Publié le 18 Avril 2024

C’est repartie, comme avant chaque élection.
Tant que des citoyens seront de naïfs nigauds, nous aurons droit aux mêmes tragédies pour faire pleurer dans les chaumières. Sarkozy a fait des adeptes, le Premier ministre sur le sujet adopte la même structure de manipulation de l’opinion publique concernant la sécurité. Rabâcher un thème durant des semaines et augmenter les sanctions avec l'aval des plus émotifs qui ont donné leur empathie et leur compassion à une supercherie politique.
Nous avons droit en ce moment aux agressions au couteau, et si en France il n’y en a pas assez, nous allons les chercher à l’étranger. Toute cette théâtralité sur des drames qui affligent dans la réalité des citoyens n’est que communication et hypocrisie. Comme Sarkozy ce gouvernement court après les voix du FN/RN. Le plus grave est que le Premier ministre pour aller à la pêche, propose des solutions punitives inacceptables dans un monde civilisé, ce n’est pas les parents qu’il faut sanctionner ni les enfants, mais les ghettos sociaux qu’il faut supprimer. Pour cela il faut des Sous et un projet planifié, ce gouvernement n’a ni l’un ni l’autre.

Alors, il en appelle à ce qui fait la démonstration qu’une société va mal, il en appelle au droit de la force. Aux étudiants en psychologie, il leur est enseigné qu’en cas d’inégalité entre deux débatteurs, quand le plus pauvre en vocabulaire ne peut plus convaincre avec des mots, il frappe l’autre de ses poings.

Nous faisons cela avec la partie de la société la plus démunie, souvent financièrement et intellectuellement, en l’absence de moyens, nous frappons avec les forces de l’ordre en ayant inversé son rôle. Nous utilisons le droit de la force, au lieu de la force du droit, et des citoyens sont ravis d’une telle régression sociétale. Ils ignorent même que le droit de la force était la caractéristique de toutes les dictatures, faute de pouvoir apporter des solutions sociales et économiques. Si nous y trouvons une ressemblance avec les pays européens, y compris le nôtre, ce n’est qu’une illusion médiatique électoraliste. https://www.kragma.org/ sur ce lien nous pouvons y lire la difficulté d’ébaucher une statistique fiable, rien à voir avec la médiocrité des médias.

Je rappelle qu’il y a 3 700 000 crimes et délits par ans depuis 1995 et la France n’est pas à feu et à sang comme cela nous est expliqué.
Quelle est la morale à retirer, c’est qu’en occident il n’y a pas d’endroits où les citoyens sont heureux s’ils ne sont pas cachés.
Ci-dessous j’ai copié un échange entre le sénat et le ministre concerné. L’information journalière semble découvrir ce phénomène dans lequel s’engouffrent des citoyens et des réseaux sociaux. Elle n’est qu’un plat réchauffé, du recuit, du bruler, du carabinée, du carbonisé pour ceux qui aiment la mauvaise cuisine médiatique, où comme chez Mac Donald, elle empile des couches d’infos médiocres et sans goûts à la sauce faisandée sucrés pour que ça passe dans les esprits.

Question orale

Question orale n°0744S - 16e législature

Transparence sur la délinquance et la hausse des attaques au couteau.

Les informations clés

Question de Mme BOYER Valérie (Bouches-du-Rhône - Les Républicains) publiée le 15/06/2023

Mme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer sur les chiffres de la délinquance en France, notamment à Marseille.
Le 10 mai 2022, Alban Gervaise, médecin militaire est égorgé à Marseille, devant ses enfants de 3 et 7 ans, à la sortie de l'école.
Malheureusement, depuis plusieurs années, la France fait face à une recrudescence des agressions et, principalement, des attaques à l'arme blanche.
Aussi, déjà neuf personnes étaient déjà décédées à cette date des suites d'attaques aux couteaux à Marseille depuis le début de l'année 2022.
Elle rappelle d'ailleurs que, à travers une question écrite n° 23860 (publiée dans le JO Sénat du 15 juillet 2021 - page 4359), elle avait déjà interpellé en vain le Gouvernement sur cette question.
Dix-huit faits divers ont déjà été enregistrés, impliquant des armes blanches, comme le rapportent certains médias. Ces violences dites « non crapuleuses » ont augmenté de 20,21 % en 2020 par rapport à l'année précédente. Les syndicats de police constatent une présence quasi systématique de couteaux lors d'arrestation.
Si les services de police et de gendarmerie ont du mal à les quantifier précisément - seuls les vols qui donnent lieu à l'utilisation de ce type d'arme ont droit à une comptabilisation spécifique- les résultats de la dernière étude de 2020 de l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) sont édifiants.
Elle estime que le nombre de victimes d'agressions à l'arme blanche monte à 44 000 entre 2015 et 2017, soit plus de 120 victimes par jour en moyenne.
Ce chiffre correspond à 37 % des 118 000 personnes ayant déclaré, chaque année en moyenne, avoir subi des violences physiques de la part d'une personne ne vivant pas avec elles au moment des faits. Il s'agit tout simplement d'agressions dans l'espace public, que ce soit dans la rue, à la sortie d'une boîte de nuit, au travail ou encore à l'école.
Il place en tout cas les agressions au couteau en première position, devant les agressions avec une arme par destination (34 %), à savoir un objet contondant, un bâton ou encore une pierre, celles avec un autre type d'armes, comme une matraque ou une bombe lacrymogène (20 %), et celles par armes à feu (9 %).
Pour toutes ces raisons, elle souhaiterait obtenir davantage d'informations et d'analyses sur ces attaques à l'arme blanche et sur les agresseurs sous forme d'une cartographie détaillée et précise. Il semblerait qu'il faille également étoffer cette cartographie en y ajoutant le profil des agresseurs (âge, nationalité, motifs, antécédents judiciaires et psychologiques) et des victimes (âge, nationalité, relations avec l'agresseur) afin de pouvoir établir un plan d'actions et éviter que ces attaques se poursuivent et se multiplient.
La représentation nationale doit connaître précisément quelle est la cartographie de cette violence pour en tirer les enseignements. Enfin, elle aimerait pouvoir comparer ces attaques avec les attaques des années précédentes afin d'établir s'il y a bel et bien une augmentation de ce format de violence en France, et dans quelles proportions.

Publiée dans le JO Sénat du 15/06/2023 - page 3711


Réponse du Secrétariat d'État auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer, chargé de la citoyenneté, et auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la ville publiée le 20/12/2023

Réponse apportée en séance publique le 19/12/2023

M. le président. La parole est à Mme Valérie Boyer, auteure de la question n° 744, adressée à M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer.

Mme Valérie Boyer. D'après l'Insee, 44 000 personnes ont été victimes d'agressions à l'arme blanche entre 2015 et 2017, soit 120 personnes par jour en moyenne. Depuis, plus aucune donnée n'a été transmise, et pour cause : les chiffres d'agressions étaient récoltés par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), supprimé en 2020 pour être remplacé par un autre observatoire au sein du ministère de l'intérieur.

Aujourd'hui, le Gouvernement prononce toujours les mêmes mots - « rixe », « déséquilibré », « acte isolé » -, comme s'il niait la réalité ; jusqu'au garde des sceaux, qui nous a répété plusieurs fois que « la France n'est pas un coupe-gorge ».

Aussi, comme je le demande depuis 2021, aux côtés notamment de plusieurs criminologues, je souhaite connaître précisément la cartographie, les chiffres et les profils de cette violence, pour en tirer les enseignements.

M. le président. La parole est à Mme la secrétaire d'État.

Mme Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer, chargée de la citoyenneté, et auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ville. Madame la sénatrice Boyer, puisque nous sommes toutes deux élues de Marseille, je tiens à avoir une pensée émue pour Alban Gervaise, tué à l'arme blanche devant l'établissement Sévigné, ainsi que pour sa famille et ses enfants. Je me souviens que vous aviez largement évoqué ces faits à l'époque ; je veux aujourd'hui rendre mémoire à la victime.

Je connais votre engagement pour la sécurité des Marseillaises et des Marseillais. J'en ai fait, moi aussi, un combat de chaque instant.

Les attaques commises à l'arme blanche ou par toute autre arme sont un fléau pour notre société et sa cohésion. Au-delà des attaques dues au terrorisme ou liées à des pathologies psychiatriques, le phénomène est réel et ne doit pas être sous-estimé. Les attaques particulièrement barbares commises ces derniers mois, notamment à Annecy, Arras, Crépol ou Paris, nous ont rappelé cette terrible évidence.

Cette violence a aussi rappelé la réactivité et l'engagement de nos forces de l'ordre et de nos services publics - police nationale, police municipale, pompiers, soignants -, que je tiens à remercier pour leur dévouement au quotidien et à qui j'exprime mon soutien le plus sincère.

Même si les réponses à la violence ne sont pas toutes à chercher dans l'action de la police nationale ni même dans celle de l'État, notre détermination est totale. La politique menée par le Gouvernement en matière de sécurité, qui vise à accroître la présence visible, rassurante et dissuasive des forces de l'ordre sur la voie publique, constitue l'une des réponses à ce phénomène. Cette présence sur la voie publique et dans les transports en commun sera d'ailleurs doublée d'ici à 2030.

Lutter contre les violences à l'arme blanche passe aussi par une réponse pénale efficace, effective et sévère. Depuis 2017, nous renforçons, dans des proportions exceptionnelles, les moyens alloués à la justice.

Quant aux chiffres, madame la sénatrice, le phénomène n'est pas simple à quantifier : les statistiques institutionnelles, agrégées et analysées par les services de sécurité intérieure, ne recensent pas, en tant que telles, les attaques à l'arme blanche. En effet, la qualification des infractions, telle qu'elle résulte du code pénal, ne permet pas de distinguer l'usage des armes blanches du recours à d'autres armes.

Madame la sénatrice, je puis vous assurer que nos policiers et nos gendarmes continueront à agir sans relâche sur le terrain pour garantir la sécurité de tous les Français.

M. le président. La parole est à Mme Valérie Boyer, pour la réplique.

Mme Valérie Boyer. Merci de votre réponse, madame la secrétaire d'État, mais ce phénomène était quantifiable par le passé et les chiffres étaient officiels. Pourquoi n'en dispose-t-on plus aujourd'hui ?

Si je vous pose cette question de vive voix, c'est parce que je n'ai obtenu aucune réponse à mes nombreuses questions écrites, alors même qu'il est absolument indispensable que nous ayons ces données.

Notre volonté de lutter contre la délinquance n'est pas à démontrer et les chiffres ne devraient pas être cachés. Aussi, madame la secrétaire d'État, je vous le redemande : pourquoi de telles données, qui étaient disponibles autrefois, ne le sont-elles plus aujourd'hui ?

Je souhaiterais vraiment que vous apportiez des précisions sur ces attaques à l'arme blanche. Les homicides et les tentatives d'homicide explosent en France. Pourquoi ne donnez-vous plus ces informations ? Les cachez-vous ? Pour quelle raison ? Je n'arrive pas à comprendre...

Je veux bien croire en votre engagement, mais aujourd'hui, seule la presse quotidienne régionale relate ces violences. Il ne s'agit pourtant pas de faits divers, mais d'un véritable phénomène de société.

Aujourd'hui, la moindre des choses serait de pouvoir disposer de données précises. Aussi, madame la secrétaire d'État, je vous le demande encore une fois : pourquoi ces données précises ne sont-elles plus collectées et transmises à la représentation nationale ?

Je le rappelle, je suis obligée de vous poser ma question dans cet hémicycle, ce matin, pour obtenir une réponse, dans la mesure où toutes mes questions écrites sont restées lettre morte. Il est anormal que l'on cache ces statistiques aux Français ! (Mme Sylviane Noël applaudit.)

Publiée dans le JO Sénat du 20/12/2023 - page 12275

Page mise à jour le 26 janvier 2024

 

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Publié le 11 Février 2024

Vive l’auto-suicide !

 

Qu’a donc ce gouvernement à épouser les thèses de la RN. Après la loi sur l’immigration, il s’attaque au droit du sol, avec la même finesse qu’utilisait Sarkozy.

Celui-ci, pour faire passer des lois liberticides ou punitives, utilisait la réalité d’un événement émotionnel, et il le faisait monter en épingle par les médias.

Naturellement, pas, en leur donnant des ordres, mais en utilisant leur appétit pour les drames, le scabreux, des sujets bouleversants qui susciter la pitié, ou la colère. Émouvoir par des procédés faciles, faire pleurer en utilisant des sentiments grossiers ou inciter aux flambées d’envie de lynchage.

Le tout, sans aucune autre réalité que l’instrumentalisation de l’émotion, qui alors réclame des mesures fortes de protections. Sans bénéficier pour autant des moyens de mesurer, la portée de l’événement, que des reportages qui les relatent, les radio-trottoirs favorables et le tri des portables qui en justifient.

La raison et l’objectivité pour le peu qu’ils en restent sont parties à hue et à dia.

La raison permet de comprendre que ce sont les politiques financières des pays occidentaux qui sont à l’origine des problèmes qui surgissent dans bien des États. Et particulièrement de l’immigration de toutes ces populations qui aspirent à vivre mieux, et que nous voulons, renvoyer à leur misère. Cela bien que nous avons les moyens financiers et de leurs trouver du travail chez eux. Aucun pays au monde ne manque de travail ni des moyens financiers d’en créer, puisque la monnaie, c’est du vent. Nous pouvons donc la faire souffler dans la direction souhaitée. Notre pays concourt avec les autres au développement de ces difficultés et nous l’entendons s’en plaindre, comme si c’était les immigrants, qui créaient les difficultés, eux qui en sont des victimes. Alors, nos gouvernants, la main sur le cœur, jurent d’y apporter une solution en leur fermant la porte des états, plutôt que d’ouvrir celle du coffre-fort.

 

Avec les événements de Mayotte, je vais démontrer comment l’émotion n’est pas une bonne conseillère en politique.

 

Ainsi, dans les événements qui se déroulent à Mayotte, le ministre de l’Intérieur promet de revenir sur le droit du sol. L’occasion est trop belle, de disposer des moyens d’en justifier aux yeux de la majorité d’une population déjà acquise à la xénophobie. Et comme par enchantement les médias se sont empressés d’embrayer sur les mariages frauduleux avec témoins à l’appui. L’on ne renonce pas à une méthode Sarkozy qui a fait ses preuves, et demain toutes les radios, au nom du traitement de l’information, vont prendre le relaie, en accentuant un problème, comme s’il était majeur dans une île de 300 000 habitants avec un taux de natalité de 3,8. Nous pouvons comprendre qu’il le soit pour eux et qu’il faille y apporter une solution. Pourtant il faudra m’expliquer en quoi la remise en cause du droit du sol peut en être une. Je n’y vois que celle de profiter d’une occasion pour rallier des thèses xénophobes.

Notre pays compte 46 millions de Français de souches qui diminuent inexorablement,Démographie. Les chiffres confirment « la baisse inexorable des Français de souche et la hausse corrélative des immigrés qui se retrouveront peu ou prou à égalité en 2070 », car ils font peu d’enfants, les autochtones font environ 1,77 enfant par couple; tandis que les 22 millions de français ayant des ascendants immigrés, dont 60 % d’Afrique, avec parmi eux seulement 12 % de femmes en âge d’enfanter ont un taux de 2,6. Au total, le taux national, qui est le plus haut d’Europe, est de 1,8. Si nous en étions restés au droit du sol, nous ne serions pas très nombreux.

La France compte, 18 209 312 personnes de plus de 60 ans, alors prenons nos calculettes et calculons, si cette loi sur l’abolition du droit du sol est votée, à partir de quelle année il n’y aura plus de français en France. Et comment ferons-nous pour maintenir l’immigration qui se pressera à nos portes, sans pouvoir les empêcher d’entrer, car nous ne serons plus que deux pelés et trois tondus.

 

C’est cela que l’émotion et les préjugés nous empêche de comprendre, et ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi des acteurs politiques comme ceux du LR, de la RN et maintenant de Renaissance s’acharnent à dénier cette réalité. Alors que les employeurs un peu moins cons savent qu’ils ont besoin de l’immigration pour produire. De plus, nos journaleux qui mènent des enquêtes évitent-ils celle-là, alors vive l’auto-suicide.

 

Subsidiairement. La tendance mondiale est à la décroissance de la population mondiale. Dans une étude que j'avais réalisée en 1998, il apparaissait nettement , et cela ne sait pas démenti, que tous les pays riches ne renouvelaient pas leur population et se maintenaient à des taux bas par leur immigration. Il y a deux facteurs à cela le premier l'absence de vision de l'avenir pour ses enfants et la volonté pour les femmes dans leur émancipation de jouir du confort de la vie, ce que les enfants entravent. Nous pouvons trouver là le moyen de réguler les naissances en offrant aux peuples une vie confortable. Mais nous devons comprendre alors que si les immigrées restent chez eux et que les Français de souche ne se renouvellent pas nous avons tout intérêt de produire des robots pour nous remplacer au travail.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 10 Février 2024

Difficile de rendre un hommage sincère à Badinter.

 

Notre monde est comme les aveugles de Brueghel, chaque nation est accrochée à la culotte de l’autre dans le sillon tracé par le patriarcat capitaliste. Cela devrait nous interroger, pour quelles raisons avons-nous peur aujourd’hui de l’incertitude ? La seule terre à conquérir qui appartient à l’évolution. Toutes les nations sont conservatrices parce que nous savons que l’inquiétude de l’avenir des humains demande des assurances. Durant des siècles, les humains l’ont trouvé dans l’espérance d’une éternité religieuse ou philosophique, plus stable et irréfutable, que celles humaines. Tant est si bien que le conservatisme guidé par la peur de l’avenir ne sort pas de son sillon.

L’ancien grand-duché de Toscane de l’Italie, est devenu le 30 novembre 1786, le premier État de l’ère moderne à abolir complètement la peine de mort. La courte République romaine de février à juillet 1849 abolit la peine de mort avant d’être renversée par les troupes françaises. Lorsque le royaume d’Italie a été formé en 1891, tous les États constituants, à l’exception de la Toscane, ont autorisé la peine capitale jusqu’à ce qu’elle soit abolie par le Code pénal en 1889. Bien qu’en réalité elle ait été maintenue en vertu du droit militaire et colonial. En 1926, Mussolini a réintroduit la peine de mort dans la loi italienne. En 1944 elle fut abolie du Code pénal . je mentionne cela au cas où nous y trouverions une ressemblance avec la RN.

En 1863 le Venezuela est un des premiers pays ayant aboli la peine de mort.

En France Napoléon III le 6 février exprime l’idée que le territoire algérien ne saurait être considéré comme une « colonie proprement dite », mais comme un « royaume arabe », affirmant que « Les indigènes ont un droit égal à ma protection et je suis aussi l’empereur des Arabes que l’empereur des Français ».

Le 2 septembre, un décret autorise la création sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie d’établissement pour l’exécution de la peine des travaux forcés. Je laisse chacun apprécier ces trois événements.

Ainsi, Badinter en Europe fut précédé par la Norvège, la Suède, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande. Dans cette ornière du capitalisme, chacun ne l’a pas suivi sous le même poids des peuples de sa nation. Des pas que certains avaient plus légers que d’autres. Je me souviens des débats au sein du parti, nous n’étions pas tous du même avis. S’il y avait eu un référendum, nous aurions toujours la peine de mort en vigueur dans notre pays. Le conservatisme, la peur et l’ignorance l’auraient emporté. Il est particulièrement triste de faire ce constat historique, car aujourd’hui il ne s’est pas dissous dans les connaissances scientifiques apportées par les sciences de la cognition. L’actualité de journalistiques invalides et l’électoralisme sécuritariste effacent ces sciences humanistes.

Le décès de Badinter voit s’élever toutes les louanges hypocrites de son action dans les médias.

Eux qui concourent tous les jours, par la litanie inconsidérée des crimes et délits à son anéantissement.

Le plus grand hommage que nous lui ayont rendu a été d'inscrire l'abolition de la peine de mort dans la constitution en 2007.

 

S’il n’y a pas à déconsidérer la peur, qui est un attribut instinctif essentiel, nous pouvons rendre la réalité objective des événements qui y conduisent plutôt que de jouer avec eux pour l’entretenir. Nous avons laissé se développer un sentiment d’insécurité, par la théorie, par ailleurs juste, développée par le criminologue Bauer, de convenir que tous les crimes et délits connus, laissent supposer qu’il en demeure autant de caché sinon plus. Avec cette appréciation suggestive nous sommes ainsi passés de la factualité à la suggestion, dont au bout nous pouvons dire, qu’il n’y a plus de présomption d’innocence et que l’humanité est criminelle. Comme espérance nous pourrions avoir mieux. Comment peut-on avoir alors que 90 % des citoyens n’ont jamais eu à faire avec la justice ? Ce qui nous fait 7 millions de citoyens, alors qu’il n’y a que 3.700 000 crimes et délits. Il est vrai que les citoyens dans ce domaine sont fâchés avec la calculette, surtout si dans celui-ci elle dément leurs sentiments portés par la rumeur des réseaux et des médias. Mais les citoyens n’en ont cure, n’en ont que faire, car ce qu’ils expriment au travers de ces appréciations, c’est le mal vivre qu’ils ressentent, l’absence d’espérance et dont l’exhibition de crimes et de délits sur le net ou sur des vidéos sont des exutoires. Sauf que cela conduit au désir de rétablissement de la peine de mort sous réserve que ce soit, pour les autres et non pas pour soi-même, et nous n’ayons pas à exécuter le condamné pour devenir à notre tout un criminel.

Toujours, à nous traîner lamentablement dans l’ornière du patriarcat capitaliste, nous ne pourrons jamais en sortir ou considérer ceux qui en sortent comme des parias, et nous demeurerons incapables de comprendre que le capitalisme accepte l’exception des crimes et délits, auxquels il se livre lui-même dans le cadre d’une concurrence sans moralité, comme un effet pervers de son organisation. Tant que les inégalités sociales, dont sont issus les crimes et délits, hors crimes passionnels, ne dépassent pas un seuil acceptable qui remet en question sa domination. Ils préfèrent, de loin, que l’opinion publique se retour contre elle-même, que celle-ci comprenne et de remonter à la source des inégalités générée par la compétition, dans la répartition de la rareté qui exige la mise en place d’un revenu universel et de donner un sens a son existence. C’est-à-dire devenir civilisé.

Si nous voulons rendre hommage à Badinter, le plus beau qui peut lui être rendu, c’est de poursuivre sa vision humanitaire du monde.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 5 Février 2024

Dieu, la Baryogénése et l’Espérance.


 

Dans un monde où 80 % de la population est croyante, je vais conter une histoire que nous pouvons leur rapporter. Avec patience, car la matrice culturelle qui les a imprégnées, c’est du solide. La science a profondément précisé l’existence de Dieu, en pouvant renommer la Création ou continuer d’utiliser ce nom tout en sachant que l’humain n’est pas fait d’argile, comme un pot, mais de particules. Nous ne savons pas quand, dans l’instant d’avant, où l’indéfinissable vivait, au milieu d’un univers primordial de plasma, il décida de créer l’univers. Il y faisait si chaud, que les couples de particules antiparticules se sont désintégrés. Seulement, voilà qu’une asymétrie entre le nombre de particules et d'antiparticules a fini, par donner une surabondance de la matière. Cette matière, nous ne savons pas quelle quantité, s’est annihilée mutuellement et c’est transformé en énergie via E=mc2. Cette liaison annihilante s’est faite à l’unité près. Il n'en est resté qu’un seul quark en surplus. Ainsi, au commencement, l’instant d’avant accommodait des quarks manquant d’énergie pour exister seul. L’indéfinissable les assembla, pour former des hadrons, parmi lesquels les étaient, des protons et les neutrons appelés, baryons.

La Baryogénése a produit une asymétrie baryonique dans la répartition spatiale où a triomphé la matière sur l’antimatière, dans une grande explosion. C’est pour cela que je vis, je peux donc continuer d’écrire mon conte, sachant qu’il en a découlé l’univers.

De ce fait, l’univers fut créé, il y a 18,5 milliards d’années par la Baryogénése et dans sa dilatation elle a composé un cosmos avec des milliards de galaxies. Dans l’une, nous habitons, une petite planète appelée Terre, une situation de privilégiés quand la vie y est apparue.

Il n’y a pas bien longtemps, 4 000 millions d’années, c’est dire si la vie est récente. En cette période nommée l’archéen vivait des bactéries, et voilà que, seulement 2,6 millions d’années après, nous sommes apparus à la suite d'une lente et longue transformation, car dieu n’est pas pressé. Nous sommes donc tout jeune, dans l’instant d’avant, sans âge.

Nos ancêtres du néolithique, il y a 12 000 ans, avaient comme scientifiques, des devins, des chamanes, des sorciers, des astrologues, ils pratiquaient l’haruspice. Dans cette évolution mise en place par l’instant d’avant, la Baryogénése par un déterminisme aléatoire a recouvert de son esprit l’humain, par la conscience et la pensée associative, et certainement tout le vivant dans une moindre mesure. En voyant le résultat, Dieu assurément n’était ni xénophobe ni raciste. Mais voilà que l’évolution du climat planétaire au Moyen-Orient est devenue plus aride, insuffisant pour y nourrir les humains qui y vivaient dans un Éden, à tel point qu’ils durent se mettre à l’agriculture et à l’élevage. Une lente évolution aux conséquences grandioses. Devant l’angoisse générant le besoin de se rassurer, les invocations chamaniques prirent la figure de dieux.

Une multitude de dieux qui veillaient sur les humains et répondaient à leur supplication, moyennant des holocaustes, où la fumée montait vers Dieu comme nous nous envoyons des Voyagers vers l’instant d’avant.

C’est dans ces temps que les humains peuplant la Terre ont, suivant les contrées, raconté, leurs origines. Nous savons par l’observation d’un environnement angoissant quels éléments environnementaux se sont cumulés, entraînant le récit d’êtres supérieurs, hors de portée des humains, des dieux, qui leur prodiguaient conseil, bienveillance, sanctions punitives et les accueillaient après leur mort dans une vie éternelle.

Aucun humain de ces temps n’aurait pu penser que leurs dieux peuplant les entrailles de la Terre, le fond des océans, le Ciel et tant d’autres lieux, dont ils avaient eu la prémonition, seraient renvoyés au-delà des cieux, dans l’instant d’avant, par la science. Dans l’instant d’avant, la Baryogénése, là où ? Les scientifiques de la physique quantique ont calculé qu’il s’y trouvait. Sauf que, dans ce plasma, il n’y avait que des quarks.

Que pension nous pouvoir y trouver, si ce n’est que la dimension d’une interprétation humaine, qu’au moins nous reconnaissons comme telle. Cela ne nous gêne pas pour imaginer et présupposer qu’il existe un univers objectif, avec, certainement, un ordre sous-jacent, pour lequel nous ne bénéficions pas des attributs nécessaires pour y avoir accès. Tient dont ? Les monothéistes disaient, eux, que l’on ne pouvait pas connaître Dieu. Que pouvaient-ils dire d’autres, ils n’avaient ni Dirac, ni Einstein, ni Hawking. Nous comprenons aisément que notre cerveau, depuis 10 000 ans d’existence, déploie le même schéma intellectuel, la même inspiration, beaucoup plus scientifique. Nos ancêtres étaient tout de même futés, sachant qu’ils ne pouvaient pas le nommer, il l’on qualifier d’un nom imprononçable YHWH, gardant tous ses secrets sur l'univers.

Pourtant des scientifiques se sont lancés à la compréhension de cet univers objectif, ils en ont rapporté la Baryogénése, et toutes les réalisations technologiques que nous produisons sous le commandement de leurs calculs. À j’ai dit commandement, excusez-moi, je voulais dire en application de leur calcul. Les commandements c’étaient pour ceux, qui inspiraient, par leur foi en dieu, répétaient aux hommes, quelle politique il fallait suivre pour vivre heureux. Décidément, j’y tiens, il faut traduire, ils rapportaient aux hommes les commandements de dieu pour vivre heureux. Ha qu’il était bavard ce dieu, quand on lit toute la littérature qu’il a laissée aux hommes, quand ils ont su écrire bien entendu. Personne ne sait pourquoi, au bout de 18 milliards d’années, il a donné l’écriture aux humains.

Il est difficile de se mettre dans la peau des hommes de ce temps. Ils ne doutaient pas que Dieu était l’héritage de leur prédécesseur, ils en disaient que c’était des faux, à juste raison, sculptés de bois, de pierres qu’un prêtre mettait en liaison avec ceux restés dans les cieux, ils avaient de la logique.

Il n’était pas concevable à ces monothéistes que l’on puisse faire une représentation d’un dieu que l’on ne connaissait pas. Mais voilà, ils n’étaient ni psychiatres, ni psychologues, ni psychanalystes, alors ils racontaient que Dieu les punirait, s’ils n’appliquaient pas les lois, désolé je confonds toujours avec le présent, ses commandements. Certainement que ceux qui prônaient ces commandements devaient jouir de quelques autorités, car plus tard, tout fils de dieu qu’il était, Jésus c’est fait crucifier. Dieu recommandait aussi de ne pas écouter les autres partis, le parti de Baal, qui promettait la pluie, si l’on votait pour lui, Non ! Non !, si on lui faisait des offrandes, offrande, l’adhésion c’est presque pareil.

Malheureusement, l’argent, toujours l’argent, si bien que les croyants faisaient du commerce dans les temples de prière, d’où jésus les a viré, sans force de police, avec sa ceinture, en leur disant, il faut choisir, Dieu ou l’argent. Lui, il croyait en Dieu qu’il appelait mon père, Il s’opposa au pouvoir politique en place en demandant que l’on rende à César ce qui lui appartenait. Il donna des conseils économiques en demandant aux entrepreneurs, décidément, aux maîtres de payer dignement leurs serviteurs sans les exploiter, et de traiter humainement ses esclaves. Mais ses deux pensées les plus révolutionnaires furent, en observant la vie de ses contemporains, de leur demander de s’aimer les uns les autres pour vivre en paix, pour avoir de meilleures relations interpersonnelles. Également en leur disant, nous ne pouvons pas connaître, l’instant d’avant de notre vivant, décidément je me trompe toujours, c’est, ne pas pouvoir connaître dieu de son vivant, ni son monde où nous sommes appelées à nous rendre à la fin des temps. Soit dans 4,5 milliards d’années quand la Terre deviendra une naine blanche, et, nous, des quarks. Alors, dit-il, sachons pardonner, car nous ne pouvons que nous tromper. Ce jésus qui s’était instruit, durant 30 ans, décida de militer pour réformer le capitalisme ambiant. Non, ce n’est pas comme cela. Ce Jésus fort instruit de la Thora, étudia un autre parti, pardon, une autre religion en Perse. La réforme religieuse de Zoroastre avec son dieu monothéiste « Ahura Mazda entouré d'un certain nombre d'entités, responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du Ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et d’un libre arbitre. Après la mort, les âmes encourent un jugement et vont au Ciel ou au purgatoire ». Et oui ! ça photocopier dur à l’époque. Depuis nous appelons cette âme la conscience, et aucun scientifique ne l’a encore découverte, comme quoi ? https://www.frcneurodon.org/. Mais nous en avons conservé le libre arbitre, par lequel nous pouvons encore nous rendre responsables de nos existences, en lequel encore croient les populations du monde, sauf les psychiatres, et moi. Sans cette croyance dans le libre arbitre ce serait un crime, que d’envoyer à la mort, à la torture, en prison des humains qui se sont trompés. Pourtant, cela ne nous gêne pas d’avoir conservé le droit de tuer, que se réservait Dieu, en désignant, qui devait être mis à mort. Une fort belle excuse pour se laisser aller au sentiment de vengeance, qu’avaient voulu codifier nos inspirateurs sumériens, avec le Code d’Hammourabi.

Ce jésus décida vers les 30 ans de militer et créa le parti de dieu, le Père. Je me trompe encore, mais, nous connaissons la place qu'occupe le père chez les psychs. Il décida d’évangéliser au nom de Dieu le père tout puissant, pour réformer le capitalisme, zut, pour réformer les relations sociales et économiques par une révolution citoyenne. Ho ! je suis vraiment un obsessionnel. Je voulais dire évangéliser sans violence, frapper et on vous ouvrira. Aujourd’hui, on laisse des prospectus, c’est identique. Mais les sociaux-démocrates capitalistes ne l’entendaient pas comme cela, je voulais dire les pharisiens, Les pharisiens blâmaient cet hérétique qui demandait aux serviteurs d’obéir à leur maître, mais lesquels devaient donner une juste rémunération (ils n'avaient pas le plan comptable). De nombreux débats les opposèrent à Jésus, à qui revenait toujours le dernier mot, fort de son humanité. Même Duhamel s’y essaya, heuuuu ! les gardiens du temple s’y essayèrent en vain. Devant, cet extrémiste humanitaire et révolutionnaire internationaliste, ils en appelèrent à la loi du tyran Ponce Pilate pour le faire condamner. Et face au peuple, après un référendum, non !, non ! un appel à l’opinion publique, il fut condamné à la crucifixion. Bien plus tard, des adhérents, pardon, des évangélistes écrivirent son histoire. Dont, ils embellirent deux événements.

1/ Celui de sa naissance en rendant hommage à la femme qui enfante la vie sur la Terre par la volonté de son créateur, Dieu, et il devint fils de dieu par une insémination spirituelle de Marie. Ça vaut bien tous les Metoo. Avant lui, les hommes du néolithique l’avaient déjà honoré par une statuette, la Vénus de Willendorf, sans oublier Gaia, la terre nourricière. Marie ignorait que, par ces dons de thérapeute et sa vision pacifiste et radicale, « je viens vous apporter la guerre » (qu'il faut entendre au figuré), il serait pris pour le fils de dieu ou le roi des juifs, « c’est vous qui le dites ».

2/ Sa crucifixion est l’histoire d’un militant, où, dans son comité, pardon, parmi ses disciples se trouvait un traître qui fut retourné pour de l’argent par l’ennemi. Rien de plus banal, c’est ce qui se passe dans tous les groupements qui s’opposent. Il endura le fouet sans se renier, comme Moulin, la torture et bien des martyrs politiques. Il fut dans un long cheminement exposé à la foule où se trouvaient des hommes et des femmes qui se réjouissaient. Que voulait vous à l’époque, il n’y avait ni journaux ni télé. Sans projet de société d’avenir, c’était là leur seule réjouissance, voir souffrir des condamnés. Sur sa croix, il pardonna à ses bourreaux, car, dans une nuit d’interrogation et d’angoisse sur le mont des Oliviers, il avait pris la décision de sacrifier sa vie pour sa cause, l’amour des Hommes et de racheter tous leurs péchés pour qu’il n’aient plus a se punir. Ce qu’il devint, l’histoire nous raconte qu’il est à la droite de son père, et non recyclée une fois devenu poussière, en attendant de changer d'état une nouvelle fois pour devenir un quark. Cet homme dont les évangiles sont un embellissement mérité, tant ce fut un homme d'avant-garde, et dont les recommandations sont toujours d'actualités, et qu'il faudra, confier à des femmes qui connaissent la douleur de la vie. J'espère n'avoir fâché aucun croyant, en traitant le sujet avec humour, étant moi-même chrétien, socialiste, libéral, et opposé au patriarcat capitaliste, qui conditionne l'exploitation de l'homme par l'homme. J'ai voulu faire ressortir que notre psychique, ou notre organisation cérébrale, face aux évolutions environnementales, déroule le même schéma de la pensée associative, pour solutionner les situations qui se présentent. La différence, entre ces temps anciens et nous, ce sont seulement, la dénomination des événements. Cela est possible, parce qu’un arbre n'est pas un arbre, ou comme Magritte ceci n'est pas une pipe. Aujourd’hui, croire ou avoir la foi, c'est avoir une espérance devant les difficultés et les épreuves de la vie de trouver la force de les affronter, en sachant que la Création tient une solution, si nous avons confiance dans un bonheur terrestre, qui ne dépend que de l'existence de la souffrance comme indicateur de vie. En quoi y aurait-il un archaïsme en cela, alors que le monde entier croit en une monnaie, qui n'est que du vent, et cela fonctionne parce qu'ils ont confiance dans leur dieu monétaire ?

Les dieux monothéistes ont quitté les palais des tyrans, pour se soucier des humbles, pour revenir ensuite dans les châteaux des Rois, jusqu'à ce que la République les vire. Il en est la même chose avec la monnaie, d'un moyen de commercer, elle est devenue le moyen d'exercer une tyrannie sociale en recherchant les coûts les plus bas. Sauf que Karl Marx n'a pas réussi à les virer du temple de la bourse, et l'exemple soviétique n'a fait que discréditer le socialisme, qui doit se reconstruire. Le lien entre les deux est notre structure innée, ayant pour finalité de désigner un dominant. Nous vivons sous ce rapport dominant dominé, recomposé par une multitude de paradigmes. Les religions monothéistes et d'autres philosophies ont essayé de le maîtriser en imposant des commandements déterministes, et des paradigmes humanitaires, dans le cadre de leur compréhension, ignorante de nos savoirs. C’est pour cela que nous ne devons pas les juger à l’aune de nos connaissances, mais les juger dans leur temps contextuel. Tant qu'elles croiront détenir une vérité absolue, elles se fermeront à l'évolution qui se fera contre elles. Pour l'instant, elles ont une place importante dans le monde, parce que le dieu argent n'offre d'autre espérance que l'exploitation, de l'homme par l'homme, que, malheureusement, elles acceptent. La maîtrise culturelle de l'inné par le patriarcat capitaliste est un échec. Le remplacer va demander d'autres moyens, comme les savoirs, pour connaître l'organe cérébral avec lequel nous devons passer notre vie. Cela va demander des siècles, car l'égalité homme femme est contre nature, et il faut la maintenir par les connaissances culturelles, car au moindre écart le patriarcat resurgira.

Nous en restons là avec nos interrogations. Celle d’aujourd’hui, c’est comment des quarks qui s’assemblent peuvent donner la vie. Nos ancêtres ont nommé cet événement l’œuvre divine en l’appelant Dieu, et en son nom ont déroulé la programmatique d’une organisation politique, avant que les Grecs ne nomment ainsi l’organisation de la cité. Dieu n’est pas mort, est ne peut pas mourir, puisqu’il est la Création, l’instant d’avant, la Baryogénése, avant le plasma et les quarks. Et de sa création, nous en retirons toutes inspirations, pour survivre en devant travailler dans une confrontation pour la rareté, en devant chercher le bon berger, Non ! Non ! Je voulais dire le bon programme politique humanitaire révolutionnaire internationaliste.


 


 

Le malheur voulut que Constantin en fît la religion d’État qui devint l’église catholique et romaine, qui ne cessa de punir ceux qui se trompaient, ou ne se soumettaient pas. C’est ce qu’en ont retenu les laïques, plutôt que le pardon.

En fait, ce n’est pas avec la religion qu’en 1905 nous avons fait la séparation de l’Église et de l’État, mais avec un parti politiquement qui face à l’exploitation des hommes par les hommes proposait des comportements sociaux économiques, pour vivre heureux en attendant d’accéder à la félicité du paradis. C’est-à-dire d’avoir une espérance d’existence, donner un sens à sa vie. Tous les peuples ont une réponse similaire du devenir après la mort. Cela nourrissait l’imaginaire que nous trouvons dans des peintures. Nous devons reconnaître que psychologiquement c’était plus engageant de renaître, à la fin du monde, que de devenir un quark ou un hadron. Inutile de préciser que l'Église ou l'État ont échoué, et même encouragé l'exploitation.

La Baryogénése va décevoir quelques musulmans qui se sont sacrifiés, pour retrouver 7 vierges. Ceux qui sont morts avec cette espérance, ont du avoir de sacrées surprises, que de se retrouver recyclé par des bactéries en attendant 4 milliards d’années avant la fin des temps terrestre pour retrouver des quarks sans connaître le mâle ou la femelle.

Les musulmans avaient compris que l’existence reposait sur un déterminisme, mais il ne pouvait pas être celui défini par un humain inspirait, c’est là leur erreur. Nous sommes incapables d’en connaître les agencements, nous en avons, juste, une petite idée avec les travaux des scientifiques de la physique quantique. Ils ont donné des valeurs aux particules, le spin, et celles-ci ne s’assemblent pas au hasard. Si, nous avions toutes les données nous concernant, nous pourrions déterminer le destin de chacun faire à mesure de l’écoulement de la durée du temps T du présent, que nous ne pouvons pas mesurer, mais que nous vivons.

Le Coran est un exposé de déterminisme attribué à dieu, à la Création, à l’instant d’avant, à la Baryogénése.

Il n’a que la limite de notre cerveau qui nous fait dire que des assemblages sont aléatoires. Ce mot est la rançon de notre ignorance. Des philosophes de la physique quantique s’interrogent sur ce qui semble, un aller-retour, d’avoir décrypté l’univers qu’en fonction de notre propre construction cérébrale, car quelque appareillage que nous ayons conçu, c’est toujours notre cerveau qui les interprète.

C’est exactement ce qu’on fait, tous nos ancêtres sur tous les continents, n’ayant que leurs observations empiriques pour comprendre leur monde. Néanmoins d'avoir été capable d’imaginer des contes de la création du monde, relève du prodige, ou d’une intelligence que leurs successeurs n’ont pas su égaler. Se laissant rattraper par l’inné égoïste et cupide dominateur que leur conféraient leurs positions sociales. En fait, les commandements d’un dieu soucieux du bonheur des Hommes ne l’étaient que par quelques initiés, qui surpassaient leurs comportements innés. Leurs successeurs se sont vus au fil des siècles rattrapé par lui, et devenir l’égocentrisme qui perdure jusqu’à nos jours, en deux classes, les patrons dominants qui accaparent tout et les salariés dominés, qui en rêvent. Ces dominants le sont, par l'existence de dominants systémiques, qui sont nos contes contemporains, tels le libéralisme, l’humanisme, le socialisme, les droits de l’Homme, etc.


 

Tous les écrits que les dieux ont inspirés doivent être comparés en parallèle avec les découvertes scientifiques, qui parfois précisent, des compréhensions empiriques de leur temps.

Telle, l’interdiction de l’adultère recouvrait plusieurs problématiques. Assurer une autonomie économique aux femmes, assurer une stabilité familiale et protéger contre les MST. La polygamie tenait à la grande mortalité des hommes qui passaient leur temps à s’entre-tuer, mais également aux familles qui plaçaient leurs filles auprès d’un personnage riche ayant les moyens de leurs subsistances. Rares sont les sociétés polyandres, il doit en exister une ou deux dans le Tibet, toujours pour des raisons économiques.

Les unions amoureuses sont récentes sans qu’est disparues les raisons économiques. Beaucoup d’unions sont encore endogamiques.


 

La psychologie humaine fait que l’on ne peut pas croire en quelque chose si nous ne nous en faisons pas une représentation. Tous les croyants en dieu, croient en une espérance, à un soutien face aux vicissitudes de l’existence, quoi qui leur arrive, ils ne sont jamais seuls. Il n’y a rien à redire à cela, et je ne crois pas que si nous leur expliquions qu’ils vont finir en quarks cela aurait la même portée. Aujourd’hui, nous n’avons plus peur de Dieu pour appliquer des lois, mais de la police et de la justice, et en plus nous pouvons les réformer. 1 312 raisons d’abolir la police de Gwenola Ricordeau, une militante féministe qui considère que la police est la force du patriarcat.

Pour que nos ancêtres appliquent les commandements, dieu était bon, comme nos lois, et dieu était punissant, comme nos lois. Or la Création n'est ni bonne ni mauvaise, elle est la Création, avec ce que tout cela implique. C'est l'humain qui a besoin qu'il soit bon, c'est en soi une bonne chose, même si ses officiants ne se sont pas montrés à la hauteur. De la même manière, nous espérons toujours mener une bonne politique.

En 1905, nous n’avons pas combattu la religion, mais son pouvoir politique. Nous avons le même problème avec l’islam qui est le parti politique unique dans des pays islamiques théocratiques. Ils se considèrent comme les derniers interprètes de la Création. Tout être est inspirait pas la création sur cette Terre, c’est une condition sine qua non pour vivre. C’est en cela que les commandements de dieu variaient suivant les contrées du monde, parce que c’est l’environnement qui nous dicte nos choix, et non le libre arbitre. Ne pas croire en Dieu ne change rien au problème, car ce n’est pas lui, le problème. Mais ce que les hommes lui ont fait dire, animé de bonnes intentions qui ne sont plus en conformité avec l’évolution du monde dans la continuation du développement des sciences humaines et physiques. La difficulté réside dans l’impossibilité de séparer les commandements de dieu, sans désavouer sa toute-puissance comme créateur du monde et des Hommes, ce qui par là les rend immuables et d’une vérité absolue. Ce qui en a fait des vérités assassines.

La croyance n’est pas le fruit du hasard. Ce ne peut pas être un hasard qu’à travers le monde chaque civilisation qui c’est constitué en à façonné un au couleur de son environnement. Les dieux sont apparus avec l’incertitude créée par la nécessité de produire et de vivre en communauté ou en collectivité, pour affronter la rareté. Aujourd’hui, cette incertitude est devenue la seule terre à conquérir, cela est possible par la progression exponentielle des savoirs et la mutualisation des risques de l’existence, autrement que par la rentabilité de nos souffrances.

Ce ne sont pas les athées qui dominent le monde, 80 % de la population mondiale est croyante. 80 % ont besoin de certitude, d’une espérance au-delà de la vie. Qu’ils s’appuient sur des comportements et des pratiques archaïques et culturellement ancrées, c’est certain. Réformer cela, suppose de se substituer à l’espérance divine qui a structuré le monde et fait des humains des êtres bloqués, par nécessité existentielle et disposer d’une stabilité sociétale dans la continuité de la sédentarisation qui concentre des Hommes sur des espaces restreins problématiques (Calhoun). Tous les humains ont besoin de croire pour donner un sens à leur existence. Les dieux représentaient cela, aujourd’hui nous avons les droits de l’homme, mais ils viennent en second dans les théocraties. Cela me semble naturel qu’entre une vie terrestre et une vie éternelle, les droits de l’homme ne pèsent pas lourd. L’ennui c’est que vont avec la foi toutes les vérités divines dont certaines sont devenues des inepties. Je vois mal le quark recouvert d’un foulard, fait chez les Juifs pour distinguer les femmes honnêtes, ou mariées chez les Romains, des prostituées. L’histoire de la séparation homme femme est d’essence juive également, et nous savons avec les sorcières de Salem jusqu’à quelle ineptie cela a été avec les calvinistes.

Croire en Dieu n’est pas l’opium du peuple, comme le pensait Karl Marx. Que le clergé ait utilisé la foi pour soumettre les populations, cela ne fait aucun doute. Il n'y avait rien de stupide de vouloir croire qu'au-delà de la vie la mort serait meilleure, comme passage vers la résurrection. Les Égyptiens le faisaient en barque, et dans les découvertes de premières sépultures des objets accompagnaient les morts, preuve que ce désir d'une existence éternelle anime ou inquiètent les Hommes depuis longtemps, 300 000 ans.

En comprenant le monde de leur temps soumis à l’économie de pillage, que nous perpétuons par les échanges économiques extérieurs, l’on peut comprendre que les plus humbles et les plus faibles aient eu besoin d’une espérance. Les analyses contemporaines de l'opinion publique de la religion sont extrêmement caricaturales et réductrices. Dieu à pour ancêtre le soleil, dans la suite d'une modification étymologique. La compréhension, qu'il était aussi le créateur du soleil fut inscrit dans la genèse. je copie ce qui se disait il y a 2 700 avant J.C.

Un texte de la fondation du temple de Shamash, Lahu -li fait parler le dieu fondateur.

« A. Shamash, roi du ciel et de la terre, le juge des dieux et des hommes dont le lot est l’équité et à qui les lois ont été offertes en Don, « le pasteur des têtes noires » ? Le dieu resplendissant, le juge des vivants, celui qui accueille la supplication, celui qui écoute la prière, qui reçoit les lamentations, celui qui donne toujours vie et joie au cœur à ceux qui le vénèrent, celui qui est le maître de Mari. »

Nous y lisons toute l’espérance dont les hommes avaient besoin dans ces temps.

Que faisons nous d’autre avec les partis politiques ou les gouvernants, que de leur demander d’écouter nos supplications, écouter nos prières (demande), nos lamentations (nos plaintes). Que nous le voulions ou pas, notre structure cérébrale est la même qu’en ces temps, et nous déroulons les mêmes comportements, sous des paradigmes différents.

 

D’ici que nous ayons pu apprendre à la population mondiale que la Baryogénése ne faisait pas de politique, il nous appartient de traiter les informations environnementales autrement qu’avec notre matrice innée d'un égoïsme de nature, que nous avons culturalisé, pour devenir l’égocentrisme accapareur. Nous ne voyons pas de temples de la Baryogénése se dresser. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas des adeptes, car des personnes se portent volontaires pour faire un voyage dans l’univers sans retour. Aujourd’hui, si nous devons avoir une espérance, elle doit se tourner vers la solidarité égoïste, qui est à la fois la mutualisation des risques de la vie, et la lutte contre l’égocentrisme patriarcal et capitaliste, qu’illustre le socialisme dans la recherche de l’émancipation des hommes, pour s’assumer comme adulte, sans recours à une inspiration divine, puisque le socialisme en est une aussi. Et nous savons comment, dans sa courte existence expérimentale, celui révolutionnaire est devenu comme les religions, dogmatiques et totalitaires, en ne croyant qu’en son inspiration. Aujourd’hui comme d’ailleurs aux siècles derniers des femmes se dressent contre cette société patriarcale capitaliste. Il a fallu attendre l’activité de femmes protestantes avec Sarah Grimké qui publia en 1838 aux États-Unis un manifeste féministe « nu on the Esquality of he sexes and the condition of Women » puis en Angleterre d’Élisabeth Cady, et une autre protestante française Sarah Monod devenue présidente du Conseil national des femmes à sa création en 1901, pour qu’elles revendiquent leur place.

Entre Amphitrite déesse de la mer et Sarah Monod, il n’y a pas moins de 3 000 ans. Dire que c’est seulement l’histoire religieuse qui leur a usurpé leur place serait déplacé le problème des organisations sociétales à leurs représentations.

Je pense que c’est de bon augure, non pas les femmes qui occupent des fonctions définies, par des hommes, car nous les avons vus à l’œuvre, elles ont le même comportement qu’eux. Ce sont des femmes hommes, qui seulement par complexe ou autre se sentent obligées d’être plus efficientes que les hommes, quand elles occupent leur poste. Ce n’est pas sur celle-là qu’il faut compter pour avoir une espérance. Celle-là elles ont été nourries à la matrice culturelle patriarcale et sont celles qui la répercutent sur leur progéniture, comme partout dans le monde.

Ce n’est donc pas par choix conscient que c’est développé le patriarcat, qui ne peut pas être réduit à la résonance de Meetoo. Historiquement, c’est un peu plus compliqué. Mais le mouvement enclenché, laisse espérer que si elle revisite l’historicité du développement du patriarcat capitaliste et se structure politiquement, elles peuvent représenter une espérance pour le monde. Le patriarcat par ses luttes de domination de surenchère en surenchère s’est doté d’armes pour détruire la vie. L’on ne peut pas penser qu’il puisse continuer à diriger le monde sans s’en servir. La seconde raison est qu’une société, qui en arrive à cette finalité, puisse être une bonne société. Nous mesurons les événements et les civilisations à la mesure de nos vies, là où celle géologique nous dit que nous sommes encore dans l’enfance du développement humain. Où il apparaît clairement que l’éducation du père n’est pas une bonne chose, puisqu’il entraîne ses enfants vers l’auto suicide. Alors, faisons la place aux femmes, nous avons déjà reçu d’elles, l’altruisme. Mais il va falloir qu’elles éclairent leur position sur l’égalité homme femme, car si c’est pour qu’une femme aille appuyer sur le bouton nucléaire, autant qu’elles restent à la place où l’avait mise l’environnement géohistorique. Si elles doivent s’engager politiquement vers une autre vie sociétale, il faut qu’elles commencent par s’occuper, du dominant systémique, qui ferait d’elles des femmes hommes, le plan comptable, cette comptabilisation où l’humain représente, une charge, un plan comptable qui est le paradigme du mâle dominant patriarcal capitaliste.


 



 

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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Publié le 1 Février 2024

Si jeune et déjà si vieux.

 

Quelle tristesse d’avoir un monde avec des savoirs aussi pointus pour aller sur Mars, et un Premier ministre si jeune avec des jambes de vieux conservateurs !

Travailler n’est pas une valeur, c’est une nécessité, puisque, si nous ne produisons pas, la nature ne nous donnera pas de quoi nourrir les humains. C’est seulement un placement de capital pour les investisseurs, qui multiplient avec leurs capitaux. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas réaliser cette tâche, pour ne pas avoir à souffrir de sa défaillance, et y trouver la satisfaction d’accomplir une œuvre humanitaire et une valorisation personnelle. C'est avoir conscience du sens de nos existences, que de maintenir une espèce humaine en vie.

Longtemps, le ramassage des poubelles, dans les villages, était le dernier des métiers, employant le dernier des hommes. Car nous acceptons de nettoyer la merde, quand c’est celle du cul de nos enfants, ou de nos grabataires, en imaginant qu’un jour nous pourrions le devenir. Or, sans ces gens, qui enlèvent les détritus des autres, nous crèverions sous nos déchets. Il suffit d’une grève des éboueurs, pour s’en rendre compte. Comme quoi le métier essentiel n’est pas celui que l’on croit le plus noble, et la valeur du travail jamais aussi vrai que pour ces travailleurs.

En écoutant le Premier ministre, j’ai eu en résonance le discours de Sarkozy au Trocadéro, au son de travail, famille et patrie.

Il a manqué la famille au Premier ministre, car elle s’atomise avec l’accession des femmes à l’autonomie économique. Ce dont je me félicite, sans qu’elles aient mesuré les conséquences de cette évolution, dont elles ne font pas pour l’instant un bon usage, manquant de recul historique et de vision politique.

Aujourd’hui, 62 % des citoyens veulent être riches, pour ne plus aller travailler. Cela concerne en majorité les jeunes autour de la trentaine. Nous imaginons l’espérance que nous avons su insuffler à notre jeunesse, à ceux qui doivent assurer dans le futur la solidarité intergénérationnelle. Je plains ceux qui vont dépendre de leur solidarité.

Je ne crois pas que nous mesurions l’incidence d’un tel souhait, il faut au moins un million d'€ pour vivre de ses rentes. Ne pas travailler est le rêve de notre animalité. Je choque peut-être en rappelant que nous ne sommes que cela, merci, Darwin. Nous promener avec nos beaux vêtements au gré des modes, ceints dans des accoutrements religieux d’un monde dépassé, ne donne pas un sens à la vie et nous berne sur l’état de ce que nous sommes. La matrice culturelle, qui nous imprègne dès l’enfance pour échapper à cette animalité, croyons-nous. Nous la reconstruisons, aux premières consommations, et par l’intégration de la vie économique. La doctrine libérale capitalistique prend le dessus, pour nous diriger vers la recherche permanente d’une plus-value, qui est le comportement animalier type de nature, distordue par l’adjonction de la matrice culturelle, nous obligeant, pour devenir civilisée, de maîtriser nos égoïsmes enfantins qui nous névrosent par ses frustrations. Celles-ci se démultiplient de fait, quand nous devenons un adulte culturel. C’est simple, aucun animal ne s’entre-tue sans une raison de nature, sauf les humains, qui, n'ayant pas les moyens physiologiques de s'entre-tuer, se sont dotés d'armes pour organiser leurs assassinats collectifs, jusqu'à l'auto-destruction.

Notre jeune vieux Premier ministre promet la revalorisation des bas salaires, le salaire au mérite pour la fonction publique, c'est tellement éculé, ça a chagriné tous les gouvernants de droite, que la fonction publique ne subisse pas l'exploitation à laquelle est soumis le privé, faute d'être capable de défendre leurs intérêts, et qui par amertume souhaitent que le public souffre des même maux, c’est beau la solidarité inversé des pleutres.

Face à la colère des viticulteurs, il a levé de la taxe sur le gazole, comme si ceux-ci ne la revendaient pas comme frais d'exploitation à leur client. L’obstacle demeurant, que leurs clients sont pour beaucoup, les industriels de l’agroalimentaire, qui n’acceptent pas d’acheter cette taxe, dans la mesure où ils la revendraient à leurs clients en augmentant leur prix, et adieu le slogan les prix les plus bas, ou accepter une réduction de leur marge. Alors, les agriculteurs se tournent vers le pouvoir qui, lui, se tourne vers les salariés qui sont ceux qui paieront ce manque de recette de l'État. Soit par les impôts, par un endettement, ou par moins de service de l’état. Ce ne sont pas les citoyens qui paieront, mais les 30 millions de salariés, seulement eux pour l’essentiel. Dès l’instant, où les employeurs, quels qu'ils soient, leur revendent, impôts, prélèvements, et autres taxes, etc., comme ce sont les salariés qui paieront leurs augmentations des bas salaires !

L’augmentation des bas salaires, une revendication récurrente qui existe depuis que les syndicats sont syndicats, depuis 1884. Le chat de Schrödinger, qui se mord la queue au lieu d’être dans sa boite.

Je vais rappeler le principe de se mordre la queue. Un investisseur qui ne veut pas travailler et gagner de l’argent cherche ce qu’il pourrait offrir aux Hommes dont ils auraient besoin. Il a trouvé et veut fabriquer une bouteille. Il recherche une personne qui n’a pas de ressource pour lui proposer un emploi pour la fabriquer, contre le SMIC pendant 1 h.

Merveilleux, le fauché touche un salaire, il est heureux, et il ne regarde pas plus loin que son portefeuille. Il est devenu solvable.

Une fois la bouteille fabriquée l’investisseur, qui n’en a pas besoin, recherche à qui la vendre. Naturellement, au salarié qui est devenu solvable et qui représente le seul client potentiel.

Sauf qu’il se dit, si je la lui revends le prix du SMIC, le salarié aura gagné une bouteille, et, moi, il faudra que je mange mon capital pour vivre. Ce n’est donc pas la bonne affaire. Je vais donc augmenter le prix de revient de ma marge pour manger comme le salarié, un SMIC.

Réfléchissant un peu plus, il reconnaît qu'il ne travaille pas, mais son capital reste le même. Il ne gagne pas plus d’argent.

Alors, il décide de prendre une marge d’un SMIC en plus, pour augmenter son capital. Au total, le prix de vente de la bouteille s’élève à trois SMIC.

Sauf que le seul client solvable, qu'est le salarié, n’a qu’un SMIC pour l'acheter. Alors, il thésaurise et attend d’avoir fait trois bouteilles pour pouvoir en acheter une, en sachant que l’investisseur vendra les deux autres à d’autres clients, 3 SMIC. Dans ce cas, il aura gagné 9 SMIC, dont 7 en augmentation de capital.

Le salarié achète plus cher la bouteille que ce qu’il a reçu, pour la réaliser. C'est là que réside l'exploitation de l'homme par l'homme, même quand la productivité permet des prix bas. Imaginons que le salarié qui reçoit 1 SMIC réalise 3 bouteilles dans l'heure. La bouteille représente alors 1/3 de SMIC l'investisseur revendra la bouteille 2 SMIC 1/3. Le salarié ne pourra toujours pas acheter la bouteille avec 1 SMIC. Quelle que soit la productivité, 10,100, ou 1000, il achètera toujours le revenu de l'investisseur et l'augmentation de son capital. Et, si jamais, pour maintenir par la productivité des prix bas, le salarié ne peut plus aller au-delà de ses capacités humaines, on le licenciera, pour le remplacer par une machine qui pourra produire 1 000 000 bouteilles. Alors le salarié sans emploi recevra une aide par un prélèvement sur l’entrepreneur qui l’inclura dans le prix de la bouteille, pour la faire payer au salarié devenu chômeur.

Autre possibilité, la plus fréquente. Le salarié fait un emprunt de 2 SMIC pour acheter sa bouteille auprès de la banque où l’investisseur a déposé son capital. Il lui prête donc 2 SMIC qu’il devra rembourser avec un intérêt de 1 SMIC. Au total, dans le cas d’un emprunt, le salarié aura acheté sa bouteille pour 4 SMIC, alors qu’il a reçu 1 SMIC pour la produire. L’investisseur aura gagné 2 SMIC plus 1/2 SMIC de retour d'intérêt bancaire. Dans la réalité, nous avons un panachage de ces possibilités dans lesquelles ce n’est jamais le salarié qui est gagnant. Et que l’on ne viennent pas me dire qu’il est gagnant d’avoir accumulé des biens qu’il a produit.

 

Toute augmentation de salaire que ce soit des bas ou des hauts revenus, les salariés achètent tout, y compris les augmentations qu'ils réclament, toutes les taxes auxquelles il veut qu'on soumette les entreprises, sans savoir que c'est lui qui les achètera. La seule chose, qui freine l'investisseur, c'est l'état de la concurrence. Cette caricature pour expliquer comment le chat se mord la queue en tournant en rond. Ce qui est triste dans cette situation, c’est que de temps en tant le chat se mord la queue trop fortement, comme aujourd’hui avec les agriculteurs ou hier les gilets jaunes et avant-hier avec des grèves. Et chaque fois que sont annoncées des augmentations de salaire, les salariés sont heureux comme des enfants à qui l’on donne une sucette pour les calmer, sauf que ce seront eux, qui l’auront à la financer.

Dans cette boucle de circulation monétaire, nous pouvons penser qu’après tout nous jouissons d’un revenu pour acquérir ce que nous fabriquons, suivant les inégalités de revenus, si ce n’était, l'existence d’une pauvreté que justifie le cadre de la concurrence.

Nous comprenons au travers de cette caricature que nous pourrions parfaitement augmenter les salaires des plus pauvres, puisque ce sont eux qui les paieraient, idem pour tous les autres, idem pour toutes prestations, particulièrement à celle que veut mettre en place le gouvernement en renvoyant les chômeurs vers le RSA.

Je rappelle pour l’histoire que l’indemnité chômage fut créée en 1958 par les employeurs et salariés pour permettre aux chômeurs de bénéficier d’une ressource afin d'avoir le temps nécessaire pour trouver un emploi, sans être soumis à la pression du marché du travail. Pression, qu’organise le pouvoir par les mesures qu’il prend à pôle emploi, pour satisfaire à la rumeur publique, que les chômeurs se complaisent dans cette situation. Bien que nous sachions, que, psychologiquement, qu’elle est traumatisante, déstructurant et dévalorisante, à l’opposé de l’infamie que soutient le FN/RN depuis des années par xénophobie, au travers d’un certain nombre d’effets pervers exacts, comme dans tout système. Ces rumeurs se sont imposé comme une généralité par la propagation développée par les plus sots, pour je ne sais quelle animosité, acrimonie ou amertume. Sans être porteur de rumeurs également, le pouvoir semble vouloir coller aux desiderata de la RN dans ce domaine, après celui des immigrés.

Ce qui est particulièrement inquiétant est un certain nombre de demandes des viticulteurs, qui épousent les thèmes stupides de la RN, parce que celui-ci est incapable d’avoir une vision d’avenir, comme le sont tous les partis de droite accrochés au capitalisme.

J’espère que chacun aura compris au travers de ma caricature, que les seuls bénéficiaires en sont les investisseurs. Si les normes sanitaires que nous défendons sont scientifiquement démontrées, nous n’avons pas à revenir dessus, mais instaurer des taxes sanitaires sur les importations, voire les interdire pour les pays qui n’y souscrivent pas, afin de rétablir une concurrence loyale, que ce soit entre pays extérieur ou à l'intérieur de l'Europe. Ce n'est pas faire du protectionnisme que d'assurer la santé des humains.

Celle-ci doit l’emporter sur celles des profits, et non, parfois de devoir couvrir des produits avec du glucose pour cacher ce que nous ne devons pas voir au goûté. Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’une demande démagogique que de faire passer la santé des humains avant les profits, et renoncer à ces normes pour donner satisfaction à des revendications démagogiques prise sous le coup d’un ras-le-bol.

Il en est de même pour les revenus. il ne sert à rien d’augmenter des salaires que les salariés achèteront trois fois plus cher, mais d’accélérer la productivité robotique, d’uniformiser les salaires européens et conditions sociales européennes, pour établir une égalité de concurrence, et d’établir une taxe sociale aux importations qui n’y sont pas, et la renvoyer aux salariés de ces pays.

Il s’agit alors d’entrer en compétition par le savoir-faire et la productivité qui pousse les prix à la baisse, et ainsi engager une vision d’avenir où ce n’est pas sur la pauvreté des autres que nous nous enrichirons, mais sur notre capacité d’innovation, de créativité, dont sont, capables les humains et particulièrement les patrons qui entreprennent, pour l’instant qu’avec aucun autre but que d’avoir de l’argent pour ne pas travailler. Il suffit de s'engager avec eux sur un autre but.

 

Cette course au profit finit par atteindre 62 % des salariés, qui rêvent d'être rentier, ce qui promettrait des jours miséreux, si ce n'était pas en l'état irréalisable. Nous engagerions de la sorte une réduction de temps de travail, dont une part du temps libre devrait être employé à s’instruire pour maintenir cette capacité de réduction du temps de travail et non l’inverse comme le met en œuvre ce gouvernement et les précédents (travailler plus pour gagner plus, j'espère qu'avec ma caricature nous n'y croirons plus) qui n’avaient aucune imagination, car ils ne sortaient pas de la comptabilisation de l’existence réduisant l’humain à une quantité monétaire. Et ces mêmes personnages nous entretiennent de leur humanisme. Il vaut mieux avoir comme vision d’avenir de réduire le temps de travail, que de réduire les humains à la pauvreté. La moitié de la population mondiale vie avec moins de 7 dollars par jour. Les pays comptant le plus de milliardaires, les USA 724, la Chine 626. La France n’arrive pas dans les 10 premiers où nous trouvons l’Allemagne 136 l’Angleterre 56 et l’Italie 51 et dixième.

 

La caricature que j’ai décrite conduirait à l’inflation, quelle affaire qu’un œuf vaille, un million, il n’y a plus de billets à transporter. Pourtant il n’y a pas une limitation, elle est psychologique, elle entraînerait une perte de confiance, en s’imaginant que la monnaie ne vaudrait plus rien, alors qu'elle ne vaut déjà rien, et ne vaut que parce que nous la tenons pour vraie.

La valeur imaginaire, accorder à la monnaie ne repose sur rien d’autre que le désir de l’un de posséder, ce que détient l’autre, parce que d'autres le désirent aussi, ce qui lui donne une valeur, même si intrinsèquement cela ne vaut rien.

Le principe de rareté, que je décris souvent comme étant la source de tous nos problèmes dans le cadre de sa répartition, remonte au néolithique.

Cela peut prêter à sourire, qu’il faille remonter aussi loin pour comprendre aujourd’hui. Car l’analyse discrète n’informe que sur le comportement individuel, alors que celle holistique informe sur les conséquences qu’ont eues les comportements individuels avec leurs interactions durant leurs histoires. Faute de faire, cela à l’heure où nous en avons les moyens scientistes, nous continuerons avec les pseudo-science économiques, de nous croire savants sans l’être. Incapable de comprendre pourquoi depuis des siècles, nous allons admirer le patrimoine laissé par les tyrans, que ce soit les Pyramides, le mur de Chine ou Versailles, pour ne parler que d’eux.

Pourquoi, jamais, nous ne nous interrogeons sur la dextérité et le savoir-faire de ceux, qui ont laissé, par leurs talents, leurs virtuosités, tant de choses merveilleuses de savoir-faire, et que l’on remerciait avec des fèves, si ce n’était le fouet, plutôt que de mettre la liste de leurs noms, sur les plaques commémoratives de ceux, qui avaient commandité l’œuvre.

Tenant ainsi, ceux qui les avaient réalisés, pour des riens, pour du beurre, comme disent les enfants. C’est à cela que rêvent nos 62 % de salariés. Il n’y a aucune gloire à n’être que des pique-assiettes à n'être que l'animal primitif, que nous sommes, d’avoir comme seule ambition que de stagner, le cul dans de la soie en attendant que les sans dents nous nourrissent. Je crois que nous pouvons rêver d’autres choses que de rester de riches minables, d’être des tyrans pour exploiter les 38 % qui restent.

Cela va nous paraître absurde à l’heure de notre grande connaissance de savants ignorants. Mais c’est possible, à condition de pratiquer, ce que j'ai décrit. Rétablir une concurrence libre et honnête, basée sur les mêmes conditions salariales et sociales, pour que l’innovation et la créativité nous entraînent vers la productivité, que la robotique réalisera à notre place, plutôt que sur la pauvreté ou les inégalités. Qu’est-ce que l’on en a à faire d’avoir son frigidaire connecté avec des citoyens à qui l’on demande de travailler plus, et à qui l’on fait l’aumône, d’augmenter les salaires, qu’ils achèteront trois fois, comme si c'était le summum de l'innovation, de l'inventivité, putain à quelle misère intellectuelle nous avons affaire.

Mais cette colère, des agriculteurs n’aura même pas fait surgir cela, tellement nous n’avons affaire qu’à des gouvernants conservateurs, devenant fascisant pour coller à la RN et à la LR, au son d’une presse qui spécule de savoir, si leur semblable Américain reprendra le pouvoir. À voir le monde que Socrate a essayé d’émanciper, il doit regretter de ne pas avoir écrit ces pensées, tout comme un dénommé Jésus, ou un Mahomet, dont les successeurs non même pas compris leurs pensées, à l’exception de quelques nombreux philosophes chrétiens ou musulmans, pour ne parler que d’eux, dont nous avons oublié leurs humanismes et dont la plupart du temps les despotes de ces religions, n’ont pas tenu compte accroché à du littéralisme qu’ils n’arrivaient pas à comprendre.

Nous pensions être meilleurs, pour en arriver à un résultat, aussi stupide que navrant, car il faut être con pour nous mordre la queue et ne pas nous en rendre compte, ou alors être insensibles à la souffrance, ce qui nous empêcherait de comprendre le bonheur et être heureux. Comme un homme qui marcherait dans un espace uniforme, il ne verrait même pas qu’il se déplace et serait incapable de le comprendre.

Présenter l’économie sous un aspect humain plutôt que mathématique doit surprendre, mais la valeur du travail n’est pas le temps que nous passons à produire le plus, puisque nous irons par la technologie vers sa réduction du temps de travail, avec d’autres gouvernants moins archaïques si les citoyens le deviennent eux-mêmes, ce qui n’est pas encore le cas. Se trimballer avec des principes qui datent du néolithique n’est pas être au fait, de la modernité intellectuelle ni de l’évolution que les sciences dures engagent, et qui ne sont pas démocratisées dans la finalité qu’elles engendrent, car il faut bousculer notre compréhension intellectuelle fossilisée par la matrice culturelle, en la dénoétisant en partie, pour libérer les capacités de notre cerveau. Libérez votre cerveau ! Traité de neurosagesse pour changer l'école et la société.

 

Nous vivons avec une matrice culturelle qui a généré une existence paradigmatique que nous considérons moderne par ses découvertes scientifiques et par le confort qu’elle apporte. Ce n’est là que du verni, une enjolivure, une fioriture, un ornement. Quand nous grattons ces embellissements, nous n'y trouvons que notre animalité distordue par la rationalité de la matrice culturelle, qui a produit de l’armement spécialisé dans l’assassinat des membres de son espèce, bien au-delà de ce que nous trouvons chez d’autres animaux. Nous y retrouvons tout notre égocentrisme démultiplié par le désir d’être, un dominant de nature, frustré de n'être qu'un dominant culturel, qui rêve de laisser son nom dans l’histoire, sans avoir compris que ce n’est pas lui, qui a décidé de son destin. Ce qui l’empêche d’être un être bon et humaniste, si ce n’est par charité, comme il y a 5000 ans, et il pense faire quelque chose d’exemplaire et de grandiose le valorisant en donnant son surplus ou en recherchant la réduction d’impôts. Dans notre histoire, ils ont bien plus de mérites, ceux qui ont développé la solidarité égoïste en bravant les armées de la république ou, aujourd’hui, les forces de police répressives.

 

Dans les revendications des agriculteurs, il est demandé d’avoir moins de contraintes administratives auxquelles semble vouloir abonder le gouvernement. Dans une réunion il y a très longtemps, les employeurs se plaignaient d’avoir à remplir des pages et des pages de données sur leur activité.

Les retrouvant dans une autre réunion sur le sujet du moment, ils remettent des documents émanant de la banque de France, de l’Insee et d’études réalisées par le CNPF, d’alors. Je leur demandais d’où provenaient les informations, dans ces documents dont ils se servaient, pour proposer des perspectives. Un, plus vif d’esprit que les autres, présent à la réunion précédente reconnue, que ce l’était par la bienveillance des employeurs qui répondaient aux sollicitations d’enquêtes et aux informations officielles qui leur étaient demandées. Si les agriculteurs sont dépassés, par leur paperasse, qu’on les aide, mais nous ne pouvons pas nous en passer, sous peine d’être des aveugles économiques et sociaux.

 

Les agriculteurs veulent vivre de leur travail, ils ne sont pas les seuls, même les salariés qui travaillent dans l’industrie agroalimentaire, et le gouvernement leur fera des propositions de charbonniers, ils retrouveront leurs exploitations, et revoterons à droite, en attendant un jour qui reviendra assurément pour se mordre la queue plus fort encore.

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Rédigé par ddacoudre

Publié dans #Politique

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Publié le 27 Janvier 2024

Le dindon de l’agriculteur.
Nous ne devons pas perdre de vue que les agriculteurs sont des exploitants propriétaires de leur exploitation, et généralement de leur demeure. De la sorte qu’aux revenus que nous entendons évoquer à la télévision, il faut, rajouter 30 % de logement pour avoir un revenu, comparable à celui des salariés. Il m’a semblé que les journalistes ont oublié cela, et bien d’autres choses.Presque historiquement, ils votent pour les partis dits de droite ? C’est-à-dire les partis favorables au libéralisme capitalistique d’exploitation de l’Homme par l’Homme. Quand ils emploient du personnel saisonnier, ils ne les payent pas au-dessus du tarif syndical, comme l’on dit ; Le SMIC.Le choix de leur vote induit l’acceptation d’une libre concurrence, et leurs statuts d'exploitant agricole leur laissent l’entière responsabilité du choix de leur organisation du travail, sans aucune limitation. Car, si l’emploi d’un salarié est réglementé, c’est parce que tous ces libéraux capitalistiques les faisaient travailler sans limitation, jusqu’à ce que le socialisme se développe, dont les canuts furent les précurseurs. Les exploitants agricoles exercent leur métier sous les conditions que leur imposent leur culture ou leur élevage. Ils dépendent également des contraintes du climat et des maladies animales. Les agriculteurs ont tout loisir du choix de leur organisation, en mutualisant les risques, en mutualisant l’emploi de salarié, en créant des coopératives, ou en s'organisant en circuit en cours. En principe, entre la commercialisation pour tous les marchés et les industries agroalimentaires, ils écoulent leur production. En principe pour une auto-suffisance alimentaire, 1 500 m² suffisent, pour nourrir quatre personnes, sans inclure les consommations de conforts et ostentatoires, comme nous tous.
En 2022 les exportations ont rapporté 100 milliards d’excédant agricoles, pour 416 436 exploitations, soit 240 000 € par exploitants. Naturellement, il n’y a aucune répartition mathématique de ces excédents comme je viens de l'écrire. C'est seulement pour mentionner que ce n'est pas un secteur déficitaire de notre activité primaire et que nous importons pour 60 milliards, 20 % de notre consommation agricole. Essentiellement de l’UE. Enfin durant de nombreuses années l’UE a aidé les agriculteurs dans les grandes mutations agricoles, qu’ont financés les salariés européens.Alors, quel est l’enjeu de ce conflit ? D’une part à l’exception des plus pauvres, toute la population mange à sa faim et bien au-delà. Pour autant, il ne faut pas espérer sur une augmentation de la consommation agricole en dehors de l'augmentation de la population. La mode étant à l’inverse pour perdre des kilos et de plus nous n'allons pas nous gaver pour manger au-delà de ce qui nous est nécessaire. En 1950 la dépense par habitant représentait 42 % du revenu, en 2020, elle ne représente plus que 20 L. la productivité, entre ces deux dates, est lié à la mécanisation qui a permis, pour un nombre d’exploitations en diminution et une consommation dont la croissance est devenue stable en dehors de celle du à l’augmentation de la population. Nous sommes dans une économie agricole qui maintient une consommation surabondante. Les agriculteurs ont choisi, en votant à droite, de valider la politique de la lutte contre l’augmentation des prix que régule L’UE par les taux d’intérêt, la libre concurrence et un marché ouvert. Il faut tout de même avoir cela en tête, quand l'on choisit la loi du marché. De la sorte le débat c’est déplacé sur la diminution des revenus, dont des prix essentiellement, pour disposer d’un pouvoir d’achat, dans le cadre d'une politique d’augmentation des salaires insuffisants, pour engager une augmentation des revenus des agriculteurs autrement que par la productivité tournée vers l'exportation. Personne ne va doubler sa consommation pour maintenir le revenu des agriculteurs.
Cette guerre des prix est surtout visible dans les grandes surfaces, qui font depuis des années la promotion des prix bas, à l’exception de ces deux années de conflit entre l'Ukraine et la Russie qui ont eu une incidence sur les prix de l’énergie nécessaire aux productions, et qui ont été répercutés aux consommateurs, et dont les industries, agroalimentaires en ont profité pour augmenter leur marge de 20 %, en passant de 28 % en 2020 à 48 %. Rien de neuf, tout le monde convient que, pendant les conflits, les plus honnêtes en profitent. Et figurons-nous que ces gens honnêtes sont des salariés, des cadres supérieurs qui vivent pour l’entreprise qui les emploie. C’est la même chose dans la plupart des grandes surfaces, ce ne sont pas les patrons en titre, ou les actionnaires majoritaires qui négocient, mais des cadres supérieurs salariés à qui l’on distribue des stock-options pour qu’ils se sentent impliqués par la recherche de la meilleure marge. Ils en bénéficieront bien plus que les participations qui sont octroyées aux salariés. Habitué à cela, nous n'en concluons pas que ce sont des salariés qui concourent à l'exploitation d'autres salariés, et sans cela l’organisation capitaliste se serait écroulée ; actuellement 62 % des salariés, interroger, rêvent de gagner de l'argent pour ne plus avoir à travaille, essentiellement les jeunes autour de trente ans. Dans cette bagarre des prix, les salariés consommateurs seront les financeurs quoiqu'il arrive, parce que ce sont eux essentiellement qui sont solvables avec leurs salaires, et les quelques indépendants, qui ne pèsent pas lourd dans la balance. Dans ces discussions sur les marges, il n’y a pas de référence de base, même pas le temps de travail. C’est une partie d’empoigne, si bien que le gouvernement avait dû imposer un seuil en dessous duquel les grandes surfaces et l’industrie agroalimentaire ne pouvaient pas descendre. Je ne sais pas si le gouvernement relèvera ce seuil, car c’est à l'encontre de sa doctrine libérale, que de fixer des prix. En agriculture, il n’y a pas de référence possible en dehors des charges d'exploitation face a de diversité de production et des coûts de production variables qui vont avec.

L’on peut en conclure les consommateurs de vouloir des prix toujours plus bas, pour toute chose pas seulement pour les produits agricoles, d’avoir des goûts de consommation de tout à tout moment, favorise les importations, toujours avec toujours des prix les plus bas, avec quelques importateurs aussi honnêtes que nos cadres supérieurs qui importent des productions, qui sont interdites en France.

Dans notre organisation économique, il n’y a qu’un « dindon qui se fait farcir » il est au départ, et à l’arrivé, c’est le salarié consommateur. Si son salaire n’augmente pas, pour avoir une marge, une épargne, une plus-value, il recherche les prix les plus bas. Les intermédiaires qui commercialisent les produits finis, se retournent vers les producteurs, pour acheter au plus bas, pour eux aussi avoir, une marge une plus-valu. Dans ce conflit ce sont en ce moment les agriculteurs, ceux qui sont lésés. Ils n’ont que peu de possibilités, soit faire de la productivité, par une production intensive, acheter plus de terre, ou se tourne vers l’état, c’est-à-dire vers tous les salariés qui financeront les aides que fournira l’état. Nous comprenons pourquoi je cite les salariés, car ce sont eux qui achètent les impôts, taxes et prélèvement que versent les entreprises et les actionnaires ou patrons, qui sont des charges contenues dans le prix de vente.

La décision du Premier ministre de retirer la taxe sur le gasoil agricole, dans l’ensemble l'agriculteur l'incluait dans le coût de production et le revendait à l'intermédiaire, qui, lui, le revendait aux salariés clients. C'est les grandes surfaces, et l’agroalimentaire qui sont bénéficiaires de la bagarre des prix, avec le maintien, voire l’augmentation de leurs marges. Ainsi, la bagarre des prix à laquelle a conduit la lutte contre l’inflation conduit les salariés à payer par l’impôt l’augmentation qu’il ne veut pas voir sur les étiquettes. Le traitement émotionnel de l'information laisse de côté le revers des cartes, si bien que 90 % de ceux qui paieront la note sont d'accord avec se mouvement, sans la moindre conscience de leur implication et de la politique nocive de la lutte contre l'inflation décidées par les chefs d'État au nom de leur peuple, qui dans leur majorité ont voté pour cela.

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 18 Janvier 2024

Préparons-nous à la guerre.

 

J’ai suivi la conférence de presse du président, mon compatriote, car il se dit républicain, mais le mot citoyen l’étrangle. Il a été bon. L’air satisfait de son, conseillé, qu'on apercevait, de temps en temps, le confirmait, car, il lui avait, préparé le ses notes pour réponse à tout. Pas, de surprise, ils sont là, pour ça. Cela se voyait, s’il devait regarder ses notes ou pas. Dans le cadre des questions internationales, que je traiterais en fin d'article, il n’a jamais baissé la tête, puisqu’il avait tout dedans. À part l’engagement dans la guerre contre, la Russie, il n’y a aucune surprise.

 

Des redistributions et du travail supplémentaire, pour les personnels de la fonction publique, puisqu’ils ont reçu une augmentation, il faut qu’ils la gagnent. Concernant la création d’emploi, faute de comparer combien d’entreprises ont déposé le bilan, on ne peut qu’écouter. De source Urssaf par déclaration nominative. 30 800 000 salariés en 2022. En 2023 1° trimestre- 90 000, 2° trimestre - 26 880, 3° trimestre 36 700, 4° trimestre – 54 300. nous sommes loin des millions annoncés. En 2023 les salariés sont 27 092 900, source Insee, en équivalent temps travail. En 2017, 27 800 000 salarié, juste pour donner un ordre de grandeur en valeur nominative, sur 6 ans cela fait 3 millions, mais pas en valeur équivalent temps travail.

 

Chaque fois que le président prononce, nous accompagnons pour faire ceci ou cela il faut traduire ce sont les salariés qui accompagnent les populations.

J’explique cela ci-dessous.

La fonction publique représente 21,2% de la population active française au 23 janv. 2023, soit 5 743 692 fonctionnaires, plus 41 777 élus sans compter les conseils municipaux, au total 5 827 256 personnels qui ne travaillent pas productivement, et que les salariés financent par leurs impôt, comme les personnel de la fonction publique s’auto financent. Ils versent des impôts qu’ils recevront en salaires.

Le secteur primaire, l'agriculture représente 2,1 % = 350 000, le secondaire, l’industrie représente 18,2 % = 7 828 000, le tertiaire, les services 79,6 % = 13 478 600.

Emplois productifs, salarier, 8 178 000 dans l’industrie et l’agriculture + 450 000 agriculteurs non salariés = 8 628 450 citoyens qui produisent la richesse du pays, pour 70 600 000 habitants, soit 12 % de la population, pour un salaire moyen dans le privé de 2 630 euros.

Ce sont eux qui en consommant font circuler la monnaie dans le pays et le monde suivant leurs achats. Ils financent tout le tertiaire par leur consommation, plus les revenus des employeurs et la consolidation de leur capital, également toutes les ressources de l’État et des collectivités locales. S’il n’y avait pas de circulation monétaire, avec leurs revenus, ils ne pourraient directement supporter le coût de l’activité sociétale du pays.

La masse monétaire qui circule est celle du capital versé par les entrepreneurs aux salariés, soit 8 628 450 x 2 630 €= 22 692 852 3500 €. Cette somme en circulant dans chaque ménage paye les taxes, les impôts, les cotisations et tous les autres prélèvements. EX, 100 qui circulent entre 70 000 000 de mains créaient, 7 000 000 000 de monnaie. C’est donc du vent, du vide, il n’y a donc aucune raison que des citoyens crèvent de faim, ici ou dans le monde, pour servir les intérêts de puissants, qui veulent garder le contrôle monétaire. Aucune raison, de nous priver du est nécessaire pour vivre. Le souci qui n’est jamais avoué, c’est quand, ayant trop de monnaie, les hommes ne vont pas travailler, comme les riches ou les rentiers, car c'est de nature, et non culturel. Le travail est culturel, et ce sont ceux qui ne travaillent pas, qui imposent les politiques de contrôle monétaire.

C’est un peu long tout en étant un raccourci énorme.

Pour en arriver à dire que quand le président en appelle à la responsabilité des citoyens et à les instruire, il a raison, même s’il n’a pas l’intention de nous instruire de ce que j’ai écrit.

L’augmentation de la participation de 1€ pour les médicaments, est la conséquence de l’irresponsabilité égoïste des citoyens, qui refusent l’augmentation des cotisations de la Sécurité sociale, qui est obligée d’emprunter, indirectement, par l’état et donc rendre des intérêts que nous payerons, par la circulation monétaire, tandis que par c’est 1€ il n’y aura pas de remboursement d’intérêts. Je n’ai, pas les donnés pour faire le calcul, mais cela doit représenter un poil de cul d’augmentation de la cotisation. La Sécurité sociale est un système de mutualisation de la Solidarité égoïste, et non pas d’assistance, qui est un vocabulaire de droite, qui s’imagine que la sécu est un service qui n’est pas financé par ceux qui travaillent. Les citoyens y cotisent pour prendre en charge tous les maux dont ils savent, pouvoir être , et dont ils seront atteints par certains. N'imaginons surtout pas régler ce point, en faisant payer les entreprises, car elles nous le revendront. Le paradoxe est que les salariés achètent le revenus des employeurs (actionnaires) qui représente des milliards et refuse une augmentation d’une cotisation de la sécurité sociale.

 

Le président a mentionné concernant les immigrés illégaux exclus d'une prise en charge immédiate des soins. Cela va déjà à l’encontre des droits de l’Homme. D’autre part, il faut savoir que quand les immigrés consomment, ils financent par leurs consommations, une part, aussi minime soit-elle, de tous les services sociaux, dont les soins, même s’ils ne travaillent pas. Simplement quand un Homme consomme, il achète son salaire, le revenu de l’employeur, l’augmentation du capital, les ressources de tous les services sociaux, plus la TVA. L’exclusion médicale de toutes personnes qui consomment est une injustice, sociale, ce n’est pas brillant. Ça correspond à des velléités ostracisées, xénophobes et pour certains racistes.

 

L’autre sujet qui m’a interpellé, c’est la lutte contre l’extrême droite. C’est relativement simple, il met en place des mesures qui correspondent aux demandes de la RN, qu’il a appelée FN, pour politiquement lui couper l’herbe sous les pieds. De sorte qu'il ne lui reste qu’à devenir fasciste.

Le premier critère du fascisme est le nationalisme. Le sens prête à de nombreuses confusions d’interprétations. Il est préférable de parler, de communauté française, qui est la réalité humaine, de pays français, de l’état français, de citoyens français, de peuple français. Le terme nation est trop ambigu pour s’être illustré, avec le fascisme, à en devenir un critère. Nous devrions le proscrire, plutôt qu'entretenir l’ambiguïté. Le terme patrie, qui est un attachement sentimental à son pays, et le lieu où l’on nait bien suffisant.

Le symbole le plus significatif est l’obligation d’apprendre la Marseillaise et ses explications sur l’importance de la Nation avec ses codes. J’aurais préféré qu’ils disent qu’il est normal de connaître l’hymne de son pays, sans l'attacher à la quête des voix de la RN. Alors il vaut mieux laisser ce terme aux fascistes, cela permettrait plus de clarté, et de savoir où ils sont. L’utilisation du mot, nation, n’est pas anodin et bien un appel du pied aux fascistes, qui s’ignorent, car c'est malheureusement le cas. Des citoyens sont devenus fascistes sans même le savoir. Pour lui qui a parlé de clarté ensuite, ce ne l’est pas du tout.

Essayons d’imaginer l’immigration italienne, espagnole pour les plus importantes. S’ils avaient du parler français, il n’y aurait plus aucun citoyen de souche de ces pays, le sud de la France serait vide. Toutes les entreprises qui emploient des étrangers, tel Renault, où l’on y trouvait toute l’Afrique, les instruisaient par des cours d’alphabétisations, et les branches professionnelles le font aussi, par la formation professionnelle.

L’évolution de l’extrême droite a commencé en 1984, avec le FN assis politiquement sur l’insécurité et l’immigration. Ce thème est resté récurrent, il a emporté l’électorat ouvrier du PC après 1989. En 1990, dans une réunion avec Jox, je lui demandais ce que le parti (PS) pouvait faire pour remplacer le vide, que laissait l’effondrement du PC en URSS. Ce que nous faisons développer la social-démocratie. N’ayant pas occupé cette place, laissée vide, le FN et le patronat qui s’y sont installés. Le FN avec ses thèmes et le patronat en devenant MEDEF, une société organisée autour de l'entreprise.

De 1995 à aujourd’hui 2023 la criminalité et la délinquance n’a pas augmenté. Son niveau global en est à une moyenne de 3 500 000 crimes et délits. Si bien que, n’ayant ni augmenté ni diminué, compte tenu de l’augmentation de la population, de plus de 10 000 000 d’habitants, la sécurité est devenue plus sûre. Il se trouve que le thème de l’insécurité est devenu, sous l’impulsion permanente du FN, le moyen d’acrimonie contre les gouvernements successifs qui n’apportaient que des promesses aux difficultés économiques. Le développement, thématique, sécuritaire, a envahi les médias. L’effet loupe de ceux-ci et le développement des réseaux sociaux, ont "pandémisé", un sentiment d’insécurité imaginaire. Les partis, les élus et le pouvoir ont été interpellés sur ce thème par des événements réels, auxquels ils ont répondu politiquement. Ce besoin de sécurisation a été relayé par des mesures policières et judiciaires, toujours plus accrues, sans justification réelle, que leur litanie dans les médias, renforcés par la propagande FN, qui, en progressant a contraint les partis de droite, de courir après ses électeurs, pour être élu. Cela a commencé par Sarkozy. Hollande n’a pas pu inverser l'accélération de cette tendance, ni le président Macron, jusqu’à aujourd’hui, où la RN arrive en tête dans les intentions de vote.

Que l'on m'explique pourquoi les médias ont fait le lit de la RN ? Pourquoi les diffusions de série font l’apologie de la police sur les chaîne publique ? Nous sommes devant une phobie, une pathologie collective d’une réalité imaginaire. Toutes les données que j’ai fournies sont disponibles sur le Net, qu'il n'y a pas d'augmentation de crimes et délits. Seulement, une surreprésentation de la violence qui à muté et par les smartphones, auxquels ne s'applique pas l'interdiction de filmer sans l'accord des personnes concernées. Alors, il serait peut-être temps d’expliquer clairement quels sont les principaux critères du fascisme, qui n’est pas une insulte, mais un choix politique, antidémocratique, antihumaniste, antirépublicain, antilibéral. Il se sert de la démocratie pour arriver au pouvoir en avançant masqué. L’on a critiqué le président algérien lorsqu’il a démis le FIS fondamentaliste vainqueur électoral, et représentant le même phénomène qui nous concerne aujourd’hui. Il me semble qu’il y a là une solution. C’est pour ces raisons que le président ne soumet pas des débats aux référendums. Il ne faut pas être sorcier pour le comprendre.

Les attentats terroristes que nous avons vécus ont renforcé seulement le FN. L’objectif de ces attaques n’était pas de gagner la guerre de EID, mais de créer l’angoisse et de déstabiliser la démocratie. L’irraison l’a emporté, tous les politiques se sont jetés sur ce pain bénit, comme le fait Israël, en prenant appui sur une émotion légitime de l’agression du Hamas le 7 octobre, par une action terroriste. L’incidence de cette phobie d’insécurité est telle qu’il n’y a écouté le déploiement des force de police prévu aux jeux olympiques. Un seul attentat, est le pays passe à la RN, le président en a conscience, sinon autant mettre un mulet à sa place.

 

 

 

Les droits de l’Homme accordent la liberté de circulation d’un pays à l’autre, l’Europe le soumet au bon vouloir des États suivant un certain nombre de critères définis, qui permettent en fait de ne pas l’appliquer. L'article 2 du protocole additionnel no 4. Ce fut un recul par rapport à la vision internationaliste et humaniste de 1948. Ces restrictions se sont votées sous le mandat de Sarkozy en 2007, après, le non au référendum, accord de Lisbonne.

 

Concernant les émeutes des jeunes, l’analyse sociologique des raisons qu’il a présentée paraît fondée. Elles ne se sont pas déroulées en dehors d’un environnement de « policiarisation », répressive de la police, qu’il entend poursuivre. Ainsi, que la judiciarisation pour répondre au FN. En 1999 j’avais annoncé cette orientation répressive, ainsi que la criminalisation d’infractions routières et expliqué qu’une société qui faisait appel aux contrôles externes et une société qui régresse dans ses relations interpersonnelles et perd confiance en elle-même. Les chiffres en sont témoins. 68% pensent que le personnel politique est corrompu, 50 % n'ont pas confiance dans les magistrats, contre 48 %, 70 % font confiance aux policiers ; comme si la police était garante de la démocratie. La police et la justice ont été les supports de toutes les dictatures et de tous les fascismes.

 

 

C’est tout de même la merveille des merveilles, que tous les matins les citoyens se réveillent avec une liste de crimes ou délit, ont ne peut pas rêver mieux, comme réveille-matin, comme apéritif à midi et au repas du soir. L’addictologie de citoyens à cela, particulièrement ceux de la RN, pour des raisons politiques, atteignent les populations dans leur rapport au quotidien, peur pour sortir de chez eux, prendre les transports, sortir le soir, et réclament de fait l’accompagnement d’un policier, pour les rassurer. Sans comprennent qu’il n’existe pas de certificat de Probité comme le voudrait la RN, et que certain de ces protecteurs deviendraient leurs agresseurs. J’ai donc apprécié que le président rappelle le droit de présomption d’innocence, mais il a oublié celui du secret de l’instruction, qui s’applique, à tout ceux et toutes celles, qui vont raconter leurs histoires dans les médias et concourent à une hystérie collective, en dehors du bien-fondé de leurs démarches judiciaire.

 

 

53 % des Français font confiance aux entreprises qui les exploitent, c’est la merveille. Je ne remet pas en cause les entreprises pour le formidable outil de production, qu'elles sont, mais ce n'est que cela, un outil. Déjà en 1999 les citoyens disaient compter sur l’entreprise pour innover les lendemains.

Avec la pollution, ils sont loin de chanter. Pourtant, le président a dit, l’on s’adaptera. C'est navrant qu’il ne soit pas dans une vision planifié, devant un tel phénomène climatique irréversible. Ceci signifie que chaque citoyen touché, par la problématique, devra financer l’adaptation nécessaire à laquelle le gouvernement fera participer les citoyens par l’impôt, puisqu’il a dit l’État accompagnera, n’oublions pas qui paye. Pas les entreprises qui en sont responsables, depuis 1962, avec le rapport de Rome, qui l'annonce et ce sont elles, qui recevront les bénéfices de cette adaptation. J’aurais apprécié qu’ils disent pour ce problème qu’il ne l’inclut pas dans l’économie marchande, et crée un compte vert, alimenté par de la création monétaire pure verte.

 

J’ai trouvé intéressante l’intervention sur l’utilisation des technologies des smartphones sur les enfants. Il y a des confusions à éviter, l'enfant s’entend jusqu’à l’âge nubile, au-delà l’on devient un adulte et à 26 ans l’on commence à devenir vieux. Ça, c’est l’impact de la matrice maternelle, la réalité biologique de chacun. Ensuite, il y a la matrice culturelle, et c’est de celle-là dont il parle, avec de justes raisons. Si les enfants sont biologiquement adultes à la nubilité, et entrent dans l'âge de raison vers 7 ans, ils ne le sont pas culturellement, c’est-à-dire que leur psychisme n’est pas structuré pour associer convenablement toutes les informations qu’ils lisent faute d’instruction suffisante. Ce l’est déjà pour les adultes, il suffit de lire, les rumeurs, les amalgament, les fausses informations, les insultes qui se partagent. Cela n’est pas dû au smartphone. De tout temps ça a existé, avec le smartphone ça se diffuse plus comme une pandémie. La chose qui m’inquiète, c’est qu’il envisage des seuils, comme pour la majorité d’absences de discernement avant 15 ans, aller demander à vos enfants s’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Des conséquences, c’est autre chose. Est-ce que nos aînés avaient conscience de pourrir la planète en défrichant, en brûlant, en gaspillant, en jetant n’importe où, avant qu’on leur apprenne à en prendre conscience ? C'est la même chose pour les enfants à compter de l'âge de 7 ans, il faut les accompagner. Les nubiles ne sont pas des poupées Barbies et nos enfants des poupons, on doit les accompagner dans la découverte de la société et du monde, j’espère que ce sera cela, et en donner les moyens aux familles qui ne les ont pas.

 

Son intervention sur les salaires bofffffff ! J’ai plus apprécié celle sur la diminution des prix à la consommation. La réponse à l’irresponsabilité des consommateurs. Si un agriculteur a besoin de 100 pour vivre avec sa famille, et accéder aux biens et services disponibles, s'il ne reçoit que 50, il devra augmenter sa productivité du double, ou investir dans une machine pour l’aider. L’on aura perdu 50 d’équivalent emplois, car celui de la construction de la machine ne le remplace pas, mettons 10, la perte d’emploi ou temps de travail, sera 40. Ainsi toute réduction des prix entraîne, ou la réduction de la consolidation du capital, ou la réduction de la rémunération des entrepreneurs (actionnaires), ou le gel des charges (salaire, prélèvement en tout genre). Pour ne pas en arriver là, la productivité doit augmenter. Or dans le privé qui est concerné, il n’y a pas de marge de manœuvre depuis longtemps, donc, il sera fait appel à la technologie, qui viendra remplacer les emplois perdus. Il faudra trouver des innovations pour en créer. La lutte contre le réchauffement et les économies d’énergie en sont un moyen. Sauf qu’il sera demandé aux salariés, qui dépenser 10, pour aller au cinéma, de les donner, pour financer ces emplois, s’il n’y a pas une création pure de monnaie à injecter au travers d’une planification. Ce qui n’est pas envisagé. Dans aucun pays du monde, il ne manque pas du travail. Si nous le financions c’est la main-d’œuvre, qui manquerait et quelques difficultés à trouver les matériaux nécessaires suivant les désirs, sans changer le mode de consommation.

Une augmentation de salaire peut être obtenu par l’accélération de la circulation monétaire, au lieu de recevoir son salaire tous les mois, il peut être versé toutes les trois semaines.

Nous restons, dans les usages en vigueur, qui n’ont rien apporté, si ce n’est la montée du FN, contre lequel il veut lutter en prenant ses thèmes, ordre, punition. En quelque sorte, il entretient le feu.

 

La nouveauté est venue des relations internationales, celles du conflit enter la Russie et l’Ukraine. A l’origine sans remonter les siècles, l’essentiel du conflit tient à la répartissions des terres agricoles, après leur privatisation. Les multinationales ce sont jetés dans la bataille, américain, Européen, dont la France. D’autre part, une population de certaines régions russophobes voulait rester accrochée à la Russie. Durant de nombreuses années, le conflit est resté localisé avec un accord, celui de Minsk, vite abandonné par les parties.

Les Ukrainiens en choisissant Volodymyr Zelensky ont préféré, en élisant un parfait inconnu, prendre un pari sur l'avenir, plutôt que de poursuivre leur route avec une classe politique décrédibilisée par des années de prévarication. Un de plus qui voulait délivrer des certificats de probité, et ça a fonctionné. Élu à 73 % en 2019. Sauf que les soutiens qu’il a réclamés, à l'occident dans l'invasion de son territoire, il les a reçus. Ce qu’a confirmé le président en déclarant, "nous ne devons pas laisser la Russie gagner", il y avait le ton, la posture et le regard. Je serais bien étonné que Poutine ne prenne pas cela, comme une déclaration de guerre de la France.

La Chine et la Russie en 2021, je crois, ont signé une déclaration demandant que l’occident respecte leur vision de la démocratie, que celle occidentale n’était pas la seule valable au monde, et qu’ils entendaient œuvrer pour la Paix. La réponse des USA a été de ne pas les inviter à une réunion internationale des démocraties. Signifiant une fin de non-recevoir.

Nous ne sommes pas seulement engagés maintenant dans un conflit seulement ukrainien. Il est devenu, l’intermédiaire d’un affrontement de l’occident avec le BRIC.

Sur la place de la France en Europe et la place de l’Europe comme puissance dans le grand concert des nations pour en occuper une dans le monde, il a raison.

Quelques péparations qu’il fasse avec ses lois de programmation militaire, cela n’effraiera ni la Chine ni la Russie, car il n’a que les moyens d’une France, qui militairement ne représente rien, si ce n’est pour les coquericos.

Lors de l’arrivée de Biden un rapport lui est remis par une centaine de scientifiques. Tous les deux ans, ils en rédigent un, et ensuite le publient. Ils font une analyse holistique de l’état du monde, en faisant ressortir les grandes lignes qui se décryptent. Certes, ils nous délivrent, que, ce qu’ils veulent bien. Il faut être convaincu de cela et ne pas être dupe.

Les trois grandes orientations d’ici 2040, c’est un recul de la démocratie, nous le vivons, une main mise du pouvoir des grandes multinationales, elles sont présentes dans tous les endroits où se discutent des lois, particulièrement, en Europe.

Ce sont elles qui ont poussé les USA à bouder les accords contre le réchauffement.

Enfin, sur 5 possibilités de relation internationale avec le BRIC, même s’ils ne citent pas le nom, ont le comprend, quatre sont la guerre.

Je ne pense pas être seul à disposer de ces toutes petites informations.

Le drame supplémentaire est que tous ceux qui s'engagent sur des critères fascisants ne savent pas qu’en facilitant l’accès du fascisme au pouvoir, ils franchiront un pas de plus d'opportunité d'une guerre.

Le fascisme pour trouver toute sa nocivité a besoin d’une guerre. Du moins, c'est ce qu’en disent les spécialistes du développement du fascisme tel Robert Paxon.

Le retour vers la conscription nous le comprenons n’est pas seulement une réponse sociale.

J’ai essayé de faire au plus court et de toucher du doigt ce qui me paraissait essentiel.

Si je devais donné une conclusion en caricature, je prendrai celle bien connue des Français, « le président a les pieds dans la merde et continue de chanter ».

Pour être plus efficace et être entendu, il aurait fallu que ces prédécesseurs ne développent pas qu’une Europe entrepreneuriale, sur le dos de ses salariés, sans jamais concéder une seule avancée sociale pour fédérer les populations, au lieu de les mettre en compétition.

Cela m’inquiète, d’une part d’avoir toujours expliqué que, si un conflit éclatait, il se déroulerait sur le territoire européen, d'autre part, qu'après avoir, durant toutes ces années, affiché du mépris social envers les salariés, sans jamais accorder un accord social, il faudrait qu’ils aillent servir de chair à canon, pour défendre les intérêts financiers de groupes, qui les ont toujours exploités.

 

 

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Publié le 15 Janvier 2024

Donnons un sens à la vie.

 

J’écris souvent qu’aucun produit ou service n’a de valeur en dehors de la propriété physique des matières premières utilisées pour sa réalisation. Le prix que nous attribuons n’est qu’une longue chaîne du travail humain. Si bien qu’il n’y a pas de réalisation sans l’homme. Sans sa conscience et sa capacité d’association par la pensée.

La créativité, humaine, a commencé par la taille du silex, sans que nous sachions, si l’Homme de ces temps pratiquait l’économie de don, faire à mesure de son expansion avec une nourriture qu’il fallait, chasser à plusieurs et répartir.

La fin du mésolithique ouvre sur une organisation de l’économie de pillage avec le développement des cités états, et les premières organisations, du travail contraint, par la rareté vivrière. C’est la période du néolithique au cours duquel se définissent des stratifications sociales. Une administration de dirigeant privilégié, des maîtres-propriétaires employant des serviteurs et des esclaves.

La première organisation de l’exploitation de l’homme par l’homme. L’arrivée de l’homo-

exploiteur. Il se répand par une économie de pillage. Puis, la sémantique a rendu les conditions acceptables, la colonisation, la contrainte volontaire par le contrat de gré à gré. L’Économie de pillage a engendré la colonisation, et son effondrement est devenu le commerce extérieur. Voilà, à peu près, les paradigmes qui se sont succédé.

L’administration de privilégiés, aux ordres de tous les tyrans avec leur cour, c’est poursuivi, se succédant par transmission familiale, dans la crainte d’une destitution.

D’aristocrates, possédants, rentiers asservissant les populations. Avec les révolutions libérales, l’Administration se structure en démocratie, et l’émancipation apportée par le libéralisme façonne notre organisation productive actuelle.

La liberté de commercer engendre le capitalisme, c’est-à-dire bénéficier d’un capital pour pouvoir entreprendre, qu’il soit historique, par des transmissions des revenus de l’économie de pillage, ou financier, à partir des premières banques d’orfévrés.

Le capitalisme formalise ce qui se pratiquait antérieurement pour devenir maîtres et détenir des possessions, sans autres banques que le glaive. L’apparition du Code d’Hammourabi nous donne une idée des pratiques antérieures.

Les populations soumises aux tyrans, de sujet deviennent et citoyennes d’un peuple souverain. Des changements saignants dans un immuable rapport au travail. La stratification demeure, rang de dirigeants successifs privilégiés, entrepreneur, à la place de maître – salariés, à la place de serviteurs, et disparition de l’esclavagisme.

Les premiers Hommes qui se sont transmis les premiers silex taillés ont dû se dire, je détiens la dernière découverte scientifique, et ainsi de suite jusqu’à ce que nous signifions la chose, et achetions le dernier smartphone.

Dans ce résumé, entre le silex, et la voiture volante, il existe une invariance d’échelle, qui tient à notre structure innée. Observer son univers pour y trouver ce qui nous facilite l’économie d’énergie calorique, pour nous nourrir.

Ainsi, un animal qui vient en chasser un autre pour manger sa proie, recherche, sans le savoir, une économie d’énergie calorique, et dispenser, d’en dépenser plus à chasser, et conserver une réserve, pour d’autres activités, rendu possible par la faiblesse de l’autre. C’est le rapport type entre l’entrepreneur et son salarié, si ce dernier est faible, il le rémunérera le moins possible. C’est l'optimisation des coûts, elle vise à réduire les dépenses et les charges, tout en maximisant la valeur commerciale.

Nous savons que ces charges sont la vie sociétale des Hommes.

L’entrepreneur qui recherche son profit se trouve dans la même disposition que cet animal.

Sa dépense d’énergie, c’est tout ce qui concourt au moyen d’obtenir son profit, et moins il en dépensera plus, il aura sa proie facilement. L’option maximale pour lui, c’est produire sans personnels et charges collectives. Cette option nous a conduits à toujours rechercher à produire en consommant le moins d’énergie, d’où toutes nos technologies, et l’espoir que nous puissions retrouver un Éden, car aujourd’hui nous en avons les moyens pour les siècles à venir.

 

Il faut être clair sur un point, ce ne peut pas être l’économie capitaliste et les nations qui nous y conduisent.

Sans jeter la pierre aux capitalistes, qui répondent à une sollicitation innée ancestrale, se perpétuant sous d’autres paradigmes, faisant de nous des civilisations paradigmatiques animalières. Nous devons cette évolution à l’écriture et aux savoirs qui se sont développés entre initiés, pour ceux qui constituent l’instruction des élites. Les autres devant se satisfaire d’une éducation primaire constituant la culture populaire par apprentissage, ensuite instruites par une scolarité minimale.

Nous sommes dans le même rapport d’échelle avec les Sumériens de nos origines, considérant que seuls les initiés devaient instruire les initiés. Cette correspondance aujourd’hui est l’instruction universitaire. Si cette échelle s’applique toujours au fil des siècles, la seule raison en est le temps consacré à travailler.

Nos illustres inventeurs, et autres personnages célébrés n’avaient pas cette occupation, et ils étaient rarement analphabètes.

Pour prendre une comparaison d’échelle, par rapport aux connaissances pluridisciplinaires existantes afin de comprendre la complexité du monde, nos bacheliers sont les analphabètes de notre temps. Au temps des mésopotamiens, ils auraient été serviteurs, et les autres en dessous esclaves. Aujourd’hui aurions-nous conservé cette classification sociale ???

Bien entendu, car elle n’est pas un rapport à notre intelligence, mais l’expression de l’innée face à une l’adaptation à la rareté.

Notre intelligence s’est exercée dans les classifications professionnelles des métiers.

Pour entreprendre dans certaines activités, nul n’est besoin d’être un génie, mais de disposer de l’héritage d’un capital ou de souscrire à un capital financier, sans avoir à sortir son glaive, en trouvant les aides autour de soi, si cela est nécessaire. C’est ensuite produire ou servir qui vont demander des savoirs et savoir-faire ;

pour apprécier l’apport, ou l’adaptation d’une civilisation, ce n’est pas de savoir, si elle a été remplacée par une autre, c’est de comprendre comment elle a versé de son apogée.

La civilisation capitaliste avec tous ses paradigmes, de la formation du capital à commencée, par le glaive, c’est poursuivi dans la sur enchère de ses paradigmes pour survivre. Quelles que soit les civilisations, toutes ont pratiqué le capitalisme dans le monde, toutes ont développé de l’armement jusqu’au point de pouvoir s’auto-détruire. Il faut en tirer les conséquences et reconnaître que le capitalisme ne conduit pas à être des êtres civilisés. Seul le socialisme peut y conduire, car il s'élève contre l’exploitation de l’homme par l’Homme. Comme auraient pu y conduire les religions, si leurs représentants avaient eu les connaissances d’aujourd’hui, sans les attribuer à un dieu sclérosant par lequel certains justifient leur fanatisme.

Dans ce cas tant que ces armements subsisteront, nous ne pourrons pas avoir de civilisation divergente.

Entre amis, j’ai parié que ce seraient en premier les USA, car, ils sont dans l’histoire dune économie descendante, comme l’a été l’Europe à laquelle ils se sont substitués. Leur seule chance est l’économie de la connaissance, qu’ils n’entreprennent, pas comme il le faudrait, en initiant toute leurs populations, afin d’avoir le plus d'occurrences en s’instruisant de pluridisciplinarité par la pensée égoïste ou altruiste associative, découvrir et innover. Par chance aucun pays n’a fait encore cela. Il leur reste, de maintenir leur activité économique en acceptant l’immigration pour soutenir la consommation, car ils ont un taux de renouvellement de population de 1,03. ce n’est pas leur choix et se battrons pour leur valeur monétaire, avec la chine qui la leur conteste.

 

J’en viens à mon sujet, ce raccourci de l’histoire, où toute la vie des hommes qui l’ont traversé n’a pas changé son cadre de fond, l’inné. Ils ne s’y reconnaissent pas, car ils ont impersonnalité au fil des siècles le dominant. Hier c’étaient les Dieux à qui l’on ne reconnaît pas les commandements économiques, car ils sont moraux, que nous avons remplacés par des dominants systémiques.

En économie, ce n’est pas la loi du marché, mais un tout petit plan comptable. Si nous ne le modifions pas, il racontera toujours que la vie des salariés et du pouvoir politique est une CHARGE. Comme philosophie de vie ou espérance existentialiste, nous pouvons avoir mieux. Le libéralisme capitalistique ne tient que par lui. Nous pouvons être communiste, socialiste ou tout ce que, nous voudrons, si nous considérons que la vie des salariés et que l’organisation sociétale sont des charges à supprimer, nous en arrivons à une aporie insurmontable.

En se référant à l’animal qui recherche une proie sans effort. Nous pouvons considérer que, produire des biens et des services avec le minimum de consommation d’énergie calorique peut représenter un enjeu existentiel et non égocentrique pour réaliser du profit.

Dans cet esprit d’économie en ont découlé des innovations extraordinaires, bien plus importantes, que la recherche du gain. Pourtant l’ordre sous-jacent, que nous supputons de nature se rappelle à nous, pour n’avoir pas respecté la loi de Lavoisier et oublier de rechercher les incidences de la transformation de nos déchets, qui par le cycle de vie, nous revient. Cette inconséquence où la cupidité l’emporte, par la recherche permanente d’une économie de matériaux ou de travail, pour produire nous aveugle encore. L’une est la pollution, l’autre la perte de revenus pour les travailleurs écartés comme charges. L’une est destructrice, l’autre est une espérance en recherchant une source de revenus complémentaire au travail.

Mais les deux nous demande de repenser l’existence avec une comptabilisation de l’activité économique holistique, pour l’intérêt des Hommes, et non d'une minorité, où tous trouveront l’expression de leur égoïsme naturel, d’animal, qui consiste à une valorisation individuelle pour se sentir un dominant à l’égal de tous les autres, il y a la place pour cela. Et non d’être un égocentrique pour ramener tout à soi.

Notre comptabilisation n’est pas faite pour la communauté des Hommes, mais pour l’expression du dominant, l’égocentrique, le cadre naturel inné distordu par le culturel dirigeant tout le vivant. Nous pouvons alors nous poser la question, pourquoi, détenir une conscience et une pensée associative, si c’est pour nous comporter, pour comme, un animal.

Toutes les religions ont recherché le bonheur des hommes pour le sortir de son animalité, de manière exclusive pour les premiers dieux, puis inclusive avec l’universalité du dieu.

Le ,constat, que l’inné a prédominé sur ses volontés, n’est pas à faire. Nous ne pouvons pas dire que le pardon, la miséricorde et la bienveillance aient dominé le monde, soumis aux désirs de domination autour de la compétition pour se répartir la rareté.

Ainsi tout, nous reste à faire pour tendre vers l’humanisme, qui passera obligatoirement par l’égoïsme socialisant, dont la meilleure représentation est le mutualisme, ou l’intérêt commun concourt à l’intérêt individuel en se donnant comme objectif, de le soulager de ses souffrances.

 

Plus largement dans l’observation de l’existence humaine, nous retrouvons trois étapes d’évolution. La période où il est dans la petite enfance, celle où la nature le nourrit sans effort, que cueillir ce qui se trouve à porté de la bouche. La deuxième dans laquelle nous sommes où il doit se prendre en charge pour se nourrir. L’enfance et l’adolescence, où il doit apprendre à devenir un adulte pour maîtriser ses désirs égoïstes, trouver par la connaissance le sens profond de la vie et en arriver au stade adulte géologique, dans lequel nous ne sommes pas.

 

Il ne s’agit pas là de l’adulte biologique ou cultuel, mais de l’adulte dans une évolution géologique humaine, que nous avons particularisée par ses savoir-faire, et non par l’expression de son humanité.

Pour rentrer dans cette période, ce n’est plus la valeur des billes que s’échangent les enfants dans la cour au travers d’une valeur imaginaire, mais celle qu’il porte en eux comme valeur réfutable, l’énergie calorifique qu’ils dépensent pour toute chose, afin de vivre. Celle-ci est une réalité intelligible et universelle. La consommation d’énergie calorifique humaine dépensée pour nos productions et services, pour établir un étalon monétaire international. Ainsi, du début jusqu’à la réalisation du produit, ce sont les calories dépensées pas les travailleurs qui comptabilisées fixeront le prix commercial. Nous connaissons les consommations calorifiques par métier. De la sorte, quel que soit le pays où se réalise le métier, il aura la même valeur calorifique. Ensuite, nous distinguerons toutes les particularités de chacun, toutes les attentes humaines. Nous en finirions avec les combats de domination monétaire. Payé en calorie et certainement psychologiquement approprié. Ce sera le premier pas pour devenir civilisé.

 

 

C’est l’enfant qui entre dans la réalité du monde pour y développer une humanité « Adulturante » à la hauteur de sa conscience et de sa pensée associative.

Le libéralisme capitalistique appartient à l’enfance, car il n’offre aucun sens à l’existence. Les religions auxquelles nous pouvons reprocher d’être dogmatiques et de ne pas se retranscrire dans la modernité apportée par les sciences, donner un sens à l’existence, malheureusement pas terrestre, si ce n’est d’en supporter les souffrances. Il devenait adulte, une fois mort, le reste du temps, ils attendaient tout du Père, c’est la recherche de l’Homme salvateur qui conduit à tous les fascismes et que nous pratiquons et que beaucoup de citoyens appellent de leurs vœux, 48 %, pour rester dans l’enfance.

C’est la caractéristique du coran par son déterminisme. Ce en quoi ils n’ont pas tort dans l’absolu, mais, celui existant, nous l’ignorons et le pratiquons, sans le savoir par ignorance. Et ce n’est certainement pas celui des religions ni de quelque autre chose. Celui défini, par les religions ne l’on était que, par des humains se disant toujours inspirés par dieu. Là, où c’est les Hommes par leur connaissance empirique qui ont écrit des contes fondateurs pour des populations crédules. Par ses contes, ils invitaient et conduisaient les hommes à devenir adultes.

Leur permettant de, comprenant une vie déroutant et complexe, par des commandements, mettre de l’ordre dans le tumulte émotionnel de leur existence.

Comme les enfants nous avons tendance à évaluer les mérites futurs de n’importe quelles activités, sur ce qu’elle nous apporte immédiatement, sans autre souci d’exister, que par la consommation. Le résultat, nous le connaissons sur armement et pollution.

Si nous voulons donner un sens à notre existence, le plus dur est d’avoir conscience de ne pas vivre au jour le jour. C’est le plus dur et le plus difficile, sans cela nous n’aurions ni besoin de mémoriser le passé ni besoin de projections abstraites pour le futur. Pour les Hommes, être devenus rationalistes, a emporté le pragmatisme pour réaliser ses rêves. Aujourd’hui, pour nous sortir de cette enfance du néolithique, il faut disposer du savoir des initiés tout au long de l’existence, contre une rémunération compensatoire, d’une reprise en main, du contrôle de l’émission de monnaie pour faciliter les innovations de ceux qui veulent entreprendre dans une recherche permanente d’économie d’énergie, en partageant équitablement les résultats et les risques avec les partenaires qui les aident à atteindre leur but. Le pari sociétal est énorme et motivant pour conserver un confort propre, une nourriture saine et abondante, des relations interpersonnelles paisibles, et se fixer un objectif de réduire le travail à sa plus simple nécessité par la technologie, tout en conservant le savoir-faire et les savoirs pour maintenir en l’état cette espérance possible aujourd’hui.

De tel bouleversement ne peut pas se faire sans que nous donnions un sens d’existence aux élites entrepreneuriales, qu’un jour remplacer les États, ou concourir au plus riche du monde. Je suis certain que cela est accessible et intelligible pour eux, plus que par la majorité de la population de salarié.

Faire face à la pollution, remplacer les énergies polluantes, s’instruire en permanence, réduire le temps de travail, maintenir un confort propre, optimaliser les économies de matériaux, développer des nourritures saines, diminuer l’accroissement de la population. j’ai réalisé une étude en 98, elle démontre que tous les pays riches ne renouvellent pas leurs populations. Les deux raisons invoquées sont la peur de l’avenir pour leurs enfants, et le désir de bénéficier du confort de la vie. Je crois que le second est suffisant pour y parvenir, car la Terre est vaste et nous restons courbés sur notre travail pour disposer d’un revenu, comme des veaux dans un pré qui broutent et dont le confort et de recevoir de l’avoine, alors qu’ils ont le monde à découvrir autour d’eux. Là ou les Hommes se rendraient, ils n’auraient ni à se préoccuper du gîte et du ni du couvert. La terre ne va pas disparaître encore, il nous reste des siècles pour y parvenir. C’est tout de même plus motivant que d’attendre le paradis et de tuer des hommes pour y avoir 7 vierges.

Nous ne manquons pas de sens à donner à notre vie.

 

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Publié le 12 Janvier 2024

2 nœuds de vent monétaire ?

 

J’ai suivi l’émission « l’Événement du jeudi » avec madame Lagarde EX-patronne du FMI et patronne de la BCE, durant cette émission je l’ai entendu expliquer avec intelligence qu’elle voulait maintenir le vent européen à 2 nœuds. C’était amusant pendant la durée de cette émission d’entendre parler du vent. La veille j’étais chez mon dentiste, au moment de régler je lui dis, vous ne mangez pas des pommes de terre. Il me demande pourquoi. Par ce que c’est cher. Il me regarde et j’explique, que s’il manger des pommes de terre, ses soins auraient été moins cher, mais heureusement il ne mange pas du caviar, sinon cela aurait été plus cher encore.

Tout ça pour dire que la valeur, de quoi que ce soit, n’a pas de prix, en dehors de ce que consomment les humains pour produire.

 

Je me suis désespéré quand madame Lagarde expliquait que les entreprises cotées en bourse envisagent de faire des profits en 2025, parce que les humains ne mangeront qu’à hauteur de 2 nœuds en 2024 (l’inflation), alors, les humains au travail coûteront moins cher en consommant moins.

Car les charges de l’entreprise n’augmenteront pas plus de 2 nœuds, et les entreprises pourront envisager des investissements profitables.

Mon petit fils manger avec nous, et je lui dis, nous avons eu la météo à 20h et maintenant dans une émission spécifique. Il me dit pourquoi. Je lui explique que parler de la monnaie c’est parler du vent, car ça n’existe pas, et parler du vent, c’est parler météo. Il faudrait que les débats politiques reposent sur la réalité des prix. Ça donnerait ceci.

-Vous, monsieur Ottol, vous voulez que les salariés ne mangent que des patates, pour que les patrons puissent manger du caviar. - Non-monsieur Malanchan nous volons qu’un vent de plus de 2 nœuds n’emporte pas leurs plantations, pour qu’ils puissent manger. Monsieur Ottol si vos patrons veulent manger du caviar, ils n’ont qu’à aller le pêcher, nous en le pêchants, cela nous donne le droit d’en manger.

Certes, mais les patrons vous ont donné, du vent, pour les pêcher, il est normal qu’ils le gardent pour eux, et que vous vous plantiez des patates, avec le vent qu'ils vous ont donné. Tout cela va changer monsieur Ottol, au pouvoir nous trouverons, en concentrant l'énergie humaine des salariés, à soufflet le vent par une déflagration énergétique, car le prix des choses ne valent que l’énergie des salariés qui les ont produites. Et l'énergie vient de ce qu'ils consomment, regarder vos patrons, ce n’est pas avec du caviar, qu’ils en auront, pour travailler.

C’est bien pour cela, monsieur Malanchan, qu’il faut qu’ils continuent à manger des patates, ça leur donne juste assez d’énergie pour travailler et pas celles pour comprendre et vous porter au pouvoir.

 

Les progrès de l’espèce humaine ont apporté un peu d’ordre dans la compréhension du désordre croissant de l’univers. Notamment par la théorie du chaos qui laisse espérer une compréhension du désordre.

Cette réflexion, qui concernait la connaissance de l’univers cosmique, est aussi applicable à celle de nos existences, puisque nous vivons en son sein. L'Homme n’échappera pas malgré lui à l’obligation de s’éduquer en permanence pour avoir une compréhension plus complète du déroulement de son existence.

Faire face à cette entropie inévitable de notre monde, de notre société, de notre nation, de notre ville, de notre maison, de notre cuisine, pour la maîtriser ou l’accompagner, à l’exemple de la théorie sur le chaos.

Une fois de plus, comme par le passé, malgré nous, nous devons trouver des indicateurs à notre existence. Cela ne peut pas se réaliser en restant un être bloqué sur la radio profits, au-delà de la nécessité. Nous pouvons exister et vivre sous d’autres paradigmes civilisés, en écoutant d’autres radios, que conserver celle animalière transfigurée, appelée le capitalisme du rapport dominant/dominé.

Pas seulement en levant les yeux vers l’univers pour l’interpréter, mais en comprenant les yeux au niveau de nos vies, ce qui s’y passe, mais aussi les poser au-delà de notre seule existence égoïste.

Pas en levant les yeux pour y trouver quelques vérités, dans ces conditions, nous avons déjà perdues.

Il nous faut comprendre, seulement comprendre que nous existons sans savoir pourquoi.

Personne n'aurait pu imaginer, que, pour notre espèce se glorifiant de ne pas être un animal, ce fut aussi mortellement dramatiquement, pour elle difficile de trouver à se nourrir depuis 12000 ans.

Là, nous risquons d’entrevoir cette vérité qui nous conduit, à croire.

Elle va toujours nous aspirer jusqu’au point d’un absolu, un point où tout ce que nous aurons bâti s’écroulera.

Comprendre ce déroulement devrait nous sortir des dogmes séculaires d’antan et apaiser toutes confrontations idéologiques.

De manière que les savoirs d’aujourd’hui nous aspirent vers cet absolu malgré nous. Toutes les civilisations l’ont défini comme un lieu de renaissance après la mort.

Le savoir est une lente édification. En conséquence de quoi, nous devons escompter une lente modification des comportements et de la réflexion ?

 

Ceci me paraît une évidence dans notre monde actuel, en ayant une certitude optimiste.

L’évolution poursuit sa route, avec nous, indépendamment du fait que nous concevions ou non, en conscience d’y contribuer ou pas.

Le socialisme sera une voie vers une évolution domestiquant le primitif surgissant à chaque compétition, et lui à son tour devra laisser la place, tandis que le capitalisme se sera dissous dans l’évolution humaine et l’on visitera ses vestiges en défilant devant la FMI ou la BCE, et le guide expliquera que c’est là que leurs dieux commandaient au vent monétaire.


 

Si jamais, pour la nature, pour le monde objectif, l’humain doit être un essai manqué, il reste encore quelques milliards d’années d’existence à notre planète, pour générer une autre espèce et nous pouvons nous préserver cela, en jetant nos armes de destruction massive, qui sont loin de faire la gloire de notre espèce, comme, de la conscience, et de la pensée associative, dont nous avons hérité. Si c'était pour en arriver là, la nature et tous les dieux auraient dû nous laisser, primate.

Avec la physique quantique, nous savons n’être que des particules, dont toute la matière de l’humanité tiendrait dans un dé à coudre pesant 180 000 tonnes.

Nous avons un effort à faire pour intégrer des notions qui bousculent notre entendement en ouvrant de nouveaux univers et de nouvelles espérances pour les peuples.

 

La fin de la scolarité est perçue comme un soulagement, certainement qu'elle s’est construite ou conçue autour d'un développement historique religieux, et devenu républicaine matérialiste par nécessité de produire avec d’honnêtes citoyens travailleurs.

LHumain n’en reste pas moins un spiritualiste attaché à l’ignorance, pourvoyeuse de dieux irréfutables ou de croyances en certitudes scientifiques réfutables pour combler son ignorance.

Hier, comme aujourd’hui, la plupart des Hommes ont demandé à leurs dieux de gagner au loto. Offrant aux dieux les biens terrestres, auxquels ils tenaient le plus, pour recevoir davantage, qu’ils avaient offert, et ceux d’aujourd’hui de suivre des martingales procédant du même besoin de croyance primitif.

Chaque Homme est un penseur, parfois j’ai l’impression que nous la regardons, comme propriété individuelle spontanée ne nécessitant pas un apprentissage de toutes les connaissances disponibles pour être plus élaboré. Nous nous comportons avec celle que chacun détient, comme au fait des moyens de penser l’avenir, sous réserve de s’en tenir à celui contemporain.

Pour cela, dans nos débats, chacun se jette à la figure des arguments d'école primaire, qu'était la spécialité du FN, et nous complaire, d'accrocher à la queue des casseroles qui font nos joies. En serions-nous restés là ?

Lorsque deux avis contradictoires s’affrontent, tous les deux sont justifiés par informations retenues par chacun pour les développer, et chacun d’eux a raison. Nous savons ne pas pouvoir concevoir des choses qui n’existeraient pas, ou qui ne seraient pas en potentialité d’être.

Si, l’un d'eux possédait la vérité, l’autre n’existerait pas. Il faut donc se départager, et ce sont les relations sociales et humaines qui vont être arbitrales, et non celles économiques.

Savoir, si nous concevons ou non, qu'un, soit seulement le serviteur de l'autre, ou si nous sommes égaux, comme nous le déclarons dans les droits de l’Homme, dans ce cas, l’exploitation, de l’Homme par l’Homme devient illégal et le capitalisme qui l’exploite dans sa dynamique aussi. Changer, cela va demander des siècles, mais si nous pouvions déjà l’expliquer nous aurions fait un pas pour un avenir socialisant comme le réclament sans le savoir 92% des citoyens qui veulent réformer le capitalisme. En attendant, c’est le vent à 2 nœuds qui nous pousse.


 

Nous comprenons pourquoi tous les changements de civilisations ou, essais politiques, sont si violents, et qu’il vaut mieux, faire une révolution citoyenne.

Quand nous examinons ce qui relie le matérialisme et le spiritualisme, c’est que tous les deux le justifient par un même moyen de communication, notre cerveau nommant l’être et l’univers.

Lorsque deux avis contradictoires s’affrontent, tous les deux sont justifiés par informations retenues par chacun pour les développer, et chacun d’eux a raison. Nous savons ne pas pouvoir concevoir des choses qui n’existeraient pas, ou qui ne seraient pas en potentialité d’être.

Le frein ou la dissuasion à cela pour se positionner, c’est la durée du temps. Le temps qu’il a pu manquer pour apprendre. L’impossibilité de passer tout notre temps à nous comprendre, par l’activité, consacrée d’autres tâches.

 

Par une impossibilité physiologique, où la vitesse des émotions est plus rapide que la pensée, d’une expression orale plus lente ! Avec l’oralité, nous sommes toujours en retard sur l’événement perçu par nos sens, et formulé par la pensée. Nous sommes condamnés à n’en faire qu’une traduction partielle, et nous concevons des termes qui englobent des concepts de pensée pour gagner de la durée du temps, gommant son intelligibilité, dont les spécialistes sont les communicants. Ils noient le poisson dans des termes, qui les présente comme érudits, donc capables de gouverner avec du vent et ça marche. Et ils jettent un doigt méprisant en désignant les populistes.

Notre raison a toujours un temps de retard sur nos émotions. Comprendre cela est important, surtout quand nous devons en apprécier les conséquences dans notre existence vouée à l’obsession punitive. Notre nouveau premier ministre a donné le ton en se rendant dans un commissariat, quelle tristesse de voir une fonction aussi noble que la politique pour une démocratie, de la voir ramenée à n’être que chasseurs de délinquants ou d’immigrés. Parce qu'ils n'ont pas d'autres projets politiques que d'aller dans le sens du vent.


 

L’enseignement organisé des citoyens nous permet de gagner du temps, pour ne pas redécouvrir ce qui l’a déjà été par d’autres, d’être d’éternels étudiants, plutôt que spectateurs de notre existence.

Spectateur de l’existence, comme le sont tous ceux qui ne donnent pas leurs opinions, qui ne participent pas aux élections, quand on le leur demande de formuler leurs opinions par un choix


 

 

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Rédigé par ddacoudre

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Publié le 8 Janvier 2024

Renouer avec la politique, c'est vital.

 

Des élections européennes vont bientôt avoir lieu. Peut-être une raison de s’interroger de l’intérieur.

 

Quand 92 % des citoyens veulent réformer, reformer ou effacer le capitalisme, dès lors voter pour ceux qui le défendent est une ineptie, comme ne pas s’engager dans les programmatiques qui le proposent, ni de participer activement à la vie politique. Ensuite, se plaindre, que sur le sujet les médias audio visuels vendent de la « merde » sont médiocres, 28% y font confiance et 2% totalement. Ce dont les médias se « foutent » éperdument, à partir du moment, qu’au mieux, la majorité des citoyens n’iront pas s’informer ailleurs pour 96%, et les plus lassés 30 %, les plus méfiants, les plus moroses 26 %, les plus peureux 11 % s’abstiendront ou choisiront les moins mauvais, suivant leurs habitudes bien ancrées. Et nos faiseurs d’opinions se féliciteront d’analyser que les citoyens ne se précipitent pas pour voter aux Européennes, qui cumulent les plus forts taux abstentionnistes. Et les votes blancs se plaindront que l’on ne prend pas en compte leurs votes où ils n’expriment aucune opinion.

 

En 1999, car le phénomène se lisait déjà avant que le CEVIPOF ne mette en place le baromètre de l’opinion des Français en 2009.

J’ai écrit à ce sujet une sale métaphore.

 

3 : Pour s’en convaincre, il suffit de suivre l’évolution d’une politique américanisée. Depuis 1983, devant la déception des promesses électorales, ce sont des votes de défiance qui se sont exprimés. À partir de 1993, la propagande c’est américanisée, véhiculant des portraits de jeunes premiers idylliques qui se vendent, et chacun stigmatise l’autre, pour savoir qui lave le plus blanc et laisse croire que la politique est vertueuse.

Ceci conduit à partir à la recherche de représentants politiques vertueux. C’est un jeu dangereusement massacrant, car nous risquons de partir à la recherche d’une race politique et d’une politique vertueuse, comme d’autres sont allés à la recherche de celle qui était supérieure. Alors, en permanence, nous produisons de la suspicion.

Il a été imposé aux citoyens une transformation, pas toujours comprise en dehors des spécialistes qui la qualifient d’après le capitalisme, qui a conduit les États à réduire leur rôle d’influence politique sur l’économie dite du marché, et les projets de société ne sont devenus que de contradictoires cahiers de revendications.

Pour en donner une image, je serais tenté de dire que les organisations professionnelles d’intérêts corporatifs sont devenues des plaignants, l’État est devenu le syndicat qui s’adresse à son employeur, les financiers. Cela parce que nous sommes plus au fait des mutations et la diffusion d’un savoir sociologique est trop pauvre pour les populations qui vivent une évolution technologique trop rapide, et un encodage relationnel de communicants, devenu un code complexe d’initiés.

Mais, aussi parce que nous croulons sous une information dantesque que la population n’a ni le temps de lire ni d’écouter dans son ensemble, ce qui conduit au paradoxe, parfois d’étouffer l’originalité, soit d’idées ou d’œuvres, pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique, et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information.

Je vais le redire d'une manière primaire. J’ai déjà mentionné le rôle important de l’information, qui dépasse de loin son seul rôle d’organe informateur. Et dans un monde où l’on se personnalise aussi par leur intermédiaire, à écouter de la merde tout le monde veut devenir caca.

Mais comment le savoir ?

Une histoire l’illustre. Deux hommes discutent sur un trottoir et s’arrêtent. — Tu crois que cela en est. — Je ne sais pas. Un des deux y plonge le doigt et goûte. — Oui, ceci en est ! — Et bien, on a bien fait de ne pas mettre le pied dedans.

Cette histoire illustre la régression où nous sommes encore contraints aujourd’hui de mettre le doigt dedans pour nous en rendre compte quand cela en est, afin de ne pas y patauger.

Pourtant bien des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, pour que par l’intelligence nous soyons aptes à la reconnaître.

Mais, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délectés de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas ignorer la violence ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognard, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part !!

Comment y remédier quand, entre 26 % et 30% des Français ont un peu confiance dans l’institution politique. Quand 64 % non pas confiance en la, démocratie, et 53 % soutiennent s'intéresser à la politique, que 43 % pensent que c’est une affaire de spécialistes, que 16 % ont confiance dans les partis, 26 % au niveau européen, que 36 % dans les syndicats, 46 % au niveau européen, que 72 % ne font pas confiance dans les acteurs politiques, 63 % en Europe, que 82 % considèrent que les politiques ne s’occupent pas d’eux, que 76 % pensent qu’en votant l’on peut changer les choses, ce qui est en contradiction avec leurs votes conservateurs à droite pour 54 %, et enfin 7 % disent militer au sein d’un syndicat ou parti politique pour prendre leurs responsabilités citoyennes.

Dernière observation dans cette enquête d’opinion, les commanditaires classent la LFI et la RN comme partis populistes. Ce ne sont bien sûr pas eux, se contentant de reprendre l’expression des faiseurs d’opinions médiatique. Une incongruité pour ne pas dire une absurdité. Car les autres partis, ils s'adressent à qui ? Mélenchon a essayé de réhabiliter cette expression sans grand succès. Populaire signifie, que l’on serve comme argumentation ce que le peuple dans son ensemble peut comprendre, du plus ignorant au plus instruit, par des métaphores et similitudes, mais qu’en rien, il ne s’agit de le tromper ou de lui mentir. Aujourd’hui, Jésus-Christ serait un populiste, pas de chance pour le fils de dieu.

Ce ciblage consiste à positionner ces deux partis comme, étant incompétent pour diriger le pays, par ceux qui le dirigent depuis si longtemps. Ce discours, ils le tenaient déjà pour les socialistes qui après deux années de tentative de mise en place du socialisme réformateur les ont copiés dans la gestion du capitalisme. Et qui à part d'accorder des avantages sociaux, que les salariés se sont achetés, trois fois leur prix, non fait guère mieux.

Ceux qui qualifient la LFI ou la RN de partis populistes, ont fait la preuve, malgré qu'ils appartiennent à l'élite, de leur incapacité, malgré la compétence qu’ils s’attribuent, de sortir le pays de ses difficultés, et sont maintenant à la poursuite des voix fascisantes de la RN qu’ils jugent populistes.

La difficulté pour sortir du système est claire, ce n’est pas de prendre le Brexit comme exemple, mais, de se rappeler l’exemple donné par la communauté européenne à la Grèce, qui est rentrée dans les clous. Si nous pensons qu’un changement peut se faire sans les citoyens, c’est croire encore aux cadeaux du Père Noël, et si c’est croire à la RN, avec le respect pour ceux qui y font confiance en toute honnête, c’est croire au Père Fouettard pour conduire les méchants dans les prisons. Comme prise de conscience sociologique l’on ne fait pas mieux, autant relire Weber, Foucault et bien d’autres et faire sien l’adage de Socrate ci-dessous.

Socrate, à Phèdre, regrettant que le Dieu égyptien Thot, inventeur de l’écriture, ait mal pesé les conséquences de sa découverte, propos rapportés par Platon.

« Toi, père de l’écriture, tu lui attribues une efficacité contraire à celle dont elle est capable ; cela produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire ; confiants dans l’écriture, c’est du dehors, par des caractères étrangers, et non plus du dedans, du fond d’eux-mêmes, que ceux qui apprennent chercheront à susciter leurs souvenirs ; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir ; et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même ; car, quand ils auront beaucoup lu sans apprendre, ils se croiront très savants, et ils ne seront le plus souvent que des ignorants de commerce incommode, parce qu’ils se croiront savants sans l’être».

Dans l’extrait de mon second essai, « on deviendra Fou, ou le paradoxe de l’autonomie contraint », j’explique que ce ne sont pas les hommes politiques qui sont essentiellement responsables de nos déboires, mais nous, les citoyens démocrates de France et du monde, car, il en est de même pour eux, quand ce n’est pas pire. Par nos insuffisances et notre appauvrissement continuel, nous sommes à la rechercher de l’homme salvateur, au lieu de nous prendre en main pour être des acteurs de notre destin en donnant leurs opinions ou leurs espérances dans les partis de leur choix, pour y donner leurs opinions en y adhérant, ou combattent pour leurs intérêts de classes, dans les syndicats, sans que ce soient les médias qui la leur souffle.

Tristement nous préférons nous plier à la manipulation de notre inné, par l’égocentrisme, l’avarice, la cupidité et l’orgueil narcissique, que les spécialistes de la cognition manient dans l'intérêt de la pérennisation du capitalisme, en manœuvrant par la communication les populations en flattant l'individualisme, qui ne peut instinctivement que trouver preneur, car nous le possédons comme tous les animaux.

Aucun citoyen ne peut dire, qu’il n’y ait pas un lieu ou une association, où il peut trouver sa place correspondante à son opinion. Car personne n’a un point de vue personnel, qui ne soit pas issu de la matrice culturelle et de tout ce qu’il a pu lire, écouter, apprendre, pour la former. Ensuite, venir prétexter que l’on ne s’occupe pas de lui, comme nous le lisons dans les enquêtes d’opinions de 1999 ou de 2023, c'est avoir affaire à des défaillants civiques.

Ils ne peuvent donc prendre ce prétexte, pour, ensuite, se poser en juge des acteurs politiques qui se font épingler parce qu’ils réaffectent des subventions d’élus à leurs actions politiques, comme la RN prochainement. Ce qui n’empêche pas d’être critique. C’est le comble de l’injustice de citoyens, qui ne veulent pas fournir des fonds par leurs cotisations aux partis. Qui ne veulent pas que leurs impôts servent à subventionner l’activité des instances politiques de la représentation de l’opinion des citoyens. Ni qu'ils subventionnent les partis, syndicats et associations ou certains citoyens adhérent, pour former les programmatiques, de chacun d’eux. Le paradoxe étant qu’ils préfèrent enrichir les milliardaires et mégotent pour quatre sous de cotisations, et se vantent de connaître le monde.

Leurs défaillances de citoyenneté les conduit à n’avoir comme références, que les médiatiques, et de répéter le slogan libéral capitalistique, « moi je ne m’occupe que de mes intérêts » sans jamais comprendre que, par la réalisation de ce thème qu’ils exécutent, ils servent les libéraux capitalistiques qui l’on développé. «  Vous le voulez bien ». Ainsi, les citoyens abusés se font rouler, préférant pleurnicher que d’affronter la réalité de leurs servitudes, en se croyant savant. Ils s’accommodent d'un consumérisme qui les absorbe par le confort, qu’ils ont produit et payé trois fois son prix et qu'ils croient détenir du capitalisme.

Tout le monde c’est glorifié de la contestation des gilets jaunes. Pourtant ils faisaient la démonstration qu’un citoyen lambda, sans support politique, ne peut rien réussir, si ce n'est participer comme ce fut le cas, à une jacquerie. Et ne me dites pas que la réussite et d’avoir obtenu des augmentations qu’ils achèteront trois fois le prix. La colère des lycéens contre la réforme Balladur a été efficace parce que les lycéens ont accepté qu’on les aide. Ce que refusaient les meneurs des Gilets jaunes qui ne voulaient pas être récupérés et s'imaginer réinventer la politique qui leur a été mal enseignée.

Que pensaient les Français en 1999.

Dans la vie de tous les jours, les Français disent compter sur leur famille et ami pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999).

Dans le même temps, les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen. (le mot en vigueur pour camoufler l'individualisme)

Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie. Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est-à-dire que les Français attendent tout d’eux-mêmes, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen.

Car d’évidence, cette courte analyse d’opinion des Français laisse assez clairement entrevoir qu’ils se sentent dépouillés de leur pouvoir, qu’il soit politique ou économique et qu’ils se sentent « seuls ». Et comme tous les individus qui se sentent « seuls », ils se tournent soit vers leurs familles, soit vers leurs amis, soit vers des référents réels ou imaginaires, en clair, ils se retournent sur eux-mêmes, car, se sont eux qui composent la famille et les amis et les groupes référentiels.

Ils tournent en fait dans la structure qu’ils ont contribué à élaborer par leur participation ou leur démission, et qui a fait d’eux ce qu’ils sont.

On peut se demander alors ce qu’est une société de responsabilité dans laquelle les individus tournent en rond sur eux-mêmes sans s’investir dans les instances décisionnaires confiscatoires de la liberté de décision qu’ils se sont construites.

 

Il serait tant que les Français renouent avec la politique pour ne plus tourner en rond plutôt que de subir celles des oligarchies ploutocratiques qui gouvernent le monde, dont certains grands groupes attendent leurs heures, pour se substituer aux états. Nous aurions un bel avenir totalitaire, qui nous inviterait à élire démocratiquement des gouvernants fantoches, tout en se marrant de savoir que 53 % des citoyens croient que c’est seulement en votant que l’on change la vie, sans en être les acteurs, mais les serviteurs inconscients.

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Rédigé par ddacoudre

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