« Sale mec » oui notre président est un Sale mec.

Publié le 5 Janvier 2012

 

Ce n’est pas un mot que j’aurais personnellement utilisé car inévitablement, il est entendu péjorativement. C’est comme quand j’écris la plupart des français sont ignorants, je dois toujours préciser que ceci veut dire qu’ils ne savent pas ce qu’ils n’ont pas appris, sinon c’es entendu comme une insulte, et ceux qui me lisent savent que ceci n'effleure jamais ma pensé.

 

Nous pouvons dire de notre président qu’il est un « sale mec » au regard de son parcours présidentiel,   qu’il est détestable, mauvais, indécent, qui salit ceux qui l’approche, et qui c’est comporté comme un homme énergique, viril et autoritariste dans l'excés.

Naturellement "pauvre mec" a son acception péjorative celle qu’a choisit dans l’urgence le staff de l’UMP et qui va se retourner contre eux.

 

Quand la presse internationale convient que notre président et un avide de pouvoir qui a développé une cour gouvernementale, qui a instrumentalisé sa vie familiale, qui a la constance  de la négation pathologique, qui  se construit sur le leurre permanant, qui n’a aucun respect pour les drames des français qu’il instrumentalise à souhait, nous ne pouvons pas dire que c’est un « bon mec ».

Quand j’ai écris en novembre 2007 que c’était un illusionniste, je pouvais espérer me tromper, mais quand la presse internationale  le qualifie d’affiche publicitaire, on ne peut pas être aussi nombreux d’horizons différents à ourdir un complot pour lui nuire.

 

Un « bon mec » serait un monsieur qui présente les qualités utiles qu’on en attend; qui a une valeur satisfaisante. Je pense que cela se passe de commentaire et qu’entre les ces acceptions que j’ai combiné pour servir mes fins, il n’y a pas photo.

Alors l’intervention du staff de l’UMP parait tout à fait déplacé au regard des faits, le  besoin d’immédiateté pousse à réagir dans l’urgence, et ce n’est qu’un divertissement polémiste.


Il y en aura d’autres si les candidats ne sont pas attentifs, car l’UMP se servira car toutes les bouées de sauvetage.

Mais c’est un bon intermède pour sélectionner la valeur des uns et des autres. Tous ceux qui dans cette affaire insignifiante, au côté des humoristes, se sont insurgés en  père la pudeur indigné, oubliant leurs silences devant les propos indignes, de « casse-toi pauvre con »d’un président, même si l’on oublie de mentionner tous les préfets qu’il virait quand des manifestants traversaient le cordon de sécurité UMPiste, alors au prochaine législative ne votaient pas pour eux, ce sont aussi de « Sales-mecs »


Mais cette insignifiance est un révélateur qui soulève quelques interrogations.

Il semble que devant la tempête que soulève la presse internationale (que l’on peut visionner à ce lien (http://videos.arte.tv/fr/do_search/videos/recherche?q=Nicolas+Sarkozy) en qualifiant notre président de « saltimbanques », nous pourrions nous attendre à une réaction plus mature et plus réfléchit devant la douche froide qui s’abat sur le président et l’UMP.

Quand dans l’exercice de la fonction suprême l’on est qualifié d’absence de pensé politique, alors que c’est tout le sens de la démocratie, cela signifie que l’on est creux, que ses discours pathétiques n’étaient que du vent fait pour séduire. De faux semblant, et pendant qu’il pleurait sur le sort d’un enfant violé d’une femme agressé, d’un policier ou soldat tué et autres drames, clamant qu’il avait un cœur, il distribuait des légions d’honneurs aux plus riches qu’ils soient de ses amis ou du star système,


Il a déstructuré la police, la justice, l’enseignement, les services de santé et accordait toujours plus aux riches. Alors oui c’est un « Sale mec » mais que dire d’un UMP qui la soutenu tout au long de son mandat, tout en voyant tout ce que nous voyons aussi.


Tous se confortaient  dans leur ineptie par un dicton de circonstance et d’excuse, « quand l’on dirige l’on ne peut pas être populaire ». Nous pouvons l’admettre, pour quelques situations le peuple n’a pas toujours raison, mais quand c’est en toute chose, celui qui ne s’interroge pas à quelques soucis de fonctionnement cérébral.

Ce dicton est un moyen comme un autre de s’aveugle pour ne pas faire face aux réalités que donnaient les études d’opinions, les sondages, les manifestations, les résultats électoreaux, tel un monolithe l’UMP se recroqueville sur son ineffable président, que « Sale mec » vient de qualifier, et enchaine sa dégringolade dans sa suite.

Certes je ne suis plus au fait, et je peux donc me tromper, mais il est inadmissible, sans que cela pose une interrogation sur le fonctionnement de notre parlement, qu’un seul homme ait pu durant cinq années tromper tout le monde sur la valeur de ses actions, sans une complicité aveugle ou une opposition inexistante au sein des députés de l’UMP et des militants umpistes.


J’ai déjà écris l’espérance d’un « refondement » à droite vers une pensé politique, qu’incarnerait de Villepin, si jupé n’était pas dans ce gouvernement j’aurais pu le citer aussi, car il ne faut pas se leurrer, et mal interpréter les symptômes.

Ce n’est pas parce que 96% des français veulent réformer le capitalisme, réformer la finance, qu’ils sont anticapitalistes, ou anti financiers, alors que la plus part ne rêvent que de devenir milliardaires et de réaliser des plus values d’intérêts, il suffit de regarder l’évolution des jeux d’argent et les placements financiers. En un mot la majorité des français sont de « droite » et dénoncent le capitalisme parce qu’ils n’en sont pas les bénéficiaires. Donc la socialisation du capitalisme, le capitalisme adulte, le capitalisme éclairé à sa place.


C’est pour moi un non sens, mais c’est comme cela, donc je préfère qu’il existe une droite qui développe une pensé politique, à une droite aveugle qui surfe sur les événements et se nourrissent de la peur qu’elle entretient.

Quand a une d’autres manières de produire, elles se feront jour certainement en abordant toutes les difficultés qu’a créé la marchandisation de l’existence par la monétarisation.

Mais peut-être faudra t-il se poser des questions de « bon mec » du genre est ce que la santé doit faire l’objet d’une production à but lucratif, est-il normal de s’enrichir sur le malheur de ses semblables etc. C’est avec ce genre d’interrogation que se construisent des pensés politiques.


Et elles existent quand des hommes disent lutter contre l’exploitation de l’homme par l’homme, ils posent un défie permanent qui impose d’observer nos propres aspirations et désirs dans le miroir des autres.

Nous nous sommes bien éloignés de cela en nous mirant qu’en des places et comptes financiers.

Dans l’éducation et la scolarité il nous faut faire deux choses paradoxales, une confiner nos cerveaux dans des usages et savoirs  fondateurs afin d’évacuer le doute destructeur, puis les ouvrir à la relativité de ces fondements et savoirs pour accéder à l’incertitude sans peur, et y puiser la créativité, l’imaginaire, l’utopie, l’espérance face à un présent qui éteint nos désirs.


Peu sont ceux qui désapprennent, cela devrait être une partie intégrante de notre enseignement, nous évoluerions peut-être avec mois de drames, certainement avec moins de dogmes et plus de débats, et nous n’élirions pas de « Sale mec ».


construire un psychisme de certitude pour l'apaiser du doute, c’est élaborer un observateur aveugle, ensuite il faut lui retirer la canne blanche qui palpe le monde, sans cela l'on ne peut s'ouvrir à l'immensité des possibilité que nous offrent les 100 milliards de cellules de notre cerveau pour conquérir la seule terre qui vaille, l'incertitude, afin de ne pas tomber dans l'obscurantisme et le dogme par un cerveau bloqué.

Rédigé par ddacoudre

Publié dans #critique

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