessé de célébrer le pouvoir syndical, la force du génie colérique ouvrier, la puissance de la revendication populaire ? Car, dans L’Homme révolté, dans lequel on a privilégié la critique du totalitarisme et du marxisme-léninisme en oubliant la partie positive - une perversion sartrienne bien ancrée dans l’inconscient collectif français... -, il y avait aussi un éloge des pensées anarchistes françaises, italiennes, espagnoles, une célébration de la Commune, et, surtout, un vibrant plaidoyer pour le "syndicalisme révolutionnaire" présenté comme une "pensée solaire" (t. III, p. 317).

Est-ce cet Albert Camus qui appelle à "une nouvelle révolte" libertaire (t. III, p. 322) que vous souhaitez faire entrer au Panthéon ? Celui qui souhaite remettre en cause la "forme de la propriété" dans Actuelles II (t. III, p. 393) ? Car ce Camus libertaire de 1952 n’est pas une exception, c’est le même Camus qui, en 1959, huit mois avant sa mort, répondant à une revue anarchiste brésilienne, Reconstruir, affirmait : "Le pouvoir rend fou celui qui le détient" (t. IV, p. 660). Voulez-vous donc honorer l’anarchiste, le libertaire, l’ami des syndicalistes révolutionnaires, le penseur politique affirmant que le pouvoir transforme en Caligula quiconque le détient ?

De même, Monsieur le Président, vous qui, depuis deux ans, avez reçu, parfois en grande pompe, des chefs d’Etat qui s’illustrent dans le meurtre, la dictature de masse, l’emprisonnement des opposants, le soutien au terrorisme international, la destruction physique de peuples minoritaires, vous qui aviez, lors de vos discours de candidat, annoncé la fin de la politique sans foi ni loi, en citant Camus d’ailleurs, comment pourrez-vous concilier votre pragmatisme insoucieux de morale avec le souci camusien de ne jamais séparer politique et morale ? En l’occurrence une morale soucieuse de principes, de vertus, de grandeur, de générosité, de fraternité, de solidarité.

Camus parlait en effet dans L’Homme révolté de la nécessité de promouvoir un "individualisme altruiste" soucieux de liberté autant que de justice. J’écris bien : "autant que". Car, pour Camus, la liberté sans la justice, c’est la sauvagerie du plus fort, le triomphe du libéralisme, la loi des bandes, des tribus et des mafias ; la justice sans la liberté, c’est le règne des camps, des barbelés et des miradors. Disons-le autrement : la liberté sans la justice, c’est l’Amérique imposant à toute la planète le capitalisme libéral sans états d’âme ; la justice sans la liberté, c’était l’URSS faisant du camp la vérité du socialisme. Camus voulait une économie libre dans une société juste. Notre société, Monsieur le Président, celle dont vous êtes l’incarnation souveraine, n’est libre que pour les forts, elle est injuste pour les plus faibles qui incarnent aussi les plus dépourvus de liberté.

Les plus humbles, pour lesquels Camus voulait que la politique fût faite, ont nom aujourd’hui ouvriers et chômeurs, sans-papiers et précaires, immigrés et réfugiés, sans-logis et stagiaires sans contrats, femmes dominées et minorités invisibles. Pour eux, il n’est guère question de liberté ou de justice... Ces filles et fils, frères et soeurs, descendants aujourd’hui des syndicalistes espagnols, des ouvriers venus d’Afrique du Nord, des miséreux de Kabylie, des travailleurs émigrés maghrébins jadis honorés, défendus et soutenus par Camus, ne sont guère à la fête sous votre règne. Vous êtes-vous demandé ce qu’aurait pensé Albert Camus de cette politique si peu altruiste et tellement individualiste ?

Comment allez-vous faire, Monsieur le Président, pour ne pas dire dans votre discours de réception au Panthéon, vous qui êtes allé à Gandrange dire aux ouvriers que leur usine serait sauvée, avant qu’elle ne ferme, que Camus écrivait le 13 décembre 1955 dans un article intitulé "La condition ouvrière" qu’il fallait faire "participer directement le travailleur à la gestion et à la réparation du revenu national" (t. III, p. 1059) ? Il faut la paresse des journalistes reprenant les deux plus célèbres biographes de Camus pour faire du philosophe un social-démocrate...

Car, si Camus a pu participer au jeu démocratique parlementaire de façon ponctuelle (Mendès France en 1955 pour donner en Algérie sa chance à l’intelligence contre les partisans du sang de l’armée continentale ou du sang du terrorisme nationaliste), c’était par défaut : Albert Camus n’a jamais joué la réforme contre la révolution, mais la réforme en attendant la révolution à laquelle, ces choses sont rarement dites, évidemment, il a toujours cru - pourvu qu’elle soit morale.

Comment comprendre, sinon, qu’il écrive dans L’Express, le 4 juin 1955, que l’idée de révolution, à laquelle il ne renonce pas en soi, retrouvera son sens quand elle aura cessé de soutenir le cynisme et l’opportunisme des totalitarismes du moment et qu’elle "réformera son matériel idéologique et abâtardi par un demi-siècle de compromissions et (que), pour finir, elle mettra au centre de son élan la passion irréductible de la liberté" (t. III, p. 1020) - ce qui dans L’Homme révolté prend la forme d’une opposition entre socialisme césarien, celui de Sartre, et socialisme libertaire, le sien... Or, doit-on le souligner, la critique camusienne du socialisme césarien, Monsieur le Président, n’est pas la critique de tout le socialisme, loin s’en faut ! Ce socialisme libertaire a été passé sous silence par la droite, on la comprend, mais aussi par la gauche, déjà à cette époque toute à son aspiration à l’hégémonie d’un seul.

Dès lors, Monsieur le Président de la République, vous avez raison, Albert Camus mérite le Panthéon, même si le Panthéon est loin, très loin de Tipaza - la seule tombe qu’il aurait probablement échangée contre celle de Lourmarin... Mais si vous voulez que nous puissions croire à la sincérité de votre conversion à la grandeur de Camus, à l’efficacité de son exemplarité (n’est-ce pas la fonction républicaine du Panthéon ?), il vous faudra commencer par vous.

Donnez-nous en effet l’exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu’au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n’entendez pas mener une politique d’ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l’action politique à l’amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire...

A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d’un Camus au Panthéon, qu’à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n’aura pas été opportuniste, autrement dit, qu’elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu’en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l’origine d’une authentique révolution qui nous dispenserait d’en souhaiter une autre.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 24 Avril 2012


 

Le crie d’appel de Sarkozy, le crie de celui qui se noie, dans son propre résultat, souvenez vous, je veux être jugé aux résultats, ils sont tombés, il ne reste qu’à le licencier définitivement puisqu’ils n’a pas su laisser la place à un autre.

 Si vous suivez attentivement le baromètre politique des français sur le site du cévipof depuis 2009, il ne décolle pas, et à toutes les études faites tous les six mois, il reste en dessous des 30% de satisfaits.

 

Il savait tout comme moi qu’il n’avait aucune chance d’être réélu, ses amis aussi, mes ses amis allez savoir pourquoi ne sont devenus que des valets d’antichambre de sa majesté.

 

Alors ses conseillés ont du lui dire, « vous savez Hollande c’est un mou, même ses amis disait que c’était un flamby, c’est un consensuel sous entendu il fuit le combat », proposer lui donc un combat en 10 rounds, il ne tiendra pas la distance, et c’est un d'ndividu pareil qu’il faudrait réélire comme président.

 

Un gamin en cours de récré. Un gamin qui est tellement mauvais en classe (affaire de l'état) qu’à la récrée il joue les coqs,  de la verve et du muscle (du bec et de l’ergot) exactement le caractère type de symptôme de l’infériorité en psychiatrie.

 

Et maintenant qu’il se noie, qu’il suffoque sous ses propres déchets, il faudrait qu’Hollande se prête aux envies da sa majesté déchu, car il est déchu, son score l’indique, moins  1 694 619 voix par rapport à 2007. Je ne suis pas Hollande et il fera ce qu’il voudra, mais moi, je lui aurais fait un bras d’honneur  tant il a mis en souffrance des citoyens et privilégié les siens.

 

Alors il en appelle au débat. Mais qu’on fait les journalistes durant toutes cette campagne, si ce n’est d’éviter le débat sur ses résultats, si ce n’est de le présenter comme un homme de projets.

Ils  lui ont maintenu la tête hors de l’eau avec ses amis financiers pour réunir sous des chapiteaux des cars octogénaires  et de jeunes pour la claque. Et avec cela il trouve le moyen de perdre 1 694 619 voix, et il pérore.

Et ses chiens de gardes journaleux de reprendre  « Mais monsieur Hollande enfin vous n’aller pas fuir le débat ».

 

Avec moi il n’y en aurait même pas, je diffuserais toutes les vidéos où il prend à témoins la France et les français de ses engagements, et je mettrais en parallèle tous les mensonges qu’il a dit face à ses résultats d’aujourd’hui, car quand l’on est aussi doué, comment n’avoir pas su dépasser cette crise.

Si elle a surgit en 2008 pourquoi avoir laissé filer le déficit pour en arriver à celui d’aujourd’hui.

 

Son seul espoir, les débats, un pour les électeurs de Bayrou, un pour les électeurs de Marine le Pen,  un pour les abstentionnistes, un pour montrer qu’il sait invectiver.

Il prend vraiment les autres pour des cons. Si, moi qui suis un simple anonyme je suis capable de comprendre cela, qu’en est-il donc du  staff de Hollande bien plus compétant., Mais cela n’effleure pas les journalistes au  service leur maitre avec en prime du spectacle audio visuel.

Ce n’est pas d’un spectacle de guignol dont ont besoin les français, ils n'avaient qu'a moins passer de temps a commenter les sondage, c'est juste que cela demande moins d'usage de sa cervelle et tient dans des secondes d'antennes. Hollande a suffisamment tôt décliné son programme  pour que les spécialistes et ses opposants en aient fait le tour et pu exposer leurs points de vue dans les médias.

Personne n’imagine que c’est dans ces débats que l’on va savoir qui a le meilleur programme et quel est le meilleur présidentiable. Les français n’attendent pas cela de ces débats qui n’ont même plus d’intérêts,  tout a été dit, redit, ressassé, dégluti, remâché, qu’il n’y a plus rien à en attendre si ce n’est du guignolesques du genre casse toi pauvre con que je lave la France au karcher pour nettoyer la racaille.

 

L’on souscrit par ce débat à une coutume républicaine, un défilé de mode des deux derniers candidats.

Il est vrai qu’il y en a un au moins que l’on connait moins, c’est Hollande. Si non qui ignore Sarkozy il a parcouru les médias depuis qu’il est ministre de l’intérieur, et tout cela pour perdre 1 694 619 voix alors que le nombre de votant a augmenté de 668 384 voix et le corps électoral de 2 264 711 inscrit.

Dans l’art de convaincre l’on fait mieux et il voudrait dans 10 débats convaincre ce qu’il n’a pas réussi à persuader durant presque dix ans.

Messieurs les journalistes ayez de la décence faite votre travail de commentateurs et déchirer votre cartes à l’UMP.

Cette posture du président est d’une puérilité consternante et il voudrait qu’on le réélise.

Je crois bien qu’Hollande va balayer tout cela en Homme d’état qu’il va être.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 23 Avril 2012


Les pourcentage drainent du papier et cachent la réalité des chiffres

A comparer les premiers tours de l’élection des présidentielles de 2007 et 2012 il y a effectivement des enseignements à en retirer concernant les progressions des uns et des autres.

 

C’est pour cela qu’il est faux de comparer les pourcentages bruts de l’année 2007 à l’année 2012, comme le font tous les commentateurs chargés en principe de dire l’exactitude des résultats observables

De 2007 à 2012 nous passons de 44 472 834 millions d’inscrits à 46 037 545 millions  soit 1 056 4711 électeur de plus, ce qui ferait un ratio de correction de 1.035.

 

Les votes blancs ou nul en 2007 534 846, 2012 700 119. Pour ceux qui voulaient un parti des blancs ???

L’abstention a été de 7 218 792 en 2007 et 9 451 687, ce qui indique qu’il y a eu une forte mobilisation alors que si chacun se rappelle des débats autour du vote blanc, d’aucun imaginer une forte démobilisation et que le rejet de l’ensemble de la classe politique l’emporte sur l’intérêt de cette élection présidentielle.

 

Je pense qu’il y a eu deux facteurs importants qui ont mobilisé. Un les primaires socialistes qui ont anticipé et maintenu durant une longue période le fer au feu et ont fait antichambre à la période électorale que le partie socialiste à débuté tôt.

Ensuite malgré la pauvreté du débat avec les journalistes et les chiens de gardes vigilants, il aura fallut la vigueur de l’opposition entre le front de gauche et le FN, dont l’on peut dire chiffre à l’appui qu’ils sont les grands vainqueurs de ce premier tour, même si chacun en fonction de ses idéaux, dont beaucoup connaissent les miens, peuvent se plaindre du succès de l’un ou l’autres succès.

 

Ils auront fait leur place dans une bipolarisation politique qui s’attachait au triste paquebot étasunien où ils prennent les tentatives de social démocratie de OBAMA pour du communisme.

C’est ainsi que la gauche historique représenté par Marie George buffet obtenait 707 268 voix en 2007 et aujourd’hui cette gauche historique avec le front de gauche obtient 3 985 298 voix.

Une progression de 3 278 030 voix.

Pour marine le Pen son père a obtenue 3 834 530 voix en 2007 et sa fille Marine 6 421 773 voix en 2012

Une progression de  2 587 243.

Soit un peu moins que le front de gauche qui à progressé de 690 787 voix de plus.

Bayrou de 6 820 119 en 2007 chute à 3 275 349 en 20012 soit régression de -3 544 770.

Sarkozy en 2007 totalisait au premier tour 11 448 663 et 9 753 844 soit une régression de – 1 694 819 voix.

 

Royal additionnait 9 500 112 voix en 2007 et hollande obtient 10 273 582 soit une progression de 773 470 voix.

 

Dominique Voynet 2007 obtenait  576 666, Eva Joly 828 451 soit une progression de 251 785 voix alors que sur les seuls pourcentages les journalistes annoncent un échec, tandis qu’elle bénéficie de plus de voix qu’en 2007.

Besancenot obtenait 1498 581 en 2007 pour 411 1178 à Poutou pour 2012 soit une régression de -1 087 403 voix.

Arlette l’aguiller totalisait 487 857 en 2007 et 202 562 pour Nathalie Arthaud soi une  régression de-285 295 voix.

Indépendamment des commentaires des journalistes des commentateurs et de partis seuls les chiffres donnent la vérité du scrutin.

Et au deuxième les candidats ne peuvent se prévaloir de l’adhésion de ceux qui les choisiront pour éliminer l’autre ou comme moins mauvais.

 

 Nous sortons grâce à Jean-luc Mélenchon et Marine le Pen du bipartisme, l’effrondement de l’extrême gauche est avéré, un échec de Bayrou dû au principe de l’entropie, le mouvement existe parce que des extrêmes s’agitent lorsque  l’on veut réduire leurs actions à une activité raisonnable alors plus rien ne se passe et le résultat devient « nul », Giscard fut une exception de l’histoire.

 

C’est u peu comme les pacifistes, ils finissent par devenir l’ennemie des deux camps à vouloir les réconcilier.

Ce sont donc les seuls intérêts que j’ai trouvé à cette présidentielle que notre président va essayer de ramener à un combat de chef de bande, comme s’il y avait des gens prédestiné à diriger où  des qui sont les mieux amènes de traiter les autres de pauvres cons, ce que cache en permanence ses allusions à la capacité nécessaire d’être président de Hollande.

 

La Belgique est restée longtemps sans gouvernement et elle ne sait pas écroulé preuve que la « fonction publique » fait son travail. Nous c’est le président qui l’a remplacé et le plus grand nombre le licencient pour absence de résultats.

 

Dont si nous récapitulons le classement dégressif est le suivant

1°Mélenchon +3 278 030 voix

2°Marine le Pen +2 587243 voix

3°Hollande +773 470

4° Eva Joly +251 785

5°Arlette Laguiller – 285 295

6° Poutou – 1 087 403

7° Sarkozy – 1 694 619

8° Bayrou -3 544 770

Voila ce que ne vous dirons pas les journalistes

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 23 Avril 2012

 


Comme à chaque élections les appréciations subjectives des résultats traduites en pourcentage alimentent tous les débats, et peu s’attarde à regarder les résultats en voix, les seuls qui aient une signification réelle, et sont de justes comparaisons nécessaires.

Mais nos journalistes s’en moquent comme de leur dernière chemise, il faut agiter l’immédiat spectacle qui  vient conforter les militants et sympathisants qui devant leur QG attendent l’estomac noués.

 

C’est notre spectacle de la démocratie mis en scène par des journalistes peu regardant des quelques véracités de leurs choix voulus représentatifs, pour vu qu’ils fassent du spectacle et satisfassent aux besoins de notoriété qui s’expriment en ces moment. Ainsi va la vie et j’y ai participé en son temps.

Il est vrai que pour agiter les passions et construire des storyitelling qui font de belles Unes affriolantes et sonnantes, il n’y a pas mieux que ce grand déballage d’une illusion démocratique rituelle au bord du gouffre.

J’ai le souvenir d’un grand inconnu du public qui s’appelait Roger Lerda, duquel j’ai appris la révolte des canuts à Lyon aux cries de « vivre libre ou mourir en combattant ».

 

Oh ! Ils n’étaient prisonniers de personne seulement de leur 18 heures de travail et de leur pauvreté.

C’est de lui que j’ai appris que c’est de la silicose dont mourraient les mineurs qu’est nait la mutualisation du risque, car chacun sachant qu’il en mourrait un jour, à son tour il laisserait sa famille dans la misère et à la seule charité chrétienne. S’en ai suivit la conquête des assurances sociales qui sont devenues la sécurité sociales.

C’est de lui que j’ai appris qu’un certain Fernand Pelloutier ex journaliste de son temps, 1867/1901, crée les bourses du travail pour émanciper les travailleurs. Pensées comme des organisations de solidarité, elles sont dotées de divers services de mutualité : bureaux de placement, caisses de solidarité, caisses de maladie, de chômage, de décès… et aujourd’hui Sarkozy nous explique que cela est de l’assistanat qui grève la dette.


On y trouvait aussi des bibliothèques destinées à permettre aux travailleurs de mieux comprendre leur situation par les lectures d'Adam Smith, Proudhon, Marx, Kropotkine, Zola, Bakounine
Pelloutier y organise également des cours du soir.

Bref il essayait de faire comprendre au monde ouvrier  ignorant qu’ils pouvaient par l’instruction s’émanciper de leurs maitres et de leurs pauvretés.

 

Etrange destin que le notre, qui aujourd’hui sommes soumis aux maitres de la finances, et votons pour savoir si l’on doit ou non se choisir le candidat qui serait supposer nous en libérer.

Etrange destin que le notre, qui étant les plus nombreux sans propriété économiques restons soumis aux puissants, comme l’explique la Boétie, 1530 1563, dans son discourt sur la contrainte volontaire.

Etrange destin que le notre que de lire l’étude de Milgram qui confirme, ce qu’avait écrit la Boétie, ce contre quoi avait lutté en vain Pelloutier, qu’il y a toujours plus de 60% des humains qui obéissent à leurs maitres.

 

Qu’ils soient « Maitres De forges », (Créé en 1864, le Comité des forges a regroupé les principaux maitres de forges français, leur permettant d'étendre leur sphère d'influence dans le monde des affaires, de la finance et de la politique.) ou ceux qui se regroupent aujourd’hui à Davos tous les ans pour disserter sur l’avenir du monde ou dans des tink tank plus discret, ou les maitres anonymes des marchés financiers, la majorité leur obéi.

Tous ces maitres regardent notre déballage d’ignorants, d’incultes, de superstitieux, de cupides, regardent ce grand cabaret démocratique électoral et soupèsent le poids de ceux qui seront capables de vivre libre ou mourir au combat, et aujourd’hui ils sont encore moins nombreux que les 40% de transgressifs de l’autorité que laisse penser l’étude de Milgram.

Alors comment ne pas rire quand j’entends un journaleux demander au front de gauche, pourquoi les ouvriers de votent pas pour lui et choisissent le Pen ou d’autres, comment peut-on afficher tant d’ignorance devant des millions de téléspectateurs, si ces derniers ne sont pas ignorants eux-mêmes des luttes qui leur ont permis de naitre dans un monde sans canuts, ni silicose. Si eux-mêmes n’ont toujours pas compris en voyant  la misère qui sévit dans notre monde que la pauvreté ne renverse pas les dictatures, sinon le monde serait une démocratie.

 

Comment ne pas être atterré quand depuis 2006, les français disent à plus de 90% (cevipof) vouloir réformer le capitalisme et votent pour ceux qui le soutiennent, ignorant eux mêmes que par leurs actions économiques quotidiennes ils le nourrissent.

Ne pensez pas que ce soit la visite de Hollande qui ait rassuré les marchés de la city, pour eux ce qui est rassurant, c’est de savoir que tous les jours,  qui que ce soit qui soit élus vous iraient faires vos dépôts dans les banques.

Comment ne pas être congestionné quand j’entends un président candidat dire à la tribune, même crier son droit de devoir vouloir parler avec les français, et aucun journaliste pour lui dire mais monsieur le président depuis votre nomination comme ministre de l’intérieur, puis président de la république vous n’avez fait que cela, à chaque faits divers, à chaque occasion qui vous permettez de parler en lieu et place de votre gouvernement vous avez investi les médias, vous pourriez penser peut-être qu’ils en ont assez ?

 

Je sais depuis longtemps qu’il ne sera pas élu, depuis  2009 dans le baromètre politique des français (cevipof) il ne dépasse pas les 32% de confiance, il est même descendu à 27% une telle constante ne peut pas assurer une réélection. Il lui reste ses appuis médiatiques ses chiens de gardes et la pêche aux voix, et je crois que la Marine nourri le rêve de voir l’UMP imploser, et moi aussi, car je ne comprends pas comment des gens de valeurs qui y sont, ont pu suivre notre président et lâcher de Villepin.

 

Alors les français peuvent tranquillement voter hollande, il fera même un excellent président, mais si vous compter sur lui pour résoudre les problèmes, au lieu de vous demander ce que vous pouvez faire pour l’aider, j’ai bien peur qu’il ne se trouve dans la difficulté, car s’il va sur le territoire des maitres de Davos, même pour le peut dont il en affiche l’intention, seul il devra plier les genoux comme la fait Mitterrand, quand ceux qui l’avait porté au pouvoir l’on lâché.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Avril 2012


 

Peu d'entre nous choisissons notre destiné, pour ne pas dire aucun.

Les événements auxquels nous contribuons par le plus petit de nos actes, comme celui que je fais actuellement, s'agglutinera à d'autres, et ne trouvera son expression que dans ses multiples associations et voies dans lesquelles il sera entrainé sans pourvoir rien en changer. Pourtant au bout UN en sera l'émanation, marchant dans les traces de ses propres actes qui l’auront conduit au contact des uns et des autres, d'où seront nés ses désirs, à être là où des événements, où leurs totalités l'auront porté.

Mais il ne s’y maintiendra que si les autres opèrent leur transfert vers lui, et voit en lui ce qu'ils espèrent pour eux.


Nous pourrions donc dire que nous procédons par égoïsme solidaire.
Lorsque les mineurs mourraient de la silicose en laissant leur famille dans la difficulté, d'aucun, sachant qu'un jour ils mouraient de la sorte, eurent l'idée de se cotiser pour venir en aide à la famille du défunt dans l'égoïste espoir que le jour où ils disparaitraient des mêmes maux, leur famille seraient aidées.

Était né la mutualisation du risque, l'ancêtre de ce qui est devenu la sécurité sociale.

Point qu'il n'exista en ces temps la charité chrétienne, mais elle vivait les sacrifices spirituels de ses serviteurs qui y consacraient leur vie et par les dons aléatoires des riches en quête d'indulgences.
Que dit Mélenchon, rien de plus: " nous ne pouvons pas compter sur la charité des riches qui en sont arrivés à n'être que des machines comptables, où chaque sous qui sers à se vêtir, se distraire, se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner, s'instruire, se protéger, s’aimer, devient une charge.

En bref tout ce qui est besoin humain rentre dans le compte des CHARGES, et diminue à leurs yeux d'autant la distribution des dividendes".


Ma caricature est lourdes, mais elle met en évidence qu'il ne peut rien être fait en dehors de du regard que l'humain porte sur lui même, que l'on ne peut enfermer ses actes d’Être Vivant dans une comptabilité "quantificative".

Cette comptabilité ne pourra jamais contenir la totalité du monde, car elle est exclusive, et si elle se présente comme une "science" elle n'est que subjective, et conduite par les sujets qui l'ont élaboré, non sous la pression d’un égoïsme solidaire, mais dans la recherche de la formation d'un seul capital, où l'humain qui y contribue devient un objet.

C'est contre cette voie que Mélenchon s'élève, et crie Humain d'abord, et il trouvera un écho chez les socialistes et d'autres.


Sur cette base Mélenchon ne fera pas perdre Hollande, car lentement de part le monde, la machine financière s'identifie à la négation de l'HOMME, et comme elle en est son produit, lui seul sait où couper le courant qui l'alimente sans faire s'écrouler des tours.

Aucun  homme ne peut se gausser de cerner le monde, il y aurait là folie ou déraison, pourtant c’est dans ce monde que nous vivons. N’y parvenant pas du fait des limites biologiques de notre être, nous avons trouvé en lui le lieu où en cumulant les observations de notre monde, nous les avons organisés dans un apprentissage mimétique pour passer à un enseignement structuré, duquel sont sortis nos moyens techniques et psychiques. Nous avons d’étaler notre cerveau hors de sa boite crânienne dans des milliards de codifications avec lesquels nous édifions des mondes imaginaires, qui deviennent parfois des réalités tellement intangibles ou irréfutables qu’ils en génèrent des obscurantismes des plus meurtriers.

 

Pire nous confions notre destin à des structures mécaniques déterministes que nous nourrissons du peu que nous pouvons comprendre de notre immense méconnaissance, et en tirons la conclusion que ces machines sont plus savantes que nous, et que ce sont d’elles que nous devons apprendre le futur imaginaire dont dépend notre bonheur et celui du monde.

 

Aussi utile soient-elles, car elles sont une partie de nous, elles excluent de fait ce qui fait l’humain, ses sens. L’être organique qui perçoit l’indéfinissable (dieu pour les croyant), et sans lesquels l’on ne peut pas être un HUMAIN.


Il semble que cette constante qui s’observe comme une invariance d’échelle, impose un choc inévitable pour franchir un changement d’état. Telle  la vapeur devenant eau et l’eau glace en fonction de leur environnement, en libérant au passage une décharge d’énergie, la même que l’on observe lorsque un être passe de vie à trépas.

Quand nous observons cela sous le regard d’un économiste nous parlons de cycle, nous serions dans l’hiver de komdratieff auquel succéderait un conflit guerrier. Mais il y a bien plus grave, c’est le nouveau portillon vers le fascisme.

 

J’ai souvent écrit qu’on ne le devient pas par choix, que ceux qui l’ont porté étaient d’honnêtes citoyens qui s’inscrivaient dans le déroulement d’un monde scientiste dont les machines déduisaient  des études anthropologiques et anthropomorphiques qu’il y avait des races, alors si « MILGRAN » le dit, c’est vrai, c’est lui qui a les arguments d’autorités.

 

Que disait-on en ces temps : « la race est la prédisposition instinctive, pour ainsi dire physique, c’est la civilisation dans le sang…. On peut exterminer certains peuples, on ne peut les changer ». Ce n’est pas Hitler qui a dit cela, mais LAMARTINE, citant les hébreux, les bohémiens, et les bédouins à l’assemblées nationale en 1937. Mais c’est Hitler qui est passé à l’acte, comme hier Mehrad pour d’autre race divine.

 

Alors certainement que je voterai pour celui qui appelle au renouveau humain, pour celui qui n’a certainement aucune idée du poids de la métamorphose à entreprendre, moi si, et il faudra lutter ou convaincre des millions de LAMARTINE pour que ne naisse pas de nouveaux Hitler ou Merhrad parce que l’argument d’autorité économique  fabrique les races de pauvres qu’il va falloir éliminer parce qu’on ne peut pas les changer.

 MARINE n’a pas encore compris cela.

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Rédigé par ddacoudre

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