Vive l’auto-suicide !

Publié le 11 Février 2024

Vive l’auto-suicide !

 

Qu’a donc ce gouvernement à épouser les thèses de la RN. Après la loi sur l’immigration, il s’attaque au droit du sol, avec la même finesse qu’utilisait Sarkozy.

Celui-ci, pour faire passer des lois liberticides ou punitives, utilisait la réalité d’un événement émotionnel, et il le faisait monter en épingle par les médias.

Naturellement, pas, en leur donnant des ordres, mais en utilisant leur appétit pour les drames, le scabreux, des sujets bouleversants qui susciter la pitié, ou la colère. Émouvoir par des procédés faciles, faire pleurer en utilisant des sentiments grossiers ou inciter aux flambées d’envie de lynchage.

Le tout, sans aucune autre réalité que l’instrumentalisation de l’émotion, qui alors réclame des mesures fortes de protections. Sans bénéficier pour autant des moyens de mesurer, la portée de l’événement, que des reportages qui les relatent, les radio-trottoirs favorables et le tri des portables qui en justifient.

La raison et l’objectivité pour le peu qu’ils en restent sont parties à hue et à dia.

La raison permet de comprendre que ce sont les politiques financières des pays occidentaux qui sont à l’origine des problèmes qui surgissent dans bien des États. Et particulièrement de l’immigration de toutes ces populations qui aspirent à vivre mieux, et que nous voulons, renvoyer à leur misère. Cela bien que nous avons les moyens financiers et de leurs trouver du travail chez eux. Aucun pays au monde ne manque de travail ni des moyens financiers d’en créer, puisque la monnaie, c’est du vent. Nous pouvons donc la faire souffler dans la direction souhaitée. Notre pays concourt avec les autres au développement de ces difficultés et nous l’entendons s’en plaindre, comme si c’était les immigrants, qui créaient les difficultés, eux qui en sont des victimes. Alors, nos gouvernants, la main sur le cœur, jurent d’y apporter une solution en leur fermant la porte des états, plutôt que d’ouvrir celle du coffre-fort.

 

Avec les événements de Mayotte, je vais démontrer comment l’émotion n’est pas une bonne conseillère en politique.

 

Ainsi, dans les événements qui se déroulent à Mayotte, le ministre de l’Intérieur promet de revenir sur le droit du sol. L’occasion est trop belle, de disposer des moyens d’en justifier aux yeux de la majorité d’une population déjà acquise à la xénophobie. Et comme par enchantement les médias se sont empressés d’embrayer sur les mariages frauduleux avec témoins à l’appui. L’on ne renonce pas à une méthode Sarkozy qui a fait ses preuves, et demain toutes les radios, au nom du traitement de l’information, vont prendre le relaie, en accentuant un problème, comme s’il était majeur dans une île de 300 000 habitants avec un taux de natalité de 3,8. Nous pouvons comprendre qu’il le soit pour eux et qu’il faille y apporter une solution. Pourtant il faudra m’expliquer en quoi la remise en cause du droit du sol peut en être une. Je n’y vois que celle de profiter d’une occasion pour rallier des thèses xénophobes.

Notre pays compte 46 millions de Français de souches qui diminuent inexorablement,Démographie. Les chiffres confirment « la baisse inexorable des Français de souche et la hausse corrélative des immigrés qui se retrouveront peu ou prou à égalité en 2070 », car ils font peu d’enfants, les autochtones font environ 1,77 enfant par couple; tandis que les 22 millions de français ayant des ascendants immigrés, dont 60 % d’Afrique, avec parmi eux seulement 12 % de femmes en âge d’enfanter ont un taux de 2,6. Au total, le taux national, qui est le plus haut d’Europe, est de 1,8. Si nous en étions restés au droit du sol, nous ne serions pas très nombreux.

La France compte, 18 209 312 personnes de plus de 60 ans, alors prenons nos calculettes et calculons, si cette loi sur l’abolition du droit du sol est votée, à partir de quelle année il n’y aura plus de français en France. Et comment ferons-nous pour maintenir l’immigration qui se pressera à nos portes, sans pouvoir les empêcher d’entrer, car nous ne serons plus que deux pelés et trois tondus.

 

C’est cela que l’émotion et les préjugés nous empêche de comprendre, et ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi des acteurs politiques comme ceux du LR, de la RN et maintenant de Renaissance s’acharnent à dénier cette réalité. Alors que les employeurs un peu moins cons savent qu’ils ont besoin de l’immigration pour produire. De plus, nos journaleux qui mènent des enquêtes évitent-ils celle-là, alors vive l’auto-suicide.

 

Subsidiairement. La tendance mondiale est à la décroissance de la population mondiale. Dans une étude que j'avais réalisée en 1998, il apparaissait nettement , et cela ne sait pas démenti, que tous les pays riches ne renouvelaient pas leur population et se maintenaient à des taux bas par leur immigration. Il y a deux facteurs à cela le premier l'absence de vision de l'avenir pour ses enfants et la volonté pour les femmes dans leur émancipation de jouir du confort de la vie, ce que les enfants entravent. Nous pouvons trouver là le moyen de réguler les naissances en offrant aux peuples une vie confortable. Mais nous devons comprendre alors que si les immigrées restent chez eux et que les Français de souche ne se renouvellent pas nous avons tout intérêt de produire des robots pour nous remplacer au travail.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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