Dieu, la Baryogénése et l’Espérance.

Publié le 5 Février 2024

Dieu, la Baryogénése et l’Espérance.


 

Dans un monde où 80 % de la population est croyante, je vais conter une histoire que nous pouvons leur rapporter. Avec patience, car la matrice culturelle qui les a imprégnées, c’est du solide. La science a profondément précisé l’existence de Dieu, en pouvant renommer la Création ou continuer d’utiliser ce nom tout en sachant que l’humain n’est pas fait d’argile, comme un pot, mais de particules. Nous ne savons pas quand, dans l’instant d’avant, où l’indéfinissable vivait, au milieu d’un univers primordial de plasma, il décida de créer l’univers. Il y faisait si chaud, que les couples de particules antiparticules se sont désintégrés. Seulement, voilà qu’une asymétrie entre le nombre de particules et d'antiparticules a fini, par donner une surabondance de la matière. Cette matière, nous ne savons pas quelle quantité, s’est annihilée mutuellement et c’est transformé en énergie via E=mc2. Cette liaison annihilante s’est faite à l’unité près. Il n'en est resté qu’un seul quark en surplus. Ainsi, au commencement, l’instant d’avant accommodait des quarks manquant d’énergie pour exister seul. L’indéfinissable les assembla, pour former des hadrons, parmi lesquels les étaient, des protons et les neutrons appelés, baryons.

La Baryogénése a produit une asymétrie baryonique dans la répartition spatiale où a triomphé la matière sur l’antimatière, dans une grande explosion. C’est pour cela que je vis, je peux donc continuer d’écrire mon conte, sachant qu’il en a découlé l’univers.

De ce fait, l’univers fut créé, il y a 18,5 milliards d’années par la Baryogénése et dans sa dilatation elle a composé un cosmos avec des milliards de galaxies. Dans l’une, nous habitons, une petite planète appelée Terre, une situation de privilégiés quand la vie y est apparue.

Il n’y a pas bien longtemps, 4 000 millions d’années, c’est dire si la vie est récente. En cette période nommée l’archéen vivait des bactéries, et voilà que, seulement 2,6 millions d’années après, nous sommes apparus à la suite d'une lente et longue transformation, car dieu n’est pas pressé. Nous sommes donc tout jeune, dans l’instant d’avant, sans âge.

Nos ancêtres du néolithique, il y a 12 000 ans, avaient comme scientifiques, des devins, des chamanes, des sorciers, des astrologues, ils pratiquaient l’haruspice. Dans cette évolution mise en place par l’instant d’avant, la Baryogénése par un déterminisme aléatoire a recouvert de son esprit l’humain, par la conscience et la pensée associative, et certainement tout le vivant dans une moindre mesure. En voyant le résultat, Dieu assurément n’était ni xénophobe ni raciste. Mais voilà que l’évolution du climat planétaire au Moyen-Orient est devenue plus aride, insuffisant pour y nourrir les humains qui y vivaient dans un Éden, à tel point qu’ils durent se mettre à l’agriculture et à l’élevage. Une lente évolution aux conséquences grandioses. Devant l’angoisse générant le besoin de se rassurer, les invocations chamaniques prirent la figure de dieux.

Une multitude de dieux qui veillaient sur les humains et répondaient à leur supplication, moyennant des holocaustes, où la fumée montait vers Dieu comme nous nous envoyons des Voyagers vers l’instant d’avant.

C’est dans ces temps que les humains peuplant la Terre ont, suivant les contrées, raconté, leurs origines. Nous savons par l’observation d’un environnement angoissant quels éléments environnementaux se sont cumulés, entraînant le récit d’êtres supérieurs, hors de portée des humains, des dieux, qui leur prodiguaient conseil, bienveillance, sanctions punitives et les accueillaient après leur mort dans une vie éternelle.

Aucun humain de ces temps n’aurait pu penser que leurs dieux peuplant les entrailles de la Terre, le fond des océans, le Ciel et tant d’autres lieux, dont ils avaient eu la prémonition, seraient renvoyés au-delà des cieux, dans l’instant d’avant, par la science. Dans l’instant d’avant, la Baryogénése, là où ? Les scientifiques de la physique quantique ont calculé qu’il s’y trouvait. Sauf que, dans ce plasma, il n’y avait que des quarks.

Que pension nous pouvoir y trouver, si ce n’est que la dimension d’une interprétation humaine, qu’au moins nous reconnaissons comme telle. Cela ne nous gêne pas pour imaginer et présupposer qu’il existe un univers objectif, avec, certainement, un ordre sous-jacent, pour lequel nous ne bénéficions pas des attributs nécessaires pour y avoir accès. Tient dont ? Les monothéistes disaient, eux, que l’on ne pouvait pas connaître Dieu. Que pouvaient-ils dire d’autres, ils n’avaient ni Dirac, ni Einstein, ni Hawking. Nous comprenons aisément que notre cerveau, depuis 10 000 ans d’existence, déploie le même schéma intellectuel, la même inspiration, beaucoup plus scientifique. Nos ancêtres étaient tout de même futés, sachant qu’ils ne pouvaient pas le nommer, il l’on qualifier d’un nom imprononçable YHWH, gardant tous ses secrets sur l'univers.

Pourtant des scientifiques se sont lancés à la compréhension de cet univers objectif, ils en ont rapporté la Baryogénése, et toutes les réalisations technologiques que nous produisons sous le commandement de leurs calculs. À j’ai dit commandement, excusez-moi, je voulais dire en application de leur calcul. Les commandements c’étaient pour ceux, qui inspiraient, par leur foi en dieu, répétaient aux hommes, quelle politique il fallait suivre pour vivre heureux. Décidément, j’y tiens, il faut traduire, ils rapportaient aux hommes les commandements de dieu pour vivre heureux. Ha qu’il était bavard ce dieu, quand on lit toute la littérature qu’il a laissée aux hommes, quand ils ont su écrire bien entendu. Personne ne sait pourquoi, au bout de 18 milliards d’années, il a donné l’écriture aux humains.

Il est difficile de se mettre dans la peau des hommes de ce temps. Ils ne doutaient pas que Dieu était l’héritage de leur prédécesseur, ils en disaient que c’était des faux, à juste raison, sculptés de bois, de pierres qu’un prêtre mettait en liaison avec ceux restés dans les cieux, ils avaient de la logique.

Il n’était pas concevable à ces monothéistes que l’on puisse faire une représentation d’un dieu que l’on ne connaissait pas. Mais voilà, ils n’étaient ni psychiatres, ni psychologues, ni psychanalystes, alors ils racontaient que Dieu les punirait, s’ils n’appliquaient pas les lois, désolé je confonds toujours avec le présent, ses commandements. Certainement que ceux qui prônaient ces commandements devaient jouir de quelques autorités, car plus tard, tout fils de dieu qu’il était, Jésus c’est fait crucifier. Dieu recommandait aussi de ne pas écouter les autres partis, le parti de Baal, qui promettait la pluie, si l’on votait pour lui, Non ! Non !, si on lui faisait des offrandes, offrande, l’adhésion c’est presque pareil.

Malheureusement, l’argent, toujours l’argent, si bien que les croyants faisaient du commerce dans les temples de prière, d’où jésus les a viré, sans force de police, avec sa ceinture, en leur disant, il faut choisir, Dieu ou l’argent. Lui, il croyait en Dieu qu’il appelait mon père, Il s’opposa au pouvoir politique en place en demandant que l’on rende à César ce qui lui appartenait. Il donna des conseils économiques en demandant aux entrepreneurs, décidément, aux maîtres de payer dignement leurs serviteurs sans les exploiter, et de traiter humainement ses esclaves. Mais ses deux pensées les plus révolutionnaires furent, en observant la vie de ses contemporains, de leur demander de s’aimer les uns les autres pour vivre en paix, pour avoir de meilleures relations interpersonnelles. Également en leur disant, nous ne pouvons pas connaître, l’instant d’avant de notre vivant, décidément je me trompe toujours, c’est, ne pas pouvoir connaître dieu de son vivant, ni son monde où nous sommes appelées à nous rendre à la fin des temps. Soit dans 4,5 milliards d’années quand la Terre deviendra une naine blanche, et, nous, des quarks. Alors, dit-il, sachons pardonner, car nous ne pouvons que nous tromper. Ce jésus qui s’était instruit, durant 30 ans, décida de militer pour réformer le capitalisme ambiant. Non, ce n’est pas comme cela. Ce Jésus fort instruit de la Thora, étudia un autre parti, pardon, une autre religion en Perse. La réforme religieuse de Zoroastre avec son dieu monothéiste « Ahura Mazda entouré d'un certain nombre d'entités, responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du Ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et d’un libre arbitre. Après la mort, les âmes encourent un jugement et vont au Ciel ou au purgatoire ». Et oui ! ça photocopier dur à l’époque. Depuis nous appelons cette âme la conscience, et aucun scientifique ne l’a encore découverte, comme quoi ? https://www.frcneurodon.org/. Mais nous en avons conservé le libre arbitre, par lequel nous pouvons encore nous rendre responsables de nos existences, en lequel encore croient les populations du monde, sauf les psychiatres, et moi. Sans cette croyance dans le libre arbitre ce serait un crime, que d’envoyer à la mort, à la torture, en prison des humains qui se sont trompés. Pourtant, cela ne nous gêne pas d’avoir conservé le droit de tuer, que se réservait Dieu, en désignant, qui devait être mis à mort. Une fort belle excuse pour se laisser aller au sentiment de vengeance, qu’avaient voulu codifier nos inspirateurs sumériens, avec le Code d’Hammourabi.

Ce jésus décida vers les 30 ans de militer et créa le parti de dieu, le Père. Je me trompe encore, mais, nous connaissons la place qu'occupe le père chez les psychs. Il décida d’évangéliser au nom de Dieu le père tout puissant, pour réformer le capitalisme, zut, pour réformer les relations sociales et économiques par une révolution citoyenne. Ho ! je suis vraiment un obsessionnel. Je voulais dire évangéliser sans violence, frapper et on vous ouvrira. Aujourd’hui, on laisse des prospectus, c’est identique. Mais les sociaux-démocrates capitalistes ne l’entendaient pas comme cela, je voulais dire les pharisiens, Les pharisiens blâmaient cet hérétique qui demandait aux serviteurs d’obéir à leur maître, mais lesquels devaient donner une juste rémunération (ils n'avaient pas le plan comptable). De nombreux débats les opposèrent à Jésus, à qui revenait toujours le dernier mot, fort de son humanité. Même Duhamel s’y essaya, heuuuu ! les gardiens du temple s’y essayèrent en vain. Devant, cet extrémiste humanitaire et révolutionnaire internationaliste, ils en appelèrent à la loi du tyran Ponce Pilate pour le faire condamner. Et face au peuple, après un référendum, non !, non ! un appel à l’opinion publique, il fut condamné à la crucifixion. Bien plus tard, des adhérents, pardon, des évangélistes écrivirent son histoire. Dont, ils embellirent deux événements.

1/ Celui de sa naissance en rendant hommage à la femme qui enfante la vie sur la Terre par la volonté de son créateur, Dieu, et il devint fils de dieu par une insémination spirituelle de Marie. Ça vaut bien tous les Metoo. Avant lui, les hommes du néolithique l’avaient déjà honoré par une statuette, la Vénus de Willendorf, sans oublier Gaia, la terre nourricière. Marie ignorait que, par ces dons de thérapeute et sa vision pacifiste et radicale, « je viens vous apporter la guerre » (qu'il faut entendre au figuré), il serait pris pour le fils de dieu ou le roi des juifs, « c’est vous qui le dites ».

2/ Sa crucifixion est l’histoire d’un militant, où, dans son comité, pardon, parmi ses disciples se trouvait un traître qui fut retourné pour de l’argent par l’ennemi. Rien de plus banal, c’est ce qui se passe dans tous les groupements qui s’opposent. Il endura le fouet sans se renier, comme Moulin, la torture et bien des martyrs politiques. Il fut dans un long cheminement exposé à la foule où se trouvaient des hommes et des femmes qui se réjouissaient. Que voulait vous à l’époque, il n’y avait ni journaux ni télé. Sans projet de société d’avenir, c’était là leur seule réjouissance, voir souffrir des condamnés. Sur sa croix, il pardonna à ses bourreaux, car, dans une nuit d’interrogation et d’angoisse sur le mont des Oliviers, il avait pris la décision de sacrifier sa vie pour sa cause, l’amour des Hommes et de racheter tous leurs péchés pour qu’il n’aient plus a se punir. Ce qu’il devint, l’histoire nous raconte qu’il est à la droite de son père, et non recyclée une fois devenu poussière, en attendant de changer d'état une nouvelle fois pour devenir un quark. Cet homme dont les évangiles sont un embellissement mérité, tant ce fut un homme d'avant-garde, et dont les recommandations sont toujours d'actualités, et qu'il faudra, confier à des femmes qui connaissent la douleur de la vie. J'espère n'avoir fâché aucun croyant, en traitant le sujet avec humour, étant moi-même chrétien, socialiste, libéral, et opposé au patriarcat capitaliste, qui conditionne l'exploitation de l'homme par l'homme. J'ai voulu faire ressortir que notre psychique, ou notre organisation cérébrale, face aux évolutions environnementales, déroule le même schéma de la pensée associative, pour solutionner les situations qui se présentent. La différence, entre ces temps anciens et nous, ce sont seulement, la dénomination des événements. Cela est possible, parce qu’un arbre n'est pas un arbre, ou comme Magritte ceci n'est pas une pipe. Aujourd’hui, croire ou avoir la foi, c'est avoir une espérance devant les difficultés et les épreuves de la vie de trouver la force de les affronter, en sachant que la Création tient une solution, si nous avons confiance dans un bonheur terrestre, qui ne dépend que de l'existence de la souffrance comme indicateur de vie. En quoi y aurait-il un archaïsme en cela, alors que le monde entier croit en une monnaie, qui n'est que du vent, et cela fonctionne parce qu'ils ont confiance dans leur dieu monétaire ?

Les dieux monothéistes ont quitté les palais des tyrans, pour se soucier des humbles, pour revenir ensuite dans les châteaux des Rois, jusqu'à ce que la République les vire. Il en est la même chose avec la monnaie, d'un moyen de commercer, elle est devenue le moyen d'exercer une tyrannie sociale en recherchant les coûts les plus bas. Sauf que Karl Marx n'a pas réussi à les virer du temple de la bourse, et l'exemple soviétique n'a fait que discréditer le socialisme, qui doit se reconstruire. Le lien entre les deux est notre structure innée, ayant pour finalité de désigner un dominant. Nous vivons sous ce rapport dominant dominé, recomposé par une multitude de paradigmes. Les religions monothéistes et d'autres philosophies ont essayé de le maîtriser en imposant des commandements déterministes, et des paradigmes humanitaires, dans le cadre de leur compréhension, ignorante de nos savoirs. C’est pour cela que nous ne devons pas les juger à l’aune de nos connaissances, mais les juger dans leur temps contextuel. Tant qu'elles croiront détenir une vérité absolue, elles se fermeront à l'évolution qui se fera contre elles. Pour l'instant, elles ont une place importante dans le monde, parce que le dieu argent n'offre d'autre espérance que l'exploitation, de l'homme par l'homme, que, malheureusement, elles acceptent. La maîtrise culturelle de l'inné par le patriarcat capitaliste est un échec. Le remplacer va demander d'autres moyens, comme les savoirs, pour connaître l'organe cérébral avec lequel nous devons passer notre vie. Cela va demander des siècles, car l'égalité homme femme est contre nature, et il faut la maintenir par les connaissances culturelles, car au moindre écart le patriarcat resurgira.

Nous en restons là avec nos interrogations. Celle d’aujourd’hui, c’est comment des quarks qui s’assemblent peuvent donner la vie. Nos ancêtres ont nommé cet événement l’œuvre divine en l’appelant Dieu, et en son nom ont déroulé la programmatique d’une organisation politique, avant que les Grecs ne nomment ainsi l’organisation de la cité. Dieu n’est pas mort, est ne peut pas mourir, puisqu’il est la Création, l’instant d’avant, la Baryogénése, avant le plasma et les quarks. Et de sa création, nous en retirons toutes inspirations, pour survivre en devant travailler dans une confrontation pour la rareté, en devant chercher le bon berger, Non ! Non ! Je voulais dire le bon programme politique humanitaire révolutionnaire internationaliste.


 


 

Le malheur voulut que Constantin en fît la religion d’État qui devint l’église catholique et romaine, qui ne cessa de punir ceux qui se trompaient, ou ne se soumettaient pas. C’est ce qu’en ont retenu les laïques, plutôt que le pardon.

En fait, ce n’est pas avec la religion qu’en 1905 nous avons fait la séparation de l’Église et de l’État, mais avec un parti politiquement qui face à l’exploitation des hommes par les hommes proposait des comportements sociaux économiques, pour vivre heureux en attendant d’accéder à la félicité du paradis. C’est-à-dire d’avoir une espérance d’existence, donner un sens à sa vie. Tous les peuples ont une réponse similaire du devenir après la mort. Cela nourrissait l’imaginaire que nous trouvons dans des peintures. Nous devons reconnaître que psychologiquement c’était plus engageant de renaître, à la fin du monde, que de devenir un quark ou un hadron. Inutile de préciser que l'Église ou l'État ont échoué, et même encouragé l'exploitation.

La Baryogénése va décevoir quelques musulmans qui se sont sacrifiés, pour retrouver 7 vierges. Ceux qui sont morts avec cette espérance, ont du avoir de sacrées surprises, que de se retrouver recyclé par des bactéries en attendant 4 milliards d’années avant la fin des temps terrestre pour retrouver des quarks sans connaître le mâle ou la femelle.

Les musulmans avaient compris que l’existence reposait sur un déterminisme, mais il ne pouvait pas être celui défini par un humain inspirait, c’est là leur erreur. Nous sommes incapables d’en connaître les agencements, nous en avons, juste, une petite idée avec les travaux des scientifiques de la physique quantique. Ils ont donné des valeurs aux particules, le spin, et celles-ci ne s’assemblent pas au hasard. Si, nous avions toutes les données nous concernant, nous pourrions déterminer le destin de chacun faire à mesure de l’écoulement de la durée du temps T du présent, que nous ne pouvons pas mesurer, mais que nous vivons.

Le Coran est un exposé de déterminisme attribué à dieu, à la Création, à l’instant d’avant, à la Baryogénése.

Il n’a que la limite de notre cerveau qui nous fait dire que des assemblages sont aléatoires. Ce mot est la rançon de notre ignorance. Des philosophes de la physique quantique s’interrogent sur ce qui semble, un aller-retour, d’avoir décrypté l’univers qu’en fonction de notre propre construction cérébrale, car quelque appareillage que nous ayons conçu, c’est toujours notre cerveau qui les interprète.

C’est exactement ce qu’on fait, tous nos ancêtres sur tous les continents, n’ayant que leurs observations empiriques pour comprendre leur monde. Néanmoins d'avoir été capable d’imaginer des contes de la création du monde, relève du prodige, ou d’une intelligence que leurs successeurs n’ont pas su égaler. Se laissant rattraper par l’inné égoïste et cupide dominateur que leur conféraient leurs positions sociales. En fait, les commandements d’un dieu soucieux du bonheur des Hommes ne l’étaient que par quelques initiés, qui surpassaient leurs comportements innés. Leurs successeurs se sont vus au fil des siècles rattrapé par lui, et devenir l’égocentrisme qui perdure jusqu’à nos jours, en deux classes, les patrons dominants qui accaparent tout et les salariés dominés, qui en rêvent. Ces dominants le sont, par l'existence de dominants systémiques, qui sont nos contes contemporains, tels le libéralisme, l’humanisme, le socialisme, les droits de l’Homme, etc.


 

Tous les écrits que les dieux ont inspirés doivent être comparés en parallèle avec les découvertes scientifiques, qui parfois précisent, des compréhensions empiriques de leur temps.

Telle, l’interdiction de l’adultère recouvrait plusieurs problématiques. Assurer une autonomie économique aux femmes, assurer une stabilité familiale et protéger contre les MST. La polygamie tenait à la grande mortalité des hommes qui passaient leur temps à s’entre-tuer, mais également aux familles qui plaçaient leurs filles auprès d’un personnage riche ayant les moyens de leurs subsistances. Rares sont les sociétés polyandres, il doit en exister une ou deux dans le Tibet, toujours pour des raisons économiques.

Les unions amoureuses sont récentes sans qu’est disparues les raisons économiques. Beaucoup d’unions sont encore endogamiques.


 

La psychologie humaine fait que l’on ne peut pas croire en quelque chose si nous ne nous en faisons pas une représentation. Tous les croyants en dieu, croient en une espérance, à un soutien face aux vicissitudes de l’existence, quoi qui leur arrive, ils ne sont jamais seuls. Il n’y a rien à redire à cela, et je ne crois pas que si nous leur expliquions qu’ils vont finir en quarks cela aurait la même portée. Aujourd’hui, nous n’avons plus peur de Dieu pour appliquer des lois, mais de la police et de la justice, et en plus nous pouvons les réformer. 1 312 raisons d’abolir la police de Gwenola Ricordeau, une militante féministe qui considère que la police est la force du patriarcat.

Pour que nos ancêtres appliquent les commandements, dieu était bon, comme nos lois, et dieu était punissant, comme nos lois. Or la Création n'est ni bonne ni mauvaise, elle est la Création, avec ce que tout cela implique. C'est l'humain qui a besoin qu'il soit bon, c'est en soi une bonne chose, même si ses officiants ne se sont pas montrés à la hauteur. De la même manière, nous espérons toujours mener une bonne politique.

En 1905, nous n’avons pas combattu la religion, mais son pouvoir politique. Nous avons le même problème avec l’islam qui est le parti politique unique dans des pays islamiques théocratiques. Ils se considèrent comme les derniers interprètes de la Création. Tout être est inspirait pas la création sur cette Terre, c’est une condition sine qua non pour vivre. C’est en cela que les commandements de dieu variaient suivant les contrées du monde, parce que c’est l’environnement qui nous dicte nos choix, et non le libre arbitre. Ne pas croire en Dieu ne change rien au problème, car ce n’est pas lui, le problème. Mais ce que les hommes lui ont fait dire, animé de bonnes intentions qui ne sont plus en conformité avec l’évolution du monde dans la continuation du développement des sciences humaines et physiques. La difficulté réside dans l’impossibilité de séparer les commandements de dieu, sans désavouer sa toute-puissance comme créateur du monde et des Hommes, ce qui par là les rend immuables et d’une vérité absolue. Ce qui en a fait des vérités assassines.

La croyance n’est pas le fruit du hasard. Ce ne peut pas être un hasard qu’à travers le monde chaque civilisation qui c’est constitué en à façonné un au couleur de son environnement. Les dieux sont apparus avec l’incertitude créée par la nécessité de produire et de vivre en communauté ou en collectivité, pour affronter la rareté. Aujourd’hui, cette incertitude est devenue la seule terre à conquérir, cela est possible par la progression exponentielle des savoirs et la mutualisation des risques de l’existence, autrement que par la rentabilité de nos souffrances.

Ce ne sont pas les athées qui dominent le monde, 80 % de la population mondiale est croyante. 80 % ont besoin de certitude, d’une espérance au-delà de la vie. Qu’ils s’appuient sur des comportements et des pratiques archaïques et culturellement ancrées, c’est certain. Réformer cela, suppose de se substituer à l’espérance divine qui a structuré le monde et fait des humains des êtres bloqués, par nécessité existentielle et disposer d’une stabilité sociétale dans la continuité de la sédentarisation qui concentre des Hommes sur des espaces restreins problématiques (Calhoun). Tous les humains ont besoin de croire pour donner un sens à leur existence. Les dieux représentaient cela, aujourd’hui nous avons les droits de l’homme, mais ils viennent en second dans les théocraties. Cela me semble naturel qu’entre une vie terrestre et une vie éternelle, les droits de l’homme ne pèsent pas lourd. L’ennui c’est que vont avec la foi toutes les vérités divines dont certaines sont devenues des inepties. Je vois mal le quark recouvert d’un foulard, fait chez les Juifs pour distinguer les femmes honnêtes, ou mariées chez les Romains, des prostituées. L’histoire de la séparation homme femme est d’essence juive également, et nous savons avec les sorcières de Salem jusqu’à quelle ineptie cela a été avec les calvinistes.

Croire en Dieu n’est pas l’opium du peuple, comme le pensait Karl Marx. Que le clergé ait utilisé la foi pour soumettre les populations, cela ne fait aucun doute. Il n'y avait rien de stupide de vouloir croire qu'au-delà de la vie la mort serait meilleure, comme passage vers la résurrection. Les Égyptiens le faisaient en barque, et dans les découvertes de premières sépultures des objets accompagnaient les morts, preuve que ce désir d'une existence éternelle anime ou inquiètent les Hommes depuis longtemps, 300 000 ans.

En comprenant le monde de leur temps soumis à l’économie de pillage, que nous perpétuons par les échanges économiques extérieurs, l’on peut comprendre que les plus humbles et les plus faibles aient eu besoin d’une espérance. Les analyses contemporaines de l'opinion publique de la religion sont extrêmement caricaturales et réductrices. Dieu à pour ancêtre le soleil, dans la suite d'une modification étymologique. La compréhension, qu'il était aussi le créateur du soleil fut inscrit dans la genèse. je copie ce qui se disait il y a 2 700 avant J.C.

Un texte de la fondation du temple de Shamash, Lahu -li fait parler le dieu fondateur.

« A. Shamash, roi du ciel et de la terre, le juge des dieux et des hommes dont le lot est l’équité et à qui les lois ont été offertes en Don, « le pasteur des têtes noires » ? Le dieu resplendissant, le juge des vivants, celui qui accueille la supplication, celui qui écoute la prière, qui reçoit les lamentations, celui qui donne toujours vie et joie au cœur à ceux qui le vénèrent, celui qui est le maître de Mari. »

Nous y lisons toute l’espérance dont les hommes avaient besoin dans ces temps.

Que faisons nous d’autre avec les partis politiques ou les gouvernants, que de leur demander d’écouter nos supplications, écouter nos prières (demande), nos lamentations (nos plaintes). Que nous le voulions ou pas, notre structure cérébrale est la même qu’en ces temps, et nous déroulons les mêmes comportements, sous des paradigmes différents.

 

D’ici que nous ayons pu apprendre à la population mondiale que la Baryogénése ne faisait pas de politique, il nous appartient de traiter les informations environnementales autrement qu’avec notre matrice innée d'un égoïsme de nature, que nous avons culturalisé, pour devenir l’égocentrisme accapareur. Nous ne voyons pas de temples de la Baryogénése se dresser. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas des adeptes, car des personnes se portent volontaires pour faire un voyage dans l’univers sans retour. Aujourd’hui, si nous devons avoir une espérance, elle doit se tourner vers la solidarité égoïste, qui est à la fois la mutualisation des risques de la vie, et la lutte contre l’égocentrisme patriarcal et capitaliste, qu’illustre le socialisme dans la recherche de l’émancipation des hommes, pour s’assumer comme adulte, sans recours à une inspiration divine, puisque le socialisme en est une aussi. Et nous savons comment, dans sa courte existence expérimentale, celui révolutionnaire est devenu comme les religions, dogmatiques et totalitaires, en ne croyant qu’en son inspiration. Aujourd’hui comme d’ailleurs aux siècles derniers des femmes se dressent contre cette société patriarcale capitaliste. Il a fallu attendre l’activité de femmes protestantes avec Sarah Grimké qui publia en 1838 aux États-Unis un manifeste féministe « nu on the Esquality of he sexes and the condition of Women » puis en Angleterre d’Élisabeth Cady, et une autre protestante française Sarah Monod devenue présidente du Conseil national des femmes à sa création en 1901, pour qu’elles revendiquent leur place.

Entre Amphitrite déesse de la mer et Sarah Monod, il n’y a pas moins de 3 000 ans. Dire que c’est seulement l’histoire religieuse qui leur a usurpé leur place serait déplacé le problème des organisations sociétales à leurs représentations.

Je pense que c’est de bon augure, non pas les femmes qui occupent des fonctions définies, par des hommes, car nous les avons vus à l’œuvre, elles ont le même comportement qu’eux. Ce sont des femmes hommes, qui seulement par complexe ou autre se sentent obligées d’être plus efficientes que les hommes, quand elles occupent leur poste. Ce n’est pas sur celle-là qu’il faut compter pour avoir une espérance. Celle-là elles ont été nourries à la matrice culturelle patriarcale et sont celles qui la répercutent sur leur progéniture, comme partout dans le monde.

Ce n’est donc pas par choix conscient que c’est développé le patriarcat, qui ne peut pas être réduit à la résonance de Meetoo. Historiquement, c’est un peu plus compliqué. Mais le mouvement enclenché, laisse espérer que si elle revisite l’historicité du développement du patriarcat capitaliste et se structure politiquement, elles peuvent représenter une espérance pour le monde. Le patriarcat par ses luttes de domination de surenchère en surenchère s’est doté d’armes pour détruire la vie. L’on ne peut pas penser qu’il puisse continuer à diriger le monde sans s’en servir. La seconde raison est qu’une société, qui en arrive à cette finalité, puisse être une bonne société. Nous mesurons les événements et les civilisations à la mesure de nos vies, là où celle géologique nous dit que nous sommes encore dans l’enfance du développement humain. Où il apparaît clairement que l’éducation du père n’est pas une bonne chose, puisqu’il entraîne ses enfants vers l’auto suicide. Alors, faisons la place aux femmes, nous avons déjà reçu d’elles, l’altruisme. Mais il va falloir qu’elles éclairent leur position sur l’égalité homme femme, car si c’est pour qu’une femme aille appuyer sur le bouton nucléaire, autant qu’elles restent à la place où l’avait mise l’environnement géohistorique. Si elles doivent s’engager politiquement vers une autre vie sociétale, il faut qu’elles commencent par s’occuper, du dominant systémique, qui ferait d’elles des femmes hommes, le plan comptable, cette comptabilisation où l’humain représente, une charge, un plan comptable qui est le paradigme du mâle dominant patriarcal capitaliste.


 



 

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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