La loi du marché, cette religion du XX siécle.

Publié le 25 Septembre 2016

La loi du marché cette religion du XX siècle.

La vie politique français semble bloqué, la main mise d’une économie construite sur la dépendance hégémonie d’une loi du marché qui laisserait croire qu’avant elle le marché n’existait pas, sans jamais expliquer de quoi elle se compose.

La loi du marché se compose seulement des milliards d’actions de tous les humains de cette planète, qui depuis la sédentarisation des populations ont développé des mythes, des idéaux qui règlent leurs échanges sociaux, sachant que l’économie n’est que sociale. Dans nos sociétés capitalistes nous entendons dire que se mène dorénavant une politique de l’offre au détriment de la demande. Comme si l’offre ne dépendait pas de la nature sociale des hommes auxquels elle s’adresse. Des hommes font des offres pour satisfaire leurs désirs d’enrichissement dont ils sont demandeurs et que la structure de la société permet. Certains développent des productions et des services en direction des autres en créant un besoin social qui ne trouve échos que s’il correspond, publicité ou non, à un besoin social nécessaire ou ostentatoire en fonction des moyens d’échange de chacun. Il n’y a là qu’un comportement naturel d’hommes qui ont évolué au fils des siècles par l’enseignement et l’apprentissage de tous les découvreurs du monde. Le plus souvent pas pour échanger mais pour s’enrichir et posséder. En serait-il autrement aujourd’hui ? Seule la nove langue à changer l’attrait de la rareté pour le principe d’offre et de demande, sauf que par là, on élimine l’aspect social et comportemental humain que revêt le principe de rareté http://ddacoudre.over-blog.com/pages/La-rarete-est-une-invention-geniale-7886790.html. Disparait un aspect psychologique essentiel, l’humain n’a d’attrait que pour ce qui est rare et dédaigne ce qui est abondant, sauf quand ce qui est abondant se raréfie comme l’air sain. Il suffit de se pencher sur la liste des possédant pour se rendre compte que l’offre n’a pas pour finalité de rendre service, mais de favoriser l’enrichissement de ceux qui l’émettent pour satisfaire leurs demandes, leurs désidérabilités. satisfaction qu'a permis le libéralisme qui est le droit de chacun d’entreprendre.

S’exerce donc la pression des moyens dont ils disposent. A cet instant le choix de son organisation sociale va être déterminant, ainsi que la possibilité individuelle de peser sur ces choix. Ce moyen est acquis depuis 1944 pour les femmes, en 1945 pour les militaires et le vote à 18 ans en 1974. Tous ont le droit de se faire élire et de voter. Nous pouvons dire que nous sommes dans une démocratie institutionnelle élective. Sauf que certains d’entre nous considèrent qu’en matière économique il n’y a pas de choix politique à faire, il faut laisser aller la loi du marché. Que d’un côté il y a la vie sociale, de l’autre l’économie et donc qu’il ne faut pas que le social pèse sur l’économie.

C’est la notion même de libérer l’économie que réclament et proposent certains. Ce n’est pas l’économie libérale qui offre à tous les moyens d’entreprendre dans le cadre et le respect de réglementations qui dirigent nos existences sociales. Elle est avant toute chose capitalistique puisqu’il a fallut attendre 1804 pour voir se développer le salariat et l’obligation faites aux capitalistes de verser un salaire. De plus il ne faut pas oublier qu’en démocratie l’état, c’est le peuple. Il serait donc interdit au peuple, au nom d’un libéralisme dogmatique (et oui il n’y a pas que les religions et les partis qui peuvent être dogmatique), de faire des choix économiques qui sont essentiels à sa survivance, à sa survie des citoyens, et que ceux-ci devraient exister en dépendant du bon vouloir d’autres citoyens sans avoir à se prononcer sur des choix qui les concernent dans l’interdépendance de nos existences.

Il ne faut pas oublier que c’est l’autre qui nous nomme, qui dit qui l’on est et qu’un homme seul, cela n’existe pas. Il serait incapable de se regarder pour dire qui il est et comment il s’appelle. si narcisse se trouvait beau c'est qu'il en avait vu d'autres. (Dupont signifie qui vivait prés du pont et désignait des gens dont le nom était ignoré. Ce sont donc ceux qui les désignaient comme gens vivants prés du pont qui les ont nommés). Peut-on être instruit, homme politique et tenir en ce siècle pareille ineptie de vouloir libérer l’économie, et qui plus est, disposer d’une écoute. Le seul moyen d’avoir des hommes dont l’existence sociale ne pèse pas sur l’économie c’est l’esclavage. Je raconte toujours à ce propos l’histoire de l’âne. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Mon-voisin-avait-un-ane-2892819.html. Pour la petite histoire Durand est le premier nom français le plus rependu et il est de source germanique signifiant ours dur. Bonjour les Gaulois

Comment peut-on accepter le discours de ces hommes qui nous disent que c’est grâce au capitalisme ou au libéralisme capitalistique, que nous devons notre progrès ; dans le même temps parler de libre concurrence interdisant les abus de positions et les ententes, et importer, des pays émergents nouvellement capitalisées, des productions au coût de revient le plus bas. Inconcurrentiel » compte tenu de notre niveau de vie social, puisque la valeur des productions et services ne sont que le prix de l’existence sociale des populations des divers pays http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html.

Alors, l’on entend dire qu’il faut libérer l'économie et l'entreprise pour être « concurrentiel » vis-à-vis de ces pays, sinon les entreprises françaises délocalisent. Mais puisque certains soutiennent que le « libéralisme capitalistique » est pourvoyeur d’avancés sociales, comment ce fait-ils qu’ils réclament une réduction des consommations dites sociales en clamant depuis des décennies que les citoyens vivent au dessus de leurs moyens. Puis, sans honte ils affichent la masses des dividendes distribués comme jamais et justifient ces versements par la nécessité de maintenir la confiance des investisseurs financiers dont 1% d’entre eux détiennent 50% de la richesse mondiale tandis que 80% se partagent 5,5% de cette richesse.

Mais bien plus, si le capitalisme était naturellement pourvoyeurs d’avancée sociale et redistributif, le socialisme historique n’aurait jamais existé, ni avant lui les paraboles judéo-chrétienne et autres sur le partage des richesses. Ce ne sont donc que nos comportements qui déterminent nos niveaux de vie que nous nous échangeons et concurrençons.

Ce sont nos existences sociales qui donnent une valeur économique aux choses et non l’inverse.

Il faut inverser le raisonnement actuel pour coller à la réalité d’hommes qui se sont regroupés, contraints et forcés le plus souvent, plutôt que de vivre seul, débouchant ainsi une interdépendance irréversible. Elle c’est toujours manifestée par la circulation des hommes et celle de leurs échanges, paisibles ou guerriers. Tous sont donc concernés par leur développement social dont dépendra le niveau de leur économie. C’est parce qu’ils avaient le besoin de se déplacer et de faire le moins d’efforts possibles (la roue) que les moyens de transport se sont développés et non un illuminé qui a développé l’offre d’une roue de transport pour s’enrichir. Il n’y a donc aucune raison de laisse la maitrise de l’économie à quelques particuliers au nom d’un libéralisme anti absolutiste qui ne concernait que les nantis de l’époque du XVII siècle, comme le vote censitaire après la révolution française écartait le peuple paysans.

Je ne vais pas nier que la démocratie demande des citoyens avisés et instruits. Mais nous avons toujours une tendance à développer des formes « censitaires ». Aujourd’hui ce sont toujours des gens instruits qui sont élus, et de plus en plus de technocrates car l’on ne s’improvise pas homme politique. Si ce n’est pas un métier, de plus en plus les compétences nécessaires se professionnalisent et écartent de fait ceux qui ne sont pas supposés détenir les savoirs nécessaires. Donc les ouvriers d’aujourd’hui comme hier les paysans. Hier les paysans par l’argent, aujourd’hui les ouvriers par les savoirs. C’est affligeant le nombre de citoyens ignorants des institutions de la république. 57% connaissent l’assemblé nationale dont 54% connaissent le sénat, 5% le parlement, 2% la chambre des députés, 1% les députés, 1% le conseil des ministres et 1% le gouvernement pour ne parler que des institutions nationale (source cevipof). Et comme hier ce ne sont pas eux qui ont mis en cause la monarchie, ce ne sont pas eux qui remettent en cause le capitalisme, ou si peu d’entre eux.

Il devient plus compréhensible pourquoi le PS, en adoptant la loi du marché, a renoncé à être le porte parole des aspirations sociales des citoyens, les conditionnant à la loi du marché qui ne vise pas l’intérêt des citoyens ne possédant pas de moyens de productions. Nous le constatons avec la truanderie sur la dette, par l’intermédiaire de la concurrence avec les productions des moins disant sociaux qu’ils soient européens ou des autres pays. Faute d’obtenir une redistribution salariale des masses de dividendes créés pour maintenir le niveau social, constamment mis en avant comme un frein au développement du plein emploi, l’état doit aller emprunter sur le marcher financier l’argent qu’il n’ose pas réclamer par les prélèvements à des "financeurs" qui en ont de reste ou qui font des placements qui renchérissent de fait l’endettement. Le cheminement au plus simple est le suivant, les salariés ne réclament plus d’augmentation de revenu, s’endette individuellement et à titre collectif par la dette publique, dans le même temps les investisseurs réclament des allégements fiscaux, se versent des dividendes qu’ils placent sur le marché financier, d’où ils retireront le capital plus les intérêts, et augmenteront leur richesse tandis qu'à l'inverse les emprunteurs s’appauvriront.

Que faut-il comprendre de cet article. C’est que hier la charge de l’existence temporelle des hommes était confiée à des monarques investis par un « dominant systémique » mythique issu d’une croyance en un dieu qui parlait aux hommes. Ce justifiait par là la croyance absolu en ces dires. Aujourd’hui c’est le mythe de l’économie qui désigne ceux qui gouverneront les populations et la croyance en ces théories mythiques tient en la certitude que les mathématiques sont une donnée absolue indiscutable, comme la parole de dieu était absolu et indiscutable. Avec la loi du marché nous sommes entrées en religion économique. Il serait temps d’en sortir et de mettre le libéralisme à jour du XXI siècle qui verra l’épuisement du capitalisme qui repose sur des productions finis et non sur des biens durables et renouvelables. Car c’est l’humain d’abord et les mathématiques pour lui donner la mesure de ce qu’il entreprend.

Rédigé par ddacoudre

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