Si jeune et déjà si vieux.

Publié le 1 Février 2024

Si jeune et déjà si vieux.

 

Quelle tristesse d’avoir un monde avec des savoirs aussi pointus pour aller sur Mars, et un Premier ministre si jeune avec des jambes de vieux conservateurs !

Travailler n’est pas une valeur, c’est une nécessité, puisque, si nous ne produisons pas, la nature ne nous donnera pas de quoi nourrir les humains. C’est seulement un placement de capital pour les investisseurs, qui multiplient avec leurs capitaux. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas réaliser cette tâche, pour ne pas avoir à souffrir de sa défaillance, et y trouver la satisfaction d’accomplir une œuvre humanitaire et une valorisation personnelle. C'est avoir conscience du sens de nos existences, que de maintenir une espèce humaine en vie.

Longtemps, le ramassage des poubelles, dans les villages, était le dernier des métiers, employant le dernier des hommes. Car nous acceptons de nettoyer la merde, quand c’est celle du cul de nos enfants, ou de nos grabataires, en imaginant qu’un jour nous pourrions le devenir. Or, sans ces gens, qui enlèvent les détritus des autres, nous crèverions sous nos déchets. Il suffit d’une grève des éboueurs, pour s’en rendre compte. Comme quoi le métier essentiel n’est pas celui que l’on croit le plus noble, et la valeur du travail jamais aussi vrai que pour ces travailleurs.

En écoutant le Premier ministre, j’ai eu en résonance le discours de Sarkozy au Trocadéro, au son de travail, famille et patrie.

Il a manqué la famille au Premier ministre, car elle s’atomise avec l’accession des femmes à l’autonomie économique. Ce dont je me félicite, sans qu’elles aient mesuré les conséquences de cette évolution, dont elles ne font pas pour l’instant un bon usage, manquant de recul historique et de vision politique.

Aujourd’hui, 62 % des citoyens veulent être riches, pour ne plus aller travailler. Cela concerne en majorité les jeunes autour de la trentaine. Nous imaginons l’espérance que nous avons su insuffler à notre jeunesse, à ceux qui doivent assurer dans le futur la solidarité intergénérationnelle. Je plains ceux qui vont dépendre de leur solidarité.

Je ne crois pas que nous mesurions l’incidence d’un tel souhait, il faut au moins un million d'€ pour vivre de ses rentes. Ne pas travailler est le rêve de notre animalité. Je choque peut-être en rappelant que nous ne sommes que cela, merci, Darwin. Nous promener avec nos beaux vêtements au gré des modes, ceints dans des accoutrements religieux d’un monde dépassé, ne donne pas un sens à la vie et nous berne sur l’état de ce que nous sommes. La matrice culturelle, qui nous imprègne dès l’enfance pour échapper à cette animalité, croyons-nous. Nous la reconstruisons, aux premières consommations, et par l’intégration de la vie économique. La doctrine libérale capitalistique prend le dessus, pour nous diriger vers la recherche permanente d’une plus-value, qui est le comportement animalier type de nature, distordue par l’adjonction de la matrice culturelle, nous obligeant, pour devenir civilisée, de maîtriser nos égoïsmes enfantins qui nous névrosent par ses frustrations. Celles-ci se démultiplient de fait, quand nous devenons un adulte culturel. C’est simple, aucun animal ne s’entre-tue sans une raison de nature, sauf les humains, qui, n'ayant pas les moyens physiologiques de s'entre-tuer, se sont dotés d'armes pour organiser leurs assassinats collectifs, jusqu'à l'auto-destruction.

Notre jeune vieux Premier ministre promet la revalorisation des bas salaires, le salaire au mérite pour la fonction publique, c'est tellement éculé, ça a chagriné tous les gouvernants de droite, que la fonction publique ne subisse pas l'exploitation à laquelle est soumis le privé, faute d'être capable de défendre leurs intérêts, et qui par amertume souhaitent que le public souffre des même maux, c’est beau la solidarité inversé des pleutres.

Face à la colère des viticulteurs, il a levé de la taxe sur le gazole, comme si ceux-ci ne la revendaient pas comme frais d'exploitation à leur client. L’obstacle demeurant, que leurs clients sont pour beaucoup, les industriels de l’agroalimentaire, qui n’acceptent pas d’acheter cette taxe, dans la mesure où ils la revendraient à leurs clients en augmentant leur prix, et adieu le slogan les prix les plus bas, ou accepter une réduction de leur marge. Alors, les agriculteurs se tournent vers le pouvoir qui, lui, se tourne vers les salariés qui sont ceux qui paieront ce manque de recette de l'État. Soit par les impôts, par un endettement, ou par moins de service de l’état. Ce ne sont pas les citoyens qui paieront, mais les 30 millions de salariés, seulement eux pour l’essentiel. Dès l’instant, où les employeurs, quels qu'ils soient, leur revendent, impôts, prélèvements, et autres taxes, etc., comme ce sont les salariés qui paieront leurs augmentations des bas salaires !

L’augmentation des bas salaires, une revendication récurrente qui existe depuis que les syndicats sont syndicats, depuis 1884. Le chat de Schrödinger, qui se mord la queue au lieu d’être dans sa boite.

Je vais rappeler le principe de se mordre la queue. Un investisseur qui ne veut pas travailler et gagner de l’argent cherche ce qu’il pourrait offrir aux Hommes dont ils auraient besoin. Il a trouvé et veut fabriquer une bouteille. Il recherche une personne qui n’a pas de ressource pour lui proposer un emploi pour la fabriquer, contre le SMIC pendant 1 h.

Merveilleux, le fauché touche un salaire, il est heureux, et il ne regarde pas plus loin que son portefeuille. Il est devenu solvable.

Une fois la bouteille fabriquée l’investisseur, qui n’en a pas besoin, recherche à qui la vendre. Naturellement, au salarié qui est devenu solvable et qui représente le seul client potentiel.

Sauf qu’il se dit, si je la lui revends le prix du SMIC, le salarié aura gagné une bouteille, et, moi, il faudra que je mange mon capital pour vivre. Ce n’est donc pas la bonne affaire. Je vais donc augmenter le prix de revient de ma marge pour manger comme le salarié, un SMIC.

Réfléchissant un peu plus, il reconnaît qu'il ne travaille pas, mais son capital reste le même. Il ne gagne pas plus d’argent.

Alors, il décide de prendre une marge d’un SMIC en plus, pour augmenter son capital. Au total, le prix de vente de la bouteille s’élève à trois SMIC.

Sauf que le seul client solvable, qu'est le salarié, n’a qu’un SMIC pour l'acheter. Alors, il thésaurise et attend d’avoir fait trois bouteilles pour pouvoir en acheter une, en sachant que l’investisseur vendra les deux autres à d’autres clients, 3 SMIC. Dans ce cas, il aura gagné 9 SMIC, dont 7 en augmentation de capital.

Le salarié achète plus cher la bouteille que ce qu’il a reçu, pour la réaliser. C'est là que réside l'exploitation de l'homme par l'homme, même quand la productivité permet des prix bas. Imaginons que le salarié qui reçoit 1 SMIC réalise 3 bouteilles dans l'heure. La bouteille représente alors 1/3 de SMIC l'investisseur revendra la bouteille 2 SMIC 1/3. Le salarié ne pourra toujours pas acheter la bouteille avec 1 SMIC. Quelle que soit la productivité, 10,100, ou 1000, il achètera toujours le revenu de l'investisseur et l'augmentation de son capital. Et, si jamais, pour maintenir par la productivité des prix bas, le salarié ne peut plus aller au-delà de ses capacités humaines, on le licenciera, pour le remplacer par une machine qui pourra produire 1 000 000 bouteilles. Alors le salarié sans emploi recevra une aide par un prélèvement sur l’entrepreneur qui l’inclura dans le prix de la bouteille, pour la faire payer au salarié devenu chômeur.

Autre possibilité, la plus fréquente. Le salarié fait un emprunt de 2 SMIC pour acheter sa bouteille auprès de la banque où l’investisseur a déposé son capital. Il lui prête donc 2 SMIC qu’il devra rembourser avec un intérêt de 1 SMIC. Au total, dans le cas d’un emprunt, le salarié aura acheté sa bouteille pour 4 SMIC, alors qu’il a reçu 1 SMIC pour la produire. L’investisseur aura gagné 2 SMIC plus 1/2 SMIC de retour d'intérêt bancaire. Dans la réalité, nous avons un panachage de ces possibilités dans lesquelles ce n’est jamais le salarié qui est gagnant. Et que l’on ne viennent pas me dire qu’il est gagnant d’avoir accumulé des biens qu’il a produit.

 

Toute augmentation de salaire que ce soit des bas ou des hauts revenus, les salariés achètent tout, y compris les augmentations qu'ils réclament, toutes les taxes auxquelles il veut qu'on soumette les entreprises, sans savoir que c'est lui qui les achètera. La seule chose, qui freine l'investisseur, c'est l'état de la concurrence. Cette caricature pour expliquer comment le chat se mord la queue en tournant en rond. Ce qui est triste dans cette situation, c’est que de temps en tant le chat se mord la queue trop fortement, comme aujourd’hui avec les agriculteurs ou hier les gilets jaunes et avant-hier avec des grèves. Et chaque fois que sont annoncées des augmentations de salaire, les salariés sont heureux comme des enfants à qui l’on donne une sucette pour les calmer, sauf que ce seront eux, qui l’auront à la financer.

Dans cette boucle de circulation monétaire, nous pouvons penser qu’après tout nous jouissons d’un revenu pour acquérir ce que nous fabriquons, suivant les inégalités de revenus, si ce n’était, l'existence d’une pauvreté que justifie le cadre de la concurrence.

Nous comprenons au travers de cette caricature que nous pourrions parfaitement augmenter les salaires des plus pauvres, puisque ce sont eux qui les paieraient, idem pour tous les autres, idem pour toutes prestations, particulièrement à celle que veut mettre en place le gouvernement en renvoyant les chômeurs vers le RSA.

Je rappelle pour l’histoire que l’indemnité chômage fut créée en 1958 par les employeurs et salariés pour permettre aux chômeurs de bénéficier d’une ressource afin d'avoir le temps nécessaire pour trouver un emploi, sans être soumis à la pression du marché du travail. Pression, qu’organise le pouvoir par les mesures qu’il prend à pôle emploi, pour satisfaire à la rumeur publique, que les chômeurs se complaisent dans cette situation. Bien que nous sachions, que, psychologiquement, qu’elle est traumatisante, déstructurant et dévalorisante, à l’opposé de l’infamie que soutient le FN/RN depuis des années par xénophobie, au travers d’un certain nombre d’effets pervers exacts, comme dans tout système. Ces rumeurs se sont imposé comme une généralité par la propagation développée par les plus sots, pour je ne sais quelle animosité, acrimonie ou amertume. Sans être porteur de rumeurs également, le pouvoir semble vouloir coller aux desiderata de la RN dans ce domaine, après celui des immigrés.

Ce qui est particulièrement inquiétant est un certain nombre de demandes des viticulteurs, qui épousent les thèmes stupides de la RN, parce que celui-ci est incapable d’avoir une vision d’avenir, comme le sont tous les partis de droite accrochés au capitalisme.

J’espère que chacun aura compris au travers de ma caricature, que les seuls bénéficiaires en sont les investisseurs. Si les normes sanitaires que nous défendons sont scientifiquement démontrées, nous n’avons pas à revenir dessus, mais instaurer des taxes sanitaires sur les importations, voire les interdire pour les pays qui n’y souscrivent pas, afin de rétablir une concurrence loyale, que ce soit entre pays extérieur ou à l'intérieur de l'Europe. Ce n'est pas faire du protectionnisme que d'assurer la santé des humains.

Celle-ci doit l’emporter sur celles des profits, et non, parfois de devoir couvrir des produits avec du glucose pour cacher ce que nous ne devons pas voir au goûté. Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’une demande démagogique que de faire passer la santé des humains avant les profits, et renoncer à ces normes pour donner satisfaction à des revendications démagogiques prise sous le coup d’un ras-le-bol.

Il en est de même pour les revenus. il ne sert à rien d’augmenter des salaires que les salariés achèteront trois fois plus cher, mais d’accélérer la productivité robotique, d’uniformiser les salaires européens et conditions sociales européennes, pour établir une égalité de concurrence, et d’établir une taxe sociale aux importations qui n’y sont pas, et la renvoyer aux salariés de ces pays.

Il s’agit alors d’entrer en compétition par le savoir-faire et la productivité qui pousse les prix à la baisse, et ainsi engager une vision d’avenir où ce n’est pas sur la pauvreté des autres que nous nous enrichirons, mais sur notre capacité d’innovation, de créativité, dont sont, capables les humains et particulièrement les patrons qui entreprennent, pour l’instant qu’avec aucun autre but que d’avoir de l’argent pour ne pas travailler. Il suffit de s'engager avec eux sur un autre but.

 

Cette course au profit finit par atteindre 62 % des salariés, qui rêvent d'être rentier, ce qui promettrait des jours miséreux, si ce n'était pas en l'état irréalisable. Nous engagerions de la sorte une réduction de temps de travail, dont une part du temps libre devrait être employé à s’instruire pour maintenir cette capacité de réduction du temps de travail et non l’inverse comme le met en œuvre ce gouvernement et les précédents (travailler plus pour gagner plus, j'espère qu'avec ma caricature nous n'y croirons plus) qui n’avaient aucune imagination, car ils ne sortaient pas de la comptabilisation de l’existence réduisant l’humain à une quantité monétaire. Et ces mêmes personnages nous entretiennent de leur humanisme. Il vaut mieux avoir comme vision d’avenir de réduire le temps de travail, que de réduire les humains à la pauvreté. La moitié de la population mondiale vie avec moins de 7 dollars par jour. Les pays comptant le plus de milliardaires, les USA 724, la Chine 626. La France n’arrive pas dans les 10 premiers où nous trouvons l’Allemagne 136 l’Angleterre 56 et l’Italie 51 et dixième.

 

La caricature que j’ai décrite conduirait à l’inflation, quelle affaire qu’un œuf vaille, un million, il n’y a plus de billets à transporter. Pourtant il n’y a pas une limitation, elle est psychologique, elle entraînerait une perte de confiance, en s’imaginant que la monnaie ne vaudrait plus rien, alors qu'elle ne vaut déjà rien, et ne vaut que parce que nous la tenons pour vraie.

La valeur imaginaire, accorder à la monnaie ne repose sur rien d’autre que le désir de l’un de posséder, ce que détient l’autre, parce que d'autres le désirent aussi, ce qui lui donne une valeur, même si intrinsèquement cela ne vaut rien.

Le principe de rareté, que je décris souvent comme étant la source de tous nos problèmes dans le cadre de sa répartition, remonte au néolithique.

Cela peut prêter à sourire, qu’il faille remonter aussi loin pour comprendre aujourd’hui. Car l’analyse discrète n’informe que sur le comportement individuel, alors que celle holistique informe sur les conséquences qu’ont eues les comportements individuels avec leurs interactions durant leurs histoires. Faute de faire, cela à l’heure où nous en avons les moyens scientistes, nous continuerons avec les pseudo-science économiques, de nous croire savants sans l’être. Incapable de comprendre pourquoi depuis des siècles, nous allons admirer le patrimoine laissé par les tyrans, que ce soit les Pyramides, le mur de Chine ou Versailles, pour ne parler que d’eux.

Pourquoi, jamais, nous ne nous interrogeons sur la dextérité et le savoir-faire de ceux, qui ont laissé, par leurs talents, leurs virtuosités, tant de choses merveilleuses de savoir-faire, et que l’on remerciait avec des fèves, si ce n’était le fouet, plutôt que de mettre la liste de leurs noms, sur les plaques commémoratives de ceux, qui avaient commandité l’œuvre.

Tenant ainsi, ceux qui les avaient réalisés, pour des riens, pour du beurre, comme disent les enfants. C’est à cela que rêvent nos 62 % de salariés. Il n’y a aucune gloire à n’être que des pique-assiettes à n'être que l'animal primitif, que nous sommes, d’avoir comme seule ambition que de stagner, le cul dans de la soie en attendant que les sans dents nous nourrissent. Je crois que nous pouvons rêver d’autres choses que de rester de riches minables, d’être des tyrans pour exploiter les 38 % qui restent.

Cela va nous paraître absurde à l’heure de notre grande connaissance de savants ignorants. Mais c’est possible, à condition de pratiquer, ce que j'ai décrit. Rétablir une concurrence libre et honnête, basée sur les mêmes conditions salariales et sociales, pour que l’innovation et la créativité nous entraînent vers la productivité, que la robotique réalisera à notre place, plutôt que sur la pauvreté ou les inégalités. Qu’est-ce que l’on en a à faire d’avoir son frigidaire connecté avec des citoyens à qui l’on demande de travailler plus, et à qui l’on fait l’aumône, d’augmenter les salaires, qu’ils achèteront trois fois, comme si c'était le summum de l'innovation, de l'inventivité, putain à quelle misère intellectuelle nous avons affaire.

Mais cette colère, des agriculteurs n’aura même pas fait surgir cela, tellement nous n’avons affaire qu’à des gouvernants conservateurs, devenant fascisant pour coller à la RN et à la LR, au son d’une presse qui spécule de savoir, si leur semblable Américain reprendra le pouvoir. À voir le monde que Socrate a essayé d’émanciper, il doit regretter de ne pas avoir écrit ces pensées, tout comme un dénommé Jésus, ou un Mahomet, dont les successeurs non même pas compris leurs pensées, à l’exception de quelques nombreux philosophes chrétiens ou musulmans, pour ne parler que d’eux, dont nous avons oublié leurs humanismes et dont la plupart du temps les despotes de ces religions, n’ont pas tenu compte accroché à du littéralisme qu’ils n’arrivaient pas à comprendre.

Nous pensions être meilleurs, pour en arriver à un résultat, aussi stupide que navrant, car il faut être con pour nous mordre la queue et ne pas nous en rendre compte, ou alors être insensibles à la souffrance, ce qui nous empêcherait de comprendre le bonheur et être heureux. Comme un homme qui marcherait dans un espace uniforme, il ne verrait même pas qu’il se déplace et serait incapable de le comprendre.

Présenter l’économie sous un aspect humain plutôt que mathématique doit surprendre, mais la valeur du travail n’est pas le temps que nous passons à produire le plus, puisque nous irons par la technologie vers sa réduction du temps de travail, avec d’autres gouvernants moins archaïques si les citoyens le deviennent eux-mêmes, ce qui n’est pas encore le cas. Se trimballer avec des principes qui datent du néolithique n’est pas être au fait, de la modernité intellectuelle ni de l’évolution que les sciences dures engagent, et qui ne sont pas démocratisées dans la finalité qu’elles engendrent, car il faut bousculer notre compréhension intellectuelle fossilisée par la matrice culturelle, en la dénoétisant en partie, pour libérer les capacités de notre cerveau. Libérez votre cerveau ! Traité de neurosagesse pour changer l'école et la société.

 

Nous vivons avec une matrice culturelle qui a généré une existence paradigmatique que nous considérons moderne par ses découvertes scientifiques et par le confort qu’elle apporte. Ce n’est là que du verni, une enjolivure, une fioriture, un ornement. Quand nous grattons ces embellissements, nous n'y trouvons que notre animalité distordue par la rationalité de la matrice culturelle, qui a produit de l’armement spécialisé dans l’assassinat des membres de son espèce, bien au-delà de ce que nous trouvons chez d’autres animaux. Nous y retrouvons tout notre égocentrisme démultiplié par le désir d’être, un dominant de nature, frustré de n'être qu'un dominant culturel, qui rêve de laisser son nom dans l’histoire, sans avoir compris que ce n’est pas lui, qui a décidé de son destin. Ce qui l’empêche d’être un être bon et humaniste, si ce n’est par charité, comme il y a 5000 ans, et il pense faire quelque chose d’exemplaire et de grandiose le valorisant en donnant son surplus ou en recherchant la réduction d’impôts. Dans notre histoire, ils ont bien plus de mérites, ceux qui ont développé la solidarité égoïste en bravant les armées de la république ou, aujourd’hui, les forces de police répressives.

 

Dans les revendications des agriculteurs, il est demandé d’avoir moins de contraintes administratives auxquelles semble vouloir abonder le gouvernement. Dans une réunion il y a très longtemps, les employeurs se plaignaient d’avoir à remplir des pages et des pages de données sur leur activité.

Les retrouvant dans une autre réunion sur le sujet du moment, ils remettent des documents émanant de la banque de France, de l’Insee et d’études réalisées par le CNPF, d’alors. Je leur demandais d’où provenaient les informations, dans ces documents dont ils se servaient, pour proposer des perspectives. Un, plus vif d’esprit que les autres, présent à la réunion précédente reconnue, que ce l’était par la bienveillance des employeurs qui répondaient aux sollicitations d’enquêtes et aux informations officielles qui leur étaient demandées. Si les agriculteurs sont dépassés, par leur paperasse, qu’on les aide, mais nous ne pouvons pas nous en passer, sous peine d’être des aveugles économiques et sociaux.

 

Les agriculteurs veulent vivre de leur travail, ils ne sont pas les seuls, même les salariés qui travaillent dans l’industrie agroalimentaire, et le gouvernement leur fera des propositions de charbonniers, ils retrouveront leurs exploitations, et revoterons à droite, en attendant un jour qui reviendra assurément pour se mordre la queue plus fort encore.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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