Préparons-nous à la guerre.
J’ai suivi la conférence de presse du président, mon compatriote, car il se dit républicain, mais le mot citoyen l’étrangle. Il a été bon. L’air satisfait de son, conseillé, qu'on apercevait, de temps en temps, le confirmait, car, il lui avait, préparé le ses notes pour réponse à tout. Pas, de surprise, ils sont là, pour ça. Cela se voyait, s’il devait regarder ses notes ou pas. Dans le cadre des questions internationales, que je traiterais en fin d'article, il n’a jamais baissé la tête, puisqu’il avait tout dedans. À part l’engagement dans la guerre contre, la Russie, il n’y a aucune surprise.
Des redistributions et du travail supplémentaire, pour les personnels de la fonction publique, puisqu’ils ont reçu une augmentation, il faut qu’ils la gagnent. Concernant la création d’emploi, faute de comparer combien d’entreprises ont déposé le bilan, on ne peut qu’écouter. De source Urssaf par déclaration nominative. 30 800 000 salariés en 2022. En 2023 1° trimestre- 90 000, 2° trimestre - 26 880, 3° trimestre 36 700, 4° trimestre – 54 300. nous sommes loin des millions annoncés. En 2023 les salariés sont 27 092 900, source Insee, en équivalent temps travail. En 2017, 27 800 000 salarié, juste pour donner un ordre de grandeur en valeur nominative, sur 6 ans cela fait 3 millions, mais pas en valeur équivalent temps travail.
Chaque fois que le président prononce, nous accompagnons pour faire ceci ou cela il faut traduire ce sont les salariés qui accompagnent les populations.
J’explique cela ci-dessous.
La fonction publique représente 21,2% de la population active française au 23 janv. 2023, soit 5 743 692 fonctionnaires, plus 41 777 élus sans compter les conseils municipaux, au total 5 827 256 personnels qui ne travaillent pas productivement, et que les salariés financent par leurs impôt, comme les personnel de la fonction publique s’auto financent. Ils versent des impôts qu’ils recevront en salaires.
Le secteur primaire, l'agriculture représente 2,1 % = 350 000, le secondaire, l’industrie représente 18,2 % = 7 828 000, le tertiaire, les services 79,6 % = 13 478 600.
Emplois productifs, salarier, 8 178 000 dans l’industrie et l’agriculture + 450 000 agriculteurs non salariés = 8 628 450 citoyens qui produisent la richesse du pays, pour 70 600 000 habitants, soit 12 % de la population, pour un salaire moyen dans le privé de 2 630 euros.
Ce sont eux qui en consommant font circuler la monnaie dans le pays et le monde suivant leurs achats. Ils financent tout le tertiaire par leur consommation, plus les revenus des employeurs et la consolidation de leur capital, également toutes les ressources de l’État et des collectivités locales. S’il n’y avait pas de circulation monétaire, avec leurs revenus, ils ne pourraient directement supporter le coût de l’activité sociétale du pays.
La masse monétaire qui circule est celle du capital versé par les entrepreneurs aux salariés, soit 8 628 450 x 2 630 €= 22 692 852 3500 €. Cette somme en circulant dans chaque ménage paye les taxes, les impôts, les cotisations et tous les autres prélèvements. EX, 100 qui circulent entre 70 000 000 de mains créaient, 7 000 000 000 de monnaie. C’est donc du vent, du vide, il n’y a donc aucune raison que des citoyens crèvent de faim, ici ou dans le monde, pour servir les intérêts de puissants, qui veulent garder le contrôle monétaire. Aucune raison, de nous priver du est nécessaire pour vivre. Le souci qui n’est jamais avoué, c’est quand, ayant trop de monnaie, les hommes ne vont pas travailler, comme les riches ou les rentiers, car c'est de nature, et non culturel. Le travail est culturel, et ce sont ceux qui ne travaillent pas, qui imposent les politiques de contrôle monétaire.
C’est un peu long tout en étant un raccourci énorme.
Pour en arriver à dire que quand le président en appelle à la responsabilité des citoyens et à les instruire, il a raison, même s’il n’a pas l’intention de nous instruire de ce que j’ai écrit.
L’augmentation de la participation de 1€ pour les médicaments, est la conséquence de l’irresponsabilité égoïste des citoyens, qui refusent l’augmentation des cotisations de la Sécurité sociale, qui est obligée d’emprunter, indirectement, par l’état et donc rendre des intérêts que nous payerons, par la circulation monétaire, tandis que par c’est 1€ il n’y aura pas de remboursement d’intérêts. Je n’ai, pas les donnés pour faire le calcul, mais cela doit représenter un poil de cul d’augmentation de la cotisation. La Sécurité sociale est un système de mutualisation de la Solidarité égoïste, et non pas d’assistance, qui est un vocabulaire de droite, qui s’imagine que la sécu est un service qui n’est pas financé par ceux qui travaillent. Les citoyens y cotisent pour prendre en charge tous les maux dont ils savent, pouvoir être , et dont ils seront atteints par certains. N'imaginons surtout pas régler ce point, en faisant payer les entreprises, car elles nous le revendront. Le paradoxe est que les salariés achètent le revenus des employeurs (actionnaires) qui représente des milliards et refuse une augmentation d’une cotisation de la sécurité sociale.
Le président a mentionné concernant les immigrés illégaux exclus d'une prise en charge immédiate des soins. Cela va déjà à l’encontre des droits de l’Homme. D’autre part, il faut savoir que quand les immigrés consomment, ils financent par leurs consommations, une part, aussi minime soit-elle, de tous les services sociaux, dont les soins, même s’ils ne travaillent pas. Simplement quand un Homme consomme, il achète son salaire, le revenu de l’employeur, l’augmentation du capital, les ressources de tous les services sociaux, plus la TVA. L’exclusion médicale de toutes personnes qui consomment est une injustice, sociale, ce n’est pas brillant. Ça correspond à des velléités ostracisées, xénophobes et pour certains racistes.
L’autre sujet qui m’a interpellé, c’est la lutte contre l’extrême droite. C’est relativement simple, il met en place des mesures qui correspondent aux demandes de la RN, qu’il a appelée FN, pour politiquement lui couper l’herbe sous les pieds. De sorte qu'il ne lui reste qu’à devenir fasciste.
Le premier critère du fascisme est le nationalisme. Le sens prête à de nombreuses confusions d’interprétations. Il est préférable de parler, de communauté française, qui est la réalité humaine, de pays français, de l’état français, de citoyens français, de peuple français. Le terme nation est trop ambigu pour s’être illustré, avec le fascisme, à en devenir un critère. Nous devrions le proscrire, plutôt qu'entretenir l’ambiguïté. Le terme patrie, qui est un attachement sentimental à son pays, et le lieu où l’on nait bien suffisant.
Le symbole le plus significatif est l’obligation d’apprendre la Marseillaise et ses explications sur l’importance de la Nation avec ses codes. J’aurais préféré qu’ils disent qu’il est normal de connaître l’hymne de son pays, sans l'attacher à la quête des voix de la RN. Alors il vaut mieux laisser ce terme aux fascistes, cela permettrait plus de clarté, et de savoir où ils sont. L’utilisation du mot, nation, n’est pas anodin et bien un appel du pied aux fascistes, qui s’ignorent, car c'est malheureusement le cas. Des citoyens sont devenus fascistes sans même le savoir. Pour lui qui a parlé de clarté ensuite, ce ne l’est pas du tout.
Essayons d’imaginer l’immigration italienne, espagnole pour les plus importantes. S’ils avaient du parler français, il n’y aurait plus aucun citoyen de souche de ces pays, le sud de la France serait vide. Toutes les entreprises qui emploient des étrangers, tel Renault, où l’on y trouvait toute l’Afrique, les instruisaient par des cours d’alphabétisations, et les branches professionnelles le font aussi, par la formation professionnelle.
L’évolution de l’extrême droite a commencé en 1984, avec le FN assis politiquement sur l’insécurité et l’immigration. Ce thème est resté récurrent, il a emporté l’électorat ouvrier du PC après 1989. En 1990, dans une réunion avec Jox, je lui demandais ce que le parti (PS) pouvait faire pour remplacer le vide, que laissait l’effondrement du PC en URSS. Ce que nous faisons développer la social-démocratie. N’ayant pas occupé cette place, laissée vide, le FN et le patronat qui s’y sont installés. Le FN avec ses thèmes et le patronat en devenant MEDEF, une société organisée autour de l'entreprise.
De 1995 à aujourd’hui 2023 la criminalité et la délinquance n’a pas augmenté. Son niveau global en est à une moyenne de 3 500 000 crimes et délits. Si bien que, n’ayant ni augmenté ni diminué, compte tenu de l’augmentation de la population, de plus de 10 000 000 d’habitants, la sécurité est devenue plus sûre. Il se trouve que le thème de l’insécurité est devenu, sous l’impulsion permanente du FN, le moyen d’acrimonie contre les gouvernements successifs qui n’apportaient que des promesses aux difficultés économiques. Le développement, thématique, sécuritaire, a envahi les médias. L’effet loupe de ceux-ci et le développement des réseaux sociaux, ont "pandémisé", un sentiment d’insécurité imaginaire. Les partis, les élus et le pouvoir ont été interpellés sur ce thème par des événements réels, auxquels ils ont répondu politiquement. Ce besoin de sécurisation a été relayé par des mesures policières et judiciaires, toujours plus accrues, sans justification réelle, que leur litanie dans les médias, renforcés par la propagande FN, qui, en progressant a contraint les partis de droite, de courir après ses électeurs, pour être élu. Cela a commencé par Sarkozy. Hollande n’a pas pu inverser l'accélération de cette tendance, ni le président Macron, jusqu’à aujourd’hui, où la RN arrive en tête dans les intentions de vote.
Que l'on m'explique pourquoi les médias ont fait le lit de la RN ? Pourquoi les diffusions de série font l’apologie de la police sur les chaîne publique ? Nous sommes devant une phobie, une pathologie collective d’une réalité imaginaire. Toutes les données que j’ai fournies sont disponibles sur le Net, qu'il n'y a pas d'augmentation de crimes et délits. Seulement, une surreprésentation de la violence qui à muté et par les smartphones, auxquels ne s'applique pas l'interdiction de filmer sans l'accord des personnes concernées. Alors, il serait peut-être temps d’expliquer clairement quels sont les principaux critères du fascisme, qui n’est pas une insulte, mais un choix politique, antidémocratique, antihumaniste, antirépublicain, antilibéral. Il se sert de la démocratie pour arriver au pouvoir en avançant masqué. L’on a critiqué le président algérien lorsqu’il a démis le FIS fondamentaliste vainqueur électoral, et représentant le même phénomène qui nous concerne aujourd’hui. Il me semble qu’il y a là une solution. C’est pour ces raisons que le président ne soumet pas des débats aux référendums. Il ne faut pas être sorcier pour le comprendre.
Les attentats terroristes que nous avons vécus ont renforcé seulement le FN. L’objectif de ces attaques n’était pas de gagner la guerre de EID, mais de créer l’angoisse et de déstabiliser la démocratie. L’irraison l’a emporté, tous les politiques se sont jetés sur ce pain bénit, comme le fait Israël, en prenant appui sur une émotion légitime de l’agression du Hamas le 7 octobre, par une action terroriste. L’incidence de cette phobie d’insécurité est telle qu’il n’y a écouté le déploiement des force de police prévu aux jeux olympiques. Un seul attentat, est le pays passe à la RN, le président en a conscience, sinon autant mettre un mulet à sa place.
Les droits de l’Homme accordent la liberté de circulation d’un pays à l’autre, l’Europe le soumet au bon vouloir des États suivant un certain nombre de critères définis, qui permettent en fait de ne pas l’appliquer. L'article 2 du protocole additionnel no 4. Ce fut un recul par rapport à la vision internationaliste et humaniste de 1948. Ces restrictions se sont votées sous le mandat de Sarkozy en 2007, après, le non au référendum, accord de Lisbonne.
Concernant les émeutes des jeunes, l’analyse sociologique des raisons qu’il a présentée paraît fondée. Elles ne se sont pas déroulées en dehors d’un environnement de « policiarisation », répressive de la police, qu’il entend poursuivre. Ainsi, que la judiciarisation pour répondre au FN. En 1999 j’avais annoncé cette orientation répressive, ainsi que la criminalisation d’infractions routières et expliqué qu’une société qui faisait appel aux contrôles externes et une société qui régresse dans ses relations interpersonnelles et perd confiance en elle-même. Les chiffres en sont témoins. 68% pensent que le personnel politique est corrompu, 50 % n'ont pas confiance dans les magistrats, contre 48 %, 70 % font confiance aux policiers ; comme si la police était garante de la démocratie. La police et la justice ont été les supports de toutes les dictatures et de tous les fascismes.
C’est tout de même la merveille des merveilles, que tous les matins les citoyens se réveillent avec une liste de crimes ou délit, ont ne peut pas rêver mieux, comme réveille-matin, comme apéritif à midi et au repas du soir. L’addictologie de citoyens à cela, particulièrement ceux de la RN, pour des raisons politiques, atteignent les populations dans leur rapport au quotidien, peur pour sortir de chez eux, prendre les transports, sortir le soir, et réclament de fait l’accompagnement d’un policier, pour les rassurer. Sans comprennent qu’il n’existe pas de certificat de Probité comme le voudrait la RN, et que certain de ces protecteurs deviendraient leurs agresseurs. J’ai donc apprécié que le président rappelle le droit de présomption d’innocence, mais il a oublié celui du secret de l’instruction, qui s’applique, à tout ceux et toutes celles, qui vont raconter leurs histoires dans les médias et concourent à une hystérie collective, en dehors du bien-fondé de leurs démarches judiciaire.
53 % des Français font confiance aux entreprises qui les exploitent, c’est la merveille. Je ne remet pas en cause les entreprises pour le formidable outil de production, qu'elles sont, mais ce n'est que cela, un outil. Déjà en 1999 les citoyens disaient compter sur l’entreprise pour innover les lendemains.
Avec la pollution, ils sont loin de chanter. Pourtant, le président a dit, l’on s’adaptera. C'est navrant qu’il ne soit pas dans une vision planifié, devant un tel phénomène climatique irréversible. Ceci signifie que chaque citoyen touché, par la problématique, devra financer l’adaptation nécessaire à laquelle le gouvernement fera participer les citoyens par l’impôt, puisqu’il a dit l’État accompagnera, n’oublions pas qui paye. Pas les entreprises qui en sont responsables, depuis 1962, avec le rapport de Rome, qui l'annonce et ce sont elles, qui recevront les bénéfices de cette adaptation. J’aurais apprécié qu’ils disent pour ce problème qu’il ne l’inclut pas dans l’économie marchande, et crée un compte vert, alimenté par de la création monétaire pure verte.
J’ai trouvé intéressante l’intervention sur l’utilisation des technologies des smartphones sur les enfants. Il y a des confusions à éviter, l'enfant s’entend jusqu’à l’âge nubile, au-delà l’on devient un adulte et à 26 ans l’on commence à devenir vieux. Ça, c’est l’impact de la matrice maternelle, la réalité biologique de chacun. Ensuite, il y a la matrice culturelle, et c’est de celle-là dont il parle, avec de justes raisons. Si les enfants sont biologiquement adultes à la nubilité, et entrent dans l'âge de raison vers 7 ans, ils ne le sont pas culturellement, c’est-à-dire que leur psychisme n’est pas structuré pour associer convenablement toutes les informations qu’ils lisent faute d’instruction suffisante. Ce l’est déjà pour les adultes, il suffit de lire, les rumeurs, les amalgament, les fausses informations, les insultes qui se partagent. Cela n’est pas dû au smartphone. De tout temps ça a existé, avec le smartphone ça se diffuse plus comme une pandémie. La chose qui m’inquiète, c’est qu’il envisage des seuils, comme pour la majorité d’absences de discernement avant 15 ans, aller demander à vos enfants s’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Des conséquences, c’est autre chose. Est-ce que nos aînés avaient conscience de pourrir la planète en défrichant, en brûlant, en gaspillant, en jetant n’importe où, avant qu’on leur apprenne à en prendre conscience ? C'est la même chose pour les enfants à compter de l'âge de 7 ans, il faut les accompagner. Les nubiles ne sont pas des poupées Barbies et nos enfants des poupons, on doit les accompagner dans la découverte de la société et du monde, j’espère que ce sera cela, et en donner les moyens aux familles qui ne les ont pas.
Son intervention sur les salaires bofffffff ! J’ai plus apprécié celle sur la diminution des prix à la consommation. La réponse à l’irresponsabilité des consommateurs. Si un agriculteur a besoin de 100 pour vivre avec sa famille, et accéder aux biens et services disponibles, s'il ne reçoit que 50, il devra augmenter sa productivité du double, ou investir dans une machine pour l’aider. L’on aura perdu 50 d’équivalent emplois, car celui de la construction de la machine ne le remplace pas, mettons 10, la perte d’emploi ou temps de travail, sera 40. Ainsi toute réduction des prix entraîne, ou la réduction de la consolidation du capital, ou la réduction de la rémunération des entrepreneurs (actionnaires), ou le gel des charges (salaire, prélèvement en tout genre). Pour ne pas en arriver là, la productivité doit augmenter. Or dans le privé qui est concerné, il n’y a pas de marge de manœuvre depuis longtemps, donc, il sera fait appel à la technologie, qui viendra remplacer les emplois perdus. Il faudra trouver des innovations pour en créer. La lutte contre le réchauffement et les économies d’énergie en sont un moyen. Sauf qu’il sera demandé aux salariés, qui dépenser 10, pour aller au cinéma, de les donner, pour financer ces emplois, s’il n’y a pas une création pure de monnaie à injecter au travers d’une planification. Ce qui n’est pas envisagé. Dans aucun pays du monde, il ne manque pas du travail. Si nous le financions c’est la main-d’œuvre, qui manquerait et quelques difficultés à trouver les matériaux nécessaires suivant les désirs, sans changer le mode de consommation.
Une augmentation de salaire peut être obtenu par l’accélération de la circulation monétaire, au lieu de recevoir son salaire tous les mois, il peut être versé toutes les trois semaines.
Nous restons, dans les usages en vigueur, qui n’ont rien apporté, si ce n’est la montée du FN, contre lequel il veut lutter en prenant ses thèmes, ordre, punition. En quelque sorte, il entretient le feu.
La nouveauté est venue des relations internationales, celles du conflit enter la Russie et l’Ukraine. A l’origine sans remonter les siècles, l’essentiel du conflit tient à la répartissions des terres agricoles, après leur privatisation. Les multinationales ce sont jetés dans la bataille, américain, Européen, dont la France. D’autre part, une population de certaines régions russophobes voulait rester accrochée à la Russie. Durant de nombreuses années, le conflit est resté localisé avec un accord, celui de Minsk, vite abandonné par les parties.
Les Ukrainiens en choisissant Volodymyr Zelensky ont préféré, en élisant un parfait inconnu, prendre un pari sur l'avenir, plutôt que de poursuivre leur route avec une classe politique décrédibilisée par des années de prévarication. Un de plus qui voulait délivrer des certificats de probité, et ça a fonctionné. Élu à 73 % en 2019. Sauf que les soutiens qu’il a réclamés, à l'occident dans l'invasion de son territoire, il les a reçus. Ce qu’a confirmé le président en déclarant, "nous ne devons pas laisser la Russie gagner", il y avait le ton, la posture et le regard. Je serais bien étonné que Poutine ne prenne pas cela, comme une déclaration de guerre de la France.
La Chine et la Russie en 2021, je crois, ont signé une déclaration demandant que l’occident respecte leur vision de la démocratie, que celle occidentale n’était pas la seule valable au monde, et qu’ils entendaient œuvrer pour la Paix. La réponse des USA a été de ne pas les inviter à une réunion internationale des démocraties. Signifiant une fin de non-recevoir.
Nous ne sommes pas seulement engagés maintenant dans un conflit seulement ukrainien. Il est devenu, l’intermédiaire d’un affrontement de l’occident avec le BRIC.
Sur la place de la France en Europe et la place de l’Europe comme puissance dans le grand concert des nations pour en occuper une dans le monde, il a raison.
Quelques péparations qu’il fasse avec ses lois de programmation militaire, cela n’effraiera ni la Chine ni la Russie, car il n’a que les moyens d’une France, qui militairement ne représente rien, si ce n’est pour les coquericos.
Lors de l’arrivée de Biden un rapport lui est remis par une centaine de scientifiques. Tous les deux ans, ils en rédigent un, et ensuite le publient. Ils font une analyse holistique de l’état du monde, en faisant ressortir les grandes lignes qui se décryptent. Certes, ils nous délivrent, que, ce qu’ils veulent bien. Il faut être convaincu de cela et ne pas être dupe.
Les trois grandes orientations d’ici 2040, c’est un recul de la démocratie, nous le vivons, une main mise du pouvoir des grandes multinationales, elles sont présentes dans tous les endroits où se discutent des lois, particulièrement, en Europe.
Ce sont elles qui ont poussé les USA à bouder les accords contre le réchauffement.
Enfin, sur 5 possibilités de relation internationale avec le BRIC, même s’ils ne citent pas le nom, ont le comprend, quatre sont la guerre.
Je ne pense pas être seul à disposer de ces toutes petites informations.
Le drame supplémentaire est que tous ceux qui s'engagent sur des critères fascisants ne savent pas qu’en facilitant l’accès du fascisme au pouvoir, ils franchiront un pas de plus d'opportunité d'une guerre.
Le fascisme pour trouver toute sa nocivité a besoin d’une guerre. Du moins, c'est ce qu’en disent les spécialistes du développement du fascisme tel Robert Paxon.
Le retour vers la conscription nous le comprenons n’est pas seulement une réponse sociale.
J’ai essayé de faire au plus court et de toucher du doigt ce qui me paraissait essentiel.
Si je devais donné une conclusion en caricature, je prendrai celle bien connue des Français, « le président a les pieds dans la merde et continue de chanter ».
Pour être plus efficace et être entendu, il aurait fallu que ces prédécesseurs ne développent pas qu’une Europe entrepreneuriale, sur le dos de ses salariés, sans jamais concéder une seule avancée sociale pour fédérer les populations, au lieu de les mettre en compétition.
Cela m’inquiète, d’une part d’avoir toujours expliqué que, si un conflit éclatait, il se déroulerait sur le territoire européen, d'autre part, qu'après avoir, durant toutes ces années, affiché du mépris social envers les salariés, sans jamais accorder un accord social, il faudrait qu’ils aillent servir de chair à canon, pour défendre les intérêts financiers de groupes, qui les ont toujours exploités.