Que se passe-t-il chez les français.

Publié le 3 Juillet 2020

Que se passe-t-il chez les français.

 

La crise de confiance des citoyens envers ses représentants politiques s'aggrave. Nous avions déjà mesuré la défiance des citoyens dans les élections législatives et européennes et l'on pouvait penser que les élections municipales restaient les élections phares des citoyens, car proche du terrain et du quotidien.

Les maires étaient ceux en qui les citoyens accordaient le plus leur confiance.

Or entre les élection municipale de 2014 et 2020 l'abstention c'est accru de 18,20% pour arrivé à un chiffre de 55,38% sur les deux tours.

 

Que se passe-t-il donc chez les citoyens. D'aucuns avance comme le président d'une crise de la démocratie. Soutenir cela c'est noyer le poisson. Il y a trop d'élection qui démontrent que l'abstention n'est pas un dénie de démocratie mais une volonté affiché de rejet des programmes politiques présentés par les hommes politiques que les médias réduisent à un affrontement dual droite et gauche dont ils ne veulent plus.

Il ne faut pas être sortie des grandes écoles pour se rendre compte que des hommes politiques qui ont dirigé le pays depuis trente ans, c'est toujours la même politique qui est appliqué sans résultat probant sur les attentes des citoyens.

 

Il est tout aussi clair que malgré leur désenchantement les abstentionnistes ne trouvent pas de voie chez les partis d'oppositions que sont le RN et la France insoumise qui présentent des programmes bien tranchés.

Ont eu pu penser que ces citoyens abstentionnistes avaient trouvé une voie en manifestant au nom des gilets jaunes derrière d'illustres inconnus. Sans en refaire l'analyse succinctement, ils ont démontré que le pouvoir répond à la casse et que l'inorganisation politique ne paie pas en démocratie.

Peut-on voir dans l'augmentation de l'abstention à ces municipales la marque de la déception de cette manifestation qui c'est éteinte en s'essoufflant par un pouvoir qui a jouer le pourrissement et réintroduit faire à mesure les représentations habilités, parce que organisées avec pignons sur rue, ce que ne pourra jamais avoir une représentation des abstentionnistes ou des bulletins blancs.

 

Je n'ai pas écouté bien longtemps les débats autours des résultats, ils avaient quelque chose de surfait. J'y ai entendu des hommes politiques qui hier disaient que le pouvoir était un pouvoir de la minorité, se flatter d'avoir dans la même situation gagné un fauteuil de maire.

Il n'y a donc en France que des maires minoritaires, et que les journalistes pour parler de Vague Verte et d'un rebond du PS.

C'était le débat des perdants, 42% de vote valablement exprimé.

Personnellement je pense que le problème est dans la classe politique qui ne sais pas prendre à bras le corps cette abstention polymorphe.

Pour avoir suivit et participé au grand débat lancé par le président, j'attends toujours de savoir ce qu'il en est ressorti sans aucune illusion car il était bien verrouillé.

 

Ces citoyens abstentionnistes ne trouverons pas de solution en dehors des partis, car la démocratie repose sur eux, même s'il est vrai que les partis les plus en voie de gouverner sont passé sous le joug d'une classe d'énarques et autres notables patentés. Dans ce cadre le président a renouvelé la classe politique en puissant dans les acteurs civils, et l'on ne peut pas affirmé que le résultat fut meilleur.

 

Alors où est le problème où est la problématique qui veut que l'on repense le monde et que l'on reconstruit toujours un paradigme du même, qui est une réorganisation d'une économie libérale capitalistique. Nous tournons en rond, n'ayons aucune honte de dire que les verts et l'engouement actuel pour sauver une planète du réchauffement, fera long feu dans l'exercice du pouvoir en gérant l'organisation capitaliste dans laquelle nous vivons.

Ils servirons ce que j'appelle, sans mépris, les amuses gueules. Ce n'est pas une cantine bio qui va sortir les salariés des difficultés économiques itinérantes au capitalisme ni nous offrir une autonomie économique.

Repenser le monde, notre rapport aux autres, nos façons de travailler, notre dépendance à la mondialisation ne se fait pas en se désintéressant de la politique et en boudant les partis.

Ce ne sont pas les abstentionnistes qui seront en mesure de rédiger un programme en ce sens. S'il veulent repenser le monde alors il faut qu'ils s'engagent.

Il y a dans l'échantillon politique français des partis qui ont des projets pour repenser le monde, qui y invitent les citoyens à s'exprimer, il suffit souvent de faire ce pas, et non de croire que c'est en se rendant pas aux urnes que l'on est entendu. D'attendre les prochaines élections pour constater que c'est la minorité qui gouverne. Soyez assuré d'une chose c'est que ceux qui sont élus, de l'avoir était minoritairement il s'en foute royalement.

 

Donc quand l'on n'approuve pas la politique en cours, il faut choisir un parti qui y est opposé, à condition d'avoir compris que ce qui nous broie, c'est l'organisation libérale capitalistique.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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