Le socialisme sera l’avenir du monde.

Publié le 28 Décembre 2023

Le socialisme sera l’avenir du monde.

 

Mais ce n’est pas pour demain, il faudra que la majorité des hommes contemporains meurent. Ce qui ne manquera pas d’être. Mais surtout que leurs enfants s’instruisent.

 

J’explique souvent que les salariés sont en servitudes, comme l’étaient ceux des Sumériens sous la domination D’Hammourabi en 1750 AVJC. Chaque fois que j’évoque cette comparaison, mes interlocuteurs s’imaginent que les travailleurs de ce temps étaient malheureux et mal traités. Nous véhiculons sur le sujet des images d’Épinal. Ils vivaient aussi heureux que nous et bénéficiaient de la charité religieuse, qui faisait office de socialisme.

C’est à dire qu’elle améliorait le sort des travailleurs qu’ils fussent serviteurs ou esclaves. Les maîtres avaient des règles sociales, comme ceux d’aujourd’hui, qui sont soumis aux règlements intérieurs de leurs entreprises. Et il y avait naturellement de bons et de mauvais maîtres. On ne les appelait ni patrons ni entrepreneurs. Les travailleurs étaient par rapport aux savoirs, détenus par les initiés, c’est-à-dire les administrateurs cléricaux ou politiques servant le tyran, des illettrés disposant de savoir-faire, dont nous visitons encore les vestiges.

 

Ainsi, par rapport à leur structure de classe, tout est comparable à celle de la nôtre aujourd’hui, nous n’avons rien changé.

Ils bénéficiaient des biens et services que leurs connaissances et technologies produisaient. Et vivaient comme nous sous l’égide de la rareté, qui fournissait les armées de pauvres, de prostituées, d’exclus, de criminels, de délinquants, mais également des docteurs, des devins, des astrologues, des inventeurs, des artistes qui n'avaient pas ce nom, mais, celui d’artisan.

Qu’est-ce qui nous différencie d’eux, seulement l’instruction, l'enseignement éducatif émancipateur.

Nous sommes instruits et cons à la fois, comme le chantait Brel.

 

Instruit parce que nous vivons vieux, et visons à aller sur la lune et mars. Cons parce que nous sommes toujours asservis par un maître qui dispose 3750 ans après, toujours du même droit de s’enrichir sur le dos de ses serviteurs et de les virer lorsqu’ils deviennent une charge.

 

Il n’existe plus l’émancipation des esclaves, qui n’étaient pas plus malheureux que les serviteurs. Disons que pour l’un et l’autre existait des sanctions pour du travail mal exécuté et tout autre manquement, c’était des coups de bâton en us et place, des blâmes, avertissement ou licenciement.

Qu’elles étaient les difficultés de ces travailleurs ?

Ils n’avaient comme ceux contemporains, pas de monnaie, pour entreprendre quoi que ce soit, s’ils ne s’engageaient pas dans une armée du tyran, pour aller piller d’autres royaumes.

Aujourd’hui, l’on ne va pas piller le voisin, mais on peut lui emprunter ses dépôts et lui rendre des intérêts pour l’enrichir. Notre voisin nous en remerciera s’il le sait, car nous ne sommes plus obligés de le piller, le violer et le tuer s’il résiste. C’est un progrès qui a le prix des intérêts que nous lui versons.

J’espère n’avoir pas trop déçu ceux qui se pensaient plus civilisés que nos ancêtres d’il y a 3 750 ans, parce que leurs astrologues sont nos astrophysiciens et que leurs devins tiennent nos horoscopes.

 

Un jour l’on m’a expliqué que dans une société, il ne faut pas éliminer les faibles, car c’est par leur faiblesse que tiennent les forts.

Un autre me dit un jour, tous les hommes n’ont pas la même aptitude à entreprendre et il faut accepter qu’ils préfèrent le boulot, le repos du loisir et le dodo, sans prendre des responsabilités.

Contrairement à 68, les salariés d’aujourd’hui le revendiquent. Ils veulent être bien payés, moins travailler. Seulement par égoïsme et non pas par finalité sociale existentielle comme en 68.

Tandis qu’aujourd’hui, nous avons les moyens de concrétiser cette espérance, que ne pourra apporter que le socialisme. Mais pas celui défini dans le site La Toupie. Il est désuet et d’un autre temps. Pourtant c’est celui-là qu’ont comme référence et en mémoire les citoyens. Si bien que quand je dis que je suis un libéral, ils ne comprennent pas. Cette doctrine du 19 siècle est morte, mais pas le socialisme, celui où les hommes œuvrent dans l’intérêt de l’humanité, avec laquelle ils s’épanouiront en y trouvant l’intérêt individuel qu’ils en retirent.

L’inverse du capitalisme.

Je qualifie souvent cette forme de socialisme, de solidarité égoïste, parce que nous aurons maîtrisé notre égoïsme de nature, dont son expression est mortifère, et la vivons toujours. Chacun, qui a élevé des enfants, connaît cette difficulté. Pourtant, sans la reconnaître dans la doctrine de l’individualisme, qui fait de nous, adulte, des enfants de l’histoire géologique des hommes. Le socialisme en s’appuyant sur l’enseignement des savoirs nous donnera les moyens de franchir cette période géologiquement infantilisante de l’humain du néolithique.

C’est dans ce cadre que la réforme du socialisme d'avant-garde se précisera.

Si c’était, le capitalisme qui l’apporte et le porte, cette espérance, se serait réalisé depuis la nuit des temps. Or, il en a les moyens techniques et intellectuels, mais reste enfermé dans la doctrine infantile d’un conte, rejetant tous ceux qui peuvent le faire grandir pour passer à l’âge géologique Adulturant.

Ce même travail doit être fait par le socialisme, pour sortir du conte historique de La Toupie, un travail qui doit également être fait par les partis politiques tels Lutte Ouvrières, le NPA et tous ceux de cette mouvance, car suivre l’évolution du monde, qui s’opère rapidement n’est pas se renier, et nous pouvons le faire en réformant le socialisme, pour qu’il reste l’espérance de l’avenir, et non le trahir, comme l’a fait le PS, en s’accolant à la loi du marché. Comme si les luttes pour des idéaux n’en faisaient pas partie, et qu’il leur était interdit d’avoir une influence sur celui-ci. Or c’est idéaux font entièrement partie de cette loi du marché, si nous la sortons de l’appropriation idéologique qu’en ont faite les partis de droite, pour justifier l’hégémonie de l’exploitation de l’homme par l’homme.

Et cela commence par la compréhension de la répartition de la Rareté nous contraignant à travailler à la sueur de notre front pour produire nos besoins que la nature ne nous donne pas sans cela.

Aussi si demain nous pouvons le faire exécuter par des robots, nous n’allons pas faire comme les Canuts les détruire, parce qu’ils nous suppriment les ressources financières.

C’est plutôt une aubaine, et j’imagine que chacun se demande d’où nous recevrons des ressources ou que ma vision est fantasque.

C’est en cela que nous ne valons pas mieux intellectuellement que les travailleurs Sumériens d’il y a 3750 ans. D’accord je nous fais tomber de notre piédestal. Cela ne nous fera pas de mal, de redevenir un peu humble. Et bien, ce qui n’auront plus de travail parce que nous n’aurons plus besoin de leurs sueurs, s’assoirons sur les bancs de l’université pour apprendre les savoirs nécessaires à cette évolution, s’ils le veulent ils deviendront des chercheurs pour s’inscrire dans l’évolution, afin de découvrir et innover. En échange, ils recevront une rémunération qu’ils décideront, par le pouvoir du peuple qu’ils ont, de la mettre en place, en créant la monnaie nécessaire.

Car le problème n’est pas la monnaie, mais l’enfant que nous sommes encore, que si on ne l’oblige pas à s’instruire et à travailler, de nature il ne le fera pas. Je me suis expliqué de tout cela dans un essai Rémunérer les hommes pour apprendre. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html

Le pays a renoncé à ce choix de l’éducation permanente et de la nouvelle société promu par J. Delors et J. Chaban Delmas. Il s’est engagé pour maintenir les emplois par le consumérisme, l’obsolescence des produits, l’évolution esthétique et les transferts d’emplois. Le monde de l’offre sous lequel nous vivons toujours, qui finance l’utilisation du net par la publicité et qui nous donne le sentiment que nous ne le payons pas.

Nous en connaissons le résultat, une fracture sociale et la plus grave intellectuelle dans laquelle la satisfaction de l’égoïsme a remplacé le débat intellectuel. Il suffit d’écouter les commentateurs, ils situent le PS toujours à gauche, toujours socialistes. En 2015 je suggérais leur implosion. http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/il-faut-que-l-ump-et-le-ps-implose-le-25-aout-1976-raymond-barre-devient-premier-ministre-son-objectif-arreter-l-inflation-qu-il-dec.

 

Ainsi, tous ceux, qui sont pour la loi du marché renoncent à inscrire l’humain, dans une évolution ascendante, autre que mercantiliste, en le laissant s’engager dans les voies de régression, où l’a toujours conduite la doctrine libérale capitalistique. Cela, la solidarité égoïste du socialisme peut y parvenir.

La solidarité égoïste est le fait de mutualiser le coût des risques en sachant que chacun d’entre nous en un moment de sa vie en sera atteint. Ce n’est pas la vision capitaliste ou chacun paie pour soi et celui qui n’en a pas les moyens va mendier, ou s’il est étranger y avoir accès au rabais comme dans la loi sur l'immigration.

 

Peu, de ceux qui travaillent aujourd’hui ont eu à lutter pour obtenir des avantages sociaux dont ils bénéficient, et qu’ils achètent de toute manière quand ils sont des clients.

http://ddacoudre.over-blog.com/2023/12/la-rn-la-lr-la-renaissance-les-radicaux-et-toute-leur-suite-n-ont-pas-honte.html

 

Dans leur ensemble les Français pensent que c’est en votant qu’ils espèrent changer leur vie à 53 % et 7 % en militant dans un syndicat ou un parti politique. En 2009 ils étaient 61 % et 12 %.

La diminution de ces résultats sont en lien direct avec les conséquences de la fracture intellectuelle d’un débat stérile entretenu par les commentateurs politiques accros au fait divers politiques, aux échauffourées de ces acteurs, dont les chou-choux sont Mélenchon et Marine, et surtout ne demandons pas au citoyen lambda ce qu’il y a dans leur programme, ils l’ignorent, pas par manque d’informations, qu’ils peuvent trouver sur les sites, mais parce que seulement 4 % y vont, les autres s’informent sur les médias, et s’étonnent quand on leur dit que le PS n’est plus de gauche, et en plus ils ne vous croient pas. http://ddacoudre.over-blog.com/2017/01/le-ps-n-est-plus-fonde-a-etre-le-leader-de-la-gauche.html

Ces deux pourcentages démontrent pourquoi nous sommes dans une phase de régression, et que ceux qui penseraient que ce sont les gouvernements de droite qui ont apporté des avantages sociaux vivent en direct le démentit.

Actuellement la population française se situe à 55 % à droite. Autant dire que les Français doivent cesser de se faire des illusions ou nourrir d’espérances quand ils votent, pour un gouvernement de droite, je pense que la réforme des retraites les ont convaincus. Je pense aussi que chacun de ceux qui votent à droite sait cela. Ce n’est pas pour cela qu’ils changeront de vote, car voter pour la RN c’est toujours voter à droite. Ce n’est pas non plus avec la médiocrité médiatique, qu’ils pourront s’informer d’espérances, car elle se borne à nous assommer de faits divers et de loisirs.

 

Toute fois c’est une évidence, les citoyens n’accordent pas leur voix au socialisme, à ceux qui leur ont apporté les avantages sociaux qu’ils se paient.

J’ai expliqué cela dans mon dernier article. http://ddacoudre.over-blog.com/2023/12/la-rn-la-lr-la-renaissance-les-radicaux-et-toute-leur-suite-n-ont-pas-honte.html

 

Il y a là, un sacré paradoxe que nous transportons depuis 3750 ans.

Je veux bien que nous pensions être plus intelligents que les travailleurs d’Hammourabi.

Je dirais que nous sommes seulement plus instruits, car l’intelligence serait de comprendre que tous les biens dont dispose un salarié, il l’a payé trois fois son prix.

Mais ils doivent estimer que cela leur donne spirituellement de la valeur par la sueur qu’ils ont versée. Puisque, ils persévèrent à voter pour ceux, qu'ils ont enrichis avec les deux tiers. C’est leur droit d’être pour une forme de solidarité inversée, qui est en fait un droit de péage pour avoir la tranquillité de se réjouir du boulot, de loisirs, du dodo, sans avoir à assumer les risques d’un changement du régime capitalistique, souhaiter à 91 %. Cela, en attendant que ce soit une caille toute rôtie qui l’apporte.

Sauf qu’il faut être intelligent et instruit pour savoir que les cailles ne volent pas une fois cuites,

Que personne ne prenne ombrage de cette métaphore, qui concerne tous les travailleurs du monde,et correspond à un comportement innée. Mais si je l’explique doctement, personne ne se sentirait concerné, se considérant bien au-dessus des explications. Là, au moins chacun peut se demander, s’il est aussi con que ça.

Cela me fait penser à un certain Jésus-Christ qui utilisait des métaphores aussi simplistes et qui n’écrivait pas, car il s’adressait à des illettrés. Essayons alors de faire un parallèle avec l’information simple, par des formules dites populistes qui foisonnent durant les périodes d’élections et toute l’année chez la RN qui en recueille les effets, et oblige le LR à s’y joindre. L’élection de Ciotti en est l’exemple.

 

Alors, être un socialiste, c’est quoi ? La toupie donne cette définition.

Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci par la collectivité.
Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines), l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre l'individualisme, l'intérêt général partagé et prévalant sur les intérêts particuliers...

 

Ce socialisme-là est rétrograde dans sa doctrine et d’avenir dans ses valeurs. Il remonte sans passer par l’antiquité et le moyen âge au début du 19 siècle, disons à partir de la révolution de 1848, et il s'est structuré lentement.

Aujourd’hui plus personne n’envisage de déposséder autrui de sa propriété de moyen de production, et j’espère ni de pendre les patron. Mais d’en devenir un partenaire pour réaliser les projets de son propriétaire sans se faire exploiter quand il achètera ses productions.

Actuellement, c’est la forme des Scoops qui s’en approchent le plus, tout en restant soumit à une la production d’organisation capitaliste. Mais, au moins y règnent la répartition équitable des ressources de l’entreprise, la disparition de classes, et l’intérêt général sur la base de l’intérêt particulier de chacun. Ce qui n’est pas le cas dans les autres forme d’entreprise.

Il n’est donc pas nécessaire que la collectivité nationale s’approprie les moyens de production.

Pourtant, ce n’est pas suffisant pour développer une société socialisante, étant dit socialement juste, équitable, solidaire.

 

Si toutes les sociétés étaient des Scoops, nous nous retrouverions confrontés à l’axiome d’Adam Smith. Elles travailleraient pour leurs intérêts personnels équitables, sans classe et propriétaire du moyen de production de ses membres. Nous savons, aujourd’hui, que cet axiome ne concourt pas à l’intérêt de la collectivité nationale et mondiale, à l’intérêt général.

Les conséquences du réchauffement climatique et la pollution en témoignent. Il n’est pas nécessaire de s’en culpabiliser, mais de s’en préserver, en renversant l’organisation capitaliste macro-économique, puisque pour celle micro-économique les Scoops suffisent.

 

Une centrale à charbon Futura fut totalement propre, récupération et enfouissement des gaz. Le projet fut abandonné, car le prix de l’énergie augmentait entre 70 et 80 %.

D’évidence, c’est bien le principe d’économie capitaliste qui pose un problème, car il prévaut sur l'intérêt général que présentait cette réalisation. Il faut pouvoir vendre ce que l’on produit pour s’enrichir un point c’est tout.

L’économie capitaliste ne conçoit les luttes écologistes que si elle peut revendre son coût.

Ce qui bien évidemment va en ralentir la lutte, il vaut mieux donc commencer à nous protéger de ses drames.

Imaginons qu’un pays lave son économie avec Omo qui nettoie au milieu de nœuds. Trop cher !!!! Et alors où est le problème, puisque nous savons faire ?????

Qui nous empêche d’établir une comptabilisation séparée pour les coûts écologiques, et les extraire ses réalisations du marchandisage de la vie, suivant le slogan tout à un prix ?

Ce qui est une honte et le symbole d'une cupidité sans limites. Que voulons-nous protéger, la vie, ou la richesse de nababs ?????

Les mesures écologiques renchérissent obligatoirement le coût de la production, mise en compétition avec le marché ouvert, elles s’effondrent. Alors, comme les Américains avec Futura, nous abandonnons.

Pour ces raisons, nous y allons au goutte à goutte, pour que quelles puissent se fondre dans l’économie capitaliste, c’est-à-dire qu’elles rapportent des profits.

Il serait donc intéressant de calculer dans combien de siècles nous arriverions à compenser la montée du réchauffement, qui continue dans le même temps. Cela, sans le faire, j'en suis certain de manière empirique, nous assurerait que nous n'y parviendrons pas, au goutte-à-goutte.

 

Nous avons là un défi génial, que n’a connu aucune civilisation. Il est à la hauteur de notre capacité intellectuelle cérébrale. Même ceux qui croient que les cailles volent cuites, l’ont. Il est chez eux seulement bloqué, car ils n’écoutent que la même radio. Les prodigieuses victoires de la psychologie (L'homme ... LinkedIn https://fr.linkedin.com › pulse › les-prodigieuses-victoire...

 

Par analogie à Futura imaginons, pour nous préserver du réchauffement climatique et de la pollution qu’il faille investir la totalité de la monnaie qui circule dans le monde. Et bien nous ne le ferions pas au prétexte que l’humanité mourrait de faim et que la lutte s’éteindrait d’elle-même.

C’est-à-dire que si nous avions vécu au temps de Galilée nous aurions fait partie de ceux, qui au nom de la doctrine cléricale l’auraient condamné, accuser de détruire la stabilité du monde.

Nous sommes en train de faire la même chose avec l’économie libérale capitalistique qui est une doctrine économique. Et en son nom nous ne créons pas les financements nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique, au nom de la lutte contre l’inflation. C’est là la limite de l’intelligence de nos docteurs de la loi économique libérale capitalistique. Ils sont bien les égaux de ceux qui ont condamné Galilée.

 

Ce n’est pas une évidence de comprendre cela, soumis, tous les jours à prier avec le credo capitalistique. Et pourtant aucun d’entre nous ne se sent être un croyant, d’avoir substitué la doctrine libérale capitalistique à celle religieuse. Cela aura été une étape dans l’existence du monde, à des rythmes différents, que vont combler la vitesse de la circulation des informations, et la créolisation des cultures, qui ne dépend pas de la volonté des hommes. Qui, où qu’ils soient, ont peur d’abandonner le canard qui les a élevés.

Le socialisme est né des injustices de la répartissions capitalistiques de la rareté et de l’égoïsme de nature, institutionnalisée par la doctrine de l’individualisme, qui a formé avec l’égocentrisme et les fourni les moyens de l’égotisme.

 

Je ne sais pas qui peut être contre les valeurs du socialisme et se dire humaniste. Le seul argument qui est contesté c’est l’intérêt général qui prévaut sur l’intérêt individuel, non plus, dans le cadre micro-économique, mais dans celui macro-économique.

Aujourd’hui, nous obligeons les citoyens à s’y soumettre par l’obligation de financer les collectivités territoriales et les ressources de l’État. Sans cela pas l’un d’entre nous ne verserait un impôt, une taxe ou une cotisation obligatoire. Nous ne pouvons pas dire par là que nous sommes des citoyens responsables.

82 % des Français disent que les hommes politiques ne tiennent pas compte de leur avis. Et je dirais heureusement, car ce qu’ils réclament ce sont la suppression des prélèvements et l’augmentation des salaires et considèrent la solidarité comme de l’assistanat. Même le socialisme ne nous apportera pas cela. Il nous faudrait alors être anarchiste et capable d’assumer qu’il ne faut pas d’ordre pour qu’il n’y ait pas du désordre. Nous n’avons pas notre intelligence assez développé pour cela, gardons le pour dans 8000 ans.

Pour y parvenir, il serait nécessaire que les citoyens aient une conscience de l’intérêt général, de leur place dans la nation et le monde. Ce qui n’est pas le cas, si l’on n’est pas disposé à assumer les services collectifs volontairement. Sans cela l’on ne peut pas se considérer comme un socialiste. Éventuellement comme une âme charitable, que préconisaient les religions, que nous avons mis sur pied par les appel au dons et que les Français souhaitent à 59 % en voulant prendre au riche pour donner au pauvre.

C’est moins là le problème, que d’avoir une organisation économique et un système éducatif qui ne les fabriquent pas.

La difficulté du socialisme c’est qu’il faut alors que les citoyens soient capables de participer au financement de grands projets d’intérêt général.

Là où le projet à réaliser dépasse, les moyens financiers de chacun, les obligeant à réunir un capital pour y parvenir, ou avoir confiance dans un processus de création monétaire par dépôt ou pure dont ils peuvent décider.

 

Faute pour les citoyens d’être incapables de cela, l’état s’endette auprès de financeurs institutionnels, qui ne sont souvent que des groupes qui se sont enrichis par le processus que j’ai décrit dans mon précédent article, et que par nos impôts nous rembourserons une seconde fois. Par conséquent, ne nous emmerdons pas avec la dette puisque, c’est notre argent qu’investissent ces institutionnels. Si nous comprenions cela et que nous soyons capables de capitaliser nos capacités individuelles sans y être obligés, nous ferons un pas vers le socialisme.

Mais avant, il nous faudra régler une difficulté de nature, vaincre notre fainéantise innée. C’est-à-dire rechercher à recevoir de la monnaie, sans avoir à concourir à l’intérêt général par une activité sociale ou économique. C’est à dire le jardin d’Éden, le temps du paléontologique.

 

Un animal qui s'empare de la proie d’un autre, si celui-ci est trop faible pour la défendre, ne vole pas, il recherche le moyen le plus économique pour se nourrir. Dès lors que, courir après une proie demande plus de dépenser plus d’énergie que de la voler. Puisque l’autre a fait la dépense nécessaire et n’en a plus assez pour se défendre. Ce n’est rien d’autre que l’économie de pillage où le plus fort exploite le plus faible. En économie la fainéantise a été un élément fondateur du développement des technologies plus que l’appât du gain. Sans le savoir, le socialisme en réclamant ce droit à la fainéantise (la réduction du temps de travail) a concouru au développement du confort. Car les capitalistes n’ont jamais envisagé de réduire la pénibilité du travail tant, que les travailleurs ne se sont pas révoltés. Nous le vivons encore, quand ces mêmes défenseurs du capitalisme nous demandent, en plein 21 siècles, où nous pouvons espérer faire travailler des robots à notre place, que l’on travaille plus. Il nous faut nous dépêcher de virer politiquement tous ces gens, qui nous gouvernent. Qui croient que sans eux c’est le déluge, à l’instant où nous constatons que c’est grâce à eux qu’il se produit, dans des endroits du monde et dans certaines de nos régions. Mais n’imaginons pas que le socialisme va pouvoir inverser cela. Le socialisme n’est pas un dieu, même si l'instant d'avant l'a inspiré.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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