Publié le 30 Juillet 2023

Ça chauffe dans le poulailler.

 

Voilà un mois que cette affaire de tabassage échauffe les esprits de ces volatiles au cerveau dans les bras. Leurs syndicats en ont rajouté, se comportant plus comme des partis politiques que pour la défense des intérêts de ces agents de l’État. Car il est important de ne pas oublier qu’ils ne sont que cela, des agents du pouvoir régalien du peuple, rémunérés par les citoyens. Ils n’ont à exécuter que les missions que leur donne le peuple.

Jamais au grand jamais les forces de l’ordre n’ont été les garantes d’une quelconque démocratie.

Durant l’occupation ces forces républicaines ont collaboré, si demain le fascisme prend le pouvoir avec les partis de droite qui en ont l’odeur, elles collaboreront encore.

L’inculture populaire permet de faire passer n’importe lequel des messages. Je suis navré, mais dans aucun pays la justice ou les forces de police n’ont été les garantes de quelques démocraties que ce soit.

Il faut vraiment être accroc à la désinformation pour ne pas savoir que ces instances ont servi toutes les dictatures et tous les régimes totalitaires, et les servent encore et toujours pour maintenir en place le pouvoir de ceux qui dominent, peut importe la forme employée pour distribuer le pouvoir ou le déléguer. Nous n’échappons pas à cette règle, et les garanties de présomption d’innocence, du secret de l’instruction volent en éclat au bénéfice de l’intrusion dans la vie privée, et de la présomption de culpabilité soumise dans des affaires, ciblées ou politiques, aux médias qui les relaient dans l’opinion publique qu'elle prend à témoin sur des affaires dont ils ne connaissent rien des dossiers, si ce n’est ce que leur vendent les médias sous la forme la plus émotionnelle possible.

 

Cette dérive du besoin de sécurité a conduit à la mort de ce jeune homme, et à la réaction la plus stupide que peuvent envisager ces agents. Se dire garant de la démocratie et ne pas vouloir être soumis à ses lois. Ou l’on crève de rire ou on les renvoie à l’université s’instruire des sciences humaines.

Il n’y a pas de voyous à la naissance, et si des citoyens le deviennent, alors décidons de mesures politiques pour que chacun ait une source de revenus pour ne pas se lancer dans l’économie souterraine.

C’est ce qui nous est promis depuis 1976 par tous les pouvoirs après les premiers plans sociaux sous VGE. Face à cette difficulté, toutes les mobilisations salariales se sont heurtées aux forces de répression policière antiémeute. Elles sont devenues la main armée du pouvoir pour maintenir dans la peur notre société et celles d’ailleurs également, car c’est une orientation politique occidentale.

Rien ne justifie cela, malgré les événements liés au terrorisme. Le taux de criminalité est en baisse depuis 2002 (voir document). Le travail d’information des journalistes me semble avoir fait défaut, et passer cela sous silence par les partis politiques me semble être indicatif d’un choix électoral sécuritariste.

La loi sur la réforme de la justice du garde des Sceaux adopté le 18 juillet, avec un accroissement des places de prison témoignent, non d’une progression de la criminalité dans son ensemble, mais une répression plus forte lié à un sentiment d’insécurité savamment dosé au quotidien par les médias sur lequel souffle en permanence le RN dont c’est le fonds de commerce fascisant.

 

Rien d’étonnant que les partis de droite aient voté cette loi. L’histoire nous enseigne que ces partis, dit de droite patriarcale et capitaliste fondée sur l’inégalité, n’ont jamais été à l’origine d’une avancée sociale dans le monde du travail salarié permettant de s’y intégrer économiquement. Ils y ont toujours opposé les forces de l’ordre ou l’armée avant 1791. Ces partis ou régimes politiques ont toujours prôné la répression, c’est ce qui les caractérise, car ils savent qu’ils soutiennent un ordre économique injuste en s’appuyant sur la compétition pour supprimer des emplois, dénommés charges.

Les citoyens peuvent donc toujours croire en leurs promesses.

C’est ainsi que les forces de police viennent compenser ce choix politique qui est toujours d’actualité. Et nous avons une bande de sots ignorants qui viennent nous raconter qu’ils sont les garants de la démocratie. Qu’ils sont les Zorro de la république toujours prêts à faire reculer le crime, le délit et la corruption. Les citoyens ne sont pas en reste. La première exécution par guillotine eut lieu en place de Grève le 25 avril 1792, un voleur. La foule, accoutumée depuis le moyen âge à des supplices plus « raffinés », se montra déçue de la rapidité du procédé.

 

L’organisation de l'exploitation de l’Homme par l’Homme existe depuis au minimum 5000 ans et fut même dénoncé dans l'Empire romain. Chaque gouvernant puissant a mis depuis lors en place des forces de dissuasion et de répression pour maintenir leur puissance, qui aujourd’hui s’appelle le capitalisme. Cela afin que la populace ne vienne pas s’approprier leurs biens.

Seule une bourgeoisie en développement au 17 siècle a changé les choses avec le désir d’enrichissement par le commerce et en a convaincu les exploités du bien-fondé par la sémantique musclée des forces de l’ordre de respecter les lois républicaines qui leur donnent le droit d’exploitation d’autrui.

De ce fait tous ceux n’acceptant pas les règles commerciales d’exploitation ou faute d’un revenu se marginalisaient dans l’économie souterraine et furent mis au ban de la société par ces bourgeois et furent criminalisés (lire Michel Foucault). Cette criminalisation retrouve de la vigueur aujourd’hui sous la poussée de l’extrême droite suivie par la droite pour ne pas se laisser distancer électoralement.

 

N’importe quelle étude ou analyse démontre que les Hommes auteurs des pires atrocités et crimes sont les militaires, et non les crimes de droit commun. Mais c’est interdit de le dire, apprendre à tuer est devenu un métier, quel Homme politique s’aventurera à dire que la guerre est un crime contre l’humanité.

C’est plus facile de traiter de voyous, de criminels, tous ceux qui par concupiscence ou désespoir se livrent à des comportements nuisibles sur d’autres, tout en votant à droite pour soutenir une organisation économique qui les fabriques. Voilà un paradoxe que nous n’osons pas renverser pour des raisons psychologiques (trop long à développer).

 

Les images d’Épinal sur les forces de police sont angéliques, ces braves agents qui défendent la veuve et l’opprimé. Quand j’interroge et je demande pourquoi les forces de police existent, c’est la réponse naïve, ils protègent la société.

Nous pouvons lire des tonnes d’ouvrages allant dans ce sens depuis que le discours libéral c’est peaufiné. Mais il en est tout autrement dans la réalité historique. Elles n’ont été conçues pour empêcher de dissuader les populations d’aller piller les possédants. Je surprends toujours les gens avec cette question tant ils sont convaincus qu’ils sont honnêtes et ne seront jamais des, Heichmann.

L’affaire Dreyfus démontre bien les horreurs dont nous sommes capables (lire l’assassinat de Zola)

 

C’est sur cette base que nous nous sommes développés, sans aller plus loin, à chaque mouvement contestataire, il y a des groupes de pilleurs. Nous l’avons vécu tout dernièrement et ce n’est pas aller piller les magasins qui vont ressusciter ni rendre une justice au jeune homme mortellement atteint par un agent public. S’il n’y avait pas de force de l’ordre, tous les honnêtes citoyens iraient piller, tant les désirs de possession sont exacerbés. Mais nous pouvons toujours croire au joli conte médiatique.

Face à cet appétit du drame, ce voyeurisme macabre entretenu, tous les jours aux infos, nous n’en perdons pas l’appétit. Sur les chaînes sont tués journellement 37 personnes sans compter ceux des jeux vidéos, marque inconsciente la société occidentale, qui accepte plus facilement des estampilles d’infamies de droit commun, et pleurniche sur les enfants, les vieux et les civils, des dégâts de bombes qu’elle fabrique, comme si quand un état choisissait la guerre le peuple n’était pas concerné et qu’il s’agissait d’un jeu vidéo pour média où seuls les gens de métier la feraient.

Nous sommes dans une dérive intellectuelle gigantesque entretenue par ceux qui ont conduit l’occident depuis des siècles et qui ne trouvent plus de solutions autres que de faire croire que la délinquance et la criminalité sont une guerre à mener.

Alors, je ne vais pas vilipender plus ces agents publics de sécurité, quand toute une population mondiale est autorisée à s’exploiter réciproquement. Seulement rappeler qu’ils ne sont pas au-dessus des lois, que s’ils existent c’est que la société s’infantilise et a besoin de la fessée pour comprendre les choses en dehors de certaines problématiques. (contrôle interne)

Les différends qui opposent les citoyens sont légion et nécessitent d’être conciliés, c’est autre chose, c’est-à-dire trouver une solution apaisante pour les parties.

La justice qui n’existe pas en dehors des lois votées. Elles n’ont rien de juste en soi, puisque leur esprit repose sur des oppositions économiques d’inégalités de classes et de revenus. Ces agents publics devraient avoir au minimum cette conscience ou connaissance, mais ce n’est pas ce qui leur est demandé en leur bourrant le crâne qu’ils sont les gardiens d’une justice sociale et économique démocratique et républicaine.

 

Notre société médiatique très technicisée ne rend que des analyses de l’immédiateté, sans aucun approfondissement de compréhension, même si les éléments d’approfondissement sont à disposition, elle n’ira pas les rechercher, car ce n’est pas là son but politique pour la plupart.

Les citoyens dans leur majorité ne font pas mieux, ils n’ont pas confiance aux médias et ne vont pas chercher les références qui approfondiraient leurs analyses, à moins qu’on ne la leur mette devant les yeux. Alors, sans atout, ils pleurnichent chez le père de la nation. Cela me renvoie à une histoire corse où un monsieur assis sur le perron pleurait de douleur. Le pauvre il était assis sur ses couilles et avait la flemme de se lever.

Cette dérive des agents publics de sécurité n’est pas le fruit du hasard, mais d’un discours sécuritariste entre tenu par la droite et qui n’est pas fondé sociologiquement. Voir document.

 

Le paradoxe c’est que dans le monde il y a des Hommes géniaux, qu’ils soient scientifiques ou employeurs ou messieurs tout le monde exerçant son métier, sauf policiers et soldats ce ne sont pas des métiers, mais des forces régaliennes de répressions, car alors s’ils vendent leurs services contre un salaire ce sont des mercenaires.

Mais il faut croire que ces Hommes géniaux ne sont pas si nombreux que cela puisque nous n’arrivons pas à sortir de la nasse et que le fascisme et l’intolérance se normalisent.

Je n’ai pas pu copier la numérisation, vous trouverez les données sur le Centre d’Observation de la Société ex observatoire des crimes et délits, en tapant, taux de criminalité en France.

 

 

 

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Juillet 2023

Homicide routier.

 

Décision symbolique qu’ils disent. Qui donc prend son véhicule avec l’intention de tuer quelqu’un ?

Si l’homicide est tué, une personne. Il va falloir envisager « l’homicide du travail » en lieu et place d’accident du travail, l’homicide au foyer, en lieu et place d’accident ménager, et j’en passe.

Ce n’est pas pour autant, que s’éliminera la question ; dans quelles conditions, ceux-ci ont-ils eu lieu ?

IL me paraît tout à fait anormal que les parents des victimes soient choqués par la notion d'accident involontaire. Dans un accident de la route, c'est automatiquement et naturellement que ce mot trouve sa place significative , si l'on se sert pas de son véhicule pour commettre un meurtre ou un assassinat.

Ces associations de victimes ne semblent pas savoir qu'en dehors du meurtre, de l'assassinat et de la guerre tout autre homicide survenant, dans n'importe quelle condition, même sous aggravation, est involontaire. IL me semblait que la notion d'homicide involontaire d'accident routier collait parfaitement à la situation, qu'il n'y avait pas de raisons à vouloir criminaliser de tels accidents, car au-delà, ce sont tous les accidents de la vie qui devraient être .criminalisés.

Si la souffrance des familles de victimes est une réalité inconsolable, ce n'est pas dans le déni d'une autre réalité "Accidentaugène" qui le seront. Si ce n'est de satisfaire à une souffrance vengeresse naturelle, à laquelle le pouvoir n'a pas à s'y substituer qu'elle que soit son empathie.

Car, alors l'on crée un ennemi social que l'on criminalise et dont la population se charge d'en définir ses degrés d'intensité d'infamie. Nous vivons ce phénomène avec les affaires de mœurs qui n'ont plus de "raisons". Notre société s'est criminalisée depuis longtemps déjà et poursuit dans cette voie.

En 1999 j'écrivais ceci : Exemple, essayez d’imaginer qu’un Inuit (habitant du Groenland) porte plainte contre les États qui polluent les mers, parce que de ce fait là, il doit se nourrir de poissons qui contiennent des taux de mercure nuisible à leur santé. Il pourrait donc considérer qu’on l’empoisonne, un pas que nous n’avons pas hésité émotionnellement à faire dans le l’affaire du sang contaminé, poursuivi dans l’affaire des farines animales, avec celle du nuage de Tchernobyl ; et que nous appelons pollution quand il s’agit d’empoisonnement par l’oxyde de carbone rejeté par nos propres véhicules et industries. Qui condamne-t-on ? Les présidents, les industriels, les citoyens ? Cela fixe les limites de n’importe lesquelles des institutions judiciaires, car sinon autant porter plainte contre Dieu parce que nous mourrons. Cela fixe aussi la limite du langage et des mots que nous utilisons pour qualifier des manquements aussi individuels que collectifs, sans entacher la nécessité de définir des responsabilités d’acteurs. C’est ainsi que le mot de crime se banalise. Ne dit-on pas : «ce qu’il fait est criminel », «comme il se conduit c’est criminel », «ce qu’il pense est criminel », etc.… pour qualifier de plus en plus la dangerosité d’événements ou de comportements, et cela nous conduira incidemment à regarder notre activité humaine comme une activité criminelle. Ce qui est certainement vrai, mais nous passerons de la notion d’humain «Être violent », à celle «d’Humain criminel ». Cela, parce que sans nier le rôle important de la justice comme valeur institutionnelle, nous voulons lui confier celui de nous apporter «La Solution, La Justice ». Solution et Justice inexistantes en dehors de nous, et de l’usage que nous faisons de notre intelligence, et des débats que nous sommes capables d’avoir entre citoyens.

Depuis longtemps les débats ont quitté la scène médiatique et il ne faut même pas en parler quand il s’agit de sécurité, s’opposer à une aggravation des sanctions est un sacrilège. Tous les responsables analystes savent que ce ne sont pas les sanctions punitives qui ont permis de réduire les accidents de la route, mais la rénovation des infrastructures, la fiabilité des véhicules avec leurs aménagements sécuritaires.

Faire le compte d’une année sur l’autre ne présente aucun intérêt statistique, seulement un souci politicien. Dans toute évolution il y a des seuils en correspondance avec les changements qui peuvent intervenir dans les moyens et les dispositions de circulation. C’est ainsi que la stabilité sur la durée d’un nombre de tué autour de 3000 ans plus ou moins pour 41,238 millions de véhicules en circulation ne démontre pas une aggravation.

Le discours sur l’accident mortel involontaire est un discours émotionnel obsessionnel pour certaines associations qui courent après une idéologie du « risque zéro » fondamentalement, lui, de nature criminogène.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 12 Juillet 2023

D'où vient ce tir d'arme de police.

 

Suite aux violences urbaines survenues au décès d'un jeune homme, mort pour avoir refusé d'obtempérer au contrôle de police après à une course poursuite, comme à la coutumé dans pareille circonstance que nous avons déjà connu sous Chirac et Sarkozy, la bien-pensance se déchaîne par tous les préjugés servant d'informations sur le caractère violent d'une jeunesse des quartiers populaires, sans que ne soit jamais donné la parole à quelques sociologues, enclins à disposer d'une capacité d'analyse des comportements sociaux et de leurs sources ou origines.

La presse a réagi comme à son habitude, un bon scoop plein de tensions polémiques où les images et entretiens de rue sont ciblés pour souffler dans le sens du vent et de la doxa sécuritaire.

Cela dure depuis 1990 ou une chape de « Sécuritarisme » s'est abattue dans les pays occidentaux,, y compris la France. Cette occidentalisation sécuritaire à l'unisson est éminemment politique. Elle a fait des forces de polices et de justices la réponse aux difficultés sociales qui se sont accrues avec trois gouvernements successifs, Sarkozy, Hollande, Macron, et se poursuivent encore avec un autre gouvernement, Macron.

 

La fronde des Gilets jaunes, qui constituaient, de par leurs compositions hétérogènes de classe et de stratifications sociales, un avertissement sur un raz le bol de la population, c'est vu également confrontés par le pouvoir aux forces de police et de la justice, même réponse au sujet des oppositions aux mesures des retraites. Il n'y a pas là un hasard. La sécurité des biens et des personnes n'est pas contestable, et aucun gouvernement n'y a dérogé. Mais encore faut-il que les situations incommodes existent avant la loi, pour que celle-ci y réponde. Elle y répond par une pratique où le triptyque, politique/justice/ média, tire dans le même sens, choisissant et accentuant des événements exceptionnels graves (et heureusement rares, mais sujets à fascinations depuis la nuit des temps), donc émotionnel, pour justifier d'une aggravation des lois, d'un foisonnement de mise sous surveillance en pensant s'assurer le bénéfice d'une réélection "en prenant des voix chez Marine. C'est là, que l'on entre dans l'idéologie, le "sécuritarisme", bien que depuis 2002, le taux de criminalité et de délinquance pour 1000 a diminué, soit passé, sous silence par les médias, car il invaliderait tous les discours sécuritaires confirmant l'emploi des forces de police et leurs multiplications.(source sur le net)

Le fond politique à cette orientation n'est pas seulement franco-français, mais occidental, rejoignant par là des pays dits autocrates. Dans son rapport à Biden la CIA (rapport rendu par quarante scientifiques ( non par l'institution de sécurité) indique que la démocratie est en recul et que l'enjeu est de préserver une organisation économique patriarcale/capitaliste construite sur l'exploitation du salariat et la réduction des charges sociales.

Qui donc oserait dire qu'il n'a jamais entendu dans les déclarations de nos dirigeants, repris même par certains salariés, que la réduction des charges créait des emplois.

Or, ce que l'on qualifie de charge ce sont les salaires, les prélèvements en tous genres reversés sous diverses formes de services par l'état et autres collectivités.

En un mot, les Charges sont le coût de nos Vies. Ainsi depuis monsieur Raymond Barre précurseur du concept en 1977, comme premier économiste de France, les gouvernants expliquent aux citoyens qu’en supprimant le coût de la vie de ceux-ci, l'on créera des emplois. Juste pour rigoler, la suppression des impôts créerait plus de cinq millions de chômeurs, y compris les politiciens élus, les forces de police, l'armée et la justice.

Cette aporie se véhicule depuis des années et des citoyens réclament qu'on réduise ce qui les fait vivre. Cela revient à dire, en supprimant un emploi, on en crée un autre, plus idiot l'on en meurt.

Chut,se taire.

Comment peut-on imaginer que cet ensemble d'organisation de la vie, avec toutes ses inégalités sociales, régulées par le pouvoir à l'aide d'une communication musclée, ne pèse pas sur les citoyens, auxquels les plus socialement faibles sont soumis.

Les scènes de pillage sont émotionnellement intolérables dans une société riche comme la nôtre. Nous devrions avoir honte d'avoir, dans une démocratie où des structures de concertation existent, une jeunesse des quartiers pauvres, de certains ghettos sociaux (sans parler des opportunistes que l'on retrouve toujours dans ce genre de situation), en soit conduite à de telles exactions.

Qu’elle en punisse tous les commerçants, particuliers et dévaste l’espace public et privé à l'occasion d'un événement dramatique déversant le trop-plein de rancœurs qui se sont accumulées dans ces quartiers, d'évidence contre les forces de l'ordre.

Quartiers ou cités cibles médiatique et politique que l'on nous présente en permanence comme les creusets de la délinquance et de la criminalité, sans jamais dire ni expliquer qu'elle est sociale. Aucun parent même dans ces quartiers n'élève leurs enfants pour qu'ils deviennent délinquants ou criminels.

Cela mérite tout de même que l'on s'interroge. La réponse du pouvoir fut celle de la délation. Il en a appelé à la réquisition de tous les films faits durant ces journées pour qu'il n'y ait aucune impunité. Le pouvoir n'est pas aussi prompt pour se saisir de casseurs dans des manifestations dégénérant à la suite de groupes dissidents violents, les utilisant pour discréditer le mouvement de contestation en cours.

 

Il n'y a pas d'événements spontanés comme celui-ci, même avec l'accélération du réseau, sans un bouillon de culture. Tous nos responsables gouvernementaux et autres élus de droite l'ont passé sous silence, car c'est le résultat de leurs politiques depuis les années 90.

Qu'espèrent-ils quand ils sont élus par défaut, comme Sarkozy, Hollande, Macron 1 et Macron 2, tandis que l'abstention grandit sans pour autant rejoindre les rangs de Marine, à son grand désespoir. Elle qui est "sécuritariste" à l'excès en nous expliquant en 2023 que le modèle punitif qui n'a pas fonctionné durant 3750 ans depuis le code Hammurabi serait plus efficace, sans humanisme permissif, envers les citoyens ayant eu des comportements incommodes envers autrui.

Elle a construit son ascension sur des thèmes fascisant comme dans d'autres états européens et même aux USA, repris par des partis de droite, en ce qui concerne la sécurité et l'emploi des forces de police et de la justice que relient les médias pour d'autres raisons, à l'exception de quelques-uns.

 

Je suis opposé à tous ce qui peut être du harcèlement, et qui donc ne l'est pas. Alors, imaginez-vous habiter un quartier ou une cité, où tous les jours sur les médias l'on vous présente comme le creuset de la délinquance et de la criminalité, celui de la racaille, des sans-dents.

Si les crimes et délits existent, si, 'interdit d'interdire a conduit à repoussé les civilités par mode de réformes, aujourd'hui, devenues incivilités, elles viennent accréditer l'idée qu'il y a beaucoup plus de crimes et délits, ce qui est statistiquement faux ( car dû au seuil de stabilité des éléments les ayant générés). Alors c'est développé l'idée que beaucoup ne sont pas déclarés. Ce qui est certainement exact, sans dire qu'il appartient à ceux qui en sont victimes de faire la démarche s'ils la jugent nécessaire. L'assistance à personne en danger relève d'une autre et délicate appréciation.

 

Ainsi les incivilités viennent aggraver un sentiment d'insécurité, voire une méfiance au faciès multiplié par l'appartenance ethnique, religieuse, musulmane et immigratoire qu'absorbe une jeunesse des quartiers difficiles, alors qu'elle aspire au bien-être vendu tous les jours par les publicistes. Et les sots de répondre : ils n'ont qu'a allé travailler. Or le chômage structurel depuis les années 1985 suit et se coordonne avec l'évolution des salaires, des biens disponibles en coordination que suit l'évolution de la délinquance et criminalité.

Aujourd'hui, les moyens de surveillances et de fichages sont tels que les policiers ne devraient plus porter d'arme hors interventions structurées. Les policiers n'ont pas à risquer leur vie et n'ont pas à en menacer des citoyens même en flagrant délit, où il n'y a pas un danger éminent pour eux et autrui. Nous savons que ce ne sont pas les forces de police qui fabrique les délinquants, mais bien les conditions sociales et économiques pour se répartir la Rareté.

C'est donc là qu'il faut apporter une réponse, une réponse politique et non policière, car l'on ne peut nier le zèle policier au soutien d'une démocratie financière,voire ploutocratique

 

L'absence de réponse politique apportée à l'ampleur et à la durée de ces situations explosives qu'aucun gouvernant n'ignore est l'objet d'une évaluation du risque. Nous avons eu trois cas préalables où la jeunesse des cités s'est enflammée, le gouvernement ne peut feindre la surprise. Enfin, soyez convaincu d'une chose ,c'est que des stratèges évaluent le risque que représentent politiquement et économiquement ces feux sociaux, à celui que rapporte le maintien de leur politique capitaliste, se félicitant du versement de dividendes plus élevé d'année en année. 67,5 milliards en 2022 contre 57,5 en 2021. Cette jeunesse, que j'ai vue avec tristesse piller des magasins de vêtements, de, nourriture et autres biens ne m'ont pas inspiré la peur de l'anarchie, mais le désarroi face à la frustration et aux désirs de posséder ce qui leur fait défaut, où qu'ils pourront revendre témoignant d'une pauvreté de niveau de vie et de culture politique que l'on ne peut pas trouver chez eux si ce n'est : nique ta mère. Face à cette pauvreté sociale et intellectuelle, nos brillants élus de droite, dont certains sont fachos jusqu'au bout des ongles, n'envisagent que pénaliser les familles et aggraver la situation. À se demander si nos gouvernants n'ont pas honte de jeter l'opprobre sur des handicapés .sociaux.. Au cours d'une élection, le NPA avait tenté une implantation dans ces quartiers et cités, c'est dommage qu'ils n'aient pas réussi à les politiser pour les sortir de leur ghetto psychique, ce que parvient à faire la police depuis les années 90, ici comme ailleurs, par exemple, aux USA.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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