Publié le 8 Avril 2011

 

 

 

 

 

 

Nous fumes pour beaucoup heureux de l’effondrement du mur de Berlin, symbole de l’écroulement d’une dictature, qui très longtemps s’en dédouana au nom du monde ouvrier, jetant ainsi le discrédit sur celui-ci, et les socialistes ne comprirent pas que ce mur était leur pierre tombale. Certes ils avaient déjà entrepris leur modernisation comme ils disaient. En fait mourrait le socialisme historique.


Ceux qui y sont toujours accrochés devront l’adapter et même le conduire vers une nouvelle espérance, en abandonnant, non son souvenir attaché à l’histoire, mais leurs idiogrammes que le mur a enterrés.  

 

Les communicants ont modernisé le monde et ils ont su jouer avec le faire valoir présent en nous. Si le mur à enterré le socialisme, le salarié à enterré l’ouvrier, mieux le travailleur c’est aujourd’hui aussi bien l’employeur que le rentier, tandis que les entreprises vivent et meurent comme des humains. L’intérêt particulier du patronat est devenus le guide de la société avec le Medef, pire nous y assimilons la république et faisons du gouvernement un employeur et de l’état une entreprise.

 

Il n’y a pas de retour en arrière possible, le passé demeure un souvenir qui nous aide à construire le futur, cela devrait faire comprendre qu’il n’y aura plus de PCF, de Marxisme, mais ce qu’ils furent, doit seulement nous aider pour construire un futur et non chercher à reconstruire leur mort, à les ressusciter.

 

Les capitalistes qui avaient le même problème, ont su abandonner leurs intérêts particuliers (le patronat) pour viser plus haut devenir un modèle de société, avec le Medef.

La réunion de Davos est devenue le symbole de leur puissance, et tous les grands de ce monde s’y pressent, au point que son initiateur estime que cette réunion a été dévoyée de son sens originel.

 

En 99 j’écrivais déjà ceci : « L’effondrement du communisme a entraîné un recentrage de l’idéal socialiste laissant des vides idéologiques qui se sont remplis de dogmes économiques, d’acrimonies confessionnelles et nationalistes.

Le débat du Nord contre le Sud est devenu un débat du libéralisme contre l’islamisme au travers de chefs de guerre de tout poil, car les pays pauvres, ne trouvant plus d’échos et de soutiens dans un idéal politique éteint qui les portaient.

En conséquence de quoi ils se sont réfugiés dans la religion et l’identité culturelle pour porter leurs espérances, faute de trouver un Nord qui leur propose comme idéal autre chose qu’une exploitation à terme dans laquelle la règle est de manger les autres et qui convoite ses territoires. Tandis que l’islamisme leur offre de retrouver une espérance et une dignité, nous ignorons ce qu’engendrera le long terme ».

Mais dans l’immédiat l’occident se fait peur avec des aboutissements stupides comme le débat distordu sur l’identité, la monté des nationalismes, concrétisation d’un cheminement prévisible, dont le 11 septembre a permis la focalisation.

Il n’y a pas de danger réel de guerre que déclarerai un pays musulman, et si une bipolarité source de guerre doit surgir, ce n’est pas d’eux qu’elle viendra, ils ne disposent pas des moyens d’une lutte armé conventionnelle, d’où le débat sur les centrales nucléaire avec l’Iran.

 

Mais ceci ne va pas seul et cette cristallisation à aussi une source économique, né du recentrage du socialisme laissant la place au dogme économique libéral.

 

J’en écrivais cela : « les sociétés Laïques porteuses d’un idéal républicain sont en déclin. Elles ont trop cru qu’une économie libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se développer ; qu’il suffisait, d’une part, d’aboutir à une « employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité socialisante des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de la république ; qu’il suffisait d’autres part de respecter les confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail, définie comme charge. D’une certaine manière la laïcité républicaine est attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, que par celles confessionnelles. Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, incapables de reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements. Et leur rôle de guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son expansionnisme. »

 

Ainsi le débat sur l’identité débouchant sur celui de la religion musulman démontra le règne du chambardement et de tous les amalgames d’hommes entrés en confusion qui ne distinguent plus rien d’autre que leurs peurs, de la même manière qu’ils croient que des entreprises sont semblables à des êtres humains et vivent.

L’autre confusion pour certain est de croire que les religions sont paroles de DIEU.

 

Les religions ne font pas connaître Dieu, elles régulent l’organisation humaine au travers de commandements dont certains ont leurs pertinences et nous ont sorti du cloaque. L’opposition et les luttes qu’elles se sont livrés et se livrent témoignent de leur dimension humaine.

 

Parmi ses membres certains ont véritablement atteint la foi, ceux là sont Laïques, ils ont compris que dieu est multiple, que dieu n’est que la représentation de l’espérance devant l’incertitude, ils ont compris que la nouvelle représentation de dieu sera Laïque, car eux aussi acceptent que d’autres pensent dieu différemment d’eux.

 

Nous sommes passé de la multitude de représentation de divinités, à un dieu unique, mais nous ne savons pas de quelle manière et pour quelles raisons cette transformation c’est effectué, hormis l’histoire qui est consigné dans les écris de cette époque, et nous ne pouvons jurer qu’il en sera ainsi demain.

 

Je peux donc soutenir que la laïcité est le creuset de la tolérance de toutes les religions, en acceptant la foi là où elle se trouve dans l’espérance des hommes face à la seule terre que tous les jours nous devons conquérir, l’incertitude.

Pourtant, le savoir et la science sans cesse renouvelées, nous ouvre la porte à un nouveau obscurantisme si nous voulons en faire une religion. La foi n’est pas une difficulté, elle répond à des interrogations, et organise la multitude, car la concentration humaine développe des cloaques. L’humain est un animal peureux qui tremble quand le tonnerre gronde, alors qu’il devrait se réjouir, car il vient d’éviter la mort. Notre émotion échappe donc à notre raison.

Ne pas comprendre cela c’est ne pas comprendre pourquoi des humains élèvent des concepts et des pratiques en rituel immuable. Dieu n’est qu’un paradigme au même titre que la loi du marché tous deux  reposent sur le même principe "d’insaisissablilité" et d’externalisé de la méconnaissance de l’humain. Ceci permet à ceux qui s’en font les apôtres reconnu pour leur compétence d’éditer des modèles qu’ils imposent comme vérités.

Je prends en comparaison notre modèle économique qui vie les mêmes blocages cérébraux que ceux qui croient en leurs Ecritures.

Les uns pensent trouver la paix et la sérénité dans leur rituel, même quand ils en voient leurs travers qu’ils considèrent comme une distorsion sans effet sur la remise en cause des fondements.

Pour tous nos athées laïques et consorts auquel j’appartiens, il en est de même chose, nous avons le même comportement. Dans le domaine économique, qui n’est pas séparable du tout, le capitalisme est la seule vérité économique et leurs adeptes ne veulent en rien réformer des théories (rituel) qui leurs assurent la paix et la sérénité, et considèrent que les maux qui en découlent sont des distorsions que le fond régulera.

Tant que nous penserons que des personnes peuvent tenir compte de ce qu’ils ignorent nous nous tromperons et serons obligé de nous affronter.
Être couvert d’un tchador pour se sentir en conformité avec les enseignements religieux, n’est pas plus terrible que contraindre nos enfants à devenir des ouvriers dociles, dans les deux cas il faut savoir si la condition est accepter dans le cadre de ce qui s’appelle la contrainte volontaire, ou si elle asservi sous le joug.

Ensuite c’est la vie et la diversité qui fera le reste en se confrontant à d’autres modes d’existences qui développeront un syncrétisme sociétal.

 Nous ne trouvons pas anormal d’aller vêtu, pourquoi serait-il plus injuste de cacher son visage que les autres parties du corps, ce n’est pas parce que nous lisons au travers de notre corps nos émotions que les cacher ne correspond pas a une raison profonde. etc.

Nous n’avons pas trouvé de Solution pour que des parties arrivent à réformer ce en quoi ils croient dur comme fer, parce qu’il n’y en a pas.
Nous le vivons tous les jours dans nos relations avec la loi du marché.
Il n’y a pas plus de dieu que de loi du marché, seulement des humains qui ont peur de l’incertitude et se rassurent par leur pouvoir de possession que ce soit d’un bien ou une espérance.

Nous n’en sommes que là. Pour le moment nous trouvons presque tous un réconfort dans nos dogmes qu’ils soient religieux ou autres.

la laïcité nous fait encore peur, parce qu’elle est le lieu où l’on doit se mélanger aux autres et abandonner de nos spécificités textuelles et usuelles pour découvrir la diversité, celle de leur semblable qu’ils ont tant de mal les uns les autres à se reconnaître seulement pour des raisons culturelles qu’ils croient immuables.

 

Les grecs nommaient la terre Gaïa, la terre au large sein capable de nourrir le monde, la laïcité c’est un peu cela, elle est capable de faire une place à tous les hommes avec leurs diversités de pensé, mais elle a une exigence, la liberté, l’égalité et la fraternité. Nous ne retrouvons pas tout cela dans les commandements religieux et les modèles économiques.

 

 

 

 

 

                                       

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Publié le 8 Avril 2011

 

 

Il y a comme cela sur le net des informations qui circulent émanent d’associations de défense de ceci ou cela, je suis tombé au hasard sur une émanant de Ligue de Défense des Conducteurs 176 bd Voltaire .75011 Paris.

 
La ligue de défense Envoyé: Mercredi 6 Avril 2011 17h20:30 GMT +01:00 Amsterdam / Berlin / Berne / Rome / Stockholm / Vienne, un mail donnant son point de vue sur la propagande gouvernementale sur les radars qu’ils considèrent  être une honte.

 

Je les laisse libre de ce qualificatif, je dirais que le gouvernement dans le cadre plus général de son positionnement électoraliste basée sur le besoins de sécurité qu’il entretien et instrumentalise au travers de la caisse de résonance que sont les médias et le FN, en remet chaque fois qu’il le peut une couche si cela contribue à inquiéter à population ou à faire la démonstration de son efficacité dont nous savons maintenant que ce n’est que du paraître.

Sauf peut-être sur ce point précis où il allie l’illusion de la sécurité et la machine à sous, c’est ce qu’explique cette association.

La « propagande » allie au travers d’une information publicitaire, des données chiffrées comparatives qui leur donne une allure pseudos scientifiques, alors que ne s’allie que des chiffres habilement sélectionnés pour atteindre un but politique qui consiste a faire des radars une nécessité absolue pour sauver des vies.

 

Il n’y a pas si longtemps en février quand sont tombée les mauvais résultats de l’accidentologie routière, chacun d’en rendre responsable la vitesse, de la même manière que d’autres écrivent les français veulent ceci ou cela sans jamais faire la démonstration d’où ils retirent cette assertion. C’est une mode plus besoin de prouver, dénoncer suffit, il suffit de justifier sans soucis de vérification, nous vivons comme cela, l’essentiel étant de paraître, et les conséquences en sont le développement d’un sentiment, d’une opinion.

C'est-à-dire d’une approximation fixée par un paraître médiatique et propagandiste, alors que par le net nous disposons des moyens de rechercher les éléments réels les données, sauf que cela demande du temps des compétences parfois, et une capacité de discernement.

 Cette année le gouvernement va dépenser des millions pour l’achat de 1000 radars de plus, flasheurs embarqués sur des motos en circulation, pour accélérer encore la répression sur les conducteurs au seul prétexte de notre sécurité, mais la ventilation de ces sommes financières démontrent qu’elles s’apparentent à une recette fiscales dont l’encaissement est des plus rentable, car la sécurité routière est  la vache a lait où l’on gagne à tout les coups, il suffit de se placer au bord d’une route pour encaisser, car il est impossible de rouler sans commettre une infraction.

L’application de la sécurité routière et son respect sont schizophrénique.

La Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de deux ans sur la répression routière. Et nous ont relevés d’autres approches que les gouvernants taisent.



n°1 : tel qu’à ce jour, aucune étude scientifique française n’établit un lien direct entre vitesse et mortalité routière, seulement une relation de probabilité.

Au lieu de mener des analyses poussées sur les causes d’accidents, le gouvernement nous développe en boucle son éternel dogme: « 1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins ». Mais au final il n’y aucune base  scientifique à cette affirmation ?

Apparemment il s’agirait d’une vague étude suédoise datant des années 1980, jamais réactualisée depuis, ni même adaptée à la réalité française.

 

Une étude scientifique, c’est pare exemple sachant que la prise d’alcool à hauteur de 0,25 grammes dans le sang réduit les réflexes de deux secondes (au hasard), si en fonction de la vitesse où véhicule le parcourt un trajet de plus durant ce temps, il faut démontrer que cette distance supplémentaire est la cause de l’accident, et que sans elle le chauffeur n’aurait pas percuté un obstacle ou autre chose. C’est ainsi qu’un accident survenant sans cette étude ne peut être attribué à un taux d’alcoolémie. Là aussi nous nous contentons d’une approximation, si l’alcotest est positif l’affaire est dans le sac sans autres appréciations. Là aussi l’opinion est acquise.

Mais c’est un dogme très pratique : il permet de s’acharner sur la vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée pour un acte criminel. Ce qui, bien sûr, légitime les radars dont 93 % des flashs concernent des dépassements de moins de 20 km/h.

C’est pour cela que la ligue préfère à d’autres études, menées par exemple aux Etats-Unis, qui montrent au contraire que permettre aux conducteurs d’adapter leur vitesse aux conditions de conduite fluidifie le trafic et fait baisser le nombre d’accidents.


N°2 : 4001, c’est bien le nombre de tués sur nos routes en 2010

Depuis le début de l’année, le Ministère de l’Intérieur se félicite d’avoir fait baisser le nombre de tués « en dessous de la barre des 4000 », et communique sur les chiffres provisoires de décembre 2010 (3994 tués), même dans sa dernière campagne de mars 2011 ! Pourtant, les derniers chiffres sont bien connus et ont été publiés par l’Observatoire de la sécurité routière, qui démontre que le nombre de tués sur nos routes en 2010 est malheureusement supérieur à 4000.

Non seulement le gouvernement nous ment impunément, mais le plus écœurant, c’est qu’il réduit la vie des millions de personnes qui circulent sur les routes à un symbole politique, en droite ligne de son instrumentalisation dont nous avons pris l’habitude, et qui est tellement émotionnel que prendre le contre-pied comme je l’écris ou le fait cette association est se faire taxer de laxiste, alors que la sécurité routière repose aussi sur bien d’autres mises en œuvre que ce dogme autour de la vitesse. http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=918&reg_id=0


N°3 : deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux

le gouvernement nous laisse croire que les radars sont placés dans des zones accidentogènes » (et non dans de belles lignes droites...), le gouvernement nous dit qu’il y a « 66 % de morts en moins à proximité des radars », mais il tait que cette statistique n’est calculée qu’à partir de 697 machines, soit environ un radar sur trois. Pour qui se souvient de l’étude du magazine Autoplus, qui en avril 2010 démontrait que deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux, la supercherie est claire : cette statistique a été élaborée en ne prenant en compte que les radars placés en zone accidentogène, et une fois de plus la réalité est travesti et permet de rependre une opinion.



On comprend bien pourquoi les pouvoirs publics n’intègrent pas l’ensemble du parc de radars dans leur calcul : au seul palmarès des 60 radars qui flashent le plus en France, 50 d’entre eux sont sur autoroute, soit le type de réseau le plus sûr du pays !

L’on peut légitimement s’interroger s’ils sont dissuasifs ou une simple tire lire.



N°4 : la baisse de la mortalité routière est bien antérieure à la mise en place des radars

Le nombre de tués sur les routes est en baisse depuis plus de 30 ans : il est passé de quatorze mille en 1973 à cinq mille en 2003 et 3994 officiel en 2010.

Cette amélioration de la sécurité routière d’année en année est due principalement à l’optimisation de la sécurité dans les véhicules, à la modernisation du réseau routier, à la lutte contre l'alcoolisme au volant, aux campagnes de sensibilisation et à une répression ciblée et mesurée.

Or, le gouvernement veut nous faire croire que, depuis 2003, la baisse du nombre de tués est due aux seuls radars, alors qu’elle ne fait que s’inscrire dans la continuité d’une baisse qui dure depuis plus de 30 ans ! http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/media/1/6568/QACTU_IMG_PREVIEW.jpg



N°5 : l’Etat a empoché plus d’un demi-milliard d’euros l’année dernière grâce aux radars.

Les radars rapportent gros : 974 millions d’euros en 2010 ! Dans sa campagne de propagande, le gouvernement affirme que « l’argent des radars ne sert pas à remplir les caisses de l’Etat ».

Regardons alors comment ont été réparties les recettes des radars en 2010 Source : rapport Carrez-Mariton, Commission des finances de l’Assemblée nationale, Projet de loi de finances 2011.
Achat et entretien des radars 212 millions d’euros.
Financement des infrastructures de transport 180 millions d’euros.
Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances 35 millions d’euros.
Conseil généraux 30 millions d’euros.
Etat 517 millions d’euros.
Non seulement l’on peu s’interroger ce que vient faire l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances dans ce partage pour améliorer la sécurité routière, mais surtout on voit que l’Etat a perçu plus d’un demi-milliard d’euros grâce aux radars en 2010.

Avec tout cet argent, rien d’étonnant à ce qu’il puisse se payer des encarts publicitaires hors de prix dans tous les quotidiens nationaux et locaux, et tartiner quatre pages d’une propagande plus qu’une information ou prévention des français.

Il n’y a pas de surprise dans ce domaine, pas plus qu’en d’autres, pour un gouvernement qui c’est inscrit dans le tout répressif comme réponse  à toutes difficultés et comme fin électoraliste. <liguedesconducteurs@capaudience.com> pour ceux qui désirent plus d’information.


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Publié le 1 Avril 2011

 

 

 

Au lendemain des régionales la classe politique s’émouvait et s’engageait à prendre en considération cette abstention, le verdict est tombé avec les cantonales, même s’il faut relativiser.

 

Pourtant l’important me parait comprendre que nous n’allons pas rester dans cette situation sans qu’il se produise un événement.

Je ne crois pas que les français  s’américanisent en restant dans une abstention d’indifférence comme au State, même si feu Frêche à eu souhaité une bipolarisation politique comme chez eux avec deux parti de pouvoir, notre histoire politique est trop différente.

 

En fait il faut regarder cette abstention comme un réservoir de voix, un potentiel électoral susceptible d’assurer la victoire de celui qui saura les conquérir.

 

Un potentiel de voix méfiants renvoyant dos à dos tous les partis, et dont les exigences à ce jour sont inaccessibles, tant leurs méfiances touchent des organisations que l’on ne peut réformer avec des promesses électorales, que ce soit le G20, l’OMC, l’UE pour ne citer que ceux là, ou sans se mettre à dos la communauté internationale « libérale capitalistique », sans entrer dans un conflit demandant de disposer de la capacité de lutter durablement.

 

Les abstentionnistes disent ce qu’ils ne veulent plus ou ce dont ils se méfient, et c’est de ce refus qu’il faut que les politiques extraient un futur dont eux mêmes n’ont pas la vision.

Mais parfois c’est déjà important de savoir ce que l’on ne veut pas.

 

Il y a donc pour les partis une nécessaire remise en cause de leurs propres idéaux ou valeurs à faire pour capter ce potentiel.

 

Il semble que l’on se dirige pour les présidentielles sur des choix de refus plus que d’acceptation, et il est fort à parier qu’après cette élection il y ait des scissions dans au moins deux partis PS et UMP suivit de recompositions avec la participation des partis centristes.

 

Nous ne pourrons pas rester avec cette abstention, qui même si elle se mobilise au présidentielle, elle ne changera pas d’opinions, car elles ne sont pas de circonstances comme l’indique ces deux élections.

Il me semble que les partis qui en sont à l’origine n’aient pas les moyens de faire une offre novatrice, l’UMP va s’enfermer dans sa lepénisation, à moins que les « Gaullistes » s’éveillent, le PS devrait dévoiler tantôt son programme, mais je doute qu’ils remettent en cause les organisations dont se méfient des français, les centristes vont jouer le clientélisme, le FN le populisme, et les gauches vont rester chacune chez elle.

 

D’évidence nos politiques gestionnaires du réel sont irréversiblement bloqués, bloqués par le système de pensé unique, qui loin d’avoir démontré son efficacité à généré un abstentionnisme de rejet face auquel ils n’ont que des solutions éculées issus d’un passé qui se meurt et dont l’on sait depuis 30 ans qu’elles n’apportent pas d’amélioration, et mal heureusement ceux qui prônent des solutions qui bouleverserait la donne, les abstentionnistes les boudent.

 

La redistribution de la richesse sera un pis allé momentané, car sans toucher aux modèles elle accélèrera même la capitalisation financière qu’elle se veut combattre (un autre débat).

 

L’abstention peut être un mal bénéfique.

 

Son essor commence avec les européennes suivant un vieil adage loin des yeux loin du cœur. Il est bien naturel que plus les informations et les perceptions s’éloignent de sa sphère sensorielle et émotionnelle c’est le cerveau, la raison, l’intelligence qui captent, enregistrent ce que l’on ne peut percevoir du regard, toucher du bout des doigts, entendre de ses oreilles.

Le rôle des acteurs politiques est alors essentiel pour donner à comprendre ce que l’on vit par procuration, ce qui nous affecte sans disposer des moyens d’en exercer un contrôle personnel.

 

Alors ce sont les relaies médiatiques qui  délivrent leurs messages, les font circuler pour atteindre tous les citoyens. Aucun d’entre nous ne c’est assis à la table d’un G20, ni de la sphère de discussion de l’OMC, et encore moins du rassemblement de Davos, et pourtant ces organisations rythme notre vie.

Il en va ainsi depuis des lustres, depuis que nous sommes sortis du clan et du groupe pour former d’immenses sociétés que notre être ne peut embrasser. Force est donc de faire appel au cerveau pour tenir par lui une représentation de ce que nous ne connaitrons jamais.

 

C’est ainsi que l’éducation et l’instruction sont une pierre indispensable de cet édifice sociétal.

Et plus la société se complexifie, plus cette éducation et cette instruction doit croitre pour offrir aux citoyens une bonne représentation du monde qu’ils ne verront, toucheront, entendront jamais pour la majorité d’entre eux.

L’histoire et la conscience politique est donc primordiale pour qu’une société évolue dans la démocratie, pour qu’une société trouve des solutions aux dictats qu’elle se construit invariablement en recomposant sans cesse ses relations instinctives (dominant dominé).

 

C’est quelques rappel pour dire une chose simple, les 23 422 367 millions d’abstention du 1° tour des régionales et les 11 856 841 du 1° tour des cantonales partielles, ne sont pas le fruit du hasard.

 Les interpréter et délicat car elle est hétérogène, mais si l’on s’intéresse à ce que pensent les français de leur société alors des pistes s’ouvrent.

J’ai déjà écrit plusieurs articles sur ce sujet je rappelle quelques données.

 

La politique à abandonné l’idéologie pour le pragmatisme financier, et très vite le dogme de la loi du marché a démontré sa dictature en annihilant la liberté de penser autrement, mais surtout en entretenant une fracture intellectuelle, dans un monde où le savoir se multiplie à la vitesse des découvertes et des technologies alors que l’enseignement pour la plupart des français s’arrêtent avec leur scolarité qui ne leur donne plus les moyens de lire le monde.

Tenu de s’informer politiquement (88% par la télé) sur des médias médiocres qui ne véhiculent que des polémiques et des ragots, ils s’éloignent de ce qui devrait les rapprocher comme en témoigne cette enquête d’opinion (CEVIPOF).

69% des français se méfient des autres.

29% des français ont confiance en leur président,

31% en leur député européen

38% en leur député (parlement)

43% en leur conseil général

52% en leur maire.

Cela s’appelle un replie sur soi, car il faut attendre le niveau le plus étroit pour dépasser les 50%, car le maire est accessible à notre sphère sensorielle et émotionnelle.

83% des français pensent que les hommes politiques ne se préoccupent pas des gens comme eux.

57% pensent que la démocratie ne fonctionne pas bien

56% n’ont confiance ni dans la gauche ni dans la droite

C’est pire pour les organisations sociales économiques

13% ont confiance dans les partis politiques 81% s’en méfient

20% ont confiance dans les banques 74% s’en méfient

22% ont confiance dans le G20 72% s’en méfient

27% ont confiance dans les médias 67% s’en méfient

29% ont confiance dans l’OMC 65% s’en méfient

33% ont confiance dans les syndicats 61% s’en méfient

37% ont confiance dans les grandes entreprises privés 57% s’en méfient

40% ont confiance dans l’Union Européenne 54% s’en méfient

43% ont confiance dans les grandes entreprises publiques 51% s’en méfient

64% ont confiance en leur police 30% s’en méfient

78% ont confiance dans les hôpitaux 16% s’en méfient.

Nous voyons dans ce champ d’opinions que c’est la peur et la méfiance qui prédominent.

27% des français sont pour l’ouverture au monde, 40% estime qu’aujourd’hui l’on doit s’en protéger, 32% ni l’un ni l’autre.

Comme on le lit la sphère qui ne s’acquiert que par le savoir et la représentation cérébrale du monde  ne rassure pas, au mieux laisse indifférent

96% sont pour la réforme du capitalisme

69% estiment que leurs enfants auront moins de chance de s’en sortir

29% estime qu’il y a plus de corruption, 64% autant mais l’on n’en parle plus, 6% moins.

74% ont de la méfiance envers la politique au sens générique.

59% estime qu’il y a trop d’immigré en France.

Ainsi quand nous lisons ces résultats, ce n’est pas de l’abstention qu’il faut être surpris, mais que des citoyens aient encore le courage de voter pour leurs candidats dont ils espèrent être entendus, (mais il semble que ce soit en vain, au moins les débats des présidentielles le préciserons).

Ces résultats sont loin d’être un mal, certes ils créaient une situation à risque en permettant l’élection d’élus qui ne sont pas représentatifs, et à qui l’on pourra contester la légitimité.

Mais ils disent bien plus que cela, ils donnent à la fois la mesure de l’impasse dans laquelle nous sommes, et offre un potentiel de voie disponible.

L’impasse.

L’impasse est que ces millions de français en ruptures avec notre société occidentale politico-économie  ne peuvent espérer obtenir satisfaction.

D’une part la représentation qu’ils se font de la classe politique et de leurs élites est amplement distordue par l’effet loupe de l’information médiatique qui dévoie le relaie nécessaire, en substituant aux informations politiques soit les intérêts de classe qu’ils défendent, soit en commentant l’insignifiant, l’émotionnel, le polémique, le théâtral, et si une majorité de français se méfient des médias, ils restent tout de même affectés par ce qu’ils en écoutent à leur corps défendant.

Cette méfiance semble se faire sans discernement, même contre leur propre désir.

Si 96% espère voir le capitalisme se réformer, ils ne font pas confiance aux les partis qui le proposent, et d’autres l’espèrent des partis qui le soutiennent.

De cela nous avons entendu d’étranges discours réformateurs par notre président sans aucune suite bien évidement comme nous l’avons vécu. Quand à ceux qui attendent une telle réforme du PS, il faut attendre leur programme, mais sans trop d’illusion à mon sens.

De plus ce désir de réforme du capitalisme me parait reposer sur une confusion, car bon nombre de ceux qui la formulent  veulent en définitive que le capitalisme les serve.

En fait ce dont ils se plaignent c’est d’en être exclus au bénéfice d’une classe, au bénéfice d’une oligarchie financière, à laquelle ils participent, par leurs placements financiers que d’autres utilisent à leurs propres fins, par l’enrichissement qu’ils en retirent pour disposer du pouvoir économique et celui d’intimer les états (la dette).

De manière identique pour les institutions internationales, G20 OMC UE, ce qu’ils en perçoivent et moins leur utilité de concertation internationale, que la certitude que les maitres du monde, les oligarchies y font entendre leurs voies qui concours toujours à y  réclamer le renforcement de leur pouvoir afin de disposer d’un marché et non de prendre en compte les désirs des populations si elles n’entrent pas dans leurs fins.

Peut-on raisonnablement leur échapper, et si c’est possible les remplacer par quelle forme de coopération internationale. La question est posée et les réponses données par les partis  ne conviennent pas à une majorité de français.

Les français estiment qu’il y a trop d’immigré, et ont confiance à la police. Ces deux opinions font comprendre les positions du gouvernement entre les deux élections, le soutien aux policiers contre la justice, le vidage des Roms et autres chasses à l’immigration.

Au lendemain des régionales c’est en ne tenant comptes que de ces deux aspects que le gouvernement à construit son action visible. Mal lui en pris comme le démontre les cantonales.

Les voix captées au FN en 2007 lui sont retournées et les abstentionnistes le sont restés.

Difficile alors d’interpréter en quoi les français ont confiance en leur police, et quel est le contenu de « trop d’immigration », quand nous savons que dans les « ethnies » qui la compose ne se différencient pas les réels immigrés de ceux qui sont français. L’on peut comprendre que l’amalgame régnant entre immigration et musulman ne permet pas de clarifier ce point ci et que les médias entretiennent un sentiment d’insécurité.

A cela  nous devons ajouter que de l’accroissement de la population mondiale s’en suivra un appauvrissement par la raréfaction des ressources qui ne fera que rendre le problème plus cuisant.

D’une certaine manière nous pouvons penser que l’abstention est un phénomène qui va durer, quel que soit les postulants aux présidentielles, et nous courons le risque d’une américanisation de la vie politique, devant l’incapacité de la majorité de la population de participer à une révolte, car une majorité pensent que le vote peut changer la société. (C’est jolie la naïveté, surtout quand c’est le capitalisme, OMC et EU qu’ils veulent réformer, comme si le référendum sur le traité ne leur suffisait pas)

C'est-à-dire un faible taux de votant et une bipolarisation bonnet blanc et blanc bonnet entre les deux gestionnaires de la réalité économique, le PS et l’UMP, avec chez chacun d’eux un risque de scission sur les orientations qui doivent les différencier, pour le PS, une aile vers le socialisme historique de gauche, pour l’UMP une aile qui se lepénise, avec deux partages semblable une régulation sociale abandonné au bénéfice de la financiarisation de la vie, et chez chacun de ces partis des voix pour prôner ce retour.

Si ce retour s’opère, de fait, N.Sarkozy et D.Strauss kahn seront hors jeu.

Le paradoxe étrange est, que cette étude du CEVIPOF démontre toute la méfiance des français pour les représentations du « libéralisme capitalistique » et quand on leur propose de choisir un candidat potentiel pour les présidentielles ils se prononcent pour ceux qui leurs imposent ce qu’ils veulent réformer ou de quoi ils se méfient.

Le moins que l’on puisse dire c’est que les questions induisent les réponses quand l’on sélectionne d’avance les candidats.

Mais l’on peut considérer que cette abstention qui s’affirme n’est pas une lubie ni comme le commente trop de faiseurs d’opinions des erreurs ou un désintérêt des votes en question, même si nous savons que ce ne sont pas toujours les grandes idées qui font prendre les décisions, mais les tracas du quotidien, G. Frêche avait bien compris cela, même s’il l’expliqua de manière peu courtoise.

Alors face à des français abstentionnistes qui ne seront pas entendus par ceux qui gèrent le capitalisme, face à ces mêmes français qui ne pensent pas que les minorités politiques qui partagent leurs opinions soient capables de les représenter, les abstentionnistes sont dans l’impasse.

Un mal bénéfique.

Nous nous trouvons donc avec un potentiel de prés de 24 millions de voix disponibles, et chaque parti a compris, je l’espère, que ce n’est pas en restant sur leurs positions qu’ils pourront les séduire.

Les français qui espèrent une réforme de leurs partis votent déjà pour eux.

L’UMP ne semble pas vouloir décrocher de l’immigration et de la sécurité. De Villepin sera-t-il leur souffler, que l’existence n’est pas que comptable ?

Le PS semble avoir fait ce grand écart, mais si c’est D. Strauss Kahn ou F Holland qui sortent des primaires il sera de courte durée.

Restent les autres, ceux qui sont éparpillés et que tous parait diviser, exception faite du FN  dont les valeurs fascisantes sont un danger à long terme.

Ceux-ci resterons minoritaires, au mieux ils joueront les charnières, pour faire évoluer dans leur sens, dans leurs idéaux quelques projets qui seront inévitablement réabsorbés par les « dominants systémiques » que nous entretenons, puisque ils ne seront pas modifié par les partis qui accèdent aux commandes de l’état, et ces minoritaires ne disposeront pas de contre poids efficaces, hormis faire des défilés carnavalesques (comme pour la défense des retraites).

Alors y a-t-il d’autres possibilités, certainement, puisque la situation évoluera que l’on en soit l’ordonnateur ou pas. Si nous voulons que cela viennent des partis de « pouvoir », il faudra attendre un conflit majeur par une potentialité guerrière.

Sinon il est plus facile aux petits partis de se pencher sur l’avenir pour répondre à  ce potentiel de voix qui n’attend qu’une espérance, car en l’état de ceux qui nous dirigent, ils pensent à 69% que leurs enfants auront moins de chance de s’en sortir.

C’est une chance inespéré que de ce trouver avec un potentiel de 24 million s’électeurs à prendre car ils veulent réformer le capitalisme et non pas confiance dans les institutions mondiale en place.
Cela ne durera pas éternellement, alors il faut savoir faire les pas qui coutent, et j’ai bien peur que le NPA, le PS, le FG, des individualités comme Dupont Aignan, Cheminade, et d’autres restés dans l’ombre, regardent passer le train, pour rester sur leurs valeurs rassurantes, car connues, plutôt que de se lancer dans une aventure incertaine, mais innovatrice essayer de fonder un parti pour répondre à l’espérance 24 millions de français, et extirper d’aujourd’hui, demain.

Mais demain se construit avec les acteurs sociaux économiques de notre pays. Pour réaliser cet objectif les hommes existent aujourd’hui, et si j’en ai critiqué certains d’entre eux c’est parce qu’ils peuvent mieux faire. Il suffit peut-être de leur donner seulement un autre but qui soit autre qu’un but comptable.

 

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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