la Cantonade.

Publié le 4 Décembre 2010


 

La notoriété ouvre  les portes. Sans cela la  proposition de M Cantona serait passé inaperçus comme celles que nous lisons dans nos blogs ;

 

Si sa proposition de retrait est quelque chose de difficile et de dangereuse, elle peut constituer une menace efficace.

Il n’est pas sot de constater que l’impuissance des moyens traditionnels ne porte pas leurs fruits, la France, la Grèce, le Portugal, l’Espagne et d’autres par le passé, pour ne rappeler que la grève des mineurs anglais, ont échoué, malgré quelques succès que nous avons en mémoire face  Mes Balladur et Jupé.

 

Ceci ne remet pas en cause ce recours traditionnel à la grève et aux manifestations, mais pose l’interrogation de l’usage d’autres moyens de pression sur le pouvoir ou les entreprises.

J’ai le souvenir d’avoir défendu en 1988 l’idée d’utiliser le boycott comme moyen de pression face à l’incapacité de plus en plus avéré du monde salarial à avoir l’audace d’un conflit direct, pris entre la pression sur l’emploi et celle des crédits et nous pouvons ajouter le constat d’une désyndicalisation.

L’idée ne fit pas son chemin, même si nous pouvons constater que dans les super marchés l’on n’hésite plus rembourser la clientèle sans poser de questions, que certains constructeurs d’automobiles rappellent leurs clients, conscient d’éviter une fuite de clientèles par une mauvaise notoriété.

Cette proposition c’est transformé en association des consommateurs qui exercent une pression individuelle mais ne constitue pas une capacité de contestation pour améliorer les conditions de travail et de salaire dans certaines entreprises.

 

Aucun essai ne fut tenté pour en développer cette pratique et faire faces aux difficultés que ce moyen soulevait, les innovations sont toujours hasardeuses.

 

Au moins pour M Cantona son initiative sera suivit d’effet par quelques personnes qui ont rebondit à sa proposition.

 

Il est vrai que depuis 1973 et l’obligation de faire les dépôts dans des banques, celles-ci grâce à cela ont développé une capacité de création de monnaie qui les rend indispensable depuis que la banque de France y a renoncé, même si elle joue un rôle de garantie par subsidiarité de la BCE

 

 

En contre parti nous avons connu un développement sans précédant en faisant circuler la monnaie.

Mais la crise financière nous a contraint à refinancer leurs risques, pris par une cupidité sans précédant.

 

En lui-même le processus ne pêche que par la faiblesse de la répartition de la richesse qui oblige les gouvernements à s’endetter pour couvrir les financements des nécessités sociales que ne veulent pas financer  les populations dans leur ensemble.

 

Nous vivons alors le paradoxe de ces banques ou des détenteurs des masses financières par organismes interposés, comme des compagnies d’assurances et autres, qui détiennent par les dépôts ou les souscriptions des fonds disponibles, obtenu par obligation ou par souscription volontaire, une capacité de crédit qui leur fourni le pouvoir de peser sur les états, au point d’imposer des mesures de rigueurs sur le remboursement de fonds dont elles ne sont pas propriétaires, pour beaucoup, mais dont elles jouissent de l’usage. Un usage qui seraient bien utile à l'état pour ne pas s'endetter

 

Alors il est tout à fait juste de dire qu’en retirant nos dépôts, faute de moyen d’actions sur les compagnies, nous ébranlerions leur capacité de création de monnaie et celle du crédit. De quoi bloquer en un mois tout le processus financier des banques.

En l’état cela serait contre productif, mais si l’idée muri elle pourrait être source d’une nouvelle orientation des dépôts par la création d’une nouvelle banque Populaire  dans laquelle les salaries iraient effectuer leur dépôts obligatoires, et retrouver dans leur gestion le pouvoir que donne la possession de la création de monnaie qui a glissé des mains du peuple vers des particuliers.

 

Imaginer par aporie que tous les français déposent leur revenus dans une banque unique dont ils assumeraient la gestion, ils auraient créé de fait la banque de France, car dans leur totalité ils sont l’état.

Et nous pouvons comprendre que d’imposer les dépôts dans diverse banques à offert à leurs propriétaires nominatifs ou mutualiste comme la banque populaire le pouvoir de battre monnaie qui était celui du peuple.

 C’est ainsi qu’à fin d’éviter la thésaurisation et de lutter contre la dévaluation nous nous sommes rendus dépendant d’oligarchies financières qui imposent leurs lois et de plus nous ne pouvons pas les laisser s’effondrer pour garantir les dépôts que nous leur avons confié.

 

Alors Madame Lagarde devrait regarder les matchs de football pour comprendre que la marche en avant n’est pas la ligne droite et ainsi trouver dans les propos de M Cantona le fond de la rébellion face aux injustices d’une régression qu’elle cautionne, servile aux marchés financiers qui la presse.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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