Publié le 27 Janvier 2024

Le dindon de l’agriculteur.
Nous ne devons pas perdre de vue que les agriculteurs sont des exploitants propriétaires de leur exploitation, et généralement de leur demeure. De la sorte qu’aux revenus que nous entendons évoquer à la télévision, il faut, rajouter 30 % de logement pour avoir un revenu, comparable à celui des salariés. Il m’a semblé que les journalistes ont oublié cela, et bien d’autres choses.Presque historiquement, ils votent pour les partis dits de droite ? C’est-à-dire les partis favorables au libéralisme capitalistique d’exploitation de l’Homme par l’Homme. Quand ils emploient du personnel saisonnier, ils ne les payent pas au-dessus du tarif syndical, comme l’on dit ; Le SMIC.Le choix de leur vote induit l’acceptation d’une libre concurrence, et leurs statuts d'exploitant agricole leur laissent l’entière responsabilité du choix de leur organisation du travail, sans aucune limitation. Car, si l’emploi d’un salarié est réglementé, c’est parce que tous ces libéraux capitalistiques les faisaient travailler sans limitation, jusqu’à ce que le socialisme se développe, dont les canuts furent les précurseurs. Les exploitants agricoles exercent leur métier sous les conditions que leur imposent leur culture ou leur élevage. Ils dépendent également des contraintes du climat et des maladies animales. Les agriculteurs ont tout loisir du choix de leur organisation, en mutualisant les risques, en mutualisant l’emploi de salarié, en créant des coopératives, ou en s'organisant en circuit en cours. En principe, entre la commercialisation pour tous les marchés et les industries agroalimentaires, ils écoulent leur production. En principe pour une auto-suffisance alimentaire, 1 500 m² suffisent, pour nourrir quatre personnes, sans inclure les consommations de conforts et ostentatoires, comme nous tous.
En 2022 les exportations ont rapporté 100 milliards d’excédant agricoles, pour 416 436 exploitations, soit 240 000 € par exploitants. Naturellement, il n’y a aucune répartition mathématique de ces excédents comme je viens de l'écrire. C'est seulement pour mentionner que ce n'est pas un secteur déficitaire de notre activité primaire et que nous importons pour 60 milliards, 20 % de notre consommation agricole. Essentiellement de l’UE. Enfin durant de nombreuses années l’UE a aidé les agriculteurs dans les grandes mutations agricoles, qu’ont financés les salariés européens.Alors, quel est l’enjeu de ce conflit ? D’une part à l’exception des plus pauvres, toute la population mange à sa faim et bien au-delà. Pour autant, il ne faut pas espérer sur une augmentation de la consommation agricole en dehors de l'augmentation de la population. La mode étant à l’inverse pour perdre des kilos et de plus nous n'allons pas nous gaver pour manger au-delà de ce qui nous est nécessaire. En 1950 la dépense par habitant représentait 42 % du revenu, en 2020, elle ne représente plus que 20 L. la productivité, entre ces deux dates, est lié à la mécanisation qui a permis, pour un nombre d’exploitations en diminution et une consommation dont la croissance est devenue stable en dehors de celle du à l’augmentation de la population. Nous sommes dans une économie agricole qui maintient une consommation surabondante. Les agriculteurs ont choisi, en votant à droite, de valider la politique de la lutte contre l’augmentation des prix que régule L’UE par les taux d’intérêt, la libre concurrence et un marché ouvert. Il faut tout de même avoir cela en tête, quand l'on choisit la loi du marché. De la sorte le débat c’est déplacé sur la diminution des revenus, dont des prix essentiellement, pour disposer d’un pouvoir d’achat, dans le cadre d'une politique d’augmentation des salaires insuffisants, pour engager une augmentation des revenus des agriculteurs autrement que par la productivité tournée vers l'exportation. Personne ne va doubler sa consommation pour maintenir le revenu des agriculteurs.
Cette guerre des prix est surtout visible dans les grandes surfaces, qui font depuis des années la promotion des prix bas, à l’exception de ces deux années de conflit entre l'Ukraine et la Russie qui ont eu une incidence sur les prix de l’énergie nécessaire aux productions, et qui ont été répercutés aux consommateurs, et dont les industries, agroalimentaires en ont profité pour augmenter leur marge de 20 %, en passant de 28 % en 2020 à 48 %. Rien de neuf, tout le monde convient que, pendant les conflits, les plus honnêtes en profitent. Et figurons-nous que ces gens honnêtes sont des salariés, des cadres supérieurs qui vivent pour l’entreprise qui les emploie. C’est la même chose dans la plupart des grandes surfaces, ce ne sont pas les patrons en titre, ou les actionnaires majoritaires qui négocient, mais des cadres supérieurs salariés à qui l’on distribue des stock-options pour qu’ils se sentent impliqués par la recherche de la meilleure marge. Ils en bénéficieront bien plus que les participations qui sont octroyées aux salariés. Habitué à cela, nous n'en concluons pas que ce sont des salariés qui concourent à l'exploitation d'autres salariés, et sans cela l’organisation capitaliste se serait écroulée ; actuellement 62 % des salariés, interroger, rêvent de gagner de l'argent pour ne plus avoir à travaille, essentiellement les jeunes autour de trente ans. Dans cette bagarre des prix, les salariés consommateurs seront les financeurs quoiqu'il arrive, parce que ce sont eux essentiellement qui sont solvables avec leurs salaires, et les quelques indépendants, qui ne pèsent pas lourd dans la balance. Dans ces discussions sur les marges, il n’y a pas de référence de base, même pas le temps de travail. C’est une partie d’empoigne, si bien que le gouvernement avait dû imposer un seuil en dessous duquel les grandes surfaces et l’industrie agroalimentaire ne pouvaient pas descendre. Je ne sais pas si le gouvernement relèvera ce seuil, car c’est à l'encontre de sa doctrine libérale, que de fixer des prix. En agriculture, il n’y a pas de référence possible en dehors des charges d'exploitation face a de diversité de production et des coûts de production variables qui vont avec.

L’on peut en conclure les consommateurs de vouloir des prix toujours plus bas, pour toute chose pas seulement pour les produits agricoles, d’avoir des goûts de consommation de tout à tout moment, favorise les importations, toujours avec toujours des prix les plus bas, avec quelques importateurs aussi honnêtes que nos cadres supérieurs qui importent des productions, qui sont interdites en France.

Dans notre organisation économique, il n’y a qu’un « dindon qui se fait farcir » il est au départ, et à l’arrivé, c’est le salarié consommateur. Si son salaire n’augmente pas, pour avoir une marge, une épargne, une plus-value, il recherche les prix les plus bas. Les intermédiaires qui commercialisent les produits finis, se retournent vers les producteurs, pour acheter au plus bas, pour eux aussi avoir, une marge une plus-valu. Dans ce conflit ce sont en ce moment les agriculteurs, ceux qui sont lésés. Ils n’ont que peu de possibilités, soit faire de la productivité, par une production intensive, acheter plus de terre, ou se tourne vers l’état, c’est-à-dire vers tous les salariés qui financeront les aides que fournira l’état. Nous comprenons pourquoi je cite les salariés, car ce sont eux qui achètent les impôts, taxes et prélèvement que versent les entreprises et les actionnaires ou patrons, qui sont des charges contenues dans le prix de vente.

La décision du Premier ministre de retirer la taxe sur le gasoil agricole, dans l’ensemble l'agriculteur l'incluait dans le coût de production et le revendait à l'intermédiaire, qui, lui, le revendait aux salariés clients. C'est les grandes surfaces, et l’agroalimentaire qui sont bénéficiaires de la bagarre des prix, avec le maintien, voire l’augmentation de leurs marges. Ainsi, la bagarre des prix à laquelle a conduit la lutte contre l’inflation conduit les salariés à payer par l’impôt l’augmentation qu’il ne veut pas voir sur les étiquettes. Le traitement émotionnel de l'information laisse de côté le revers des cartes, si bien que 90 % de ceux qui paieront la note sont d'accord avec se mouvement, sans la moindre conscience de leur implication et de la politique nocive de la lutte contre l'inflation décidées par les chefs d'État au nom de leur peuple, qui dans leur majorité ont voté pour cela.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Janvier 2024

Préparons-nous à la guerre.

 

J’ai suivi la conférence de presse du président, mon compatriote, car il se dit républicain, mais le mot citoyen l’étrangle. Il a été bon. L’air satisfait de son, conseillé, qu'on apercevait, de temps en temps, le confirmait, car, il lui avait, préparé le ses notes pour réponse à tout. Pas, de surprise, ils sont là, pour ça. Cela se voyait, s’il devait regarder ses notes ou pas. Dans le cadre des questions internationales, que je traiterais en fin d'article, il n’a jamais baissé la tête, puisqu’il avait tout dedans. À part l’engagement dans la guerre contre, la Russie, il n’y a aucune surprise.

 

Des redistributions et du travail supplémentaire, pour les personnels de la fonction publique, puisqu’ils ont reçu une augmentation, il faut qu’ils la gagnent. Concernant la création d’emploi, faute de comparer combien d’entreprises ont déposé le bilan, on ne peut qu’écouter. De source Urssaf par déclaration nominative. 30 800 000 salariés en 2022. En 2023 1° trimestre- 90 000, 2° trimestre - 26 880, 3° trimestre 36 700, 4° trimestre – 54 300. nous sommes loin des millions annoncés. En 2023 les salariés sont 27 092 900, source Insee, en équivalent temps travail. En 2017, 27 800 000 salarié, juste pour donner un ordre de grandeur en valeur nominative, sur 6 ans cela fait 3 millions, mais pas en valeur équivalent temps travail.

 

Chaque fois que le président prononce, nous accompagnons pour faire ceci ou cela il faut traduire ce sont les salariés qui accompagnent les populations.

J’explique cela ci-dessous.

La fonction publique représente 21,2% de la population active française au 23 janv. 2023, soit 5 743 692 fonctionnaires, plus 41 777 élus sans compter les conseils municipaux, au total 5 827 256 personnels qui ne travaillent pas productivement, et que les salariés financent par leurs impôt, comme les personnel de la fonction publique s’auto financent. Ils versent des impôts qu’ils recevront en salaires.

Le secteur primaire, l'agriculture représente 2,1 % = 350 000, le secondaire, l’industrie représente 18,2 % = 7 828 000, le tertiaire, les services 79,6 % = 13 478 600.

Emplois productifs, salarier, 8 178 000 dans l’industrie et l’agriculture + 450 000 agriculteurs non salariés = 8 628 450 citoyens qui produisent la richesse du pays, pour 70 600 000 habitants, soit 12 % de la population, pour un salaire moyen dans le privé de 2 630 euros.

Ce sont eux qui en consommant font circuler la monnaie dans le pays et le monde suivant leurs achats. Ils financent tout le tertiaire par leur consommation, plus les revenus des employeurs et la consolidation de leur capital, également toutes les ressources de l’État et des collectivités locales. S’il n’y avait pas de circulation monétaire, avec leurs revenus, ils ne pourraient directement supporter le coût de l’activité sociétale du pays.

La masse monétaire qui circule est celle du capital versé par les entrepreneurs aux salariés, soit 8 628 450 x 2 630 €= 22 692 852 3500 €. Cette somme en circulant dans chaque ménage paye les taxes, les impôts, les cotisations et tous les autres prélèvements. EX, 100 qui circulent entre 70 000 000 de mains créaient, 7 000 000 000 de monnaie. C’est donc du vent, du vide, il n’y a donc aucune raison que des citoyens crèvent de faim, ici ou dans le monde, pour servir les intérêts de puissants, qui veulent garder le contrôle monétaire. Aucune raison, de nous priver du est nécessaire pour vivre. Le souci qui n’est jamais avoué, c’est quand, ayant trop de monnaie, les hommes ne vont pas travailler, comme les riches ou les rentiers, car c'est de nature, et non culturel. Le travail est culturel, et ce sont ceux qui ne travaillent pas, qui imposent les politiques de contrôle monétaire.

C’est un peu long tout en étant un raccourci énorme.

Pour en arriver à dire que quand le président en appelle à la responsabilité des citoyens et à les instruire, il a raison, même s’il n’a pas l’intention de nous instruire de ce que j’ai écrit.

L’augmentation de la participation de 1€ pour les médicaments, est la conséquence de l’irresponsabilité égoïste des citoyens, qui refusent l’augmentation des cotisations de la Sécurité sociale, qui est obligée d’emprunter, indirectement, par l’état et donc rendre des intérêts que nous payerons, par la circulation monétaire, tandis que par c’est 1€ il n’y aura pas de remboursement d’intérêts. Je n’ai, pas les donnés pour faire le calcul, mais cela doit représenter un poil de cul d’augmentation de la cotisation. La Sécurité sociale est un système de mutualisation de la Solidarité égoïste, et non pas d’assistance, qui est un vocabulaire de droite, qui s’imagine que la sécu est un service qui n’est pas financé par ceux qui travaillent. Les citoyens y cotisent pour prendre en charge tous les maux dont ils savent, pouvoir être , et dont ils seront atteints par certains. N'imaginons surtout pas régler ce point, en faisant payer les entreprises, car elles nous le revendront. Le paradoxe est que les salariés achètent le revenus des employeurs (actionnaires) qui représente des milliards et refuse une augmentation d’une cotisation de la sécurité sociale.

 

Le président a mentionné concernant les immigrés illégaux exclus d'une prise en charge immédiate des soins. Cela va déjà à l’encontre des droits de l’Homme. D’autre part, il faut savoir que quand les immigrés consomment, ils financent par leurs consommations, une part, aussi minime soit-elle, de tous les services sociaux, dont les soins, même s’ils ne travaillent pas. Simplement quand un Homme consomme, il achète son salaire, le revenu de l’employeur, l’augmentation du capital, les ressources de tous les services sociaux, plus la TVA. L’exclusion médicale de toutes personnes qui consomment est une injustice, sociale, ce n’est pas brillant. Ça correspond à des velléités ostracisées, xénophobes et pour certains racistes.

 

L’autre sujet qui m’a interpellé, c’est la lutte contre l’extrême droite. C’est relativement simple, il met en place des mesures qui correspondent aux demandes de la RN, qu’il a appelée FN, pour politiquement lui couper l’herbe sous les pieds. De sorte qu'il ne lui reste qu’à devenir fasciste.

Le premier critère du fascisme est le nationalisme. Le sens prête à de nombreuses confusions d’interprétations. Il est préférable de parler, de communauté française, qui est la réalité humaine, de pays français, de l’état français, de citoyens français, de peuple français. Le terme nation est trop ambigu pour s’être illustré, avec le fascisme, à en devenir un critère. Nous devrions le proscrire, plutôt qu'entretenir l’ambiguïté. Le terme patrie, qui est un attachement sentimental à son pays, et le lieu où l’on nait bien suffisant.

Le symbole le plus significatif est l’obligation d’apprendre la Marseillaise et ses explications sur l’importance de la Nation avec ses codes. J’aurais préféré qu’ils disent qu’il est normal de connaître l’hymne de son pays, sans l'attacher à la quête des voix de la RN. Alors il vaut mieux laisser ce terme aux fascistes, cela permettrait plus de clarté, et de savoir où ils sont. L’utilisation du mot, nation, n’est pas anodin et bien un appel du pied aux fascistes, qui s’ignorent, car c'est malheureusement le cas. Des citoyens sont devenus fascistes sans même le savoir. Pour lui qui a parlé de clarté ensuite, ce ne l’est pas du tout.

Essayons d’imaginer l’immigration italienne, espagnole pour les plus importantes. S’ils avaient du parler français, il n’y aurait plus aucun citoyen de souche de ces pays, le sud de la France serait vide. Toutes les entreprises qui emploient des étrangers, tel Renault, où l’on y trouvait toute l’Afrique, les instruisaient par des cours d’alphabétisations, et les branches professionnelles le font aussi, par la formation professionnelle.

L’évolution de l’extrême droite a commencé en 1984, avec le FN assis politiquement sur l’insécurité et l’immigration. Ce thème est resté récurrent, il a emporté l’électorat ouvrier du PC après 1989. En 1990, dans une réunion avec Jox, je lui demandais ce que le parti (PS) pouvait faire pour remplacer le vide, que laissait l’effondrement du PC en URSS. Ce que nous faisons développer la social-démocratie. N’ayant pas occupé cette place, laissée vide, le FN et le patronat qui s’y sont installés. Le FN avec ses thèmes et le patronat en devenant MEDEF, une société organisée autour de l'entreprise.

De 1995 à aujourd’hui 2023 la criminalité et la délinquance n’a pas augmenté. Son niveau global en est à une moyenne de 3 500 000 crimes et délits. Si bien que, n’ayant ni augmenté ni diminué, compte tenu de l’augmentation de la population, de plus de 10 000 000 d’habitants, la sécurité est devenue plus sûre. Il se trouve que le thème de l’insécurité est devenu, sous l’impulsion permanente du FN, le moyen d’acrimonie contre les gouvernements successifs qui n’apportaient que des promesses aux difficultés économiques. Le développement, thématique, sécuritaire, a envahi les médias. L’effet loupe de ceux-ci et le développement des réseaux sociaux, ont "pandémisé", un sentiment d’insécurité imaginaire. Les partis, les élus et le pouvoir ont été interpellés sur ce thème par des événements réels, auxquels ils ont répondu politiquement. Ce besoin de sécurisation a été relayé par des mesures policières et judiciaires, toujours plus accrues, sans justification réelle, que leur litanie dans les médias, renforcés par la propagande FN, qui, en progressant a contraint les partis de droite, de courir après ses électeurs, pour être élu. Cela a commencé par Sarkozy. Hollande n’a pas pu inverser l'accélération de cette tendance, ni le président Macron, jusqu’à aujourd’hui, où la RN arrive en tête dans les intentions de vote.

Que l'on m'explique pourquoi les médias ont fait le lit de la RN ? Pourquoi les diffusions de série font l’apologie de la police sur les chaîne publique ? Nous sommes devant une phobie, une pathologie collective d’une réalité imaginaire. Toutes les données que j’ai fournies sont disponibles sur le Net, qu'il n'y a pas d'augmentation de crimes et délits. Seulement, une surreprésentation de la violence qui à muté et par les smartphones, auxquels ne s'applique pas l'interdiction de filmer sans l'accord des personnes concernées. Alors, il serait peut-être temps d’expliquer clairement quels sont les principaux critères du fascisme, qui n’est pas une insulte, mais un choix politique, antidémocratique, antihumaniste, antirépublicain, antilibéral. Il se sert de la démocratie pour arriver au pouvoir en avançant masqué. L’on a critiqué le président algérien lorsqu’il a démis le FIS fondamentaliste vainqueur électoral, et représentant le même phénomène qui nous concerne aujourd’hui. Il me semble qu’il y a là une solution. C’est pour ces raisons que le président ne soumet pas des débats aux référendums. Il ne faut pas être sorcier pour le comprendre.

Les attentats terroristes que nous avons vécus ont renforcé seulement le FN. L’objectif de ces attaques n’était pas de gagner la guerre de EID, mais de créer l’angoisse et de déstabiliser la démocratie. L’irraison l’a emporté, tous les politiques se sont jetés sur ce pain bénit, comme le fait Israël, en prenant appui sur une émotion légitime de l’agression du Hamas le 7 octobre, par une action terroriste. L’incidence de cette phobie d’insécurité est telle qu’il n’y a écouté le déploiement des force de police prévu aux jeux olympiques. Un seul attentat, est le pays passe à la RN, le président en a conscience, sinon autant mettre un mulet à sa place.

 

 

 

Les droits de l’Homme accordent la liberté de circulation d’un pays à l’autre, l’Europe le soumet au bon vouloir des États suivant un certain nombre de critères définis, qui permettent en fait de ne pas l’appliquer. L'article 2 du protocole additionnel no 4. Ce fut un recul par rapport à la vision internationaliste et humaniste de 1948. Ces restrictions se sont votées sous le mandat de Sarkozy en 2007, après, le non au référendum, accord de Lisbonne.

 

Concernant les émeutes des jeunes, l’analyse sociologique des raisons qu’il a présentée paraît fondée. Elles ne se sont pas déroulées en dehors d’un environnement de « policiarisation », répressive de la police, qu’il entend poursuivre. Ainsi, que la judiciarisation pour répondre au FN. En 1999 j’avais annoncé cette orientation répressive, ainsi que la criminalisation d’infractions routières et expliqué qu’une société qui faisait appel aux contrôles externes et une société qui régresse dans ses relations interpersonnelles et perd confiance en elle-même. Les chiffres en sont témoins. 68% pensent que le personnel politique est corrompu, 50 % n'ont pas confiance dans les magistrats, contre 48 %, 70 % font confiance aux policiers ; comme si la police était garante de la démocratie. La police et la justice ont été les supports de toutes les dictatures et de tous les fascismes.

 

 

C’est tout de même la merveille des merveilles, que tous les matins les citoyens se réveillent avec une liste de crimes ou délit, ont ne peut pas rêver mieux, comme réveille-matin, comme apéritif à midi et au repas du soir. L’addictologie de citoyens à cela, particulièrement ceux de la RN, pour des raisons politiques, atteignent les populations dans leur rapport au quotidien, peur pour sortir de chez eux, prendre les transports, sortir le soir, et réclament de fait l’accompagnement d’un policier, pour les rassurer. Sans comprennent qu’il n’existe pas de certificat de Probité comme le voudrait la RN, et que certain de ces protecteurs deviendraient leurs agresseurs. J’ai donc apprécié que le président rappelle le droit de présomption d’innocence, mais il a oublié celui du secret de l’instruction, qui s’applique, à tout ceux et toutes celles, qui vont raconter leurs histoires dans les médias et concourent à une hystérie collective, en dehors du bien-fondé de leurs démarches judiciaire.

 

 

53 % des Français font confiance aux entreprises qui les exploitent, c’est la merveille. Je ne remet pas en cause les entreprises pour le formidable outil de production, qu'elles sont, mais ce n'est que cela, un outil. Déjà en 1999 les citoyens disaient compter sur l’entreprise pour innover les lendemains.

Avec la pollution, ils sont loin de chanter. Pourtant, le président a dit, l’on s’adaptera. C'est navrant qu’il ne soit pas dans une vision planifié, devant un tel phénomène climatique irréversible. Ceci signifie que chaque citoyen touché, par la problématique, devra financer l’adaptation nécessaire à laquelle le gouvernement fera participer les citoyens par l’impôt, puisqu’il a dit l’État accompagnera, n’oublions pas qui paye. Pas les entreprises qui en sont responsables, depuis 1962, avec le rapport de Rome, qui l'annonce et ce sont elles, qui recevront les bénéfices de cette adaptation. J’aurais apprécié qu’ils disent pour ce problème qu’il ne l’inclut pas dans l’économie marchande, et crée un compte vert, alimenté par de la création monétaire pure verte.

 

J’ai trouvé intéressante l’intervention sur l’utilisation des technologies des smartphones sur les enfants. Il y a des confusions à éviter, l'enfant s’entend jusqu’à l’âge nubile, au-delà l’on devient un adulte et à 26 ans l’on commence à devenir vieux. Ça, c’est l’impact de la matrice maternelle, la réalité biologique de chacun. Ensuite, il y a la matrice culturelle, et c’est de celle-là dont il parle, avec de justes raisons. Si les enfants sont biologiquement adultes à la nubilité, et entrent dans l'âge de raison vers 7 ans, ils ne le sont pas culturellement, c’est-à-dire que leur psychisme n’est pas structuré pour associer convenablement toutes les informations qu’ils lisent faute d’instruction suffisante. Ce l’est déjà pour les adultes, il suffit de lire, les rumeurs, les amalgament, les fausses informations, les insultes qui se partagent. Cela n’est pas dû au smartphone. De tout temps ça a existé, avec le smartphone ça se diffuse plus comme une pandémie. La chose qui m’inquiète, c’est qu’il envisage des seuils, comme pour la majorité d’absences de discernement avant 15 ans, aller demander à vos enfants s’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Des conséquences, c’est autre chose. Est-ce que nos aînés avaient conscience de pourrir la planète en défrichant, en brûlant, en gaspillant, en jetant n’importe où, avant qu’on leur apprenne à en prendre conscience ? C'est la même chose pour les enfants à compter de l'âge de 7 ans, il faut les accompagner. Les nubiles ne sont pas des poupées Barbies et nos enfants des poupons, on doit les accompagner dans la découverte de la société et du monde, j’espère que ce sera cela, et en donner les moyens aux familles qui ne les ont pas.

 

Son intervention sur les salaires bofffffff ! J’ai plus apprécié celle sur la diminution des prix à la consommation. La réponse à l’irresponsabilité des consommateurs. Si un agriculteur a besoin de 100 pour vivre avec sa famille, et accéder aux biens et services disponibles, s'il ne reçoit que 50, il devra augmenter sa productivité du double, ou investir dans une machine pour l’aider. L’on aura perdu 50 d’équivalent emplois, car celui de la construction de la machine ne le remplace pas, mettons 10, la perte d’emploi ou temps de travail, sera 40. Ainsi toute réduction des prix entraîne, ou la réduction de la consolidation du capital, ou la réduction de la rémunération des entrepreneurs (actionnaires), ou le gel des charges (salaire, prélèvement en tout genre). Pour ne pas en arriver là, la productivité doit augmenter. Or dans le privé qui est concerné, il n’y a pas de marge de manœuvre depuis longtemps, donc, il sera fait appel à la technologie, qui viendra remplacer les emplois perdus. Il faudra trouver des innovations pour en créer. La lutte contre le réchauffement et les économies d’énergie en sont un moyen. Sauf qu’il sera demandé aux salariés, qui dépenser 10, pour aller au cinéma, de les donner, pour financer ces emplois, s’il n’y a pas une création pure de monnaie à injecter au travers d’une planification. Ce qui n’est pas envisagé. Dans aucun pays du monde, il ne manque pas du travail. Si nous le financions c’est la main-d’œuvre, qui manquerait et quelques difficultés à trouver les matériaux nécessaires suivant les désirs, sans changer le mode de consommation.

Une augmentation de salaire peut être obtenu par l’accélération de la circulation monétaire, au lieu de recevoir son salaire tous les mois, il peut être versé toutes les trois semaines.

Nous restons, dans les usages en vigueur, qui n’ont rien apporté, si ce n’est la montée du FN, contre lequel il veut lutter en prenant ses thèmes, ordre, punition. En quelque sorte, il entretient le feu.

 

La nouveauté est venue des relations internationales, celles du conflit enter la Russie et l’Ukraine. A l’origine sans remonter les siècles, l’essentiel du conflit tient à la répartissions des terres agricoles, après leur privatisation. Les multinationales ce sont jetés dans la bataille, américain, Européen, dont la France. D’autre part, une population de certaines régions russophobes voulait rester accrochée à la Russie. Durant de nombreuses années, le conflit est resté localisé avec un accord, celui de Minsk, vite abandonné par les parties.

Les Ukrainiens en choisissant Volodymyr Zelensky ont préféré, en élisant un parfait inconnu, prendre un pari sur l'avenir, plutôt que de poursuivre leur route avec une classe politique décrédibilisée par des années de prévarication. Un de plus qui voulait délivrer des certificats de probité, et ça a fonctionné. Élu à 73 % en 2019. Sauf que les soutiens qu’il a réclamés, à l'occident dans l'invasion de son territoire, il les a reçus. Ce qu’a confirmé le président en déclarant, "nous ne devons pas laisser la Russie gagner", il y avait le ton, la posture et le regard. Je serais bien étonné que Poutine ne prenne pas cela, comme une déclaration de guerre de la France.

La Chine et la Russie en 2021, je crois, ont signé une déclaration demandant que l’occident respecte leur vision de la démocratie, que celle occidentale n’était pas la seule valable au monde, et qu’ils entendaient œuvrer pour la Paix. La réponse des USA a été de ne pas les inviter à une réunion internationale des démocraties. Signifiant une fin de non-recevoir.

Nous ne sommes pas seulement engagés maintenant dans un conflit seulement ukrainien. Il est devenu, l’intermédiaire d’un affrontement de l’occident avec le BRIC.

Sur la place de la France en Europe et la place de l’Europe comme puissance dans le grand concert des nations pour en occuper une dans le monde, il a raison.

Quelques péparations qu’il fasse avec ses lois de programmation militaire, cela n’effraiera ni la Chine ni la Russie, car il n’a que les moyens d’une France, qui militairement ne représente rien, si ce n’est pour les coquericos.

Lors de l’arrivée de Biden un rapport lui est remis par une centaine de scientifiques. Tous les deux ans, ils en rédigent un, et ensuite le publient. Ils font une analyse holistique de l’état du monde, en faisant ressortir les grandes lignes qui se décryptent. Certes, ils nous délivrent, que, ce qu’ils veulent bien. Il faut être convaincu de cela et ne pas être dupe.

Les trois grandes orientations d’ici 2040, c’est un recul de la démocratie, nous le vivons, une main mise du pouvoir des grandes multinationales, elles sont présentes dans tous les endroits où se discutent des lois, particulièrement, en Europe.

Ce sont elles qui ont poussé les USA à bouder les accords contre le réchauffement.

Enfin, sur 5 possibilités de relation internationale avec le BRIC, même s’ils ne citent pas le nom, ont le comprend, quatre sont la guerre.

Je ne pense pas être seul à disposer de ces toutes petites informations.

Le drame supplémentaire est que tous ceux qui s'engagent sur des critères fascisants ne savent pas qu’en facilitant l’accès du fascisme au pouvoir, ils franchiront un pas de plus d'opportunité d'une guerre.

Le fascisme pour trouver toute sa nocivité a besoin d’une guerre. Du moins, c'est ce qu’en disent les spécialistes du développement du fascisme tel Robert Paxon.

Le retour vers la conscription nous le comprenons n’est pas seulement une réponse sociale.

J’ai essayé de faire au plus court et de toucher du doigt ce qui me paraissait essentiel.

Si je devais donné une conclusion en caricature, je prendrai celle bien connue des Français, « le président a les pieds dans la merde et continue de chanter ».

Pour être plus efficace et être entendu, il aurait fallu que ces prédécesseurs ne développent pas qu’une Europe entrepreneuriale, sur le dos de ses salariés, sans jamais concéder une seule avancée sociale pour fédérer les populations, au lieu de les mettre en compétition.

Cela m’inquiète, d’une part d’avoir toujours expliqué que, si un conflit éclatait, il se déroulerait sur le territoire européen, d'autre part, qu'après avoir, durant toutes ces années, affiché du mépris social envers les salariés, sans jamais accorder un accord social, il faudrait qu’ils aillent servir de chair à canon, pour défendre les intérêts financiers de groupes, qui les ont toujours exploités.

 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 15 Janvier 2024

Donnons un sens à la vie.

 

J’écris souvent qu’aucun produit ou service n’a de valeur en dehors de la propriété physique des matières premières utilisées pour sa réalisation. Le prix que nous attribuons n’est qu’une longue chaîne du travail humain. Si bien qu’il n’y a pas de réalisation sans l’homme. Sans sa conscience et sa capacité d’association par la pensée.

La créativité, humaine, a commencé par la taille du silex, sans que nous sachions, si l’Homme de ces temps pratiquait l’économie de don, faire à mesure de son expansion avec une nourriture qu’il fallait, chasser à plusieurs et répartir.

La fin du mésolithique ouvre sur une organisation de l’économie de pillage avec le développement des cités états, et les premières organisations, du travail contraint, par la rareté vivrière. C’est la période du néolithique au cours duquel se définissent des stratifications sociales. Une administration de dirigeant privilégié, des maîtres-propriétaires employant des serviteurs et des esclaves.

La première organisation de l’exploitation de l’homme par l’homme. L’arrivée de l’homo-

exploiteur. Il se répand par une économie de pillage. Puis, la sémantique a rendu les conditions acceptables, la colonisation, la contrainte volontaire par le contrat de gré à gré. L’Économie de pillage a engendré la colonisation, et son effondrement est devenu le commerce extérieur. Voilà, à peu près, les paradigmes qui se sont succédé.

L’administration de privilégiés, aux ordres de tous les tyrans avec leur cour, c’est poursuivi, se succédant par transmission familiale, dans la crainte d’une destitution.

D’aristocrates, possédants, rentiers asservissant les populations. Avec les révolutions libérales, l’Administration se structure en démocratie, et l’émancipation apportée par le libéralisme façonne notre organisation productive actuelle.

La liberté de commercer engendre le capitalisme, c’est-à-dire bénéficier d’un capital pour pouvoir entreprendre, qu’il soit historique, par des transmissions des revenus de l’économie de pillage, ou financier, à partir des premières banques d’orfévrés.

Le capitalisme formalise ce qui se pratiquait antérieurement pour devenir maîtres et détenir des possessions, sans autres banques que le glaive. L’apparition du Code d’Hammourabi nous donne une idée des pratiques antérieures.

Les populations soumises aux tyrans, de sujet deviennent et citoyennes d’un peuple souverain. Des changements saignants dans un immuable rapport au travail. La stratification demeure, rang de dirigeants successifs privilégiés, entrepreneur, à la place de maître – salariés, à la place de serviteurs, et disparition de l’esclavagisme.

Les premiers Hommes qui se sont transmis les premiers silex taillés ont dû se dire, je détiens la dernière découverte scientifique, et ainsi de suite jusqu’à ce que nous signifions la chose, et achetions le dernier smartphone.

Dans ce résumé, entre le silex, et la voiture volante, il existe une invariance d’échelle, qui tient à notre structure innée. Observer son univers pour y trouver ce qui nous facilite l’économie d’énergie calorique, pour nous nourrir.

Ainsi, un animal qui vient en chasser un autre pour manger sa proie, recherche, sans le savoir, une économie d’énergie calorique, et dispenser, d’en dépenser plus à chasser, et conserver une réserve, pour d’autres activités, rendu possible par la faiblesse de l’autre. C’est le rapport type entre l’entrepreneur et son salarié, si ce dernier est faible, il le rémunérera le moins possible. C’est l'optimisation des coûts, elle vise à réduire les dépenses et les charges, tout en maximisant la valeur commerciale.

Nous savons que ces charges sont la vie sociétale des Hommes.

L’entrepreneur qui recherche son profit se trouve dans la même disposition que cet animal.

Sa dépense d’énergie, c’est tout ce qui concourt au moyen d’obtenir son profit, et moins il en dépensera plus, il aura sa proie facilement. L’option maximale pour lui, c’est produire sans personnels et charges collectives. Cette option nous a conduits à toujours rechercher à produire en consommant le moins d’énergie, d’où toutes nos technologies, et l’espoir que nous puissions retrouver un Éden, car aujourd’hui nous en avons les moyens pour les siècles à venir.

 

Il faut être clair sur un point, ce ne peut pas être l’économie capitaliste et les nations qui nous y conduisent.

Sans jeter la pierre aux capitalistes, qui répondent à une sollicitation innée ancestrale, se perpétuant sous d’autres paradigmes, faisant de nous des civilisations paradigmatiques animalières. Nous devons cette évolution à l’écriture et aux savoirs qui se sont développés entre initiés, pour ceux qui constituent l’instruction des élites. Les autres devant se satisfaire d’une éducation primaire constituant la culture populaire par apprentissage, ensuite instruites par une scolarité minimale.

Nous sommes dans le même rapport d’échelle avec les Sumériens de nos origines, considérant que seuls les initiés devaient instruire les initiés. Cette correspondance aujourd’hui est l’instruction universitaire. Si cette échelle s’applique toujours au fil des siècles, la seule raison en est le temps consacré à travailler.

Nos illustres inventeurs, et autres personnages célébrés n’avaient pas cette occupation, et ils étaient rarement analphabètes.

Pour prendre une comparaison d’échelle, par rapport aux connaissances pluridisciplinaires existantes afin de comprendre la complexité du monde, nos bacheliers sont les analphabètes de notre temps. Au temps des mésopotamiens, ils auraient été serviteurs, et les autres en dessous esclaves. Aujourd’hui aurions-nous conservé cette classification sociale ???

Bien entendu, car elle n’est pas un rapport à notre intelligence, mais l’expression de l’innée face à une l’adaptation à la rareté.

Notre intelligence s’est exercée dans les classifications professionnelles des métiers.

Pour entreprendre dans certaines activités, nul n’est besoin d’être un génie, mais de disposer de l’héritage d’un capital ou de souscrire à un capital financier, sans avoir à sortir son glaive, en trouvant les aides autour de soi, si cela est nécessaire. C’est ensuite produire ou servir qui vont demander des savoirs et savoir-faire ;

pour apprécier l’apport, ou l’adaptation d’une civilisation, ce n’est pas de savoir, si elle a été remplacée par une autre, c’est de comprendre comment elle a versé de son apogée.

La civilisation capitaliste avec tous ses paradigmes, de la formation du capital à commencée, par le glaive, c’est poursuivi dans la sur enchère de ses paradigmes pour survivre. Quelles que soit les civilisations, toutes ont pratiqué le capitalisme dans le monde, toutes ont développé de l’armement jusqu’au point de pouvoir s’auto-détruire. Il faut en tirer les conséquences et reconnaître que le capitalisme ne conduit pas à être des êtres civilisés. Seul le socialisme peut y conduire, car il s'élève contre l’exploitation de l’homme par l’Homme. Comme auraient pu y conduire les religions, si leurs représentants avaient eu les connaissances d’aujourd’hui, sans les attribuer à un dieu sclérosant par lequel certains justifient leur fanatisme.

Dans ce cas tant que ces armements subsisteront, nous ne pourrons pas avoir de civilisation divergente.

Entre amis, j’ai parié que ce seraient en premier les USA, car, ils sont dans l’histoire dune économie descendante, comme l’a été l’Europe à laquelle ils se sont substitués. Leur seule chance est l’économie de la connaissance, qu’ils n’entreprennent, pas comme il le faudrait, en initiant toute leurs populations, afin d’avoir le plus d'occurrences en s’instruisant de pluridisciplinarité par la pensée égoïste ou altruiste associative, découvrir et innover. Par chance aucun pays n’a fait encore cela. Il leur reste, de maintenir leur activité économique en acceptant l’immigration pour soutenir la consommation, car ils ont un taux de renouvellement de population de 1,03. ce n’est pas leur choix et se battrons pour leur valeur monétaire, avec la chine qui la leur conteste.

 

J’en viens à mon sujet, ce raccourci de l’histoire, où toute la vie des hommes qui l’ont traversé n’a pas changé son cadre de fond, l’inné. Ils ne s’y reconnaissent pas, car ils ont impersonnalité au fil des siècles le dominant. Hier c’étaient les Dieux à qui l’on ne reconnaît pas les commandements économiques, car ils sont moraux, que nous avons remplacés par des dominants systémiques.

En économie, ce n’est pas la loi du marché, mais un tout petit plan comptable. Si nous ne le modifions pas, il racontera toujours que la vie des salariés et du pouvoir politique est une CHARGE. Comme philosophie de vie ou espérance existentialiste, nous pouvons avoir mieux. Le libéralisme capitalistique ne tient que par lui. Nous pouvons être communiste, socialiste ou tout ce que, nous voudrons, si nous considérons que la vie des salariés et que l’organisation sociétale sont des charges à supprimer, nous en arrivons à une aporie insurmontable.

En se référant à l’animal qui recherche une proie sans effort. Nous pouvons considérer que, produire des biens et des services avec le minimum de consommation d’énergie calorique peut représenter un enjeu existentiel et non égocentrique pour réaliser du profit.

Dans cet esprit d’économie en ont découlé des innovations extraordinaires, bien plus importantes, que la recherche du gain. Pourtant l’ordre sous-jacent, que nous supputons de nature se rappelle à nous, pour n’avoir pas respecté la loi de Lavoisier et oublier de rechercher les incidences de la transformation de nos déchets, qui par le cycle de vie, nous revient. Cette inconséquence où la cupidité l’emporte, par la recherche permanente d’une économie de matériaux ou de travail, pour produire nous aveugle encore. L’une est la pollution, l’autre la perte de revenus pour les travailleurs écartés comme charges. L’une est destructrice, l’autre est une espérance en recherchant une source de revenus complémentaire au travail.

Mais les deux nous demande de repenser l’existence avec une comptabilisation de l’activité économique holistique, pour l’intérêt des Hommes, et non d'une minorité, où tous trouveront l’expression de leur égoïsme naturel, d’animal, qui consiste à une valorisation individuelle pour se sentir un dominant à l’égal de tous les autres, il y a la place pour cela. Et non d’être un égocentrique pour ramener tout à soi.

Notre comptabilisation n’est pas faite pour la communauté des Hommes, mais pour l’expression du dominant, l’égocentrique, le cadre naturel inné distordu par le culturel dirigeant tout le vivant. Nous pouvons alors nous poser la question, pourquoi, détenir une conscience et une pensée associative, si c’est pour nous comporter, pour comme, un animal.

Toutes les religions ont recherché le bonheur des hommes pour le sortir de son animalité, de manière exclusive pour les premiers dieux, puis inclusive avec l’universalité du dieu.

Le ,constat, que l’inné a prédominé sur ses volontés, n’est pas à faire. Nous ne pouvons pas dire que le pardon, la miséricorde et la bienveillance aient dominé le monde, soumis aux désirs de domination autour de la compétition pour se répartir la rareté.

Ainsi tout, nous reste à faire pour tendre vers l’humanisme, qui passera obligatoirement par l’égoïsme socialisant, dont la meilleure représentation est le mutualisme, ou l’intérêt commun concourt à l’intérêt individuel en se donnant comme objectif, de le soulager de ses souffrances.

 

Plus largement dans l’observation de l’existence humaine, nous retrouvons trois étapes d’évolution. La période où il est dans la petite enfance, celle où la nature le nourrit sans effort, que cueillir ce qui se trouve à porté de la bouche. La deuxième dans laquelle nous sommes où il doit se prendre en charge pour se nourrir. L’enfance et l’adolescence, où il doit apprendre à devenir un adulte pour maîtriser ses désirs égoïstes, trouver par la connaissance le sens profond de la vie et en arriver au stade adulte géologique, dans lequel nous ne sommes pas.

 

Il ne s’agit pas là de l’adulte biologique ou cultuel, mais de l’adulte dans une évolution géologique humaine, que nous avons particularisée par ses savoir-faire, et non par l’expression de son humanité.

Pour rentrer dans cette période, ce n’est plus la valeur des billes que s’échangent les enfants dans la cour au travers d’une valeur imaginaire, mais celle qu’il porte en eux comme valeur réfutable, l’énergie calorifique qu’ils dépensent pour toute chose, afin de vivre. Celle-ci est une réalité intelligible et universelle. La consommation d’énergie calorifique humaine dépensée pour nos productions et services, pour établir un étalon monétaire international. Ainsi, du début jusqu’à la réalisation du produit, ce sont les calories dépensées pas les travailleurs qui comptabilisées fixeront le prix commercial. Nous connaissons les consommations calorifiques par métier. De la sorte, quel que soit le pays où se réalise le métier, il aura la même valeur calorifique. Ensuite, nous distinguerons toutes les particularités de chacun, toutes les attentes humaines. Nous en finirions avec les combats de domination monétaire. Payé en calorie et certainement psychologiquement approprié. Ce sera le premier pas pour devenir civilisé.

 

 

C’est l’enfant qui entre dans la réalité du monde pour y développer une humanité « Adulturante » à la hauteur de sa conscience et de sa pensée associative.

Le libéralisme capitalistique appartient à l’enfance, car il n’offre aucun sens à l’existence. Les religions auxquelles nous pouvons reprocher d’être dogmatiques et de ne pas se retranscrire dans la modernité apportée par les sciences, donner un sens à l’existence, malheureusement pas terrestre, si ce n’est d’en supporter les souffrances. Il devenait adulte, une fois mort, le reste du temps, ils attendaient tout du Père, c’est la recherche de l’Homme salvateur qui conduit à tous les fascismes et que nous pratiquons et que beaucoup de citoyens appellent de leurs vœux, 48 %, pour rester dans l’enfance.

C’est la caractéristique du coran par son déterminisme. Ce en quoi ils n’ont pas tort dans l’absolu, mais, celui existant, nous l’ignorons et le pratiquons, sans le savoir par ignorance. Et ce n’est certainement pas celui des religions ni de quelque autre chose. Celui défini, par les religions ne l’on était que, par des humains se disant toujours inspirés par dieu. Là, où c’est les Hommes par leur connaissance empirique qui ont écrit des contes fondateurs pour des populations crédules. Par ses contes, ils invitaient et conduisaient les hommes à devenir adultes.

Leur permettant de, comprenant une vie déroutant et complexe, par des commandements, mettre de l’ordre dans le tumulte émotionnel de leur existence.

Comme les enfants nous avons tendance à évaluer les mérites futurs de n’importe quelles activités, sur ce qu’elle nous apporte immédiatement, sans autre souci d’exister, que par la consommation. Le résultat, nous le connaissons sur armement et pollution.

Si nous voulons donner un sens à notre existence, le plus dur est d’avoir conscience de ne pas vivre au jour le jour. C’est le plus dur et le plus difficile, sans cela nous n’aurions ni besoin de mémoriser le passé ni besoin de projections abstraites pour le futur. Pour les Hommes, être devenus rationalistes, a emporté le pragmatisme pour réaliser ses rêves. Aujourd’hui, pour nous sortir de cette enfance du néolithique, il faut disposer du savoir des initiés tout au long de l’existence, contre une rémunération compensatoire, d’une reprise en main, du contrôle de l’émission de monnaie pour faciliter les innovations de ceux qui veulent entreprendre dans une recherche permanente d’économie d’énergie, en partageant équitablement les résultats et les risques avec les partenaires qui les aident à atteindre leur but. Le pari sociétal est énorme et motivant pour conserver un confort propre, une nourriture saine et abondante, des relations interpersonnelles paisibles, et se fixer un objectif de réduire le travail à sa plus simple nécessité par la technologie, tout en conservant le savoir-faire et les savoirs pour maintenir en l’état cette espérance possible aujourd’hui.

De tel bouleversement ne peut pas se faire sans que nous donnions un sens d’existence aux élites entrepreneuriales, qu’un jour remplacer les États, ou concourir au plus riche du monde. Je suis certain que cela est accessible et intelligible pour eux, plus que par la majorité de la population de salarié.

Faire face à la pollution, remplacer les énergies polluantes, s’instruire en permanence, réduire le temps de travail, maintenir un confort propre, optimaliser les économies de matériaux, développer des nourritures saines, diminuer l’accroissement de la population. j’ai réalisé une étude en 98, elle démontre que tous les pays riches ne renouvellent pas leurs populations. Les deux raisons invoquées sont la peur de l’avenir pour leurs enfants, et le désir de bénéficier du confort de la vie. Je crois que le second est suffisant pour y parvenir, car la Terre est vaste et nous restons courbés sur notre travail pour disposer d’un revenu, comme des veaux dans un pré qui broutent et dont le confort et de recevoir de l’avoine, alors qu’ils ont le monde à découvrir autour d’eux. Là ou les Hommes se rendraient, ils n’auraient ni à se préoccuper du gîte et du ni du couvert. La terre ne va pas disparaître encore, il nous reste des siècles pour y parvenir. C’est tout de même plus motivant que d’attendre le paradis et de tuer des hommes pour y avoir 7 vierges.

Nous ne manquons pas de sens à donner à notre vie.

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 12 Janvier 2024

2 nœuds de vent monétaire ?

 

J’ai suivi l’émission « l’Événement du jeudi » avec madame Lagarde EX-patronne du FMI et patronne de la BCE, durant cette émission je l’ai entendu expliquer avec intelligence qu’elle voulait maintenir le vent européen à 2 nœuds. C’était amusant pendant la durée de cette émission d’entendre parler du vent. La veille j’étais chez mon dentiste, au moment de régler je lui dis, vous ne mangez pas des pommes de terre. Il me demande pourquoi. Par ce que c’est cher. Il me regarde et j’explique, que s’il manger des pommes de terre, ses soins auraient été moins cher, mais heureusement il ne mange pas du caviar, sinon cela aurait été plus cher encore.

Tout ça pour dire que la valeur, de quoi que ce soit, n’a pas de prix, en dehors de ce que consomment les humains pour produire.

 

Je me suis désespéré quand madame Lagarde expliquait que les entreprises cotées en bourse envisagent de faire des profits en 2025, parce que les humains ne mangeront qu’à hauteur de 2 nœuds en 2024 (l’inflation), alors, les humains au travail coûteront moins cher en consommant moins.

Car les charges de l’entreprise n’augmenteront pas plus de 2 nœuds, et les entreprises pourront envisager des investissements profitables.

Mon petit fils manger avec nous, et je lui dis, nous avons eu la météo à 20h et maintenant dans une émission spécifique. Il me dit pourquoi. Je lui explique que parler de la monnaie c’est parler du vent, car ça n’existe pas, et parler du vent, c’est parler météo. Il faudrait que les débats politiques reposent sur la réalité des prix. Ça donnerait ceci.

-Vous, monsieur Ottol, vous voulez que les salariés ne mangent que des patates, pour que les patrons puissent manger du caviar. - Non-monsieur Malanchan nous volons qu’un vent de plus de 2 nœuds n’emporte pas leurs plantations, pour qu’ils puissent manger. Monsieur Ottol si vos patrons veulent manger du caviar, ils n’ont qu’à aller le pêcher, nous en le pêchants, cela nous donne le droit d’en manger.

Certes, mais les patrons vous ont donné, du vent, pour les pêcher, il est normal qu’ils le gardent pour eux, et que vous vous plantiez des patates, avec le vent qu'ils vous ont donné. Tout cela va changer monsieur Ottol, au pouvoir nous trouverons, en concentrant l'énergie humaine des salariés, à soufflet le vent par une déflagration énergétique, car le prix des choses ne valent que l’énergie des salariés qui les ont produites. Et l'énergie vient de ce qu'ils consomment, regarder vos patrons, ce n’est pas avec du caviar, qu’ils en auront, pour travailler.

C’est bien pour cela, monsieur Malanchan, qu’il faut qu’ils continuent à manger des patates, ça leur donne juste assez d’énergie pour travailler et pas celles pour comprendre et vous porter au pouvoir.

 

Les progrès de l’espèce humaine ont apporté un peu d’ordre dans la compréhension du désordre croissant de l’univers. Notamment par la théorie du chaos qui laisse espérer une compréhension du désordre.

Cette réflexion, qui concernait la connaissance de l’univers cosmique, est aussi applicable à celle de nos existences, puisque nous vivons en son sein. L'Homme n’échappera pas malgré lui à l’obligation de s’éduquer en permanence pour avoir une compréhension plus complète du déroulement de son existence.

Faire face à cette entropie inévitable de notre monde, de notre société, de notre nation, de notre ville, de notre maison, de notre cuisine, pour la maîtriser ou l’accompagner, à l’exemple de la théorie sur le chaos.

Une fois de plus, comme par le passé, malgré nous, nous devons trouver des indicateurs à notre existence. Cela ne peut pas se réaliser en restant un être bloqué sur la radio profits, au-delà de la nécessité. Nous pouvons exister et vivre sous d’autres paradigmes civilisés, en écoutant d’autres radios, que conserver celle animalière transfigurée, appelée le capitalisme du rapport dominant/dominé.

Pas seulement en levant les yeux vers l’univers pour l’interpréter, mais en comprenant les yeux au niveau de nos vies, ce qui s’y passe, mais aussi les poser au-delà de notre seule existence égoïste.

Pas en levant les yeux pour y trouver quelques vérités, dans ces conditions, nous avons déjà perdues.

Il nous faut comprendre, seulement comprendre que nous existons sans savoir pourquoi.

Personne n'aurait pu imaginer, que, pour notre espèce se glorifiant de ne pas être un animal, ce fut aussi mortellement dramatiquement, pour elle difficile de trouver à se nourrir depuis 12000 ans.

Là, nous risquons d’entrevoir cette vérité qui nous conduit, à croire.

Elle va toujours nous aspirer jusqu’au point d’un absolu, un point où tout ce que nous aurons bâti s’écroulera.

Comprendre ce déroulement devrait nous sortir des dogmes séculaires d’antan et apaiser toutes confrontations idéologiques.

De manière que les savoirs d’aujourd’hui nous aspirent vers cet absolu malgré nous. Toutes les civilisations l’ont défini comme un lieu de renaissance après la mort.

Le savoir est une lente édification. En conséquence de quoi, nous devons escompter une lente modification des comportements et de la réflexion ?

 

Ceci me paraît une évidence dans notre monde actuel, en ayant une certitude optimiste.

L’évolution poursuit sa route, avec nous, indépendamment du fait que nous concevions ou non, en conscience d’y contribuer ou pas.

Le socialisme sera une voie vers une évolution domestiquant le primitif surgissant à chaque compétition, et lui à son tour devra laisser la place, tandis que le capitalisme se sera dissous dans l’évolution humaine et l’on visitera ses vestiges en défilant devant la FMI ou la BCE, et le guide expliquera que c’est là que leurs dieux commandaient au vent monétaire.


 

Si jamais, pour la nature, pour le monde objectif, l’humain doit être un essai manqué, il reste encore quelques milliards d’années d’existence à notre planète, pour générer une autre espèce et nous pouvons nous préserver cela, en jetant nos armes de destruction massive, qui sont loin de faire la gloire de notre espèce, comme, de la conscience, et de la pensée associative, dont nous avons hérité. Si c'était pour en arriver là, la nature et tous les dieux auraient dû nous laisser, primate.

Avec la physique quantique, nous savons n’être que des particules, dont toute la matière de l’humanité tiendrait dans un dé à coudre pesant 180 000 tonnes.

Nous avons un effort à faire pour intégrer des notions qui bousculent notre entendement en ouvrant de nouveaux univers et de nouvelles espérances pour les peuples.

 

La fin de la scolarité est perçue comme un soulagement, certainement qu'elle s’est construite ou conçue autour d'un développement historique religieux, et devenu républicaine matérialiste par nécessité de produire avec d’honnêtes citoyens travailleurs.

LHumain n’en reste pas moins un spiritualiste attaché à l’ignorance, pourvoyeuse de dieux irréfutables ou de croyances en certitudes scientifiques réfutables pour combler son ignorance.

Hier, comme aujourd’hui, la plupart des Hommes ont demandé à leurs dieux de gagner au loto. Offrant aux dieux les biens terrestres, auxquels ils tenaient le plus, pour recevoir davantage, qu’ils avaient offert, et ceux d’aujourd’hui de suivre des martingales procédant du même besoin de croyance primitif.

Chaque Homme est un penseur, parfois j’ai l’impression que nous la regardons, comme propriété individuelle spontanée ne nécessitant pas un apprentissage de toutes les connaissances disponibles pour être plus élaboré. Nous nous comportons avec celle que chacun détient, comme au fait des moyens de penser l’avenir, sous réserve de s’en tenir à celui contemporain.

Pour cela, dans nos débats, chacun se jette à la figure des arguments d'école primaire, qu'était la spécialité du FN, et nous complaire, d'accrocher à la queue des casseroles qui font nos joies. En serions-nous restés là ?

Lorsque deux avis contradictoires s’affrontent, tous les deux sont justifiés par informations retenues par chacun pour les développer, et chacun d’eux a raison. Nous savons ne pas pouvoir concevoir des choses qui n’existeraient pas, ou qui ne seraient pas en potentialité d’être.

Si, l’un d'eux possédait la vérité, l’autre n’existerait pas. Il faut donc se départager, et ce sont les relations sociales et humaines qui vont être arbitrales, et non celles économiques.

Savoir, si nous concevons ou non, qu'un, soit seulement le serviteur de l'autre, ou si nous sommes égaux, comme nous le déclarons dans les droits de l’Homme, dans ce cas, l’exploitation, de l’Homme par l’Homme devient illégal et le capitalisme qui l’exploite dans sa dynamique aussi. Changer, cela va demander des siècles, mais si nous pouvions déjà l’expliquer nous aurions fait un pas pour un avenir socialisant comme le réclament sans le savoir 92% des citoyens qui veulent réformer le capitalisme. En attendant, c’est le vent à 2 nœuds qui nous pousse.


 

Nous comprenons pourquoi tous les changements de civilisations ou, essais politiques, sont si violents, et qu’il vaut mieux, faire une révolution citoyenne.

Quand nous examinons ce qui relie le matérialisme et le spiritualisme, c’est que tous les deux le justifient par un même moyen de communication, notre cerveau nommant l’être et l’univers.

Lorsque deux avis contradictoires s’affrontent, tous les deux sont justifiés par informations retenues par chacun pour les développer, et chacun d’eux a raison. Nous savons ne pas pouvoir concevoir des choses qui n’existeraient pas, ou qui ne seraient pas en potentialité d’être.

Le frein ou la dissuasion à cela pour se positionner, c’est la durée du temps. Le temps qu’il a pu manquer pour apprendre. L’impossibilité de passer tout notre temps à nous comprendre, par l’activité, consacrée d’autres tâches.

 

Par une impossibilité physiologique, où la vitesse des émotions est plus rapide que la pensée, d’une expression orale plus lente ! Avec l’oralité, nous sommes toujours en retard sur l’événement perçu par nos sens, et formulé par la pensée. Nous sommes condamnés à n’en faire qu’une traduction partielle, et nous concevons des termes qui englobent des concepts de pensée pour gagner de la durée du temps, gommant son intelligibilité, dont les spécialistes sont les communicants. Ils noient le poisson dans des termes, qui les présente comme érudits, donc capables de gouverner avec du vent et ça marche. Et ils jettent un doigt méprisant en désignant les populistes.

Notre raison a toujours un temps de retard sur nos émotions. Comprendre cela est important, surtout quand nous devons en apprécier les conséquences dans notre existence vouée à l’obsession punitive. Notre nouveau premier ministre a donné le ton en se rendant dans un commissariat, quelle tristesse de voir une fonction aussi noble que la politique pour une démocratie, de la voir ramenée à n’être que chasseurs de délinquants ou d’immigrés. Parce qu'ils n'ont pas d'autres projets politiques que d'aller dans le sens du vent.


 

L’enseignement organisé des citoyens nous permet de gagner du temps, pour ne pas redécouvrir ce qui l’a déjà été par d’autres, d’être d’éternels étudiants, plutôt que spectateurs de notre existence.

Spectateur de l’existence, comme le sont tous ceux qui ne donnent pas leurs opinions, qui ne participent pas aux élections, quand on le leur demande de formuler leurs opinions par un choix


 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Janvier 2024

Renouer avec la politique, c'est vital.

 

Des élections européennes vont bientôt avoir lieu. Peut-être une raison de s’interroger de l’intérieur.

 

Quand 92 % des citoyens veulent réformer, reformer ou effacer le capitalisme, dès lors voter pour ceux qui le défendent est une ineptie, comme ne pas s’engager dans les programmatiques qui le proposent, ni de participer activement à la vie politique. Ensuite, se plaindre, que sur le sujet les médias audio visuels vendent de la « merde » sont médiocres, 28% y font confiance et 2% totalement. Ce dont les médias se « foutent » éperdument, à partir du moment, qu’au mieux, la majorité des citoyens n’iront pas s’informer ailleurs pour 96%, et les plus lassés 30 %, les plus méfiants, les plus moroses 26 %, les plus peureux 11 % s’abstiendront ou choisiront les moins mauvais, suivant leurs habitudes bien ancrées. Et nos faiseurs d’opinions se féliciteront d’analyser que les citoyens ne se précipitent pas pour voter aux Européennes, qui cumulent les plus forts taux abstentionnistes. Et les votes blancs se plaindront que l’on ne prend pas en compte leurs votes où ils n’expriment aucune opinion.

 

En 1999, car le phénomène se lisait déjà avant que le CEVIPOF ne mette en place le baromètre de l’opinion des Français en 2009.

J’ai écrit à ce sujet une sale métaphore.

 

3 : Pour s’en convaincre, il suffit de suivre l’évolution d’une politique américanisée. Depuis 1983, devant la déception des promesses électorales, ce sont des votes de défiance qui se sont exprimés. À partir de 1993, la propagande c’est américanisée, véhiculant des portraits de jeunes premiers idylliques qui se vendent, et chacun stigmatise l’autre, pour savoir qui lave le plus blanc et laisse croire que la politique est vertueuse.

Ceci conduit à partir à la recherche de représentants politiques vertueux. C’est un jeu dangereusement massacrant, car nous risquons de partir à la recherche d’une race politique et d’une politique vertueuse, comme d’autres sont allés à la recherche de celle qui était supérieure. Alors, en permanence, nous produisons de la suspicion.

Il a été imposé aux citoyens une transformation, pas toujours comprise en dehors des spécialistes qui la qualifient d’après le capitalisme, qui a conduit les États à réduire leur rôle d’influence politique sur l’économie dite du marché, et les projets de société ne sont devenus que de contradictoires cahiers de revendications.

Pour en donner une image, je serais tenté de dire que les organisations professionnelles d’intérêts corporatifs sont devenues des plaignants, l’État est devenu le syndicat qui s’adresse à son employeur, les financiers. Cela parce que nous sommes plus au fait des mutations et la diffusion d’un savoir sociologique est trop pauvre pour les populations qui vivent une évolution technologique trop rapide, et un encodage relationnel de communicants, devenu un code complexe d’initiés.

Mais, aussi parce que nous croulons sous une information dantesque que la population n’a ni le temps de lire ni d’écouter dans son ensemble, ce qui conduit au paradoxe, parfois d’étouffer l’originalité, soit d’idées ou d’œuvres, pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique, et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information.

Je vais le redire d'une manière primaire. J’ai déjà mentionné le rôle important de l’information, qui dépasse de loin son seul rôle d’organe informateur. Et dans un monde où l’on se personnalise aussi par leur intermédiaire, à écouter de la merde tout le monde veut devenir caca.

Mais comment le savoir ?

Une histoire l’illustre. Deux hommes discutent sur un trottoir et s’arrêtent. — Tu crois que cela en est. — Je ne sais pas. Un des deux y plonge le doigt et goûte. — Oui, ceci en est ! — Et bien, on a bien fait de ne pas mettre le pied dedans.

Cette histoire illustre la régression où nous sommes encore contraints aujourd’hui de mettre le doigt dedans pour nous en rendre compte quand cela en est, afin de ne pas y patauger.

Pourtant bien des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, pour que par l’intelligence nous soyons aptes à la reconnaître.

Mais, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délectés de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas ignorer la violence ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognard, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part !!

Comment y remédier quand, entre 26 % et 30% des Français ont un peu confiance dans l’institution politique. Quand 64 % non pas confiance en la, démocratie, et 53 % soutiennent s'intéresser à la politique, que 43 % pensent que c’est une affaire de spécialistes, que 16 % ont confiance dans les partis, 26 % au niveau européen, que 36 % dans les syndicats, 46 % au niveau européen, que 72 % ne font pas confiance dans les acteurs politiques, 63 % en Europe, que 82 % considèrent que les politiques ne s’occupent pas d’eux, que 76 % pensent qu’en votant l’on peut changer les choses, ce qui est en contradiction avec leurs votes conservateurs à droite pour 54 %, et enfin 7 % disent militer au sein d’un syndicat ou parti politique pour prendre leurs responsabilités citoyennes.

Dernière observation dans cette enquête d’opinion, les commanditaires classent la LFI et la RN comme partis populistes. Ce ne sont bien sûr pas eux, se contentant de reprendre l’expression des faiseurs d’opinions médiatique. Une incongruité pour ne pas dire une absurdité. Car les autres partis, ils s'adressent à qui ? Mélenchon a essayé de réhabiliter cette expression sans grand succès. Populaire signifie, que l’on serve comme argumentation ce que le peuple dans son ensemble peut comprendre, du plus ignorant au plus instruit, par des métaphores et similitudes, mais qu’en rien, il ne s’agit de le tromper ou de lui mentir. Aujourd’hui, Jésus-Christ serait un populiste, pas de chance pour le fils de dieu.

Ce ciblage consiste à positionner ces deux partis comme, étant incompétent pour diriger le pays, par ceux qui le dirigent depuis si longtemps. Ce discours, ils le tenaient déjà pour les socialistes qui après deux années de tentative de mise en place du socialisme réformateur les ont copiés dans la gestion du capitalisme. Et qui à part d'accorder des avantages sociaux, que les salariés se sont achetés, trois fois leur prix, non fait guère mieux.

Ceux qui qualifient la LFI ou la RN de partis populistes, ont fait la preuve, malgré qu'ils appartiennent à l'élite, de leur incapacité, malgré la compétence qu’ils s’attribuent, de sortir le pays de ses difficultés, et sont maintenant à la poursuite des voix fascisantes de la RN qu’ils jugent populistes.

La difficulté pour sortir du système est claire, ce n’est pas de prendre le Brexit comme exemple, mais, de se rappeler l’exemple donné par la communauté européenne à la Grèce, qui est rentrée dans les clous. Si nous pensons qu’un changement peut se faire sans les citoyens, c’est croire encore aux cadeaux du Père Noël, et si c’est croire à la RN, avec le respect pour ceux qui y font confiance en toute honnête, c’est croire au Père Fouettard pour conduire les méchants dans les prisons. Comme prise de conscience sociologique l’on ne fait pas mieux, autant relire Weber, Foucault et bien d’autres et faire sien l’adage de Socrate ci-dessous.

Socrate, à Phèdre, regrettant que le Dieu égyptien Thot, inventeur de l’écriture, ait mal pesé les conséquences de sa découverte, propos rapportés par Platon.

« Toi, père de l’écriture, tu lui attribues une efficacité contraire à celle dont elle est capable ; cela produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire ; confiants dans l’écriture, c’est du dehors, par des caractères étrangers, et non plus du dedans, du fond d’eux-mêmes, que ceux qui apprennent chercheront à susciter leurs souvenirs ; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir ; et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même ; car, quand ils auront beaucoup lu sans apprendre, ils se croiront très savants, et ils ne seront le plus souvent que des ignorants de commerce incommode, parce qu’ils se croiront savants sans l’être».

Dans l’extrait de mon second essai, « on deviendra Fou, ou le paradoxe de l’autonomie contraint », j’explique que ce ne sont pas les hommes politiques qui sont essentiellement responsables de nos déboires, mais nous, les citoyens démocrates de France et du monde, car, il en est de même pour eux, quand ce n’est pas pire. Par nos insuffisances et notre appauvrissement continuel, nous sommes à la rechercher de l’homme salvateur, au lieu de nous prendre en main pour être des acteurs de notre destin en donnant leurs opinions ou leurs espérances dans les partis de leur choix, pour y donner leurs opinions en y adhérant, ou combattent pour leurs intérêts de classes, dans les syndicats, sans que ce soient les médias qui la leur souffle.

Tristement nous préférons nous plier à la manipulation de notre inné, par l’égocentrisme, l’avarice, la cupidité et l’orgueil narcissique, que les spécialistes de la cognition manient dans l'intérêt de la pérennisation du capitalisme, en manœuvrant par la communication les populations en flattant l'individualisme, qui ne peut instinctivement que trouver preneur, car nous le possédons comme tous les animaux.

Aucun citoyen ne peut dire, qu’il n’y ait pas un lieu ou une association, où il peut trouver sa place correspondante à son opinion. Car personne n’a un point de vue personnel, qui ne soit pas issu de la matrice culturelle et de tout ce qu’il a pu lire, écouter, apprendre, pour la former. Ensuite, venir prétexter que l’on ne s’occupe pas de lui, comme nous le lisons dans les enquêtes d’opinions de 1999 ou de 2023, c'est avoir affaire à des défaillants civiques.

Ils ne peuvent donc prendre ce prétexte, pour, ensuite, se poser en juge des acteurs politiques qui se font épingler parce qu’ils réaffectent des subventions d’élus à leurs actions politiques, comme la RN prochainement. Ce qui n’empêche pas d’être critique. C’est le comble de l’injustice de citoyens, qui ne veulent pas fournir des fonds par leurs cotisations aux partis. Qui ne veulent pas que leurs impôts servent à subventionner l’activité des instances politiques de la représentation de l’opinion des citoyens. Ni qu'ils subventionnent les partis, syndicats et associations ou certains citoyens adhérent, pour former les programmatiques, de chacun d’eux. Le paradoxe étant qu’ils préfèrent enrichir les milliardaires et mégotent pour quatre sous de cotisations, et se vantent de connaître le monde.

Leurs défaillances de citoyenneté les conduit à n’avoir comme références, que les médiatiques, et de répéter le slogan libéral capitalistique, « moi je ne m’occupe que de mes intérêts » sans jamais comprendre que, par la réalisation de ce thème qu’ils exécutent, ils servent les libéraux capitalistiques qui l’on développé. «  Vous le voulez bien ». Ainsi, les citoyens abusés se font rouler, préférant pleurnicher que d’affronter la réalité de leurs servitudes, en se croyant savant. Ils s’accommodent d'un consumérisme qui les absorbe par le confort, qu’ils ont produit et payé trois fois son prix et qu'ils croient détenir du capitalisme.

Tout le monde c’est glorifié de la contestation des gilets jaunes. Pourtant ils faisaient la démonstration qu’un citoyen lambda, sans support politique, ne peut rien réussir, si ce n'est participer comme ce fut le cas, à une jacquerie. Et ne me dites pas que la réussite et d’avoir obtenu des augmentations qu’ils achèteront trois fois le prix. La colère des lycéens contre la réforme Balladur a été efficace parce que les lycéens ont accepté qu’on les aide. Ce que refusaient les meneurs des Gilets jaunes qui ne voulaient pas être récupérés et s'imaginer réinventer la politique qui leur a été mal enseignée.

Que pensaient les Français en 1999.

Dans la vie de tous les jours, les Français disent compter sur leur famille et ami pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999).

Dans le même temps, les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen. (le mot en vigueur pour camoufler l'individualisme)

Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie. Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est-à-dire que les Français attendent tout d’eux-mêmes, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen.

Car d’évidence, cette courte analyse d’opinion des Français laisse assez clairement entrevoir qu’ils se sentent dépouillés de leur pouvoir, qu’il soit politique ou économique et qu’ils se sentent « seuls ». Et comme tous les individus qui se sentent « seuls », ils se tournent soit vers leurs familles, soit vers leurs amis, soit vers des référents réels ou imaginaires, en clair, ils se retournent sur eux-mêmes, car, se sont eux qui composent la famille et les amis et les groupes référentiels.

Ils tournent en fait dans la structure qu’ils ont contribué à élaborer par leur participation ou leur démission, et qui a fait d’eux ce qu’ils sont.

On peut se demander alors ce qu’est une société de responsabilité dans laquelle les individus tournent en rond sur eux-mêmes sans s’investir dans les instances décisionnaires confiscatoires de la liberté de décision qu’ils se sont construites.

 

Il serait tant que les Français renouent avec la politique pour ne plus tourner en rond plutôt que de subir celles des oligarchies ploutocratiques qui gouvernent le monde, dont certains grands groupes attendent leurs heures, pour se substituer aux états. Nous aurions un bel avenir totalitaire, qui nous inviterait à élire démocratiquement des gouvernants fantoches, tout en se marrant de savoir que 53 % des citoyens croient que c’est seulement en votant que l’on change la vie, sans en être les acteurs, mais les serviteurs inconscients.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 5 Janvier 2024

Depardieu et la jouissance du peuple.
L’affaire Depardieu m’irrite, parce qu’il fait la chronique jubilatoire de la population, comme la font toutes les personnalités publiques. Comme si l’élitisme les immunisait contre tous les actes vils dont est capable l’humain. Et celui-ci ne serait que l’apanage du peuple, des humbles, des pauvres. Les élites étant censées représenter la probité, c’est à dire : honnêteté, droiture, loyauté, moralité, intégrité, fidélité, exactitude, transparence, franchise, scrupule, mérite, conscience, incorruptibilité, irréprochabilité, sens moral, vertu. Bref, mettre une clôture autour de la terre ou pour emprisonner les Hommes, ou pour les surveiller, ce que nous faisons.
Certes Depardieu ne sera pas le premier, ceci est une habitude historique pour prêcher l’exemple. Mais les élites sont punies un peu plus fort, par tous ceux qui les lapident en jetant leurs pierres du bout de la langue. Si chacun entrait dans ses fantasmes, ils ne jetteraient que des plumes que le vent emporterait. Un excellent ouvrage de 900 pages et sortie, Féménicide, les Meetoo n’en sont qu’une pâle représentation de la défense des femmes. Dans cet ouvrage elles cernent bien les sources des comportements agressifs des hommes, et l’attribut à juste titre au patriarcat capitaliste. Ce qui m’a fait écrire dans un essai et comprendre que le changement civilisationnel viendra des femmes, car s’ils devaient venir des hommes depuis qu'ils dirigent et sont au pouvoir nous le saurions.
L’autre problématique est de se laisser porter dans le sens du vent. Nous connaissons tous la promotion canapé. Elle n’était censée que concerner les femmes qui souhaitaient une promotion ou poursuivre leurs intérêts. Ce n’était qu’un paradigme de ce qui se passe toujours dans le monde, dans nos relations interpersonnelles au travail ou ailleurs, quand certains acceptent des soumissions par intérêt immédiat et qui, une fois, installée les dénonces, pour se faire pardonner de ne pas avoir eu le courage de se révolter au moment des faits. Il n’y a personne à blâmer pour ce que je viens d’écrire, seulement y réfléchir, sauf si nous ne sommes pas humains. Philosophiquement c’est pire, notre société réclame vengeance sous le vocable de justice, la dévoyant de sa fonction d’être juste, pouvoir qu’elle n’a pas, mais en qui tous les citoyens croient. En 2000 j’ai écrit un essai définissant notre évolution que j’observais. Je vous copie ce que j’en disais pour nous préserver de l’intolérance et de l’iniquité.
CHAPITRE I. SCIENCE ET VIOLENCE.

 

Si les hommes naissent égaux en tant qu’individus d’une espèce qui s’est qualifiée d’humaine, chacun né avec une ou des différentiations qui vont assurer sa singularité lui permettant de s’adapter à son environnement. Pourtant nous savons qu’au fil du temps, cet humain que nous sommes a évolué et il est donc susceptible de poursuivre son évolution. Dans son organisation il a développé des schémas qui l’ont conduit jusqu'à notre société actuelle avec son organisation économique qui génère ses inégalités. Tout ceci ne s’est pas fait sans violence, et se poursuit toujours dans ce cadre-là.

Toutefois, nos sociétés deviennent de moins en moins violentes, du moins pour ce qui est de la criminalité violente. Il y a moins de crimes qu’il y a deux cents ans, et en Grande-Bretagne par exemple, les crimes étaient dix fois plus nombreux au Moyen-âge qu’aujourd’hui.

Ceci est dû principalement à l’avènement de l'État tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cet État d’essence démocratique, où priment la volonté générale et la recherche de l’intérêt général. Le tout est garanti par les règles d’un droit qui reconnaît l’égalité entre les hommes, excluant tout concept discriminatoire fondé sur des notions de races, de philosophies, de religions.

C'est à l'État le seul, émanation du peuple, de posséder le monopole de la violence légitime, telle que le définit Max Weber. Monopole de la violence mis en œuvre par le pouvoir politique, au moyen de la force publique, pour faire respecter les règles de droit acceptées par la population qui respecte les décisions d’un pouvoir légitimé par l’élection au suffrage universel. Ce droit structure la société civile et évite, en prenant en charge le Règlement des conflits individuels issus des rivalités mimétiques, une escalade de la violence engendrée par le principe de vengeance.

 

Cette transformation de la société dite civilisée, en rendant le crime moins courant, a rendu ce dernier de moins en moins tolérable. L’habitude d’un événement le banalise et le rend acceptable et accepté, par un phénomène d’accoutumance. A contrario, la rareté induit un sentiment d’anormalité de la chose, une espèce d’incongruité sociale. Le crime vient perturber directement l’ordre des choses, l’ordre social. Il provoque chez le citoyen qui a pris l’habitude de s’en remettre à la société, ou plus exactement au pouvoir politique, une impression de vulnérabilité.

On dira aujourd’hui un sentiment d’insécurité, ou d’impunité, relayé et amplifié par la caisse de résonance médiatique, et l’exploitation politique inévitable. Comme l’ont souligné Philippe Robert et Marie-lys Pottier, pour «l’insécure », le problème d’insécurité est un problème de société lorsque ses amis sont au pouvoir, et un problème politique lorsqu’ils sont dans l’opposition. Ainsi, monte dans l’opinion publique, un sentiment qu’Émile Durkheim qualifierait d’anomie, et donc une menace pour la société, dans son ensemble. Devant une baisse du contrôle interne, les citoyens sont prêts à abandonner une part de leur liberté au nom de leur sécurité, en réclamant un plus grand contrôle social externe.

La demande des citoyens est alors l’exigence d’un accroissement des forces de l’ordre et de celui des systèmes punitifs, auxquels souscrivent hypocritement les politiques qui savent qu’une fois l’effet psychologique passé son impact dissuasif disparaîtra. Ils entraînent par couardise les citoyens dans une escalade répressive qui les poussera à demander des mesures d’eugénisme, comme Hitler voulait des chambres à gaz, car la délinquance n’est pas le produit d’un jeu de rôle, mais la conséquence d’une désocialisation due en partie aux problèmes d’inégalités sociales non résolues. Tout comme les incivilités sont aussi la marque d’individus qui font état d’irrespect envers ceux qui les méprisent et les marginalisent, leur renvoyant à tort ou à raison ce qu’ils ressentent. Qui plus est, la crainte des citoyens qu’ils perçoivent les renforce dans cette voie, en leur donnant le pouvoir de dominer ceux qui les méprises par une forme de terreur dont ils jouissent, et qui parfois ne connaît plus de limite.

Ce comportement est particulièrement communicatif chez les jeunes qui se côtoient dans les écoles aux âges où ils mettent à l’épreuve la permissivité des adultes et recherchent leurs propres limites. De ce fait, ils sont accessibles aux informations médiatiques qui leur fabriquent des habits d’adultes sur mesure par souci commercial, et qu’ils endossent par mimétisme. Si l’on y ajoute l’ostracisme et la xénophobie, tous ces éléments concourent au sentiment d’insécurité. Alors ensuite, ce que l’on réclame à la justice de l’État, ce n’est plus une justice «équitable », mais d’expurger le mal et de venger les victimes. On lui demande d’entreprendre une campagne de purification au bout de laquelle l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas grand monde de propre y compris ceux qui le demandaient.

Ce besoin d’inquisition s’est toujours manifesté dans toutes les sociétés, car il est sous-jacent du fait social qui semble toujours découvrir avec horreur les délits et crimes dont il est porteur dans l’unité de ses membres (les individus), et qui surgissent plus facilement suivant le type d’organisation que l’on se choisit, bien qu’il soit plus difficile à discerner dans les démocraties. Au moyen âge l’on exposait les délinquants et les criminels au pilori, et l’on brûlait sorcières et hérétiques. Aujourd’hui on les expose dans la presse populaire et autre, et les bûchers sont des fagots de mots qui remplacent le juge et le bourreau et font de l’opinion publique un «assassin » en liberté. Le plus souvent cela se fait au nom de la liberté de la presse qui ne cache que la jouissance du pouvoir qu’elle s’est octroyé grâce à l’angoisse et aux peurs qui paralysent la capacité de réflexion des individus, entretenues par la permanence d’une régression sociale qui se cherche des boucs émissaires. On ne peut tout à la fois demander qu’un individu soit mis à nu au nom de la vérité, qu’il soit donc fragile et vulnérable, et ensuite une fois qu’il est devenu faible, se jeter sur lui pour le «dévorer », et par-là se considérer comme des êtres civilisés.

 

On se trouve ainsi devant un autre phénomène de banalisation, celui du terme de sécurité. Devant le confort et l’abondance d’une très large majorité de la population des pays riches, le risque devient intolérable, et la notion de risque zéro fait recette.

Cette notion de sécurité absolue touche tous les secteurs de la société ; au principe républicain de la sécurité des personnes et des biens, vient s’ajouter la sécurité dans le domaine de la santé, des transports, sécurité dans le domaine de l’énergie, sécurité alimentaire, etc. Tout doit être sécurisé, et il en va de la responsabilité politique.

Avec cette demande de la société, le politique a introduit un concept dans le but de s’exonérer de la responsabilité : le principe de précaution. Ce principe qui fait, par exemple, qu’au moindre signe de maladie de la vache folle, on abat tout le troupeau. Principe qui conduit les citoyens devant une catastrophe naturelle à faire à l’État le reproche de l’imprévision, mais qu’ils se retiennent de le dire conscient d’être sur le point de dire une énormité. Principe de précaution qui pousse à fermer des sites industriels, naturels, publics, simplement présumés dangereux.

À quand l’idée de nous empêcher de naître pour ne pas prendre le risque de mourir ? Pour l’instant il semblerait que nous transformons les réalités des périls de l’existence en phobie.

Il existe de nombreux exemples encore. Mais ce qui semble intéressant, c’est qu’au nom de la sécurité, ce principe de précaution, qui peut paraître comme une émanation d’un bon sens populaire, peut avoir des «effets retards » sur l’organisation et la gestion de la société, par sa généralisation et donc sa banalisation, au point qu’il menace de devenir un principe de gestion accepté de tous, car demandé par la majorité. En tant que principe général de gestion du risque, il sera alors applicable face à tout problème identifié comme susceptible de présenter un risque potentiel pour la société ; une application faite au nom du peuple par la légitimité élective, et au nom de l’intérêt général.

 

Aujourd’hui, le principal problème des pays riches est de faire face à ce que l’on a désigné sous le vocable de violences urbaines et d’insécurité.

La répression ayant montré ses limites, certains se penchent sur la prévention du risque. En l’espèce, il ne s’agit pas d’une prévention de type social, par la réduction des inégalités, la réduction de la misère, etc., autant de facteurs qui sont connus depuis le XIXe siècle comme criminogènes, par les travaux de Le Play. Il s’agit d’une prévention fondée sur la prévision du risque de manière à l’étouffer si possible dans l’œuf.

Les nord-américains, dans leur légendaire souci d’efficacité, ont cherché à mettre en œuvre un processus d’évaluation des populations à risque. Ceci a été mis en place dans les prisons pour prévoir les risques de récidives. Cette méthode «scientiste », basée sur des tables actuarielles comportant plusieurs critères, est censée mettre fin à des décisions prises sur la base d’examens cliniques et suspectés d’arbitraire. Le décideur se trouve donc épaulé par le scientifique, qui, par ce biais, rend sa décision quasi indiscutable et l’exonère de la responsabilité. De plus, la caution et le label des scientifiques rassurent un public toujours plus sécuritaire, répressif, et en quête perpétuelle de solutions miracles.

 

Ces études sont appliquées en milieu carcéral, notamment au Canada, mais pour beaucoup de personnes elles ont un défaut celui de ne s’appliquer qu’a des personnes incarcérées, c’est-à-dire ceux qui ont donc déjà commis un crime.

L’idéal se trouve alors, non pas dans le fait de savoir si l’on doit remettre en liberté un criminel ou pas, et ce de la manière la plus infaillible possible, mais d’éviter que ce criminel commette son forfait. Les scientifiques se sont donc lancés dans des études longitudinales portant sur trois générations de délinquants, pendant une quarantaine d’années. Ils en ont retiré un ensemble de données empiriques qui leur ont permis d’affiner le caractère culturellement transmissible de la délinquance.

 

Nous mettons tous en avant la science pour justifier des événements que nous n’aurions pas pu comprendre. Sauf que ce n’est pas un sésame ouvrant sur la vérité et les certitudes. Elles nous donnent des éléments associatifs pour notre réflexion, afin de penser l’avenir et comprendre le présent. Dans le monde des sciences humaines, ce cadre de disciplines vouées à l'étude de l'être humain, de sa culture et de ses relations économiques, politiques, et sociales avec son milieu, la science ne fait qu’ouvrir des portes ce qui oblige d’être tolérant et compréhensifs, ce que trop de citoyens polémiques présentent comme de l’intolérance et ne veulent que des pilori.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 3 Janvier 2024

Nous ne pourrons pas lutter contre le réchauffement climatique avec une économie capitaliste. C’est compter sur le paradoxe que ceux qui en sont à la source vont s’y employer.

Les dernières inondations, les tempêtes aurons convaincu tous les septiques du réchauffement climatique.

Mais attention de ne pas nous focaliser que sur les énergies fossiles, d’autres contribue au réchauffement. Taper sur le net Les idées reçues sur l’énergie et le climat. Cela permet de comprendre que nous n’allons pas arrêter le réchauffement climatique. Nous devons donc prendre des mesures pour le réduire. Cela va changer nos existences en mieux, en devenant conscients d’une nécessité irréversible à appliquer dans le monde entier. Mais pour cela, nous devons libérer la monnaie.

Les effets immédiats du réchauffement sont, l’augmentation de la fréquence, de la durée et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes, les inondations, les tempêtes, les cyclones, la sécheresse, les feux de forêt, les épisodes caniculaires et l’augmentation du niveau des mers.

Qu’en pense nos dirigeants, et d’abord l’avis des scientifiques du GIEC sous l’égide des Nations unies, évaluations détaillées sur les changements climatiques, leurs causes,

Les conséquences planétaires du réchauffement climatique d’ici 2100.

Arctique. La fonte des glaces et la dilatation des eaux conduisent à une élévation des mers de 55 à 98 cm.Le territoire des ours blancs est menacé.

Europe du Nord. Au Nord, les pluies de plus en plus abondantes sont favorables au développement de l’agriculture. Au Sud, les vagues de sécheresse sont plus fréquentes, menaçant les ressources en eau potable. Les événements extrêmes(de type Cévenol) pourront être plus forts.

Asie du Sud-Est. L’augmentation de la sécheresse et des cyclones entraîne une baisse des ressources en eau (stockage moindre par les glaciers himalayens). La montée des eaux, en submergeant 10 % du Bangladesh par exemple, devrait conduire à une migration en masse des populations.

Afrique. La sécheresse s’amplifie. Le désert gagne sur la savane. Les ressources en eau baissent,

menaçant une agriculture déjà précaire. Malaria, dengue et fièvre jaune gagnent de nouvelles régions. Les neiges du Kilimandjaro pourraient disparaître d’ici 2020.

Moyen-Orient. La sécheresse plus marquée conduit à une désertification,

à une baisse des ressources en eau et des ressources agricoles.

Océan Atlantique. En cas de réchauffement, le Gulf Stream s’affaiblit. L’Europe aura alors à subir des hivers presque aussi rigoureux qu’au Québec.

Océanie. Sécheresse, pluies et tempêtes tropicales plus marquées conduisent à une perturbation des écosystèmes et à une baisse des ressources en eau.

Antarctique. Certaines parties de l’Antarctique ont commencé à fondre, modifiant l’océan environnant et menaçant l’habitat des manchots.

Océan Pacifique. Les climatologues ont encore des difficultés à prévoir l’arrivée et l’intensité d’El Niño. Le réchauffement climatique pourrait intensifier ce phénomène existant depuis 5 000 ans,

amplifiant ses conséquences.

Amérique du Sud . Cyclones tropicaux, tempêtes et inondations risquent d’être plus fréquents. Une baisse des ressources agricoles et une recrudescence des maladies infectieuses sont à redouter. 80 % des glaciers andins pourraient disparaître, entraînant une pénurie d’eau pour les populations locales.

Amérique du Nord. En Floride, les cyclones pourront être plus fréquents et plus intenses. Au centre de l’Amérique du Nord, les zones désertiques s’étendent. La production agricole des grandes plaines pourrait être affectée.

El Niño. Tous les trois-cinq ans, les vents alizés faiblissent sur l’océan Pacifique et son eau chaude de surface reflue vers le Pérou, ce qui bloque les remontées d’eau profonde plus froide. Les conséquences sont énormes : inondations sur la côte Ouest de l’Amérique du Sud, cyclones en Polynésie française, sécheresse en Asie du Sud-Ouest, au Brésil et dans les grandes plaines américaines…Ce phénomène a été nommé « El Niño » par les pêcheurs péruviens, car il se produit autour de Noël.

Le Gulf Stream. Ce courant marin transporte l’eau chaude des Caraïbes jusqu’en mer

de Norvège. Il apporte ainsi à l’Europe occidentale un supplément de chaleur d’environ 10 °C, lui assurant des hivers plutôt cléments. Le est notamment actionné par l’expulsion du sel lorsque l’eau de mer se change en glace au contact de la banquise arctique : l’excès de sel alourdit les eaux restantes qui s’enfoncent sous l’océan, et retournent vers le Sud. Cette pompe amorce la remontée des eaux caraïbes vers le Nord.

Les mots du TOUT S’EXPLIQUE Sibérie Avec le dégel du permafrost (sol constamment gelé), les zones de végétation remontent de 150 à 500 k vers le Nord et génèrent de l’instabilité dans les sols.

D’autres phénomènes. À évolution plus lente sont aussi perceptibles : la fonte des glaces et l’élévation du niveau des mers, l’érosion progressive des côtes, la désertification, la raréfaction des ressources, le bouleversement des écosystèmes et la disparition de certaines espèces.

Ces explications en ce qui concerne l’Europe ne sont vrai que d’ici 2100, au-delà c’est une période de froid qui la recouvrira à cause du ralentissent du Gulf Stream.

Bien des commentateurs rendent les Hommes responsables de l’évolution du climat. Car c’est ainsi, le climat ne se dérègle pas, il évolue en fonction des paramètres environnementaux qui le forme et qui sont soumis à ceux de l’univers. Il en est de même pour les humains. Ils ne sont pas responsables de leur existence, ils répondent aux informations qu’ils reçoivent de leurs environnements. Tous ceux qui ont utilisé les découvertes de l’utilisation du pétrole ignoraient leurs conséquences sur l’environnement, idem pour le charbon, idem pour les déforestations, et de tous les gaz que nous avons pu lire dans le lien.

J’ai souvent écrit que nous disposons un processus d’auto-régulation complexe du monde, dont les humains se foutent royalement, car on ne le leur apprend pas, et qu’ils découvrent quand des seaux d’eau leur tombe sur la tête.

Le temps de réaction des hommes est lent, des ans ou des siècles pour évoluer en fonction des intérêts individuels ou collectifs et du développement de nos connaissances pour réduire notre ignorance. Nous devrions analyser tout cela pour savoir où se trouvent les responsables.

Si les pays riche ne sont pas plus responsable qu’un autre, ils ont contribué plus que d’autres au réchauffement par les rejets polluants.

Mais attention ce n’est pas qu'au regard de la création, nous ne sommes pas responsable de nos existences, que nous ne devons pas assumer nos choix, et avoir conscience des modifications qu’ils entraînent sur l’environnement, sur le vivant, sur les relations interpersonnelles humaines. Ne pas existentiellement être responsable de nos existences, ne justifie pas de poursuivre nos erreurs et d’avoir à rendre des comptes dans le cadre de nos relations interpersonnelles et pour préserver une biodiversité nécessaire à notre existence humaine.

Nous n’avons pas su retirer l’essence philosophique de la parabole de la femme adultère. Le christ au lieu de la laisser lapider dit que le premier qui n’a jamais fauté jette la première pierre. Tous s’en vont et il dit à la femme, va et ne recommence pas. Nous nous ne sommes pas encore assez civilisés pour faire cela.

Nous devons faire la même chose. Culpabiliser les riches ne sert à rien, car chaque Homme du monde, sauf les aborigènes, a participé au réchauffement. Alors, arrêtons de nous culpabiliser, mais prenons des mesures énergiques pour ne pas recommencer. Mais autres que celles au goutte-à-goutte que nous mettons en place dans l’intérêt des capitalistes, parce que, quand les populations affronteront les conséquences, eux auront les moyens de s’en mettre à l’abri.

 

Ce qu’en disent les Nations Unies. Face au péril climatique, les pays riches, historiquement à l’origine de ce dérèglement climatique global, ont une double responsabilité : agir pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et aider les populations les plus vulnérables à s’adapter aux impacts déjà dévastateurs des changements climatiques, en leur apportant une aide financière.

J’en viendrais au financement.

Green peace sanctionner les multinationales

Les multinationales ont à contribuer à l’effort collectif. Il n’est plus acceptable aujourd’hui qu’elles peuvent continuer à polluer l’atmosphère sans n’être jamais appelées à rendre compte de leurs actes et des catastrophes humanitaires, passées et à venir, dont elles sont directement ou indirectement responsables. Il est donc temps d’instaurer une justice climatique.

Voilà une justice que financeront les Salariés. Car ces entreprises en SA incluront ce coût dans le prix de vente. J’ai déjà expliqué cela dans un article.

Pour la Chine, « les pays développés doivent prendre les devants » au sujet de la transition énergétique. Pékin estime que c’est avant tout aux pays les plus riches de « prendre leur responsabilité » dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Les pays développés ont une responsabilité historique et incontestable dans le changement climatique : ils doivent prendre les devants pour s’engager sur la voie du 1,5 °C ».

Une belle excuse pour continuer de polluer

La Commission des droits de l’Homme des Philippines a ainsi commencé à enquêter sur ces actes et à poursuivre de grandes multinationales, dont Lafarge et Total, pour leur contribution criminelle au réchauffement climatique. Inquiétante analyse dangereuse à entériner, car nous l’entendons souvent reprise par ceux mêmes qui consomment de l’énergie fossile.

Chacun a entendu ou lu par quoi nous envisageons de remplacer l’énergie fossile.

Principales énergies renouvelables alternatives, on retrouve : l’éolien, le solaire, l’hydroélectricité ; la géothermie, la biomasse, l’énergie marémotrice, l’hydraulique…

Stockage. Il est possible de capturer les gaz à effet de serre et de les enfouir, mais également de « reforester » pour créer des puits à carbone.

Comme mesure individuelle : l’alimentation (régime alimentaire moins carné), le logement (isolation des bâtiments) ; le travail (télétravail) ; les transports (véhicules électriques, mobilités douces).

Mais l’utilisation du pétrole concerne aussi la d’un nombre important de produits à base de raffinage pétrochimiques, le plastique, les huiles, etc. J’ai recherché quel centre de recherche se penchait sur la question de produit de remplacement Nada rien trouvés. Le pétrole représente 30 % de nos productions industrielles devant le charbon.

Les énergies renouvelables ne sont pas encore suffisamment performantes pour remplacer les énergies fossiles qui représentent 80 % de la consommation énergétique mondiale. Il est donc nécessaire de combiner une modification des habitudes de chacun pour faire baisser ce pourcentage.

Les financements publics et privés de la lutte contre les changements climatiques ont presque doublé. Toutefois, l’essentiel de ces financements se concentre en Asie de l’Est et dans le Pacifique, en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Éviter les pires effets des changements climatiques pourrait nécessiter 4 300 milliards de dollars par an d’ici à 2030, et les coûts ne feront qu’augmenter à mesure que la Terre continuera à se réchauffer.

Face à l’ampleur des financements nécessaires pour lutter contre les changements climatiques, les inégalités actuelles sont non seulement inacceptables, mais elles représentent également un obstacle sérieux aux progrès qui détermineront l’avenir de la planète. 

Clairement, de la planète l’on s’en fout elle n’a pas conscience de nous. Mais nous avons la conscience de ce qui nous fait vivre. C’est l’écosystème et la biodiversité que nous devons protéger dans notre intérêt collectif, nos vies en dépendent. Arrêtons donc avec se slogan sauvons la planète. L’essentiel est de sauver ceux qui vit et se développe dessus .

Quelles que soient les dispositions prises dans les COP, elles ne se donnent pas les moyens de l’intention, mais satisfont à la volonté de participation pour l’exemple, et prennent le risque à long terme de laisser par égocentrisme le drame d’emporter une partie de la population humaine.

Opinion des responsables des Nations unies sur le fond.

Le Secrétaire général a qualifié le système financier international de « myope, enclin aux crises et déconnecté des réalités économiques actuelles »

Le système actuel de prêt d’argent aux pays pour le climat et le développement durable est défaillant.   

Les injustices du système financier international ont des répercussions considérables.

Alors que tous les êtres humains disposent du droit inhérent de vivre et de s’épanouir, le manque de ressources pour limiter les conséquences des changements climatiques et pour s’y adapter rend une vie décente, voire même la survie hors de portée pour de nombreuses personnes.

Mais la justice exige que ceux qui ont le plus contribué au problème assument une plus grande responsabilité dans sa résolution. Les grands émetteurs, par exemple, doivent agir en premier et rapidement pour réduire leurs émissions. Plus de 60 % du financement de l’adaptation prend la forme de prêts, plutôt que de subventions, une proportion qui est en augmentation. La quasi-totalité de l’argent provient du secteur public.

Réformer la Banque mondiale et les autres banques de développement pour les rendre aptes à remplir leur mission.

Je partage cette analyse. À une condition, que ce ne soit pas les salariés qui financent les mesures envisagées, mais que nous créions de la monnaie PURE. Hors ce n’est pas le cas. Que le financement soit public ou privé, qu’il soit distribué sous la forme de prêts ou de subventions, ce seront toujours ceux qui travaillent, c’est-à-dire les salariés et les indépendant, artisan ou profession libérale qui n’emploie pas de personnels qui financent. ( lire la deuxième partie http://ddacoudre.over-blog.com/2023/12/la-rn-la-lr-la-renaissance-les-radicaux-et-toute-leur-suite-n-ont-pas-honte.html ) et ils n’ont pas les moyens financiers de faire face à ce défit mondial. Dans certains pays ils en sont incapables sous réserve de ne plus avoir les moyens de se nourrir. Nous sommes à des lieues de cette conscience là. Seulement parce que ils ne peuvent pas développer de la monnaie pure, en plus de ne pas avoir conscience de l’enjeu pharaonique.

Malheureusement, nous vivons dans une organisation capitaliste où nous demandons aux riches de financer des mesures contre le réchauffement en croyant avoir fait un acte de justice. Ce n’est qu’un acte de justice imbécile. Nous savons qu’ils feront payer inévitablement cela à leurs clients, aux travailleurs. Pourrons nous un jour sortir de cette ineptie ?

Si les mesures de remplacement étaient trop rapides, et engageaient trop de financement, nous aurions une réorganisation de la consommation, puisque normalement les dépôts circulent déjà et sont limités par la création monétaire pure. Et plus, pour les Européens ils sont contenues par les limites de Maastricht. Également, cela qui rendraient les prix des produits inabordables. Nous savons que la lutte efficace contre le réchauffement fait augmenter les prix d’environs 70 à 80 % par la méthode d’enfouissement qui est la plus rapide. Sans compter celles des autres gaz. Si nous voulons que les autres énergies de remplacement soient efficaces dans tous les pays du monde, nous serons obligés d’émettre de la création monétaire pure et créer un compte national ou mondial du coût du réchauffement climatique.

Sans faire cela nous nous auto suicidons. Car les pays riches devrons renoncer à leur confort, sans pour autant parvenir à empêcher le réchauffement. Et croire que réduire leur confort est une condition sine qua non en l’état des moyens mis en œuvre est une erreur d’analyse ! C’est confondre changement de comportement et changement des moyens de confort avec le renoncement à celui-ci.

Car, des études d’assureurs démontrent que, ne rien faire coûte plus cher que, de s’y consacrer. Je n’ai pu lire que les résumés sur le net. Je partage sur le principe, mais je ne sais pas à quel rythme ils ont tenu compte des réalisations contre le réchauffement. Car, la consommation de pétrole augmente puisque la population augmente et leur aspiration au confort aussi. Si nous avons des immigrés ce n’est pas pour venir mourir de faim. Heureusement l’élévation du niveau de mer et lente car elle va en mettre encore plus sur les routes. Si nous attendons comme pour les inondations, que cela nous touche, tous ceux qui vivent au-dessus de 12 mètres s’en foutent, car ils ne seront pas touchés et refuseront de se montrer solidaires sans une taxation, comme nous refusons de nous montrer solidaire dans les périodes de sécheresse. Alors que nous disposons d’un réseau fluvial qui nous permet de de faire des réserves et en plus de petites centrale hydrauliques.

Le capitalisme à développé l’individualisme nous en récoltons les conséquences. Alors que le monde n’a jamais eu autant besoin de solidarité. Financer les mesures de remplacement des énergies à effet de serre ne peut pas sous réserve d’inefficacement, se faire au compte-gouttes. D’autant que des mesures psychologiquement stupides des Verts doctrinaires, comme celle d’interdire les véhicules de classe 4 dans les villes, sans donner les moyens financiers de leurs remplacements, vont développer des acrimonies, et bien d’autres animosités qui se développent dans les municipalités ou les métropoles.

La surdose de décisions, contraignantes de mesures individuelles inappropriées dans leurs exécutions, va avoir un effet négatif, sur un besoin de lutte contre le réchauffement devenu indispensable. Les prévisions d’ici 2100 d’actions au compte-gouttes vont conduire à une augmentation de la température jusqu’à 5° à 7°. Or avec une température de 1,5° en moyenne, les mers s’élèveraient suivant les continents entre 26 et 77 centimètres d’ici là. Dans l’hypothèse la plus catastrophique de la fonte des pôles et des glaciers les mer et océans s’élèveraient à 68 mètres. À deux mètres 27 % de la population littorale, serait touché. Pour en savoir plus. https://www.cairn.info/

Les moyens financiers de lutte sont tellement importants pour être efficace rapidement qu’ils demandent la création d’une banque Verte financée par la création monétaire pure et encadré par une planification mondiale du remplacement des énergies fossiles et autres en corrélation avec les états. Même cela prendrait des années, car il n’est pas certain que nous ayons les matières et les matériaux suffisants pour équiper le monde.

Que la France le fasse seule, c’est comme pisser dans un violon pour les résultats mondiaux. Localement nous n’aurions rien fait de plus que des transferts d’emploi, ou des créations d’emplois liées aux mesures individuelles.

J’ai lu le rapport d’Attac sur le financement qui soutient que localement nous avons les finances nécessaires en luttant contre la fraude fiscale et en faisant une stricte application des règles de fiscalité permettrait donc de lever chaque année entre 30 à

160 Md€ supplémentaires pour le budget de l’État selon les catégories de fraude qui sont prises en

compte dans le calcul

Évasion et fraude fiscale 30-160 Md€/an

Niches fiscales en faveur des énergies fossiles. Au moins 10 Md€/an

Élargissement de l’impôt de bourses vers une réelle TTF 2 à 5 Md€/an supplémentaires

Réorientation des investissements dommageables à l’environnement. Des sommes importantes difficiles à calculer dans leur ensemble

Démocratisation de la création monétaire fléchage « transition écologique » (quantitative easing 60 Md€/an

Coûts de la privation d’emploi 36 Md€/an

Recettes de la taxe carbone française 5,9 Md€ en 2017 et 7,8 Md€ en 2018, etc.


 

Rien de plus qu’un transfert de financement vers d’autres objectifs ? Car, nous devons pas imaginer que ces sommes dorment dans une cassette, comme avec Harpagon. Elles circulent et les diriger vers un autre objectif, c’est les retirer de là où elles sont employées, soit des transferts d’emplois. C’est possible, si nous ne nuisons pas aux activités où elles sont employées. C’est l’inconvénient de ces transferts que préconisent souvent les citoyens en croyant que l’on fait des économies en réaffectant des sommes jugées plus utiles ailleurs.

Dans toutes les campagnes électorales, nous entendons cela de ceux, qui n’ont aucune connaissance en économie. Au bout, c’est toujours les salariés qui financent, et ces financements font vivre des citoyens.

Alors, qu’avec la création pure de monnaie ce n’est pas le cas. Mais le problème peut venir du fait que nous puissions manquer de salariés ou que des salariés changent d’entreprises. Mais pour le moment, les salariés au chômage sont une Réserve d’emplois, mais inférieure à la création minimale nette d’emplois écologiques, soit suivant les estimations de 8 millions à 10 millions. De fait les problèmes migratoires se dissiperaient tout seuls, ceux de l’économie souterraine aussi.

Mais tristement nous ne ferons pas cela, car ceux qui nous dirigent sont des doctrinaires du libéralisme capitalistique, et ne veulent pas entendre parler de planification qui va exiger un contrôle, que les sommes dégagées servent à leurs destinations. Cela conduit également à envisager, comment, ceux qui vivent des industries fossiles vont se recycler. Pour cela, il nous manque le savoir-faire de Jupé, qui avait parfaitement réussi son opération nettoyage des poubelles roulantes avec les jupettes.

Nos Verts au lieu de proposer, qu’à chaque propriétaire de véhicule classe 4 interdits de rouler, l’on mette en place des financements spécifiques qui iraient jusqu’au remplacement gratuit suivant les conditions sociales, il préfère décider d’un droit de gué comme au moyen âge et d’une sanction pour les transgresseurs, parce qu’ils n’ont pas les moyens de changer de véhicule. J’espère que l’association des défenseurs des automobilistes saisira le Conseil constitutionnel pour faire annuler ces décisions qui entravent la liberté de circulation. Je vois mal un entrepreneur avec un fourgon de classe 4 prendre un bus avec son matériel. Autant l’idée est bonne dans tous les sens, autant les moyens sont inappropriés et vont conduire à des infractions comme toujours quand l’on vit dans une organisation « égologiste » répressive comme la nôtre. Ça déteint même sur des partis qui veulent se situer à gauche.

Le tableau est noir pour l’avenir, non pas parce que nous n’avons pas les hommes, les compétences, les technologies et les matériaux de remplacement, mais seulement parce que nous laissons les commandes à des doctrinaires. À la COP 28, il y avait plus de lobbyistes du pétrole que de participants. Nous touchons ainsi du doigt la limite de l’individualisme et l’irresponsabilité citoyenne du monde, où les habitants préfèrent payer des taxes qui leur cachent qu’indirectement ce sont les salariés de chaque pays qui financent toujours, et que malheureusement vu d’une part leur inculture et d’autres par l’égocentrisme, s’ils dirigeaient leurs états, ils ne décideraient de rien. Nous avons là un autre sujet de débat autre que le nauséabond de l’immigration.

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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